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Diplomacy & Defense Think Tank News

Estrategia Nacional Contra la Delincuencia Organizada Transnacional (DOT) en países Latinoamericanos: ¿desafío de política pública pendiente?

Real Instituto Elcano - Thu, 11/02/2021 - 13:36
Carolina Sancho Hirane. ARI 20/2021 - 11/2/2021

Emerge como desafío la formulación de una política pública que contemple la elaboración de Estrategias Nacionales contra la Delincuencia Organizada Transnacional (DOT), para dar mayor eficacia y legitimidad a la prevención, persecución y sanción del crimen organizado (CO). Se proponen aquí elementos mínimos a considerar en la elaboración de estas estrategias.

Revue de presse internationale #1 : l’Allemagne et le triangle Washington - Pékin - Moscou

Institut Montaigne - Thu, 11/02/2021 - 09:32

Chaque semaine, l’Institut Montaigne propose sa revue de presse internationale avec son chroniqueur Bernard Chappedelaine, ancien conseiller des Affaires étrangères au Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, qui scrute le traitement par les experts et les médias internationaux de l’actualité géopolitique mondiale. Cette semaine, il s’intéresse à la position allemande face au triangle Washington - Pékin - Moscou après l’élection de Joe…

Déméter 2021 : Quels enjeux pour l’agriculture de demain ?

IRIS - Thu, 11/02/2021 - 09:31

À l’occasion de la sortie du Déméter 2021​, les directeurs de publication, Sébastien Abis, directeur du Club DEMETER et chercheur associé à l’IRIS, et Matthieu Brun, responsable des études et des partenariats académiques au Club DEMETER et chercheur associé à Sciences Po Bordeaux (LAM), répondent à nos questions :

– Qu’apporte l’édition 2021 du Déméter 2021 sur la compréhension du monde agricole, de la sécurité alimentaire et du développement durable ?

– Qu’a révélé le Covid-19 sur les modes de productions et d’approvisionnements ? Quelles leçons en tirer pour l’agriculture ?

– Le titre de votre introduction évoque les 3 S : sécurité, santé et soutenabilité . Que représentent-ils pour l’agriculture​ ? Sont-ils les enjeux de l’agriculture de demain ?

Passeport vaccinal contre le Covid-19 : l’enjeu de l’utilisation des données de santé

Institut Montaigne - Thu, 11/02/2021 - 09:30

Bien que l’idée ne fasse pas, pour l’heure, consensus en Europe, la mise en œuvre d’un passeport vaccinal qui permettrait aux personnes vaccinées contre le Covid-19 de voyager ou d’accéder à des lieux publics et culturels semble progresser. Pour certains pays et même certaines entreprises, cette mesure constitue une condition sine qua non au retour à la circulation normale des flux de personnes, au sein d’un pays et entre pays. Mais derrière ces débats se cache…

Marcel Fratzscher: „Lockdown-Strategie ist richtig, muss aber besser umgesetzt und kommuniziert werden“

Zu den Ergebnissen der jüngsten Bund-Länder-Beratungen und der Verlängerung des coronabedingten Lockdowns äußert sich Marcel Fratzscher, Präsident des Deutschen Instituts für Wirtschaftsforschung (DIW Berlin), wie folgt:

Die Entscheidung einer Verlängerung des moderaten Lockdowns mit klaren Prioritäten für einen konditionierten Ausstieg ist richtig und klug. Sie ist richtig, weil die Risiken einer frühzeitigen Lockerung angesichts der rückläufigen, aber nach wie vor hohen Fallzahlen und der befürchteten Verbreitung von Mutationen unverhältnismäßig hoch sind. Die Entscheidung ist klug, weil sie versucht einen breiten Konsens zu finden und allen Bürgerinnen und Bürgern gerecht zu werden. Ein hohes Maß an Akzeptanz ist die wichtigste Voraussetzung für eine erfolgreiche Begrenzung der zweiten Infektionswelle und eine graduellen Normalisierung des täglichen Lebens. Wenn diese Akzeptanz schwindet, dann wird jede Strategie scheitern müssen und die Politik die Kontrolle über die Pandemie vollends verlieren. 

