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Diplomacy & Defense Think Tank News

C. Katharina Spieß: „Familien leisten in der Pandemie Herausragendes – sie verdienen gezielte Hilfe“

Die Corona-Pandemie hat viele Familien vor gewaltige Herausforderungen gestellt. Deren Situation kommentiert anlässlich des bevorstehenden Tages der Familie (15. Mai) C. Katharina Spieß, Leiterin der Abteilung Bildung und Familie am DIW Berlin:

Es ist gar nicht hoch genug zu bewerten, was Familien während der Corona-Pandemie leisten. Vor allem geschlossene Kitas und Schulen, aber auch die derzeit nicht zur Verfügung stehenden Freizeitmöglichkeiten stellen sie vor enorme Probleme. Zu den Herausforderungen des Alltags kommen Sorgen der Eltern um Bildung, Gesundheit und Zukunft ihrer Kinder und in nicht wenigen Familien auch um die eigene wirtschaftliche Situation. Bis zu 60 Prozent der Eltern sorgten sich in den vergangenen Wochen und Monaten beispielsweise um die Bildung ihrer Kinder. Solche Sorgen machen etwas mit Eltern, sie beeinflussen deren Aktivitäten zu Hause, aber auch die Produktivität bei der Erwerbsarbeit. Das Umfeld, in dem Kinder und Jugendliche aufwachsen und lernen, ist seit der Corona-Pandemie ein anderes. Die Politik hat ein „Aufholprogramm“ von zwei Milliarden Euro beschlossen, um Familien zu entlasten und Lernrückstände zu kompensieren. Das ist ein Anfang, mehr aber auch nicht. Das Programm wird nicht ausreichen, um insbesondere jene Familien zu unterstützen, die von der Pandemie besonders betroffen waren und es noch immer sind. Dafür braucht es koordinierte und gezielte Maßnahmen aller familienpolitischen Akteure. So könnten die Kommunen beispielsweise Pandemiebeauftragte speziell für die Belange der Familien einsetzen, die durch Land und Bund unterstützt werden. Ein unkoordiniertes Nebeneinander vieler gut gemeinter Initiativen ist bei weitem nicht so effektiv wie abgestimmte Maßnahmen. Diese dürfen nicht an bürokratischen Hürden scheitern.

Oublié, refoulé, ignoré, le conflit israélo-palestinien toujours central

IRIS - Wed, 12/05/2021 - 11:09

Le conflit israélo-palestinien, qu’on disait oublié, mis de côté, ayant perdu sa centralité, vient de ressurgir au plus fort de l’actualité. Plus de 35 morts à Gaza, plusieurs centaines de blessés palestiniens sur l’Esplanade des Mosquées depuis plusieurs jours, 5 morts en Israël, un bilan déjà lourd en ce 12 mai au matin, qui pourrait encore s’aggraver.

Tout a commencé par des manifestations d’extrémistes israéliens criant « mort aux arabes » fin avril dans Jérusalem-Est dont les médias ont peu parlé. Ensuite, c’est dans le cadre de manifestations de soutien à des familles palestiniennes qui devaient être expulsées de leurs maisons à Jérusalem-Est au profit de colons juifs que les choses se sont aggravées. Mais il ne s’agit plus d’une querelle foncière, c’est le sort des Palestiniens qui est en jeu. Ces derniers estiment que les Israéliens veulent les expulser de Jérusalem-Est pour en faire une ville uniquement juive. Côté israélien, on estime qu’il s’agit d’un simple différend foncier qui peut être réglé par la justice. Sauf que la loi n’est pas la même pour tous. Des juifs qui peuvent établir qu’ils avaient des titres antérieurs à 1948 peuvent demander la restitution de leurs biens, ce qui est interdit aux Palestiniens.

Après les heurts sur l’Esplanade des Mosquées, le Hamas a posé un ultimatum à Israël en exigeant le retrait des forces israéliennes de l’Esplanade. Sans réaction d’Israël, le Hamas a déclenché des tirs de roquettes à partir de Gaza sur Jérusalem puis sur Tel-Aviv les 10 et 11 mai, faisant 5 morts côté israélien.

La réaction de la « communauté internationale » à ces évènements a été fort timide. Si le même type de violence intervenait dans d’autres lieux, la réaction, notamment des pays occidentaux, serait évidemment beaucoup plus déterminée.

Quelles leçons tirer de ces évènements dramatiques ? La paix signée par Israël avec certains pays arabes ne résout rien. Pourquoi ? Parce que ces accords n’ont pas réglé la question palestinienne. Israël peut faire la paix avec les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Maroc, le Soudan, la question palestinienne n’a pas pour autant disparu de l’agenda. Tous ceux qui disaient qu’elle n’était plus un problème se sont trompés. D’ailleurs, on ne peut faire la paix qu’avec un pays avec lequel on est en conflit. Or Israël n’était pas en conflit avec Abu Dhabi ou Rabat, mais bien avec les Palestiniens.

