Lancé pour la première fois le 1er mai dernier à partir de la wilaya de Tipaza par la ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication (PTIC), Mme Houda-Imane Feraoun, le nouveau service d’Algérie Poste, Anwi, se déploie dans la capitale de l’Ouest, Oran.
Le service consiste à renforcer les missions des facteurs en leur ajoutant de nouvelles missions relevant du domaine commercial. Il englobe plusieurs prestations à domicile, à savoir l’encaissement des factures par PDA (Sonelgaz, Seaal), la vente de recharges (Algérie Télécom, Mobilis, Djezzy, Ooredoo) ainsi que les cartes 4G, Idoom ADSL.
Le service assuré par des agents commerciaux, ou facteurs à domicile (FACDOM), se veut une solution adaptée aux clients, notamment les personnes à mobilité réduite, personnes âgées ou des femmes au foyer.
Un forum régional pour la vulgarisation du service
Dans le cadre de sa politique visant à moderniser ses services et produits et à diversifier les prestations fournies à sa clientèle, Algérie Poste a procédé au déploiement du service « Anwi » au niveau de la wilaya d’Oran, et ce, à travers l’organisation et la tenue d’un forum régional de formation, les journées du 18 et 19 Septembre 2016. Ce forum, dont l’ouverture des travaux a été annoncée par la Directrice du projet (Service ANWI), Mme GHALMI Nadjet et le Directeur de l’Unité Postale de la wilaya d’Oran, Mr BENSMIRA Belkacem, le 18 Septembre, a regroupé les représentants des Directions des Unités Postales des wilayas de Mostaganem, Tlemcen, Saida, Sidi Belabbes et Mascara.
Le nouveau service « ANWI », vise à promouvoir le commerce électronique en Algérie et à contribuer au développement de l’économie nationale en encourageant la production locale et le paiement électronique. Le client adhérent à ce service pourra contacter le « FACDOM » à n’importe quel moment de la journée pour lui demander la fourniture des différents services et produits disponibles dans la boutique électronique qu’abrite le site web d’Algérie Poste.
Le service « Anwi » a été minutieusement expliqué lors du forum régional d’Oran où l’ensemble des participants ont pu bénéficier d’une formation théorique et d’un enseignement technique, s’articulant essentiellement autour des structures dont il relève, en plus des techniques et procédures afférentes à son bon fonctionnement en faveur de différentes catégories de clients, pour une meilleure atteinte des objectifs fixés.
Präsident Wladimir Putin und seinem aussenpolitischen Gehilfen Lavrov ist es gelungen, den U.S. Secretary of State John Kerry zur Einrichtung einer gemeinsamen Einsatzführung des Luftkrieges mit dem Abschluss eines Waffenstillstandsvertrages über Syrien zu ködern.[1] Welches könnten abgesehen von den politischen Problemen für die USA, zu denen ein gemeinsam geführter Luftkrieg führen würded, die militärischen Hindernisse zur Bildung einer gemeinsamen Einsatzführung sein? Um diese Frage beantworten zu können, ist es notwendig, die Luftkriege von Russland und den USA über Syrien kurz zu analysieren.
Die russischen wie auch die syrischen Luftstreitkräfte werfen über die Stellungen der syrischen Aufständischen in den Städten Freifallbomben (ungelenkte Bomben) ab. Dazu gehören verschiedene Freifallbombentypen wie Spreng-, Kanister- und Fassbomben. Die russischen Freifallbomben werden durch Erdkampfflugzeuge Su-25, Jagdbomber Su-24 und Su-34 sowie Mittelstreckenbomber Tu-22M3 abgeworfen. Diese Art des Luftkrieges entspricht den Flächenbombardierungen der Alliierten im Zweiten Weltkrieg gegen die deutschen Städte. Ganze Ortschaften wurden und werden durch Flächenbombardierungen zertrümmert. Das Ziel von Flächenbombardierungen ist die Terrorisierung der Zivilbevölkerung. Am Ende soll die Zivilbevölkerung ihre Unterstützung für die Aufständischen aufgeben und diese dadurch zur Kapitulation zwingen.
