L’affaire ne fait surface qu’aujourd’hui dans les médias, mais elle remonte au printemps dernier avec la mise en ligne par le gouvernement hongrois d’un site internet destiné à promouvoir le référendum «anti-migrants» qui se déroulera le 2 octobre prochain. On peut lire sur ce site que l’on recense «plus de 900 no-go zones dans les grandes villes européennes». Des no-go zones décrites comme des «espaces urbains que les autorités ne parviennent pas à garder sous leur contrôle. Les règles écrites ou non écrites de la société d’accueil ne s’y appliquent pas. Dans les villes d’Europe où les immigrés vivent en grande quantité, on trouve plus de cent no-go-zones de ce type».
Comme on peut le voir sur la brochure ci-dessus, la géographie de ces zones de déréliction est assez aléatoire, plaçant sur le territoire français des no-go-zones à Orléans, Tours, Chartres, Montargis et Nevers, ainsi qu’à Montpellier, Béziers, Nîmes et Mende. Curieusement, n’y figurent ni la région parisienne ni Marseille, laquelle avait été présentée en 2015 par Viktor Orbán comme un «grand camp de réfugiés». Interrogé par le site d’actualité 444.hu, l’ambassadeur de France à Budapest, Éric Fournier, a estimé que les «no-go-zones» étaient «une expression à la consonance exotique, laquelle ne correspondait (…) à aucun concept connu en français».
Mais les premiers à avoir réagi sont les Britanniques par la voix du Foreign Office lui-même, puis de sa représentation officielle à Budapest : «les éléments rassemblés dans le livret communiqué ne correspondant pas à la réalité : il n’existe pas de zone au Royaume-Uni où les lois ne sauraient être appliquées». Interviewé par la BBC sur les sources d’informations ayant permis aux autorités hongroises de décréter de telles no-go zones à Londres, le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, s’est trouvé quelque peu déstabilisé.
Également interpellées par nos confrères de 444.hu, les ambassades d’Allemagne et de Suède ont réagi sensiblement de la même façon aux allégations du gouvernement hongrois. Les Allemands se félicitant que de «nombreux Hongrois visitent chaque année Berlin et les autres régions allemandes (…) et qu’ils puissent ainsi se faire leur propre idée de ce pays».
Cette polémique n’est pas sans rappeler la petite guerre de tranchées qui a opposé l’année dernière le «Petit journal» de Canal+ avec la chaîne américaine Fox News, laquelle mettait en garde les touristes américains contre ces prétendues zones de non-droit au cœur de Paris.
La 71e Assemblée générale des Nations unies s’est tenue le mardi 20 septembre à New-York. De nombreux chefs d’Etats y ont évoqué la Syrie et ont appelé, avec plus ou moins de véhémence, à la résolution diplomatique du conflit. Pensez-vous que la tenue de l’Assemblée générale des Nations unies et les discours qui y ont été prononcés auront un impact sur la situation en Syrie ?
Les différents discours ou partie de discours prononcés par des chefs d’Etat sur la Syrie à l’ONU attestent, malgré récentes les tentatives diplomatiques et la conclusion d’une trêve, que la question syrienne est loin d’être réglée.
En dépit des critiques que l’on peut formuler à son égard, l’ONU reste le seul lieu où une solution politique peut être trouvée à la crise syrienne. Du point de vue de l’organisation des relations internationales, c’est le lieu de rencontre de tous les Etats.
Pour revenir sur le cas syrien, il y a un constat d’impuissance, un manque de courage, ainsi qu’un manque de lucidité. Jusqu’à aujourd’hui, les Etats-Unis et la Russie, deux membres du Conseil de sécurité des Nations Unies, ont occupé le terrain. Mais la disposition est asymétrique : la Russie – alliée de Bachar el-Assad – a un projet politique sur la Syrie, alors que l’administration Obama est totalement en retrait depuis plus de trois ans. La trêve conclue entre Sergueï Lavrov et John Kerry, le 10 septembre, n’a pas donné les effets escomptés. L’existence de clauses secrètes conclues entre les deux parties, à l’insu des autres membres du Conseil de sécurité, laissait planer le doute quant à la durabilité de l’accord de trêve.
