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Défense

Le Parlement européen prône un changement de braquet pour l’Europe de la Défense

Bruxelles2 - Fri, 10/02/2017 - 15:20
(B2) Le projet de rapport, rédigé par Esteban González Pons et Michael Gahler (PPE), qui devrait être adopté à la prochaine plénière, incite à de véritables changements, prônant de doter la PSDC de véritables moyens, financiers et politiques. Pour les eurodéputés, il faut être plus audacieux : financer l'Agence européenne de défense et la coopération […]
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Un ancien SAS rejoint Anticip comme responsable de la sécurité

Lignes de défense - Fri, 10/02/2017 - 14:48

Anthony Baldwin, un ex-membre du 22e Special Air Service (SAS), a rejoint le 1er février 2017 le groupe Anticip en qualité de Chief Security Officer. Il s'agit d'une création de poste rattaché au directeur des opérations.

Selon l'ESSD française, "cet expert de la sûreté internationale a travaillé en Irak, en Afghanistan, au Moyen-Orient et en Europe à ces mêmes fonctions et en tant que conseiller pour des ministres au Moyen-Orient." Après avoir quitté l'armée britannique, Anthony Baldwin a travaillé pendant 13 ans au Moyen-Orient et en Afrique.

"Son arrivée renforce les capacités opérationnelles d’ANTICIP sur ses zones d’opérations: Irak, Émirats arabes unis, Libye, Nigeria, Afrique de l’Ouest. Les salles de contrôle des opérations installées dans chacun de ces pays (ndlr: France, Dubaï, Nigeria et Irak) seront placées sous son pilotage, ainsi que l'écriture des procédures et standards opérationnels", poursuit l'ESSD qui va annoncer l'ouverture d'un compound sécurisé en Libye.

 

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KNDS se met en ordre de bataille

Le mamouth (Blog) - Fri, 10/02/2017 - 14:41
Un peu plus d'un an après sa nomination, Stéphane Mayer, patron de Nexter et co-président executif
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2017. L’Europe acculée entre la renaissance d’un monde bipolaire et sa crise de valeurs ?

Bruxelles2 - Fri, 10/02/2017 - 14:00

(B2) L’Europe devrait vivre, en 2017, une année du choix. Seule face à elle-même. L’année dernière nous écrivions 2016, un monde entre deux phases. Et l’Europe : repliée sur elle même ? Force est de reconnaître qu’aux frontières, les menaces n’ont pas vraiment diminué. Mais d’une certaine façon, le tableau des menaces externes n’est pas plus noir qu’il y a an. On pourrait même dire qu’il est plutôt « contenu ». D’autres menaces, beaucoup plus existentielles d’une certaine façon, ont surgi en 2016 et pourraient s’agrandir en 2017. D’une part, l’Europe apparait acculée face à la volonté des « deux grands » — Russie et États-Unis — de reconquérir leur place de premier plan à ses dépens, sans que les autres acteurs de la scène mondiale (Chine, Inde, …) n’aient renoncé à se faire sa place au soleil. L’effet ciseau menace entre ceux au-dessus qui veulent briser tout élan européen et ceux qui poussent. D’autre part, la principale menace qui apparait aujourd’hui est sur le plan des valeurs et de la solidité intérieure. La crise politique — prédite par certains experts — qui a suivi la crise financière s’accompagne d’une crise philosophique.

Un niveau de menace externe important

Aux frontières de l’Europe, le conflit syrien continue de produire combats, victimes et déplacements en masse de la population civile. L’intervention russe — militaire et politique — a rebattu les cartes et pourrait, paradoxalement, faciliter l’issue du conflit. La Libye continue d’être un « trou noir », avec un gouvernement qui ne maîtrise quelques rues de Tripoli. 2017 pourrait être l’année de la mise en place de ce gouvernement, à condition que Tripoli et Benghazi, al-Sarraj et Haftar trouvent un moyen de s’entendre. Le conflit à l’Est de l’Ukraine, qui pouvait paraître gelé, connait des retours de flamme réguliers, comme s’il fallait entretenir un foyer d’instabilité nécessaire.

Un peu plus loin, le conflit civil en Irak est loin d’être réglé. Mais le pouvoir de Bagdad et ses différents « alliés » (Kurdes et Iraniens d’un côté, Américains et coalition occidentale de l’autre) semblent reprendre le dessus. Si 2017 pourrait voir la phase de reconquête de territoires tenus par l’organisation de l’État islamique, la paix reste loin d’être gagnée cependant. Et l’organisation terroriste peut toujours trouver à se ressourcer.

