You are here

Diplomacy & Defense Think Tank News

5G et machine learning : changement de paradigme ?

Institut Montaigne - Fri, 06/03/2020 - 10:08

D’ici 2030, quelques centaines de milliards d'appareils de notre vie quotidienne (téléphones, tablettes, drones, voitures ou assistants personnels) seront connectés au réseau 5G pour dialoguer entre eux et stockeront les données collectées par leurs capteurs. L'extraction de valeur résidera donc dans notre aptitude à faire évoluer les modèles d’intelligence artificielle (IA). Victor Storchan, Senior Machine Learning Engineer pour une grande banque et…

Comment se procurer le bon casque de réalité virtuelle ?

RMES - Fri, 06/03/2020 - 10:07

Si vous n’avez pas encore en votre possession de casque à réalité virtuelle, il est temps d’y remédier et de vous mettre à la page. Ne vous précipitez cependant pas dans cet achat. Laissez-nous vous faire part des critères à prendre en compte afin d’effectuer le meilleur choix possible.

Le confort assuré par le casque

Avant de vous acquérir d’un casque de réalité virtuelle, vous devez vous assurer qu’il vous fournit le maximum de confort. Cela peut paraître anodin, mais tous les casques de réalité virtuelle ne conviennent pas à tout le monde. Certains de par leur matière de conception peuvent s’avérer irritants. D’autres sont parfois trop lourds ou alors mal ajustés. Ces deux facteurs ne favorisent pas une obtention d’images de bonne qualité. Afin d’éviter tout risque de malaise, suite à un inconfort, il est donc prudent de s’assurer avant achat du matériau de conception du casque. Il faut aussi chercher à savoir si vous êtes capable d’en supporter le poids pendant une à deux heures. Le casque de réalité virtuelle doit aussi comporter un système de refroidissement fonctionnel, afin d’éviter tout risque de chauffage.

L’immersion du casque à réalité virtuelle

Le casque de réalité virtuelle que vous choisirez d’acheter doit vous permettre une immersion maximale dans la virtualité. Si vous voulez être plongée dans une virtualité qui se confond à votre réalité, vous devrez chercher un casque qui vous satisfait dans ce sens. De même, si c’est le contraire que vous recherchez, c’est-à-dire une virtualité bien distincte de la réalité, il vous faut également en tenir compte.

Les corrections optiques

Certains casques de par leurs programmations permettent une amélioration de la vue. Ils permettent une correction des problèmes oculaires. Si vous êtes à la recherche de ce genre de casque de réalité virtuelle, il vous faut également en tenir compte. Ces derniers doivent comporter des options de réglages optiques. Soyez donc attentif à cet aspect.

Lire aussi : Radiateur infrarouge – De quoi s’agit-il en réalité ?

Les programmes proposés par les casques

Tous les casques de réalité virtuelle ne vous offrent pas les mêmes programmes. Certains offrent des programmes qui ne sont pas forcément adaptés à un jeune public. Si vous avez donc des enfants dans votre entourage, il est préférable de prendre en compte leur indéniable curiosité pour effectuer votre choix. Il peut éventuellement comporter des programmes pédagogiques et ludiques pour ces derniers.

À savoir : On a vu Mona Lisa en réalité virtuelle – Le Louvre a redonné vie à la Joconde et c’est bluffant !

La compatibilité du casque

Il est clair que si vous avez en votre possession plusieurs appareils électroniques, vous avez tendance à les connecter entre eux pour certains besoins ou certaines occasions. Si c’est le cas et que vous avez envie de faire de même avec votre casque connecté, vous devez alors chercher un casque capable de se connecter à plusieurs autres périphériques.

L’ergonomie du casque

Le casque de réalité virtuelle sur lequel votre choix aura porté doit être pratique. Son utilisation ne doit pas constituer pour vous, une source de casse-tête. Il doit posséder des fonctionnalités dont la compréhension doit être le plus aisée possible. Le casque à réalité virtuelle est censé vous aider à vous détendre et vous distraire, il ne doit pas être source de problèmes.

L’article Comment se procurer le bon casque de réalité virtuelle ? est apparu en premier sur RMES.