Die USA und ihre Alliierten klären die möglichen Ziele für ihre Luftschläge über Syrien, wie auch über dem Irak, durch die Aufklärung mit Satelliten und Drohnen ab. Mit Priorität sollen militärische Ziele wie Truppenkonzentrationen und – stellungen, Kasernen und Hauptquartiere des Islamischen Staates (IS) sowie des Al-Kaida-Ablegers Jabhat Fatah al-Sham (frühere Bezeichnung: al-Nusrah-Front) erfasst werden. Gegen diese Ziele setzen die Amerikaner und ihre Alliierten durch ihre Kampfflugzeuge der Typen Rafale, F-16, F-15E und F/A-18E/F laser- und GPS-gelenkte Bomben und Lenkwaffen wie auch die 30mm Gatlingkanone der Erdkampfflugzeuge A-10C ein. Obwohl die Amerikaner und ihre Alliierten ihren Luftkrieg mit gelenkten Bomben und Lenkwaffen (PGM, Precision-Guided Missiles) führen, werden immer wieder auch Zivilisten getötet.
Die beiden Luftkriege unterscheiden sich aber offensichtlich aufgrund ihrer Einsatzziele und – arten. Der russische und der syrische Luftkrieg sind auf das Ziel der Zerstörung von Ortschaften und der Terrorisierung der gegnerischen Zivilbevölkerung ausgerichtet. Der Luftkrieg von Präsident Putin entspricht deshalb weitgehend dem strategischen Bomberkrieg der Briten und der Amerikaner im Zweiten Weltkrieg, der kriegsvölkerrechtswidrig war. Die Amerikaner und ihre Alliierten versuchen in der Gegenwart in Syrien und im Irak mit ihrem Luftkrieg den Gegner durch gezielte Einsätze mindestens militärisch zu entwaffnen, wenn nicht sogar dessen Streitkräfte zu vernichten. Im Sinne einer Analogie führen die USA und ihre Alliierten einen Luftkrieg, der weitgehend dem alliierten Luftkrieg bei der Vorbereitung und Unterstützung von D-Day im Juni 1944 entspricht. Das Ziel des damaligen Luftkrieges war die Zertrümmerung des Atlantikwalls und die Beendigung der Abwehr des Dritten Reichs in der Normandie. Zwei derartig unterschiedliche Konzepte des Luftkrieges sind miteinander nicht vereinbar.[2] Die einander widersprechenden Ziele können durch eine gemeinsame Einsatzführung nicht kaschiert werden, ausser die Obama-Administration wäre bereit, jede aussenpolitische Glaubwürdigkeit damit aufzugeben
[1] Gates, R.M., Sizing Up the Next U.S. President, in: The Wall Street Journal, September 19, 2016, P. A13.
[2] Sisk, R., US Air Commander Wary of Working With Russians in Syria, Military.com, September 13, 2016.
So auch Tilghman, A, Distrust, uncertainty, scepticism: U.S., Russian militaries warily prepare to tag team ISIS in Syria, September 13, 2016.
ALGER- Les demandes de transfert universitaire enregistrées cette année, pour la première fois, via la plate forme électronique mise en place à cette effet, s’élève à plus de 50.000, dont 70% ont été satisfaites, a indiqué jeudi le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Le directeur général de l’enseignement et de la formation supérieurs au ministère, Noureddine Ghouali a précisé dans une déclaration à l’APS que le nombre des étudiants ayant formulé des demandes de transfert a atteint, au terme de cette opération (lundi denier), 35.523. La possibilité de faire trois choix a fait que les demandes ont dépasser les 50.000.
24.000 demandes, soit 70% du nombre total, ont été satisfaites, a affirmé M. Ghouali, soulignant que le taux des étudiants ayant obtenu leur premier choix est de plus de 93%.
Concernant les demandes rejetées, car ne répondant pas aux conditions fixées dans la circulaire ministérielle relative à l’orientation des bacheliers, elles s’élèvent à 10.000, soit près de 30% de l’ensemble des demandes.
Les demandes de transfert sont reparties en trois catégories: des demandes internes effectuées au sein de l’établissement universitaire, car il s’agit du changement de la spécialité seulement et sont estimées à 16.000 demandes, celles qui concernent le changement de l’établissement mais tout en demeurant dans la même région, estimées à plus de 24.000 et enfin celles relatives au changement de la région, estimées à 3.317.
