You are here

Lefaso.net (Burkina Faso)

Subscribe to Lefaso.net (Burkina Faso) feed Lefaso.net (Burkina Faso)
L'information en temps réel du Burkina, Médias, journaux, infos, direct, les dernières nouvelles, politiques.
Updated: 3 months 3 weeks ago

Appel à candidature pour le recrutement d'étudiants en première année du Master en Développement et Education des Adultes (DEDA), option Pédagogie du Changement Social et du Développement (PCSD)

Wed, 23/08/2023 - 10:00

Communiqué N° 2023___________/MESRI/SG/UJKZ/P

Le Président de l'Université Joseph KI-ZERBO porte à la connaissance du public, en général, et des acteurs du développement en particulier, qu'il est ouvert, au titre de l'année académique 2023-2024, un test d'admission de la huitième promotion en Master Développement et Education des Adultes (DEDA), option Pédagogie du Changement Social et du Développement (PCSD).
Le nombre de places est limité à trente (30).

La durée de la formation est de deux (2) ans. Elle est organisée sur le modèle d'alternance : un (1) mois de formation intensive (bloc de cours) en présentiel et en journée à l'Université Joseph KI-ZERBO, suivi d'environ trois (3) mois sur le terrain professionnel de l'étudiant.

Le nombre total de blocs de cours pour les deux (2) années est de six (6), répartis en quatre (4) semestres.

A. Conditions de candidature
Pour faire acte de candidature au Master, le candidat doit :
être titulaire d'une licence d'université ou de tout autre diplôme jugé équivalent par les services techniques du Ministère en charge de l'enseignement supérieur du Burkina Faso ;
justifier d'au moins trois (3) ans d'expériences professionnelles.

La sélection se déroule en deux phases :
présélection à partir d'un examen de chaque dossier de candidature ;
un entretien avec un jury d'admission.

B. Composition du dossier de candidature
Le dossier de candidature, pour être recevable sur la plateforme Campusfaso, doit comprendre les pièces suivantes :
1. un extrait de naissance ;

2. un certificat de nationalité pour les candidats étrangers.
3. une copie légalisée du diplôme du baccalauréat ;
4. une copie légalisée du diplôme de la licence ou de tout autre diplôme jugé équivalent par les services techniques du Ministère en charge de l'enseignement supérieur du Burkina Faso ;

5. une/des attestation (s) ou arrêté ministériel (intégration/titularisation) justifiant que le candidat possède au moins 3 ans d'expériences professionnelles ;
6. un curriculum vitae détaillé (avec photo), daté et signé faisant ressortir les parcours scolaire, universitaire et professionnel/extraprofessionnel. Les expériences menées et les compétences acquises ;

7. une lettre de motivation d'une page maximum datée et signée, renseignant à l'en-tête outre les coordonnées (lieu de résidence y compris), l'emploi et la fonction actuels ;
8. une attestation de présence (service) ou le contrat de prestation/consultation le plus récent pour les non-salariés.

C. Frais de gestion de dossier
Les frais de gestion du dossier (non remboursables) sont fixés à quinze mille cinq cents (15 500) F CFA payables sur la plateforme Campusfaso par Coris Money, Moov Money ou Orange Money.

D. Soumission des candidatures
La soumission des candidatures se fera en ligne sur la plateforme Campusfaso par le lien : https://www.campusfaso.bf/formations/candidature.

E. Calendrier de déroulement du recrutement
Du 26 juillet au 07 septembre 2023 à 23 h 59 GMT : dépôt des dossiers de candidature sur campusfaso.
Le 15 septembre 2023 : résultats de la pré-sélection disponibles aux adresses e-mail des candidats et au secrétariat de la Filière DEDA.
Du 25 au 26 septembre 2023 : entretiens oraux à l'Université Joseph KI-ZERBO.
Le 06 octobre 2023 : résultats d'admission disponibles aux adresses e-mail des candidats et au secrétariat de la Filière DEDA.

1er bloc de cours : janvier 2024.

F. Droits d'inscription et de formation en FCFA

NB : les informations détaillées de la formation (objectifs, programme, blocs, diplôme…) sont contenues dans un dépliant téléchargeable sur le Site Web de l'Université Joseph KI-ZERBO www.ujkz.bf ou en prenant attache avec le Secrétariat de la Filière DEDA.

Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter :

Secrétariat de la filière DEDA : (226) 25 30 04 76 / 61 47 97 01 / 79 99 26 49 / 66 11 45 74
E-mail : uo.deda@gmail.com

P. Le Président et par délégation,
Le Vice-Président chargé des Enseignements
et des Innovations Pédagogiques

Dr Bernard ZOUMA
Maître de Conférences
Chevalier de l'Ordre des Palmes Académiques

Diffusion générale.
L'Observateur Paalga, le Faso.net

Ampliations :
UFR/SH
DAOI
VP/EIP
AC
DSI

Categories: Afrique

Décès ZONGO Koudougou Marcellin : Faire part

Wed, 23/08/2023 - 08:30

Le TAMPELGA NABA à Laye Tampelga,
La grande famille ZONGO à Laye, Ouagadougou, Koudougou, Gabon (Bitam),
ZONGO Tiga Mathieu à Laye,
ZONGO Raogo Etienne à Ouagadougou,
ZONGO Sibiri Patrice à Ouagadougou,
ZONGO Sidwaya Albert à Ouagadougou,

Madame ZONGO/KANGABEGA Nopoko Odile, à Ouagadougou,
Madame OUEDRAOGO/ZONGO Augustine à Ouagadougou,
ZONGO Léonard à Ouagadougou,
Madame OUEDRAOGO/ZONGO Clarisse à Koudougou,
ZONGO Konlobgué à Ouagadougou,

ZONGO Gilles à Bitam (Gabon),
Madame OUEDRAOGO/ZONGO Jeanne à Ouagadougou,
Madame KABORE/ZONGO Céline à Ouagadougou,
ZONGO Nawallabé Géoffroy à Ouagadougou,
ZONGO Nadine à Ouagadougou,
ZONGO Réné à Ouagadougou,

Les familles alliées KAGAMBEGA, OUEDRAOGO, TAPSOBA, MANDO, KIBA et KABORE ont la profonde douleur de faire part du décès de leur fils, frère et oncle, ZONGO Koudougou Marcellin, des suites d'une longue maladie ce jour 23 août 2023.
Le programme des obsèques est le suivant :

JEUDI 24 AOUT 2023
10 heures : Levée du corps à la morgue de l'hôpital Yalgado OUEDRAOGO pour le domicile familial à Nonsin.
13 heures 00 mn : Prière au domicile familial suivi de l'enterrement au cimetière route de Kamboinssin.

Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l'Esprit afin qu'ils se reposent de leurs travaux car leurs œuvrent les suivent : Apocalypse 14 : 13

Categories: Afrique

In memoria El Hadj Birahima NACOULMA

Wed, 23/08/2023 - 08:30

23 Août 2018- 23 Août 2023

Au nom de Dieu, le tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux « Certes nous sommes à Allah, et c'est à Lui que nous retournerons » Coran Sourate 2 verset 156

El Hadj Birahima NACOULMA

Voici déjà cinq années qu'il a plu à Allah de rappeler son serviteur El Hadj Birahima NACOULMA à lui. A l'occasion de ce triste anniversaire, nous demandons à tous ceux qui l'ont connu d'avoir une pensée pieuse pour lui. Que Dieu dans son infini bonté lui fasse miséricorde afin qu'il continue à reposer en paix.
« Nul ne disparaît si sa mémoire reste toujours gravée dans nos cœurs et dans nos esprits »

UNION DE PRIERE

Categories: Afrique

Décès de Saïdou Louis René YARO dit PDG : Faire part

Wed, 23/08/2023 - 08:30

Décès de Saïdou Louis René YARO dit PDG : Faire part

La grande famille YARO à Dio, Yirou, Ouagadougou,Léo,Bobo-Dioulasso,Banfora,Dakar,Abidjan,Paris,USA,

La famille de feu YARO Bapoury Jean-Michel à Ouagadougou, Secteur 11, Dapoya II ;
La famille de feu YARO Gninakoi Alphonse à Ouagadougou, Secteur 11, Dapoya II ;

La famille de feu YARO Sibiri Babou Koarabou à Léo,
La famille de NEBIE Issaka à Ouagadougou, Secteur 9, arrondissement 2, Ouidi ;
La famille de feu KEITA Boubacar à Ouagadougou, Secteur 9 arrondissement 2, Ouidi ;

Les frères du défunt et leurs familles :
o Feu YARO Wéténou Yaya Jacob à Ouagadougou, Secteur 11, Dapoya II ;
o Feu YARO Nebon François à Léo ;
o Feu YARO Oumar à Dio ;
o Feu YARO Issa à Ouagadougou, Secteur 11, Dapoya II ;
o Feu YARO Mamadou à Banfora ;

o Feu YARO Yacouba dit Grec à Ouagadougou ;
o YARO Salifou Jean-Claude à Dakar, Villa N°100 (ex 95) Cité ASECNA ;
o Feu YARO Bita Claver à Rayongo, Ouagadougou
o YARO Issouf à Bobo-Dioulasso, Secteur 21 ;

o YARO Moussa à Ouagadougou, Secteur 11, Dapoya II ;
o YARO Drissa à Ouagadougou, Secteur 11, Dapoya II ;
o YARO Arouna à Pabré.
Les soeurs du défunt et leurs familles :
o Feue Aminata NIGNAN née YARO, à Ouagadougou ;
o Feue Assétou Nébonkan BASSOLE née YARO, à Paspanga, Secteur 11, Ouagadougou ;

o Feue Cécile NEBIE née YARO, à la Patte d'Oie à Ouagadougou ;
o Feue Chantal OUEDRAOGO née YARO, à Ouagadougou ;
o Salamata Denise NACRO née YARO, à Cissin à Ouagadougou ;
o Feue Fatimata BASSONON née YARO, à Bobo-Dioulasso ;
o Feue Orokia Victorine COULIBALY née YARO, à Sankaréyaaré à Ouagadougou ;
o Nébilma Christine BONZI née YARO, à Ouagadougou ;
o Fanta Esther YEYE née YARO, à Ouagadougou ;

o Feue Alimata Hortense KANSIE née YARO, à Ouagadougou ;
o Fatou Angélique TRAORE née YARO, à Bobo-Dioulasso ;
o Mamou KAMBOU née YARO, à Bobo-Dioulasso ;
o Martine COMPAORE née YAMEOGO, à Ouagadougou.
o Les enfants du défunt et leurs familles :
o YARO Bapouri Alassane Serge à Ouagadougou,
Ida Aïcha SANOU
née YARO à Ouagadougou,

Les familles alliées :
OUEDRAOGO à Ouagadougou, Ouahigouya et Tikaré, N'DO à Nijelpoun et Boungnolo, KANSON à Gondi, BADOLO à Thyon, NAPON à Niabouri, BATIONO à Bobo- Dioulasso, Thyon et Réo, NEBIE à Dôn, BASSOLE à Réo, BAYALA à Boungnolo, YAGO à Léo, BABARA-SYLLA à Dakar et Dubréka en Guinée-Conakry, AJAMI à Dakar, PAUL à Pelissanne en France, KABORE à Ouagadougou, YERE à Ouagadougou, BONZI à Ouagadougou et Kosso, KANSIE à Gaoua, TRAORE à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso, SOME à Gaoua, NACRO à Ouagadougou et Léo, GOUNDO à Dapango,

COULIBALY à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, OUOBA à Fada-Ngourma,
DJATCHAN à Lomé, OUANDAOGO à Ouagadougou, NIGNAN à Goun, KAMBOU à Bobo-Dioulasso, COMPAORE à Ouagadougou, TAPSOBA à Napalguin, BAYILI à Ouagadougou, BASSONON à Ouagadougou et Boungnolo, NABALOUM à Yako, SANOU à Solenzo,

ont la profonde douleur de vous faire part du décès de leur fils, neveu, frère, cousin, grand-père, père, oncle, beau-frère, gendre,

Saïdou Louis René YARO dit PDG,
Administrateur des services des postes (PTT) à la retraite.

Décès survenu le Samedi 12/08/2023 à l'hôpital Yalgado - Ouagadougou dans sa 82 ème année

L'inhumation a eu lieu le 17 Août 2023 au cimetière municipal de Gounghin à Ouagadougou.

Ils vous renouvellent l'expression de leurs sincères remerciements pour avoir apporté de près ou de loin, à titre collectif ou intuitu personae, votre soutien moral, psychologique, financier, matériel et autres soutiens multiformes lors de cette douloureuse épreuve et particulièrement aux frères Temoins de Jéhovah.

Que Dieu Tout Puissant vous rende vos bienfaits jusqu'au centuple et vous bénisse.

Categories: Afrique

Décès de LOCODIEN de YAGOUHI Achille dit « Achille Le Baron » : Programme des obsèques

Wed, 23/08/2023 - 08:30

Sa majesté Le PÔ-PÊ POATOU ;
La grande famille YAGUIBOU, LOCODIEN de YAGOUHI à Pô, Ouagadougou, en Côte d'Ivoire, en France, au Togo, aux Etats-Unis ;
La famille BANCÉ à Torla, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Italie, France ;
Les familles ANOUGABOU, TIWOGOBOU, NOOIMBOU, KORABOU, ADOUBÉ, GOMGNIMBOU, LAWSON, WÊTA, KOUTIÉBOU, BALIMA, NIGNAN, ZOUNGRANA, PITROIPA, WÊMY, TIETIEMBOU, BÉRÉ, COULIBALY,
ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fils, époux, frère, grand-père, oncle, cousin
LOCODIEN de YAGOUHI Achille dit « Achille Le Baron »
le 17 août 2023 au CMA de Pô.

