Diplomacy & Defense Think Tank News

Les dirigeants européens et leurs homologues de Partenariat oriental ont échangé le 18 juin sur la réponse à la crise du coronavirus et sur l'avenir du partenariat. Ils ont exprimé leur attachement au partenariat oriental et les aires de coopération qu'il inclut, notamment sur le commerce et la libre-circulation des personnes, et ont préparé leur prochain sommet en mars 2021.

La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont déclaré, le 19 juin, être opposés à un recours par les États-Unis au "snapback", le rétablissement automatique des sanctions contre l'Iran. Ils se déclarent opposés à la levée automatique de l'embargo sur les armes à destination de l'Iran en octobre. Les 3 pays appellent au dialogue et demandent à l'Iran de respecter ses obligations de l'accord sur le nucléaire, malgré le retrait américain de l'accord.

Le Conseil a renouvelé pour un an, le 18 juin, les sanctions introduites en 2014 en réponse à l'annexion illégale de la Crimée par la Russie. Ces mesures comprennent des restrictions concernant les importations, les exportations et les investissements.

Le Président du Conseil européen Charles Michel, la Présidente de la Commission Ursula von der Leyen et le Haut représentant Josep Borrell se sont entretenus le 22 juin avec le le Président chinois Xi Jinping et Premier ministre Li Keqiang. Les dirigeants européens ont appelé la Chine à respecter ses engagements en matière d'accès à son marché pour les entreprises européennes, de transparence sur les subventions et de transferts de technologies. Ils ont rappelé leur volonté d'aboutir à un accord bilatéral sur les investissements, le besoin urgent d'une négociation à l'OMC sur les subventions à l'industrie et les surcapacités dans l'acier et certaines technologies. Ils ont en outre mis la Chine en garde contre les cyberattaques et la désinformation, et fait part de la "grave préoccupation" de l'Union à propos de la remise en cause de l'autonomie de Hong Kong.

Dans un arrêt rendu le 18 juin, la Cour de Justice, qui avait été saisie par la Commission, a jugé contraire au droit européen la loi hongroise de 2017 sur le financement international des ONG. Cette dernière prévoit une obligation de déclaration pour les associations recevant plus de 1 400 € de donateurs étrangers, et la publication sur un site public du nom de l'association et du donateur. La Cour estime que ces dispositions constituent une entrave à la libre circulation des capitaux et sont contraires à la Charte des droits fondamentaux de l'Union.

La Cour des Comptes européenne a publié le 16 juin un rapport passant en revue 8 grands projets d'infrastructure de transport. Elle constate que les retards se sont accumulés, 11 ans en moyenne et les coûts des chantiers ont augmenté en moyenne de 47%. La Cour appelle donc à accélérer ces chantiers vitaux pour le fonctionnement du réseau de transport trans-européen.

Le 15 juin, les partis de centre droit irlandais Fianna Fail et Fine Gael ainsi que les Verts se sont accordés sur un programme du gouvernement leur permettant de former une coalition à la suite des élections du 8 février. Le leader du Fianna Fail, Michael Martin, est pressenti pour devenir le prochain Premier ministre jusqu'en décembre 2022, date à laquelle le poste reviendra au leader du Fine Gael le Premier ministre sortant Leo Varadkar. Cet accord de coalition doit encore être approuvé par la majorité des membres des trois partis.

Le parti serbe du progrès (SNS) du président Aleksandar Vucic a remporté les élections législatives le 21 juin avec 63% des voix, suivi de son partenaire de coalition le Parti socialiste (SPS) qui a recueilli 11% des suffrages. La participation s'est élevée à 47,7%. Les estimations attribuent au SNS entre 187 et 189 sièges sur les 250 que compte le Parlement. Les partis d'opposition avaient boycotté le scrutin.

Selon l'édition 2019 de l'enquête annuelle SPACE II, réalisée pour le Conseil de l'Europe par l'Université de Lausanne, et publiée le 18 juin, les alternatives à la détention sans privation de liberté se développent de plus en plus en Europe. Ces mesures incluent la surveillance électronique, les travaux d'intérêt général, ou encore l'assignation à résidence. Par ailleurs, en parallèle de l'enquête, un rapport spécial sur les détenus en Europe en période de pandémie a également été publié. Plus de 118 000 détenus ont ainsi été libérés en Europe depuis le début de la pandémie, afin de limiter sa propagation.