Le processus de paix au Moyen-Orient parait mort. Cette fois, ce sont les États-Unis qui veulent rebattre les cartes, en encourageant la colonisation et une remise en cause du statu quo. Cela pourrait entraîner une résurgence des tensions qui restaient, pour l’instant, confinées localement. Mais cela pourrait aussi aboutir à dégeler une situation de toute façon intenable. Une levée de couvercles qui n’est pas sans danger. Quant à l’Afghanistan, il continue d’être une terre instable, mais c’est loin… (sauf les conséquences indirectes avec un afflux de réfugiés).

Dans cet océan de nouvelles un peu noires, le Liban, l’Égypte, la Tunisie, l’Algérie résistent, malgré tout, malgré les tensions importantes à leurs frontières, malgré les tensions internes. Un petit miracle, en soi, qui doit être salué. Et si les pays du Sahel — Niger, Mali — restent fragiles, les principales menaces auxquelles ils faisaient face (grâce notamment à l’engagement français avec Barkhane).

Deux (grands) ennemis de l’Europe aujourd’hui …

A ces menaces externes qui ne sont — somme toutes — pas pires que l’année dernière s’en ajoutent désormais deux plus importantes. Les deux « puissances » les plus proches de l’Europe, l’une géographiquement, l’autre politiquement, souhaitent sinon la destruction de la construction européenne du moins sa neutralisation, son effacement stratégique. C’est en soi un phénomène nouveau, une remise en cause des préceptes qui avaient cours il y a quelques années encore (doctrine Medvedev, d’un côté, doctrine Bush-Obama de l’autre).

Une Russie moins partenaire, voire hostile

Les relations avec la Russie n’étaient pas excellentes ces deux dernières années (depuis l’intervention en Crimée et en Ukraine). Là elles semblent franchir un cap idéologique. Moscou considérait jusqu’ici l’Union européenne comme un moindre mal, voire une aubaine, qu’elle opposait à l’OTAN et aux États-Unis. Pour la Russie de Poutine, l’Union européenne, son tropisme démocratique, son fonctionnement assez anarchique en soi, plus confédéral qu’unitaire, très ‘soft‘ et pas du tout ‘hard’ est, en fait, devenue « la » menace. L’OTAN reste officiellement l’adversaire. Mais l’Alliance est le « bon vieil ennemi », celui dont on a besoin pour ragaillardir les masses, assez inoffensif au final. Le tropisme européen est beaucoup plus menaçant, car plus insidieux, plus efficace au final sur le fonctionnement russe traditionnel. Au sud, la Russie tisse donc sa toile de façon inégalée, afin de contourner ce qu’elle ressent comme un encerclement. Même si le fil est fragile, quel pays peut se targuer aujourd’hui d’entretenir des bonnes relations avec le Liban et Israël, l’Iran et la Turquie, la Syrie et l’Égypte, sans oublier la Libye ? Même en Europe, de la Finlande au Portugal en passant par la Bulgarie, la Hongrie ou la Grèce, Moscou compte des soutiens. Un certain retournement de situation.

Une Amérique moins solidaire voire négative

De l’autre côté de l’Atlantique, la communauté de valeurs que partageaient Américains et Européens semble se briser avec la mise en place de l’administration Trump. Rarement un pouvoir américain n’a eu comme affichage politique de détruire l’Union européenne. La concurrence se faisait toujours sentir sur certains dossiers (OMC, OGM, défense…). Mais elle n’était pas généralisée à l’essence même de la construction européenne. Les États-Unis ont toujours voulu avoir l’Europe à leurs côtés, pas devant, mais en seconde position. Ce que semble détester Trump paraît semblable à ce que déteste Poutine. Cette Union qui affirme le potentiel de pouvoir être concurrente au Primus inter Pares américain doit être détruite, selon lui. Certes son administration est en train de se mettre en place. Et les premières déclarations vont peut-être policées. Mais on peut douter que ce fond hostile ne ressurgisse régulièement.

Une Turquie en voie de durcissement

A cela, il faut ajouter un pouvoir turc, victime d’un coup d’état qui s’éloigne du continent européen et s’achemine davantage vers la démocrature (mélangeant pouvoir inquisitorial, violations des droits de l’Homme, avec un dispositif démocratique). La Turquie qui a toujours été un allié stable de l’Alliance atlantique, même s’il était souvent dur en négociation, est devenu aujourd’hui un allié « peu fiable ». Ce qui devient un risque pour le voisin européen et pourrait amener à reconsidérer certains éléments de la sécurité européenne.