Nile Conflict: Compensation Rather Than Mediation

SWP - Fri, 06/03/2020 - 00:30

The conflict between Egypt and Ethiopia over the distribution and use of the Nile water has entered a new phase. Questions about how and over what period of time the reservoir of the Grand Ethiopian Renaissance Dam (GERD) will be filled are taking centre stage. Against this backdrop, the USA launched a new mediation attempt at the end of 2019. However, initial hopes of a swift agreement have not materialized. The longer substantial results are postponed, the more apparent it becomes that ex­ternal mediation alone will not suffice to resolve the dispute. In order to defuse the conflict, it might be necessary for Egypt to compensate Ethiopia for concessions on the GERD. Germany and its European partners should provide Egypt with financial support for creating a compensation mechanism. This would promote stability in Europe’s conflict-ridden neighbouring region, and reduce migration pressure. But Europeans should tie financial contributions to clear conditions vis-à-vis Cairo, aimed at improving water management and overall governance.

Das Jahrhundert Asiens?

SWP - Fri, 06/03/2020 - 00:00

Wenn die These eines asiatischen Jahrhunderts zutreffen sollte, würde im Jahr 2020 ökonomisch wohl der Startschuss dazu fallen. Denn in diesem Jahr wird Asien erstmals mehr als die Hälfte der kaufkraftbereinigten Weltwirtschaftsleistung generieren – Berechnungen der Financial Times zufolge sowie nach den Daten und Länderabgrenzungen der UN-Welthandels- und Entwicklungskonferenz (UNCTAD).

Sicherlich bleiben Westeuropa und Nordamerika eminent wichtige Kraftzentren der Weltwirtschaft, vor allem auch als Impulsgeber und Innovatoren. Quantitativ können diese  »alten« Industrieregionen aber nicht mehr mit der Güter- und Dienstleistungsproduktion in Asien und den in Asien generierten Haushalts- und Unternehmenseinkommen mithalten. China ist, in Verbindung mit den umliegenden Volkswirtschaften, zur Fabrik der Welt geworden. Aber auch Südost- und Südasien haben in den vergangenen Dekaden große Erfolge in der Armutsbekämpfung erzielt, so dass heute etwa die Hälfte der Mittelschichten der Welt in Asien leben. Sollten sich die Trends der vergangenen Dekaden fortsetzen, wird Europa immer mehr zur wirtschaftlichen Peripherie.

Das Coronavirus belastet die Wirtschaft

Auch 2020 wird Asien die weltweit höchsten Wachstumsraten aufweisen, sein Gewicht in der Weltwirtschaft erhöhen und seinen Vorsprung weiter ausbauen. Damit wird es auch politisch weiter an Bedeutung gewinnen. Allerdings wird nach Prognosen des IWF der durchschnittliche Zuwachs für die Region mit 5,3 Prozent so niedrig ausfallen wie seit der Asienkrise nicht mehr. Die Schwergewichte der Region – China, Indien, Japan und Korea – schwächeln. Neuer Wachstumsspitzenreiter wird laut IWF-Prognosen 2020 erstmals Bangladesch mit einem Zuwachs von geschätzten 7,5 Prozent sein. Und da, diese Prognosen  noch vor Ausbruch der Corona-Krise gestellt wurden, sind sie heute nach unten zu korrigieren.

Der Corona-Virus zeigt zudem, wie plötzlich unerwartete Ereignisse die scheinbar robuste, unaufhaltsame Wachstumsmaschine Asiens ins Stocken bringen können. Die seuchenbedingte Beschränkung der Industrieproduktion in China, der Einbruch von Konsum und Nachfrage ziehen über internationale Lieferketten und globale Energie- und Rohstoffmärkte die gesamte Weltwirtschaft in Mitleidenschaft. Dabei lässt sich der in China und weltweit entstehende Schaden quantitativ noch gar nicht bemessen. Denn noch immer ist unklar, wann und wie sich die Epidemie eindämmen lässt.

Der Corona-Virus beschreibt aber nicht die einzige mögliche Bruchstelle für Asiens wirtschaftlichen Aufschwung. Die Region ist auch in anderer Hinsicht verwundbar. Folgende vier Punkte verdienen kritische Beachtung.

