Les contactors de Berry Aviation continue de rafler les marché. Dernier en date: un contrat de 29 millions de dollars au profit de l'US TRANSCOM dans l'AOR du Centcom. Peu de détails sur ce marché d'un an, qui pourrait être réalisé en Afghanistan.
En 2015, Berry Aviation (voir sa flotte ici) avait déjà décroché un contrat avec ce même TRANSCOM pour une valeur de 28,5 millions de dollars.
La société de transport aérien est aussi présente en Afrique (voir ici par exemple).
L'avis diffusé jeudi soir:
"Berry Aviation, San Marcos, Texas, is being awarded a $29,002,500 indefinite-delivery/indefinite-quantity, fixed-price contract and resulting task order (HTC711-16-D-R021) in support of the U.S. Special Operations Command. The services to be provided are passenger, cargo, combined passenger and cargo, aeromedical evacuation, and short take-off and landing air transportation services within the Central Command Area Of Responsibility. The period of performance is Sept. 1, 2016 to Aug. 31,2017. Type of appropriation is fiscal 2016 operations and maintenance funds. This contract was a full and open competitive acquisition and two offers were received. The contracting activity is the U.S. Transportation Command, Directorate of Acquisition, Scott Air Force Base, Illinois."
Il y a près d’un an, l’on apprenait que l’Inspecteur général du Pentagone venait d’ouvrir une enquête pour vérifier les affirmations d’un analyste civil de la Defense Intelligence Agency (DIA), à qui il avait été demandé, entre 2014 et 2015, de manipuler les renseignements sur l’État islamique (EI ou Daesh) afin d’édulcorer la situation et […]
Cet article Les effets des frappes aériennes contre l’EI ont été volontairement surestimés est apparu en premier sur Zone Militaire.
(BRUXELLES2) Le général de brigade aérienne Serge Cholley a pris le commandement de l’opération Chammal, l’opération française contre Daesh, depuis début août. Son mandat évolue. En plus de commander les militaires déployés, le chef de mission aura désormais l’unité de la chaine de commandement sur toute la palette des moyens engagés dans la coalition « Inherent Resolve » : sur terre, sur mer et dans les airs.
Simplification de la chaîne de commandement
La France semble, en effet, avoir fait le choix d’une « simplification » de la chaine de commandement de l’opération. Le chef de l’opération « concentre l’ensemble des responsabilités opérationnelles de l’opération Chammal » annonce l’état-major des armées. Jusqu’ici, le commandement était assuré par différentes autorités militaires. A savoir, le Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), situé à Paris, au ministère de la Défense, sous le commandement du général de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA) et l’amiral commandant la zone Océan Indien (ALINDIEN), actuellement le contre-amiral Beaussant — qui exerçait un contrôle opérationnel sur les navires évoluant dans la zone du Golfe notamment —.
Représenter et assurer le fonctionnement de Chammal
Depuis le Koweit, le chef de l’opération Chammal aura ainsi toute l’autorité pour représenter la France au sein de l’Etat-major de la coalition internationale contre Daesh ainsi qu’auprès des autorités irakiennes et des alliés engagés dans la lutte contre l’organisation de l’Etat islamique. Il a, à la fois, le pouvoir d’« assure(r) aux soldats français les moyens nécessaires pour réaliser leur mission » comme de contrôler « le bon emploi des moyens français » dans le cadre de l’opération de la coalition « Inherent resolve ».
Un homme du renseignement aérien aux commandes
Né en 1961 (55 ans), diplômé du Lycée Kléber de Strasbourg (Sup et Spé), Serge Cholley intègre ensuite l’Ecole de l’air de Salon de Provence et suivra aussi les cours de chinois à l’Inalco / Langues O (1991). Membre du corps des officiers des bases de l’Air et auditeur de la 62e session de l’Institut des Hautes études de défense nationale (IHEDN), il débute dans les escadrons de chasse mais se spécialise assez vite dans la guerre électronique. Il a notamment commandé la 54ème escadre (Air) électronique tactique de Metz (qui dispose du Transall C160 configuré en mode « Gabriel »), la BA 190 — la base aérienne de Tahiti — et a servi comme adjoint, en charge de la composante aérienne, du commandant supérieur des forces armées (Comsup) en Polynésie française. Il a aussi été engagé dans différentes opérations extérieures en coalition, comme l’opération Enduring Freedom en Afghanistan.
Habitué de la DRM
Le général Cholley est aussi un féru du renseignement et de la guerre électronique. Depuis 2014, il occupait le poste de sous-directeur « opérations » à la DRM, la direction du renseignement militaire. Une direction qu’il connait bien pour avoir été sous-directeur adjoint « exploitations » de 2005 à 2007. Une double expérience (aérienne / renseignement) d’une grande utilité. L’opération Chammal comportant tout un volet de frappes aériennes pour détruire les infrastructures contrôlées par Daesh, la préparation comme la planification de ces frappes reposent sur une bonne analyse et le croisement des sources de renseignement.
Quant au chinois, cet ancien attaché militaire « Air » en Chine, devrait pouvoir y puiser les ressources nécessaires en « zenitude » pour pouvoir apprécier les complexités du travail en coalition et imposer un certain regard français sur la conduite des opérations qui reste, essentiellement, assurée par les Américains.
(Lucas Millet, avec NGV)
Portant sur la réalisation de quatre nouveaux navires d’expédition, la lettre d’intention signée en mars dernier entre la compagnie française Ponant et Vard a été transformée en commande ferme. C’est ce qu’a annoncé le 11 août le constructeur norvégien, filiale du groupe italien Fincantieri.