"C'est une mesure de sagesse et de précaution" dit-on à l'ambassade de France à Bujumbura; elle fait suite à celle annoncée vendredi par les Etats-Unis (voir mon post de lundi ici). Paris suspend donc son programme annuel dans les domaines de la police et de la défense. Il s'agit d'"un gel amorcé depuis le début de la crise et mis en œuvre progressivement", selon le Quai d'Orsay.
Cette coopération avait repris en 2003 après une longue interruption.
Comme l'expliquait en février dernier Gerrit van Rossum, l'ambassadeur français à Bujumbura, cette coopération "s’articule autour des deux piliers que sont la coopération opérationnelle et la coopération structurelle. L’instruction opérationnelle est particulièrement soutenue depuis que le Burundi a décidé de s’investir massivement et avec courage dans les missions de maintien de la paix sur le continent africain."
Effectivement, plusieurs DIO (détachements d'instruction opérationnelle) français venus de Djibouti ou du Gabon ont contribué à la formation des casques bleus burundais qui sont déployés en RCA (mission onusienne Minusca) et en Somalie (mission Amisom de l'UA)
La coopération structurelle "couvre tant la formation professionnelle des militaires que les infrastructures", ainsi que le rappelait Gerrit van Rossum.
Lundi 25 mai 2015 vers 12h30, un engin suspect a été découvert à bord de la drague Freeway, en exploitation à l’extérieur du port de Boulogne-sur-Mer. Alerté par la capitainerie, le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Gris-Nez a immédiatement contacté le centre des opérations maritimes (COM) de la Préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord situé a Cherbourg.
Actuellement, Pékin est en train de construire des polders et d’aménager des îlots jusque-là inhabités dans l’archipel des Spratleys, en mer de Chine méridionale. Selon le Pentagone, ses travaux, qui concernent 5 récifs différents, ont permis de gagner environ 800 hectares sur la mer, dont les trois quarts depuis le début de cette année. Seulement, […]
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Médiatiser, scénariser, désinformer... Ces trois mots pourraient aisément résumer la thèse d'Eric Delbecque et Laurent Combalbert défendue dans leur dernier livre: Le spectacle de la peur.
Ce livre redit avec pertinence que "la peur constitue dorénavant l’enjeu d’un spectacle: elle est mise en scène parce qu’elle est le meilleur carburant de la dynamique médiatique, et aussi parce qu’elle divertit un monde qui ne croit plus au Progrès et voit l’avenir en noir !" Ou encore qu'"une information utile se construit, notamment grâce à une activité de veille rigoureuse. Personne ou presque n'étudie sérieusement et longuement une question mais tout le monde a un avis sur l'instant".
Et il se clôt sur le résumé suivant: "La société de l'information, ou plutôt du spectacle, vise à divertir, pas à instruire, pas à remettre en perspective et à expliquer. Elle forme une espèce de drogue à l'usage de collectivités dépressives et qui s'ennuient, qui ne croient plus ni au Progrès ni à l'Histoire. Les médias sont de surcroît animés par une logique marchande. Faire face à la concurrence s'impose comme l'objectif majeur, même au prix de la valeur ajoutée de l'information".
On lira donc avec un grand intérêt les chapitres sur la mise en scène du crime et de la terreur, ou sur la désinformation..., et l'on sautera la conclusion, non pas parce qu'elle est pertinente, mais parce que ses constats manquent d'impertinence.
Le spectacle de la peur, Eric Delbecque et Laurent Combalbert, Jacques Marie Laffont éditeur, 295 pages, 21 €.
Généralement, les attaques des groupes armés terroristes qui visent la Mission multidimentionnelle intégrée au Mali (Minusma) ont lieu dans le nord du pays, comme encore récemment à Ber, dans la région de Tombouctou, où dizaine d’obus ont été tirés sur le camp des casques bleus. Mais, depuis l’attaque contre un restaurant revendiquée par l’organisation jihadiste […]
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La Journée internationale des Casques bleus des Nations Unies sera célébrée vendredi prochain, le 29 mai. Le thème de la Journée est: "l’Onu a 70 ans. Maintien de la paix: paix, présent, futur".
Pour la septième année consécutive, l’Organisation honorera les quelques 126 Casques bleus qui ont perdu la vie en 2014 au service de la paix (déjà 51 pour 2015).
Les activités commémoratives auront lieu au Siège des Nations Unies, à New York, et dans les bureaux et missions de maintien de la paix de l’ONU dans le monde.
L’Assemblée a choisi la journée du 29 mai car elle marque la date, en 1948, où l’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve, (ONUST) première mission de maintien de la paix, a commencé ses opérations en Palestine.
On lira ici les noms de casques bleus tombés en 2014. Et ici le détail des Casques bleus tués depuis 1948.