Bei den deutschen und europäischen Bemühungen, die irreguläre Zuwanderung vor allem aus Subsahara-Afrika zu verringern, ruhen große Hoffnungen auf der Entwicklungszusammenarbeit. Sie soll helfen, möglichst viele Ursachen für solche Wanderungen zu beseitigen. In allen einschlägigen Konzepten wird ihr eine Schlüsselrolle zugewiesen. Dies wirft grundsätzliche Fragen nach dem Zusammenhang von Entwicklung und Migration auf. In der wissenschaftlichen Debatte gilt seit längerem als belegt, dass sozioökonomische Entwicklung Migration fördert, statt sie zu reduzieren. Tatsächlich aber ist diese Kausalbeziehung nicht so eindeutig, wie es das entsprechende Modell des »migration hump« suggeriert. Offenbar werden Wanderungsentscheidungen durch weitere Faktoren beeinflusst. Daher ist es problematisch, wenn die Politik diese Scheinevidenz aufgreift und daraus simple Strategien ableitet. Der Kontext von Migration und Entwicklung muss differenzierter analysiert werden. Auf diese Weise lassen sich entwicklungspolitische Ansätze auch für die Zusammenarbeit mit afrikanischen Partnerstaaten gewinnen.
Usbekistan gehörte bislang zu den Dinosauriern unter den autoritären Staaten dieser Welt – wirtschaftlich und politisch abgeschottet, im Ausland vor allem auch für seine Repression bekannt. Nach dem Tod von Präsident Islom Karimov im Sommer 2016 übernahm der bisherige Ministerpräsident Shavkat Mirziyoyev das Ruder. Mittlerweile zeichnet sich Mirziyoyevs politischer Plan deutlich ab: die Transformation des Regimes zu einem »neuen« Autoritarismus, der auf die Herausforderungen der wirtschaftlichen und kulturellen Globalisierung nicht mit Abschottung reagiert, sondern mit einer kontrollierten Öffnung durch Privatisierung und eine Stärkung des Außenhandels. Der Erfolg dieses Projekts ist nicht gesichert. Die neue Variante des Autoritarismus wäre mittelfristig stabiler als die bisherige; Stabilität beruht dabei eher auf politischer Legitimität als auf Repression. Da es derzeit an alternativen Optionen für das Land fehlt, sollte die EU den Reformprozess unterstützen. Neben der wirtschaftlichen Kooperation gilt es dabei vor allem auch die Themen Rechtsstaatlichkeit und Menschenrechte anzusprechen.
Peu de temps après que la France célèbre quasi-unanimement l’obtention des Jeux Olympiques pour 2024 et s’enthousiasme des valeurs du sport pour la société, le budget nous ramène à de plus tristes réalités.
Le sport n’est pas une priorité gouvernementale. Rien de nouveau sous le soleil, c’est plutôt une longue tradition. Les responsables politiques aiment célébrer les victoires de nos champions mais ne font guère d’efforts pour préparer la relève et diffuser la pratique du sport. Les jours de victoire, le haut de la pyramide est fêté. Au quotidien, le bas de la pyramide est trop souvent oublié.
Bien sûr, il faut réduire les déficits. Mais, il y a des budgets qui sont sanctuarisés quand d’autres vont augmenter. Celui du sport, lui, subira une baisse de 6,9 % des crédits. Le Centre national de développement du sport connaît une baisse de 260 à 133 millions d’euros tandis que le ministère passe de 247 à 348 millions. Le budget de dernier s’élève désormais à 481 millions d’euros, contre 507 l’an dernier.
Le mauvais traitement subi par le ministère du Sport n’est pas étonnant. Le sport ne fait pas partie de la formation des élites françaises contrairement à d’autres pays, notamment anglo-saxons.
En France, le sport n’est pas une priorité. La seule subvention accordée à l’opéra de Paris est de 100 millions d’euros, soit 1/5ème du budget global alloué au sport. Cette subvention est en grande partie auto-accordée par les élites, elles-mêmes, car les spectateurs de l’opéra sont majoritairement classés socialement. Je ne souhaite pas ici opposer la culture au sport. Les deux sont indispensables. Ceux qui les opposent privilégient justement la première pour négliger le second.
