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Diplomacy & Crisis News

China Hardens Position on South China Sea

Crisisgroup - Mon, 18/07/2016 - 09:55
China has taken a leap towards clarifying its claims in the South China Sea, but in a direction that could intensify frictions.

Des hommes vraiment ordinaires? Les bourreaux génocidaires

Politique étrangère (IFRI) - Mon, 18/07/2016 - 09:38

Cette recension est issue de Politique étrangère (2/2016). Yaël Hirsch propose une analyse de l’ouvrage de Didier Epelbaum, Des hommes vraiment ordinaires ? Les bourreaux génocidaires (Paris, Stock, 2015, 304 pages).

Journaliste, ancien directeur de France 2 et ancien correspondant de la chaîne en Israël, Didier Epelbaum est également historien, docteur de l’EHESS et maître de conférences à Sciences Po. Spécialiste de la Solution finale (il a écrit sur l’adjoint d’Adolf Eichmann, Brunner, et sur les juifs polonais immigrés en France), avec son nouvel essai il élargit le champ de ses recherches et choisit pour terrain quatre génocides : arménien, juif, khmer et rwandais.

Il s’inscrit donc dans un champ polémique, à la suite des historiens Christopher Browning et Daniel Goldhagen. Il le fait avec humanité, connaissance et élégance. Sa question est celle de savoir si, réellement, les bourreaux sont des hommes ordinaires, et si les historiens ont pu prouver que, une fois soumis à des conditions politiques très particulières, tout un chacun peut se mettre à massacrer en masse des êtres humains. À cette question, l’historien répond par une thèse qu’il va démontrer méthodiquement : la nature humaine ne verse pas nécessairement vers un mal si « banal », et les bourreaux sont une minorité très spécifique. Forgeant le terme de « cidocratie » pour définir les régimes politiques où, à un moment donné, les bourreaux prennent le pouvoir, il avance l’idée que les meurtres de masse sont préparés par une lente idéologie et inspirés par un climat de peur. Si l’historien a du mal à déterminer quel pourcentage de la population se transforme en bourreaux (cela oscillerait entre 2 et 8 %), il avance que nombreux sont ceux qui se contentent de laisser faire et de piller, tandis qu’une autre minorité est constituée de sauveurs. Se concentrant sur les bourreaux, Epelbaum décrit leur action comme un mélange d’obéissance bureaucratique et de « capacités d’improvisation convaincue ». Il nous démontre alors que ces derniers sont recrutés par des idéologues selon des critères précis : « Des hommes qui adhèrent à l’idéologie, volontaires, jeunes, vigoureux et endurants, loyaux et obéissants, ne reculant pas devant la violence extrême.»

Le but de l’essai n’est pas de dévoiler de nouvelles sources mais de s’appuyer sur de nombreux textes existants pour faire un point. À l’heure où les témoignages « précieux et infiniment respectables » des survivants s’accumulent, Epelbaum termine les remerciements de son livre là où il aurait pu le commencer, en soulignant que « les synthèses deviennent de plus en plus nécessaires ».

La deuxième qualité du livre est de donner autant de place à chacun des quatre génocides. Venu de l’étude des bourreaux nazis, Epelbaum fait une place aussi grande à l’Arménie, au Cambodge et au Rwanda. Il maîtrise l’art de la comparaison, dessinant des modes opératoires sans jamais oublier de préciser les différences.

Enfin, Des hommes vraiment ordinaires est un magnifique plaidoyer pour l’histoire. Si Epelbaum n’hésite pas à dialoguer avec d’autres disciplines – notamment avec le sociologue Zygmunt Bauman sur la question de la « modernité » des génocides –, il évacue assez rapidement la psychologie et la philosophie pour rendre hommage aux historiens « qui font consciencieusement leur travail ». Ainsi, si le livre est une réponse à Christopher Browning, Epelbaum souligne que son étude du bataillon 307 a nuancé les propos des Hommes ordinaires du bataillon 101, trouvant « consternant » que « sa révision partielle ultérieure n’ait trouvé aucun écho dans la presse ».

Yaël Hirsch

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In Kenya, Ban calls for broader partnerships, sustainable investments to drive global development

UN News Centre - Sun, 17/07/2016 - 07:00
At a United Nations intergovernmental forum opening in Nairobi, Kenya, today, UN Secretary-General Ban Ki-moon urged participants to focus on strong collaboration, equality and inclusion in trade, finance and investment in order to better align action with agreed-upon sustainable development targets and help restore trust in the global economy.