Les obsèques se dérouleront selon le programme suivant :

Vendredi 25 août 2023
09H00 : Levée du corps à la morgue du Centre Hospitalier Universitaire de Bogodogo
10H30 : Recueillement à son domicile à Samandin
14H00 : Départ pour Pô
19H00 : Veillée de prière à son domicile situé au secteur 6 à Pô

Samedi 26 août 2023
09H00 : Absoute à l'Église Notre Dame de Fatima de Pô suivie de l'inhumation à son domicile

Categories: Afrique

IN MEMORIA BOURI YETEBA SOPHIE COMPAORE/ZOMBRE

Wed, 23/08/2023 - 08:00

"Seigneur, nous ne te demandons pas pourquoi tu nous l'as enlevé, nous te remercions de nous l'avoir donné".
Que ton nom soit glorifié.

Les jours se sont égrainés comme un chapelet, laissant place à la douleur de ton absence et aux souvenirs. Une date qu'on ne saurait oublier : 25 août 2022.

En ce triste anniversaire, les grandes familles COMPAORE, ZOMBRE, TARAM à Guirgo, Saré, Ouargaye, Yako, Koudougou, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso.

Les familles alliées : TINDANO, TIOUSSE, SALOUKA, BAZIE, DABIRE, PIZONGO, BOUGOUM, DIESSONGO, PAHIMA, WANGO, BAGAGNAN, KOUTOU, KEDEM, SALOU, GOUMBRI, BADO, GUIRO, OUALI, KABORE, SEGDA, ZERBO, ZOUNGRANA, KANAZOE, OUEDRAOGO, KOURAOGO, BONKOUNGOU, ZAGRE et DIALLO.

El Hadj COMPAORE Amadou Batié à Sapouy ;

Madame TINDANO née COMPAORE Alizèta Léticia, son époux Gustave et leurs enfants à Ouagadougou ;

Madame COMPAORE née TIOUSSE Awa et ses enfants à Ouagadougou ;

Renouvellent leurs sincères remerciements et profondes gratitudes à tous pour les nombreuses marques de sympathies et de soutiens multiformes lors de la maladie et du décès de leur bien-aimée épouse, fille, mère, belle-mère, Grand-Mère, sœur, cousine et tante :

BOURI YETEBA SOPHIE COMPAORE/ZOMBRE
Professeur de Français certifié à la retraite

ils vous prient de vous unir d'intentions pieuses à son égard.
Des messes seront dites en sa mémoire suivant le programme suivant :

Paroisse Notre Dame des Apôtres (Patte d'oie)
25 août 2023 à 5h30 et 18h30
27 août 2023 à 9h

Paroisse Notre Dame de L'immaculée Conception
(Ouargaye) 27 août 2023 à 8h

St François d'Assises
25 Août 2023 à 5h45
27 août 2023 à 6h45

Paroisse St Camille
(1200 Logements)
25 août 2023 à 5h30
27 août 2023 à 6h

Juvenat garçon St Camille
27 août 2023 à 7h

Elle a mené le bon combat, elle a achevé sa course, elle a gardé la foi.

Categories: Afrique

Burkina/Diffusion de dessins animés à caractère homosexuel : Le « gendarme des médias » doit se remuer vite

Wed, 23/08/2023 - 01:21

Peppa Pig, Moon girl et Devil le dinosaure, Buzz l'éclair, Luz à Osville, Luca… On assiste de plus en plus, sur les chaînes de télévision, à la diffusion de programmes qui promeuvent des comportements homosexuels. Ces images, généralement associées à des films et séries, apparaissent au grand étonnement de tous, dans les dessins dessinés et autres films d'animation. Et les auteurs cherchent sans doute à banaliser, voire normaliser l'homosexualité chez les jeunes. Que dit le Conseil supérieur de la Communication, régulateur des médias au Burkina Faso ?

Les autorités camerounaises ont déjà pris leurs responsabilités. Le 12 juin 2023, le Conseil national de la Communication a exigé des diffuseurs de chaînes de télévision de retirer les programmes comportant des scènes homosexuelles.

Plus près de chez nous, en Côte d'Ivoire, une pétition a été lancée, ce mois d'août pour demander au ministère de la communication et la Haute autorité de la communication audiovisuelle de faire retirer « définitivement et sans délai, la diffusion des programmes homosexuels, LGBT et leurs dérivés par les promoteurs ». Selon les initiateurs de la pétition, ces programmes vont à l'encontre des valeurs et des normes de la société ivoirienne et africaine en général.

Et au Burkina Faso ? Il faut noter que des voix s'élèvent de plus en plus sur les réseaux sociaux pour dénoncer également ces dérives et demander le retrait des dessins animés, jugés inquiétants pour les tout-petits.

Des concertations en cours

Selon une source que nous avons contactée au sein du Conseil supérieur de la Communication, des concertations sont en cours depuis maintenant un mois entre l'autorité de régulation des médias et les diffuseurs nationaux et étrangers.

« C'est un processus qui n'a pas encore abouti. On est en train de se concerter et puis voir la conduite à tenir. On a été fortement interpellé. Si à l'issue des concertations, c'est le retrait qui est décidé, alors c'est ce qu'on va faire. S'il y a une autre alternative…voilà. Si on voulait retirer, on allait d'autorité décider. Mais comme nous sommes en concertations, c'est pour trouver une solution consensuelle », a expliqué notre source.

Le 7e art touché

Notons que la diffusion d'images à caractère homosexuel ne se limite pas aux simples dessins animés. Cela a même atteint l'industrie cinématographique. De plus en plus des films burkinabè intègrent des séquences ou des personnes de même sexes s'embrassent ou filent le « parfait amour ». Derrière ces images, parfois perturbantes, se cachent des lobbyistes qui sont prêts à financer des films à condition que des messages « d'inclusion et de diversité » soient subtilement insérés.

Ce sont les vacances et les enfants se gavent à longueur de journée des dessins animés. Il n'est pas toujours aisé pour les parents d'avoir le contrôle sur tout ce qui passe sous les yeux des bambins. La signalétique est-elle toujours un indicateur, avec la prolifération des scènes à caractère homosexuel ? Faut-il verrouiller la télévision, activer le code parental sur toutes les chaînes ? Faut-il éloigner les enfants des écrans en leur proposant en lieu et place des activités ludiques et instructives, ou des activités sportives (foot, basket, judo, karaté, etc.) ? La question reste posée.

La bonne vieille recette qui peut marcher

L'une des astuces pour avoir le contrôle sur ce que regardent les enfants, est de suivre soi-même les dessins animés avant de les laisser les suivre. Il existe sur YouTube des épisodes complets de nombreux dessins animés cultes qui ont bercé l'enfance de la plupart des parents : Samba et Leuk, Simba le roi lion, Tom and Jerry, Bouba, le livre de la jungle, Alice au pays des merveilles, Kangoo, Zorro, etc. Ces dessins animés peuvent être téléchargés et transférés sur une clé USB, puis visionnés sur un téléviseur.

Dans tous les cas, il est primordial pour les parents de demeurer attentifs à l'éducation de leurs enfants. Même si le CSC et les diffuseurs s'accordent un jour pour le retrait des programmes à « problèmes », cela ne devrait pas être un alibi pour démissionner de l'éducation des enfants. L'artiste Zêdess (Zongo Seydou), n'a-t-il pas chanté “la télévision remplace les parents…” ? Évitons de précipiter notre chute dans l'abîme. Ressaisissons-nous. Rien n'est perdu.

HFB
Lefaso.net

Categories: Afrique

Audit de la SOTRACO : 183 marchés publics à plus de 5 milliards de francs CFA sans appels d'offres

Wed, 23/08/2023 - 01:15

La Société de transport en commun de Ouagadougou (SOTRACO) a été auditée sur sa gestion financière et comptable par l'Inspection des finances du ministère en charge de l'économie du 20 mars au 30 avril 2023. Le rapport d'audit, selon le journal d'investigation Le Reporter dans sa parution n°364 du 15 au 31 août 2023, est terminé. Son contenu est peu « reluisant » pour la société. Des fautes de gestion, à l'endettement en passant par les recrutements frauduleux et le manque de transparence dans les passations de marchés publics ; voici, entre autres, ce qui ressort de l'audit, mentionné par le journal.

La SOTRACO va mal. Elle n'est pas au meilleur de sa forme en se basant sur le contenu de l'article du journal d'investigation, Le Reporter, sur l'audit de ladite société. Les problèmes sont légions si bien que l'entreprise est au bord de la fermeture. Sur le plan budgétaire, financier et comptable, le journal fait savoir que la SOTRACO utilise deux caisses.

Celle principale et une autre pour les menus dépenses. Les auditeurs ont constaté que le nivellement de la caisse principale vers les comptes bancaires n'est pas fait automatiquement en raison des difficultés de trésorerie auxquelles elle est confrontée. Les recettes encaissées servent en grande partie à la prise en charge quotidienne des dépenses, à travers la caisse des menus dépenses.

Même au niveau de cette caisse, il a été observé le non-respect du manuel de procédures en ce qui concerne le paiement en espèces. En effet, selon le manuel de procédures comptables et financières, les dépenses dont les montants dépassent 100 000 francs CFA doivent être payées par chèque, traite ou par virement.

Pour ce qui concerne les marchés publics de la SOTRACO, il a été enregistré, par exemple, 183 marchés entre 2019 et 2022 pour un montant global de plus de 5 milliards de francs CFA. Sur les 183 marchés, aucun n'a fait l'objet d'un appel d'offres. Sur les périodes de 2019-2020-2021 et 2022, la SOTRACO a des dettes structurelles. Il s'agit des dettes fiscales évaluées à plus de 372 millions de francs CFA et des dettes sociales, estimées à plus 668 millions de francs CFA. Les dettes fiscales concernent essentiellement les impôts sur les salaires.

Il en est de même pour les dettes sociales. D'autres dettes sont également ressorties dans l'audit, dont des dettes à long terme, qui, en fin 2022, sont évaluées à plus de 837 millions de francs CFA. La SOTRACO dispose de 11 comptes dans des banques et dans d'autres institutions financières de la place. Le montant total de l'ensemble de ces comptes donne (moins) -496 996 582 francs CFA. Sur le plan fiscal, la société devrait faire l'objet, si l'on s'en tient au journal, d'un rappel de la TVA à hauteur de près de 93 millions de francs CFA. Par conséquent, elle pourrait encourir le risque d'un redressement fiscal, toute chose qui viendrait augmenter les dettes fiscales de la société.

Outre le risque de mettre la clé sous le paillasson, l'analyse du fonds de roulement est très négatif sur l'ensemble des quatre dernières années auditées. Le besoin de financement est également négatif. Conséquence, la société utilise des dettes à court terme pour financer les activités à court terme. C'est dans ce climat qu'on apprend, dans la matinée du samedi 19 août 2023, quele directeur administratif, financier et comptable, Indo Kompaoré a été retrouvé mort à son domicile. Le journal a terminé en rappelant que la SOTRACO a fait l'objet d'investigation de l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) en 2018. Cette investigation a concerné la période 2013-2017. A l'issue de cette enquête de l'ASCE-LC, 13 faiblesses ont été décelées et 28 recommandations ont été faites. 15 ont été exécutées, trois partiellement.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net
Source : Le Reporter

Categories: Afrique

Burkina/Cinéma : « Un jeune qui prépare bien sa sexualité a plus de chance de réussir », Césaire Kafando

Wed, 23/08/2023 - 01:10

« Un jeune qui prépare bien sa sexualité a plus de chance de réussir ». C'est le principal message que véhicule le réalisateur Nebyinga Ismaël Césaire Kafando, à travers son film intitulé “La visite de trop, Lefaso.net a reçu le talentueux cinéaste burkinabè lauréat du 2e prix dans la catégorie film des écoles de cinéma au cinquantenaire du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Césaire Kafando capitalise une riche expérience dans la réalisation de films pour avoir travaillé aux côtés de réalisateurs émérites à l'instar d'Abdoulaye Dao et de Boubacar Diallo. “La visite de trop'' est actuellement projeté depuis le 21 août 2023 au Ciné Burkina, et ce, jusqu'au 3 septembre prochaun.

Lefaso.net : Pouvez-vous nous présenter le synopsis de “La visite de trop'' ?

Césaire Kafando : Je parle d'un jeune mossi qui vit avec son grand frère. Ce jeune rencontre une jeune fille dans la rue et l'invite le même jour à entretenir des rapports sexuels avec elle. Et cela, sans prendre le soin de connaître la fille en question. Heureusement depuis le village, son oncle apprend mystérieusement ce que son neveu est sur le point de faire. L'oncle du jeune apparaît alors tout d'un coup dans la chambre pour l'empêcher de commettre l'irréparable. Mais à son arrivée, l'oncle ne fait pas savoir qu'il est venu pour cette raison. Il laisse son neveu découvrir avec le temps l'erreur qu'il allait lui-même produire. Nous avons rendu toute cela comique afin de tenir en haleine le public.

Quels sont les messages que vous espérez transmettre à travers "La visite de trop" ?

Ce film parle de la sexualité des jeunes. Je pense qu'un jeune qui prépare bien sa sexualité a plus de chance de réussir dans la vie. Parce qu'une sexualité mal gérée est gage de beaucoup de problèmes. Je sais de quoi je parle car j'ai moi-même traversé de nombreuses situations à ce sujet. Comme l'a dit un de mes professeurs, au cinéma ou en scénarisation, on s'écrit. Si tu veux réaliser quelque chose de poignant, tu écris sur la base de tes expériences. Je me donc inspiré des amis, des gens qui étaient autour de moi, ainsi que de mon propre parcours pour écrire “La visite de trop''.

Cela afin de parler de notre sexualité, mais aussi de nos rapports avec la culture. Quand l'on dit que tu es Mossi, Peul ou Boaba, quel ressentiment avons-nous aujourd'hui. La question ici est : avons-nous réellement un attachement aux us et coutumes de nos différentes ethnies et partant de nos cultures. Ce film est donc un récapitulatif de ces jeunes en errance qui n'ont plus de repère tant sur le plan culturel que sexuel.