La question palestinienne, que beaucoup, notamment les soutiens les plus inconditionnels d’Israël, présentaient comme réglée, ne l’est en rien. Si d’autres drames occupent bien entendu l’actualité, elle reste centrale. Récemment encore, Human Rights Watch, la grande ONG américaine de défense des droits de l’homme, plutôt proche du département d’État américain structurellement et idéologiquement et qu’on peut difficilement soupçonner d’islamogauchisme, évoquait une situation d’apartheid pour qualifier la situation des Palestiniens. Ce qui se passe n’est tout simplement pas défendable : il y a un peuple occupé par un autre et ce n’est pas possible que cela perdure au XXIe siècle. La seconde moitié du XXe siècle avait été marquée par la mise en œuvre du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes en Afrique, en Asie. Dans ce cadre, la question palestinienne reste aujourd’hui une exception qui n’est ni acceptable ni durable.

Sur le plan politique, Netanyahou est contesté : après 4 élections, il n’arrive toujours pas à former un gouvernement. Le fait d’attiser les tensions peut être un moyen pour lui de protéger son pouvoir. Il est d’ailleurs en large partie responsable de la montée en puissance de l’extrême droite israélienne et de son entrée à la Knesset, du fait des accords électoraux qui lui ont permis de se maintenir au pouvoir. De ce fait, l’extrême droite se sent le vent en poupe et hésite de moins en moins à faire valoir son idéologie.

Côté palestinien, la situation politique n’est pas meilleure : Mahmoud Abas est au pouvoir depuis 2005, il repousse à nouveau les élections. Il coopère avec les Israéliens en en profitant personnellement et familialement, tout en protestant de temps en temps, pour la forme. Il n’est plus légitime aux yeux des Palestiniens. Ceux-ci n’ont pas non plus envie d’être représentés par le Hamas. Il y a donc une crise de représentativité côté palestinien. Mais ce n’est pas pour cette raison que les droits des Palestiniens doivent être niés. En tous les cas, ce ne doit pas être le radicalisme ou la corruption de leurs dirigeants qui doivent les priver du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Beaucoup disent que les médias français ne parlent pas suffisamment de la situation, et que si de tels évènements avaient lieu à Hong Kong ou à Moscou, ils seraient beaucoup plus offensifs à condamner ceux qui commettent les violences. Il est vrai que les médias français sont un peu plus timides lorsqu’il s’agit de parler du conflit israélo-palestinien que d’autres cas de répression, certainement parce que l’accusation d’antisémitisme tombe dès qu’une critique est émise à l’égard du gouvernement israélien. Les réactions, les manifestations qui interviennent parfois suite à l’évocation de ce sujet – comme ce fut le cas pour France Télévisions – ont également tendance à restreindre le temps médiatique consacré au conflit.

Les cris « mort aux arabes » qui ont retentis à Jérusalem n’ont pas suscité l’indignation qu’ils méritaient. Si des manifestants arabes avaient crié « mort aux juifs », les réactions auraient été d’une toute autre ampleur.

Le silence, la « timidité », ou le deux poids deux mesures des médias centraux sur ce sujet ne peuvent que nourrir le complotisme que par ailleurs ils dénoncent. Mais ce n’est pas en restant muet ou timide sur ce sujet, parce qu’il divise les audiences, que l’on va faire disparaitre ce sujet de l’actualité. C’est une façon de nourrir le complotisme que de ne pas traiter ce sujet de façon saine et sereine.

On notera également que la diplomatie française, qui a été traditionnellement en pointe sur la défense du droit des Palestiniens à disposer d’eux-mêmes, ne l’est plus vraiment, et qu’elle se situe dans une moyenne commune, très discrète et très timide en réalité.

Quand certains dénoncent un « islamo-clientélisme » pour qualifier le soutien de certains responsables ou intellectuels français à la cause palestinienne alors qu’elle n’est qu’un soutien au droit international et aux droits humains. Quant aux élus français qui, sans dire un mot sur les Palestiniens, proclament leur solidarité sans faille avec les Israéliens, qui peut croire qu’ils le font à partir d’une analyse juridique ou géopolitique ?

Bien sûr Israël est une démocratie, mais c’est une démocratie où l’extrême droite, comme dans d’autres pays, gagne de plus en plus de terrain. Cela est d’autant plus inquiétant que cette extrême droite est très violente. Israël est surtout une démocratie qui occupe un autre peuple, et ce n’est pas normal au XXIe siècle.

Il faut rendre hommage aux Israéliens courageux, qui luttent pour la paix et contre l’occupation et qui sont soumis en Israël à la répression et dont on ne parle pas suffisamment dans les pays occidentaux et notamment en France. Ceux qui se disent amis d’Israël devraient penser à rendre hommage à ces pacifistes israéliens.

