You are here

Diplomacy & Defense Think Tank News

On the Run in Their Own Country

SWP - Tue, 12/05/2020 - 00:00

∎ Although cross-border flight has been high on the international ­agenda for several years, the more wide-spread phenomenon of internal displace­ment has received scant political attention, despite the fact that it pro­motes conflict and hinders development.

∎ The problem is exacerbated when internal displacement continues over an extended period. If a large population group is denied the ability to exercise its basic as well as its civil rights for years, there are high costs and political risks for society as a whole.

∎ Internal displacement can have many causes. If it becomes a protracted phenomenon, this points to fundamental political shortcomings. Hence, the issue is a politically sensitive matter for the governments concerned, and many of them consider offers of international support as being un­due interference in their internal affairs.

∎ At the global and regional levels, legislative progress has been made since the early 2000s. However, the degree of implementation is still inad­equate and there is no central international actor to address the concerns of IDPs.

∎ The political will of national decision-makers is a prerequisite for the pro­tection and support of those affected. This can be strengthened if govern­ments are made aware of the negative consequences of internal displace­ment and if their own interests are appealed to.

∎ The German government should pay more attention to the issue of inter­nal displacement and make a special effort to find durable solutions. The most important institutional reform would be to reappoint a Special Representative for IDPs who would report directly to the UN Secretary-General.

Religions : quelle place au sein des relations internationales ?

IRIS - Mon, 11/05/2020 - 17:46

Comprendre le jeu des relations internationales ne peut se faire sans la compréhension du fait religieux ainsi que des acteurs qui le constitue. La mondialisation a bouleversé nos sociétés, impactant la culture et la religion, marquant un changement important des liens entre cette dernière et la politique, notamment à l’heure où celle-ci se retrouve instrumentalisée, en proie aux populismes. Entretien avec François Mabille, politologue, spécialiste de géopolitique des religions (CIRAD-FIUC), responsable de l’Observatoire géopolitique du religieux de l’IRIS. Il répond à nos questions à l’occasion de la parution de la RIS N°117 sur « Religions : l’ère des nouvelles influences » qu’il a co-dirigée.

En quoi la prise en compte du fait religieux est-elle importante pour la compréhension des relations internationales ?

Le fait religieux intervient sous de multiples formes dans les relations internationales. En fait, il est presque omniprésent ! Regardez ce qui se passe avec la crise du Covid-19 : le secrétaire général des Nations unies adresse un message aux autorités religieuses pour qu’elles se mobilisent ; les gouvernements sont obligés de traiter avec les responsables religieux dans le cadre des limitations des libertés publiques, ce qui est plus ou moins admis et accepté selon les pays ; les groupes terroristes radicaux qui se réclament de l’islam en profitent pour tenter de nouvelles subversions ; et en même temps, les ONG confessionnelles, musulmanes, chrétiennes notamment, sont sur le terrain et aident SDF, personnes isolées, demandeurs d’asile ou réfugiés. En Colombie, ces dernières années, difficile de comprendre le processus de paix sans y intégrer l’ensemble des acteurs catholiques qui, du local à l’international, se sont impliqués dans un cadre de multitrack diplomacy. Nous avons encore en tête la médiation du pape entre les États-Unis, dirigés alors par Obama, et le régime castriste. Mais prendre en compte le fait religieux, c’est aussi analyser des régimes spécifiques comme celui de l’Iran, l’intégration du religieux comme vecteur d’influence (soft power) comme en Russie notamment, l’usage du patrimoine et de la symbolique des cultures religieuses dans la montée des populismes ou des nationalismes, comme on le voit sur tous les continents. En France, le religieux est souvent appréhendé comme l’une des catégories du risque politique au sens large. Dans la tradition scandinave ou d’influence américaine, l’approche est plus ouverte, intégrant les acteurs religieux dans toute leur diversité, de leur contribution positive au sein des sociétés aux aspects plus négatifs.

Peut-on parler d’une résurgence du facteur et des mouvements religieux dans le monde ?

Pour comprendre l’intérêt actuel, il faut associer deux approches distinctes. Beaucoup de sociologues et de politologues ont simplement délaissé l’analyse du religieux, ou l’ont minoré, convaincus que la modernité politique et culturelle était antinomique avec la subsistance du religieux, et donc que le fait religieux était destiné à s’effacer de l’horizon de nos sociétés. Ce sont les thèses de la sécularisation des sociétés et du « désenchantement du monde » (empruntée à Weber) qui furent par exemple, dans leurs domaines respectifs, celles de Peter Berger ou de Marcel Gauchet. Or, ce type d’approche a été battu en brèche par l’évolution de nombreuses sociétés. Du coup, en 2001, Peter Berger a publié Le Réenchantement du monde !

