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Défense

Situation tendue à l’aéroport de Kaboul (Bundeswehr)

Bruxelles2 - lun, 23/08/2021 - 22:22

(B2) Des échanges de tirs se sont produits entre les forces de sécurité afghane, les forces américaines et allemandes face à des « assaillants inconnus » ce lundi matin (23 août) . Témoin de la tension aux portes de l’aéroport

Une fusillade

Ce Lundi (23.08) au petit matin, à 6h43 heure de Kaboul (4h13 CEST) , une fusillade a éclaté entre « les forces de sécurité afghanes et des assaillants inconnus à la porte nord de l’aéroport de Kaboul » annonce le commandement des opérations des forces conjointes allemandes sur Twitter. Bilan : un garde de sécurité afghan tué et trois autres blessés. « Les forces américaines et allemandes ont également été impliquées dans la suite de la bataille. Tous les soldats de la Bundeswehr sont indemnes », a complété la Bundeswehr dans un communiqué.

Au moins huit morts

Le flux de personnes cherchant à fuir l’Afghanistan ne s’est pas tari pendant le week-end. « Une semaine exactement après la prise du pouvoir par les Taliban à Kaboul, la situation à l’aéroport reste très explosive », reprend la Bundeswehr qui recense « au moins huit personnes [ayant] trouvé la mort » jusqu’à présent (en comptant le mort de ce matin).

Un chaos désespéré à l’extérieur

C’est un « chaos désespéré à l’extérieur de l’aéroport », raconte le général de brigade Jens Arlt, chef du détachement allemand d’évacuation, comme le rapporte notre confrère Thomas Wiegold de Augengeradeaus. L’accès à la zone protégée a été fermé temporairement hier (dimanche). Ce qui a entraîné « une grande agitation et, surtout, une cohue supplémentaire » concentrée à Abbey Gate, les autres portes « étant temporairement fermées ».

Pour se repérer, la carte des entrées sur l’aéroport de Kaboul (Source : Augengeradeaus)

(Agnès Faure, st.)

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Première opération d’évacuation d’envergure pour les A400M de toutes nationalités

Bruxelles2 - dim, 22/08/2021 - 10:05

(B2) Pour l’avion de transport européen, l’opération d’évacuation des ressortissants et des Afghans de Kaboul en cours depuis la mi-août est un peu le grand baptême en opération

Toutes les nationalités du programme sur place

Ce n’est pas la première fois que ces appareils sont employés en opération, pour amener ou évacuer hommes ou matériels. Loin de là. Mais c’est la première fois que ces appareils sont déployés en aussi grand nombre, de façon intensive, sur un court laps de temps, dans des conditions pas évidentes, par différentes nationalités. Il doit y avoir sur place pas moins d’une vingtaine d’appareils (6 allemands, 1 français, 1 belgo-luxembourgeois, 1 espagnol, des Britanniques et Turcs). Tous les pays participant au programme sont ainsi répondu.

Un appareil essentiel pour ce type d’opération

Pour ce premier test grandeur nature, l’A400M a bien répondu. C’est un appareil « extrêmement fiable » a assuré le col. Yannick Desbois, commandant de la base aérienne 104 aux Émirats qui assure toute la logistique de l’opération française ‘Apagan’. Il a « assuré toutes les missions » qu’on lui demandait. « On fait plus que doubler la capacité d’emport » par rapport aux C-130. « La capacité de la soute, son allonge [km parcouru], sa vitesse, sont des atouts essentiels » dans ce type d’opération. La dextérité des équipages, leur « niveau de maîtrise, de jour comme de nuit, dans des conditions particulières » est aussi remarquable selon lui.

(Nicolas Gros-Verheyde)

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Comment se déroule l’évacuation de Kaboul ? Une des opérations les plus complexes de l’histoire récente

Bruxelles2 - sam, 21/08/2021 - 20:05

(B2) Entre Kaboul et les différents hubs mis en place, quels avions utilise-t-on ? Qui sélectionne les évacués ? Comment se passe la coordination des vols ? Quelles sont les difficultés à l’aéroport de Kaboul ? Comment se déroule l’accueil des évacués dans le hub français aux Émirats… ? Toutes les réponses

Embarquement à Kaboul (État-major des armées) NB : Ces éléments ont été rassemblés en bonne partie lors d'un long entretien (vendredi) de plusieurs médias (dont B2) avec le colonel (français) Yannick Desbois, commandant de la base aérienne 104 (Émirats arabes unis) qui assure le hub pour l'armée française. Ils ont été complétés par des informations recueillies par B2 en 'off' auprès de diplomates ou responsables militaires de diverses nationalités

Anticiper, coordonner

Comment tout cela est planifié ?