Pensez-vous que vos messages à l'endroit des jeunes va véritablement passer quand il est dit que « L'amour n'a pas de frontière » ?

Je pense que la jeunesse est en quête de repère. Donc cela est un moyen de nous retrouver. Car il n'y a rien de tel que d'être fixé dans ses racines et sa tradition. Quand on demande de nos jours aux jeunes africains de proposer quelque chose de chez eux, ils ont du mal à le faire.

Il est donc indispensable de se connaître pour mieux affronter le monde extérieur D'abord, on sait tous qu'il y a dans nos us et coutume, des ethnies avec lesquelles l'on ne doit pas partager d'intimité à cause de ce qu'elles représentent pour nous au regard de l'histoire qui nous lie. Et il n'est pas du tout conseillé dans les normes, de rencontrer une personne pour la première fois et la première chose qui vienne en tête, soit le sexe. Ce qui est dangereux. Car il y a de la spiritualité dans la sexualité. Lorsque l'on couche avec une personne, au-delà du plaisir sexuel, il y a un échange de métaphysique. Et cela affecte d'une manière ou d'une autre notre vie

Le tournage de "La visite de trop" s'est effectué en un seul lieu. Comment avez-vous réussi à satisfaire le public avec une telle restriction spatiale ?

90% du film se passe uniquement dans une concession avec l'oncle, la fille et le jeune homme. C'est à la fois une restriction d'espaces et de personnages. Nous avons joué avec trois principaux acteurs qui apparaissent dans les 75% du film. C'est en raison des ressources limitées à notre disposition que nous avons choisi cette option. Parce que l'on développe une histoire à produire dans beaucoup plus d'espaces et de décors, cela appelle à beaucoup plus de déplacements donc beaucoup plus de dépense.

Nous avons entendu dire que vous collaborez souvent avec vos connaissances pour réaliser des films à moindre coût. Expliquez-nous comment est-ce vous arrivez à maintenir une qualité artistique élevée avec si peu de moyens ?

L'avantage pour moi, est que je suis le produit d'une école professionnelle de cinéma. Parce qu'un adage dit que « l'école est la voie la plus courte vers la qualité ». Je ne suis pas en train de dire que celui qui n'a pas fait l'école ne peut produire de la qualité. Mais ce serait encore plus lent pour ce dernier d'avoir un niveau de qualité qu'un professionnel du troisième art. J'ai aussi pu bénéficier du soutien de ma promotion de licence grâce aux bonnes relations que nous avons gardées. Certains m'ont aidé avec du matériel (caméra, perche, etc.). Tandis que d'autres m'ont offert gracieusement leurs services tant sur le plan technique qu'au niveau des prestations des acteurs.

« C'est vraiment en toute sincérité la force de l'amitié et de la solidarité qui m'ont permis de réaliser ce film », Nebyinga Ismaël Césaire Kafando, réalisateur de “La visite de trop''

Tout ceci m'a permis d'amoindrir les coûts de la production à 1 500 000 francs CFA. Et je suis satisfait de la qualité que nous avons obtenue à l'issue de sa réalisation. Car j'ai le retour déjà de certains fins connaisseurs du métier qui ont apprécié le casting. Ce n'est pas l'histoire en elle-même qui est belle, mais surtout le fait qu'il y a eu de belles interprétations. Parce qu'en effet, les comédiens sont vraiment entrer dans la peau des personnages.

Racontez-nous une expérience mémorable ou un défi particulier que vous avez rencontré pendant le tournage de "La visite de trop" ? Comment avez-vous géré cette situation et qu'avez-vous appris de cette expérience ?

Toute l'histoire du scénario a été écrite en français. Mais j'avais souhaité que certaines séquences soient tournées en mooré. J'ai donc sollicité l'expertise de Philippe Ilboudo pour le rôle de l'oncle qui est l'incarnation de la sagesse et de la tradition. Et cela était plus intéressant à faire en mooré, qui est l'une de nos langues locales riches en proverbes.

Et les proverbes que Philippe Ilboudo a fait ressortir de chacune des conversations qu'il a eu avec son neveu dans le film, m'a sublimé. Chaque journée de tournage a été extraordinaire et fantastique. Nous avons passé d'agréables moment et j'en garde un très beau souvenir. J'invite vivement tous les amoureux du cinéma à venir le découvrir en salle à partir de ce lundi 21 août 2023 au Ciné Burkina aux heures de 18h30, 20h30 et 22h30.

Votre film semble se démarquer par son concept original. Comment avez-vous maintenu votre créativité fraîche et quels conseils donneriez-vous aux jeunes réalisateurs qui cherchent à innover dans leur travail ?

La créativité, c'est d'abord le travail. C'est de commencer avec ces lacunes tout acceptant avec humilité de faire lire ses œuvres aux gens. Et c'est ainsi que je fonctionne. Lorsque j'écris un scénario, la première des choses que je fais, c'est de le donner à une personne pour le lire ; même à quelqu'un qui n'est pas du domaine. J'ai constaté que certains professionnels néglige l'avis du cinéphile dans la réalisation de leurs œuvres, alors qu'ils peuvent apporter des idées extraordinaires quand on leur associe d'une certaine manière. Aussi, je parle surtout es choses que je connais et me base sur les expériences que j'ai vécues. Je fais aussi l'effort de me cultiver pour avoir un esprit ouvert dans ma perception du monde.

Mon conseil à l'endroit des jeunes est donc de s'exercer à la pratique. Il ne faut jamais attendre d'être parfait avant de commencer. J'étais en deuxième année de licence quand je réalisais mon premier film intitulé “30 octobre'' en 2015. Mais bien avant cela, j'ai eu la chance de faire partie de la promotion la plus active de l'Institut supérieur de l'image et du son (ISIS). Si bien qu'à chaque fois qu'on se retrouvait chez un camarade, c'était pour tourner. Et comme je me formais en réalisation, je m'y suis donné à fond. Et c'est ainsi qu'avant même que je ne fasse un film académique, on avait déjà effectué plein d'exercices pratiques en dehors du cadre de l'école. Ce qui nous a permis d'avoir une aisance et une assurance dans la pratique.

« J'invite donc les jeunes quel qu'en soit le domaine, à être actif et à oser. Car c'est en commettant des erreurs dans ce qu'on exécute régulièrement qu'on arrive à se corriger par la suite »

Votre court métrage fiction, intitulé ‘'Maison de retraite'' d'une durée de 13 mn sorti en 2016. a remporté le 2e prix dans la catégorie film des écoles de cinéma au cinquantenaire du FESPACO. Comment cette reconnaissance a-t-elle impacté votre approche en tant que réalisateur et comment avez-vous évolué depuis lors ?

“Maison de retraite'' a été aussi une belle expérience. Parce que comme “La visite de trop'' c'est un film qui parle de la famille. Je suis une personne qui est beaucoup attaché à la famille et cela se ressent à travers les œuvres. Car j'estime que tout part de la famille. Une bonne éducation commence par la famille, un homme se construit à travers sa famille. Et aujourd'hui, on a tendance à mal percevoir l'érection des maisons de retraite en Europe. Cependant, je pose la question savoir comment est-ce qu'on est arrivé à cette situation à travers mon film “Maison de retraite'' et est-ce que cela ne risque pas de s'imposer à l'Afrique.

J'estime que l'essor de l'individualisme va finir par imposer la maison de retraite en Afrique, et au Burkina Faso, en particulier. Parce que quand on prend une famille aujourd'hui, où tous les enfants travaillent, il serait difficile pour leurs parents avancés en âge d'avoir quelqu'un pour prendre soin d'eux. Et construire une maison de retraite qui va proposer du personnel qualifié et des services de qualité pour s'occuper des personnes du troisième âge risque de s'imposer à nous.

Cela a été une grande joie pour moi de voir ce film primé au cinquantenaire du FESPACO. Le regard des camarades et des amis a dès lors commencé à changer vis-à-vis de ma personne, de même que celui des professeurs. Ce film m'a ouvert beaucoup de portes sur le plan professionnel. Ce qui m'a permis de visiter deux fois l'Europe ainsi que la sous-région à travers bien d'autres festivals. J'ai pu avoir la confiance de plusieurs professionnels du cinéma qui m'ont offert l'opportunité de réaliser des projets pour eux.

Que pensez-vous du cinéma populaire et celui d'auteur ?

J'ai personnellement toujours pensé qu'il n'y a pas deux cinémas. Cependant, pour ma part, je dirai que le cinéma d'auteur s'entend par la production d'un film qui regroupe et la qualité technique et la qualité artistique. La qualité artistique répond notamment au respect des normes d'écriture et l'élément le plus important à ce niveau ce trouve dans l'originalité du sujet.

Quant au cinéma populaire, il concerne plutôt à mon avis, aux films qu'on qualifierait de “fast food'' pour n'avoir pris le soin de mettre en avant la qualité de sa production et sa réalisation. Lors d'une sortie médiatique, la grande sœur Apolline Traoré disait qu'il y a des personnes qui prennent seulement une caméra pour tourner, et que ces derniers seraient des commerçants. Je dirais à ce sujet que tout film est à but d'abord commercial. Quand on veut vraiment être réaliste, on ne peut pas investir des millions dans la réalisation d'un film et ne pas vouloir que ce soit rentable.

La situation dans laquelle se trouve l'Afrique aujourd'hui, exige qu'elle ait une industrie de cinéma. Même s'ils sont traités de commerçants, ces personnes font du cinéma, possède un public et j'estime qu'il faut avoir du respect pour eux. Je respecte donc ces personnes-là qui osent et réalisent des films. Je connais plein de gens qui ont été formés dans une école mais qui n'arrivent malheureusement pas à réaliser des films.

Enfin, quels sont vos projets futurs en tant que réalisateur ? Avez-vous des idées ou des domaines que vous souhaiteriez explorer davantage dans vos futurs projets cinématographiques ?

Nous sommes déjà en train de travailler sur le prochain film. Il faut dire que notre équipe travaille dans une dynamique de distribuer au plus vite les scénarios aux comédiens pour se les approprier. Ce qui a été fait. Nous espérons à partir des recettes que nous obtiendrons de la projection de “La visite de trop'' en salles, relancer le tournage ce film. J'ai aussi réalisé une série de 26 épisodes de 26 minutes sur l'insécurité, précisément au sujet de la police de proximité qui va bientôt sortir. Face à l'insécurité grandissante, cette série aborde les questions de la prise en charge de la sécurité des populations par elles-mêmes.

Propos recueillis par Hamed NANEMA
Lefaso.net

Categories: Afrique

Soudan : La guerre se généralise, aux 500 enfants tués par la faim, l'Afrique impuissante !

Wed, 23/08/2023 - 01:05

Depuis le 15 avril 2023, des affrontements ont éclaté entre deux factions militaires rivales, dirigées par les deux hommes à l'origine du putsch d'octobre 2021. Il s'agit d'une part des Forces armées soudanaises (SAF), pilotées par le général Abdel Fattah al-Burhan, au pouvoir après le putsch, et d'autre part, les Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohammed Hamdan Daglo, dit « Hemetti ». Si jusque-là l'essentiel des combats se sont déroulés dans la capitale, Khartoum, avec des habitants qui paient un lourd tribut, la guerre vient de prendre une autre ampleur, en gagnant deux nouvelles villes fortement peuplées. Ce qui aggrave la situation pour les habitants de ces zones, qui accueillaient déjà les populations en détresse qui ont fui la capitale.

Selon Save the Children, organisation non-gouvernementale, ce sont au moins 498 enfants, et probablement des centaines d'autres encore, qui sont morts de faim en quatre mois de guerre au Soudan. « Dans un pays où avant la guerre, un habitant sur trois souffrait de la faim, des enfants meurent de faim alors que cela aurait tout à fait pu être évité. (…). Nous n'aurions jamais imaginé voir autant d'enfants mourir de faim, mais c'est la nouvelle réalité du Soudan. Et la situation pourrait empirer, car Save the Children, incapable d'opérer au milieu des combats, a dû cesser de traiter 31 000 enfants souffrant de malnutrition. En mai, l'usine dont sortaient 60 % des traitements nutritionnels pour enfants a été détruite », s'alarme le directeur Save the Children au Soudan, Arif Noor, dans un communiqué rendu public ce mardi, 22 août 2023.

C'est dans une « impuissance » que les Etats et institutions africains assistent, quatre mois après les premiers affrontements (15 avril), à l'enlisement continu du Soudan, avec ce visage pernicieux au plan humanitaire. Depuis lors, et selon plusieurs médias internationaux, la crise a fait dans la capitale, plus de 3 900 morts et poussé plus de 4 millions de personnes à la fuite. Pire, depuis vendredi 18 août, les affrontements ont gagné deux villes fortement peuplées et jusqu'ici épargnées, El-Fasher et Al-Fulah, contraignant les populations à fuir les massacres.

Dans ce triste environnement où l'Afrique, à travers notamment ses organisations sous-régionales, régionales et continentale, semble ‘'aphone'' par rapport à l'ampleur des souffrances et au drame humain, des ‘'volontés individuelles'' n'ont pas manqué. Outre l'initiative du voisin du nord, l'Egypte, le Togo, sous le leadership de son président Faure Gnassingbé, et de plus en plus également dans la diplomatie de pacification, a ouvert, en fin juillet, des consultations en vue de ramener la paix.

Cette médiation togolaise au Soudan, qui vient après le succès de celle qu'il a entreprise entre le Mali et la Côte d'Ivoire dans l'affaire des « soldats ivoiriens », se liste aux côtés de celles entamées également par les Etats-Unis, l'Arabie Saoudite et l'Organisation des nations unies.