Le deuxième aspect est lié précisément aux changements survenus dans nos sociétés depuis la fin des années 1970. La révolution en Iran, la résistance afghane à l’immixtion soviétique, le catholicisme de résistance prôné par Jean-Paul II, la crise des idéologies politiques et celle des formes d’État-providence, la mobilité accrue des personnes et des circulations des « biens culturels » et donc « biens religieux », sont autant d’éléments qui ont provoqué des bouleversements, accrus par la mondialisation. Depuis la fin de la guerre froide, la scène internationale est beaucoup moins interétatique et intègre de nouveaux acteurs : les acteurs religieux en font partie.

Quelles sont les nouvelles formes du lien entre religieux et politique à l’ère de la mondialisation ?

Traditionnellement, les liens étaient de deux sortes : existaient des partis politiques, directement associés à une religion, à une culture religieuse. Historiquement, viennent immédiatement à l’esprit les partis démocrates-chrétiens et, à une époque plus rapprochée, les partis islamiques et islamistes. Ce premier lien était en quelque sorte l’aboutissement logique, dans l’ordre politique, de la dimension sociale, ou intégrale, des religions. La culture française, exprimée par la notion pourtant complexe de la laïcité, a souvent voulu réduire le religieux à une affaire privée. Or, comme aimait à la rappeler Michel Meslin, les religions se veulent Loi, Communauté et Voie. Les textes religieux, interprétés par des autorités religieuses, véhiculent des normes, des prescriptions destinées à être vécues en collectivité, donc socialement : elles instruisent et forgent des identités personnelles et sociales. À ce titre, était ou est encore diffusé un ethos qui peut avoir des conséquences politiques, voire se traduire par des consignes de vote, données par des autorités religieuses, lors de campagnes électorales.

À ces deux approches traditionnelles sont venus s’ajouter ces trois dernières décennies deux nouveaux types de lien. Au niveau international, on constate l’existence d’une multitude d’acteurs religieux, qui s’exprime notamment par la présence d’ONG confessionnelles extrêmement actives : l’ONG World Vision est présente dans presque tous les pays du monde, il en est de même pour le réseau Caritas internationalis, plus connu en France sous le nom de Secours catholique. Ces importantes ONG ont toutes intégré des pratiques de plaidoyer international, à la fois auprès des États, des entreprises et des institutions internationales au sein desquelles elles évoluent. C’est donc à ce niveau international, par le biais du plaidoyer, et associées à tort ou à raison, à la notion de « biens communs », que ces ONG confessionnelles interviennent, et établissent un nouveau lien au politique, à cette nouvelle échelle mondiale.

Enfin, la toute dernière évolution renvoie à la montée de populismes : exemples significatifs de Modi en Inde, de Bolsonaro au Brésil, d’Erdogan en Turquie, d’Orban en Hongrie, de Duda en Pologne… Cette fois c’est la culture religieuse, le patrimoine religieux, qui sont instrumentalisés par des hommes politiques, et apparaissent comme réservoir de symboles, fournissant à la fois un imaginaire de continuité et un ciment identitaire discriminant, entre un groupe majoritaire et des minorités stigmatisées. La véhémence politique populiste se nourrit ici de l’intolérance religieuse, dont on connaît les progrès depuis plusieurs décennies.

—————————————————

Aller plus loin :

Riyad / Washington : le divorce ?

IRIS - Mon, 11/05/2020 - 14:25

Pascal Boniface, directeur de l’IRIS, revient sur la relation de plus en plus tendue entre les deux capitales Riyad et Washington.

Les États face au coronavirus - La France : crise sanitaire et crise de confiance

Institut Montaigne - Mon, 11/05/2020 - 14:06
La chronologie
  • 24 janvier : 3 premiers cas de Covid-19 sont recensés en France.
  • 14 février : un touriste chinois de 80 ans meurt à l’hôpital Bichat à Paris. C’est le premier mort sur le territoire national.
  • 23 février : le plan de réaction en 4 stades est déclenché par le…

Transnationale jihadistiske grupper udnytter lokale konfliktdynamikker i Vestafrika

DIIS - Mon, 11/05/2020 - 12:49
Der er sket en eskalering af angreb og massakrer udført af jihadistiske militser tilknyttet med al-Qaeda og Islamisk Stat ledsaget af en hårdhændet lukning af skoler, moskéer og kirker.

Kalifat: Scandinavian political drama at its best

DIIS - Mon, 11/05/2020 - 12:49
Den svenske tv-serie portrætterer udfordringerne i et liv underlagt Islamisk Stat og tager fat på nogle af tidens mest aktuelle spørgsmål om radikalisering og hjemmeavlet terrorisme.

Marginalisierte Menschen als schwächstes Glied in Pandemien

Epidemien geben Aufschluss darüber, wie Gesellschaften mit marginalisierten Gruppen umgehen. Ganz besonders deutlich zeigt es sich in der größten Hafenstadt Ecuadors, in Guayaquil. Das Corona-Virus überfordert das Gesundheitssystem dort offenbar gänzlich. Viele Menschen können nicht mehr behandelt werden. Hunderte von Opfern konnten zeitweilig nicht mehr bestattet werden. Es kursieren Zahlen von tausenden von Toten in den Medien. Verlässliche Informationen fehlen aber bisher. Guayaquil ist eine Warnung: Die Marginalisierung einzelner Gruppen kann eine gesamte Gesellschaft zu Fall bringen. Es gibt aber auch eine Lösungsrichtung vor: Mehr Zugang zu Ressourcen.