Les armées avaient planifié l’évacuation de Kaboul, à froid. A chaud c’est une autre affaire. « On essaie d’avoir une prévision 24 heures avant. Mais très honnêtement dans cette opération — indique le colonel Yannick Desbois, commandant de la base 104 — les plans survivent quelques heures à peine. On se réadapte en permanence. » La gestion d’un « tel dispositif d’évacuation est particulièrement complexe. Ce n’est pas toujours facile à faire » ajoute un diplomate, qui a travaillé au sein la cellule de crise du Quai, interrogé par B2.

Comment se fait la coordination aérienne ?

La coordination se fait au quartier général américain situé au Qatar, le CAOC (Combined Air Operations Centre) d’Al-Udeid, qui coordonne toutes les opérations aériennes US et des Alliés pour la région. C’est lui qui est responsable notamment du volet aérien de l’opération Inherent Resolve contre Daech (Iraq, Syrie). Les Américains tiennent le manche, mais chaque nation est déjà représentée dans le CAOC. Ce ne sont pas les Américains qui décident seuls, assure le colonel Desbois, commandant de la base 104. Tout se fait en « coordination ».

Quand l’opération sera terminée ?

Les Américains avaient indiqué la date butoir du « 31 août », le porte parole du Pentagone précisant bien « pour l’instant ». Du côté militaire français, aucune date butoir n’a été fixée. « On est capable de tenir dans la durée. » assure le colonel Desbois. L’opération durera « tant qu’il y aura des personnes à évacuer, que les Taliban nous laisseront faire et que les Américains l’auront décidé », résume à B2 un militaire. Les Allemands ont fixé au « 30 septembre » leur date butoir pour leur opération. Certains pays (Tchéquie) par exemple ont déjà mis fin à leur opération.

Briefing équipage opération Apagan (État-major des armées)

Sur l’aéroport de Kaboul

Qui assure la sécurité sur l’aéroport ?

Confiée au départ aux militaires turcs, la « sécurisation de l’aéroport de Kaboul repose essentiellement sur les militaires américains déployés », reconnaît un diplomate tricolore. Ils ont été renforcés par des Britanniques et des Français. Il s’agit d’assurer la sécurité aux portes, mais aussi de maintenir le niveau de sécurité adéquat pour mettre en œuvre les différents moyens (surveillance des pistes, éclairage des pistes, etc.). Précision importante : les forces euro-atlantiques ne tiennent que la partie militaire de l’aéroport, pas la partie civile.

Où sont les Taliban ?

Les Taliban sont « présents en ville, à proximité de l’aéroport, ainsi que dans la partie civile de l’aéroport ». « Ils n’ont pas démontré pour l’instant d’hostilité avérée » à l’égard des forces militaires occidentales assure le col. Desbois. Mais, selon les différentes évaluations, les renseignements, ils « possèdent des armes [lance roquettes, etc.] qui pourraient être utilisées contre les avions et être une menace ».

Comment est la situation sur place ?

L’aéroport Hamid Karzai est un « aéroport très particulier, très encaissé, avec beaucoup de chaleur ». Sur place, les conditions sont « rudimentaires », « précaires », « loin des standards habituels », avec « énormément de vols ». Pour les pilotes, la manœuvre est donc « extrêmement complexe ». Il faut toute l’habilité et la maitrise des équipages pour s’y poser. L’éclairage des pistes est limité. A cela, il faut ajouter l’impossibilité de s’approvisionner en carburant sur place et, surtout, « un certain niveau de menace ». La situation est très « évolutive ». « Cela évolue heure par heure » indique le col. Desbois. La situation est « très volatile » confirme-t-on de toute part. Samedi (21.08) « la situation à Kaboul est très difficile [qu’au début] », indiquait-on ainsi, côté allemand, en indiquant vouloir évacuer le « maximum de personnes », le plus vite possible.

Combien de temps les appareils restent sur place ?