The focus on green hydrogen slows down climate protection

SWP - Wed, 12/05/2021 - 00:00

Great expectations are placed in hydrogen as an energy carrier: The climate-neutral molecule will replace fossil fuels in the future in applications where direct electrification is impossible or too expensive. This enables effective climate protection in energy-intensive industries, heavy duty transport, aviation, and shipping. At the same time, industrial policy and geopolitical opportunities arise. German companies are excellently positioned to produce key components for a future hydrogen economy: e.g., electrolysers, logistics solutions, and vehicles. Moreover, switching energy imports to climate-neutral energy sources will make Germany less dependent on individual suppliers: Renewable energies are available worldwide, whereas oil and gas reserves are concentrated in just a few countries.

In Germany, the debate is currently focused on green hydrogen. In fact, to be climate-neutral by 2050, green hydrogen is the adequate solution. It is produced directly from renewables. But it will take time before it is available in large quantities. Currently, Germany plans to expand its water electrolysis capacity up to 5 gigawatts by the end of the decade, but this does not even correspond to 15 per cent of the demand in 2030. Therefore, partnerships with potential producer countries of cheap green hydrogen are being initiated – including Morocco, Chile, and Australia.

Exporting blue hydrogen can pay a dividend on foreign policy

The use of low-carbon hydrogen could be accelerated by greater openness to other sources of hydrogen. Blue hydrogen, for example, is produced from natural gas, but the resulting CO2 is captured and stored. This technology is viewed critically by many in Germany. However, in the medium term, it will be cheaper than its green counterpart. In addition, many of our current fossil energy partnerships can switch from exporting gas to blue hydrogen. This would pay multiple dividends: In terms of climate policy, it enables emissions to be saved quickly and on a large scale. But also in terms of foreign and industrial policy such a step would also open up opportunities.

Today, we import around 70 per cent of our primary energy needs in the form of fossil fuels: gas, oil, and coal. The energy transition will not bring self-sufficiency for Germany either. This is because there is a lack of land and probably also a lack of social acceptance for the expansion of renewable energies and for the necessary electricity grid expansion. In the long term, Germany will therefore have to import renewable energy sources, i.e., climate-neutral hydrogen and its derivatives such as methanol or ammonia.

From a foreign policy perspective, hydrogen partnerships are promising. More than in the past, future energy partnerships will depend on political choices. Geology no longer dictates whom we buy oil and gas from. Rather, we can import low-carbon hydrogen from many countries worldwide with good conditions for renewable energy. But today’s oil and gas suppliers should also have opportunities to continue earning from energy trade. Coopting them for a climate-neutral world is virtually a climate policy imperative. If the oil- and gas-rich countries lose their income opportunities, they risk being destabilised. Venezuela presents a case in point. In the European Union’s neighbourhood, Algeria, Egypt, and also Russia are threatened with the loss of central state revenues.

The oil and gas producers are coming up with very different answers to their challenges. Today, the Gulf monarchies are already testing technologies for hydrogen production, but also for the capture, recycling, and storage of CO2. Russia, for its part, is also betting on a process to produce turquoise hydrogen, which produces solid carbon. All this is part of the global race over competing technologies. If emission savings can be credibly and measurably achieved, and more and more quantities of climate-neutral and low-carbon hydrogen are traded, this will also establish international supply chains earlier, reduce costs, share the burden among more actors, and thus cushion the socio-economic costs of emissions savings worldwide.

Importing hydrogen from Saudi Arabia, Qatar, and Russia helps prevent the Green Paradox

Germany and Europe should take advantage of these transformations in Saudi Arabia, Qatar, and Russia. By doing so, we simultaneously open up new sources of income for these states and the diversification of their economies. If we do not, they are likely to exhaust their fossil fuel business model with other trading partners. If demand from countries with ambitious climate policies drops, the prices for fossil fuels would slump. The probability is high then that the so-called Green Paradox would occur: The oil and gas would not remain underground, but would become cheap and be used in developing and emerging countries to fuel growth there. Already today, the centre of fossil fuel demand has shifted to Asia. Thus, the path via blue hydrogen can at the same time preserve value-added potential in the oil- and gas-rich countries and open up an alternative to conventional fuels for net importers of primary energy worldwide.

A look at Asia shows that elsewhere, people are very agnostic about the colour of hydrogen when it comes to building partnerships. The competition is already in full swing. Japan is leading the way: Various processes and methods are being explored with Australia, Brunei, and Saudi Arabia to test trade and transport and to set standards. Hydrogen and its derivatives (mostly ammonia) are produced from lignite (Australia) or natural gas (Brunei and Saudi Arabia) and transported in three different ways. This is being done with the intent to strengthen energy trade relations and industrial policy opportunities – because this is how the manufacturers of key components of a hydrogen economy gain a competitive edge over the rest of the world.