La crise au Soudan, qui est en train de prendre de l'ampleur, interpelle la conscience africaine, notamment les institutions et l'élite. Ces crises méritent de sincères mobilisations pour chercher des solutions à la souffrance éternelle dans laquelle sont plongés des millions d'Africains, surtout d'innocents enfants et de vulnérables femmes sur qui pèse tout le poids des misères. Loin des actions populistes et spectaculaires, aussi lointaines qu'égoïstes. Il faut que les institutions et les élites africaines, ensemble, travaillent à faire partager la souffrance des Africains par des Africains. Cela va raffermir ces relents de solidarité entre peuples (par exemple, l'accueil de populations fuyant des violences par des peuples de pays voisins) qu'il faut ici souligner, saluer et encourager.

Avec la volonté, l'Afrique, forte de sa cinquantaine d'Etats que de valeurs humaines et sociales avérées, ne peut, en aucun cas, échouer à ramener la paix sur une quelconque portion du continent, pour ainsi permettre à ses habitants d'avoir ne serait-ce que le droit fondamental de vivre dans une sécurité humaine acceptable. Beaucoup de contrées africaines, autant que leurs occupants, ont vivement besoin de ses mobilisations et attention soutenues pour leur cause.
En attendant…, voir au bas de l'article, le point dressé par les nations-unies sur la situation au Soudan, à la date du 17 août 2023.

Oumar L. Ouédraogo
(oumarpro226@gmail.com)
Lefaso.net

Le point sur la situation au Soudan

17 août

• Des experts des Nations-Unies ont exprimé leur inquiétude face aux informations faisant état d'un recours brutal et généralisé au viol et à d'autres formes de violence sexuelle de la part des forces de sécurité. « Il est allégué que des hommes identifiés comme membres des forces de soutien rapide utilisent le viol et la violence sexuelle à l'encontre des femmes et des jeunes filles pour punir et terroriser les communautés. Certains des viols signalés semblent être motivés par des considérations ethniques et raciales ».

16 août

• A ce jour, plus d'un million de personnes ont fui le Soudan vers les pays voisins selon l'Organisation internationale pour les migrations.

15 août

• Une vingtaine de chefs d'agences des Nations Unies et d'autres organisations internationales ont lancé un appel à la paix, à l'accès à l'aide humanitaire et au respect des droits de l'homme dans le pays.

11 août

• Quatre mois de combats au Soudan ont poussé près de 4 millions de personnes à fuir leur foyer tandis que plus de 20 millions d'habitants font désormais face à une situation de crise alimentaire, ont alerté deux agences humanitaires de l'ONU, jugeant la situation de la sécurité alimentaire dans ce pays d'Afrique du Nord-Est « très alarmante ».

9 août

• La Sous-Secrétaire générale des Nations-Unies pour l'Afrique a mis en garde contre la possibilité d'une guerre ethnique prolongée au Soudan, avec d'éventuels débordements au niveau régional.

8 août

• A ce jour, plus de 4 millions de personnes ont été déplacées de force par la crise soudanaise. L ‘Agence des Nations-Unies pour les réfugiés est très préoccupée par la détérioration des conditions sanitaires dans tout le pays, y compris dans les camps de réfugiés ainsi qu'aux points d'entrée et aux centres de transit dans les pays voisins.

• Du fait des conditions sanitaires difficiles, on observe une augmentation des taux de malnutrition, des épidémies et des décès qui en découlent. Entre le 15 mai et le 17 juillet, plus de 300 décès, principalement des enfants de moins de 5 ans, ont été signalés en raison de la rougeole et de la malnutrition.

• Les agences humanitaires de l'ONU ont déployé du personnel et des volontaires supplémentaires dans les camps, aux points d'entrée frontaliers et dans les centres de transit afin de soutenir le dépistage de la malnutrition et d'autres services. Les équipes fournissent également des kits médicaux, augmentent le nombre de vaccinations contre la rougeole pour les enfants et remettent en état les installations existantes tout en en créant de nouvelles.

14 juillet

• Après trois mois de conflit, la situation humanitaire au Soudan ne cesse de se dégrader. L'ONU s'inquiète des entraves sur le terrain . « Le Soudan est aujourd'hui l'un des endroits les plus difficiles à gérer pour les travailleurs humanitaires » a déclaré Martin Griffith, Secrétaire général adjoint en charge des affaires humanitaires. Les violents combats, les attaques contre le personnel, les pillages se poursuivent et empêchent l'aide d'arriver aux personnes qui en ont besoin.

13 juillet

• Au moins 87 personnes ont été enterrées dans une fosse commune au Darfour sur la base de leur appartenance ethnique. On leur a refusé un enterrement correct et la population locale a été forcée de jeter leurs corps dans les fosses. Les Nations Unies ont appelé à faciliter la recherche rapide des morts, leur collecte et leur évacuation sans distinction.
• La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé avoir ouvert une nouvelle enquête pour crimes de guerre dans la région soudanaise du Darfour.

7 juillet

• Les Nations-Unies ont appelé à un arrêt immédiat de la violence fondée sur le genre, notamment la violence sexuelle en tant que tactique de guerre visant à terroriser les populations.

21 juin

• L'ONU est préoccupée par les disparitions forcées et les arrestations arbitraires de civils. Près de 400 personnes, dont des femmes et des enfants, auraient disparu dans la seule région de Khartoum.

19 juin

• Un appel de fonds lancé par l'ONU pour aider le peuple soudanais a recueilli 1,5 milliard de dollars. Selon l'ONU, 3 milliards de dollars sont nécessaires pour aider les populations frappées par la crise.
• Le chef de l'ONU, António Guterres, a averti que le pays s'enfonçait « dans la mort et la destruction » à une vitesse fulgurante. « Sans un soutien international fort, le Soudan pourrait rapidement devenir un lieu d'anarchie, propageant l'insécurité dans toute la région », a-t-il déclaré.

17 juin

• Un nouveau cessez-le-feu national de 72 heures a été conclu. Le chef des droits de l'homme de l'ONU, Volker Türk, a exhorté les deux parties à respecter leurs engagements de cesser les combats et de permettre l'acheminement sans entrave de l'aide humanitaire dans l'ensemble du pays.

16 juin

• L'ONU demande que des enquêtes indépendantes soient menées sur les meurtres de civils, dont trois membres du personnel du Programme alimentaire mondial (PAM), ainsi que sur d'autres violations signalées.

14 juin

• Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, est « très préoccupé par la dimension ethnique croissante de la violence au Soudan, ainsi que par les rapports de violence sexuelle ».

12 juin

• Les Nations-Unies ont annoncé qu'elles regrettaient vivement la décision du gouvernement soudanais de déclarer le représentant spécial du Secrétaire général pour le Soudan, Volker Perthes, persona non grata. Le Secrétaire général a exprimé sa pleine confiance en M. Perthes.

• Les Nations-Unies ont exprimé leur préoccupation concernant les informations faisant état de disparitions et de détentions arbitraires.
• Les combats ont entraîné la mort d'au moins 958 civils et blessé 4 746 personnes.

9 juin

• Le Bureau des droits de l'homme de l'ONU s'est dit préoccupé par l'impact dévastateur que les combats au Soudan continuent d'avoir sur les civils.

7 juin

• Plus de 1,9 million de personnes ont été contraintes de fuir leur domicile depuis le début du conflit et sont déplacées à l'intérieur et à l'extérieur du pays.

1er juin

• L'ONU a annoncé que le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Soudan, Volker Perthes, allait opérer temporairement à partir de Nairobi, au Kenya. Le centre des Nations-Unies à Port-Soudan reste en place pour continuer à travailler avec les partenaires.

31 mai

• Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), plus de 1,6 million de personnes ont été déplacées, dont plus de 1,2 million l'intérieur du pays et plus de 425 000 dans les pays voisins.

19 mai

• Plus d'un million de personnes ont été déplacées par les combats au Soudan, a déclaré l'Agence des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR).

18 mai

• Les belligérants ne respectent pas leur engagement de permettre à l'aide humanitaire d'accéder à la population durement éprouvée, a déploré le responsable de l'ONU pour les affaires humanitaires, Martin Griffiths, lors d'un entretien à l'AFP. Il dénonce des violations « flagrantes » de l'accord humanitaire.

17 mai

• Les Nations Unies ont lancé à Genève un appel de 3 milliards de dollars, montant estimé des besoins humanitaires. Il est urgent d'acheminer une aide et une protection aux personnes touchées par la crise soudanaise.

15 mai

• Au moins 676 personnes sont mortes et 5576 ont été blessées depuis le début des combats, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).

12 mai

• Les belligérants ont signé en Arabie saoudite un accord pour respecter les règles humanitaires. Cet accord prévoit de dégager des couloirs pour permettre aux civils pris au piège de sortir des zones de combat, tout en laissant entrer l'aide humanitaire.

11 mai

• Le principal organe de lutte contre les violations des droits humains de l'ONU, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH), a adopté une résolution renforçant le suivi et la documentation des exactions au Soudan.

10 mai

• Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies a averti que 2 à 2,5 millions de personnes supplémentaires risquent de souffrir de la faim au cours des prochains mois en raison de la violence qui sévit dans le pays. Cela porterait l'insécurité alimentaire aiguë au Soudan à un niveau record, avec plus de 19 millions de personnes touchées, soit les deux cinquièmes de la population.

9 mai

• Le nombre de personnes déplacées par les combats entre les factions militaires au Soudan a plus que doublé au cours de la première semaine de mai pour atteindre plus de 700 000 déplacés dans le pays, a annoncé l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Par ailleurs, quelque 150 000 personnes ont fui le pays.

8 mai

• Le Secrétaire général de l'ONU a condamné fermement le pillage des structures humanitaires, dont celles du Programme alimentaire mondial (PAM).

5 mai

• Selon un décompte au 8 mai, 190 enfants auraient été tués et 1700 auraient été blessés. L'UNICEF précise que ces chiffres ne représentent que les familles en contact avec des établissements médicaux. Le bilan réel semble plus lourd.

3 mai

• L'ONU a entamé des négociations auprès des belligérants pour pouvoir acheminer l'aide d'urgence : « L'aide doit être autorisée à entrer au Soudan et nous avons besoin d'un accès sûr et immédiat pour pouvoir la distribuer aux personnes qui en ont le plus besoin », a dit M. Guterres.
• 6 camions du Programme alimentaire mondial (PAM) qui se dirigeaient vers le Darfour ont été pillés « en dépit des assurances de sécurité ».

1er mai

• Le Programme alimentaire mondial (PAM) a levé la suspension temporaire des opérations mise en place après la mort tragique de trois de ses membres le 15 avril. Une distribution de nourriture va avoir lieu dans les États de Gedaref, Gezira, Kassala et du Nil Blanc. Comme la situation sécuritaire reste très précaire, le PAM envisage des lieux en tenant compte de la capacité et des considérations liées à l'accès.

27 avril

• Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres a remercié la France de son aide pour l'évacuation d'employés de l'ONU du Soudan.

26 avril

• L'Envoyé de l'ONU au Soudan, Volker Perthes, s'est félicité de l'accalmie des combats dans certaines parties du pays, tout en notant que « le cessez-le-feu n'est pas entièrement respecté. »

25 avril

• Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a encouragé les belligérants à respecter le cessez-le-feu de 72 heures négocié par les États-Unis et à se mettre d'accord sur une cessation définitive des hostilités.

• Selon le Secrétaire général, le conflit au Soudan menace de se propager dans les autres pays de la région, où la situation sécuritaire et humanitaire est fragile. Ce conflit « allume une mèche qui pourrait exploser au-delà des frontières, causant d'immenses souffrances pendant des années et retardant le développement de plusieurs décennies », a-t-il prévenu.

• Au 25 avril, le bilan des morts s'élevait à 450 personnes, plus de 4000 personnes blessées, et des dizaines de milliers d'autres ont fui leur domicile. Les civils sont piégés chez eux, terrifiés, avec des réserves de nourriture, d'eau, de médicaments et de carburant qui s'amenuisent.

24 avril

• L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré qu'il existait un « risque biologique énorme » après que des combattants soudanais se soient emparés du laboratoire public national du pays où se trouvaient des échantillons de maladies telles que la poliomyélite et la rougeole.

• L'ONU a évacué des centaines d'employés du Soudan mais s'engage à rester dans le pays. « Permettez-moi d'être clair : les Nations Unies ne quittent pas le Soudan. Nous nous engageons auprès du peuple soudanais, en soutenant ses aspirations pour un avenir pacifique et sûr. Nous sommes à leurs côtés en ces moments terribles », a déclaré António Guterres.
• Des affrontements ont eu lieu dans de nouvelles localités, notamment dans les États du Kordofan Nord et du Kordofan Sud.

18 avril

• Le Haut-Commissaire des Nations-Unies aux droits de l'homme, Volker Türk, a appelé à la fin immédiate des hostilités au Soudan et a plaidé pour que les factions militaires rivales qui s'affrontent reviennent à la table des négociations.

17 avril

• António Guterres a lancé un premier appel au cessez-le-feu le 17 avril : « Je condamne fermement le déclenchement des combats qui se déroulent au Soudan et appelle les dirigeants des Forces de soutien rapide (RSF) et des Forces armées soudanaises (SAF) à cesser immédiatement les hostilités, à rétablir le calme et à entamer un dialogue pour résoudre cette crise. »

16 avril

• Le Programme alimentaire mondial (PAM) a dû suspendre temporairement ses opérations le 16 avril, à la suite de la mort de trois de ses employés.

15 avril

• Au premier jour des combats à Khartoum, plusieurs hauts responsables des Nations Unies, dont le Secrétaire général António Guterres, ont condamné ces affrontements et appelé au retour au calme.

10 avril

• Quelques jours avant le déclenchement des combats à Khartoum, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Türk, avait exprimé son inquiétude face à la situation tendue régnant au Soudan et appelé à intensifier les efforts pour restaurer un gouvernement dirigé par des civils.

