L’Algérie compte à l’échelle nationale environ 20 000 boulangeries. Un nombre jugé insuffisant eu égard à la place importante accordée au pain comme aliment indispensable sur la table des ménages algériens. De ce fait, l‘Association nationale des commerçants et des Artisans prévoit de mettre de l’ordre dans cette activité qui connaît une anarchie, à travers l’installation d’une commission nationale des boulangers avant la fin de l’année en cours.
C’est le président de cette association professionnelle, Boulenouar Hadj-Tahar, qui a affirmé ce mercredi cette information lors d’une réunion préparatoire de ladite commission. Son futur président, Omar Amer, estime que cette démarche visera à organiser cette profession à même de mieux servir le citoyen et de préserver les droits des boulangers qui continuent de souffrir, selon ses dires, dans le silence. M. Amer indique qu’il faudrait dans un premier temps cerner tous les problèmes rencontrés par les boulangers pour essayer d’en trouver des solutions. Pour ce faire, la commission nationale des boulangers envisage de se déployer en sections dans toutes les wilayas, voire toutes les daïras. Une telle présence, explique notre interlocuteur, permettra de relancer cette activité en régression remarquable depuis des années. Il a indiqué dans ce sens que le manque « drastique » de main-d’œuvre est devenu la hantise des boulangers, faisant savoir que l’un des objectifs de la nouvelle organisation est de renforcer la formation des jeunes dans la boulangerie. Précisant dans ce sens qu’après les notions théoriques, les apprentis poursuivront leur formation au sein des boulangeries jusqu’à ce qu’ils apprennent le métier en bonne et due forme.
Après leur structuration en commission, les adhérents comptent revendiquer la révision de leur statut indiqué dans leur registre du commerce et la réadaptation de leurs factures d’électricité, de gaz et d’eau, précisant qu’ils sont des artisans et non des industriels.
D’après les boulangers ayant pris part à cette première réunion, les conditions dans lesquelles ils exercent sont très pénibles et constituent une menace sur leur santé.
Les adhérents envisageront aussi de se pencher sur le volet sanitaire afférent à leur métier.
Les plupart des boulangers meurent d’une tuberculose ou de problèmes respiratoires, ajoute M. Amer, donc il est temps de revoir cette profession censée être classée parmi les métiers pénibles, réclamant à ce titre la revue à la baisse de l’âge légal de départ à la retraite.
Par ailleurs, les professionnels de la boulangerie revendiqueront l’augmentation du prix de la baguette de pain, dont le coût de revient actuel dépasse les 12 dinars, selon leurs estimations.
Ils se plaignent du fait qu’ils sont livrés à eux-mêmes et que le prix du sac de farine continue à faire l’objet de spéculation pratiquée par les propriétaires de minoteries, sans compter les frais de transport et d’entreposage de cette matière première.
Selon M. Amer, la prolifération du marché parallèle est due à la facture des charges excessives qui pèsent lourdement sur les boulangers opérant de façon formelle, ce qui favorise l’exercice dans l’informel.
Tout compte fait, le boulanger, jadis l’ami de la famille algérienne, devient la bête noire de la plupart des ménages.
Une relation qui s’est embrouillée à cause du désordre qui s’érige en loi dans ce secteur où les pouvoirs publics sont aux abonnés absents
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Le déficit financier de la Caisse nationale de retraites (CNR), qui est de l’ordre de 560 milliards de DA en 2018, dépassera les 600 milliards de DA en 2019, a estimé ce mercredi le directeur général de la Caisse, Slimane Melouka.
« Avec des dépenses de plus de 1.200 milliards de DA à la fin de l’année en cours, la CNR accusera un déficit de l’ordre de 560 milliards de DA à la fin de l’année 2018, et qui dépassera les 600 milliards de DA en 2019, selon les données prévisionnelles et compte tenue de la conjoncture actuelle », a précisé M. Melouka dans un entretien accordé à l’APS.
Le même responsable a expliqué cette situation par le fait que le nombre de retraités « est en croissance », alors que celui des cotisants reste « constant », ajoutant que « l’équilibre financier de la caisse nécessite 5 cotisants pour 1 retraité, contrairement à ce qui est enregistré actuellement (2 cotisants pour 1 retraité) ».
Cette situation, est « nettement insuffisante » pour pouvoir répondre aux besoins des pensions, sachant que les salaires ont augmenté depuis l’année 2012 et que les pensions de retraites sont devenues assez conséquentes, « ce qui accentue le déficit » a-t-il relevé.
Au sujet de la nouvelle mesure prévue par la loi de Finances 2019 autorisant le Fonds national d’Investissement (FNI) à octroyer des crédits au profit de la CNR à des taux d’intérêt bonifiés à long terme, il a précisé que « cette action a été inscrite pour pouvoir répondre aux besoins de la Caisse en fonction du déficit prévisionnel pour l’année prochaine ».