Die Entscheidung wird viele der Kritikerinnen und Kritiker noch lauter aufschreien lassen. Die Strategie der Politik eines im Vergleich zu anderen europäischen Ländern moderaten Lockdowns ist der beste Weg für Deutschland. Härtere Strategien, wie Zero-Covid oder No-Covid, und weichere Strategien der schnellen Lockerungen würden mit hoher Wahrscheinlichkeit scheitern und damit sehr viel größeren Schaden für Gesundheit, Gesellschaft und Wirtschaft anrichten.

Der Fehler der gegenwärtigen Strategie liegt nicht in deren Zielen oder Maßnahmen, sondern in einer zu inkonsequenten Umsetzung und einer schlechten Kommunikation. Vor allem die Zerstrittenheit der Politik zur Öffnung von Kitas und Schulen zerstört weiter viel Vertrauen in die Politik und wird die Konflikte weiter befeuern. 

Der Hauptfokus sollte nicht der Zeitpunkt der Lockerung sein, sondern wie durch sehr viel besseres Testen, Nachverfolgen und Isolieren wieder mehr Kontrolle über die Pandemie gewonnen werden kann. Dies wird das entscheidende Instrument zur Bekämpfung der zweiten Infektionswelle in den kommenden Monaten sein.

Poursuite sourde du printemps arabe

Institut Montaigne - Wed, 10/02/2021 - 16:52

Combien de temps faut-il à une société pour se doter d’un système démocratique et d’une vie politique organisée ? Combien de temps ont mis les sociétés européennes et quelle fut la violence des soubresauts qu’elles ont connus avant de stabiliser leurs démocraties? Dix années n’ont pas suffi aux sociétés arabes depuis le printemps 2011 pour faire émerger des acteurs organisés capables de construire un système démocratique, à l’exception remarquable - on ne…

Breaking the Mold: Lessons from Sixteen Years of Innovative UN Political Engagement in Nepal

European Peace Institute / News - Wed, 10/02/2021 - 16:32

UN political engagement in Nepal between 2002 and 2018 has long been considered a successful example of sustained and innovative support to a critical peace process. Many governments in the broader region, however, have largely eschewed international assistance in resolving conflicts, perceiving it as an unnecessary infringement on state sovereignty or a threat to regional balances of power.

This paper looks at lessons the UN could learn from its political presence in Nepal. It summarizes the four periods of the UN’s involvement, highlights best practices, and reviews the challenges faced and how they shaped the range of actions available to the UN. It concludes with eight lessons for the UN:

  • Foster relationships with key conflict parties before there is a need for an active UN political role;
  • Use indirect means to keep the regional players positively engaged, when direct means fail;
  • Draw on or generate high-quality, fast, actionable, and representative conflict information;
  • Design UN missions according to context;
  • Manage a mission’s (perceived or real) footprint in order to maximize leverage;
  • Build a dedicated communications strategy to help set and manage expectations regarding what a mission can and cannot do;
  • Consider using human rights monitoring as the groundwork for conflict resolution; and
  • Be willing to make unpopular decisions, if they are the right decisions for sustaining the peace.

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Matières premières agricoles : « Tous les éléments sont réunis pour une flambée des cours »

IRIS - Wed, 10/02/2021 - 16:14

Vous ouvrez cette nouvelle édition, fort logiquement, sur l’impact de la pandémie sur l’accès aux ressources alimentaires, et vous ne cachez pas votre inquiétude.

Sébastien Abis : Je suis en effet beaucoup plus inquiet pour 2021 que pour 2020, car c’est maintenant que les effets de la crise vont se faire sentir. La pandémie a déjà engendré une crise économique, dont il est difficile de mesurer l’ampleur future. Nombre de pays en développement risquent de voir des pans entiers de la classe moyenne retourner dans une grande pauvreté.