La partie militaire de l’aéroport a une « capacité d’accueil limitée ». Il n’y a pas beaucoup de place de parking. Les appareils doivent stationner de la façon la plus limitée possible sur le tarmac. « Quand les avions se posent à Kaboul ils embarquent les passagers et doivent repartir rapidement. » Délai constaté (selon les informations communiquées par les différentes armées) : en moyenne, entre une demi-heure à une heure maximum entre le poser des roues et le décollage. « On essaie de faire la coordination au maximum pour s’assurer qu’il n’y a ait pas deux avions qui arrivent en même temps, et de ne pas avoir trop d’avions parqués en même temps » (col Desbois). Du côté français, on l’affirme, « on n’envoie pas d’avions si on n’est pas sûr d’embarquer des personnes. ».

Quels appareils sont utilisés pour aller à Kaboul ?

Les Français, comme la plupart des autres nations (Allemands, Belges, Néerlandais…) utilisent exclusivement des avions dits ‘tactiques’ A400M ou C130 (voire C-17 coté US). « La situation de la sécurité implique en effet d’avoir des niveaux de protection élevés ». Ces appareils ont des « systèmes d’autoprotection, de leurres », permettant de déjouer les missiles. Pour l’instant, il n’y a « pas eu de tirs avérés contre les avions français. Mais la qualité du militaire est de prévoir et de s’adapter aux conditions techniques. »

Qui sélectionne les personnes qui montent à bord ?

Du côté français, c’est une équipe consulaire du ministère des Affaires étrangères, basée en partie à Abu Dhabi, et sur place à l’aéroport de Kaboul, (en coordination avec l’ambassadeur sur place, David Martinon), qui dresse les listes des personnes qui peuvent embarquer à bord. Les militaires se contentant de prendre les listes qu’on leur a donné. NB : chaque pays a plus ou moins le même type d’organisation. Des équipes consulaires belges, néerlandaises, ont été envoyées sur place etc.

Les appareils sont parfois remplis au maximum ? Qui décide au dernier moment ?

Un A400M qui peut accueillir normalement 120 personnes assises. Mais en termes de tonnage, il peut accueillir beaucoup plus. « On essaie de faire au mieux pour accueillir le maximum de passagers à bord. » précise le colonel Desbois. Un A400M français a ainsi accueilli près de 210 personnes. « Dans toutes les conditions de sécurité » assure- l’aviateur. « L’équipage a placé tous les passagers [ainsi que les bagages] afin de bien répartir le poids dans l’appareil, veillant à ce qu’on n’excède pas le poids maximal limite ». En dernier lieu, c’est le commandant de bord qui arbitre et décide combien de passagers il peut embarquer, sur des critères « très froids, très techniques ». NB : Les appareils allemands repartent régulièrement avec plus de 200 personnes à bord (230 pour le plus important).

Comment arrivent les personnes à l’aéroport de Kaboul ?

C’est un vrai problème. La difficulté est pour les personnes devant prendre l’avion d’accéder à l’aéroport. Les Allemands viennent d’acheminer sur Kaboul, deux hélicoptères H145M (la version militaire de l’hélicoptère d’Airbus EC145). Objectif : pouvoir aller chercher des personnes hors de l’aéroport. Les Finlandais (qui ne sont pas membres de l’OTAN) envoient une équipe de forces spéciales. Etc.

A la base 104 (Émirats Arabes unis)

Les personnes évacuées transitent sur la base française quelques heures (entre 8 h à 24h) avant de reprendre l’avion vers Paris. Des avions ‘blancs’ (type A310 ou A330), plus confortables, permettent de faire la seconde partie du trajet « dans des conditions meilleures » pour une longue distance. Le temps de faire les contrôles de sécurité et de se retaper un peu.

Comment se passe la vie sur la base française ?

La base 104 est une petite base, avec 180 personnels (environ 160 permanents et une vingtaine de plus court séjour. Les Français se reposent en bonne partie sur le soutien des Émiratis (la base française est en fait une enclave dans la base Al Dhafra des Émiratis). « Nous avons une très bonne coopération » tient à souligner le col. Desbois. Normalement, il n’y a « pas de capacité d’hébergement normalement. On a poussé les murs, mis en place des camps provisoires » pour héberger à la fois les renforts venus de Paris (service de santé des armées, équipe consulaire, etc.) et les civils évacués. Jusqu’à 250 personnes sont ainsi logées sur la base. Une nécessité vu l’urgence, le contexte de Covid-19, etc.