UN cultural agency inscribes 12 new sites on World Heritage List

UN News Centre - Sun, 17/07/2016 - 07:00
From a national park to a fossil site and a naval dockyard, the United Nations cultural agency today inscribed 12 new sites of special cultural or physical significance on its World Heritage List.

Erdoğan’s Pyrrhic victory

Crisisgroup - Sun, 17/07/2016 - 00:00
Paradoxes have always abounded in the relationship between the Turkish military and the country’s politicians. Turkey’s armed forces — or factions within them — have justified their repeated interventions in politics with claims that they are saving the state from corrupt, populist politicians. The political class, for its part, frustrated as its leaders turn rotten, blames its degradation on over-dominant army interventions that keep wrecking the country’s democratic progress.

Benoît Durieux (dir.), La guerre par ceux qui la font



 Benoît Durieux (dir.), La guerre par ceux qui la font. Stratégie et incertitude, Editions du Rocher, Monaco, 2016
L’ouvrage dirigé par le général Benoît Durieux, directeur du Centre des hautes études militaires (CHEM – qui forme les futurs responsables des armées), constitue une publication importante à plus d’un titre. En premier lieu, il permet de renouer avec – ou de confirmer – une tradition de réflexion militaire française sur la guerre et la stratégie : les auteurs de ce volume sont des officiers du CHEM qui s’expriment ici à titre personnel, en marge de leur formation, ce qui mérite d’être salué. Ensuite, le niveau de formation, de réflexion, d’expérience des auteurs sollicités ici est naturellement précieux à tous ceux qui travaillent sur la guerre. L’auteur de ce blog, qui avait eu la chance d’être invité en 2013 par le général Duquesne, alors patron de l’IHEDN, à participer à une rencontre franco-chinoise à Pékin, au sein d’une délégation dont il était le seul civil, avait déjà été témoin de l’extrême maîtrise des dossiers, et de la qualité de réflexion critique de ceux qu’il est convenu d’appeler les « chemistes ». Enfin, les présentes contributions jettent de nombreuses passerelles en direction du monde universitaire : les papiers rassemblés ici à la fois intègrent très largement les grands débats académiques de war studies, et s’en démarquent (car bien évidemment le métier ni les finalités ne sont les mêmes) pour en être parfaitement complémentaires.
L’ouvrage est construit en trois partie, traitant de trois temps : celui du doute (l’incertitude), celui de la sagesse (stratégique), celui de l’action (les opérations militaires globales). L’introduction par Benoît Durieux (par ailleurs auteur de plusieurs travaux de référence, dont une thèse doctorale ensuite publiée, sur Clausewitz – à l’époque où l’on n’attribuait pas encore de doctorats sans thèse…) pose la problématique en insistant d’abord sur les « freins à la guerre ». Freins politiques et économiques d’abord, qui rendent la guerre coûteuse et impopulaire ; freins proprement militaires ensuite : il est de moins en moins cher d’entraver l’efficacité des systèmes d’armements les plus chers ; freins moraux enfin, en une époque où la guerre reste considérée comme la pire des solutions. Mais ce déclin de la guerre signe d’abord la fin d’une institutionnalisation et d’un contrôle de la violence. cette dernière est désormais le fait d’un plus grand nombre d’individus et non plus de seuls professionnels ; expulsée jadis de la citée pour être confinée au champ de bataille, longtemps limitée dans son emploi par la poursuite des intérêts politiques dont elle devait être l’instrument, elle rejette aujourd’hui ses chaînes, pour reprendre le titre de l’introduction. « L’asymétrie est devenue la règle » (p.15) dans un espace désormais mondialisé où la technologie permet des frappes à distance, et où un continuum s’est établi entre combattants et non combattants. La « pulvérisation de la violence » s’est imposée. La guerre pourtant, rappelle Durieux, est toujours le fait des hommes, et – grosso-modo – toujours pour les mêmes raisons, déjà identifiées par Thucydide : la peur, l’honneur (ou la croyance, les valeurs), l’intérêt.
Les articles qui suivent sont suffisamment variés pour que chacun y trouve son compte, et passent en revue de nombreux concepts, revisités par des acteurs dont la théorie n’est pas le métier (même si beaucoup d’entre eux n’ont rien à envier aux théoriciens). Asymétrie, surprise, transgression, foquisme et révolution (dans un parallèle original entre Guevara et Ben Laden), Clausewitz au Mali, politiques publiques de la défense (notamment rédaction comparée d’un Livre Blanc), dissuasion (comme intimidation, au-delà du nucléaire), nouveaux espaces (l’Arctique), stratégie des moyens, light footprint et ses limites parfaitement analysées, importation américaine du French way of warfare, lutte contre-insurrectionnelle, renouveau du rezzouen milieu désertique, mis en comparaison avec le swarming (attaque en essaim) maritime, et caractère transposable (ou plutôt non transposable) des concepts stratégiques américains à la puissance française (ce qui lancerait un bel agenda de recherche sur le fonctionnement de l’OTAN…) : il ne manque pas grand-chose, et nous tenons-là le manuel français d’études stratégiques tant attendu.
D’un point de vue universitaire, osons dire que l’exercice est rafraîchissant par son éloignement des séquences de références consacrées. Aux figures imposées se substituent des figures libres qui convoquent allègrement, dans le même volume, che Guevara, Gilles Kepel et T.E. Lawrence, pour un étrange melting pot dont l’originalité laisse à penser que c’est de ce type de hors-piste que viendra le salut.
La guerre par ceux qui la font, les livres par ceux qui les lisent, le terrain par ceux qui y vont : saine trinité pour un renouveau des études stratégiques.