Certains expliqueront qu’il y a beaucoup d’argent dans le sport. C’est vrai. Mais il s’agit du sport professionnel qui ne coûte rien à l’État, voire lui rapporte, par le biais des impôts et des taxes. C’est sans charge pour l’État que le tour de France offre un spectacle gratuit à dix millions de spectateurs. C’est également sans charge pour l’État que, chaque année, environ 8 millions de personnes assistent à des matchs de football de ligue 1.
Là où les financements manquent, c’est pour le sport amateur, afin de permettre une plus grande pratique du sport de masse, bénéfique pour la cohésion sociale, l’éducation et la santé. Souvent, les clubs ne peuvent pas accueillir la totalité des enfants souhaitant s’inscrire, faute d’installations et/ou d’encadrants. Le risque est de créer un fossé entre ceux qui ont les moyens de s’inscrire dans des salles ou clubs privés aux abonnements coûteux et ceux qui, faute de moyens, seraient privés de pratiques sportives.
Il y a pourtant 17 millions de Français adhérents à une association sportive, sans compter les pratiquants informels et les bénévoles qui encadrent ces différentes activités. Le monde du sport est peut-être trop légitimiste et peu conscient de sa réelle puissance pour faire valoir ses droits.
La fin des hydrocarbures d’ici 2040, qu’est-ce que cela signifie concrètement pour la Guyane ?
Si la loi est votée, ce qui ne fait guère de doute, la Guyane ne pourra plus exploiter de pétrole après 2040, ni accorder de nouveaux permis d’exploration. Or en 2000, la loi d’orientation des Outre-mer avait pourtant prévu le transfert de la compétence à la Guyane pour développer et renouveler les titre miniers en mer. Les gouvernements ont traîné les pieds. En 2014 et en 2016, le conseil d’Etat a rappelé à l’ordre le gouvernement, sans succès. Il fallait un décret d’application qui n’a toujours pas été signé.
Si les gouvernements précédents avaient respecté la loi, la collectivité territoriale de Guyane aurait eu la possibilité de renouveler le permis de Total. Elle aurait aussi pu accorder des permis à d’autres compagnies pétrolières. Cela fait 17 ans que l’on balade la Guyane ! Même si Nicolas Hulot a indiqué hier (le 4 octobre 2017) que la compétence serait transférée, je vois mal comment la collectivité de Guyane pourrait accorder d’autres permis d’exploration pétrolière avec la loi hydrocarbures.
Toutefois, le ministre de la Transition écologique a quand même prolongé le permis d’exploration de Total. En tant qu’écologiste, il aurait pu en décider autrement…
Il aurait pu le tenter, mais cela n’aurait pas été légal. Et puis cela aurait donné une mauvaise image de l’Etat français aux investisseurs dans tous les domaines. Nicolas Hulot veut la fin de la production des hydrocarbures d’ici 2040, mais le permis Guyane Maritime a été légalement accordé à un consortium pétrolier et d’après la loi en vigueur ce consortium (réduit aujourd’hui au groupe français Total) a le droit de demander la prolongation.
Le ministre de la Transition écologique a voulu dans ce dossier éviter d’être traîné devant les tribunaux par des compagnies pétrolières. Il y a l’aspect financier, toujours désagréable en période de difficultés budgétaires, mais il y a surtout l’image de marque de la France face aux investisseurs.
Que va-t-il se passer maintenant si Total trouve du pétrole dans ce contexte de fin de la production des hydrocarbures en France ?
Si Total trouve du pétrole et surtout s’il y en a suffisamment pour que la production soit rentable, la compagnie pourra l’exploiter. Elle devrait le savoir d’ici à 2020. L’entrée en production pourrait débuter en 2024-2025.
On sait qu’il y a du pétrole depuis 2011 dans cette zone, de manière sûre. Ce n’est pas de la science-fiction. Mais il faut trouver des réserves importantes pour assurer une rentabilité, d’autant plus qu’on est en mer profonde avec des coûts de production très lourds. Total est une société privée et vise avant tout une exploitation rentable.