Comment s’organise l’accueil des évacués de Kaboul ?

Différents contrôles de sécurité sont effectué (comme dans tout aéroport classique) pour s’assurer qu’il n’y a pas de matières dangereuses ou illicites transportées. Une fouille des personnes et bagages a lieu. Les évacués reçoivent aussi un soutien sanitaire. Des tests antigéniques Covid-19 sont pratiqués. Il s’agit aussi « de traiter les différentes pathologies qu’ils peuvent avoir ». Une équipe du service de santé des armées est présente sur le site. Enfin, c’est l’occasion de lancer le processus consulaire (effectué par une équipe des Affaires étrangères) : contrôle d’identité et de certaines informations nécessaires pour les visas), mais aussi prise de coordonnées du reste des familles sur Kaboul.

Dans quel état sont les personnes qui arrivent ?

Les évacués de Kaboul sont en grand « état de détresse psychologique ou physiologique. C’est normal vu la situation à Kaboul » et les difficultés à atteindre l’aéroport. On essaie « de les détendre ». Tout le personnel de la base — officiers, sous-officiers compris —  a ainsi été réquisitionné. « J’ai vu des pilotes de Rafale servir une tisane à une Afghane de 82 ans et passer un peu de temps avec elle ; des équipages s’allonger par terre, pour jouer avec des enfants — nous avons reçu jusqu’à 15 nourrissons —, gonfler des ballons de baudruches, sortir un ballon de foot pour jouer avec les jeunes… » Histoire d’oublier les moments difficiles vécus.

Sur la base 104 française des Émirats arabes unis (État-major des armées)

La base peut-elle continuer à mener ses autres missions ?

« Nous avons préservé une nécessaire étanchéité avec les autres activités de la base », couverts par le secret défense. Si le contexte « le nécessitait, on est à même de d’assurer une autre opération et d’accomplir l’ensemble des missions nécessaires pour les Rafale », assure le col. Desbois. Normalement la base est prévue pour assurer deux avions de transport par jour. Là on a accueilli 40 rotations en cinq jours.

(Nicolas Gros-Verheyde)

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Sahel: le Tchad retire 600 soldats de la force conjointe du G5 Sahel

Lignes de défense - sam, 21/08/2021 - 15:34

Le Tchad va réduire de moitié les effectifs de son armée déployés au sein de la Force conjointe du G5 Sahel. Force qui est commandée par un officier tchadien depuis le 30 juillet. Le général de division Oumar Bikimo du Tchad a en effet alors remplacé le général de brigade Oumarou Namata Gazama du Niger à la tête de la Force conjointe.

Les 600 soldats concernés font partie des 1 200 déployés par N’Djamena dans la zone dite des trois frontières entre Mali, Burkina Faso et Niger.

Les troupes tchadiennes sont basées à Tera, ville du sud-ouest du Niger.

"On a redéployé au Tchad 600 hommes en accord avec les forces du G5 Sahel. Il s’agit d’un redéploiement stratégique pour s’adapter au mieux à l’organisation des terroristes", a affirmé à l’AFP Abderaman Koulamallah. "Par rapport à la situation sur le terrain, il faut avoir une force mobile d'où le retrait de certaines de nos forces avec les armes lourdes", a ajouté le porte-parole du gouvernement. "Notre volonté politique de faire face aux jihadistes reste intacte", a-t-il poursuivi.

Le pays reste par ailleurs un gros contributeur, avec 1 400 hommes, de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). 

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Les forces américaines vont-elles tenter de détruire le matériel de l’armée afghane tombé aux mains des talibans?

Zone militaire - ven, 20/08/2021 - 15:50

Le 21 juillet, lors d’une conférence de presse, le chef du Pentagone, Lloyd Austin, annonçait que trois hélicoptères de manoeuvre UH-60 récemment remis à neuf allaient être très prochainement atterrir à Kaboul. Et d’assurer qu’un tel soutien continuerait après le retrait total des forces américaines d’Afghanistan. Les États-Unis équipèrent ainsi les forces de sécurité afghanes...