Invité à s’exprimer à l’Assemblée générale des Nations unies, François Hollande a fait preuve de véhémence. Malheureusement, l’exécutif français n’est pas le mieux placé pour donner des leçons au reste du monde sur le dossier syrien. Le gouvernement de Hollande, et celui de son prédécesseur Nicolas Sarkozy, ont enchainé les erreurs depuis l’éclatement de la guerre civile. La diplomatie française a d’abord estimé que le conflit se réglerait rapidement avant d’établir pour préalable à toute solution diplomatique le départ de Bachar el-Assad. Elle a ensuite agité la menace d’une intervention militaire. Les Français n’ont cependant jamais été en mesure de tracer une voie politique et d’émettre des propositions de sortie de crise. François Hollande devrait faire preuve de plus de modestie sur ce dossier infiniment compliqué. Pour cette raison, hausser le ton est inutile, si dans le même temps, on ne se donne pas les moyens de contribuer à dépasser les blocages.
Le bombardement d’un convoi humanitaire mardi 20 septembre met en péril la trêve. Washington accuse la Russie, Moscou nie. Que sait-on de cet « incident » ? La trêve est-elle définitivement rompue ? Selon vous, Washington pourrait-il hausser le ton alors qu’Obama est critiqué pour sa « passivité » dans le dossier syrien ?
Le fait que le convoi ait d’une part été bombardé, d’autre part que les frappes aient été effectuées par la voie aérienne, laisse peu de doutes quant à l’implication de l’armée syrienne ou de l’armée russe. Cependant, la coalition dirigée par les Etats-Unis a aussi commis une « bavure » en bombardant les positions des forces loyalistes, le 17 septembre, quelques jours après le début de la trêve. Dans tous les cas, la situation urgente et tragique de la Syrie ne se prête pas au décompte des bavures et des non-respects de l’accord commis de part et d’autre. Les responsabilités sont partagées.
L’enjeu, aujourd’hui, est de rebondir et de mettre en œuvre tous les éléments pour avancer des propositions et sauver la trêve. Pour cela, calme et sang-froid sont nécessaires. Il y a tout de même des évolutions sur le terrain. Si nous sommes convaincus qu’il ne peut y avoir qu’une solution politique, il faut reprendre le dossier de la trêve comme premier élément tangible d’une voie de résolution de crise et réunir les conditions nécessaires à sa mise en œuvre.
En dépit des intentions, les négociations restent compliquées. La question des groupes terroristes, notamment Fatah-al-Cham, est particulièrement délicate. En bombardant leurs positions, des groupes qui ne sont pas considérés comme terroristes risqueraient aussi d’être touchés. A Alep, les groupes disparates de l’Armée syrienne libre (ASL) ont fait alliance avec Fatah-al-Cham. L’imbrication des fronts sur le terrain complique ainsi la situation et rend une solution militaire impossible à la résolution du conflit. C’est pourquoi il n’existe qu’une solution diplomatique. Le temps presse car au fur et à mesure que la situation s’enlise, les terroristes gagnent du terrain.
Par ailleurs, les Russes avancent efficacement leurs pions dans le conflit profitant d’une certaine apathie des Etats-Unis. En outre, je ne pense pas que Barack Obama modifiera sa stratégie, à la fin de son mandat et à deux mois de l’approche des élections présidentielles. L’asymétrie entre la volonté politique des Russes et l’indécision des Etats-Unis est manifeste.
Quelles armées, ou groupes armés, sont en position de force en Syrie dans l’éventualité de négociations ?
Les groupes les plus efficaces sur le terrain sont ceux avec qui on ne veut légitimement ni discuter, ni négocier. En revanche, le Haut conseil pour les négociations, soutenu par les pays occidentaux, l’Arabie Saoudite, le Qatar, a peu de capacités opérationnelles sur le terrain comparées à celles des combattants de l’Etat islamique ou de Fatah-al-Cham. Compte tenu des divisions et du manque d’emprise des rebelles dits « modérés », il me semble que la solution la plus efficace, en vue d’aboutir à un accord, serait que les membres de la communauté internationale négocient à l’ONU – et sans les rebelles -, un compromis qui serait ensuite présenté aux différents groupes de combattants syriens avec qui la communauté internationale accepte de dialoguer. Le compromis doit être trouvé dans les murs de l’ONU.