Der Handelskonflikt mit den USA und eine mögliche Ölkrise könnten für eine Wirtschaftsflaute sorgen

Erstens könnte sich der mit Phase I des sino-amerikanischen Handelsabkommens zwischen China und den USA ausgehandelte handelspolitische Waffenstillstand als trügerisch erweisen. Nicht auszuschließen ist, dass Donald Trump versuchen wird, ein Phase-II-Abkommen ähnlich aggressiv mit Strafzöllen, Sanktionen und Boykottdrohungen zu verhandeln wie im vergangenen Jahr in Phase I. Unklar ist auch, ob das Abkommen in China überhaupt umgesetzt wird, nicht zuletzt, weil Chinas Importe – durch die Corona-Krise bedingt – rückläufig sind. In jedem Fall wird die politische Lenkung des Handels zwischen China und den USA zu erheblichen wirtschaftlichen Effizienzverlusten führen: China hat sich verpflichtet, mehr amerikanische Waren einzukaufen. Und so werden Industrie- und Agrarimporte, etwa aus Japan, Korea, Deutschland, Brasilien durch Lieferungen aus den USA ersetzt. Lieferketten werden aus China an weniger rentable Standorte verlagert.

Zweitens ist keine Region der Welt so stark vom Öl aus der Golfregion abhängig wie Asien. Auch wenn es bei den aktuell niedrigen Ölpreisen noch unwahrscheinlich ist, könnte schon 2020 infolge des iranisch-amerikanischen Konflikts eine neue Ölkrise drohen. Stärker als Europa würde ein Ölpreisschock die großen asiatischen Volkswirtschaften China, Japan, Korea, Taiwan, Indien, Thailand, Vietnam und selbst das frühere OPEC-Mitglied Indonesien treffen.

Andere Gefahren für die Wirtschaft sind hausgemacht

Drittens ist Asien nicht nur durch externe Schocks wie den handelspolitischen Protektionismus der USA oder einen plötzlichen Ölpreisanstieg verwundbar, sondern auch durch die von Asien selbst zu verantwortenden hohen Schuldenstände. Insbesondere die großen Volkswirtschaften China, Japan, Indien und Indonesien sind – intern oder extern – sehr hoch verschuldet. Dies mag in einer konjunkturell stabilen Weltwirtschaft unproblematisch sein. Angesichts eines labilen weltwirtschaftlichen makroökonomischen Umfeldes, könnte dies aber sehr schnell sehr kritisch werden.

Viertens bergen Asiens unbewältigte außen- und geopolitische Konflikte zugleich auch ökonomische Risiken. Die Einhegung der ungelösten Konflikte um Taiwan, Nordkorea, Kaschmir und um die Hoheitsrechte im süd- und ostchinesischen Meer ist durch die Zuspitzung der sino-amerikanischen Rivalität sicherlich nicht einfacher geworden. Es ist für Asien besorgniserregend, dass die Region zu dem wichtigsten territorialen Spielfeld in dem geopolitischen, technologischen und wirtschaftlichen Konflikt der beiden Großmächte geworden ist. Für die Drittstaaten in Asien wird das Navigieren zwischen den USA einer- und China andererseits zunehmend schwierig. Zudem reicht der Einfluss der USA nicht mehr aus, die vielen innerasiatischen Konflikte einzudämmen, wie beispielsweise den zwischen Südkorea und Japan. Die alte Gewissheit, dass Entwicklung und Wachstum Asiens von einem Umfeld geopolitischer Stabilität profitieren können, gilt immer weniger.

Trotz der genannten Vorbehalte ist die Fortsetzung des wirtschaftlichen Wachstums in Asien hochwahrscheinlich. Sie ist aber keineswegs zwangsläufig. Auch wenn Europa für Asien ein eminent wichtiger Handels- und Wirtschaftspartner ist, kann es in der Region politisch nur begrenzt Einfluss ausüben. Es fehlen nicht nur die militärischen Kapazitäten, die Asiens Realpolitiker beeindrucken könnten. Auch ist Europa anhand seiner inneren politischen Probleme viel weniger Vorbild als es einst war. Dies ist bedauerlich, da der alte Kontinent von den Entwicklungen in Asien immer stärker betroffen sein wird.

En qu(o)i les Français ont-ils confiance aujourd'hui ?