Of course, the long-term goals of climate and carbon neutrality are also in focus. Asia is keeping a broad energy and technology mix open and hopes for flexibility and a strong starting position in global competition. Yet, decarbonisation does not mean an immediate shift away from oil, gas, and coal. Rhetorically, the focus is on “clean” energy technologies, and by pursuing such an agnostic approach, the countries could possibly also benefit from the price reductions for fossil fuels due to the Green Paradox if other countries solely focus on renewable sources for their hydrogen production.

For the energy transition, we rapidly need the largest possible quantities of climate-friendly hydrogen; at best from different countries all over the world. It is counterproductive to exclude potential suppliers now.

This text was also published at fairobserver.com.

The focus on green hydrogen slows down climate protection

SWP - Wed, 12/05/2021 - 00:00

Great expectations are placed in hydrogen as an energy carrier: The climate-neutral molecule will replace fossil fuels in the future in applications where direct electrification is impossible or too expensive. This enables effective climate protection in energy-intensive industries, heavy duty transport, aviation, and shipping. At the same time, industrial policy and geopolitical opportunities arise. German companies are excellently positioned to produce key components for a future hydrogen economy: e.g., electrolysers, logistics solutions, and vehicles. Moreover, switching energy imports to climate-neutral energy sources will make Germany less dependent on individual suppliers: Renewable energies are available worldwide, whereas oil and gas reserves are concentrated in just a few countries.

In Germany, the debate is currently focused on green hydrogen. In fact, to be climate-neutral by 2050, green hydrogen is the adequate solution. It is produced directly from renewables. But it will take time before it is available in large quantities. Currently, Germany plans to expand its water electrolysis capacity up to 5 gigawatts by the end of the decade, but this does not even correspond to 15 per cent of the demand in 2030. Therefore, partnerships with potential producer countries of cheap green hydrogen are being initiated – including Morocco, Chile, and Australia.

Exporting blue hydrogen can pay a dividend on foreign policy

The use of low-carbon hydrogen could be accelerated by greater openness to other sources of hydrogen. Blue hydrogen, for example, is produced from natural gas, but the resulting CO2 is captured and stored. This technology is viewed critically by many in Germany. However, in the medium term, it will be cheaper than its green counterpart. In addition, many of our current fossil energy partnerships can switch from exporting gas to blue hydrogen. This would pay multiple dividends: In terms of climate policy, it enables emissions to be saved quickly and on a large scale. But also in terms of foreign and industrial policy such a step would also open up opportunities.

Today, we import around 70 per cent of our primary energy needs in the form of fossil fuels: gas, oil, and coal. The energy transition will not bring self-sufficiency for Germany either. This is because there is a lack of land and probably also a lack of social acceptance for the expansion of renewable energies and for the necessary electricity grid expansion. In the long term, Germany will therefore have to import renewable energy sources, i.e., climate-neutral hydrogen and its derivatives such as methanol or ammonia.

From a foreign policy perspective, hydrogen partnerships are promising. More than in the past, future energy partnerships will depend on political choices. Geology no longer dictates whom we buy oil and gas from. Rather, we can import low-carbon hydrogen from many countries worldwide with good conditions for renewable energy. But today’s oil and gas suppliers should also have opportunities to continue earning from energy trade. Coopting them for a climate-neutral world is virtually a climate policy imperative. If the oil- and gas-rich countries lose their income opportunities, they risk being destabilised. Venezuela presents a case in point. In the European Union’s neighbourhood, Algeria, Egypt, and also Russia are threatened with the loss of central state revenues.

The oil and gas producers are coming up with very different answers to their challenges. Today, the Gulf monarchies are already testing technologies for hydrogen production, but also for the capture, recycling, and storage of CO2. Russia, for its part, is also betting on a process to produce turquoise hydrogen, which produces solid carbon. All this is part of the global race over competing technologies. If emission savings can be credibly and measurably achieved, and more and more quantities of climate-neutral and low-carbon hydrogen are traded, this will also establish international supply chains earlier, reduce costs, share the burden among more actors, and thus cushion the socio-economic costs of emissions savings worldwide.

Importing hydrogen from Saudi Arabia, Qatar, and Russia helps prevent the Green Paradox

Germany and Europe should take advantage of these transformations in Saudi Arabia, Qatar, and Russia. By doing so, we simultaneously open up new sources of income for these states and the diversification of their economies. If we do not, they are likely to exhaust their fossil fuel business model with other trading partners. If demand from countries with ambitious climate policies drops, the prices for fossil fuels would slump. The probability is high then that the so-called Green Paradox would occur: The oil and gas would not remain underground, but would become cheap and be used in developing and emerging countries to fuel growth there. Already today, the centre of fossil fuel demand has shifted to Asia. Thus, the path via blue hydrogen can at the same time preserve value-added potential in the oil- and gas-rich countries and open up an alternative to conventional fuels for net importers of primary energy worldwide.