L’Europe qui s’est construite à côté de la Russie et avec les États-Unis doit maintenant se consolider contre la Russie et sans, voire contre, les États-Unis, en devant gérer un grand État instable quasiment en son sein (1). Cela fait beaucoup ! Mais c’est gérable si l’Europe était unie et en état de marche… Cela ne semble pas être le cas.

Et une absence de conviction européenne

La conviction dans la nécessité européenne s’est ébranlée parmi les peuples pour de multiples raisons : politique, économique, philosophique, sociologique. Elle a été sapée à la fois par des coups de butoirs internes, des politiques erratiques, un manque de soutien dans la classe politique mais aussi les erreurs notables de la direction européenne qui a toujours considéré que l’autre était en faut. A ce mouvement de sape, il faut ajouter la naissance de mouvements franchement nationalistes, voire néonazis, autrement plus graves que quelques trublions dits populistes (2).

Trois crises internes notables

La crise des migrants et des réfugiés — entraînée en partie par le conflit syrien et le trou noir libyen — n’est pas jugulée, tout comme la menace d’attentats terroristes qui est toujours au plus haut niveau. Ce n’est pas l’effet direct de ces deux crises qui apparaît aujourd’hui le plus inquiétant. Mais leurs répercussions dans la société européenne. La crise financière et économique, n’est toujours pas résorbée (malgré les discours volontairement optimistes). Il a entraîné le déclassement notable de la classe moyenne (qui a souvent été au cœur du projet européen) et un désenchantement général. L’impréparation européenne à cette crise d’existence, comme son refus de reconnaître certaines erreurs de politique, ont entraîné un effet de loupe grossissante focalisant la rancœur, devenue rancune, sur la construction européenne.

Une conformité anti-européenne

De tout temps, un courant eurosceptique ou souverainiste a eu cours. Ce n’est vraiment pas une difficulté. Mais aujourd’hui, non seulement, il a dépassé le stade de la minorité mais il a aussi gagné toutes les couches de la société (des intellectuels aux ouvriers, des riches aux pauvres) et tous les bords politiques. Aux extrêmes mais aussi dans les partis traditionnels et, même au centre, l’Europe est passée du rang de nécessité à celui d’accusée. Il est devenu aujourd’hui de bon ton d’attaquer la construction européenne et totalement irréaliste de la défendre. Les arguments les plus intelligents sont parfois les plus dangereux. La conformité a changé de camp.

Une série de coups de clairons non écoutés

Cet ébranlement tient à plusieurs causes et ne remonte pas à quelques mois. Depuis une dizaine d’années, les coups de clairon, les alertes se sont multipliées. Toutes les consultations populaires sur une question européenne, depuis dix ans (France et Pays-Bas 2005, Irlande 2007, Pays-Bas et Royaume-Uni 2016) ont abouti à un « Non », plus ou moins vibrant (3). A chaque fois, l’Europe a botté en touche, estimant que la vindicte populaire n’était pas tournée contre elle mais contre les dirigeants nationaux, expliquant pourquoi tout cela n’a pas d’importance. Une argumentation qui passait sous silence un fait grave : les Européens ne comprennent plus l’Europe, ne savent plus où elle va, ce qu’elle veut.  Lire aussi :  La méthode du vélo est morte. Le cycliste est tombé !

Réagir ou se suicider

Le temps du ‘ouvrons toutes les frontières et vous vivrez mieux’, ‘avec le TTIP, chaque famille gagnera plusieurs centaines d’euros en plus’ versions modernes d’un ‘fermez les yeux, je gère’, ne marche plus, n’impriment plus dans les consciences. L’Europe n’a plus d’autre choix aujourd’hui que de réagir — et vite — ou de se résoudre à un certain effacement « stratégique ». Le sursaut nationaliste qui s’observe dans de nombreux pays pourrait permettre de gagner quelques années sur cet effacement… Mais ce ne sera qu’une illusion funeste.

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Les liens économiques et sociaux avec la Turquie sont si nombreux que le pays ne peut être considéré comme tout à fait étranger même s’il n’est pas membre de l’UE. A cela s’ajouter l’accord UE-Turquie sur les réfugiés syriens et autres arrivés en Turquie. Un accord qui permet d’empêcher une nouvelle vague d’immigration mais ‘tient à la gorge’ les Européens.