Le responsable a évoqué une autre catégorie ayant trait à l’aspect humain. Il s’agit notamment du changement de l’état civil, tels que mariage, exercice d’une profession qui nécessite le changement de résidence ou une maladie chronique qui requiert une prise en charge spécifique.
Pour ce qui est de la plate-forme électronique mise en place pour cette année, cette dernière a connu « un grand engouement » avec 2.700.000 sollicitations, selon M. Ghouali. En dépit des problèmes techniques relevées durant le premier jour en raison de la surcharge, la « situation a été
maîtrisée » dès le deuxième jour, ce qui a permis aux concernés de déposer leurs demandes 24h/24 tout au long des délais fixés ».
Pour rappel, les résultats des transferts universitaires, ouvert du 14 au 19 septembre en cours, ont été annoncés jeudi. L’opération d’inscription se déroulera du 25 au 30 septembre au niveau de tous les établissements universitaires
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a procédé à la mise en place d’une plate-forme électronique pour faciliter le dépôt des demandes de transfert à l’effet de changer le choix initial fait lors des inscriptions finales qui ont eu lieu en août dernier via le numéro du compte électronique et le mot de passe de l’étudiant.
Le nombre des nouveaux bacheliers ayant déposé leur fiche de voeux a atteint 323.822 inscrits, soit 98,09 % du nombre global des admis au nombre de 330.132 étudiants.
A 2016-os évi Sinkó-díj bírálóbizottsága (dr. Bence Erika elnök, dr. Csányi Erzsébet, dr. Ispánovics Csapó Julianna, dr. Toldi Éva és dr. Utasi Csilla) szeptember 21-én megtartott ülésén az idei díjat szavazattöbbséggel A város mint (ellen)érv (Újvidék a [jugoszláviai] magyar irodalomban) című tanulmánykötetéért Roginer Oszkárnak ítélte oda.
Sans surprise, les Écureuils dames du Bénin ont été battus par leurs homologues du Ghana ce matin par un score de 3 sets à 0. Les béninoises n'ont pourtant pas démérité.
Combatives, engagées et plus disciplinées au plan tactique, les Écureuils dames du Bénin ont livré une nouvelle facture de jeu au public sportif qui a fait le déplacement face aux Ghanéennes pour le compte de la deuxième journée. Dès l'entame de la rencontre, Roger Gahounga fait monter une équipe jeune pour faire douter la foudre du Ghana. Les béninoises vont perdre le premier set 16 - 25. Au deuxième set, le coach fait tourner son effectif. Il décide de faire reposer les jeunes. Une idée qui n'a pas donné un bon résultat, car le Bénin va perdre ce deuxième set avec un grand écart, soit 09 - 25. Au dernier set, Roger Gahounga et son staff décident de faire confiance à nouveau en ces jeunes très déterminées et engagées dans le jeu. Elles n'avaient rien à perdre. Ainsi, les anciennes comme Bachirath Adom, Isabelle Agondjoté et Christiane Agossou sont mis sur le banc. Les jeunes filles parviennent remonter le score, même si elles perdent le dernier set 15-25. Le Ghana gagne alors cette rencontre 3 sets à 0 et se qualifie pour la finale de cette compétition chez les dames.
De Ouagadougou, Pérez Lekotan
ALGER- Tout étudiant algérien a le droit de passer le concours de Master et de Doctorat dans n’importe qu’elle université du pays, a affirmé jeudi à Alger le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar.
« Tout étudiant désirant passer le concours de post-graduation, Master ou Doctorat, a le droit de s’inscrire dans n’importe qu’elle université », a précisé M. Hadjar lors d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l’assemblée.
Le ministère a, à cet effet, ouvert un portail sur son site électronique pour permettre à l’étudiant de s’informer sur le nombre de postes et de spécialités disponibles dans l’université où il désire s’inscrire, à condition que l’établissement dispose d’un nombre suffisants d’enseignants encadreurs (…) », a fait savoir M. Hadjar.
Tout centre universitaire peut ouvrir une spécialité ou une faculté ou encore transformer un centre universitaire en une université, à condition de « respecter le cahier des charges », a-t-il indiqué.