Epidemien mit vielen Opfern gibt es in Guayaquil seit Jahrhunderten immer wieder. Die ungleichen Besitzverhältnisse und eine andauernde Marginalisierung großer Bevölkerungsgruppen spielen dabei eine zentrale Rolle. Um sie nicht nur, aber auch in medizinischen Notsituationen besser schützen zu können, müssen Ressourcen gerechter verteilt, Zugänge zu Grundversorgungen garantiert und Machtstrukturen überdacht werden.

Guayaquil wurde jahrhundertelang durch wenige einflussreiche Familien regiert. Oft dachten diese eher an ihren eigenen Vorteil als an ein gesellschaftliches Gemeinwohl. In den letzten Jahrzehnten gab es zwar durchaus erfolgreiche Projekte, etwa im Kampf gegen Kriminalität oder in der Verbesserung der urbanen Infrastruktur. Dennoch bleibt der Zugang zu ökonomischen Ressourcen, zur Basisversorgung und zum urbanen Raum sehr ungleich verteilt. Bereits in der Kolonialzeit regte sich in Guayaquil dagegen passiver Widerstand. Viele Jahrhunderte lang galt die Hafenstadt als Schmuggler-Hochburg. Früher wurde Kakao geschmuggelt, heute Lebensmittel, Treibstoff, Hehlerware und Drogen. Man spricht in Guayaquil stolz von der „viveza criolla“, einer vermeintlichen Anpassungsstrategie in Lateinamerika. Sie steht für das „Zurechtkommen“ in Phasen des Mangels, in politischen oder ökonomischen Krisen. Man weiß sich zu helfen, auch auf Kosten anderer, weil es oft nicht genug für alle gibt. Dies ist eine Einstellung, die sich interessanterweise durch alle Bevölkerungsschichten zieht. Die „Anderen“ sind in Guayaquil etwa die herrschenden Eliten, die politischen Machthaber, aber auch immer wieder die Bürokraten in der Hauptstadt Quito. So wird lokal gedacht, in Konkurrenz zueinander. Und selbst eine Notlage wie die Corona-Pandemie wird politisch in Szene gesetzt und zum eigenen Vorteil genutzt.

In Guayaquil lebt der weitaus größte Teil der knapp 3 Millionen Einwohner*innen beengt in den städtischen Randgebieten. Dort sind die Gesundheitseinrichtungen spärlich und überlaufen, es gibt oft nur ungenügende Abwasserversorgung, keinen ausreichenden Zugang zu Trinkwasser. Die Luftverschmutzung ist hoch. Seit einigen Jahren gibt es Metrobuslinien, die die Randgebiete mit dem Zentrum verbinden, aber die Busse sind überfüllt. Viele Bewohner*innen der Randgebiete arbeiten im Zentrum, in der Service-Infrastruktur der reicheren Stadtteile oder im informellen Sektor. Die fehlenden finanziellen Rücklagen und der mangelnde Raum in den Vorstädten erlauben es nicht zu Hause zu bleiben – trotz Ausgangssperren. Soziale Distanzierung ist kaum möglich. Staatlich-getragene Sozialabsicherung existiert nicht. Diese Notlage verschärft sich seit Jahren, auch durch unkontrollierte Zuwanderung aus dem benachbarten Venezuela. Ganze Viertel sind in Guayaquil durch Schmugglerbanden und Kriminalität gezeichnet. Die Polizei und andere Behörden sind nicht selten in illegale Machenschaften verwickelt oder gänzlich machtlos. Die Bevölkerung hat kein Vertrauen in die Institutionen oder kann die Regeln schlicht nicht befolgen. So können Maßnahmen zur Viruseindämmung nicht zügig und zielgerichtet getroffen werden. Testkapazitäten sind nicht vorhanden. Und auch Kontrollen und Sanktionen sind nicht umsetzbar.

Der Fall Guayaquil führt uns vor Augen, dass die Marginalisierung großer Teile der Gesellschaft eben diese Gesellschaft als Einheit destabilisiert. Marginalisierte Menschen stecken sich mit größerer Wahrscheinlichkeit an. Durch gesundheitliche Belastungen wie Umweltverschmutzung oder Vorerkrankungen sind schwere Krankheitsverläufe häufiger. Durch die Überlastung des Gesundheitssystems sterben Patienten nicht nur am Virus, sondern auch an der medizinischen Unterversorgung. Epidemien sind viel schwerer beherrschbar.

