Diplomacy & Crisis News

COVID-19 has had a “catastrophic” impact on workers, the head of the International Labour Organization (ILO) said on Wednesday, with lost working hours higher than originally forecast, and equivalent to 495 million full-time jobs globally in the second quarter of the year. 

The UN system is standing in solidarity with landlocked developing countries, which lack access to vital trade links, and supporting them in their efforts to rebuild once the global coronavirus pandemic abates, Secretary-General António Guterres said on Wednesday. 

The Querdenker protests against coronavirus prevention measures sweeping the country’s cities show that free speech is alive and well.

Learning its lessons from the Ebola outbreak, the Democratic Republic of the Congo (DRC) took swift and decisive measures to contain the spread of the coronavirus, when the first cases were detected in March, the country’s President told world leaders, gathered virtually, at the UN General Assembly. 

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Those who used to scoff at its mismanagement should take note of Rome’s strategy for defeating COVID-19.

An independent UN human rights expert has called on Mali’s coup leaders to release former government officials, who have been detained for more than a month. 

The government has asked investors for relief on interest payments, a potential sign of a wider debt crisis among developing countries.

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne de Politique étrangère 
(n° 3/2020). Gaylor Rabu propose une analyse de l’ouvrage de Bruno Tertrais, Le choc démographique (Odile Jacob, 2020, 256 pages).

Simple défi ou authentique révolution, crash ou explosion, véritable bombe ou – désormais – plus modérément choc, l’évolution démographique semble exposée aux travers des passions analytiques. Pour autant, Bruno Tertrais tient ici une plume sûre et plus mesurée que le choix éditorial de son titre ne le laisse présager. S’engager dans une démarche prospective relève du défi : si la démographie s’appuie sur des constantes statistiques, elle n’est pas déterministe – comme le rappelle l’auteur – mais probabiliste.

Cet ouvrage, tiré d’une monographie de 2018 de l’Institut Montaigne, est sans conteste à lire. D’une part il présente analyse synthétique, chiffrée et actualisée des enjeux politico-démographiques. D’autre part, le propos équilibré laisse le plus souvent place à une disputatio qui amène logiquement à des conclusions plus nuancées que les discours politiques et journalistiques. Sur le plan de la méthode, malgré des choix de données discutables (valeurs relatives créant un biais modérateur contre valeurs absolues à l’effet grossissant, enquêtes confrontées à des données statistiques brutes), le lecteur ne saurait reprocher à l’auteur d’avoir succombé à la facilité ou de mener une réflexion dépourvue de rigueur.

Le constat général est d’entrée formulé : vieillissement des pays occidentaux, urbanisation, accroissement rapide de la population africaine, mouvements migratoires et recomposition des populations. Puis l’auteur s’interroge sur un éventuel changement de hiérarchie des puissances. Observant le déclin européen, russe et à terme peut-être chinois, il souligne la fenêtre s’offrant à l’Inde, et reste prudent sur l’avantage comparatif américain. Rejetant le néo-malthusianisme et les crises environnementales qui pourraient en résulter, il avance des solutions possibles aux maux de la croissance démographique, bien que leur efficacité demeure insuffisamment étayée. L’incidence de ces évolutions sur l’« arc de crise » est jugée avec raison, même si le sujet n’est évoqué qu’en quelques pages.

La question migratoire demeure centrale dans l’étude. Les présupposés sont utilement démystifiés et les enjeux appréhendés sans coquetterie intellectuelle. En ressort notamment une réflexion judicieuse sur les rapports entre stocks et flux de populations. De même, la corrélation entre le rejet de l’immigration et la perception locale de ce qu’elle est au niveau national est passionnante : elle témoigne de la difficulté d’articuler le traitement statistique à vocation objective à la subjectivité des peuples. En revanche, quelques propositions mériteraient d’être approfondies. Comme souvent, les effets cumulatifs – y compris générationnels – des mouvements migratoires, suivis d’installations temporaires ou définitives, ne sont qu’effleurés. L’impact du droit du sol sous toutes ses formes n’est pas abordé alors qu’il est le premier vecteur des recompositions de population. Ainsi il est peu pertinent d’analyser séparément les politiques migratoires des États membres de l’Union européenne, dès lors que les traités et la jurisprudence de la Cour de Justice de l’Union européenne promeuvent une conception extrêmement accueillante de la « citoyenneté » européenne et des droits qui en découlent.

Toutes les nuances de gris de la réalité ne ternissent pas la clarté de l’ouvrage de Bruno Tertrais. Elles conduisent au contraire à juger que les changements démographiques ne s’accompagnent pas systématiquement de progrès ou de désastres, mais produisent simultanément des effets positifs et négatifs.

Gaylor Rabu

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The President of Sri Lanka has highlighted the success of his country’s response to the COVID-19 pandemic, underscoring the importance of a well-coordinated approach, underpinned by robust local health care system, to contain the disease. 

Amidst the coronavirus pandemic, the United Nations needs to prove “multilateralism delivers”, the President of Indonesia has said, telling world leaders, gathered virtually “all of us bear the responsibility” to further strengthen the global Organization. 

In a virtual address to the UN General Assembly’s annual general debate, the President of Rwanda on Tuesday noted that while milestones on gender, climate and development have demonstrated the achievements of multilateral action, they also serve to remind “how much remains to be done”.

Facing the coronavirus pandemic, the global community is at an inflection point, which should spur fresh thinking about broader international cooperation and way to ensure a sustainable and fair future for all, Iván Duque, the President of Colombia told the UN General Assembly on Tuesday. 

The coronavirus pandemic requires cooperation between nations and should serve as an “electric shock” to wake up the United Nations, French President Emmanuel Macron stressed on Tuesday during the General Assembly’s annual high-level debate, held virtually this year.

Addressing the General Assembly’s annual high-level debate, Russian President Vladimir Putin on Tuesday called on the international community to strengthen cooperation on a range of pressing issues and praised the UN’s successes, particularly through adherence to the world body’s Charter, in ensuring the post-war peace. 

This year’s International Day of Sign Languages is being commemorated in the midst of a pandemic that has “disrupted and upended lives everywhere”, including those of the deaf community, the UN chief said on Wednesday.

Iran is not a “bargaining chip” to be factored into elections and domestic policy in the United States, the country’s President, Hassan Rouhani has said, stressing that the overall era of dominance and hegemony by a few world powers is “long over.” 

The President of the Republic of Korea has signaled his country’s support to developing nations during the COVID-19 pandemic, which includes ensuring they have equitable access to any vaccines against the deadly new coronavirus.  

Despite the continent-wide approach taken by African countries to combat COVID-19, the pandemic has set back their development aspirations, South African President Cyril Ramaphosa told world leaders at the UN General Assembly on Tuesday.

Pompeo's speeches in potential battleground states during official State Department trips have drawn fire from Democratic lawmakers.