Précisant que son département se base sur « le principe de l’équité » entre les étudiants quel que soit leur lieu de résidence, le ministre a souligné que les étudiants du Sud ont le droit de s’inscrire dans les universités du Nord à l’instar des autres étudiants, indiquant que le voeu de l’étudiant,
la moyenne obtenue au baccalauréat, la capacité d’accueil des universités et le lieu de résidence sont pris en compte.
Nem minden illegális migráns terrorista, de az is tény, hogy a terroristák közül nagyon sokan illegális migránsok - fogalmazott a belügyminiszter a várpalotai Thury-vár konferenciatermében megjelent közel 150 fős közönség előtt csütörtökön.
J.Q.
Après le « Brexit », le possible « Scotin », le maintien de l’Écosse dans l’Union après le Brexit, l’Europe va-t-elle affronter un prochain« Cat-exit-remain » ? Autrement dit l’indépendance unilatérale d’une Catalogne farouchement décidée à rester dans l’Union ? Tel est bien le but des dirigeants indépendantistes catalans, au pouvoir depuis septembre 2015, qui espèrent se séparer de l’Espagne d’ici l’été 2017 ou 2018 sans que cela affecte l’appartenance de la Catalogne à l’Union. Dimanche 11 septembre, pour la cinquième année consécutive, une partie des Catalans a manifesté en faveur de l’indépendance: à l’occasion de la Diada, la fête nationale locale, 800.000 personnes sont descendues dans la rue (pour une population de 7,5 millions d’habitants), selon les autorités, un chiffre équivalent à celui de l’année dernière, mais nettement inférieur aux éditions de 2012 à 2014 (entre 1,5 et 2 millions de manifestants), l’opinion publique se lassant des déchirements internes du camp indépendantiste.
Droit historique
«Nous avons un droit historique à être reconnus comme une nation et un État. D’ailleurs, nous sommes en train de devenir un État indépendant et nous sommes déterminés à tout faire pour parvenir à ce but», martèle Carles Puigdemont, le président de la Généralité de Catalogne qui a succédé à Arthur Mas en janvier dernier, devant un groupe de journalistes français. «L’indépendance est inévitable, impossible à stopper et sans alternative. Nous irons jusqu’au bout», surenchérit Raül Romeva, le ministre «des affaires étrangères» catalan à qui le Tribunal constitutionnel de Madrid, le cerbère veillant à l’unité espagnole, a interdit de porter ce titre... Même si les élections de 2015, auxquels les partis indépendantistes avaient donné un caractère plébiscitaire, ont été un demi-échec (48 % des voix seulement, contre 39 % aux partis unionistes, mais une majorité absolue en sièges), le gouvernement de la Generalitat estime malgré tout avoir reçu un mandat pour organiser un référendum d’autodétermination afin de trancher une bonne foi pour toute la question catalane. «80 % des Catalans sont pour un référendum et plus de 50 % sont pour l’indépendance», estime le journaliste et philosophe Joseph Ramoneda. «Alors qu’historiquement l’indépendantisme a toujours été minoritaire», rappelle Joan Culla, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Barcelone, désormais, ajoute Joseph Ramoneda, philosophe et journaliste, «il n’est plus tabou, surtout parmi les jeunes».
«Il y a deux voies pour parvenir à l’indépendance», explique Carles Puigdemont. «Soit nous organisons un référendum à l’été 2017 ou 2018 avec l’accord de Madrid, comme cela a été le cas en Écosse. Ce serait la résolution idéale du conflit. Mais, en dehors de Podemos, aucun autre parti espagnol ne veut parvenir à un tel accord: le pouvoir central nous menace même de nous déclarer illégaux, car, selon lui, nous violons la Constitution espagnole. Nous sommes donc prêts à nous passer de son accord : les Catalans veulent décider de leur avenir. Tout a commencé dans les urnes avec notre élection, cela se terminera donc dans les urnes». Autant dire que la détermination de la majorité au pouvoir (Ensemble pour le oui -Juns pel Si, 62 sièges sur 135 au sein du Parlement de Catalogne- appuyé par la gauche radicale de Candidature d’unité populaire, 10 sièges) est totale, même si Joan Culla ne croit guère à une «proclamation unilatérale, très difficile à imaginer », pas plus que les diplomates européens en poste à Barcelone : «il n’y a aucun moyen d’obliger Madrid à appliquer l’indépendance», juge l’un d’eux.