Starre Machtstrukturen verhindern bisher ein Überdenken des Status quo. In Guayaquil sehnt man sich in lokalen Medien nach einem „starken Mann“ wie Vicente Rocafuerte. Der machte sich 1842 als Gouverneur durch sein beherztes Eingreifen in der Gelbfieber-Epidemie in Guayaquil einen Namen an den man sich gerade heute wieder erinnert. Genau das Gegenteil wird aber wohl langfristig erfolgreich sein. Die ungleiche Verteilung von Ressourcen in Guayaquil spiegelt Jahrhunderte globaler, einseitiger Wirtschaftsstrategien wider. Vereinzelte entwicklungspolitische Projekte und Kredite werden die so entstandenen Abhängigkeiten kaum lösen. Ein tiefgreifendes Umdenken hin zu gesellschaftlichem Gemeinwohl und ausgeglichenerem Zugang zu Ressourcen könnte der globalen Staatengemeinschaft aber trotzdem nützen. So ist jede Gemeinschaft nur so stark, wie ihr schwächstes Mitglied. Dies verdeutlicht Guayaquil und formuliert es als Anspruch an unsere Weltgesellschaft.

Anne-Katrin Broocks ist Doktorandin am Leibniz Zentrum für Marine Tropenforschung in Bremen und ist vor wenigen Wochen von ihrer 8-monatigen Feldforschung aus Guayaquil, Ecuador, zurückgekehrt. Sie beschäftigt sich aus wissenssoziologischer Perspektive mit der Frage, wie Mangroven im Golf von Guayaquil vom 19. Jahrhundert bis heute Bedeutung zugeschrieben wurde, und wie dadurch die Nutzung von Mangrovengebieten beeinflusst wird. In ihrer Arbeit wird sie von Anna-Katharina Hornidge betreut.

Anna-Katharina Hornidge ist Direktorin des Deutschen Instituts für Entwicklungspolitik (DIE) und zugleich Professorin für Globale Nachhaltige Entwicklung an der Rheinischen Friedrich-Wilhelms-Universität Bonn.

Dieser Text ist Teil einer Sonderreihe unseres Formats Die aktuelle Kolumne, die die Folgen der Corona-Krise entwicklungspolitisch und sozioökonomisch einordnet. Sie finden die weiteren Texte hier auf unserer Überblicksseite.

Covid-19 : comment concilier décision politique et savoir médical ?

Institut Montaigne - Mon, 11/05/2020 - 11:21

Au moment où la France entame le "déconfinement", Karine Lacombe, chef de service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris, et Olivier Duhamel, constitutionnaliste et politologue, échangent sur le rôle que doivent jouer les spécialistes dans la prise de décision politique en temps de crise et dans le contexte précis du Covid-19.

L'urgence sanitaire a donné une visibilité importante aux…

La défiance, cet autre virus qui contamine la France

Institut Montaigne - Mon, 11/05/2020 - 10:05

Au-delà du soutien de la population aux équipes soignantes, les Français sont très critiques vis-à-vis de la gestion de l'épidémie par les pouvoirs publics. Cette défiance vis-à-vis du politique, déjà ancienne dans notre pays, s'accompagne paradoxalement d'un sentiment de supériorité par rapport à nos voisins directs ou indirects. Une arrogance toute française qui, selon Dominique Moisi, nous empêche de tirer les bénéfices des expériences étrangères.

Pilen peger indad i Udenrigsministeriets deroute

DIIS - Mon, 11/05/2020 - 08:26
På året for Udenrigsministeriets 250-års jubilæum står ministeriet svagere, end det har gjort i årtier. Modet til at konfrontere dårlige prioriteringer og dårlig politik er tæt på forsvundet, skriver Adam Moe Fejerskov.

»Wir haben etwa ein Jahr Zeit, um die nötige Infrastruktur aufzubauen«

SWP - Mon, 11/05/2020 - 00:00

Die EU-Kommission hat vergangene Woche eine internationale Geberkonferenz einberufen, um die gemeinsame Finanzierung der Entwicklung von Impfstoffen und Medikamenten gegen das Coronavirus zu sichern. Die Teilnehmer haben am Montag 7,4 Milliarden Euro zugesagt. Reicht das?

Maike Voss: Es ist ein Anfang. Insgesamt, also von der Entwicklung über die Produktion bis zur Verteilung von Impfstoffen, Medikamenten und anderen Medizinprodukten, wird es weitaus teurer werden. Die virtuelle Geberkonferenz diente dazu, die internationale Kooperation in diesem Bereich zu initiieren. Deswegen war es ein wichtiges Zeichen, dass möglichst viele Länder an einem Tag zur selben Zeit zusammenkamen.

Geld scheint ohnehin nicht das Problem zu sein. Allein in Deutschland beträgt der Umfang der haushaltswirksamen Maßnahmen zum Umgang mit der Coronakrise mehr als 350 Milliarden Euro.