Les ministres de la Défense des pays de l'OTAN ont discuté le 16 juin du réarmement nucléaire russe et ont fait le point sur les opérations en Afghanistan et en Irak. Pour faire face à l'augmentation de l'armement nucléaire russe, ils ont approuvé des mesures politiques et militaires pour renforcer l'entrainement des troupes, la défense anti-aérienne et anti-missile ainsi que les capacités conventionnelles de l'Alliance. Ils ont décidé de ne pas déployer de nouveaux missiles nucléaires sur le continent.

Dans un rapport sur la démographie en Europe publié le 17 juin, la Commission souligne que la population de l'Union va baisser, pour représenter seulement 4% de la population mondiale en 2070. Ce recul devrait varier d'une région à l'autre, avec l'Europe centrale particulièrement touchée par cette dynamique. Le rapport va servir de bases à de futures propositions de la Commission sur le vieillissement et l'aide aux régions les plus touchées par ce recul démographique.

La Commission a publié le 18 juin son rapport sur les barrières au commerce pour l'année 2019. Elle estime que les interventions de l'Union pour supprimer les barrières illégales ont permis aux entreprises européennes de gagner 8 milliards €. Elle remarque cependant une multiplication des barrières illégales dans le secteur des technologies de l'information et de la communication, de l'automobile ou de l'électronique. Elle dénombre 438 barrières au commerce dans le monde, dont 43 introduites en 2019. La Chine et la Russie sont les pays avec le plus de barrières, avec respectivement 38 et 31 mesures de restriction au commerce.

La Commission a publié le 17 juin son bilan annuel de la politique commune de la pêche. Le rapport note un rebond des réserves halieutiques de l'Atlantique Nord-Est en 2018, signe du développement d'une pêche plus durable. Le bénéfice net du secteur de la pêche est de 1,4 milliard €, la marge bénéficiaire nette moyenne à 18% et le salaire moyen des pêcheurs en hausse. Malgré ces bons résultats, la Commission est préoccupée par les conséquences de la crise liée au coronavirus pour le secteur et constate qu'il y a toujours de la surpêche en mer Méditerranée ainsi qu'en mer Noire.

La Commission a publié le 19 juin son rapport sur le déroulement des élections européennes de mai 2019. Le rapport souligne la hausse du taux de participation (50,6%), notamment chez les jeunes, ainsi que la dimension numérique de la campagne. Le rapport note la prévalence des débats nationaux, malgré l'émergence d'un débat à l'échelle européenne, sur des sujets tels que le changement climatique et les droits de l'Homme. La transparence entre les niveaux politiques européen et nationaux ainsi que la lutte contre la désinformation et l'ingérence demeurent des enjeux majeurs.

Le musée d'Orsay à Paris rouvre le 23 juin avec deux expositions présentées jusqu'en septembre, consacrées au peintre français du XIXème siècle James Tissot, "l'ambigu moderne", et à Léopold Chauveau, médecin et artiste au style naïf et incisif.

Le musée d'art moderne Lentos, à Linz, présente plus de 1 500 œuvres dont des peintures de Klimt, Schiele et Pechstein. Jusqu'au 9 août, l'artiste autrichienne Jakob Lena Knebl revisite la collection dans une installation qui peut également être vue en immersion sur le site du musée. Jusqu'au 4 octobre, une autre exposition est consacrée à l'artiste Josef Bauer.

Le musée d'art contemporain de Barcelone (MACBA) présente jusqu'au 13 septembre une rétrospective de l'artiste grec Takis, figure de référence des arts expérimentaux des années 1960. Le musée propose également sur son site, chaque jeudi jusqu'au 30 juillet, une série de films issus de ses collections.

La galerie Stephen Friedman à Londres présente jusqu'au 31 juillet, une exposition de l'artiste suédois Andreas Eriksson, dont les peintures abordent principalement le thème de la nature, entre art abstrait et figuration.

Le musée d'art contemporain de Wroclaw présente jusqu'au 13 juillet "Poésie et performance", une exposition qui traite notamment de la poésie cinématographique, de l'écriture et du langage en tant qu'instrument à des fins d'idéologie politique en Europe orientale. Une autre exposition, jusqu'en 2021, explore les liens entre art, réalité et engagement, sous le titre "Mythologies privées".