Institut Montaigne - Thu, 05/03/2020 - 18:44

La France est-elle devenue le pays de la défiance ? Qu’en est-il de nos voisins allemands et britanniques ? Décryptage des résultats du Baromètre de la confiance politique réalisé chaque année par le Centre de recherches politiques de Sciences Po dont l’Institut Montaigne, Terra Nova et la Fondation Jean-Jaurès sont partenaires avec Bruno Cautrès, chercheur au CNRS et au CEVIPOF, et contributeur au Baromètre des Territoires 2019 de l’Institut Montaigne.

[SONDAGE] - Municipales 2020 : la sécurité et la fiscalité locale comme priorités des Français

Institut Montaigne - Thu, 05/03/2020 - 16:31
Tous les mois, l'Institut Elabe interroge les Français pour Les Echos, l'Institut Montaigne et Radio Classique, ce mois-ci la question posée portait sur les Français et les élections municipales. À 10 jours du scrutin, 62 % des Français envisagent d’aller voter aux élections municipales, soit une baisse de 4 points par rapport à la fin du mois de…

Campagne US #3 – Les primaires démocrates : vers un duel serré entre Biden et Sanders ?

IRIS - Thu, 05/03/2020 - 14:36

Marie-Cécile Naves, chercheuse associée à l’IRIS et spécialiste des États-Unis, vous donne rendez-vous pour suivre la campagne présidentielle américaine :

– Quelles leçons tirer du Super Tuesday du 3 mars ?

– Quels sont les défis pour les démocrates, avec désormais le match Sanders-Biden ?

– Où en est Donald Trump, de son côté ?

HE’S ALIVE !

IRIS - Thu, 05/03/2020 - 13:05

Et voilà…[1] Après ses victoires du Super Tuesday en Alabama, Arkansas, Caroline du Nord, Main, Massachusetts, Minnesota, Oklahoma, Tennessee, Texas et Virginie, Joe Biden, candidat de l’establishment démocrate, est bien parti pour remporter l’investiture.

Et depuis que mercredi matin, le pathétique candidat Mike Bloomberg s’est retiré au profit de celui qui, il y a encore quelques jours, s’annonçait comme candidat au Sénat et non à la présidentielle – les confusions du grand âge… -, il n’y a presque plus aucun doute possible.

Ce n’est malheureusement pas la victoire de Bernie Sanders en Californie et dans quelques autres primaires à venir qui changera la donne.

Car, même si Sanders réussissait, d’ici la convention de juillet à remonter la pente et à légèrement dépasser Biden en nombre de délégués, et que donc nous allions vers une brokered convention, ses chances seraient quasi nulles.

En effet, Nancy Pelosi, et autres clintoniens, veilleraient à ce quaucun candidat n’obtienne le nombre de voix nécessaires lors du premier tour de scrutin. Tous les délégués promis à un candidat seraient alors « libérés », c’est-à-dire, libres de changer leur allégeance. Si ce scénario se produisait entre Bernie Sanders et Joe Biden, nul doute qu’un second tour donnerait une nette majorité de délégués à l’ancien vice-président.

En 2016, le parti de l’âne et de Nancy Pelosi – pardon pour le pléonasme- a fait le choix d’un candidat centriste. On connaît le résultat.

L’histoire se répète et ainsi que je l’avais écrit il y a près d’un an dans ses colonnes, Joe Biden sera le candidat démocrate et, à moins d’un miracle, Donald Trump sera réélu[2].

Les républicains en sont si convaincus que dans de très nombreux États ils ont tout bonnement annulé leurs primaires et caucus, et cela bien que Bill Weld, ancien gouverneur du Massachusetts, se présente contre le président sortant.

Il est vrai, ainsi que le journal Le Monde l’apprenait récemment au public français, qu’une partie des électeurs du Donald – les évangéliques – voient très sérieusement en lui un « envoyé de Dieu », « l’élu » venu « sauver » les États-Unis, et même le monde.

D’autres reconnaissent même en lui un nouveau roi David ou le roi perse Cyrus, qui, selon l’Ancien Testament, fit reconstruire le temple de Jérusalem.  « Les croyants pensent que Dieu organise les affaires du monde et se sert de gens imparfaits pour accomplir son dessein parfait. Trump a donc été élu selon Sa volonté.  D’ailleurs, s’il n’est pas réélu, le pays sera en proie aux socialistes et aux haineux », clame un commentateur évangélique.