Cette crise – comme les autres – a d’abord un impact sur les communautés les plus vulnérables, celles qui consacrent une part substantielle de leur budget à l’alimentation. On le voit déjà en Amérique latine et centrale. Il y a bien sûr la situation archétypale du Venezuela, où la moitié de la population ne mange pas à sa faim. Mais on voit aussi des pays comme la Bolivie ou le Pérou, dont la situation alimentaire devient de plus en plus précaire. C’est vrai aussi dans plusieurs d’Afrique. Et l’Europe n’est pas à l’abri. Il suffit de regarder en France ou encore en Espagne, où les rangs des gens obligés de se tourner vers des associations d’aide alimentaire pour manger à leur faim ne cessent de s’étoffer. C’est une situation extrêmement préoccupante.

La crise économique pourrait-elle être aggravée par une flambée du cours des matières premières agricoles ?

Ce n’est pas encore le cas, mais on perçoit déjà le risque d’emballement, avec certains pays qui achètent massivement des matières premières agricoles pour stocker et se protéger ainsi d’une possible flambée des cours, participant à accélérer le mécanisme. Il y a aussi la Chine, qui a acheté entre 25 et 30 millions de tonnes de maïs pour reconstituer son stock de porcs, après la peste porcine qui a décimé ses élevages, et fait ainsi grimper le cours de la céréale. Si vous ajoutez à cela les successions de chocs climatiques qui ont impacté les récoltes mondiales en 2020 et le fret maritime qui est reparti à la hausse, vous avez tous les éléments d’une surchauffe qui pourrait être assez semblable à celle de 2008.

Vous abordez également le thème de la transition écologique, en posant notamment la question de l’exploitation des forêts européennes.

Nous avons en effet voulu creuser la question de l’exploitation des forêts du Vieux Continent à l’heure du « Green deal ». De nous poser la question de leur réindustrialisation, alors qu’elles s’étendent sur près de 180 millions d’hectares et que leur taille a plutôt progressé ces dernières années, tandis que les filières bois construction ou bois énergie sont en plein essor.

Au fond, deux choix s’offrent à nous. Le premier : nous décidons de sanctuariser nos forêts, d’en faire des espaces paysagers, un sanctuaire pour les différents écosystèmes… Et à ce moment, on accepte d’importer du bois, ce que fait déjà la France qui en importe chaque année pour sept milliards d’euros. Mais on accepte aussi un bilan environnemental médiocre et l’absence de création d’emplois au niveau local. L’autre choix : les États européens actent le passage d’une forêt paysagère à une forêt filière.

Vous revenez également sur le boom des algues dans l’alimentation animale et humaine.

Le marché de l’algue pesait déjà 60 milliards de dollars en 2019 et selon les projections, il devrait atteindre 92 milliards en 2025. Une croissance très largement portée par l’Asie, où se concentre 99% de la production des macroalgues, mais également par les Amériques et l’Europe où cette nouvelle tendance alimentaire commence à prendre. La consommation d’algues y est notamment portée par la volonté d’une part grandissante de la population de remplacer ou de réduire les protéines animales dans leur alimentation. Et cela devrait s’accélérer dans les prochaines années. Clairement, une part de l’alimentation future de l’humanité proviendra de la mer, et notamment de la culture des macroalgues. Étant totalement naturelles et constituant une ressource aisément renouvelable, leur potentiel de développement est considérable et recouvre aussi diverses applications industrielles. Les macroalgues présentent par ailleurs extrêmement peu de risques de toxicité ou d’écotoxicité et sont parmi les plantes qui croissent le plus vite. Au niveau géopolitique, les États disposant d’une vaste bordure maritime disposeront donc demain d’un véritable avantage économique. C’est le cas de la France, qui possède le deuxième espace maritime le plus vaste au monde, juste derrière les États-Unis.

République centrafricaine : le régime Touadéra pourra-t-il passer les législatives sans encombre ?