Réponse à la crise humanitaire au Soudan

13 juillet

• Plus de 3 millions de personnes ont été déplacées depuis le début des combats. 2,4 millions de personnes sont déplacées à l'intérieur du pays, tandis que 650 000 millions ont cherché refuge à l'extérieur du Soudan.
• Un enfant sur deux a besoin d'une aide humanitaire d'urgence.

11 juillet

• La fenêtre d'opportunité pour éviter une catastrophe humanitaire dans l'Est du Tchad, qui subit les effets de la crise au Soudan voisin, se referme rapidement, a prévenu l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
• Le Programme alimentaire mondial (PAM) intensifie son action à la frontière entre le Tchad et le Soudan pour faire face à l'afflux de personnes fuyant le Soudan. Chaque jour, des milliers de personnes quittent la région soudanaise du Darfour pour se rendre dans la petite ville frontalière d'Adré, au Tchad. Beaucoup d'entre elles arrivent blessées et traumatisées.

7 juillet

• 50 attaques ont visé des services de santé depuis le début des combats. Ces attaques ont fait 10 morts et 21 blessés.
• Le Fonds central d'intervention d'urgence (CERF) a débloqué 76 millions de dollars pour la crise soudanaise. Le Fonds humanitaire pour le Soudan a alloué 40 millions de dollars aux opérations de secours à l'intérieur du pays.

3 juillet

• Les agences des Nations Unies et leurs partenaires ont apporté une aide vitale à 2,8 millions de personnes au cours des deux derniers mois. Cependant, les violences contre les travailleurs humanitaires et les pillages ont rendu les opérations d'aide extrêmement difficiles et dangereuses.

• Les attaques contre les personnes fuyant le Darfour occidental se sont multipliées. L'ONU demande la mise en place immédiate d'un corridor humanitaire entre le Tchad et El-Geneina, ainsi qu'un passage sûr pour les civils hors des zones touchées par les hostilités.

27 juin

• Les combats en cours dans la capitale, Khartoum, et dans les régions du Darfour et du Kordofan, ont laissé de nombreuses personnes bloquées et coupées de l'aide humanitaire de base. Le HCR a reçu des rapports inquiétants sur des civils déplacés qui rencontrent des obstacles mettant leur vie en danger alors qu'ils tentent de se mettre en sécurité à l'intérieur du pays et à travers les frontières.

21 juin

• Plus de 2,1 millions de personnes ont dû fuir leur domicile à cause des combats.
• Le Programme Alimentaire Mondial et le gouvernement égyptien ont établi un corridor humanitaire entre l'Égypte et le Soudan afin d'apporter une aide cruciale à des milliers de personnes piégées par le conflit. Le PAM a apporté une aide alimentaire d'urgence à plus d'un million de personnes.

16 juin

• Près de 1,7 million de personnes sont déplacées à l'intérieur du pays, tandis que près d'un demi-million de personnes se sont réfugiées à l'extérieur du Soudan. Au total, plus d'un millions d'enfants ont été déplacés.
• La situation au Darfour est particulièrement préoccupante : de nombreuses personnes meurent, dont des nourrissons, des enfants et des mères souffrent de malnutrition sévère, des camps de personnes déplacées sont réduits en cendres, des filles sont violées, des écoles sont fermées et des familles mangent des feuilles pour survivre.
• Jusqu'à 2,5 millions de personnes supplémentaires pourraient souffrir de la faim au cours des prochains mois en raison des affrontements. Cela signifie que 40 % de la population – 19 millions de personnes – serait confrontée à une insécurité alimentaire aiguë.

13 juin

• Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) a prévenu
qu'au moins deux tiers des hôpitaux situés à proximité des zones de conflit sont hors service.

12 juin

• Plus de 24 millions de personnes, ce qui équivaut à la moitié de la population soudanaise, ont besoin de protection et d'une aide humanitaire.
• Les Nations unies exhortent les pays voisins à laisser leurs frontières ouvertes aux personnes fuyant le Soudan. Les procédures de passage des frontières doivent être accélérées.

7 juin

• L'ONU et ses partenaires ont réussi à acheminer des fournitures de secours pour venir en aide à 2,2 millions de personnes.

2 juin

• Le Programme alimentaire mondial (PAM) a condamné fermement le pillage de l'un de ses centres logistiques dans le centre-sud du Soudan. Cette attaque met en péril l'aide alimentaire apportée à 4,4 millions de personnes touchées par le conflit. À lui seul, le PAM a enregistré des pertes estimées à plus de 60 millions de dollars depuis que les violences ont éclaté le 15 avril.

1er juin

• Jusqu'à présent, le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a apporté une aide alimentaire d'urgence à plus de 780 000 personnes, dont 15 000 dans la capitale Khartoum.

• Plus de 13,6 millions d'enfants ont besoin d'une aide humanitaire d'urgence depuis le début du conflit, soit le nombre le plus élevé jamais enregistré dans le pays.
• L'UNICEF apporte un soutien psychologique aux enfants et aux parents traumatisés par les violences. L'agence contribue aussi au maintien de plus de quarante centres d'apprentissage en ligne, notamment au Darfour et à Kassala, ainsi que d'un espace adapté aux enfants à Port-Soudan.

16 mai

• 30 tonnes de matériel médical ont été livrées à l'Etat d'Al-Jazirah, au sud-est de la capitale par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

15 mai

• Plus de 940 000 personnes ont été déplacées depuis le début des combats, dont plus de 736 000 à l'intérieur du pays, et près 205 000 ont trouvé refuge dans les pays voisins, a indiqué le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).

11 mai

• 450 000 enfants ont été déplacés à cause du conflit, selon l'UNICEF.

2 mai

• Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), de nombreuses personnes vont mourir en raison du manque de services essentiels et des épidémies. Les stocks de médicaments sont au plus bas dans les zones ravagées par les combats, notamment dans la capitale, Khartoum, ainsi qu'au Darfour occidental et central
• Les combats meurtriers au Soudan ont forcé près d'un demi-million de personnes à fuir leur foyer, 334 000 ayant été déplacées à l'intérieur du pays et 114 000 personnes s'étant réfugiées dans les pays voisins, ont indiqué le 2 mai des agences des Nations Unies.

• L'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et ses partenaires ont intensifié leurs efforts de secours, alors que les passages de frontières en provenance du Soudan augmentent. Le HCR estime qu'au 2 mai, plus de 100 000 réfugiés ont fui vers les pays voisins. La plupart sont des réfugiés soudanais arrivant au Tchad et en Egypte – principalement des femmes et des enfants – ainsi que des rapatriés du Sud-Soudan.

• Au Tchad et au Soudan, le HCR achemine environ 70 000 articles de première nécessité provenant de stocks mondiaux. Les Nations Unies et le Croissant Rouge égyptien livrent de l'eau, de la nourriture, des fauteuils roulants et des kits d'hygiène et de salubrité aux nouveaux arrivants. Le HCR prévoit de lancer un plan de réponse régional inter-agences pour les réfugiés afin de répondre aux besoins financiers urgents dès que possible.

• L'UNICEF a apporté un soutien essentiel en matière d'eau, d'assainissement et d'hygiène à six hôpitaux de Khartoum, ainsi qu'un approvisionnement en eau par camion à un hôpital du Nord-Darfour. L'agence a également acheminé des kits de santé et de nutrition aux centres de santé d'El Fasher, capitale du Darfour du Nord.

30 avril

• Face à la détérioration rapide de la crise humanitaire, le Secrétaire général António Guterres a envoyé le responsable des affaires humanitaires de l'ONU, Martin Griffiths, dans la région. « la situation humanitaire atteint un point de rupture », selon ce dernier.
• Les combats ont contraint les Nations Unies à interrompre pratiquement toutes les opérations d'aide dans un pays où près de 16 millions de personnes, soit environ un tiers de la population, étaient déjà dans le besoin. Le pays accueille également plus d'un million de réfugiés et de demandeurs d'asile, notamment du Soudan du Sud, d'Érythrée, de Syrie, d'Éthiopie, de la République centrafricaine, du Tchad et du Yémen.

28 avril

• Le conflit en cours au Soudan a commencé à affecter la République centrafricaine (RCA), principalement la région nord, ont alerté les Nations Unies dans un rapport humanitaire.

27 avril

• Selon l'Agence de l'ONU pour les migrations, une « crise humanitaire sans précédent » est en cours au Soudan, poussant des milliers de civils à se réfugier vers des zones plus sûres au Soudan et vers les pays voisins comme le Tchad, l'Egypte, l'Ethiopie et le Soudan du Sud. On compte au moins 75 000 déplacés à l'intérieur du Soudan et plusieurs dizaines de milliers de personnes dans les pays voisins.

26 avril

• Les conditions de vie des enfants pris dans l'affrontement militaire sont critiques, avec au moins neuf morts et plus de 50 blessés. Le Fonds des Nations unies pour l'enfance craint qu'en réalité, le total ne soit beaucoup plus élevé.

25 avril

• Jusqu'à 270 000 personnes pourraient fuir au Tchad et au Soudan du Sud voisins, a alerté le 25 avril l'agence de l'ONU pour les réfugiés (HCR).
• Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) s'est inquiété de l'impact humanitaire des combats sur les civils. Selon OCHA, il y a de graves pénuries de nourriture, d'eau, de médicaments et de carburant. Les communications et l'électricité sont limitées.
• Les services de santé sont au bord de l'effondrement et selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), plusieurs hôpitaux sont utilisés par des groupes armés.

24 avril

• Des centaines d'employés de l'ONU ont été évacués le 24 avril, a annoncé l'Organisation, qui a affirmé son engagement à rester dans le pays.
• L'ONU a temporairement transféré son personnel recruté au niveau international de Khartoum à Port-Soudan pour une évacuation vers les pays voisins où il travaillera à distance, afin de réduire les risques tout en continuant à fournir une assistance au peuple soudanais.

• Les prix des produits de base ont augmenté de 40 à 100 % : les bouteilles d'eau sont vendues au double du prix normal, les prix du carburant ont grimpé à 40 000 livres soudanaises (67 dollars) sur le marché noir, contre 2500 livres soudanaises (4,2 dollars) auparavant dans les stations-service. Des rapports font également état d'une augmentation rapide des coûts de transport, ce qui fait qu'il est de plus en plus difficile pour les gens de quitter les zones touchées par le conflit.

• L'accès aux soins de santé a été gravement affecté par le conflit. Quatorze attaques contre des établissements de santé ont été confirmées par l'OMS depuis le début des combats. On estime à 219 000 le nombre de femmes enceintes à Khartoum, dont 24 000 devraient accoucher dans les semaines à venir, qui éprouvent des difficultés extrêmes à obtenir des soins essentiels.

21 avril

• Le Coordonnateur humanitaire des Nations Unies au Soudan, Abdou Dieng, a appelé les deux parties belligérantes à « mettre en œuvre des pauses humanitaires » permettant aux civils et aux travailleurs humanitaires d'accéder aux fournitures essentielles.

• « Je suis horrifié par le bilan des affrontements sur les civils », a déclaré Abdou Dieng. « Au moins 331 personnes ont été tuées dans tout le pays, dont cinq travailleurs humanitaires, et près de 3200 ont été blessées ».

• Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), les hôpitaux manquent cruellement de personnel médical spécialisé, d'oxygène et de poches de sang, tandis que le manque d'électricité et les pannes de courant exposent les patients à des risques élevés.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Ruée des joueurs européens en Arabie Saoudite : « Une politique pour s'ouvrir au monde et affirmer sa puissance », selon le journaliste sportif Claude Romba

Wed, 23/08/2023 - 01:00

L'Arabie Saoudite a agité le marché estival à grands coups de millions. Le royaume a mis en avant des salaires mirobolants, mais aussi des aspects culturels et religieux, pour débaucher des joueurs évoluant en Europe. Cristiano Ronaldo, Karim Benzema, Neymar, Sadio Mané, Riyad Mahrez, Roberto Firmino, N'Golo Kanté, etc., sont entre autres joueurs qui ont cédé à l'offre faramineuse des pétrodollars. Qu'est-ce-qui explique cette ruée des joueurs européens dans ce pays du Golfe ? N'aura-t-elle pas des conséquences sur le football européen ?

Cristiano Ronaldo est le premier à rejoindre Al-Nassr en décembre 2022. Il a signé un contrat de 2 ans pour 400 millions d'euros. Suivra le ballon d'or Karim Benzema à Al-Ittihad à 200 millions d'euros pour 2 ans. Il y a le Brésilien Neymar qui a paraphé un contrat de deux ans pour 300 millions d'euros à Al-Hilal, le Français N'Golo Kanté à Al-Ittihad pour environ 100 millions d'euros, 4 ans, Rihad Mahrez pour 140 millions d'euros à Al-Ahli pour 4 ans, Sadio Mané à Al-Nassr pour 3 ans à 120 millions d'euros, etc.

Pour le journaliste sportif de la Radio municipale de Ouagadougou (RMO) Claude Romba, cette ruée des joueurs européens en Arabie Saoudite découle de la politique lancée depuis quelques années au niveau des pays du Golfe. C'est juste une politique pour l'Arabie Saoudite de s'ouvrir au monde et affirmer sa puissance. Le succès de la dernière coupe du monde organisée au Qatar avec évidemment l'exposition du pays à travers le monde entier y a beaucoup contribué.

L'Arabie Saoudite utilise le football comme un outil de soft power, selon Claude Romba

Selon son analyse, le football est utilisé aujourd'hui comme un outil de soft power. « C'est une façon insidieuse à eux, d'utiliser le sport pour peser également dans les relations diplomatiques internationales. C'est dire qu'on ne va plus s'imposer au monde par la force mais utiliser la force et l'attractivité du sport pour donner une autre image du pays au reste du monde », a-t-il expliqué. C'est donc, a-t-il poursuivi, dans ce sens que l'Arabie Saoudite s'est inscrite afin que la destination Arabie Saoudite soit une destination prisée. Surtout que le pétrole s'est aussi bien comporté à travers le monde durant l'année 2022, avec un gros bénéfice généré.