Es geht auch nicht nur ums Geld. Ein Beispiel: Die Gates-Stiftung gehört zu den größten Geldgebern für globale Gesundheit und hat nun 100 Millionen Euro zugesagt. Die könnten natürlich noch viel mehr beisteuern. Die Stiftung achtet aber darauf, dass sie in einer für sie zu rechtfertigenden Relation zu den anderen Gebern steht. Sie will sich nicht in den Vordergrund spielen, mischt aber natürlich stark mit. Und so lassen sich die 525 Millionen Euro aus Deutschland auch als Zeichen lesen, dass man hier viel unterstützen und die Debatte mit anführen möchte.

Die Präsidentin der EU-Kommission, Ursula von der Leyen, wollte alle Gesundheitsorganisationen der Welt unter einem Dach vereinen. Am Ende beteiligten sich Staats- und Regierungschefs aus 40 Ländern, Stiftungen und Unternehmen. Die USA und Russland waren nicht dabei…

…und Indien. Die großen Pharmamunternehmen sitzen in den USA, Europa und Indien. Zwei dieser großen Player waren bei der Geberkonferenz nicht dabei. Das ist natürlich verheerend für die gemeinsamen Bemühungen gegen Covid-19. Beim Fernbleiben der USA spielt sicherlich die Abkehr vom Multilateralismus eine Rolle. Indien nahm kurz vor der Geberkonferenz an einem Treffen der blockfreien Staaten (Non-Aligned Movement) teil. Gerade zu Beginn der Krise wurde die Europäische Kommission dafür kritisiert, die EU-Mitgliedsländer nicht zu einer gemeinsamen Politik bewegen zu können. Bei der Geberkonferenz wurde ihr nun eine Führungsrolle zugesprochen.

Was bedeutet das für die Eindämmung der Pandemie?

Ich denke, dass die Geberkonferenz auch bei den Ländern, die sich nicht beteiligt haben, Eindruck hinterlässt. Denn die teilnehmenden Länder signalisieren: Wir arbeiten zusammen, damit wir schneller einen Impfstoff als ein globales, öffentliches Gut entwickeln, von dem alle gleichberechtigt profitieren. Ihre Absicht ist es nicht, diesen ausschließlich untereinander zu verteilen, sondern ihn weltweit zur Verfügung zu stellen. Schließlich sind wir vor dem Virus nur sicher, wenn eine große Anzahl von Menschen geimpft ist. Und so würden auch jene Länder profitieren, die sich gerade nicht beteiligen.

Wo liegen die größten Hürden bei der Erforschung und Entwicklung eines Impfstoffes?

Zunächst geht es um die Frage, wie man es schafft, den Preis so nah wie möglich an den Produktionskosten auszurichten, damit der Impfstoff erschwinglich bleibt. Die Vergabe von Patenten kann eine schnelle und umfangreiche Produktion erschweren und verzögert daher den Zugang zu einem Impfstoff. Die Freigabe von geistigen Eigentumsrechten, Informationen und Daten in einem internationalen Technologiepool sowie Technologietransfers können hier Abhilfe schaffen. Gleichzeitig müssen die Entwicklungs- und Produktionskosten natürlich vergütet werden. Der Preis des Herstellers und die Kaufkraft des Käufers dürfen aber nicht über den Zugang zu einem Gesundheitsgut entscheiden. Darüber hinaus ist die Frage der Produktionskapazität noch offen. Ziel ist es, den Impfstoff in großer Menge möglichst vor Ort, so nah wie möglich an den Menschen, herzustellen. Wir wissen momentan nur, dass Produktionsstandorte weltweit ungleich verteilt sind – eher im globalen Norden. Hier braucht es entwicklungspolitische Lösungen, zumal weil auch die Verteilung wegen mangelnder Infrastruktur wie beispielsweise sicheren Kühl- und Lieferketten schwierig wird.

Wie lässt sich eine faire Verteilung des Impfstoffes sicherstellen, wenn dieser irgendwann entwickelt ist?

Jeder Euro bzw. Dollar, der ins System fließt, muss an Bedingungen für den gerechten Zugang geknüpft sein. Es braucht einen Überprüfungsmechanismus, der idealerweise bei der Weltgesundheitsorganisation (WHO) angesiedelt ist. Die WHO ist die Organisation, die dazu legitimiert ist und viel Erfahrung hat. Dafür muss sie aber mit den dafür notwendigen Mitteln ausgestattet werden. Bei der Kontrolle muss auch die Zivilgesellschaft, zum Beispiel Organisationen wie Ärzte ohne Grenzen, einbezogen werden. Diese Stimmen haben bei der Geberkonferenz gefehlt. In vielen Entwicklungsländern sind es NGOs, die die Gesundheitsversorgung am Laufen halten. Für all das brauchen wir viel Transparenz. Und die Pharmaindustrie ist nicht der Sektor, der sonst mit freiwilliger Transparenz glänzt. Deswegen bedarf es jetzt Anpassungen nationaler Regularien – und das wird in Anbetracht der Dringlichkeit und Abhängigkeiten nicht einfach.

Wie müsste priorisiert werden, um den Impfstoff weltweit gerecht zu verteilen?