A look at Asia shows that elsewhere, people are very agnostic about the colour of hydrogen when it comes to building partnerships. The competition is already in full swing. Japan is leading the way: Various processes and methods are being explored with Australia, Brunei, and Saudi Arabia to test trade and transport and to set standards. Hydrogen and its derivatives (mostly ammonia) are produced from lignite (Australia) or natural gas (Brunei and Saudi Arabia) and transported in three different ways. This is being done with the intent to strengthen energy trade relations and industrial policy opportunities – because this is how the manufacturers of key components of a hydrogen economy gain a competitive edge over the rest of the world.

Of course, the long-term goals of climate and carbon neutrality are also in focus. Asia is keeping a broad energy and technology mix open and hopes for flexibility and a strong starting position in global competition. Yet, decarbonisation does not mean an immediate shift away from oil, gas, and coal. Rhetorically, the focus is on “clean” energy technologies, and by pursuing such an agnostic approach, the countries could possibly also benefit from the price reductions for fossil fuels due to the Green Paradox if other countries solely focus on renewable sources for their hydrogen production.

For the energy transition, we rapidly need the largest possible quantities of climate-friendly hydrogen; at best from different countries all over the world. It is counterproductive to exclude potential suppliers now.

This text was also published at fairobserver.com.

Manip, Infox, Infodémie : quelles sont les fake news de 2021 ?

IRIS - Tue, 11/05/2021 - 17:10

François-Bernard Huyghe, directeur de recherche à l’IRIS, répond à nos questions à l’occasion de la parution de son nouvel ouvrage « Fake News : manip, infox, et infodémie en 2021 » :
– Dans votre ouvrage, vous mentionnez le phénomène d’infodémie. Que signifie ce terme ? À quel moment a-t-on basculé dans cette infodémie ?
– Que révèlent les fake news sur l’état de la communication et de l’information en 2021 ? Comment peut-on expliquer une expansion aussi rapide ces dernières années ?
– En 2020 et 2021, le monde a été rythmé par le Covid-19. En quoi l’infodémie de cette pandémie mondiale a-t-elle impacté les relations internationales ?

Schule in der Pandemie: Lernzeiten der Kinder hängen auch von der Bildung der Eltern ab

Zusammenfassung:

Die Schulschließungen in der Corona-Pandemie haben Ängste geweckt, dass gerade lernschwache Kinder oder Kinder von weniger gebildeten Eltern durch das Homeschooling abgehängt werden. Aktuelle Auswertungen der SOEP-CoV-Studie zeigen nun, dass die Bildung der Eltern zwar kaum Auswirkung auf die Lernzeiten der SchülerInnen hatte, solange die Schulen geschlossen waren. Aber das änderte sich in der Zeit unmittelbar nach dem ersten Lockdown, als die Schulen teilweise wieder öffneten. Kinder von weniger gebildeten Eltern verbrachten damals zu Hause wesentlich weniger Zeit mit Schulaufgaben als ihre MitschülerInnen. Eine ähnliche Entwicklung ist auch aktuell zu erwarten, wenn an immer mehr Schulen wieder Präsenzunterricht stattfindet. Um die unterschiedlichen Leistungsrückstände der SchülerInnen aufzufangen, plant das Bundesministerium für Bildung und Forschung (BMBF) groß angelegte Förderprogramme. Damit diese erfolgreich sind, muss der Leistungsstand der Kinder und Jugendlichen zeitnah, überall zur gleichen Zeit und konsistent zueinander erfasst werden.


eine studentische Hilfskraft (w/m/div)

Die im DIW Berlin angesiedelte forschungsbasierte Infrastruktureinrichtung Sozio-oekonomisches Panel (SOEP) sucht zum nächstmöglichen Zeitpunkt

eine studentische Hilfskraft (w/m/div) für 10 Wochenstunden.

Ihre Aufgabe ist die Mitwirkung bei der Datenaufbereitung, Gewichtung und der Generierung von nutzerfreundlichen Variablen. Dabei lernen Sie das reichhaltige Angebot der SOEP-Daten in seiner ganzen Breite kennen und können mit vergleichbaren Datensätzen aus anderen Ländern arbeiten (UKHLS, PSID, HILDA).


Die Vermessung des Maghreb

SWP - Tue, 11/05/2021 - 00:30

Internationale Indizes und Rankings, wie der Mitte April 2021 publizierte World Press Freedom Index, spielen eine zunehmend wichtige Rolle im Maghreb. Maghrebinische Regierungen vermarkten Verbesserungen der eigenen Position, polemisieren gegen schlechte Einstufungen anderer oder nutzen eigene bessere Platzierungen, um ihre Kontrahenten herabzusetzen. Gleichzeitig ermöglichen Rankings Oppositionellen, auf Missstände im eigenen Land hinzuweisen. Externen Kooperationspartnern, allen vor­an der Euro­päischen Union (EU) und ihren Mitgliedstaaten, dienen sie als Entscheidungs­grundlage für Politiken gegenüber Algerien, Marokko und Tunesien. Auch wenn Indi­zes und Rankings Objektivität und Vergleichbarkeit insinuieren, sind sie oftmals pro­b­lematisch in ihrer Genese, Aussagekraft und Verwendung. Nur wenn sie in die quali­ta­tive Forschung zum Maghreb eingebettet und ihre Kehrseiten reflektiert werden, können sie dazu beitragen, Reformbedarf zu identifizieren und Missstände zu beheben.