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Apagan, vu de la BA104

Le mamouth (Blog) - ven, 20/08/2021 - 12:27

La base aérienne 104  d'Al Dhafra connaît depuis le weekend un effervescence inhabituelle, liée au

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Terrorisme : La prise du pouvoir par les talibans dope la propagande de groupes liés à al-Qaïda

Zone militaire - ven, 20/08/2021 - 11:56

La prise de Kaboul par les talibans, après vingt ans de présence militaire américaine en Afghanistan, risque fort de nourrir la propagande de la mouvance jihadiste, en particulier celle proche d’al-Qaïda. Et cela peut éventuellement avoir des répercussions pour les forces françaises et européennes engagées au Sahel… « Les musulmans et moudjahidines du Pakistan, Cachemire, Yémen,...

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Avant ZAPAD 21, l'armée russe se fait les dents en Chine lors de ZAPAD INTERACTION

Lignes de défense - ven, 20/08/2021 - 09:30

Les manœuvres russo-biélorusses Zapad 2021 (Ouest 2021) se tiendront en septembre; elles prévoient l’engagement de la Première Armée blindée de la garde. ZAPAD 2021 aura lieu du vendredi 10 septembre au jeudi 16 septembre 2021 inclus. 

Mais les forces russes ont été déployées un mois plus tôt pour des manoeuvres conjointes avec la Chine.

En effet à partir du 9 août, s'est tenu un exercice russo-chinois baptisé ZAPAD/INTERACTION-2021 (Photo by Wang Yafei, Wang Weidong et Ji Jiantao, eng.chinamil.com.cn).

D’après la télévision chinoise CCTV, plus de 10 000 soldats ont participé à l'exercice, qui avait pour thème la sauvegarde conjointe de la stabilité de la sécurité régionale face à une menace terroriste. On lira ici un article chinois en français sur cet exercice.

ZAPAD INTERACTION s'est déroulé dans un camp d'entrainement de l'Armée populaire (PLA) situé près de la ville de Qingtongxia dans la province autonome de Ningxia Hui. Une vidéo sur la phase de montée en puissance est à voir ici

La phase 2 a eu lieu le 13 avec des manoeuvres dynamiques tant terrestres qu'aériennes.

Plus de photos et de vidéos ici sur le site du ministère russe de la Défense qui avait déployé une unité d'infanterie motorisé et des avions de type Su-30SM.

 

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Tentative d’attaque de pirates d’un navire au large de Mogadiscio

Bruxelles2 - ven, 20/08/2021 - 05:55

(B2) Un cargo battant pavillon turc, le MV Anatolia, a été attaqué par un skiff avec 4 ou 5 personnes armées à bord, près des côtes somaliennes au Nord de Mogadiscio (025848 Nord et 046440 Sud Est)

Les pirates « ont tenté de s’approcher du navire et ont ouvert le feu avec des armes légères et des grenades propulsées par fusée (RPG) » selon le QG de Rota de l’opération européenne anti-piraterie (EUNAVFOR Atalanta) qui a reçu l’alerte vendredi (13 août).

Un des tirs au RPG a causé des dommages à proximité du pont. Les échanges de tirs ont duré près de deux heures entre les assaillants et le personnel de sécurité privé du bord. Avant que les assaillants n’abandonnent et retournent à terre.

Il n’y a « eu aucun blessé à bord du navire marchand » indique l’opération Atalanta. Le navire (un cargo de type roulier RoRo) a pu poursuivre sa route et arriver au port de Mogadiscio le lendemain, samedi (14 août). Il n’y a pas eu besoin d’intervention directe d’un moyen naval.

(NGV)

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La Russie serait sur le point de tester son missile à propulsion nucléaire « Burevestnik 9M370 »

Zone militaire - jeu, 19/08/2021 - 18:59

Le 18 août, au moins deux avions américains dédiés à la collecte de renseignement d’origine électromagnétique ont été envoyés en mission dans le nord de l’Europe depuis la base aérienne de Mildenhall [Royaume-Uni], à en croire les sites de suivi du trafic aérien. Ainsi, un RC-135U « Combat Sent » [indicatif JAKE31], conçu pour repérer les systèmes...