Hier à l’Assemblée nationale, le projet de loi hydrocarbures a fait l’objet d’un amendement gouvernemental qui a été voté qui stipule que Les concessions prendront fin en 2040 « sauf dans un seul cas bien précis: si l’industriel peut prouver que cela ne couvre pas les frais engagés ». Est-ce que cela concerne le permis Guyane maritime ?
Si Total trouve du pétrole comme je viens de vous le dire et que c’est rentable, la compagnie le saura assez vite. Certes cela ne se fait pas en trois jours, mais en deux-trois ans, Total saura si la production pourra se faire ou pas. Cela fait partie des procédés bien connus de l’industrie pétrolière mondiale. Ainsi si la production débute autour de 2024-2025, en 15 ans d’exploitation, je ne vois pas comment cela ne serait pas rentable.
Si Exxon Mobil a trouvé du pétrole au Guyana, que Total investit au Brésil, la région semble très riche en pétrole et donc prometteuse ?
Il est certain que la région sur le plan géologique est riche en pétrole, avec des quantités importantes. Nous ne sommes pas loin du Venezuela, premier détenteur de réserves pétrolières au monde devant l’Arabie Saoudite. Nous ne sommes pas loin du Brésil, puissance montante dans ce secteur. Au Guyana, le groupe américain Exxon Mobil a fait des découvertes importantes. Nous parlons d’une estimation de 2 à 3 milliards de barils de pétrole (120 000 baril par jour).
La production devrait intervenir à partir de 2020 en mer profonde. La première compagnie mondiale pétrolière (Exxon Mobil) va investir 4,4 milliards de dollars pour développer cette découverte. Ce n’est pas un petit gisement ! Il y a aussi de l’exploration au large du Suriname avec Exxon Mobil et la compagnie Tullow oil. Cela incite donc Total à poursuivre la recherche au large de la Guyane, mais cela ne veut pas dire que c’est une garantie de succès pour la compagnie française.
Entretien avec Françoise Picq, docteure en science politique, rattachée à l’IRISSO Université Paris-Dauphine, à l’occasion de sa participation aux Géopolitiques de Nantes organisés par l’IRIS et le lieu unique avec le soutien de Nantes métropole, les 29 et 30 septembre 2017 :
– Dans quelle mesure le féminisme est-il lié aux bouleversements géopolitiques de cette dernière décennie ?
– Quelles sont les dynamiques actuelles autour des droits des femmes dans le monde notamment autour d’un certain retour d’un phénomène religieux ?
– Comment se situe la France dans ces différentes dynamiques ?
The Hellenic Foundation for European and Foreign Policy has started a new series of strategic dialogues. The second series is related to the State of the Union of Jean Claude Juncker and how it is perceived by Greek scholars. You can access it here (in Greek).
Sous la direction de Dominique Reynié – Octobre 2017 Plon, Paris, 2017, 320 pages – Prix 25 euros L’ouvrage Où va la démocratie ? est désormais disponible en librairie. Depuis plusieurs années déjà, les signes d’une fragilisation du monde démocratique se multiplient. La hausse de l’abstention, l’installation d’un puissant vote populiste et les fractures territoriales […]
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Los ciudadanos españoles y portugueses siguen creyendo mayoritariamente en el proyecto europeo, lo cual debería ser aprovechado por los dirigentes de ambos países para aliarse en favor de una mayor integración bancaria, fiscal y económica de la UEM.
The EU’s Common Foreign and Security Policy (CFSP) is thriving. To the great surprise of many observers, there has been a strong increase in the conceptual and practical activity of the CFSP over the past few months, comparable only to its revival after the Kosovo crisis. In a speech in June 2017, German Chancellor Angela Merkel evoked the European spirit and affirmed that Europe would no longer be able to rely solely on others in the future. In all European policy areas that deal with foreign, security and defence issues, new institutions and political initiatives are being created, joint security research is being initiated, and new acts of law are being prepared.
How can we explain this renaissance of a policy area that was assumed dead? What legal and political dynamics have contributed to its revival? It is significant that foreign and security policy, which used to be purely political areas, are increasingly subject to legal reform and incorporation into the European legal community. Moreover, the ECJ is more and more active in dissolving the old distinctions between political and legal integration and between the EU’s internal and external dimensions.