Es ist wichtig, dass Staaten zusammen mit der WHO jetzt schon Kriterien zur gerechten Verteilung entwickeln, denen ethische Überlegungen zugrunde liegen. So sollten national Gesundheitsfachkräfte, im öffentlichen Sektor tätige Personen und vulnerable Gruppen priorisiert werden. Neben epidemiologischen Kennzahlen spielen für eine internationale Verteilung soziale und wirtschaftliche Aspekte eine Rolle, darunter die Durchsetzung und Akzeptanz von Gesundheitsschutzmaßnahmen, die Bevölkerungsdichte, die Größe des informellen Sektors und der Zugang zu Wasser. Auch die Funktionsfähigkeit von Gesundheitssystemen wird entscheidend sein – zur Verteilung der Güter, aber auch um die Regelversorgung aufrechtzuerhalten. Gesundheitsfachkräfte werden hier entscheidend sein. Wir haben nun etwa ein Jahr Zeit, um die nötige Infrastruktur aufzubauen. Denn so lange wird es mindestens dauern, bis es einen Impfstoff gibt.

Das Interview führte Çetin Demirci von der Online-Redaktion.

Dieser Text ist auch bei euractiv.de erschienen.

Les États face au coronavirus - Pays-Bas : le pari du "confinement intelligent"

Institut Montaigne - Thu, 07/05/2020 - 18:05
Chronologie
  • 6 mars : premier mort du Covid au Nord-Brabant
  • 12 mars : 5 morts. Premières mesures annoncées par le gouvernement : incitation au télétravail, interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes et des visites aux personnes fragiles.
  • 15 mars : 20 morts.…

La psychiatrie à l’épreuve du Covid

Institut Montaigne - Thu, 07/05/2020 - 16:10

La crise sanitaire actuelle liée à l’épidémie de Covid-19 a des conséquences sur la prise en charge des patients atteints de troubles psychiques. Le confinement et l’isolement qui en résultent ont également des impacts visibles sur la santé mentale des citoyens. Quels sont-ils et comment y répondre efficacement ? Jean-Victor Blanc, médecin psychiatre à l'hôpital Saint Antoine (Paris) et enseignant à Sorbonne Université, répond à nos trois questions.

C. Katharina Spieß: „Bildungsinvestitionen sind die Grundlage für die Wirtschaft von heute und morgen“

Fünf ÖkonomInnen aus Wirtschaftsforschungsinstituten und Hochschulen, darunter C. Katharina Spieß vom DIW Berlin, haben Vorschläge für ein nachhaltiges Investitionsprogramm vorgelegt. Die zentralen Empfehlungen für den Bereich der Bildungsinvestitionen fasst Spieß, Leiterin der Abteilung Bildung und Familie am DIW Berlin, wie folgt zusammen:


Die Corona-Krise ist eine gewaltige Herausforderung mit Blick darauf, die Bildungspotentiale aller Kinder und Jugendlichen zu fördern. Einmal mehr wird deutlich, wie sehr familiäre Unterschiede diesem Ziel entgegenstehen: Wenn die Eltern zu Hause eine gute Betreuung auf die Beine stellen, Kita-Kinder fördern und Schulkindern bei den Schulaufgaben helfen können, dann sind diese deutlich im Vorteil. Kita-Kinder aus sozial benachteiligten Haushalten und leistungsschwächere Kinder und Jugendliche drohen hingegen weiter abgehängt zu werden. Deshalb ist es so wichtig, dass alle Kinder möglichst schnell zumindest zeitweise wieder in die Kitas und Schulen können. Das allein reicht aber noch nicht aus: Die Krise muss auch als Chance genutzt werden, großangelegt in Bildung, Weiterbildung und Betreuung zu investieren – und zwar auch von Bundesseite. Der Kita-Ausbau muss weitergehen, qualitativ und quantitativ, damit alle Kinder optimal gefördert werden und damit es allen Eltern – insbesondere Müttern – ermöglicht wird, Beruf und Familie miteinander zu vereinbaren. Das gilt auch für den Grundschulbereich, wo wir in den nächsten Jahren einen massiven Ausbau der Ganztagsplätze brauchen. Mehr als deutlich wird derzeit auch, dass viele Schulen für die digitale Welt nicht gerüstet sind. Hier braucht es Investitionen über den gut fünf Milliarden Euro schweren Digitalpakt hinaus. Dabei geht es nicht nur darum, Geräte zu kaufen und Internetleitungen zu legen – auch die Lehrkräfte müssen für digitale Lernkonzepte fit gemacht und weitergebildet werden. Und schließlich brauchen pädagogische Fachkräfte, Pflegefachkräfte und andere systemrelevante Arbeitnehmerinnen und Arbeitnehmer mehr Anerkennung und bessere Arbeitsbedingungen und die Berufe jeweils höhere Ausbildungskapazitäten, um einen breiten Fachkräftemangel zu verhindern. Mehr Bildungsinvestitionen lohnen sich immer, sie sind die Grundlange für inklusives Wachstum und den Zusammenhalt der Gesellschaft heute und morgen.