Comme pour appuyer ces propos, Chris Matthews, d’évidence l’un des plus fins chroniqueurs américains, nous averti sur NSNBC que, si les rouges de Bernie Sanders arrivent au pouvoir, nous assisterons très rapidement à des exécutions publiques dans Central Park.

Promoteur immobilier, présentateur télé, auteur de best-sellers qu’il n’a jamais écrit, président, le Donald n’avait sans doute pas imaginé que des millions d’Américains verraient un jour en lui « le sauveur envoyé par Dieu ». Grâce aux évangéliques, c’est désormais chose faite.

Alors, n’allons pas contre la volonté divine ! Tant pis pour Bill Weld, l’ancien gouverneur du Massachusetts, annulons les primaires républicaines et faisons fi de la démocratie !

—————————————

[1] HE’S ALIVE ! Le titre de cet article renvoie à la Une très amusante du New York Post, daté du 4 mars. On y voit une main de mort-vivant s’arracher d’une tombe et en arrière-plan une photo de Biden.

[2] Pour une analyse « détaillée », lire ma correspondance de juin 2019.

En qu(o)i les Français ont ils confiance aujourd’hui ? – Le baromètre de la confiance politique

Fondapol / Général - Thu, 05/03/2020 - 10:33

En qui et en quoi les Français ont-ils confiance aujourd’hui ? La Fondation pour l’innovation politique est partenaire du Baromètre de la confiance politique réalisé chaque année par le CEVIPOF (Centre de recherches politiques de Sciences Po). Le Baromètre de la confiance politique » est une enquête académique devenue l’enquête de référence française sur la question de la confiance […]

The post En qu(o)i les Français ont ils confiance aujourd’hui ? – Le baromètre de la confiance politique appeared first on Fondapol.

Fórmulas recicladas de los años 90 para reanimar la economía cubana en 2020

Real Instituto Elcano - Thu, 05/03/2020 - 09:11
Pavel Vidal Alejandro. ARI 20/2020 - 5/3/2020

El gobierno de Diaz-Canel busca reanimar la economía replicando la fórmula de los años 90: autonomía de la empresa estatal + dolarización parcial.

La France de la défiance

Fondapol / Général - Thu, 05/03/2020 - 06:00

Selon une étude du Cevipof, près des deux tiers des Français considèrent que la démocratie ne fonctionne pas bien. Ce pourrait être une bonne nouvelle. « La onzième vague du “Baromètre de la confiance politique” marque une nette remontée de la  confiance », explique en introduction de son analyse Bruno Cautrès, qui a dirigé l’enquête […]

The post La France de la défiance appeared first on Fondapol.

The African Continental Free Trade Area

SWP - Thu, 05/03/2020 - 00:30

The Agreement Establishing the African Continental Free Trade Area (AfCFTA) came into force in May 2019. Ultimately the AfCFTA is designed to create a comprehensive African market; what is does at this stage is set in motion a set of complex and fore­seeably very lengthy negotiations. The outcome of that process will not yet be full free trade in Africa, but it will bring about a reduction in tariffs with the potential to stimulate production and trade and boost regional value chains. It is, however, too early to be discussing modifying the European Union’s trade policy towards Africa, or for this to be an issue for the upcoming German Council Presidency. Nevertheless, Germany and the European Union should continue to follow and support the process of establishing the AfCFTA, which is an important political process with significant long-term economic potential for Africa.

Multilateralism

SWP - Thu, 05/03/2020 - 00:00

In view of the current challenges facing world politics and its specific structural conditions (national sovereignty, power diffusion), multilateralism appears to be an almost indispensable form of international diplomacy. Nevertheless, it seems controversial: multilateralism is currently under fire, particularly from the White House and the State Department, whilst both China’s President Xi Jinping and his Russian counterpart Vladimir Putin pose as advocates and defenders of multilateral­ism. On closer inspection, however, the controversy is not about multilateralism as a diplomatic procedure, but essentially about the question of which principles, values and organizations should determine the international order and thus shape inter­national politics. At the same time, the inherent difficulties and limitations of multi­lateralism are often underestimated, and its potential overestimated. In order to make multilateralism as effective as possible, a realistic assessment of its preconditions and a wise understanding of the peculiarities of multilateral politics are there­fore essential.

 

Sanders/Biden : le match est-il déjà plié ?