M. Melouka a affirmé que la valeur du montant de ces crédits « n’a pas été fixée » dans la loi de finances 2019, pour donner la possibilité à la CNR d’exprimer, à partir de janvier prochain, et d »’une manière objective, ses besoins financiers en fonction de la réalité du terrain ».
Pour rappel, la CNR a connu, ces dernières années, un déficit croissant, passant de 155,1 milliards DA en 2014 à 336,8 milliards en 2016 et plus de 479,1 milliards en 2017.
Le financement de la CNR provient principalement de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés(CNAS) et des subventions de l’Etat en matière de solidarité.
Néanmoins, la dépense est actuellement « plus importante » que les recettes, qui demeurent pratiquement « figées », bien que le nombre de dossiers déposés a baissé des 2/3 par rapport aux années précédentes, a indiqué le même responsable.
M. Melouka a annoncé, à cette occasion, qu’outre le budget affecté par l’Etat à la CNR en 2018 (plus de 500 milliards DA), une contribution de solidarité, au taux de 1% applicable aux opérations d’importation de marchandises, « a permit à la CNR de bénéficier d’un apport complémentaire de plus de 20 milliards DA, durant l’année en cours ».
S’agissant de l’amendement approuvé en novembre dernier par l`Assemblée populaire nationale (APN), accordant aux membres de la communauté algérienne établie à l’étranger et ceux qui exercent une activité professionnelle, la possibilité de s’affilier au système national de retraites, le DG de la CNR a fait savoir qu’il s’agit d’une affiliation « volontaire », soulignant que cet amendement intervient « suite aux besoins exprimés par notre communauté », notamment, « les Algériens résidant dans des pays dépourvus de système de retraite ».
Concernant le volet modernisation de la caisse, M. Melouka a fait état de la mise en
place d’un système d’information quinquennal (2015-2019), qualifiant cette démarche de « capitale » pour pouvoir gérer toutes les situations administratives, afin de faciliter la tâche aux travailleurs du secteur et améliorer la prise en charge des retraités.
Une solution SMS en phase de finalisation, a été également engagée par la caisse en collaboration avec tous les opérateurs de la téléphonie mobile, pour informer le retraité de sa situation dans des délais courts (rejet, actualisation, revalorisation).
Pour le DG de la CNR, « cette solution lèvera diverses contraintes, à l’instar des informations non disponibles des retraités,(changement d’adresse etc…) et du courrier classique (non garantie de réception ainsi que le coût induit), etc ».
Il a indiqué que le retraité peut, également, se renseigner sur tous les aspects relatifs à la gestion de la CNR d’une manière générale et sur son dossier administratif d’une manière particulière, en composant le numéro vert de la CNR (3011), sachant qu’un centre d’appel a été mis en place en mai 2017 à cet effet, soulignant que les préoccupations principales des retraités portent sur le dossier et la validation de certaines périodes ainsi que sur le montant de leur pension.
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L’Algérie comptait plus de 2 millions d’opérateurs économiques inscrits au registre du commerce à fin septembre 2018 contre 1,95 million à fin 2017, selon le Centre national du registre du commerce (CNRC).
Jusqu’à fin septembre de l’année en cours, le nombre exact d’inscrits au registre du commerce était de 2 004 679 opérateurs, précise la même source. Sur l’ensemble de ces opérateurs économiques, plus de 1,81 million exercent sous le statut de personnes physiques et 191 829 sous le statut de personnes morales (sociétés).
Par catégories d’activités, ce sont les personnes physiques exerçant dans la distribution de détail qui occupent la plus grande part des opérateurs économiques, avec 866.096 enregistrés au CNRC à fin septembre 2018 (45% de l’ensemble des inscrits sous le statut de personnes physiques).
Ce secteur est suivi par celui de la production de biens avec 68.558 inscrits (30%), l’importation pour la revente en l’état avec 42.092 sociétés (18,52%), la distribution en gros avec 22.314 (9,8%), la distribution en détail avec 16.649 (7,3%), l’exportation avec 2.160 sociétés (0,95%) et les entreprises de production artisanale avec 1.680 inscrits (0,74%).
Quant aux inscriptions réalisées au courant de la seule période allant de janvier à septembre 2018, elles ont atteint 282.654 inscriptions contre 270.653 à la même période de 2017 (+4,4%), sachant que les inscriptions portent essentiellement sur les immatriculations (création de nouvelles entreprises), les modifications (changement d’activité, changement d’adresse ou de gérant…) et les réimmatriculations.
Parmi ces inscriptions, 116.582 ont concerné les nouvelles créations d’entreprises (immatriculations) avec 103.790 créations pour les opérateurs-personnes physiques et 12.792 de personnes morales.
Ces immatriculations ont enregistré une diminution en comparaison avec la même période de 2017 qui avait connu 119.439 créations de nouvelles entreprises, soit une baisse de 2,4%.