IRIS - Wed, 10/02/2021 - 14:59

Comment organiser des élections crédibles dans un pays contrôlé aux trois quarts par des groupes armés, et où deux électeurs sur trois ne peuvent exercer leur droit du fait de l’insécurité ? C’est l’impossible équation à laquelle la République centrafricaine (RCA) est exposée depuis le déclenchement du processus électoral ayant débouché, le 20 décembre dernier, sur l’organisation couplée de la présidentielle et des législatives. Sur fond de regain de violences après la dénonciation, par les rebelles de l’accord de paix scellé avec Bangui en février 2019 à Khartoum, au Soudan[1], cette première consultation s’est déroulée dans les pires conditions. Elle a confirmé la victoire du président sortant, Faustin Archange Touadéra « FAT », par 53,9% des voix. Un score d’une précision d’horlogerie qui cache mal l’étendue des irrégularités et des anomalies. Seuls 700.000 électeurs se sont exprimés sur un total de 1,8 million d’inscrits. Après un premier tour tout aussi rocambolesque, le déroulement du second tour des législatives ne devrait pas contribuer à atténuer les tensions dans ce pays de 3,8 millions d’habitants comptabilisant 58% de ruraux.

Boycott

Pour l’heure, seule l’élection de 22 députés sur 140 a été validée par le Conseil constitutionnel après l’annulation par ce dernier, du premier tour dans 13 circonscriptions, soit parce que le scrutin n’a pu se tenir ou bien s’est tenu dans de mauvaises conditions. 118 représentants doivent donc encore être désignés au second tour dont la date n’est toujours pas fixée. Selon nos informations, celle-ci pourrait être calée le 14 mars pour une installation du nouveau parlement au plus tard le 2 mai. Dénonçant une « mascarade », la Coalition de l’opposition démocratique (COD-2020), qui regroupe la majorité des adversaires politiques du pouvoir sortant, s’est retirée de ce scrutin laissant présager un raz de marée du parti présidentiel, le Mouvement Cœurs Unis (MCU).

La CPC en embuscade

Cette consultation, à supposer qu’elle se tienne, ne devrait donc pas atténuer les critiques des groupes armés qui essaiment dans le pays, et pour lesquels le président Touadéra s’avère en tous points illégitime. Coalisés au sein de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), ces derniers sont pour l’instant en sommeil. Ils observent un repli stratégique après leur offensive avortée sur la capitale, le 13 janvier, pour tenter de renverser le chef de l’État quelques jours après la reconduction officielle à son poste. Repoussés par les Forces armées centrafricaines (FACA), les éléments de la Minusca (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine), les soldats rwandais dépêchés par Paul Kagame[2] ainsi que les éléments de la société paramilitaire russe Wagner[3], les éléments de la CPC abandonnent actuellement leur position dans plusieurs villes à l’instar de Bouar (ouest). Alors qu’ils continuent de bloquer la principale route menant à la capitale depuis le Cameroun, ils devraient toutefois profiter du second tour des législatives pour se manifester de nouveau.

Cette perspective d’une nouvelle flambée de violence contre un régime ne tenant qu’au fil ténu des blindés russes conjuguée au spectre d’une déflagration de cet État fantôme, le plus déshérité au monde avec un Indice de développement humain (IDH) de 0,397 (188e rang sur 189 selon le PNUD), a poussé l’Angola a entré en piste. Objectif : arracher des négociations entre parties belligérantes voire un accord de paix. En déplacement à Bangui début février, le président Joao Lorenço pilote une médiation sous l’égide de la Conférence internationale des Grands Lacs (CIRGL). Alors qu’il entend revenir au pouvoir après son renversement en 2013 l’ancien président François Bozizé, parton du parti Kwa Na KWa (KNK) accusé de collusion avec les mouvements armés, n’a pas fermé la porte à des négociations.

—————————————–

[1] La présence de groupes armés dans le pays, bien que structurelle, s’est intensifiée ces dernières années. Nébuleuse d’une vingtaine d’entités, certains préexistaient au renversement de François Bozizé, en 2013. D’autres, à l’instar de la rébellion Seleka et du mouvement Anti-Balaka, sont apparus dans le cadre de ce putsch. Ils se sont par la suite divisés en plusieurs composantes dont les plus emblématiques sont réunis au sein de la CPC. Leur objectif commun vise le renversement de Faustin Archange Touadéra.

[2] En vertu d’un accord avec Kigali, les soldats rwandais assurent la protection rapprochée du président centrafricain et sécurisent les élections dans la capitale, Bangui.