Le mouvement Gülen, une énigme turque

Le Monde Diplomatique - Sat, 16/07/2016 - 15:09
Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan se retrouve d'autant plus en état de faiblesse qu'il a définitivement perdu un allié de poids : M. Fethullah Gülen, fondateur d'un mouvement d'inspiration soufie dont l'influence dépasse les frontières du pays. / Turquie, Démocratie, Idées, Islam, Parti (...) / , , , , , , , , - 2014/03

In Rwanda, Ban calls for concerted regional and international action in South Sudan

UN News Centre - Sat, 16/07/2016 - 07:00
On the margins of the 27th African Union (AU) Summit taking place in Kigali, Rwanda, United Nations Secretary-General Ban Ki-moon today addressed a regional body and met with several regional leaders, stressing the need for concerted action to revive the implementation of the peace agreement in South Sudan.

Haiti: UN and partners express regret over failed deliberations on provisional governance

UN News Centre - Sat, 16/07/2016 - 07:00
The United Nations and its partners in Haiti have expressed &#8220deep regret&#8221 that for the fourth time in as many weeks, the country&#39s National Assembly was unable to deliberate on the provisional governance arrangements.

UN officials condemn attempt to overthrow Turkish Government

UN News Centre - Sat, 16/07/2016 - 07:00
The President of the United Nations General Assembly today condemned the attempt on Friday to overthrow the Government of Turkey.

Yemen: UN envoy urges 'definitive decisions' as peace talks continue in Kuwait

UN News Centre - Sat, 16/07/2016 - 07:00
The United Nations-supported Yemeni peace talks continued in Kuwait today after several weeks of daily sessions and two weeks of intensive consultations with regional and political leaders, the UN envoy for the country has said.

South Sudan: UN agency urges stability ahead of planting season to thwart food insecurity

UN News Centre - Sat, 16/07/2016 - 07:00
Millions of people facing hunger in South Sudan will be driven to the brink of catastrophe if renewed flashes of violence derail the fragile peace process, the United Nations Food and Agriculture Organization (FAO) said today, warning that the human costs of recent fighting in Juba will be compounded by deepening hunger across the entire country if peace does not hold.

In Rwanda, Ban meets with African leaders on situation in South Sudan

UN News Centre - Sat, 16/07/2016 - 00:30
Ahead of the 27th African Union (AU) Summit taking place in Kigali, Rwanda, Secretary-General Ban Ki-moon today met with several African leaders to discuss the situation in South Sudan.

Governments ‘largely responsible’ for ensuring youth engagement in political, economic and social life – UN report

UN News Centre - Sat, 16/07/2016 - 00:21
The responsibility for finding solutions to the problems affecting young people – such as unemployment, low representation in political processes, and social exclusion – lies largely with Governments, according to a United Nations report on youth engagement released today.

Iraq: security reform, State control of armed groups priorities at ‘critical junction,’ UN envoy says

UN News Centre - Fri, 15/07/2016 - 23:03
Recent victories against ISIL show that Iraqis are capable of defeating the extremist group, but sustainable peace and security in Iraq can only be achieved through historic reconciliation, the United Nations envoy for the country today said, calling also on the international community for greater support for Iraq and its people.

Some 1,400 stuck at Hungarian-Serbian border amid dire conditions, UN refugee agency warns

UN News Centre - Fri, 15/07/2016 - 21:09
The United Nations refugee agency today expressed deep concern about a new restrictive law at the Hungarian-Serbian border, and urged Hungarian authorities to investigate reports of abuse and violence in transit zones and bitten by unleashed police dogs.

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