The Outlook for Turkey-NATO relations

DIIS - Thu, 07/05/2020 - 09:30
Likely to remain on track, but also likely to face further troubles ahead.

The French response to the Corona Crisis: semi-presidentialism par excellence

This blog post analyses the response of the French government to the Coronavirus pandemic. The piece highlights how the semi-presidential system in France facilitates centralized decisions to manage the crisis. From a political-institutional perspective, it is considered that there were no major challenges to the use of unilateral powers by the Executive to address the health crisis, although the de-confinement phase and socio-economic consequences opens the possibility for more conflictual and opposing reactions. At first, approvals of the president and prime minister raised, but the strict confinement and the reopening measures can be challenging in one of the European countries with the highest number of deaths, where massive street protests, incarnated by the Yellow vests movement, have recently shaken the political scene.

Nukleare Rüstungskontrolle in Gefahr

SWP - Thu, 07/05/2020 - 00:10

Die regelbasierte internationale Ordnung ist in der Krise und mit ihr die nukleare Ordnung, die im Vertrag über die Nichtverbreitung von Kernwaffen (NVV), im umfas­senden Testverbotsvertrag (CTBT) und in den bilateralen Rüstungskontrollverträgen zwischen den USA und Russland zur Begrenzung strategischer Waffensysteme ver­ankert ist. Während die nukleare und konventionelle Rüstungskontrolle erodiert, beschleunigt sich der qualitative Rüstungswettlauf. Neue Waffensysteme und Szena­rien nuklearer Kriegsführung stellen die strategische Stabilität in Frage, die im New-START-Vertrag definiert wurde. Seine Verlängerung ist dringlich, um eine weitere Destabilisierung zu verhindern und Zeit für Neuverhandlungen zu gewinnen. Ein Folge­abkommen muss neue technologische und politische Entwicklungen berücksichtigen, um das strategische Gleichgewicht zu sichern und die Glaubwürdigkeit des Abrüstungsgebots des NVV zu erhalten. Der Sitz im Sicherheitsrat bietet Deutschland die Chance, dazu die Initiative zu ergreifen.

Nukleares Nordkorea

SWP - Thu, 07/05/2020 - 00:05

Südkorea und die USA haben gemeinsame Militärübungen im März aufgrund der Covid‑19-Pandemie abgesagt. Pjöngjang dagegen, das Infizierungen im eigenen Land abstreitet, führte zwischen Ende Februar und Mitte April 2020 fünf Tests ballistischer Raketen durch und hielt sieben Militärübungen ab. Das nordkoreanische Regime demonstriert damit erneut seine Fähigkeiten und seine Entschlossenheit, nukleare Trä­gersysteme weiterzuentwickeln. Sollen die jüngsten Waffentests mit Blick auf etwaige Verhandlungen Druck auf Washington ausüben oder will Pjöngjang damit seinen Sta­tus als nuklear bewaffnete Militärmacht vorführen? Im Herbst 2020 stehen für Donald Trump die Präsidentschaftswahlen an, für das Regime Kim Jong Uns die Feierlich­keiten zum 75. Jubiläum der Arbeiterpartei. Für beide wäre ein außenpolitischer Erfolg wichtig; die derzeitige Entwicklung, die von Raketentests und dem Fehlen von Verhandlungen gekennzeichnet ist, lässt jedoch wenig Raum für positive Szenarien.

NewIP – Grundstein für ein globales Internet nach chinesischen Vorstellungen?

SWP - Thu, 07/05/2020 - 00:00

China drängt darauf, die Gremien der International Telecommunication Union (ITU) zu nutzen, um Protokolle und Standards für das Internet der Zukunft zu entwickeln. Viel Aufmerksamkeit erfährt dabei der chinesische Vorschlag, eines der grundlegenden Protokolle zur Datenübertragung im Internet – das »Internet Protocol« (IP) – durch »NewIP« zu ersetzen. Vor wenigen Wochen griff die Financial Times den Vorgang auf, was eine internationale Debatte auslöste. Warum die Aufregung?

Daniel Voelsen: China ist bekannt dafür, das eigene Internet sehr genau zu kontrollieren. Mit hohem technischem und personellem Aufwand versucht der Staat dort zu kontrollieren, welche Informationen ausgetauscht werden. So soll es gelingen, das wirtschaftliche Potential des weltweiten Internets zu nutzen, ohne die eigene politische Macht zu gefährden. Schon länger formuliert China dabei den Anspruch, auch die globale Entwicklung des Internets zu prägen. NewIP wird insofern als ein weiterer Beleg für den globalen Gestaltungsanspruch Chinas in diesem Bereich gedeutet.