Evidemment que cela va gêner un peu les européens au regard de la manne financière injectée par les pays du Golfe, de l'avis de M. Romba, et les projecteurs sont aussi tournés vers eux et c'est l'objectif. Cela veut-il dire que nos joueurs burkinabè doivent faire de la destination Arabie Saoudite leur cible principale ? A cette question, le journaliste sportif a fait savoir que c'est de l'argent difficilement refusable. « Qu'à cela ne tienne, là il y a les meilleurs joueurs, si les jeunes y vont, en se frottant à eux, ils peuvent beaucoup apprendre. Mais quoi qu'on dise, l'épicentre du football reste toujours l'Europe. Ça sera difficile que ces pays puissent atteindre le niveau des européens », a-t-il déclaré.

Pour Adama Salembéré, cela n'aura pas un impact sur le football européen.

Du business

Autre journaliste sportif, autre analyse. Selon Adama Salembéré, journaliste sportif à l'Agence d'information du Burkina (AIB), deux raisons principales peuvent expliquer cet état des faits. La première, a-t-il fait savoir, c'est que le championnat saoudien sera diffusé désormais sur CANAL, Being Sports et autres. « Ce n'est pas comme dans le passé ou le championnat saoudien se jouait dans l'anonymat », a-t-il ajouté. La deuxième raison, à l'en croire, pourrait s'expliquer par le côté lucratif. En effet, les gains sont énormes en y allant.

Cependant, pour M. Salembéré, cela n'aura pas un impact sur le football européen. « Les joueurs qui ont signé en Arabie Saoudite sont pratiquement à la fin de leur carrière, ce ne sont pas des jeunes. Au fur et à mesure que ces joueurs partent, il y a des nouvelles stars qui naissent et qui alimentent très bien les championnats européens. Il y a l'exemple de Herling Halland à Manchester City qui éclabousse tous les records, Kylian Nbappé qui progresse très bien et qui est convoité par tous les grands clubs », a-t-il justifié.

D'après Boureima Maiga, le football est devenu de nos jours, du business

« Le football est devenu du business. On n'a pas le choix. Le championnat européen est le meilleur championnat au monde. Ça, ça reste pour le plaisir. Aujourd'hui, les joueurs européens partent en Arabie Saoudite parce que le football, ce n'est plus la passion. Il faut comprendre les uns et les autres. Cela va permettre aussi d'améliorer le championnat saoudien et tout le monde gagne », relativise Boureima Maiga, directeur sportif de SALITAS, joint au téléphone, parce qu'en déplacement.

Il a fait remarquer que les joueurs qui ont signé dans les pays du Golfe sont des joueurs qui ont fait leurs preuves avant d'être contactés. D'où leurs contrats mirobolants. « Sinon, il y a eu des joueurs qui y sont allés en catimini. Et la plupart des joueurs qui y vont n'ont pas, en réalité, le choix », a-t-il fait savoir avant de reconnaître que cela va jouer sur le championnat européen si ça continue sur la durée.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina / Insécurité : Le couvre-feu prolongé du 18 août au 1er octobre 2023 dans le Sahel

Wed, 23/08/2023 - 00:18

Dans ce communiqué en date du 14 août 2023, le gouverneur de la région du Sahel porte à la connaissance des populations que le couvre-feu est prolongé dans certaines provinces de la région. Il va s'étaler sur 45 jours à savoir du 18 août au 1 er octobre 2023.

Voir l'entièreté du communiqué ici :

Lefaso.net



Categories: Afrique

Burkina / Participation à l'effort de paix : Plus de 48 millions de FCFA en espèces récoltés du 29 juin au 26 julllet 2023

Tue, 22/08/2023 - 21:09

La Commission en charge de la réception et de Gestion des collectes pour la contribution à l'effort de paix a fait le point du huitième mois consécutif de cette initiative présidentielle.

Dans ce communiqué de presse en date du 27 Juillet 2023, le bilan mensuel des dons en espèces et en nature (29 juin au 26 julllet 2023) a été dévoilé aux populations pour des besoins de transparence.

On note comme suit :
Les dons en espèces ont été de plus de 48 millions de FCFA.

En ce qui concerne ceux en nature, on enregistre : 7 tonnes de riz , 1,5 tonnes de maïs , 100 kg de haricot , 1 tonne d'huile de cuisson et 100 Kits alimentaires.
On dénombre également, 100 cartons de savon , 150 sacs d'habits , 10 radios Talkie-Walkie, 1 lot de matériel médical , 20 motos de type ALOBA et plus de 8 millions de FCFA de cartes de carburant.

Les populations peuvent toujours contribuer en espèces par
Mobile Money au
*144*10*7480092*montant# (Orange Money) #144*1*3*1*22611112222*7*mon
tant# (à partir d'un compte Orange Money Côte d'Ivoire)
*555*2*1*52616161*montant# (Moov Money)
• Versement en espèces /Virement bancaire :
BF670-01001-443590001593-15 BF000-01001-000000050011-61

Pour les contributions en nature , elle peut prendre attache avec la Commission aux numéros suivants :
+226 70 00 88 75 / +226 65 08 32 10 / +226 70 52 59 49.

Lefaso.net














Categories: Afrique

Innover dans la transformation du riz local

Tue, 22/08/2023 - 20:30

« MALADO'S » est une entreprise innovante dans la transformation du riz local en produits tels que la farine enrichie et le couscous de riz. Son objectif est de proposer des produits différents de ceux déjà disponibles, ce qui l'a poussée à utiliser du riz étuvé pour créer des produits nutritifs destinés aux enfants.

En plus de la transformation et de la commercialisation, « MALADO'S » organise des formations pour les femmes, visant à les rendre autonomes et à les former sur la transformation du riz étuvé.

L'entreprise « MALADO'S » a bénéficié du programme CULTIVONS L'ESPRIT D'ENTREPRISE (CLE), qui l'a soutenue dans divers aspects de son activité. Grâce à ce programme, MALADO'S a reçu des formations en gestion, comptabilité et commercialisation. Le programme a également fourni des outils pour suivre les finances et l'a mise en relation avec des commerçants pour faciliter les ventes.

#CLEbf #Entrepreneuriat #BurkinaFaso #YouthAtHeart

Categories: Afrique

Sortie sur Sputnik du ministre burkinabè de la défense : Décryptage de Dr Evariste Faustin Konsimbo

Tue, 22/08/2023 - 19:39

A travers les lignes qui suivent, Dr Evariste Faustin Konsimbo fait un décryptage de la sortie du ministre burkinabè de la défense le 18 aout 2023 au sujet de l'éventuelle intervention militaire de la CEDEAO suite au coup d'Etat qui a renversé le président Mohamed Bazoum

Quand on ne peut changer la réalité, on change les mots ! [1]

Voici quelques réflexions sur les éléments de langage développés par le ministre de la Défense et des Anciens combattants du Burkina Faso dans un entretien diffusé sur la chaîne russe Sputnik. (18/08/2023)

1. La seule agression est celle de la garde présidentielle contre les autorités politiques du Niger, et c'est contre cette garde présidentielle et ses soutiens opportunistes que la CÉDÉAO a décidé, si le pouvoir n'est pas rendu au président Bazoum, de conduire une opération internationale de maintien de l'ordre républicain conformément à ses protocoles additionnels. En aucun cas, le Niger et ses populations ne sont directement visés, sinon par effets collatéraux du fait qu'ils sont pris en otage par la nouvelle junte, dont ils sont le rempart contraint.

Ne pas inverser les rôles : les militaires nigériens sont les agresseurs et la CÉDÉAO va libérer le peuple nigérien de ces agresseurs, si bien que les juntes du Mali et du Burkina veulent se porter au secours des agresseurs, et non des victimes.
Pour résumer : Les seuls agresseurs du peuple nigérien et de ses institutions sont les putschistes.

2. Que signifie être prêts à soutenir les putschistes du Niger ? Engager une partie du matériel militaire, et des hommes qui le servent, que les populations burkinabè ont financés et financent par leurs impôts et leurs contributions exceptionnelles pour lutter contre les groupes insurgés ? En cas d'intervention à Niamey, les vecteurs aériens seront les premiers visés ; que restera-t-il alors de la flotte aérienne du Burkina dont des aéronefs sont désormais basés au Niger ? Idem pour les moyens terrestres et l'infanterie ?

Plus inquiétant, en cas de destruction, quels moyens complémentaires, nécessairement prélevés sur le front intérieur, seront alors engagés et à quel niveau ? Pire, le Burkina étant alors en état de belligérance — pour reprendre le vocabulaire des amis russes de ce régime militaire — aux côtés de la junte nigérienne, quel sort lui sera réservé à l'issue de cette opération internationale de maintien de l'ordre républicain ?

Une chose est certaine : si les putschistes engagent les moyens militaires du Burkina à Niamey, c'est pour sauver la peau de leur régime, qui ne survivra pas à un retour à l'ordre constitutionnel au Niger sous l'égide d'une CÉDÉAO alliant les actes de police internationale aux paroles politiques.
Pour résumer : La junte du Burkina mobilise les moyens de l'État burkinabè en faveur des putschistes de Niamey pour sauver la peau de son régime.

3. Ce qui n'est pas logique, c'est qu'une garde présidentielle censée protéger les autorités politiques s'attaque à celles-ci et ruine par intérêts corporatistes les conditions du vivre-ensemble de la nation nigérienne, faisant ainsi le jeu des groupes insurgés. La logique n'a jamais été que les gendarmes deviennent les voleurs, c'est pourtant cette aberration que soutiennent les juntes du Mali et du Burkina — par quelle perversion morale ?

S'il y a des bagarres inutiles, c'est toujours celles provoquées par les fauteurs de troubles, que sont les putschistes qui profitent de leur position de force pour ravir le pouvoir aux autorités civiles que les citoyens ont élues ; jamais celles induites par ceux qui veulent mettre hors d'état de nuire ces fauteurs de troubles.
Pour résumer : Au Niger, les gendarmes du pouvoir sont devenus les voleurs du pouvoir, et ce sont ces voleurs que soutiennent les juntes du Mali et du Burkina.

4. La menace de retrait de la CÉDÉAO est purement rhétorique, puisque le Mali et le Burkina ne pèsent quasiment rien dans l'économie sous-régionale, qu'ils seraient isolés économiquement et financièrement, sans accès à la mer, et même sans monnaie, et que leurs populations perdraient d'un coup tous leurs avantages dans cet espace, d'où elles fournissent une grande partie des apports financiers de la diaspora (192 millions de $ par an depuis le Ghana pour le Burkina).

Au contraire, il est nécessaire que la CÉDÉAO adopte une ligne d'action politique très claire et automatique devant les coups d'État : suspension immédiate, 3 batteries de sanctions de plus en plus sévères pour les instances politiques du pays et ses militaires (immédiates, à 6 mois et à 12 mois), impossibilité de reconnaître une transition militaire comme gouvernement légitime d'un pays-membre, engagement de la procédure d'éviction si le pouvoir n'est pas rendu aux autorités déposées au bout d'une année.

Pour résumer : Pour le Burkina, quitter la CÉDÉAO serait un suicide et la junte le sait parfaitement. Le reste est bavardage.

5. Le président élu d'un pays où prévaut l'État de droit n'est pas un individu et ne représente pas des intérêts particuliers, il est la personne investie du pouvoir suprême par le choix de la majorité des électeurs pour représenter les intérêts de la population dans son ensemble et dans sa diversité.

Au Niger, ceux qui agissent comme des individus au nom d'intérêts corporatistes sont les militaires, premiers et seuls bénéficiaires du coup d'État. L'argument des intérêts de la population, que ces putschistes sont incapables de définir, est un écran de fumée pour dissimuler une réalité triviale : un putschiste prend le pouvoir politique pour le pouvoir, pour rester au pouvoir, et pour retirer aux citoyens la capacité d'exercer leur pouvoir souverain par l'élection libre.

En ce sens, ils sont les usurpateurs des intérêts des populations, et non pas leurs défenseurs.
Pour résumer : Au Mali, au Burkina et maintenant au Niger, les militaires ont pris le pouvoir pour y rester, sans considération de l'intérêt prétendu des populations.

6. Admettons que la CÉDÉAO manque d'un organe de représentation populaire — comme l'ONU où ne siègent que des États alors que cette organisation est censée représenter des nations —, mais en aucun cas cette CÉDÉAO des peuples, pour reprendre le slogan des putschistes, ne saurait être une CÉDÉAO de la rue, où les plus bruyants et les mieux financés par des groupes d'intérêts très particuliers l'emporteraient sur la majorité.

Dans leur exercice quotidien du pouvoir, les putschistes, au Mali comme au Burkina, ont montré ce qu'est leur conception d'un gouvernement prétendument du peuple : un groupe de militaires armés jusqu'aux oreilles, bunkérisés, appuyé par des factions qui vocifèrent sur instruction et financement partout en ville, avec une société civile, des médias et des contre-pouvoirs réduits au silence, des citoyens ponctionnés sous prétexte de l'effort de guerre, et partout l'arbitraire, dans les décisions comme dans les actes, toujours au profit de ceux qui prennent ces décisions ou de ceux qui les soutiennent. De cette CÉDÉAO façon putschiste, qui en veut ?

Pour résumer : Les putschistes ne veulent pas une CÉDÉAO des peuples, mais une CÉDÉAO de la rue où des factions à la solde du pouvoir militaire décident pour la majorité.

7. Le Burkina est certes membre de la CÉDÉAO, mais membre suspendu (comme de l'Union africaine), ce qui signifie que, du fait du coup d'État et de lui seul, il n'a plus guère de droits communautaires.