Confrontation
Côté indépendantiste, on la joue bravache: « On en passera si nécessaire par une confrontation avec un État qui ne nous a jamais considérés«, tranche Lluis Llach, député du parti Juns pel Si, et chanteur légendaire, réfugié en France sous la dictature franquiste. »Avant la fin de la législature, on votera les lois de déconnexion qui nous permettront de nous couper du système juridique de l’État central et d’organiser un référendum d’autodétermination«, annonce Carles Puigdemont. Un »coup d’État« dénoncé par les unionistes qui estiment que »le parlement catalan n’a aucune légitimité pour organiser une telle consultation«, comme l’affirme Ferran Predet, député du parti socialiste espagnol (PSOE).
De fait, un référendum unilatéral sera considéré comme nul et non avenu par Madrid : »en 2014, le tribunal constitutionnel espagnol a déjà annulé une loi permettant d’organiser un référendum. Il a quand même eu lieu le 9 novembre de la même année à titre consultatif et sans cadre légal: la moitié du corps électoral y a pris part et 80 % a voté en faveur de l’indépendance«, explique un diplomate européen. »On en est resté là, car les Catalans sont très attachés, quoi qu’ils en disent, à l’État de droit«. Ce diplomate explique que, « dès qu’un projet de loi dépassant le cadre de l’autonomie assez large prévue par la Constitution de 1978 est déposé, voire simplement si une commission parlementaire est créée pour l’examiner, le Tribunal, saisi par les unioniste, l’annule».
Mais les circonstances ont évolué depuis cette date. «On a tout essayé, mais on a échoué», martèle Carles Puigdemont. «Nous ne sommes pas responsables de la situation de blocage» créée, en juin 2010, par le Tribunal constitutionnel, composé de juges désignés par le Parti populaire (PP) et le PSOE. De fait, celui-ci a profondément édulcoré la réforme du statut d’autonomie adopté par les Cortès et par référendum en Catalogne, en 2006, et qui donnait largement satisfaction aux revendications catalanes. Tous les partis catalans, sauf les conservateurs du PP, dénoncent d’ailleurs l’incapacité de l’Espagne à se transformer en un véritable État fédéral à l’allemande. « L’Espagne, c’est en réalité une Suisse en plus grande. Mais le pouvoir central refuse de reconnaître cette réalité », estime Marti Anglada, représentant de la Catalogne en France et en Suisse. « Il y a un épuisement du système hérité de la transition, comme le montre la crise politique madrilène qui dure depuis plus d’un an«, analyse Lluis Llach : »c’est d’ailleurs dans la rue, en 2010, qu’a commencé le chemin vers l’indépendance. C’est un mouvement social très puissant«. Ce qui est exact tant du côté des syndicats que du patronat qui souligne que 63% des PME sont en faveur de l’indépendance.
Guerre civile?
La »confrontation« aura-t-elle lieu? Rien de moins certain, les camps en présence cherchant surtout à créer un rapport de force afin de faire triompher ses thèses sans en passer par là. Madrid fait notamment valoir qu’une Catalogne indépendante serait automatiquement exclue de l’Union européenne, une catastrophe économique pour la région. « D’une part, rien n’est prévu par les traités européens dans un tel cas », rétorque Carles Puigdemont. « D’autre part, si Madrid estime qu’une Catalogne indépendante doit sortir de l’Union et renégocier une adhésion à laquelle elle pourrait poser son véto, il faudrait d’abord qu’elle nous reconnaisse! Or, elle a annoncé qu’il n’en était pas question ». Surtout, « personne au sein de l’Union ne voudra se priver de l’économie catalane qui pèse 2 % de son PIB. Je suis persuadé que la realpolitik finira pas l’emporter et que nous resterons membre de l’Union ». Pour Puigdemont, « il ne s’agit pas de créer un État nation du XIXe siècle, mais du XXIe siècle: ce ne sera pas une déclaration d’indépendance, mais d’interdépendance ».