[3] Cette société paramilitaire privée à la frontière avec le mercenariat s’est implantée en Centrafrique en 2017 dans la foulée de l’accord de coopération militaire signé entre le régime de Faustin Archange Touadéra et la Russie. Son dirigeant, Evgueni Prigojine, appartient au premier cercle de Vladimir Poutine.

 

Navigating through an external agenda and internal preferences: Ghana’s national migration policy

In the context of international migration from African countries to Europe, the EU widely applies the strategy of curbing irregular migration. EU efforts focus on combating the root causes of migration and flight as well as achieving African compliance on return and re-admission. This approach ignores the interests of the countries of origin. It also undermines what countries of origin do to deal with migration in their own states. In West Africa, the regional organisation ECOWAS strongly promotes migration management, and introduced the 2008 ECOWAS Common Approach on Migration with guidelines for migration governance in the region. Ghana, as one of the first ECOWAS member states, adopted a National Migration Policy (NMP) in 2016. The country has a long history of migration, has experienced different migration trends and is affected by various streams of migration. As little is known about the country’s policy responses to migration, this study investigates migration policy-making in Ghana. It specifically examines the case of the NMP for Ghana and aims at uncovering stakeholder involvement in the policy-making process as well as its determinants. Guided by an analytical framework derived from theoretical considerations of the advocacy coalition framework, the interconnection of institutions, actors and ideas and an extensive literature review, the study uses a qualitative approach. The results are based on 14 weeks of field research in Ghana in which 40 experts were interviewed. Together with an analysis of a plethora of secondary data the study finds that when deciding to get involved in the policy-making process for the NMP for Ghana, stakeholders tend to be led by their interests and the resources they possess, as these are what their power is based on. The research further reveals that the NMP does not primarily address a perceived problem related to migration within Ghana, that is to say the internal migration flows from deprived to less deprived areas. Rather it largely pursues the interests of the EU, who is the main financer of the policy, to foster migration control. The results of the study therefore suggest that in the policy formulation process for Ghana’s NMP, internal interests were outweighed by the external agenda of the EU.

Navigating through an external agenda and internal preferences: Ghana’s national migration policy

In the context of international migration from African countries to Europe, the EU widely applies the strategy of curbing irregular migration. EU efforts focus on combating the root causes of migration and flight as well as achieving African compliance on return and re-admission. This approach ignores the interests of the countries of origin. It also undermines what countries of origin do to deal with migration in their own states. In West Africa, the regional organisation ECOWAS strongly promotes migration management, and introduced the 2008 ECOWAS Common Approach on Migration with guidelines for migration governance in the region. Ghana, as one of the first ECOWAS member states, adopted a National Migration Policy (NMP) in 2016. The country has a long history of migration, has experienced different migration trends and is affected by various streams of migration. As little is known about the country’s policy responses to migration, this study investigates migration policy-making in Ghana. It specifically examines the case of the NMP for Ghana and aims at uncovering stakeholder involvement in the policy-making process as well as its determinants. Guided by an analytical framework derived from theoretical considerations of the advocacy coalition framework, the interconnection of institutions, actors and ideas and an extensive literature review, the study uses a qualitative approach. The results are based on 14 weeks of field research in Ghana in which 40 experts were interviewed. Together with an analysis of a plethora of secondary data the study finds that when deciding to get involved in the policy-making process for the NMP for Ghana, stakeholders tend to be led by their interests and the resources they possess, as these are what their power is based on. The research further reveals that the NMP does not primarily address a perceived problem related to migration within Ghana, that is to say the internal migration flows from deprived to less deprived areas. Rather it largely pursues the interests of the EU, who is the main financer of the policy, to foster migration control. The results of the study therefore suggest that in the policy formulation process for Ghana’s NMP, internal interests were outweighed by the external agenda of the EU.