Nadine Godehardt: Dieses Vorgehen ist nicht untypisch für das China unter Xi Jinping. In vielerlei Hinsicht nutzt die chinesische Regierung den Rückzug der USA aus den Vereinten Nationen und anderen internationalen Organisationen, um ihre Vorstellungen, Regeln und Ideen prominent zu platzieren. Ihr Ziel ist es, das internationale System mehr an China anzupassen, während sie auf diplomatischer und medialer Ebene breites Engagement und Offenheit signalisiert. Das Engagement der chinesischen Akteure innerhalb der ITU, die eine Sonderorganisation der Vereinten Nationen ist, ist tatsächlich nur ein weiteres Beispiel dafür.

Woher rührt das große politische Interesse an – auf den ersten Blick technischen – Standards?

Daniel Voelsen: Digitale Technologien basieren fundamental auf Standards und Protokollen. Ein modernes Handy braucht etwa WLAN und LTE für drahtlose Verbindungen, breit geteilte Standards für Bild-Dateien oder Protokolle für den Versand von E-Mails. Wer diese Standards und Protokolle prägt, hat wirtschaftliche Vorteile und kann auch politisch Einfluss nehmen. Weil es in nahezu allen Fällen um globale Standards geht, ist auch dieser Wettstreit um Einfluss global.

Nadine Godehardt: Die Durchsetzung und Verbreitung von technischen und regulativen Standards spielt für die chinesische Regierung mittlerweile eine zentrale Rolle. Denn Standards repräsentieren im chinesischen Sinne »Konnektivitätsressourcen«, die es Peking ermöglichen, andere Akteure indirekt oder direkt zu beeinflussen. Die Kontrolle über Infrastrukturen und zentrale Knotenpunkte wie beispielweise durch den Vorstoß mit NewIP ist daher ein wichtiger Bestandteil der chinesischen Strategie, die zukünftige Struktur des internationalen Systems aktiv mitzugestalten.

Welche Ziele verfolgt China mit dem Vorstoß in der ITU?

Daniel Voelsen: Über die technischen Details von NewIP ist bisher wenig bekannt. Bis jetzt ist das noch eine recht vage Idee, aus der nach dem Willen der Chinesen in den nächsten Jahren ja erst noch ein technisches Protokoll entstehen soll. Aber schon die bisher verfügbaren Informationen lassen recht deutlich die Ziele Pekings erkennen: Mit NewIP sollen bereits auf Ebene der grundlegenden Protokolle des Internets neue Möglichkeiten geschaffen werden, Datenflüsse im Internet zentral zu steuern. Bisher muss der chinesische Staat hierfür einen großen Aufwand betreiben, weil das Internet ursprünglich eine solche Kontrolle nicht vorsah. Auch die Wahl der ITU ist nicht zufällig: Hierin kommt der Anspruch Chinas zum Ausdruck, die Entwicklung von Standards und Protokollen für das Internet staatlich zu steuern, also nicht wie bislang weithin privaten Akteuren zu überlassen.

Nadine Godehardt: Für die chinesische Regierung bietet sich so die Möglichkeit, zwei zentrale Ziele zu verbinden. Wenn sich diese noch sehr vage Idee durchsetzt, dann unterstützt sie erstens die Aufrechterhaltung digitaler Souveränität auf dem Territorium Chinas, das heißt die Zentralregierung kann das chinesische Internet weiterhin und mit weitaus geringerem Aufwand als bisher in ihrem Sinne kontrollieren. Zweitens würde ein neues, von chinesischen Akteuren mitentwickeltes Internetprotokoll aber auch die internationale Offenheit, Verantwortung und Kooperationsbereitschaft Chinas unterstreichen. Es ist Teil von Pekings Staatsdoktrin, »Win-win-Situationen« in diesem Sinne zu schaffen.

Wie sollten Deutschland und Europa auf Chinas Vorschlag reagieren?

Daniel Voelsen: Die aktuelle Diskussion um NewIP scheint mir etwas überhitzt. Nach allen bekannten Informationen ist NewIP noch weit davon entfernt, eine echte Alternative darzustellen. Sehr wohl aber sollten wir ernst nehmen, dass China mit Blick auf das Internet einen globalen Gestaltungsanspruch hat. Hinzu kommt, dass das chinesische Modell eines Internets, das wirtschaftliche Freiheit mit engmaschiger politischer Kontrolle verbindet, für viele Staaten der Welt attraktiv sein dürfte. Um dem etwas entgegenzusetzen, ist es zuerst einmal notwendig, die eigene Position klar zu formulieren. Wir müssen erklären können, wie sich ein digital durchsetzungsfähiger Rechtsstaat von dem Herrschaftsanspruch der chinesischen Regierung unterscheidet. Anders als in der Vergangenheit wird es zudem notwendig sein, für dieses Modell einer liberalen digitalen Gesellschaft proaktiv zu werben. Dem für viele Staaten verlockenden Angebot Chinas müssen wir politisch, wirtschaftlich und letztlich dann auch technisch ein besseres Angebot gegenüberstellen.

Das Interview führte Candida Splett von der Online-Redaktion.

Pages