ZÜRICH - Der Untersuchungsbericht zur komischen Beschaffungsgeschichte der neuen Flugabwehr «Bodluv» liegt vor. Er wirft mehr Fragen auf, als dass er beantwortet.
Die wichtigste und zentralste Frage bleibt diejenige, die für den Steuerzahler von grösster Relevanz ist: Nämlich warum wollte man zwei mässig leistungsfähige Flugabwehrsysteme beschaffen, obschon die Luftwaffe nach einem einzigen suchte? Eines schoss zu wenig weit. Das andere funktioniert bei Regen nicht.
Explizit wurde laut dem damaligen «Rundschau»-Bericht festgehalten, dass diese Beschaffungsstrategie für den Bund am Schluss teurer werde.
Insofern sind die Empfehlungen, die Experte Kurt Grüter macht, hilfreich für die Zukunft – vor allem für den designierten Chef der Armee, Philippe Rebord. Es ist nun an ihm, seine Führungsverantwortung wahrzunehmen und für die Umsetzung zu sorgen – damit solche Debakel nicht mehr passieren.
So findet Grüter, ein modulares Gesamtsystem müsse von Beginn weg der Politik und der Öffentlichkeit erklärt werden. Inklusive mutmasslicher Endkosten. Dass es sich bei grösseren Projekten empfehle, mit regelmässigen Standberichten über Leistungen, mutmassliche Endkosten, Meilensteine, Chancen und Risiken zu informieren. Ist eigentlich eine Selbstverständlichkeit, soll nun auch für die Armee gelten.
Untersuchungsbericht gibt BLICK rechtTransparenz schaffe Vertrauen, so der Experte – auch das eine Binsenwahrheit. Für das VBS offenbar nicht. Ebenfalls keine Überraschung ist die Empfehlung Nummer 3 von Grüter: «Die militärischen Anforderungen sind vom Bedarfsträger zu formulieren» – also von der Armee selber und nicht von Externen. Und die Beschaffungsprozesse seien zu beschleunigen. Der neue Chef der Armee hat also schon vor seinem Amtsantritt eine lange To-do-Liste. Wir rufen ihm darum gerne zu: Divisonär Rebord, übernehmen Sie!
Und dann sind wir auch noch ein wenig stolz. Denn indirekt übt der Experte und ehemalige Chef der Eidgenössischen Finanzaufsicht auch noch Kritik. Nämlich am Entscheid, den noch der Vorgänger von SVP-Verteidigungsminister Guy Parmelin gefällt hatte, der heutige SVP-Finanzminister Ueli Maurer.
Wie BLICK im Juli 2015 publik machte, liess dieser zu, dass aufgrund von internen Kapazitätsengpasses bei Armasuisse die Beschaffung ausgelagert wurde. BLICK kommentierte den Vorgang damals kritisch, für Grüter ist er ein No-Go: «Beschaffungen von Rüstungsgütern ist eine hoheitliche Aufgabe.» Und solche seien grundsätzlich mit eigenen Ressourcen wahrzunehmen. Anders ausgedrückt: Die Auslagerung von Beschaffungen aus dem VBS waren ein Fehler. Mehr gibt es dazu nicht hinzuzufügen.
En 2009, le programme Espadon a été confié par la Direction générale de l’armement (DGA) à DCNS, ECA Group, spécialiste de la robotique, et Thales Underwater Systems. Il s’agissait alors de préparer le système de lutte anti-mines futur (SLAMF), destiné à remplacer, à l’horizon 2020, les moyens actuellement utilisés contre les mines. Le concept du […]
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Il n’y aura pas un nouvel uniforme pour les apprenants des établissements publics d’enseignements maternel, primaire, secondaire, technique et professionnel comme le laissait croire une certaine rumeur depuis quelques jours.
Seit 156 Jahren verwaltet die Schweizerische Gemeinnützige Gesellschaft (SGG) das Rütli. Geht es nach CVP-Nationalrat Yannick Buttet, soll damit Schluss sein. Aus Ärger über den Landeshymne-Wettbewerb der SGG will er dieser die Verwaltung entziehen.