IRIS - Wed, 04/03/2020 - 17:55

Pascal Boniface revient sur le duel opposant les deux favoris à la primaire démocrate américaine, au lendemain du « Super Tuesday ».

Super Tuesday : le « come-back » de Joe Biden

IRIS - Wed, 04/03/2020 - 15:53

Quelle nuit !

« On appelle ça un super mardi et on sait pourquoi », a (presque) sobrement commenté Joe Biden en s’adressant à se supporters depuis la Californie. Il faut dire qu’il était certainement loin d’imaginer, il y a à peine une semaine, que cela aurait pu se passer ainsi :

Début de soirée : pas le temps de s’installer

La soirée a commencé gentiment, avec le caucus des Samoa, un territoire dépendant des États-Unis et qui participe à la primaire démocrate, bien que ces habitants n’ont pas le droit de vote pour l’élection générale. Mike Bloomberg (qui y a investi une somme déraisonnable en publicité) et Tulsi Gabbard (qui est née ici) ont remporté ce premier scrutin.

On a alors pu penser pendant un instant que cela allait annoncer une vague Bloomberg, porté par ses millions et une campagne immorale, qui pouvait montrer qu’on peut s’acheter son siège à la Maison-Blanche.

Le premier résultat continental est venu du Maine, un État du nord-est, une région dans laquelle Bernie Sanders devait logiquement écraser tout le monde : il est sénateur du Vermont, et les démocrates sont ici tournés vers l’Europe et les idées plutôt progressistes : un programme de couverture-santé pour tous, ça parle aux électeurs et ça ne fait pas forcément peur. Mais la surprise a été de taille : dans cet État, le vote, qui ne devait être qu’une formalité, s’est révélé très serré et il a été impossible aux instituts de sondage de désigner un vainqueur.

Puis tout s’est emballé très vite : les États du sud ont commencé à tomber et il est devenu évident qu’il se passait quelque chose d’inattendu : en Virginie et en Caroline du Nord, la victoire de Joe Biden a été écrasante. Très vite, il a aussi fallu prendre en compte que la participation était massive : les Afro-Américains, en particulier, étaient donc sortis de chez eux pour faire entendre leur voix et peser sur ce scrutin. En Virginie, où 700 000 électeurs s’étaient déplacés en 2016, on a eu la surprise de constater qu’ils étaient cette fois plus de 1,3 million : presque le double !

Les bastions sont tombés

Les équipes de Sanders n’y ont pas cru tout de suite même si, sur les réseaux sociaux, il y a eu soudain un calme étonnant –certainement dû à l’inquiétude. Et le coup de massue est tombé assez vite : le Minnesota d’abord, mais surtout le Massachusetts, ont été gagnés par Joe Biden. Réalisons-nous bien que le Massachusetts est quasiment le jardin d’hiver de Bernie Sanders qui, en tant que voisin, pensait qu’il n’en ferait qu’une bouchée ? Oh, bien sûr, il fallait d’abord vaincre Elizabeth Warren, qui est sénatrice de cet État, mais il pensait que c’était à sa portée : Elizabeth Warren a été effectivement défaite, durement, mais elle finit troisième car Sanders a rendu les armes lui-aussi. Le Minnesota a donné à l’ancien vice-président de Barack Obama une autre de ces grandes victoires symboliques qui marquent les soirées électorales : il a été aidé par le ralliement d’Amy Klobuchar, la « régionale » de l’étape, et par cette formidable dynamique de rassemblement qui s’est mise en route à 48h de l’élection.

Le sud a suivi : tous les États y ont voté comme un seul électeur : Biden, Biden, Biden semblait être leur seul crédo. Tennessee, Arkansas, Oklahoma… les victoires se sont enchainées et on commençait à se demander ce qu’il resterait à Bernie Sanders pour digérer cette soirée.

Bernie à l’Ouest

Pour le candidat autoproclamé « socialiste », le salut est venu des États situés le plus à l’Ouest : peut-être le vent n’avait pas réussi à souffler assez fort jusque-là pour emporter tous ses espoirs. En réalité, on y a beaucoup voté par anticipation, c’est-à-dire AVANT que ce vent pro-Biden ne se lève sur les États-Unis ; avant aussi que Pete Buttigieg et Amy Klobuchar ne quittent la course : il était donc trop tard pour redresser totalement la barre. Dans le Colorado, Bernie a réussi à passer en tête, tout comme dans l’Utah. Mais pour quel gain ? 67 et 29 délégués, respectivement. Une bien maigre collecte !