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In the context of international migration from African countries to Europe, the EU widely applies the strategy of curbing irregular migration. EU efforts focus on combating the root causes of migration and flight as well as achieving African compliance on return and re-admission. This approach ignores the interests of the countries of origin. It also undermines what countries of origin do to deal with migration in their own states. In West Africa, the regional organisation ECOWAS strongly promotes migration management, and introduced the 2008 ECOWAS Common Approach on Migration with guidelines for migration governance in the region. Ghana, as one of the first ECOWAS member states, adopted a National Migration Policy (NMP) in 2016. The country has a long history of migration, has experienced different migration trends and is affected by various streams of migration. As little is known about the country’s policy responses to migration, this study investigates migration policy-making in Ghana. It specifically examines the case of the NMP for Ghana and aims at uncovering stakeholder involvement in the policy-making process as well as its determinants. Guided by an analytical framework derived from theoretical considerations of the advocacy coalition framework, the interconnection of institutions, actors and ideas and an extensive literature review, the study uses a qualitative approach. The results are based on 14 weeks of field research in Ghana in which 40 experts were interviewed. Together with an analysis of a plethora of secondary data the study finds that when deciding to get involved in the policy-making process for the NMP for Ghana, stakeholders tend to be led by their interests and the resources they possess, as these are what their power is based on. The research further reveals that the NMP does not primarily address a perceived problem related to migration within Ghana, that is to say the internal migration flows from deprived to less deprived areas. Rather it largely pursues the interests of the EU, who is the main financer of the policy, to foster migration control. The results of the study therefore suggest that in the policy formulation process for Ghana’s NMP, internal interests were outweighed by the external agenda of the EU.

The importance of tackling inequality for global poverty

In recent decades, global extreme poverty has been substantially reduced. While over a third of the world’s population lived below the extreme poverty line (less than $1.90 per day) in 1990, that share had fallen to just 10% by 2015 (World Bank, 2018). This dramatic improvement has shown the world that it is possible to end extreme poverty, and the international development community has thus set itself a goal to do that by 2030. Meanwhile, national inequality has also become a topic of greater focus in the development policy debate in recent years (World Bank, 2016). These two distinct, but connected, issues have been recognised by the international community with inclusion in the Sustainable Development Goals (SDGs), as both a goal to end poverty (SDG 1) and a goal to reduce inequality within countries (SDG 10).

The importance of tackling inequality for global poverty

In recent decades, global extreme poverty has been substantially reduced. While over a third of the world’s population lived below the extreme poverty line (less than $1.90 per day) in 1990, that share had fallen to just 10% by 2015 (World Bank, 2018). This dramatic improvement has shown the world that it is possible to end extreme poverty, and the international development community has thus set itself a goal to do that by 2030. Meanwhile, national inequality has also become a topic of greater focus in the development policy debate in recent years (World Bank, 2016). These two distinct, but connected, issues have been recognised by the international community with inclusion in the Sustainable Development Goals (SDGs), as both a goal to end poverty (SDG 1) and a goal to reduce inequality within countries (SDG 10).

The importance of tackling inequality for global poverty

In recent decades, global extreme poverty has been substantially reduced. While over a third of the world’s population lived below the extreme poverty line (less than $1.90 per day) in 1990, that share had fallen to just 10% by 2015 (World Bank, 2018). This dramatic improvement has shown the world that it is possible to end extreme poverty, and the international development community has thus set itself a goal to do that by 2030. Meanwhile, national inequality has also become a topic of greater focus in the development policy debate in recent years (World Bank, 2016). These two distinct, but connected, issues have been recognised by the international community with inclusion in the Sustainable Development Goals (SDGs), as both a goal to end poverty (SDG 1) and a goal to reduce inequality within countries (SDG 10).

Voluntary Sustainability Standards (VSS) – Mobilising public and private rule-makers in managing global governance

Voluntary sustainability standards (VSS) offer demand-led or market-based regulatory instruments that can help implement the 2030 Agenda for Sustainable Development. In its activities with key VSS stakeholders from Brazil, China, India, Indonesia, Mexico and South Africa, the Managing Global Governance (MGG) Programme of the German Development Institute / Deutsches Institut für Entwicklungspolitik (DIE) aims to help utilise the transformative potential of VSS.

Voluntary Sustainability Standards (VSS) – Mobilising public and private rule-makers in managing global governance

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Voluntary Sustainability Standards (VSS) – Mobilising public and private rule-makers in managing global governance

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