Die Vermessung des Maghreb

SWP - Tue, 11/05/2021 - 00:30

Internationale Indizes und Rankings, wie der Mitte April 2021 publizierte World Press Freedom Index, spielen eine zunehmend wichtige Rolle im Maghreb. Maghrebinische Regierungen vermarkten Verbesserungen der eigenen Position, polemisieren gegen schlechte Einstufungen anderer oder nutzen eigene bessere Platzierungen, um ihre Kontrahenten herabzusetzen. Gleichzeitig ermöglichen Rankings Oppositionellen, auf Missstände im eigenen Land hinzuweisen. Externen Kooperationspartnern, allen vor­an der Euro­päischen Union (EU) und ihren Mitgliedstaaten, dienen sie als Entscheidungs­grundlage für Politiken gegenüber Algerien, Marokko und Tunesien. Auch wenn Indi­zes und Rankings Objektivität und Vergleichbarkeit insinuieren, sind sie oftmals pro­b­lematisch in ihrer Genese, Aussagekraft und Verwendung. Nur wenn sie in die quali­ta­tive Forschung zum Maghreb eingebettet und ihre Kehrseiten reflektiert werden, können sie dazu beitragen, Reformbedarf zu identifizieren und Missstände zu beheben.

Moskau zieht zusätzliche Truppen nahe der Ukraine und auf der Krim wieder ab

SWP - Tue, 11/05/2021 - 00:10

Militärische Großübungen im Umfeld von Krisengebieten dienen nicht nur der Aus­bildung. Mit ihnen senden Staaten politische Signale. Solche Manöver verstärken Bedrohungsperzeptionen und bergen die Gefahr der Eskalation. Als Moskau ab Ende März 2021 seine Truppenpräsenz östlich der Ukraine und auf der Krim erhöhte, warnten der ukrainische Präsident Selenskyj und westliche Militärexperten, Russland könne die Ukraine angreifen. Moskau beschuldigte Kiew, die Lage im Donbass zu ver­schärfen. Die Nato versicherte Kiew ihrer Solidarität. Auch das Manöver Defender Europe 21, das im März unter US-Füh­rung begann, enthält eine politische Botschaft an Alliierte und Russland. Teile der bisher größten Militär­übung von Nato-Staaten auf dem Balkan finden in unmittelbarer Nach­barschaft zur Ukraine statt. Moskau erklärte am 22. April die »Ausbildung« für been­det und kündigte an, bis zum 1. Mai die Trup­pen zurückzuverlegen. Doch die Lage bleibt instabil. Um Berechenbarkeit wiederherzustellen, müssen gegenseitige militärische Beschränkungen vereinbart werden. Dazu sollte die Allianz das Gespräch mit Moskau suchen.

Moskau zieht zusätzliche Truppen nahe der Ukraine und auf der Krim wieder ab

SWP - Tue, 11/05/2021 - 00:10

Militärische Großübungen im Umfeld von Krisengebieten dienen nicht nur der Aus­bildung. Mit ihnen senden Staaten politische Signale. Solche Manöver verstärken Bedrohungsperzeptionen und bergen die Gefahr der Eskalation. Als Moskau ab Ende März 2021 seine Truppenpräsenz östlich der Ukraine und auf der Krim erhöhte, warnten der ukrainische Präsident Selenskyj und westliche Militärexperten, Russland könne die Ukraine angreifen. Moskau beschuldigte Kiew, die Lage im Donbass zu ver­schärfen. Die Nato versicherte Kiew ihrer Solidarität. Auch das Manöver Defender Europe 21, das im März unter US-Füh­rung begann, enthält eine politische Botschaft an Alliierte und Russland. Teile der bisher größten Militär­übung von Nato-Staaten auf dem Balkan finden in unmittelbarer Nach­barschaft zur Ukraine statt. Moskau erklärte am 22. April die »Ausbildung« für been­det und kündigte an, bis zum 1. Mai die Trup­pen zurückzuverlegen. Doch die Lage bleibt instabil. Um Berechenbarkeit wiederherzustellen, müssen gegenseitige militärische Beschränkungen vereinbart werden. Dazu sollte die Allianz das Gespräch mit Moskau suchen.