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Le président tchèque remet en question la légitimité de l’Otan après son échec en Afghanistan

Zone militaire - jeu, 19/08/2021 - 17:38

Le 5 juillet 1963, sur l’idée que la défense de la France ne pouvait être « déléguée aux États-Unis », Alain Peyrefitte, alors ministre de l’Information, avait déclaré,  » : « Le gouvernement français n’a jamais mis en doute la résolution du président Kennedy ni celle du peuple américain d’aujourd’hui. Il s’est seulement borné à se demander :...

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Afghanistan : Un mouvement de résistance aux talibans tente de s’organiser dans la vallée du Panchir

Zone militaire - jeu, 19/08/2021 - 14:39

Pendant que, à Kaboul, les rotations d’avions de transport militaire se poursuivent pour évacuer les ressortissants étrangers ainsi que les civils afghans potententiellement menacés par les talibans, de nouveau maîtres du pays, un mouvement de résistance à ces derniers tente de s’organiser sous l’égide d’Amrullah Saleh, jusqu’alors vice-président de l’Afghanistan et ex-chef de la Direction...

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La Marine nationale sollicitée pour porter assistance à Haïti, récemment frappé par un violent séisme

Zone militaire - jeu, 19/08/2021 - 11:07

Ces dix dernières années, Haïti a connu un séisme d’une magnitude 7 ayant fait entre 250’000 et 300’000 morts, puis les ouragans Sandy et Matthew, le premier ayant détruit en grande partie les récoltes du pays tandis que le second raya notamment de la carte la ville de Jérémie, la capitale du département de Grand’Anse....

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Former des troupes étrangères: une leçon à tirer du fiasco de l'Afghanistan?

Lignes de défense - jeu, 19/08/2021 - 10:02

La débandade de l’armée et de la police afghanes (300 000 hommes sur le papier) ces dernières semaines n'est pas sans rappeler celle de l'armée irakienne, en 2014 (soit trois ans après le départ des troupes US. Voir mon post du 3 septembre 2011), devant l'avancée des militants du groupe Etat Islamique (toutes les photos DoD).

En effet, il est difficile d'oublier que, malgré des milliards de dollars investis par le Pentagone dans l’équipement et la formation des soldats irakiens pendant une décennie, l'offensive d’un millier de djihadistes en pick-up a suffi pour faire fuir les unités de l'armée nationale qui ont abandonné leurs Humvee, leur MRAP et même leurs chars Abrams!

Si l'armée et la police irakiennes se sont volatilisées devant l'avance des islamistes alliés aux anciens baasistes, l'effondrement des forces de sécurité afghanes a été tout aussi spectaculaire et encore plus rapide. Cette débâcle a été abondamment commentée ces derniers jours, l'accent étant souvent mis sur le retrait final des Américains provoquant la cessation des opérations aériennes de soutien aux troupes gouvernementales et la fin de toute assistance logistique à des forces sous perfusion endémique depuis 20 ans.

Un tel retrait aurait précipité la déroute de l'ANA (armée) et de l'ANP (police), la reddition de nombreuses unités et la désertion pure et simple de milliers de soldats et policiers. 

C'est oublier que le retrait en question ne date pas de ces derniers mois ni même du lancement des négociations entre Américains et Talibans qui ont conduit à l'accord de février 2020 (voir mon post du 21 février 2020). "It was years in the making" ("ça fait longtemps que ça a commencé") selon Bill Roggio, rédacteur en chef du Long War Journal. Les chiffres parlent d'eux mêmes. Côté forces US, les effectifs sont passés de 9700 hommes en décembre 2002, à 25000 en décembre 2007 puis 67000 en décembre 2009 avec un pic à 99800 à la mi-2011. Ces effectifs ont diminué ensuite: 46000 en décembre 2013, 16100 en décembre 2014, 8400 un an plus tard. Et 5200 en décembre 2017... 

Côté contractors, la baisse a été identique, comme en témoignent les posts réguliers sur Lignes de défense consacrés aux effectifs des contractors. L'étude du CRS: "Department of Defense Contractor and Troop Levels in Afghanistan and Iraq: 2007-2020" détaille aussi cette baisse graduelle et déjà ancienne. 

L'ultime retrait décidé par les administrations Trump et Biden ne constitue donc qu'une phase du processus de désengagement des troupes US (et otaniennes) dont la mission était double: un volet combat contre les talibans et l'EI en Afghanistan, un volet de formation des forces afghanes.

