L'objectif du gouvernement français est de porter les effectifs de la future garde nationale, officialisée par François Hollande, à 84 000 personnes d'ici 2019.
C'est ce qu'a déclaré, à la sortie du conseil des ministres, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve qui a précisé que la montée en puissance du dispositif sera "précise et cadencée" avec 40 000 personnes pour la Défense et 44 000 pour l'Intérieur.
Belle ambition!
J'en profite pour publier sur Lignes de défense le billet paru dans Dimanche Ouest-France (cliquer sur l'image pour l'agrandir):
Est paru, au JO n°0177 du 31 juillet, le texte du décret n° 2016-1043 du 29 juillet 2016 relatif aux associations professionnelles nationales de militaires (APNM) qui définit les critères de représentativité des associations professionnelles nationales de militaires ou de leurs fédérations ou unions.
Ce décret est pris en application de la loi n° 2015-917 du 28 juillet 2015 actualisant la programmation militaire pour les années 2015 à 2019 et portant diverses dispositions concernant la défense, qui reconnaît aux militaires le droit de créer et d'adhérer à des associations professionnelles nationales de militaires. Il fixe les règles concernant les formalités et obligations déclaratives ainsi que celles relatives à la transparence financière. Il détermine les moyens alloués aux associations et à leurs fédérations ou unions.
Le texte de ce décret, paru dans la torpeur estivale et qui ne suscite guère de commentaires pour l'instant, est à consulter ici.
En août 1998, un missile balistique nord-coréen de type Taepodong-1, d’une portée théorique de 2.000 km, survola le Japon avant de s’abîmer en mer. Et comme il fallait s’y attendre, cela provoqua un incident diplomatique qui prit fin avec l’annonce, par Pyongyang, d’un « moratoire » sur ses essais de missile. Dix-huit ans plus tard, au lendemain […]
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Le ministère de la Défense a lancé un appel d'offres pour "l'acheminement par voie de surface de fret au départ d'Abidjan (Côte d'Ivoire) et à destination des forces françaises stationnées en Afrique de l'Ouest, notamment au Burkina-Faso, au Niger et au Mali, ou en provenance de ces mêmes forces à destination d'Abidjan". Cet avis n° 16-114483 a été publié le 31 juillet; il est consultable ici.
La valeur hors TVA de ce futur marché est estimée à "12 000 000 euros sur 4 ans".
Ce marché a vocation à desservir les principales forces stationnées françaises stationnées dans la partie occidentale de la Bande Sahélo Saharienne (BSS) en utilisant notamment les lignes suivantes :
- Abidjan (Côte d’Ivoire) – Ouagadougou (Burkina-Faso) et Ouagadougou – Abidjan ;
- Abidjan – Niamey (Niger) et Niamey – Abidjan ;
- Abidjan – Gao (Mali) via Niamey et Gao via Niamey – Abidjan ;
- Abidjan – Gao et Gao – Abidjan, sans passage obligatoire via Niamey.
"Le point de départ ou d’arrivée à Abidjan peut être soit le port autonome (PAA), soit le camp de Port- Bouët, soit l’espace de stockage mis à disposition par le titulaire. Le présent marché couvre également les trajets internes aux agglomérations d’Abidjan et de Niamey réalisés dans le cadre des acheminements stratégiques. Le présent marché peut potentiellement desservir également l’ensemble du territoire du Niger dont Agadez, du Mali, du Burkina-Faso et de la Mauritanie, au départ des ports de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo, du Bénin ou du Sénégal", précise le règlement de consultation.
Les types de fret concernés sont les suivants:
- du fret neutre, notamment en conteneurs,
- des marchandises dangereuses,
- des marchandises périssables sous température dirigée,
- du fret dit conventionnel et des charges indivisibles,
- des véhicules roulants (tous types de véhicules routiers et engins chenillés), les engins du génie assimilables à des engins de travaux publics, certains matériels annexes tels que des groupes électrogènes).
Des volumes sont donnés, à titre indicatif, en conteneurs EVP (équivalent 20 pieds):
(Crédit: Ministère britannique de la défense)
(BRUXELLES2) C’est le Premier ministre libyen, Fayez al-Sarraj, qui l’a annoncé dans une allocution télévisée. Les Etats-Unis ont effectué, lundi (1er août), des frappes aériennes sur la ville de Syrte, considérée comme le principal fief de Daesh en Libye. C’est une première dans l’offensive américaine contre l’organisation de l’Etat islamique présente en Libye.
Des cibles très « précises »
L’information a été rapidement confirmée par Peter Cook, le porte-parole du Pentagone, qui a pourtant refusé d’entrer dans les détails. Il parle de cibles « précises ». L’une des frappes de lundi a détruit un char de Daesh et une autre a visé deux véhicules des jihadistes, postés stratégiquement pour bloquer la reconquête d’un quartier de la ville par les forces fidèles à Sarraj.
Les frappes vont se poursuivre
Les raids sur Syrte « vont se poursuivre » a expliqué Peter Cook, tout en précisant que ce sera « toujours sur demande du gouvernement d’union nationale » (GNA). Selon nos confrères de RFI, de nouvelles frappes ont déjà eu lieu mardi 2 août, visant les positions de Daesh, cette fois-ci au cœur de la ville.
La prise de Syrte, un enjeu clé pour Sarraj
La demande libyenne ne surprend pas vraiment. Lancée le 12 mai dernier, l’offensive sur Syrte est au ralenti. Les forces du GNA, venues de Misrata et de l’ouest du pays, sont entrées dans la ville le 9 juin mais font face à une forte résistance des djihadistes, qui multiplient les attentats suicides. Les frappes ont « infligé de lourdes pertes (aux djihadistes) à Syrte. Nos forces ont ainsi pu récupéré des positions stratégiques importantes », a déclaré Fayez al-Sarraj.
US plutôt que France ?
Le Premier ministre libyen se veut ferme. Ces frappes interviennent « dans un cadre limité dans le temps » et elles « ne dépasseront pas Syrte et sa banlieue ». Aucune présence terrestre n’est acceptée. « Nous avons demandé l’appui à la communauté internationale, notamment celui des Etats-Unis. Mais nous souhaitons affirmer qu’il n’y aura aucune présence étrangère sur le sol libyen. » NB : Un petit message indirect à la France, après qu’elle ait reconnu la présence de soldats sur le territoire libyen (Lire aussi: Trois militaires français décédés en Libye, confirme le ministre. En service commandé…). « Toute aide doit être effectuée à la demande directe du GNA ».
(Leonor Hubaut)
Voir l’intervention de Sarraj ici
Lire notre dossier N°34. L’Europe face à la crise en Libye (maj1)
Les détails des frappes effectuées le 1er août par les forces américaines contre la branche libyenne de l’État islamique, à Syrte, ne sont pas encore totalement connus. Certaines sources évoquent l’engagement d’hélicoptère d’attaque AH-1 Cobra tandis que d’autres parlent de deux avions AV-8 Harrier. Une chose est certaine : ce sont des appareils de l’USS […]
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