Das schottische Unabhängigkeitsstreben und die EU

SWP - Tue, 11/05/2021 - 00:00

Die Schottische Nationalpartei (SNP) ist bei den Regionalwahlen im Mai 2021 wieder mit Abstand stärkste Kraft geworden und hätte mit den schottischen Grünen die Mehrheit, um ein zweites Unabhängigkeitsreferendum anzustoßen. Doch der Weg dahin ist unsicher. Anders als 2014 ist die Zustimmung des bri­ti­schen Parlaments wenig wahrscheinlich und die Kompetenz des schottischen Parlaments zum Beschluss einer weiteren Volksabstimmung umstritten. Das stellt auch die Europäische Union vor Herausforderungen. Der erneute Drang zur Unabhängigkeit ist eng mit dem aus schottischer Sicht ungewollten EU-Austritt verbunden. Aber der harte Brexit macht die Unabhängigkeit mit potentieller EU-Mitgliedschaft noch komplizierter. Zwar wird die EU kaum verhindern können, dass sie in die Debatte zwischen Edinburgh und London hinein­gezogen wird. Dennoch ist sie gut beraten, das schottische Unabhängigkeitsstreben weiterhin als interne Angelegenheit des Vereinigten Königreichs zu behandeln.

Das schottische Unabhängigkeitsstreben und die EU

SWP - Tue, 11/05/2021 - 00:00

Die Schottische Nationalpartei (SNP) ist bei den Regionalwahlen im Mai 2021 wieder mit Abstand stärkste Kraft geworden und hätte mit den schottischen Grünen die Mehrheit, um ein zweites Unabhängigkeitsreferendum anzustoßen. Doch der Weg dahin ist unsicher. Anders als 2014 ist die Zustimmung des bri­ti­schen Parlaments wenig wahrscheinlich und die Kompetenz des schottischen Parlaments zum Beschluss einer weiteren Volksabstimmung umstritten. Das stellt auch die Europäische Union vor Herausforderungen. Der erneute Drang zur Unabhängigkeit ist eng mit dem aus schottischer Sicht ungewollten EU-Austritt verbunden. Aber der harte Brexit macht die Unabhängigkeit mit potentieller EU-Mitgliedschaft noch komplizierter. Zwar wird die EU kaum verhindern können, dass sie in die Debatte zwischen Edinburgh und London hinein­gezogen wird. Dennoch ist sie gut beraten, das schottische Unabhängigkeitsstreben weiterhin als interne Angelegenheit des Vereinigten Königreichs zu behandeln.

Sieben Leitlinien für die deutsche Entwicklungspolitik

Das Umfeld deutscher Entwicklungspolitik hat sich seit Gründung des Bundesministeriums für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung (BMZ) vor 60 Jahren grundlegend verändert. Damals gingen viele Partnerländer ihre ersten Schritte in neu gewonnener Unabhängigkeit. Heute sind sie politisch und wirtschaftlich etablierte, eigenständige Nationalstaaten. Die bipolare Ordnung der 1960er bis 1980er Jahre ist einer komplexeren, dynamischen Welt gewichen. Neben den Großmächten USA, China, Russland und EU prägen auch die großen Schwellenländer und Regionalmächte wirtschaftliche und politische Verflechtungen. Wie Zukunft aussehen kann – wirtschaftlich, sozial, ökologisch, kulturell – ist damit vielgestaltiger. Die liberale, demokratisch organisierte Marktwirtschaft steht einer Vielzahl von politischen Regimetypen gegenüber. Gleichzeitig nehmen globale Herausforderungen und der Bedarf nach gemeinsamen Antworten zu. Für Deutschland im Wahljahr stellen sich somit in den externen Politikfeldern einige Fragen: Wie kann die kräftezehrende Konkurrenz zwischen Außen-, Sicherheits-, Entwicklungs-, Wirtschafts- und Klimapolitik zu einer fruchtbaren Komplementarität werden? Was ist das Zukunftsmodell der deutschen Entwicklungspolitik?

Das Zukunftsmodell einer deutschen Entwicklungspolitik für eine nachhaltige Zukunft liegt im Fördern und in der Ausgestaltung von gleichberechtigten Kooperationsbeziehungen auf Augenhöhe – mit Ländern aller Einkommensgruppen, auch der OECD. Weder verhaftet in einer Attitüde des Helfens, noch getrieben von dem Ziel, Gefahren abzuwehren. Sondern fokussiert darauf, gemeinsam sozial, ökologisch und ökonomisch nachhaltige Zukunftsmodelle zu erarbeiten und zu verfolgen. Basierend auf den Menschenrechten und idealerweise geteilter demokratischer, freiheitlicher Werte. Stets mit dem Ziel, Strukturen und Standards für globale Gemeinwohlsicherung im partnerschaftlichen Austausch zu entwickeln und gesellschaftlich zu verankern, um globalen Herausforderungen entgegen zu treten.