Concernant les opérateurs économiques étrangers inscrits au registre de commerce, leur nombre a atteint 13.880 à fin septembre 2018, composés de 11 380 personnes morales (sociétés) et de 2.500 opérateurs exerçant sous le statut de personnes physiques.
S’agissant des personnes morales étrangères, les nationalités des gérants les plus répandues sont française avec 2.116 sociétés (18,6% de la totalité des personnes morales étrangères), syrienne avec 1.265 sociétés (11%), turque avec 1.140 (10%), chinoise avec 1.007 (9%) et tunisienne avec 828 entités (7%).
Le nombre de nationalités des gérants de l’ensemble des sociétés étrangères inscrites est de 94. Ces sociétés activent dans le secteur de la production de biens avec 4.798 sociétés (33,5%), les services avec 4.769 entités (33,3%), l’importation avec 2.257 (15,8%), la distribution en détail avec 1.102 (7,7%), la distribution en gros avec 1.025 (7,2%), l’export avec 213 (1,5%) et les établissements de production artisanale avec 141 sociétés (1%).
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Afin de permettre aux diplômés d’avoir un complément de formation auprès du monde économique, l’Université des sciences et technologies de Bab Ezzouar d’Alger (USTHB) continue dans sa politique de rapprochement avec les entreprises économiques nationales et lance une série de nouvelles formations de professionnalisation à partir de septembre 2019.
L’initiative entre dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action du programme national d’appui à l’Adéquation formation-emploi-qualification (AFEQ), visant à favoriser l’insertion professionnelle des diplômés, a indiqué le Pr Amrouche Abderahmane, expert de la wilaya d’Alger au programme AFEQ, lors de la cérémonie de lancement de ces formations. L’interlocuteur souligne que le lancement de ces formations marque le début effectif du programme AFEQ. La démarche donnera aussi lieu à l’enrichissement des cursus déjà dispensés à l’université à l’effet d’une « mise en adéquation avec les besoins exprimés par les sociétés partenaires », a souligné le Pr Amrouche, ajoutant que ces formations offrent un nouveau parcours professionnalisant de niveau licence et master pour répondre avec efficience aux attentes du tissu socioéconomique et industriel. Pour ce qui est des formations qui seront lancées aux inscriptions, le Pr Amrouche en évoque cinq. Il s’agit des formations en master en technologie de fabrication mécanique, en master en maintenance industrielle, en chimie en industrie papetière, en énergies renouvelables.
Quant à la cinquième, elle porte sur les mathématiques et informatique décisionnelle. Le Pr Amrouche explique que ce programme comporte trois phases, dont la phase de diagnostic qui a été validée et la phase d’élaboration du plan d’action qui a été également validée. « Là nous entrons avec l’aide des professionnels internationaux dans la coconstruction des offres de formation avec les entreprises présentes à la cérémonie », a-t-il souligné. Cette coconstruction comporte, selon lui, deux phases. « Dans une première phase, nous allons nous concentrer sur les métiers et les compétences, et c’est pour cela que nous avons associé avec nous l’ANEM et l’ANSEJ. La deuxième phase concernera, selon notre interlocuteur, « les spécialités proprement dites ». « Avec l’aide des internationaux et de nos partenaires socioéconomiques des entreprises, nous allons voir le contenu pour espérer être au rendez-vous au mois de septembre 2019, date à laquelle les formations seront ouvertes à l’inscription », a-t-il fait savoir. Pour rappel, le programme AFEQ, placé sous l’égide du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale et mis en œuvre par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et celui de la Formation et de l’Enseignement professionnels, favorisera la professionnalisation des parcours de formation, et ce, à travers l’enrichissement des cursus théoriques et pratiques, la valorisation des travaux de recherche et enfin la multiplication des journées d’information sur les dispositifs d’insertion.
Ce programme s’inscrit dans une démarche de lutte contre le chômage, qui a débuté en Algérie dès 1989. Depuis cette date, le pays a mis en place des mesures pour l’emploi, lesquelles ont été récemment renforcées. L’employabilité, en particulier des jeunes, est inscrite comme une priorité dans les programmes gouvernementaux les plus récents (2010–2014 et 2014–2018). L’objectif général du projet est d’assurer une meilleure adéquation entre la formation et l’emploi par une plus grande implication des entreprises et des secteurs économiques dans la formation et l’insertion des jeunes.
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Douze (12) véhicules vétustes ont été complètement ravagés par le feu, mardi soir, au niveau d’un parking de véhicules et de pièces de rechange, situé dans un village à Ain Abid (Constantine)
, a-t-on indiqué auprès des services de la protection civile. « Les agents de l’unité secondaire de la protection civile de la commune
d’Ain Abid se sont dépêchés sur les lieux pour circonscrire le feu qui a ravagé complètement 12 véhicules vétustes, tout en réussissant à protéger vingt autres véhicules », a précisé la même source.