(2) Cette terminologie paraît plus précise que celle de « populisme », employée aujourd’hui pour qualifier n’importe quel mouvement, n’importe quelle politique. C’est le nationalisme qui est dangereux en soi pour l’Europe pas le populisme qui a existé de tous temps (y compris dans les rangs européens).

(3) On peut critiquer l’emploi du référendum dans ce type de question. En revanche, mettre en valeur le critère de l’abstention pour dénier à ce scrutin une certaine valeur me semble une erreur. Ces référendums ont souvent été marquées par un vote satisfaisant (plus de 50% de votants – sauf le vote aux Pays-Bas sur l’accord d’association en Ukraine). Et le fait même que certains électeurs ne se déplacent pas, n’est pas automatiquement en faveur de la légitimité européenne. Il peut, aussi, être interprété par un désintérêt. Ce qui est presque pire qu’un vote Non. Dans les deux cas, il faut mieux être interpellé par ces résultats que passer son temps à en minorer l’importance ou en dénier l’intelligence.

Lire aussi :

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Gulbuddin Hekmatyar blanchi. Les sanctions européennes levées

Bruxelles2 - Fri, 10/02/2017 - 13:30
(B2) Suivant la décision du Comité des sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies (3 février), l'Union européenne a décidé de lever les sanctions (gel des avoirs et interdiction de visas) frappant le chef de guerre afghan Gulbuddin Hekmatyar et leader du groupe islamiste Hezb-e-Islami. Une décision entérinée dans un règlement adopté mercredi (8 […]
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Un SAS chez Anticip

Le mamouth (Blog) - Fri, 10/02/2017 - 11:35
L'ESSD annonce aujourd'hui qu'elle a intégré le 1er février Anthony Baldwin, un ancien du 22SAS
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"Esprit de Défense. Effort de Défense": un colloque le 27 février à l'Assemblée

Lignes de défense - Fri, 10/02/2017 - 10:16

L'association des Villes Marraines des Forces Armées organise le lundi 27 février, de 14h30 à 18h30, Salle Lamartine de l'Assemblée Nationale, un colloque intitulé "Esprit de Défense. Effort de Défense". L'Association des Villes Marraines des Forces Armées est présidée par Louis Giscard d'Estaing.

L'allocution d'ouverture sera donnée à 15h par le général Pierre de Villiers, chef d'État-major des Armées.

Deux tables rondes suivront:

15h15 − 16h30: Citoyenneté, engagement et esprit de défense
Marianne DUBOIS, Député du Loiret, membre de la Commission D.N.F.A.
Didier QUENTIN, Député-Maire de Royan, Ville Marraine du 1 R.I.Ma.
Général d'Armée Richard LIZUREY, Directeur Général de la Gendarmerie Nationale
Général d'Armée Hervé GOBILLIARD, Président de la Société des Membres de la Légion d’Honneur
Contrôleur Général des Armées Serge BARCELLINI, Président Général du Souvenir Français

16h45 − 18h: Effort de défense, marges capacitaires , budgétaires et industrielles
Patricia ADAM, Député du Finistère, Présidente de la Commission D.N.F.A.
Jean-François LAMOUR, Ancien Ministre, Député de Paris
Hervé MORIN, Ancien Ministre de la Défense, Président du Conseil Régional de Normandie
Amiral Alain COLDEFY, Directeur de la Revue de la Défense Nationale
Patrick BOISSIER, Président du G.I.C.A.N.
Bruno EVEN, Président-Directeur Général de Safran Helicopter Engines

Pré-inscription obligatoire à l'adresse: infos@villes-marraines.org. Fournir date et lieu de naissance, adresse personnelle, numéro de C.N.I.

Le nombre de participants est strictement limité à 130 personnes dans l'ordre de réception des inscriptions. Délai impératif d’inscription 20 février 2017, conformément au règlement de l’Assemblée Nationale (plan Vigipirate renforcé).

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STX France : Fincantieri veut le contrôle, Bercy se prend un vent

MeretMarine.com - Fri, 10/02/2017 - 03:39

La France vient de subir un beau camouflet. Travaillant à une solution permettant d’équilibrer et préserver les intérêts en jeu dans le cadre de la reprise par Fincantieri des chantiers de Saint-Nazaire, Bercy voulait organiser une réunion avec les différents acteurs du dossier.