Cette dernière mission mérite, à mon sens, quelques commentaires. On a cité ces derniers jours la faramineuses enveloppe que Washington a consacrée à la mise sur pied de l'armée et de la police afghane: 83 milliards de dollars!

C'est le montant mis en avant par l'US Special Inspector General for Afghanistan Reconstruction et que rappelle Tara Copp dans Defense One avant de s'interroger sur l'effondrement "si rapide" des forces afghanes: "Why did They Collapse so Quickly?".

Certes, pour lui répondre, il faut prendre en compte ce qui prévalait aussi en Irak en 2014: la corruption, le népotisme, l'incompétence... TV5 Monde citait en décembre 2014 un habitant de Kirkouk, ancien de la Garde nationale irakienne: "Dans l’armée irakienne, en tant que soldat, tu n’as aucun droit. Ils ne payent pas les salaires. Côté logistique, c’est zéro. Côté équipements, tout est volé, tout le monde vole. Il n’y a aucune discipline et ils ne gèrent pas correctement les troupes, on te mute n’importe où, contre tes envies, loin de ta ville et de ta famille". Autant de travers qui, tant en Irak qu'en Afghanistan, ont exacerbé le manque de combattivité et le pauvre moral des soldats et qui, conjugués à un double déficit en leadership et en équipement, explique en partie l'effondrement des forces gouvernementales face à des adversaires asymétriques mais motivés.

Formation, l'échec
A l'évidence, le gigantesque effort de formation entrepris par le Pentagone et le Département d'Etat dans les deux pays n'a pas payé et Tara Copp insiste bien sur ce paramètre majeur dans son article. Kori Schake, dans un autre texte publié lui aussi par Defense One, pose également la question: "Why the Afghan Army Folded America has historically struggled to train foreign militaries". Elle aussi s'interroge sur la réelle capacité de l'institution militaire US à former (et à faire former via des contractors comme DynCorp) les armées d'autres nations.

Aux questions des deux journalistes, les réponses ne manquent pas mais elles ne sont pas nouvelles. Ainsi Dan Grazier, un ancien Marines et chercheur associé au Project on Government Oversight (POGO où l'on peut lire un éclairant sujet sur le rôle du Pakistan dans la défaite US), a toujours critiqué le manque de vision du Pentagone qui a confié à de trop nombreux détachements tournants (US et otaniens) la tâche de former des forces sécurité afghane ou qui a externalisé à des ESSD cette mission de formation (photo ci-dessous avec un formateur de DynCorp). Le tout sans vision ou continuité, en calquant la constitution, l'entraînement, l'équipement et le fonctionnement de ces forces sur celles des unités occidentales.

Ce dernier argument est aussi celui de Bill Roggio, le rédacteur en chef du Long War Journal et membre de la Foundation for Defense of Democracies. Pour lui les Américains ont voulu former les Irakiens et les Afghans à leur image. Avec un commandement national centralisé, avec des modes opératoires occidentaux. "On a cru que des Humvees, des tanks, de l'artillerie et des hélicoptères suffiraient pour en faire des forces compétentes..." Erreur fatale! Echec total, selon Roggio.

A écouter: l'épisode 55 de la série "Afghanistan Falls" où Roggio dissèque la chute de Kaboul. Il rappelle tout ce qui a été écrit en 20 ans sur le site Long War Journal sur les errements politiques et militaires US en Afghanistan. Et il y revient sur l'échec de la formation des forces de sécurité afghanes. 

On se souviendra de l’optimisme béat et de l’auto-satisfaction du général William Caldwell IV en juin 2011 quand il s’était vanté d’avoir transformé des bandes de va-nus-pieds afghans en des soldats professionnels capables d’écraser les talibans Devant le Council on Foreign Relations, Caldwell avait déclaré : « Ils sont les mieux entraînés, les mieux équipés et les meilleurs de tous les soldats que nous avons formés. Et ils vont continuer à s’améliorer ». C'était sans compter sur les désertions, l'illettrisme, les vieilles rancunes tribales, la désillusion croissante des recrues, les inepties du commandement afghan et la politique du chiffre (tant du côté US que du côté afghan).

Une leçon afghane?
"Retrait annoncé de la force française sur le sol malien: faut-il s'attendre au même scénario qu'à Kaboul", titrait mercredi 18 août le journal Le Soir de Bamako, après l'effondrement subit du régime afghan face aux insurgés talibans après le retrait militaire américain. 