Une enquête a été ouverte par les services concernés pour déterminer les circonstances de cet incendie.
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Le Général de Corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP)reprend ses sorties sur le terrain après effectué une pause de quelques jours. Selon un communiqué du MDN, il effectuera aujourd’hui une visite de travail à la 1ére région militaire (Blida), où il supervisera l’exécution d’un exercice d’essai démonstratif de drones de reconnaissance : « Le Général de Corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP), effectuera, demain le 20 décembre 2018, une visite de travail à la 1ère région militaire. Lors de cette visite, le Général de Corps d’Armée supervisera l’exécution d’un exercice d’essai démonstratif des drones de reconnaissance », précise le MDN.
Ces derniers jours, son absence médiatique a été interprété de différentes manières allant jusqu’à distiller des informations faisant état de son probable départ de l’ANP lorsqu’on sait que ce haut responsable de l’institution militaire s’est toujours montré actif sur le terrain. En effet, depuis ces dernières années, le vice-ministre de la Défense s’est illustré par ses sorties fréquentes et répétitives à travers les sept régions militaires pour superviser les exercices militaires, pour inaugurer des infrastructures militaires ou pour se rendre aux niveaux des frontières avec les pays ou la menace terroriste y est plus pesante.
Pour rappel, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, avait réuni au mois de septembre dernier les cadres des structures centrales du ministère de la Défense et de l’état-major ainsi que le secrétaire général et les chefs des départements du ministère et de l’état-major de l’ANP, les directeurs, les chefs de bureaux et les chefs de services centraux ou il notament réitéré la nécessité de prendre conscience que la responsabilité : « L’action rationnelle, circonspecte et dévouée se manifeste par une parfaite conscience que la responsabilité est une lourde mission, et que chaque responsable dans son poste quelle qu’en soit la nature, sache assumer amplement les suites de ses décisions. La responsabilité est un examen permanent pour l’homme ; serait-il capable d’accomplir parfaitement ses devoirs et serait-il apte à se conformer au strict respect des lois en vigueur tout en tenant compte des dispositions du métier du militaire », a-t-il indiqué.
Le chef d’état-major a aussi réitéré l’engagement de l’armée à « mener à bien ses missions constitutionnelles ». Durant la période allant de juin à septembre, Ahmed Gaïd Salah a supervisé des manœuvres de grands envergure « Toufane 2018 » à Oran qui a permis de mettre à l’épreuve du terrain certains équipements militaires récemment développés par l’industrie militaire algérienne et des équipements acquis auprès de grands constructeurs « Sakhr 2018 » qui a mobilisé la 36éme brigade d’infanterie motorisée pour tester le système de défense aérienne rapproché Pantsir SM qui est visible sur la vidéo de l’exercice et enfin « Iktissah 2018 » un manifeste de « l’état-prêt » au combat. Cet exercice exécuté par des unités organiques relevant de la 36e Brigade d’infanterie motorisée appuyées par des unités des Forces terrestres et des Forces aériennes comprenant des hélicoptères d’appui feu et d’avions de chasse.
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Une semaine après la tenue du procès en appel des 27 fidèles ahmadis, la Cour d’appel de Béjaïa a rendu, ce matin, son verdict, en confirmant le jugement de première instance, prononcé le 12 juin dernier, par le tribunal correctionnel d’Akbou.
Poursuivis pour les chefs d’inculpation d’« offense à l’Islam », de « création d’association sans agrément » et de « collecte de fonds sans autorisation », les prévenus ont été condamnés, pour rappel, à des peines de trois à six mois de prison avec sursis, tandis que les cinq femmes mises en cause dans la même affaire, ont été acquittées.
A noter qu’à l’énoncé du verdict, les avocats de la défense et les militants des droits de l’homme qui étaient présents dans la salle d’audience n’ont pas manqué d’exprimer leurs colère et indignation face à une telle décision qui s’avère, selon eux, en « flagrante contradiction » avec les droits de culte et de conscience, pourtant consacrés dans la loi fondamentale du pays.
Pour rappel, lors du procès en appel, tenu le 12 décembre dernier, le procureur de la République avait requis une peine de prison de trois années ferme à l’encontre des 27 Ahmadis à Béjaïa.
Réagissant à cette décision, Me Boubakeur Hamaïli, l’un des avocats de la défense, a déploré que « certains magistrats aient tenté de substituer des jugements moraux à des jugements justes ».
Pour lui, « la présomption d’innocence est un abus de langage en Algérie. A ce rythme, nous ne pourrons jamais assister à un procès équitable, ni espérer avoir un jour un Etat de droit ! ».
Le vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH), Saïd Salhi, qui était présent dans la salle d’audience de la cour de Béjaïa, a, de son côté, réagi à ce verdict, en publiant un communiqué de presse sur sa page Facebook, après l’annonce du verdict.