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Formation à l’Ensm pour les navires exploités dans les eaux polaires

MeretMarine.com - Fri, 10/02/2017 - 03:39

Avec le réchauffement climatique deux fois plus rapide aux pôles que sur le reste de la planète, les eaux polaires arctiques et antarctiques sont de plus en plus accessibles au trafic maritime et aux activités industrielles, et ce sur de plus en plus longues périodes estivales. Les routes maritimes arctiques du Nord-Est et du Nord-ouest sont dorénavant empruntées par un trafic maritime commercial et touristique croissant pas particulièrement adapté à la navigation dans des eaux couvertes par les glaces.

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Plus de 100 navires désarmés chez Bourbon

MeretMarine.com - Fri, 10/02/2017 - 03:39

Comme tout le reste du secteur pétrolier, Bourbon continue à souffrir d’un prix toujours très faible du baril. La société française a annoncé hier avoir réalisé un chiffre d’affaires 2016 de 1.1 milliard d’euros, en baisse de 23.3% par rapport à 2015. Les difficultés se ressentent à la fois sur le secteur de l'offshore profond et sur la partie continentale, qui ne voient, ni l'un ni l'autre, de nouveaux projets de forages ou d'investissements de la part des groupes pétroliers. Les zones de l'Afrique de l'Ouest et de l'Asie sont particulièrement concernées.

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Piriou va construire le nouveau remorqueur de Pointe-à-Pitre

MeretMarine.com - Fri, 10/02/2017 - 03:39

Les chantiers vietnamiens du groupe Piriou, qui s'apprêtent à livrer deux nouvelles coques pour Boluda France, vont construire le nouveau remorqueur portuaire de Caraïbes Remorquage, opérateur de Pointe-à-Pitre. La nouvelle unité, basée sur le modèle OST 30, va mesurer 30.3 mètres et aura une puissance de traction de 55 tonnes. Le futur Pointe Tali sera propulsé par deux Azimuth Stern Drive entrainés par deux moteurs de 1678 kW.

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La loi de régularisation israélienne condamnée plutôt discrètement

Bruxelles2 - Thu, 09/02/2017 - 20:05
(B2) La Haute représentante de l'UE a condamné, toute seule, la « loi de régularisation » adoptée par le parlement israélien mardi (7 février), en troisième et dernière lecture. Il a cependant fallu attendre 24 heures pour qu'un communiqué soit publié, soit un délai relativement important pour un évènement attendu, traduisant un certain embarras au […]
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T'as le bonjour de Popov (actualisé)

Le mamouth (Blog) - Thu, 09/02/2017 - 16:25
Deux aéronefs russes de type encore non précisé étaient à nouveau en maraude dans le golfe de
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3D Chammal : sous l'ombrelle des stats

Le mamouth (Blog) - Thu, 09/02/2017 - 15:52
Le député François Cornut-Gentille a obtenu quelques statistiques sur le nombre de sorties réalisées
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BV : une note pour la classification des systèmes de plongée

MeretMarine.com - Thu, 09/02/2017 - 15:33

Leading international classification society Bureau Veritas has issued a new Rule Note covering the Classification of Diving Systems, NR610, which sets out requirements for the classification of professional diving systems ranging from surface-supplied systems for shallow water diving to complex saturation systems for deep sea diving.

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Chammal sous le parapluie 3D

Le mamouth (Blog) - Thu, 09/02/2017 - 15:15
L'EMA a livré ce matin des statistiques irréfutables : comme ce blog l'avait expliqué, la 3D
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Les premiers véhicules lourds des forces spéciales livrés début février

Lignes de défense - Thu, 09/02/2017 - 13:32

Comme l'avait annoncé, il y a plus d'une semaine, mon camarade du mamouth, les nouveaux véhicules lourds des forces spéciales françaises (PLFS) ont été livrés à partir du 1er février 2017 (avec quelques mois de retard). Ces véhicules font partie d’un premier lot de 25 exemplaires destiné à répondre aux besoins les plus urgents des FS  terre, air, mer. Certains de ces véhicules ont rejoint Bayonne.

A terme, 202 véhicules lourds des forces spéciales (PLFS) équiperont l’ensemble des forces spéciales qui emploient actuellement un parc hétéroclite de véhicules particulièrement sollicités en opérations extérieures.

Le marché a été notifié à RTD fin 2015. Aux côtés de RTD, sont impliqués également les sociétés Panhard, filiale de RTD, (conception et production du véhicule léger) et Essonne Sécurité (conception et production d’équipements communs aux deux véhicules).