A cette question d'un confrère malien, je n'ai pas la réponse. Le retrait partiel des forces françaises a été décidé certes. Mais l'armée française ne quitte pas le Sahel. Par ailleurs, la MINUSMA et les formateurs de la mission EUTM Mali restent sur place et vont continuer leur mission. Il n'y a pas ni abandon ni renoncement.

Toutefois je crois qu'il y a dans l'échec US à former des forces armées étrangères des motifs de réflexion et d'inquiétude... Français et Européens forment les forces sahéliennes avec conviction. Tout comme, ils ont pris part à la formation des Irakiens et des Afghans. Mais le dévouement et le professionnalisme de bons formateurs militaires ne font pas tout. Et pas nécessairement de bons soldats étrangers. Mais ces derniers sont souvent d'abord victimes des errements de leur propre camp.

 

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Une frappe présumée turque contre une clinique a fait huit tués dans la région irakienne du Sinjar

Zone militaire - mer, 18/08/2021 - 18:29

Malgré les protestations de Bagdad, les forces turques poursuivent leurs opérations dans le nord de l’Irak, où elles traquent les membres du Parti des travailleurs du Kurdistan [PKK], une organisation considérée comme terroriste à Ankara [mais aussi aux États-Unis et dans l’Union européenne, ndlr]. Régulièrement, elles effectuent des frappes aériennes contre des positions tenues par...

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Un dirigeant sud-coréen veut que Washington donne à Séoul le contrôle de ses troupes en cas de guerre

Zone militaire - mer, 18/08/2021 - 17:12

L’évolution de la situation en Afghanistan, où le pouvoir en place a été balayé en quelques semaines par les talibans à la faveur du retrait militaire des États-Unis, n’aura pas manqué d’être exploitée par la propagande chinoise. En effet, les médias dans la ligne du Parti communiste chinois [PCC] ont pris l’exemple afghan pour affirmer...

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Les forces chinoises ont effectué un exercice avec des tirs réels dans les environs de Taïwan

Zone militaire - mer, 18/08/2021 - 15:22

Membre du comité spécial du Sénat américain sur le renseignement, John Cornyn a été au centre d’une vive polémique après avoir affirmé, via Twitter, le 16 août, que 30’000 soldats américains étaient actuellement présents à Taïwan. Ce qui était jusqu’à présent passé inaperçu… Sauf à considérer que le parlementaire s’est emmêlé les crayons avec la...

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Un A400M Atlas français a décollé de Kaboul avec 216 personnes à bord

Zone militaire - mer, 18/08/2021 - 11:36

Le 17 août, un Airbus A310 de l’Escadron de transport 3/60 Esterel, en provenance de la base aérienne 104 d’al-Dhafra [Émirats arabes unis] s’est posé à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle avec 41 personnes qui venaient d’être évacuées de Kaboul par un A400M, dans le cadre de l’opération APAGAN, lancée dans la foulée de la conquête de...

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Deux évacuations inédites à Kaboul

Le mamouth (Blog) - mer, 18/08/2021 - 11:25

Le détachement de protection (armé par la police nationale, notamment le RAID) de l'ambassadeur David

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A 100 ans, Tom Rice, l'ancien para du Jour-J, a sauté en parachute au-dessus de la Californie

Lignes de défense - mer, 18/08/2021 - 10:13

Dimanche 15 août, Tom Rice, un vétéran américain du débarquement de Normandie, a sauté en parachute au-dessus de la Californie pour fêter ses 100 ans. Déjà, en 2019, à l’âge de 97 ans, pour le 75e anniversaire du D-Day, il avait sauté  au-dessus de Carentan (Manche), là où, en 1944, il avait été parachuté avec la 101e division aéroportée.

Mes confrères des rédactions de la Manche lui ont consacré plusieurs articles. En voici deux (cliquer sur les images pour les agrandit):

On lira aussi l'article paru dans l'EDS (L'Edition du Soir) de Ouest-France. Il raconte le saut de Tom Rice au-dessus de sa ville natale de Coronado, en Californie.

En 2022, pour ses 101 ans – chiffre clin d’œil à la 101e division – il espère pouvoir sauter à nouveau au-dessus de Carentan.

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