« La LADDH tout en réaffirmant sa solidarité avec les prévenus et l’ensemble des membres de la communauté Ahmadis, rappelle que la liberté de culte doit être garanti à tous les Algériens, dans le respect de la diversité, de la tolérance et pour le vivre ensemble en paix durable », a-t-il souligné. Avant d’ajouter que « la LADDH appelle à l’occasion les pouvoirs publics à la libération de l’ensemble des détenus d’opinion, de culte, et à l’abandon des poursuites et des persécutions à l’encontre de la communauté Ahmadite, accusée par les pouvoirs publics de déviation confessionnelle. ».
A. M.
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M’SILA – Huit (8) projets d’investissement dans la wilaya de M’sila ont été annulés pour « non-respect du cahier de charges » par leurs détenteurs, apprend-on mercredi auprès des services de la wilaya.
Cette annulation a été motivée par le retard dans le lancement des travaux fixés dans le cahier à six mois, « délais largement dépassés », ont précisé les mêmes services qui ont indiqué qu’une commission de suivi et d’évaluation des projets d’investissement dans la wilaya a été installée pour contrôler le respect des dispositions prévues par les cahiers de charge par les détenteurs de projets.
Cette mesure a été prise suite à la constatation par le wali Hadj Mokdad lors de ses sorties d’inspection la réalisation de clôture autour de lots de terrain obtenus dans le cadre de la promotion de l’investissement sans engager les travaux en vue de la spéculation, selon les mêmes services.
Pas moins de 87 projets d’investissement ont été concrétisés dans la wilaya au cours des deux dernières années dans les domaines du bâtiment, des travaux publics et l’agroalimentaire ayant permis la création de plus de 1000 emplois, notamment à M’sila, Boussaâda, Sidi Aïssa et Magra, a ajouté la même source.
Les mêmes services ont fait état de 200 dossiers d’investissement déposés dans la wilaya dont plus de 100 ont été étudiés en attendant l’octroi des arrêtés de concessions dans « les plus proches délais ».
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L’affaire du meurtre d’un nouveau-né qui a secoué le quartier de Sidi Salem, à Annaba, jeudi dernier a été élucidée. L’auteur n’est autre que la mère de ce bébé, une fillette, qui a fait usage d’une pelle pour commettre son crime. En effet, il s’agit d’une femme célibataire de 17 ans, qui a avoué devant les enquêteurs. Cette mère n’a pas regretté son acte. « Je n’en voulais pas de cette chose, dès que je l’ai mise au monde, je l’ai tué avec une pelle», avoue-t-elle devant les enquêteurs de la police tous les détails de cet infanticide. Ces derniers ont eu aussi toutes les preuves confirmant « que cette femme était bien consciente et lucide au moment des faits ». Résidant au quartier Bouzaroura, dans la commune d’El Bouni, la jeune femme a été en relation secrète avec son amant, cette mère-meurtrière est tombée enceinte. Mais elle n’a pas avorté. Elle a réussi à garder cette grossesse secrète jusqu’au moment de l’accouchement. L’enquête se poursuivra certainement en vue d’arriver à d’éventuels complices qui auraient aidé cette adolescente, d’abord à cacher la grossesse et ensuite à accoucher, tuer et tenter de brouiller les pistes du meurtre.
Nadine
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ALGER- Le groupe Sonelgaz aspire à une prise en charge « effective » et « efficiente » de la sureté interne de ses établissements (SIE) tout en rationalisant des moyens mis en oeuvre à cet effet au niveau de chaque établissement, a indiqué mercredi à Alger le P-dg du groupe public, ohamed Arkab.
» L’optimisation et la rationalisation des moyens devraient se concrétiser sur le terrain par une utilisation parcimonieuse et rigoureuse des moyens techniques et humains qui sont indispensables pour la sécurisation des établissements en veillant à la juste mesure tout en ayant à l’esprit la situation financière des entreprises économiques publiques », a déclaré M. Arkab lors d’une journée d’étude régionale sur la SIE.
Cette journée a vu la présence notamment du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, des représentants de la gendarmerie nationale et du ministère de l’Energie, ainsi que des responsables de la SIE des filiales de sonelgaz (Alger, Tipaza, Boumerdes, Bouira et Tizi Ouzou).
Dans son discours présenté à l’ouverture des travaux de cette rencontre, organisée sous le thème la SIE : « Nécessité de la coordination des efforts pour une mise en £uvre rationnelle », le premier responsable de Sonelgaz a appelé à une concertation et une coordination entre tous les acteurs concernés par ce volet pour formuler des recommandations pratiques afin d’enrichir la prise en charge de la SIE conformément aux dispositions réglementaires en vigueur.
M.Arkab a estimé dans ce sens que ces dispositions réglementaires nécessitent probablement une mise à jour et un enrichissement à la lumière de la bonne situation sécuritaire du pays, tout en y introduisant l’utilisation optimale des nouvelles technologies dans la sécurisation et la surveillance des infrastructures.