Il restait alors les deux grosses timbales de la soirée : le Texas et la Californie : 228 délégués pour l’un et 415 pour l’autre. Les partisans les plus convaincus ont cru y voir un moyen de retourner les choses. Mais il confondait visiblement là deux systèmes qui n’ont rien à voir l’un avec l’autre et qui sont respectivement celui des primaires et celui de l’élection générale : dans le second, le vainqueur emporte TOUS les délégués : c’est le « winner-take-all », le gagnant rafle tout. Toutefois, ce n’est pas le cas dans les primaires, puisque les voix sont réparties à la proportionnelle, en fonction d’un vote populaire pour une part d’entre eux et des résultats dans les territoires pour l’autre partie, et à la condition d’avoir atteint un seuil de 15%. La victoire de Sanders en Californie, que l’on a appris au petit matin ne lui rapportera donc que quelques dizaines de délégués en plus par rapport à Biden, même pas de quoi rattraper le retard accumulé dans les autres États.

Réunir à tout prix

Il s’est donc passé quelque chose d’extraordinaire dans cette course et quelque chose a changé : mais si Sanders se retrouve assommé et que Joe Biden devient ultra-favori pour décrocher l’investiture, il reste toujours un même problème que cette primaire a révélé de façon encore plus criante : l’électorat démocrate a des attentes différentes en fonction du groupe auquel il appartient. Les Hispaniques veulent une couverture-santé plus protectrice et n’ont pas peur de l’interventionnisme de l’État mais les plus âgés veulent conserver un système d’assurances privées et ont peur du coût astronomique des propositions de Bernie Sanders. Les plus jeunes sont idéalistes et adhèrent aux propositions inclusives du doyen des candidats, appelant de leurs vœux un même accès aux soins, à l’éducation ou au logement, pour tous. Les Afro-Américains sont plus pragmatiques et modérés et se méfient de la radicalité de Bernie Sanders.

Autant de groupes différents auxquels le futur candidat unique devra parler et dont il devra porter les aspirations. Il faudra que le candidat unique soit aussi en capacité de parler aux ouvriers, auquel le parti ne parle plus depuis longtemps et qu’il propose une voie pour sortir de la division qui gangrène le pays.

Joe Biden s’est positionné pour être ce candidat modèle, parce qu’il a inscrit sa campagne dans la réunification de la famille démocrate qui était éclatée : les ralliements de Pete Buttigieg, Amy Klobuchar et beto O’Rourke ont créé l’électro-choc qui manquait à ces primaires. Maintenant, il va tacher de ne plus laisser retomber ceet énergie et va tenter de la porter jusqu’au 3 novembre en l’habillant d’un projet qui les mettra tous d’accord : « il faut chasser Donald Trump de la Maison-Blanche. »

« Lesbos, la honte de l’Europe » – 3 questions à Jean Ziegler

IRIS - Wed, 04/03/2020 - 14:20

Longtemps Conseiller national au Parlement de la Confédération suisse puis Rapporteur spécial de l’ONU pour le droit à l’alimentation, Jean Ziegler est aujourd’hui membre du Comité consultatif du Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Il répond aux questions de Pascal Boniface à l’occasion de la parution de son ouvrage « Lesbos, la honte de l’Europe », aux éditions du Seuil.

1/ Les dépenses investies selon vous dans « la technologie des frontières » en Europe s’élèvent à 15 milliards d’euros. D’où vient cette conclusion ?

La technologie des frontières ne cesse d’innover. Par exemple, les murs érigés sur les frontières sont aujourd’hui dotés de mitrailleuses auto-déclenchables. L’être humain qui s’en approche à 300 mètres entend d’abord un avertissement – émis en trois langues et à plusieurs reprises – qui lui ordonne de faire demi-tour. S’il continue d’avancer, il est abattu par la mitrailleuse dont le tir se déclenche automatiquement. Des drones ultra-performants surveillent nuit et jour les mouvements des réfugiés. Des satellites géostationnaires sont positionnés au-dessus du détroit de Gibraltar, de la mer Égée et du nord du Sahara. Pour détecter les réfugiés cachés dans des camions en Serbie ou au nord de la Bosnie, une nouvelle technologie permet de capter les battements de cœur et de mesurer le volume d’air respiré. Ces scanners aux rayons X sont extrêmement onéreux : un seul appareil coûte 1,6 million d’euros.