Wir sehen sieben Leitlinien für die deutsche Entwicklungspolitik im 21. Jahrhundert:

1. Wir begreifen Entwicklungspolitik als transformative Strukturpolitik für nachhaltige Entwicklung. Es bedarf eines Umbaus unserer Sozial- und Wirtschaftssysteme, um menschliche Existenz innerhalb der planetaren Grenzen sicherzustellen. Wir benötigen institutionelle, technologische und ökonomische Infrastrukturen, die katalysierend einen nachhaltigen Umgang mit gesellschaftlichen und natürlichen Ressourcen ermöglichen. 

2. Entwicklung ist eine universelle, geographisch ungebundene Herausforderung, in deren Zentrum das Recht auf Selbstbestimmung jedes Menschen steht. Es gilt, die strukturellen Voraussetzungen für ein globales Miteinander so weiterzuentwickeln, dass Selbstbestimmung, also emanzipierende Handlungsfreiheit, für alle Menschen möglich und insbesondere für die unteren 40% gefördert wird. Dieser Strukturwandel bedarf der entwicklungspolitischen Kooperation Deutschlands mit Niedrigeinkommens-, Schwellen- und Hocheinkommensländern.

3. Entwicklung ist nicht das einfache Ergebnis von Wirtschaftswachstum oder der Überwindung von Armut. Vielmehr entsteht Entwicklung durch Prozesse des Erdenkens und Verwirklichens nachhaltiger Zukünfte. Folglich beginnt Entwicklung erst dann, wenn absolute Armut überwunden und soziale, politische, wirtschaftliche und kulturelle Teilhabe möglich ist.

4. Diese Zukünfte nachhaltig zu gestalten, wie in der Agenda 2030 der Vereinten Nationen und in der Deutschen Nachhaltigkeitsstrategie beschrieben, ist eine ressort-, skalen- und sektorübergreifende Aufgabe binnen- und außenorientierter Politik. Sie kann nur im Zusammenspiel der unterschiedlichen Ressorts, Entscheidungsebenen (lokal, national, regional, global) und von Politik, Wirtschaft und Gesellschaft erreicht werden. Nachhaltigkeit bedarf somit einer starken Governance-Architektur, die mit den notwendigen Entscheidungsbefugnissen und Ressourcen ausgestattet ist.

5. Zukünfte sind je nach Kontext unterschiedlich und nur erreichbar, wenn sie von lokalen Akteursstrukturen verwirklicht werden. Zukunft entsteht nicht durch Vorgaben oder Unterstützung von außen. Daher sind entwicklungspolitische Bemühungen stets gleichberechtigte Kooperationen auf Augenhöhe. Weder mehr, noch weniger. Kooperation macht einen kontinuierlichen Austausch und Dialog möglich, der die Verständigung auf gemeinsame Werte und Voraussetzungen für Zukunft erlaubt und existierende Strukturen transformiert.

6. Politik für nachhaltige Entwicklung und globales Gemeinwohl im 21. Jahrhundert muss einen planetaren Blick einnehmen und den Dialog mit lokalen Lebenswelten weltweit pflegen. Ziel ist der Schutz der globalen Gemeingüter: soziale Gleichheit und Armutsbekämpfung, gesellschaftlicher Frieden und politische Teilhabe, ein klimaneutrales und wohlstandsicherndes Wirtschaftssystem, gesunde Ökosysteme, ein stabiles Klima, Biodiversität und kulturelle Vielfalt. Die zentralen politischen Hebel wurden durch die COVID-19-Pandemie erneut deutlich. Dazu gehören unter anderen eine nachhaltige Gestaltung der Finanzmärkte, der Digitalisierung und der Wirtschaft, robuste soziale Sicherungs-, Ernährungs- und Gesundheitssysteme, eine Stärkung von Bildung, Wissenschaft und Innovationsentwicklung, inklusive Institutionen für den globalgesellschaftlichen Zusammenhalt und die Förderung der regionalen und multilateralen regelbasierten Kooperation. Entwicklungspolitik kann nicht alle Hebel bedienen, benötigt sie aber und trägt zu ihnen bei.

7. Entwicklungspolitik verstehen wir als Politik für die Entwicklung und Ermöglichung nachhaltiger Zukünfte im Sinne eines globalen Gemeinwohls.  Eine solche Politik investiert in die Gestaltung multilateraler Normen und Regelwerke und rückt die multilaterale Zusammenarbeit in ihren Mittelpunkt, zu dem die bilaterale und europäische Zusammenarbeit flankierend und unterstützend hinzukommt.

Anna-Katharina Hornidge & Imme Scholz leiten gemeinsam das Deutsche Institut für Entwicklungspolitik (DIE). A.-K. Hornidge bekleidet zusätzlich die Professur für Globale Nachhaltige Entwicklung an der Universität Bonn. I. Scholz ist Honorarprofessorin an der Hochschule Bonn-Rhein-Sieg.

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