Il a insisté sur l’intérêt de telles reconcentres qui permettent à tous les acteurs institutionnels de la fonction sûreté interne des établissements ainsi qu’à ceux chargés de cette même fonction au sein des sociétés du groupe Sonelgaz d’échanger leurs avis et de discuter des difficultés pouvant survenir lors de la mise en oeuvre des dispositions légales et des mesures réglementaires régissant la SIE.
Interrogé par la presse, en marge des travaux de cette journée, sur la stratégie de son groupe concernant la SIE, M. Arkab a assuré que Sonelgaz a toujours fait de ce volet, au sein de toutes ses sociétés, une fonction organique et permanente inscrite dans l’organisation et le fonctionnement de l’établissement au même titre que les autres fonctions. ‘
« Le défi pour nous actuellement, c’est de préserver et sécuriser les infrastructures énergétiques ainsi que les biens et les personnes, en introduisant les nouvelles technologies pour perfectionner son système de sureté, en veillant toutefois à la rationalisation des dépenses « , a-t-il résumé.
Concernant le pillage des câbles et le branchement illicite qui risquent de peser sur la situation financière de l’entreprise, le P-dg de Sonelgaz a répondu que son groupe a constitué des brigades d’énergie pour contrôler les réseaux et intervenir rapidement en cas de vol ou d’infractions.
Il a toutefois affirmé que le nombre des branchements illicites a diminué avec les opérations de relogement des habitants des bidonvilles et des habitats précaires qui constituaient pour Sonelgaz « une source de fraude ».
» Actuellement, le nombre des infractions liées au branchement illicite avoisine les 4.000″, a-t-il avancé.
A une question sur une éventuelle augmentation des tarifs de l’électricité, le premier responsable de Sonelgaz a affirmé que cela ne relève pas de ses prérogatives et que seule la Commission de régulation de l’électricité (Creg) est habilitée à faire une telle proposition.
» En tant que Pdg du groupe Sonalgaz, j’ai simplement déclaré que la production et la distribution de l’électricité est onéreuse », a-t-il expliqué, estimant par ailleurs que « la solution ne réside pas uniquement dans l’augmentation des tarifs ».
« Outre la révision des tarifs, il y a lieu de réviser la gestion de l’entreprise pour rationaliser ses dépenses depuis la production jusqu’à la distribution », a-t-il souligné.
A propos des investissements du groupe en Afrique, M. Arkab a évoqué les contrats liant son groupe aux pays voisins notamment la Tunisie et le Maroc pour les approvisionner en électricité.
En outre, le groupe ambitionne d’étendre ses opérations commerciales à d’autres pays africains à des prix « étudiés ».
« Sonelgaz est parvenue à produire ses propres équipements au niveau local ce qu’il lui permet de proposer aux pays du Continent des solutions globales tels le transport de l’électricité à travers les câbles à haute tension avec des moyens algériens », s’est-il félicité, en citant entre autres l’usine de production des turbines d’énergie électrique de Batna qui devrait entrer en production en 2019.
A ce propos, il a annoncé des négociations avec des partenaires africains devraient permettre à Sonelgaz la réalisation de réseau électrique dans certains de ces pays avant 2020.
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Nombreux sont les Algériens qui optent pour le sud du pays pour passer les fêtes de fin d’année. Une destination autrefois préférée des touristes étrangers qui ne voulaient pour rien au monde rater l’occasion de passer à une nouvelle année au milieu des dunes de sable dans une ambiance festive. Et voilà maintenant que les Algériens se tournent vers le désert pour fêter le réveillon, après l’avoir longtemps « boudé » en faveur de la Tunisie. Reste à savoir si c’est un choix ou une alternative.
Les agences de voyages que nous avons contactées proposent toutes des offres pour le Sud. C’est le cas de l’agence Necib tourisme qui, pour cette année, propose Timimoun, l’oasis rouge au potentiel touristique riche et varié qui continue toujours d’inspirer poètes et artistes. « Pour un séjour de cinq jours et quatre nuitées, dans un hôtel trois étoiles, c’est 48 000 DA », nous fait savoir notre interlocutrice, avant d’ajouter : « Nous affichons complet ! », une manière de nous dire qu’il fallait réserver plus tôt. Néanmoins, le prix est jugé cher par plus d’un. « Ça vaut le coup de passer les derniers jours de l’année en toute sérénité dans la perle du Gourara, nous avons fait des économies pour y être présent », répondent, ajoute-t-elle, nos clients.