Si vraiment le Burkina est membre de plein droit de cette organisation, pourquoi n'est-il pas allé faire entendre sa voix lors des réunions concernant le Niger. Le mensonge prospère dans les oreilles de qui veut l'entendre par intérêt.
Pour résumer : Du fait des coups d'État, et d'eux seuls, le Burkina n'est plus que membre suspendu de la CÉDÉAO, autrement dit sans droit au chapitre communautaire.

8. Dans la perspective des décisions prises par la CÉDÉAO, il ne s'agit pas de faire la guerre à un pays, mais de mener une intervention de police d'envergure internationale contre des putschistes ayant déposé par les armes les autorités élues d'un pays et utilisant pour rester au pouvoir les moyens militaires de cet État. C'est une opération internationale de police contre des délinquants militaires qui veulent se faire passer pour les représentants d'une population qu'ils tiennent en respect par les armes.

La CÉDÉAO, au nom de ses principes et dans l'intérêt de la stabilité politique de la sous-région, entend juste répondre à la force illégitime par la force légitime. Que les putschistes de Niamey se constituent prisonniers et pas un coup de feu ne sera tiré ; à défaut, l'emploi de la force collective contre eux est de l'ordre de la légitime défense.
Pour résumer : La CÉDÉAO ne déclare pas la guerre au Niger, elle engage une opération internationale de police contre des délinquants militaires.

9. À travers ses protocoles additionnelles, qui ont la même valeur juridique que les traités initiaux puisque formés selon la même procédure d'approbation, et que le Burkina a accepté sans aucune réserve ni exception, il a y longtemps que la CÉDÉAO a étendu sa compétence au-delà du domaine économique, domaine qui relève à l'évidence du pouvoir politique — dans l'esprit des putschistes, économique doit signifier commercial.

Ni les putschistes du Mali, au pouvoir depuis 3 ans, ni ceux du Burkina, au pouvoir depuis près de 2 ans, n'ont à aucun moment cherché à délier leur pays des protocoles additionnels. Pourquoi ? Une question à leur poser pour mesurer leur incohérence.
Pour résumer : À travers ses protocoles additionnels, la CÉDÉAO a depuis longtemps une compétence en matière de contrôle des normes de gouvernance et de démocratie.

10. Pour autant qu'on puisse avoir des échos fiables sur les discutions ayant lieu dans les différentes instances de la CÉDÉAO, l'unanimité semble acquise quant à la nécessité d'une opération internationale de police contre les putschistes de Niamey en cas d'échec des négociations visant à rétablir le président Bazoum dans ses pouvoirs constitutionnels ; et même l'unanimité quant à la participation des États-membres à cette opération à différents niveaux d'engagements.

Là encore, faire passer la décision d'intervention pour la volonté de quelques chefs d'État relève de la simple désinformation. Si des voix discordantes existaient à ce propos, il y a longtemps que les putschistes de la sous-région et leurs chambres d'échos internationales auraient inondé leurs canaux habituels de propagande.

La réalité est là : ils sont seuls, et même la Guinée pourtant putschiste se retire progressivement de leur bande (sortie du projet de fédération, refus d'aller au sommet Russie-Afrique, neutralité militaire dans la situation nigérienne).
Pour résumer : La CÉDÉAO est unanime et les putschistes sont seuls entre putschistes : voilà la réalité.

11. Pour les putschistes, la gouvernance et la démocratie n'ont pas assez de valeur pour qu'une institution comme la CÉDÉAO veuille les défendre contre des délinquants militaires qui ont déposé manu militari un président élu au nom et pour ces principes. Pour sûr, quand on entend exercer le pouvoir politique pour le pouvoir par les armes, aucun autre principe n'a de valeur que la force armée elle-même.

À longueur de discours, sous prétexte de patriotisme et de défense des intérêts supérieurs des populations, les putschistes plaident contre la (bonne) gouvernance et la démocratie, dont le dénigrement est le seul moyen pour eux de s'enkyster au pouvoir.

De leur point de vue, le plus choquant est de vouloir ramener au pouvoir un régime déchu par un coup d'État : y a-t-il manière plus claire d'affirmer que, sous leur emprise, la dévolution du pouvoir politique est le seul fait du coup d'État ?

Désormais, pour accéder au pouvoir suprême, il faudra soit être désigné par ses pairs militaires, soit être capable de ravir ce pouvoir à un autre militaire par les armes. Ce que nous proposent ces vaillants putschistes, dont l'échec sur le front intérieur apparaît dans toutes les statistiques sincères, c'est un retour à la meute originelle, où chacun est un loup pour l'autre, et dont le chef l'est tant que plus fort ne l'a pas renversé.

La restauration qui, outre la victoire sur le champ de bataille contre les insurgés — que l'on attend comme une arlésienne —, devait être l'autre champ de bataille de ces putschistes climatisés porte un nom moins glorieux : la régression. Qui veut sérieusement de cette société d'instinct, de soumission et d'iniquité, où la force et la sujétion sont la mesure de tout ?

Pour résumer : Le modèle de société des putschistes est celui de la meute originelle où le plus fort l'emporte par les armes. C'est une régression.

[1] D'après Jean Jaurès, Congrès socialiste international (Paris), 23-27 septembre 1900.

Dr Evariste Faustin Konsimbo

Categories: Afrique

DB, un modèle de réussite à Babirka

Tue, 22/08/2023 - 19:30

Au Burkina Faso comme au Niger, VSF B, un des partenaires de mise en œuvre du projet RECOSA, accompagne les ménages bénéficiaires en leur donnant des animaux afin de leur permettre de s'occuper et d'améliorer leur condition de vie. DB, bénéficiaire de volaille a réussi dans le domaine de l'aviculture.

Agé de 67 ans et père de cinq (5) enfants, DB est un chef de ménage originaire du village de Babirka Tangassouka dans la commune de Bani (Région du Sahel) où il vit avec sa famille. Il est bénéficiaire de kit volailles de la part du projet RECOSA, un appui qui a réellement changé son quotidien et qui fait aussi la fierté du projet.

Avant l'arrivée du projet RECOSA, DB vivait dans une situation très difficile. Il était agro-pasteur mais avec la situation d'insécurité que connait la commune de Bani, il s'est retrouvé comme tous les autres dans une situation de vulnérabilité et de précarité. Impossible pour le chef de famille de respecter ses devoirs familiaux.

« Avant je m'occupais de mon champ où je cultivais des céréales ce qui me permettais de gagner un peu de revenus pour m'occuper de ma famille et j'élevais aussi quelques animaux en parallèle. Je ne gagnais pas grande chose mais j'arrivais à prendre en charge certaines dépenses, jusqu'à ce que la situation sécuritaire ne puisse plus me permettre de travailler et d'avoir des revenus. J'avais tout perdu. Au fil du temps, les enfants ont arrêté l'école et il arrivait même des fois où je me retrouvais sans rien pour manger. », nous confie-t-il.

Le projet RECOSA est venu au moment où le ménage de DB avait le plus besoin d'accompagnement.

Dans la mise en œuvre du projet RECOSA, DB est sélectionné et a bénéficié d'un kit volailles composé d'une dizaine de poulets et des œufs de pintades qui sont arrivés en éclosion. DB a aussi bénéficié d'une formation technique de la part de VSF sur l'élevage amélioré en vue d'acquérir des connaissances sur les animaux et particulièrement sur l'aviculture. Aujourd'hui, deux ans après avoir reçu son kit d'élevage, DB a au sein de sa basse-cour, plus d'une centaine de poulets et environ cent-vingt (120) pintades. Par jour, il arrive à revendre quinze à vingt (15 à 20) pintades et poulets au grand marché de Dori au prix unitaire de trois mille (3000) à trois mille cinq cent (3500f).

La volaille de D.B

« Au début les difficultés étaient surtout la maladie des volailles appelée ‘la grippe aviaire' qui envahissait beaucoup mes poulets, j'avais du mal à les soigner mais avec l'appui du projet RECOSA, j'ai reçu des seringues et des médicaments que j'utilise pour leur vaccination. Je ne peux que rendre grâce à Dieu et surtout remercier le projet RECOSA pour son appui. Avec les entrées d'argent, nos conditions de vie se sont améliorées j'ai pu réinscrire les enfants qui ont repris le chemin des classes, j'ai aussi acheté quelques chèvres pour ma femme afin qu'elle les élève. Actuellement deux femelles sont en gestation et seront bientôt à terme. Le projet prendra fin mais je ferai tout pour ne pas perdre mes financements, en continuant de m'investir davantage dans cet élevage de volailles. », ajoute-t-il.

Categories: Afrique

Ouagadougou/ Gastronomie : Le poulet bicyclette, une viande prisée

Tue, 22/08/2023 - 18:00

Au Burkina Faso, plus précisément à Ouagadougou, la population aime le poulet braisé appelé communément poulet bicyclette. Le poulet bicyclette, cette spécialité burkinabè est même prisée par les touristes et les hommes d'affaires étrangers.

Il est midi moins à la cantine de l'aéroport de Ouagadougou. Zakaria Zoungrana, vêtu d'un tee-shirt orange-bleu et ses collaborateurs sont à la tâche pour les livraisons des commandes de poulets bicyclette.

Certains tuent et plument les poulets. D'autres braisent, assaisonnent, et emballent les commandes.

Ils sont onze jeunes à travailler ensemble. Leur manière de braiser le poulet est particulière. En mooré on appelle cela « Sin mooré ».

« Nos poulets sont vivants. Le client arrive, il choisit ce qu'il veut et on le tue. Puis on le déplume et on le braise. Il y a des clients qui nous appellent là on choisit nous-même le poulet. Nous ne déplumons pas nos poulets avec de l'eau chaude. Nous les déplumons avec le feu avant de les laver. Nous faisons cela parce que cela rend le poulet plus doux et plus naturel. A la braise nous ajoutons uniquement que de l'huile et du sel et rien d'autre », a expliqué Zakaria Zoungrana, vendeur de poulets bicyclette.

Zakaria Zoungrana, vendeur de poulet bicyclette

Selon le vendeur, le poulet bicyclette coûte 4 000 francs CFA chez eux. Mais un client peut apporter lui-même son poulet pour être braisé. Dans ce cas, les jeunes le braisent à 1 000 francs CFA.

Pour fidéliser la clientèle, ces jeunes entrepreneurs se sont fixé comme devise « la satisfaction de nos clients, notre priorité ». « Nous nous assurons que notre poulet bicyclette soit bien cuit et bien fait. C'est pour cela que nous avons toujours la clientèle », a indiqué le jeune homme.

D'après lui, cette activité permet à tous les onze collaborateurs de se prendre en charge. Il a par ailleurs invité les jeunes à s'intéresser à tout type d'activité. Car dit-il, « tout travail nourrit son homme, il faut y mettre du sérieux ».

« Grâce à notre travail bien fait, beaucoup de personnes viennent manger notre poulet bicyclette. Certains quittent loin pour venir manger ici. Il y a même des étrangers quand ils sont à Ouagadougou, ils viennent manger notre poulet bicyclette. Nous disons merci à tous nos clients pour la confiance », a-t-il dit.

A cause de la situation sécuritaire, notre interlocuteur a fait comprendre qu'il arrive des moments où ils ont moins de poulets disponibles. Ce qui ralentit par moment leur activité.

Habitué à consommer le poulet bicyclette des jeunes entrepreneurs, Adama Simporé dit apprécier la manière dont les jeunes braisent le poulet. « J'aime leur poulet bicyclette parce que c'est fait de façon simple et naturelle. Ils ne mettent que du sel et un peu d'huile. Et moi j'aime cette manière de braiser le poulet », a laissé entendre monsieur Simporé. Il trouve que ces jeunes sont sérieux dans leur travail. Et ils sont aussi respectueux.

A notre arrivée, il y avait environ une quarantaine de poulets au feu. Après quelques minutes d'échanges tout ce qui était au feu a été emballé pour livraison.

Rama Diallo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Province du Kadiogo : Un forum pour promouvoir l'accès à une éducation de qualité

Tue, 22/08/2023 - 18:00

Ouagadougou abrite ce 22 août 2023, le deuxième forum sur l'éducation dans la province du Kadiogo. Ce forum se tient dans le cadre du projet d'amélioration de la qualité de l'éducation par le renforcement de la collaboration école-communauté (PAQER-CEC). Il marque également le lancement des foras provinciaux, qui auront lieu dans les provinces d'intervention du projet que sont le Kadiogo, l'Oubritenga, le Kourweogo, le Ganzourgou, le Bazèga et le Boulkiemdé. La cérémonie d'ouverture a été présidée par le ministre de l'éducation nationale, Joseph André Ouédraogo.

Mis en œuvre par le ministère de l'Education nationale, en collaboration avec l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA), le PAQER-CEC a pour objectif de promouvoir une éducation de qualité, et cela à travers la collaboration entre les écoles et les communautés. C'est ainsi que des Comités de gestion d'écoles (COGES) ont été mis en place et leurs membres formés sur des modèles de participation communautaire, à même de promouvoir l'accès à une éducation de qualité. En plus des COGES, des coordinations des COGES de communes et d'arrondissements (CCC/CCA) ont aussi été installées dans les différents arrondissements et communes d'intervention du projet.

Les participants venus des six provinces d'intervention du projet

C'est dans le but de favoriser la collaboration entre les COGES et les CCC/CCA, mais surtout de trouver des solutions endogènes aux problèmes liés à l'éducation au niveau provincial, que se tiennent les foras provinciaux. Celui de la province du Kadiogo, se tient sous le thème "consolidation des stratégies d'amélioration du taux de succès d'au moins 75% au CEP en 2024". Lors du premier forum tenu en 2022, l'ambition des acteurs de l'éducation de la province, était de faire évoluer le taux de succès au CEP de 64 à 70%.