Der Walliser CVP-Nationalrat Yannick Buttet (39) hat die Nase voll! Er will der Schweizerischen Gemeinnützigen Gesellschaft (SGG) die Verwaltung des Rütli entziehen! Das fordert der CVP-Mann in einer Motion, die er heute eingereicht hat.
Auslöser für Buttets Ärger über die SGG sind deren Pläne zur Abschaffung der heutigen Landeshymne. Mittels einem Künstlerwettbewerb hat sie einen neuen Hymnentext-Vorschlag lanciert. Für Buttet ein No-Go.
Doch es ist nicht das einzige, das in stört. «Die SGG hat das Rütli verpolitisiert. Sie macht zuviel Politik – und zwar eher linke Politik», findet Buttet. Er habe mit verschiedenen Vertretern der Region gesprochen und dabei gehört, dass es immer wieder Probleme gebe. «Schützenvereine haben offenbar grosse Mühe, auf der Rütliwiese Veranstaltungen durchführen zu dürfen», sagt Buttet.
«Vertrauen in die SGG verloren»«Ich habe das Vertrauen in die SGG verloren», erklärt der Walliser. Für ihn ist klar: «Der Zugang auf die Rütliwiese muss für alle offen sein. Das Rütli ist die Wiege unseres Landes, deshalb braucht es eine neutrale Verwaltung.»
Der Walliser schlägt vor, dass der Bund die Verwaltung gleich selber übernimmt – auch wenn das etwas kosten sollte. Dieser Meinung sind gegen 50 weitere Nationalräte aus CVP, SVP und FDP, die den Vorstoss mitunterzeichnet haben.
Geschenk mit VorbehaltAllzu einfach dürfte der Verwaltungswechsel aber nicht werden. 1860 hatte die SGG die Rütliwiese nämlich gekauft und diese der Eidgenossenschaft «als unveräusserliches Nationaleigentum» zum Geschenk gemacht. Dies allerdings unter dem Vorbehalt, dass die SGG die Wiese, die vorhandenen Gebäude und den daraus resultierenden Ertrag weiterhin selbst verwalten darf.
«Das Geschenk ist über 150 Jahre alt», meint Buttet dazu. «Es ist es längst Zeit, dass sich die Schweiz endlich selbst um dieses Geschenk kümmert.»
Le gouvernement béninois à pied d’œuvre pour désamorcer la bombe de la crise ayant conduit à l’invalidation de l’année académique à la Faculté des lettres arts et sciences humaines (Flash) et à la suspension pour 5 ans d’une vingtaine d’étudiants.
Les travailleurs de l’Entreprise nationale des détergents de Sour-El Ghozlane ont procédé hier à la fermeture du CW127, reliant la ville de Sour-El-Ghozlane à Bouira, à l’aide de pneus et troncs d’arbres.
Très tôt, les 277 travailleurs que compte le complexe se sont donné rendez-vous afin de faire entendre leurs voix par une action de rue. Selon les protestataires rencontrés sur les lieux, “Nous avons eu recours à la protestation suite au silence affiché par le premier responsable de groupe Enad qui ne s’est pas soucié de notre situation socioprofessionnelle. Depuis trois mois nous n’avons pas touché nos salaires, alors que les cadres dirigeants ont eu leur variable. Nous les salariés qui faisons le travail, nous sommes dans une situation très difficile, et la plupart n’ont même pas pu sacrifier le mouton de l’Aïd et faire face à la rentrée scolaire”, déclarent-t-ils.
Les manifestants n’ont pas caché leur colère face à la dégradation des conditions de travail : “Notre entreprise était leader en détergents, et nos produits sont de qualité meilleure. Mais la mauvaise gestion des différents responsables qui se sont succédé ces dernières années ont mené l’entreprise à la faillite.
Pour preuve, le nouveau PDG gère l’entreprise à partir d’Alger alors qu’officiellement le siège social se trouve à Sour El-Ghozlane. Nous demandons sa présence afin de lui exposer nos problèmes.” Le problème des remboursements des frais médicaux est posé avec acuité : “L’entreprise ne paye même pas les cotisations de la Cnas à cause de difficultés financières”, concluent-ils.