Jouer avec les frontières n’est, en tout cas, pas sans danger comme l’a montré la guerre dans l’ex-Yougoslavie: « il n’y aura pas de guerre civile en Catalogne, il n’y a pas de tradition de violence comme au Pays basque », affirme, sûr de lui, Puigdemont. « J’exclus un scénario violent : ici, nous arrivons à faire des coalitions avec des gens avec qui nous sommes en désaccord profond ». Un scénario idyllique auquel ne croit pas Chantal Moll de Alba, professeur de droit civil et membre de Ciutadanos: « il y a de la haine entre les indépendantistes et les unionistes qui ont peur de s’exprimer ». Pour Josep Lluis Rabell, député de « Catalunya si que es Pot », qui comprend notamment la branche catalane de Podemos, « nous nous croyons l’exception, mais nous n’échapperons pas à la violence »: « si nous nous déclarons indépendants, une bonne partie de la société catalane ne reconnaitra pas le référendum ». Les indépendantistes sont-ils prêts à prendre un tel risque pour la Catalogne, l’Espagne et l’Europe?
N.B.: Version longue de l’article paru dans Libération du 20 septembre.
Les journalistes français ont été invité par le gouvernement catalan qui ont pu rencontrer l’ensemble des acteurs politiques, sociaux, économiques, pro ou anti indépendance. Seul le Parti Populaire a refusé de nous rencontrer.
Créé par l’ancien maire de Prague Tomáš Hudeček, l’Institut de planification et de développement est un centre de recherches spécialisé dans les questions relatives à l’architecture, à l’urbanisme et à la gestion de la ville. Son principal objectif : préparer un nouveau plan qui définirait les règles de l’aménagement urbain dans la capitale tchèque pour les décennies à venir. Salué pour son caractère innovant, ce document, qui devrait être introduit en 2020, détermine donc concrètement où et comment peut-on construire de nouveaux bâtiments, tout en fixant par exemple la hauteur maximale, la future fonction ou les paramètres techniques des édifices, dans le contexte d’une volonté de développement durable de la capitale tchèque.
Pourtant, ce projet doit actuellement faire face à des problèmes qui menacent gravement son existence future, notamment en raison de la révocation, mardi par les conseilleurs municipaux, du directeur de l’Institut de planification et de développement et ancien vice-doyen de la Faculté d’architecture de l’Université technique de Prague, Petr Hlaváček. Après cette décision, treize des quinze membres de l’équipe ont annoncé mercredi leur démission. Pour eux, ces événements ne sont que la dernière tentative des politiques locaux pour intervenir dans la préparation du plan métropolitain. La maire adjointe de Prague, Petra Kolínská (du parti des Verts), explique quant à elle les changements dans la direction de l’établissement par le retard pris par le projet, qui serait lié au manque de volonté, de la part de l’Institut, d’accepter les critiques faites par certains conseillers, mais aussi par exemple par la maire de Prague, Adriana Krnáčová. Petra Kolínská poursuit : « Petr Hlaváček a été révoqué parce qu’il ne voulait se préoccuper du fait que l’équipe du plan métropolitain a été dirigée par l’architecte Roman Koucký, lequel arefusé de mener un dialogue avec les autorités de la ville et de l’Etat. J’ai dans mon bureau des dizaines de lettres datées de 2014 et de 2015 qui signalent des manquements dans le plan. Mais Roman Koucký les prenait à la légère et ne voulait rien faire pour changer cette situation. Monsieur le directeur Petr Hlaváček a pour sa part préféré la solidarité professionnelle à l’intérêt de la ville de ratifier le plan métropolitain à temps. A l’heure actuelle, ce plan a donc un retard de plus de trois ans et nous n’arriverons pas à l’approuver dans le délai défini par la loi qui est 2020 ».
D’après Petra Kolínská, le plan métropolitain ne serait de plus pas en conformité avec la loi sur les constructions. Autant d’arguments que réfutent les auteurs du projet qui estiment que la ville leur met des bâtons dans les roues depuis le début des travaux, en exigeant par exemple des consultations avec les autorités de différents arrondissements de la capitale, ce qui n’était pas prévu initialement. Selon l’une de treize démissionnaires, Marie Smetana, la révocation de Petr Hlaváček représente ainsi pour l’équipe le dernier d’une série de signes montrant que la municipalité n’a aucune intention d’introduire une règlementation innovante.