Ce forum qui a réuni les différents acteurs que sont les enseignants, les encadreurs, les communautés religieuses et traditionnelles, les délégations spéciales, a permis de faire un diagnostic de la situation et d'identifier les stratégies à mettre en œuvre pour améliorer le taux de 64%, explique Namwinka Lucas Dabiré, DPEPPNF du Kadiogo. Les différents acteurs, chacun à son niveau, se sont aussi engagés et la mise en œuvre des actions a permis d'obtenir un taux de succès de 75%. La réflexion sera donc menée, en vue d'améliorer ou au pire des cas, maintenir au moins le taux de succès de 75% dans la province pour l'année scolaire 2023-2024.

Joseph André Ouédraogo, ministre de l'éducation nationale

Le ministre de l'éducation nationale, Joseph André Ouédraogo, a laissé entendre que le projet PAQER-CEC, entend développer l'éducation dans le contexte de la décentralisation. "Dans le sursaut patriotique d'une indépendance réelle, les communautés doivent prendre conscience de leurs rôles dans le développement de l'éducation. C'est pourquoi toutes les sensibilités sont invitées à cette tribune pour échanger objectivement sur les stratégies aboutissant à des résultats probants", a-t-il expliqué.

Joseph André Ouédraogo ajoute que l'amélioration des taux de succès aux examens, la baisse des taux de redoublement ne relèvent pas seulement des enseignants, mais de toute la communauté. D'où l'importance de l'organisation des foras provinciaux, qui constituent de véritables cadres d'échanges et de partages d'expériences.

Kato Maasaki, ambassadeur du Japon au Burkina Faso.

Présent à la cérémonie, l'ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Kato Maasaki, a salué l'engagement des COGES, des CCC et des CCA, qui a permis l'amélioration des résultats au CEP dans les six provinces d'intervention du projet. Il a invité les CCC et les CCA, à créer une synergie d'action entre les COGES et les autres acteurs de l'éducation au niveau déconcentré, afin d'atteindre les objectifs fixés pour l'année scolaire 2023-2024.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Coup d'Etat au Niger : L'Union africaine suspend le pays de ses instances

Tue, 22/08/2023 - 16:54

Le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) dit rejeter fermement toute ingérence extérieure d'un acteur ou d'un pays extérieur au Continent dans les questions de paix et de sécurité . L'annonce a été faite lors d'une réunion le 14 août 2023, à Addis-Abeba, en Éthiopie. Cette rencontre a été le lieu de statuer sur la situation qui prévaut au Niger.

Le CPS a invité par ailleurs les militaires à retourner dans leurs casernes et à laisser la gestion du pouvoir aux civils .

L'UA, en étroite collaboration avec la Commission de la CEDEAO compte compiler et soumettre la liste des membres du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) , de leurs soutiens militaires et civils, y compris ceux qui sont impliqués « dans la violation des droits fondamentaux du Président Bazoum » et d'autres détenus, en vue de sanctions ciblées et de l'application de mesures punitives individuelles.

Le CPS a en outre pris note de la décision de la CEDEAO de déployer une Force en attente et demande à la Commission de l'UA d'entreprendre une évaluation des implications économiques, sociales et sécuritaires du déploiement d'une Force en attente au Niger et d'en faire rapport au Conseil .

Les membres du Conseil ont félicité le communiqué final du Sommet extraordinaire de l'Autorité des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO sur la situation politique au Niger, adopté le 30 juillet 2023, et du Communiqué final du 2e Sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la situation politique au Niger, adopté le 10 août 2023.

Lefaso.net

COMMUNIQUÉ

Adopté par le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) lors de sa 1168e réunion tenue le 14 août 2023, sur l'exposé actualisé de la situation au Niger.

Le Conseil de Paix et de Sécurité,

Rappelant la Déclaration [Ext/Assembly/AU/Decl.(XVI)] sur le terrorisme et les changements anticonstitutionnels de gouvernement, adoptée par la 16e Session extraordinaire de la Conférence des chefs d'État et de Gouvernement de l'UA tenue à Malabo, Guinée équatoriale, du 27 au 28 mai 2022 ; les décisions AHG/Dec.141(XXXV) et AHG/Dec.142(XXXV), adoptées par la 35e Session ordinaire de la Conférence des chefs d'État et de Gouvernement de l'OUA tenue à Alger, Algérie, du 12 au 14 juillet 1999 ; la Déclaration sur le Cadre pour une réponse de l'OUA au changement anticonstitutionnel de gouvernement, adoptée par la 36e Session ordinaire de la Conférence des chefs d'État et de Gouvernement de l'OUA tenue à Lomé, Togo, du 10 au 12 juillet 2000 (la Déclaration de Lomé) ; et la Déclaration solennelle du 50e anniversaire de l'OUA/UA, adoptée à Addis-Abéba le 25 mai 2013 ;

Rappelant également ses décisions et prises de position sur la situation au Niger, en particulier le Communiqué [PSC/PR/COMM.1164 (2023)] adopté lors de sa 1164e réunion tenue le 28 juillet 2023 ; le Communiqué de presse du Président de la Commission de l'UA, S.E. Moussa Faki Mahamat, publié le 26 juillet 2023 ;

Respectant l'Acte constitutif de l'UA, le Protocole relatif à la création du Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union africaine, en particulier l'Article 7 (g) et la Charte africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance ; tout en réitérant la tolérance zéro de l'UA à l'égard des changements anticonstitutionnels de gouvernement, conformément à l'Article 4 (p) de l'Acte constitutif de l'UA ;

Réaffirmant la détermination à faire taire les armes en Afrique à l'horizon 2030 et à créer les conditions propices à la réalisation de la vision de l'UA d'une Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses populations et représentant une force dynamique sur la scène mondiale, ainsi que de l'Agenda 2063 de l'UA ;

Prenant note de l'allocution liminaire de S.E. Ambassadeur Willy Nyamitwe, Représentant permanent de la République du Burundi auprès de l'UA et Président du CPS pour le mois d'août 2023

; des communications de S.E. Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l'UA et de S.E. Ambassadeur Bankole Adeoye, Commissaire de l'UA aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité ; ainsi que des déclarations faites par S. E. Ambassadeur Abdel-Fatau Musah, Commissaire aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité de la CEDEAO, de S.E. Ambassadeur Amadou Hassane Mai Dawa, Représentant permanent de la République du Niger auprès de l'UA ; et de S.E. Ambassadeur Nasir Aminu, Représentant du Président de la Conférence des Chefs d'État et de Gouvernement de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ; et

Agissant en vertu de l'Article 7 de son Protocole, le Conseil de Paix et de Sécurité,

1. Réitère sa profonde préoccupation face à la résurgence des coups d'État militaires qui compromettent la démocratie, la paix, la sécurité et la stabilité, ainsi que le développement du Continent ;

2. Réitère également sa condamnation sans équivoque du coup d'État militaire qui a eu lieu le 26 juillet 2023 au Niger et qui a abouti à l'éviction d'un président démocratiquement élu, S.E. Mohamed Bazoum, par une faction d'officiers militaires ;

3. Se félicite du Communiqué final du Sommet extraordinaire de l'Autorité des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO sur la situation politique au Niger, adopté le 30 juillet 2023, et du Communiqué final du 2e Sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la situation politique au Niger, adopté le 10 août 2023 ;

4. Prend note de la décision de la CEDEAO de déployer une Force en attente et demande à la Commission de l'UA d'entreprendre une évaluation des implications économiques, sociales et sécuritaires du déploiement d'une Force en attente au Niger et d'en faire rapport au Conseil ;

5. Réaffirme sa pleine solidarité avec les efforts de la CEDEAO dans son engagement soutenu en faveur du rétablissement de l'ordre constitutionnel par des moyens diplomatiques ;

6. Salue et soutient fortement les efforts inlassables déployés par la CEDEAO en vue du rétablissement pacifique de l'ordre constitutionnel dans la République du Niger ; et demande à la Commission de l'UA de nommer et de déployer un Haut Représentant pour encourager les efforts de médiation de la CEDEAO ;

7. Décide, conformément aux instruments pertinents de l'UA, en particulier l'Acte constitutif de l'UA, le Protocole relatif à la création du Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union africaine et la Charte africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance, de suspendre immédiatement la participation de la République du Niger de toutes les activités de l'UA et de ses organes et institutions jusqu'au rétablissement effectif de l'ordre constitutionnel dans le pays ;

8. À cet égard, exhorte tous les États membres de l'UA et la communauté internationale, y compris les partenaires bilatéraux et multilatéraux, à rejeter ce changement anticonstitutionnel de gouvernement et à s'abstenir de toute action susceptible de conférer une légitimité au régime illégal du Niger ;

9. Se félicite du communiqué du Président de la Commission de l'UA publié le 10 août 2023 concernant le mauvais état de santé et la détention du président Mohamed Bazoum ; à cet égard, réitère son exigence pour la libération immédiate et inconditionnelle de S.E. le Président Mohamed Bazoum et de tous les autres détenus, et le respect de leurs droits humains, y compris la protection de leur santé physique et de leur intégrité morale ;

10. Fait sien le paragraphe 10 (k) du Communiqué final de l'Autorité des chefs d'État et de gouvernement de la CEDEAO sur la situation politique au Niger, adopté le 30 juillet 2023, concernant l'imposition de mesures punitives, tout en veillant à son application progressive et en minimisant son effet disproportionné sur les citoyens du Niger ;

11. Demande à la Commission de l'UA, en étroite collaboration avec la Commission de la CEDEAO, de compiler et de soumettre d'urgence la liste des membres de la junte militaire et de leurs soutiens militaires et civils, y compris ceux qui sont impliqués dans la violation des droits fondamentaux du Président Bazoum et d'autres détenus, en vue de sanctions ciblées et de l'application de mesures punitives individuelles ;

12. Salue les efforts de la CEDEAO sous la direction de S.E. Bola Ahmed Tinubu, Président de la République fédérale du Nigéria et appelle les États membres à mettre pleinement en œuvre les sanctions imposées par la CEDEAO et approuvées par le CPS et demande à la Commission, en consultation avec la CEDEAO, d'informer régulièrement le Conseil sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre des sanctions imposées ;

13. Invite la junte militaire au Niger à coopérer avec la CEDEAO et l'UA en vue d'un rétablissement pacifique et rapide de l'ordre constitutionnel et appelle le peuple nigérien à rester calme, à s'abstenir de toute action susceptible d'envenimer la situation et à adopter pleinement une approche pacifique en vue du rétablissement de l'ordre constitutionnel dans le pays ;

14. Rejette fermement toute ingérence extérieure d'un acteur ou d'un pays extérieur au Continent dans les questions de paix et de sécurité en Afrique, y compris les engagements de sociétés militaires privées sur le continent, conformément à la Convention de l'OUA de 1977 pour l'élimination du mercenariat en Afrique ;

15. Exhorte vivement les militaires à placer les intérêts suprêmes du Niger et de son peuple au-dessus de tout, et de retourner immédiatement et sans condition dans les casernes et de se soumettre aux autorités civiles conformément à la Constitution du Niger ; et

16. Décide de demeurer activement saisi de la question.

Categories: Afrique

Burkina : Des produits alimentaires impropres à la consommation saisis

Tue, 22/08/2023 - 12:50

A travers un communiqué datant du 20 août 2023, la gendarmerie a annoncé avoir procédé au démantèlement de réseaux de contrebandes de poulets congelés impropres à la consommation. Il s'agit de : 1000 poulets congelés, 15 cartons de saucisse de poulets et 35 kilogrammes de gésiers. Ce démantèlement a été le fruit d'une collaboration avec la Direction Générale des Services Vétérinaires.

La Section de Recherches de la Troisième Légion de Gendarmerie en collaboration avec la Direction Générale des Services Vétérinaires, mène des opérations dans le cadre de la lutte contre l'importation et la commercialisation des poulets congelés dans la ville de Ouagadougou en provenance des pays voisins.

Malgré les efforts de sensibilisation et de répression sur les risques liés à la consommation de cette denrée, la contrebande de poulets congelés ne faiblit pas.

Le 16 Août 2023, sur la base d'informations précises, la Section de Recherches de la Troisième Légion de Gendarmerie a mené une opération impliquant la Direction Générale des Services Vétérinaires dans le marché de Toukin, dans l'arrondissement 4 de Ouagadougou.

Les denrées illicites saisis, tous d'origine inconnue se composent comme suit :
 Mille (1000) poulets congelés,
 Quinze (15) cartons de saucisse de poulets,
 Trente-cinq (35) kilogrammes de gésiers.

En rappel, la Section de Recherches de la Troisième Légion a mené courant le mois de juin 2023 une opération qui avait permis de saisir plus de neuf cents (900) poulets congelés et quatre cents (400) kilogrammes de poissons et viande avariés. Ces activités de contrebandes sont menées particulièrement dans la ville de Ouagadougou en violation des mesures gouvernementales interdisant l'importation frauduleuse de la volaille abattue.

Les commerçants véreux qui alimentent cette contrebande agissent au sein de réseaux et ont développé avec ingéniosité des stratégies de contournement des différents postes de contrôle pour rallier Ouagadougou.

Les investigations se poursuivent pour démanteler d'autres réseaux afin d'éradiquer cette pratique qui met en danger la vie de nos populations.

C'est l'occasion d'inviter les restaurateurs et les fournisseurs de ces produits de consommation à plus de vigilance dans l'achat des poulets, viandes et poissons surtout à l'approche des fêtes, et lors des grandes cérémonies. Aussi, elle peut dénoncer tout cas suspect à travers les numéros ci-après :

Centre Nationale de Veille et d'Alerte : 1010
Gendarmerie : 16
Police : 17
Coordination Nationale de la Lutte contre la Fraude : 70122755/ 67767635

Ouagadougou, le 20 août 2023

Categories: Afrique

Pages