Biskra, une autre destination que l’agence propose pour le réveillon 2019. « Pour 28 500 DA, vous allez passer un réveillon de rêve », nous signale-t-elle, mettant en avant le programme mis sur pied pour l’occasion, citant entre autres les visites guidées sur plusieurs sites touristiques et une soirée de fin d’année bien animée. « Le nombre de demandeurs de la destination Sud a connu une augmentation significative en comparaison avec les années précédentes », témoigne-t-elle, indiquant que l’agence propose également des voyages en Turquie. Même constat du côté de l’agence Dune voyage qui affiche complet pour Djanet, l’oasis touristique par excellence. Selon les représentants de cette agence, l’augmentation des tarifs pour les destinations à l’étranger, notamment en Turquie (137 999 DA), a fait que les Algériens se sont tournés vers le tourisme local. La Tunisie, destination phare des Algériens en été, mais également en cette fin d’année, surtout que le prix est à la portée des bourses moyennes, devient elle aussi difficile à atteindre.
La cause, explique-t-on chez Dune voyage, est que ce pays voisin a retrouvé sa clientèle étrangère, notamment européenne, au point qu’il est difficile de trouver une place dans les hôtels les plus prisés, car très convoités par ces touristes. Cependant, ce prestataire de service s’est bien préparé, proposant un voyage de sept jours et six nuitées dans la capitale du Tassili n’Ajjer pour profiter des paysages envoûtants et de l’immensité du désert qu’on ne trouve nulle part ailleurs. « Le billet d’avion, le transport en véhicule 4*4 et une pension complète pour 64 000 DA ». Malgré le tarif jugé élevé par une grande partie de la population qui ne peut se permettre des vacances à ce prix, « les places sont toutes prises ». Il en est de même pour Marrakech. La Jordanie à 174 800 DA et Dubaï à 187 999, les deux autres destinations où il est toujours possible de réserver sa place. A ce prix-là, rares sont les Algériens qui peuvent se le permettre, surtout lorsqu’il s’agit d’un déplacement de plus d’une personne. Pour sa part, El Innab tourisme et voyage s’apprête à prendre en charge ses clients. « 55 personnes ont opté pour Dubaï à 170 000 DA, et une trentaine d’autres pour Istanbul (125 000DA) ». Cette agence regrette toutefois de ne pas avoir organisé des voyages au grand Sud algérien, l’un des plus beaux déserts au monde. « Il fallait réserver quatre à cinq mois avant, chose que nous n’avons hélas pas pu faire ! », déplore son représentant, qui souligne la grande demande enregistrée pour cette destination. C’est dire que la « traversée du désert » tente plus d’un.
Un constat que s’accordent la plupart des agences consultées à établir « On est de moins en moins sollicités comparativement aux années précédentes ». La cause : l’érosion du pouvoir d’achat des Algériens. En effet, après le retour du tourisme dans l’agenda des ménages algériens, voilà qu’ils sont confrontés à une réalité, qui n’est autre que leur incapacité à s’offrir des moments de sérénité après une année de labeur. Une dépense supplémentaire, estiment-ils
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PARIS – Le mouvement de « gilets jaunes » a obligé le président Emmanuel Macron et son gouvernement à s’affairer ardemment à trouver des solutions, surtout convaincantes, face à la colère des Français, en mettant à contribution le maximum de partenaires, pour une paix sociale.
En optant pour cette voie sociale, pas du tout prévue dans son programme, le président français, en chute de popularité depuis la crise « jaune », ne souhaite nullement, cependant, renoncer à ses réformes, même s’il donne l’impression de marquer une pause nécessaire.
Après avoir annoncé le 10 décembre dernier des mesures en faveur de l’apaisement, il met à contribution tous les partenaires susceptibles de travailler avec son gouvernement et soutenir ses décisions par des actions concrètes.
Il a réuni, tour à tour, les partis politiques, les partenaires sociaux, les banques et, pas plus tard que mardi, les représentants des trois familles d’organismes complémentaires de santé. Il s’agissait des
mutuelles, assurances, instituts de prévoyance afin de « bâtir des solutions concrètes à l’urgence économique et sociale », exprimée lors de son allocution aux Français.
Cependant, cette « urgence économique et sociale » implique un coût, plus de 10 milliards d’euros, et dont sa mise en œuvre constitue déjà un casse-tête en matière de financement.
Pour calmer une autre colère, cette fois-ci celle des policiers, le gouvernement a prévu une autre facture en décidant d’un prime de 300 euros pour les heures supplémentaires des policiers engagés dans les mobilisations des « gilets jaunes ».
Ce sont 111.000 fonctionnaires qui bénéficieront de cette prime pour un coût total d’environ 33 millions d’euros.
Pour soutenir sa démarche, le président Macron a demandé l’aide à une centaine de représentants d’entreprises françaises qui les a réunis après les banquiers, la semaine dernière. « J’ai besoin de vous », avait-il dit, soulignant que le modèle économique et social de la France est au « bout du rouleau ». Ainsi, les entreprises vont prendre leur part à hauteur de 2,5 milliards d’euros, a-t-on indiqué.
Mardi, il a demandé aux trois familles d’organismes complémentaires de santé des engagements « supplémentaires » pour que le coût de la santé « pèse moins sur le pouvoir d’achat des ménages ».