Quel est donc l’avenir du projet qui a déjà coûté à la ville environ 50 millions de couronnes (un peu plus de 1,8 millions d’euros) ? Petra Kolínská : « Il y a deux possibilités : soit Roman Koucký considère que ce plan est prêt et le remettra, d’ici fin septembre, à la mairie qui l’évaluera ensuite en conformité avec la loi relative à la construction, ou il ne le remettra pas et nous chercherons une nouvelle équipe capable de terminer ce travail. Personne n’est irremplaçable et si ces gens veulent quitter le travail en cours, nous trouverons quelqu’un qui voudra l’achever ».
La décision du conseil municipal de révoquer M. Hlaváček est aussi critiqué par les représentants de l’opposition, dont l’ancien maire et l’initiateur du projet Tomáš Hudeček, mais aussi par exemple par de nombreux experts en urbanisme. Quoi qu’il en soit, une chose est sure : il faudra attendre encore plusieurs années avant que les citoyens de Prague puissent voir leur ville se transformer vers une métropole plus moderne selon les conceptions de ce plan métropolitain.
CINCINNATI, OHIO (USA) - Der Vorsprung von Hillary Clinton auf Donald Trump schrumpft. Vergeblich versucht ihr Wahlkampfleiter ihre Anhänger zu beruhigen. Klar ist: es wird knapp.
Hillary Clinton (68) ist nervös. Und ihre Anhänger sind es ebenfalls. Mehrmals täglich verschickt die Präsidentschaftskandidatin der Demokraten Mails an mögliche Spender. «Es wird knapp», heisst es etwa. «Donald Trump kann gewinnen.» Oder: «Wir brauchen dein Geld.»
Tatsächlich ist Clintons Vorsprung in den Umfragen auf den Republikaner Donald Trump (70) arg geschmolzen. Seit sie am 11. September einen Schwächeanfall erlitt und eine Lungenentzündung verheimlich hat, wundern sich selbst treuste Anhänger: Entgleitet ihr das Weisse Haus?
«Keine Panik»-EmailAm Montagabend versandte ihr Wahlkampfleiter Robby Mook (36) ein Mail an Mitarbeiter mit dem Vermerk: «Don’t Panic», kein Grund zur Panik. Das Memo gelangte zu US-Medien – und löste bei Demokraten genau diese Panik aus. «Oh, ich bin sehr besorgt», sagt Rashid Abdullah (67), ein Aktivist in Cincinnati, im Swingstate Ohio. «Es ist nicht sicher, dass Clinton in Ohio gewinnt.»
Dabei wollte Mook mit Zahlen beruhigen. In den USA wird nicht Präsident, wer landesweit am meisten Stimmen holt. Sondern wer sich mindestens 270 der total 538 Wahlmänner sichert.
Wer einen Staat gewinnt, dem gehören alle dortigen Wahlmänner. Wobei es Kandidaten auf bevölkerungsreiche Staaten abgesehen haben, denn dort sind am meisten dieser Elektoren zu holen.
Auf sicher habe Clinton bereits 191, rechnet Mook vor. In Staaten wie Kalifornien und New York sei sie nicht zu schlagen. In fünf weiteren – Michigan, Minnesota, Pennsylvania, Virginia und Wisconsin – führe sie klar. Gewinnt sie alle fünf, fehlen ihr nur noch 10 Wahlmänner.
Trump zählt auf die vielen wütenden weissen MännerDie seien entweder in Ohio, in Florida oder in North Carolina zu holen. Gewinnt sie einen dieser Staaten, kann sie die Zügelwagen für den Umzug ins Weisse Haus bestellen.
Trump hingegen müsse alle drei gewinnen, und noch ein paar dazu.
Soweit der Optimismus. Etwas unterschlägt Mook: In Ohio, in Florida und North Carolina liegt Trump vorne. In Virginia hat Clinton die Kohleindustrie gegen sich. Trump zählt zudem auf die vielen wütenden weissen Männer, die in Pennsylvania um ihre Jobs fürchten. Sollten sie dem Tycoon aus New York zum Sieg in Pennsylvania verhelfen, ist er Präsident. Und das ist statistisch sehr wohl möglich.
Clinton hat demnach allen Grund zur Panik. Sie dürfte bis am 8. November reichlich Zeit in Städten wie Pittsburgh, Harrisburg und Allentown verbringen – alles Orte, in denen Trump stark ist.