Seit Kurzem liegen zentrale Ergebnisse des seit Dezember 2018 laufenden »Reformprozess BMZ 2030« der deutschen Entwicklungspolitik vor. Kirchliche und nicht-staatliche Entwicklungsorganisationen (NGOs) kritisieren die Fokussierung auf fünf sogenannte Kernthemen: »Friedenssicherung«, »Ernährungssicherung«, »Ausbildung und nachhaltiges Wachstum«, »Energie, Klima, Umwelt und natürliche Ressourcen« sowie »Gesundheit«. Auch sei die Reduzierung der Partnerländer für die bilaterale Zusammenarbeit um etwa 25 Länder (von rund 85 auf 60) problematisch. Doch sowohl die thematische als auch die geographische Fokussierung birgt auch Chancen. Es kommt darauf an, diese gut zu nutzen.

Thematische Fokussierung statt Verzettelung

Die Kritik der NGOs an der geplanten thematischen Fokussierung auf Kernthemen ist nachvollziehbar: Die Beschränkung birgt die Gefahr, dass Lücken – z.B. im Wassersektor – entstehen, die weder von anderen Organisationen noch von den Entwicklungsländern selbst aufgefangen werden (können). Durch die Reform besteht jedoch auch die Chance, dass die deutsche Entwicklungszusammenarbeit (EZ) sich weniger verzettelt. Die Reduktion der Themen bietet das Potenzial, Ressourcen zu bündeln und langjährige und nachgefragte technische Expertise der deutschen EZ gezielt auszubauen und konzentrierter einzusetzen, beispielsweise im Bereich berufliche Bildung. Die in der Reform als Qualitätskriterien vorgesehenen Bedingungen Umwelt- und Klimaverträglichkeit, Armutsorientierung und Geschlechtergerechtigkeit sind zwar keine Unbekannten. Zentral ist aber, dass sie konsequenter als bisher angewandt werden. Besonderes Potenzial bietet die geplante thematische Fokussierung, wenn sie nicht nur von deutscher Seite als Kernthema gesetzt wird, sondern genug Spielraum besteht, die Projekte auf die Entwicklungsprioritäten und -bedarfe der jeweiligen Partnerländer auszurichten. Schlussendlich sollte die deutsche Entwicklungspolitik auch vor Ort strategisch mit anderen internationalen Akteuren abgestimmt sein und sich operativ besser mit anderen Gebern ergänzen.

Enger Kreis statt Gießkannenprinzip

Die geplante Fokussierung der bilateralen Zusammenarbeit auf weniger und vor allem reformorientiertere Länder könnte, so befürchten die Kritiker aus der Zivilgesellschaft, zu weniger Unterstützung für viele der ärmsten Menschen der Welt führen, die zu den Hauptzielgruppen von EZ gehören: Diese leben oft in Ländern mit schlechter Regierungsführung, Korruption oder Gewaltkonflikten. Das BMZ nennt aber als Auswahlkriterien für eine künftige bilaterale Zusammenarbeit neben Bedürftigkeit auch Reformorientierung und gute Regierungsführung. Darüber hinaus wirkt die angekündigte Länderauswahl inkonsequent: So ist beispielsweise geplant, Zusammenarbeit mit Ländern wie Myanmar oder Burundi wegen deren schlechter Regierungsführung einzustellen. Gleichzeitig soll die Zusammenarbeit mit Ägypten fortgesetzt werden, trotz der bekannten massiven Menschenrechtsverletzungen durch die dortige Regierung. Länder wie Sierra Leone oder Liberia hingegen, die auch aufgrund zurückliegender Bürgerkriege aktuell zu den ärmsten Ländern der Welt zählen, weisen relativ reformorientierte Regierungen auf – der geplante Rückzug der deutschen EZ aus diesen Ländern leuchtet angesichts der genannten Kriterien daher weniger ein. Für eine reibungslose und glaubwürdige Umsetzung der Reform ist vor diesem Hintergrund wichtig, dass das BMZ seine Kriterien für die Länderauswahl transparent und nachvollziehbar anlegt.

Für Länder, für die weiterhin bilaterale EZ vorgesehen ist, bietet die geographische Engführung dennoch Potenzial. Da die Hilfen nicht mehr nach dem Gießkannenprinzip verteilt werden, besteht die Aussicht auf eine langfristige und engagierte Zusammenarbeit, die Transformationsprozesse hin zu Demokratisierung, Achtung der Menschenrechte und Rechtsstaatlichkeit unterstützt. Gerade die langfristige Fokussierung auf weniger Länder kann es Deutschland ermöglichen, als engagierter und vertrauenswürdiger Partner wahrgenommen zu werden und so tatsächlich schrittweise gesellschaftliche und politische Verbesserungen für die dort lebenden Menschen zu unterstützen. Ausschlaggebend dafür ist aber, dass die EZ strategisch entsprechend ausgerichtet und auf dieser Grundlage konsequent umgesetzt wird.