Un pouvoir d’achat déjà annoncé par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) en « nette hausse » pour l’année 2019, avec une progression de 3 %.
Mais le débat en France tourne ces jours-ci autour du financement de cette « urgence économique et sociale » engagée par le gouvernement où il va falloir trouver de l’argent.
Un Conseil des ministres est prévu ce mercredi afin d’examiner toutes les possibilités financières pour la concrétisation de ses mesures qui va, sans doute, demander d’entériner des décisions sur la réduction des budgets de l’Etat, dont le déficit sera porté à 107,5 milliards d’euros.
Toutefois, le mouvement des « gilets jaunes » a remporté mardi une petite victoire lorsque l’Assemblée nationale française a validé, sans débat, le gel des taxes sur les carburants jusqu’en 2022, après que le Sénat l’eut voté dans le cadre du projet de budget pour 2019.
Après sa faible mobilisation constatée samedi dernier, le mouvement des « gilets jaunes » a été contraint, depuis lundi, à évacuer les ronds-points où il avait dressé ses quartiers généraux. Une pause a été marquée, semble-t-il, par le mouvement qui a répondu favorablement aux appels d’apaisement pour les fêtes de fin d’année, mais le pari reste grand pour le gouvernement dans sa quête de vouloir apporter rapidement des réponses aux Français ayant exprimé leur ras-le-bol fiscal qui détériore leur pouvoir d’achat.
Même si les gilets jaunes vont être pliés le temps des fêtes de fin d’année, les revendications restes vives et intactes, estiment de nombreux observateurs.
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« La France entend être et rester le Premier partenaire économique de l’Algérie », avait martelé un jour un ministre français des Affaires étrangères. Il y a beaucoup de lobbies français qui bloquent l’accès au marché algérien à de nombreux autres pays comme le Royaume-Uni par exemple. La France ne quittera pas l’Algérie. Elle a pris la mesure du risque lié aux nouveaux arrivants sur ce marché et s’organise en conséquence. La question est de savoir pourquoi on met en place ces partenariats. Cinquante-six ans après son indépendance, l’Algérie est encore très dépendante de la France politiquement et économiquement. Par exemple, l’Algérie était jusqu’à ce mois l’un des plus grands importateurs de blé dur au monde, principalement au bénéfice de la France, alors qu’elle pourrait être autosuffisante. Ce resserrement des rapports entre les deux pays symbolise cette concurrence biaisée entre investisseurs internationaux, alors qu’il faudrait que le marché algérien s’ouvre au reste du monde. De manière globale, l’Algérie a besoin d’acquérir de l’expertise dans de nombreux secteurs de l’économie, et de créer des emplois. L’agriculture est primordiale. Mais le pays pourrait aussi être compétitif grâce à son énergie bon marché. C’est le cas notamment, de la production d’aluminium et de la sidérurgie en général qui sont des secteurs très énergivores. Mais le développement du pays doit aussi passer par plus d’ouverture aux investissements en provenance d’autres pays étrangers. La France pourrait en outre apporter son expertise dans la construction d’hôpitaux, et mettre en place des partenariats universitaires afin de mieux former la jeunesse algérienne. Si la France perd peu à peu de son influence en Algérie mais surtout en Afrique du nord ou elle tente d’imposer son agenda, l’axe Alger-Pekin-Moscou est prêt à prendre la relève si l’on tient compte de l’activisme débordant de la Chine et de l’Algérie et à un degré moindre la Russie qui commence à reprendre du terrain perdu durant les années 90. Ainsi l’Algérie, avec l’aide de la Chine et de la Russie, est en train de supplanter la présence française à travers des projets structurants.
Charef S.
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Les éléments de la brigade territoriale de la Gendarmerie Nationale de la wilaya de Biskra ont récupéré un enfant âgé de 13 ans, kidnappé par des inconnus pour réclamer une rançon à son père.
Les faits remontent au 16 décembre dernier à 18h30, lorsque les services de la brigade territoriale de la Gendarmerie nationale de Biskra ont été contactés par un citoyen résidant dans la commune de Ain Nagua, qui se plaignait de l`enlèvement de son fils par des inconnus qui lui auraient réclamé, lors d’un appel masqué, une rançon de 250 millions de centimes pour libérer l’enfant », a indiqué mercredi un communiqué de la Gendarmerie nationale.
Suite à cette plainte, les gendarmes de la brigade territoriale ont lancé les opérations de recherche et d’investigation au niveau de la région et pu, à 19h30, retrouver l’enfant sain et sauf dans une région agricole près de la route nationale N83 dans le village d’El Harraya, commune de Ain Nagua, tandis que ses ravisseurs ont pris la fuite », a ajouté le communiqué.
Les éléments des mêmes services ont poursuivi les investigations jusqu’à l’arrestation des deux ravisseurs le 17 décembre à 14h. APS
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