Aujourd’hui, les dépenses pour la sécurisation technologique des frontières s’élèvent à 15 milliards d’euros par an. Elles atteindront, selon les prévisions, 29 milliards d’euros en 2022. Tout cela profite évidemment aux marchands d’armes… et incombe aux contribuables européens.

Pour les marchands de canons, les industriels de l’armement et les trafiquants d’armes, la lutte contre les réfugiés et les migrants est désormais plus rentable que toutes les guerres réunies du Yémen, de Syrie et du Darfour. L’Union européenne (UE) vient de publier ses perspectives budgétaires. Jusqu’en 2027, les dotations des deux postes intitulés « Sécurité des frontières » et « Migrations » seront portées à 34,9 milliards d’euros. FRONTEX, l’organisation militaire chargée de sécuriser la frontière sud de la forteresse Europe, verra son budget augmenter de 12 milliards d’euros sur la période 2021-2027. Avec les garde-côtes grecs, eux aussi financés par l’UE, les bateaux de guerre de FRONTEX interceptent en haute mer les embarcations des réfugiés. Par la violence, ils les empêchent d’accoster sur les côtes de l’Europe.

Dans l’esprit de l’UE, les réfugiés constituent une menace pour l’Europe. Le Commissaire européen en charge de la politique des réfugiés, Margaritis Schinas, est en tête d’un dicastère que la Commission a nommé « Migration et promotion du mode de vie européen ». En pratiquant la chasse à l‘homme dans la mer Égée (en Méditerranée et le long des frontières terrestres de l’Europe méridionale), l’UE empêche les persécutés de déposer une demande d’asile.

2/ Vous êtes très sévère avec Filippo Grandi, actuel Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés. Pourquoi ?

Le Haut Commissaire aux réfugiés des Nations unies doit veiller à l’application de la Convention de l’ONU relative au statut des réfugiés de 1951. Il fonctionne selon un principe de subsidiarité : ce qu’un État membre de l’ONU peut faire, le Haut Commissaire ne le fait pas.

Dans les camps de premier accueil, les hot spots des îles grecques de la mer Égée, où 34.000 hommes, femmes et enfants sont enfermés souvent depuis 3 à 4 ans, dans des abris précaires, suroccupés, manquant de nourriture, souffrant de conditions hygiéniques abominables, les réfugiés sont traités comme des animaux. Les camps sont administrés par la Grèce et financés par l’UE. Ces camps sont une honte pour l’Europe.

Dans de telles situations de carence et d’échec, aucune subsidiarité ne peut être invoquée. La totale passivité de l’ONU est un scandale.

3/ Jusqu’où peut-on ouvrir les frontières aux réfugiés ?

La question n’a pas lieu d’être.

Quiconque est menacé – torturé, bombardé – dans son pays d’origine a le droit de traverser une frontière et de demander protection dans un autre État. Le droit d’asile est une conquête de civilisation. C’est un droit de l’homme universel, garanti par l’article 14 de la Déclaration des droits de l’homme de 1948 et par la Convention internationale relative au statut des réfugiés de 1951. Tout réfugié a le droit de déposer une demande d’asile. Aucun État n’a le droit de fermer ses frontières au demandeur d’asile. L’État hôte peut ensuite, après interrogatoire et enquête, accepter ou refuser la demande d’asile. Mais refuser au persécuté de déposer sa demande – par la fermeture des frontières – est un crime contre l’humanité.

Quelle politique industrielle européenne de défense face aux défis à relever ?

IHEDN - Wed, 04/03/2020 - 12:22
chaire-economie-defense-logo.jpg Conférence annuelle de la Chaire Économie de Défense – IHEDN Communauté IHEDN Dates du 15 avril 2020 14h00 au 15 avril 2020 18h00 Lieu Paris

Assemblée nationale
Salle Victor Hugo

Absence d'inscription actuellement message de confirmation de l'inscription Madame, Monsieur Votre inscription est bien enregistrée. Un message précisant les modalités d'accès au site vous sera adressé très prochainement.

Pages