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Les bonnes affaires afghanes de Columbia Helicopters et de AAR Airlift

Lignes de défense - Thu, 09/02/2017 - 11:09

De courtes extensions de marchés (2 mois, jusqu'au 31 mars) au profit de deux sociétés de transport aérien (fret et personnels) ont été annoncées mercredi soir par l'US Transportation Command. Cette extension est motivé par la future attribution d'un marché identique à partir du 1er avril 2017. Un appel d'offres a été émis le 23 décembre dernier (Solicitation Number: HTC711-17-R-R001, à consulter ici).

Ces extensions de marchés portent sur des prestations héliportées en Afghanistan, les appareils opérant à partir de Bagram Airfield, Kandahar Airfield, Jalalabad Airfield.

Columbia Helicopters bénéficie d'une rallonge de 11 millions de dollars, ce qui porte la valeur cumulée de son marché à 363,38 millions de dollars.

La valeur de la rallonge pour AAR Airlift est de 10,3 millions de dollars, ce qui porte la valeur cumulée du marché à 542,7 millions de dollars.

Voici l'avis:
"Two airlift companies have been awarded contracts for rotary wing aircraft, personnel, equipment, tools, material, maintenance and supervision necessary to perform passenger and cargo air transportation service. The first airline is Columbia Helicopters Inc., Aurora, Oregon, awarded an $11,080,848 modification (0002-36) to previously awarded contract HTC711-11-D-R021. The modification brings the total cumulative face value of the contract to $363,385,956 from $352,305,108. The second airline is AAR Airlift Group Inc., Palm Bay, Florida, awarded a $10,370,572 modification (0001-44) to previously awarded contract HTC711-10-D-R026. The modification brings the total cumulative face value of the contract to $542,770,515 from $532,399,943. Work will be performed in Afghanistan with an expected completion date of Mar. 31, 2017. Fiscal 2017 operations and maintenance funds in the amount of $11,080,848 and $10,370,572, respectively, are being obligated at time of award. The U.S. Transportation Command, Directorate of Acquisition, Scott Air Force Base, Illinois, is the contracting activity."

 

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Les premiers garde-côtes libyens diplômés !

Bruxelles2 - Wed, 08/02/2017 - 19:00

Le salut fraternel entre les deux marines libyennes et italiennes (crédit : Marine italienne)

(B2) Ils étaient presque 90 sur le San Giorgio, le navire italien de débarquement, ancré dans le port de la Valette (à Malte), à se voir remettre par la Haute représentante de l’UE, Federica Mogherini, leur diplôme de fin de formation ce mercredi (8 février) (1).

Ces 89 garde-côtes, marins et officiers de la marine libyenne ont suivi des cours théoriques et pratiques, durant plusieurs semaines, avec leurs collègues européens (à bord du San Giorgio et du navire néerlandais Rotterdam), avec plusieurs modules à leur programme. Objectif : acquérir toutes les notions de secours en mer, mais aussi de contrôle du trafic maritime, d’intervention à risque — parmi des réfugiés qui comptent femmes et enfants —

Une capacité à opérer dans les eaux territoriales

C’est la première cérémonie du genre. Et une petite fierté certaine pour tous les hommes engagés dans l’opération Sophia (EUNAVFOR Sophia). Chacun sait en effet que la lutte contre les réseaux de passeurs et autres trafiquants au large de la Libye, comme le sauvetage des nombreux navires transportant des migrants, menée par les Européens est un puits sans fond, si les Libyens ne prennent pas le relais rapidement (2).

C’est « une priorité pour l’Union européenne » a d’ailleurs souligné Mogherini. « Ce ne sont pas seulement des diplômes que nous remettons aujourd’hui » mais ce que nous permettons aussi c’est de développer « une capacité à opérer dans les eaux territoriales le long des côtes », a-t-elle ajouté s’adressant aux garde-côtes et marins mais aussi à leur chef, le Commodore Abdalah Toumia. Cette « capacité libyenne vise à sauver des vies et lutter contre la contrebande humaine mais aussi de sécuriser les côtes libyennes contre le trafic illicite d’armes, de drogues et de pétrole ».

Au tour de l’Est libyen maintenant ?

L’ambition pour les Européens est de répéter cette formation pour une nouvelle série d’environ 80 stagiaires provenant, cette fois, du secteur « Est » des garde-côtes libyens. Un point notable pour les Européens. « C’est la première fois que le chef de la garde-côte libyenne a spécifiquement demandé de coopérer avec l’Est. Et cela pourrait être un important signe d’une nouvelle volonté de construire une capacité maritime complète, tout au long de la côte libyenne » avait indiqué précédemment le contre-amiral Credendino, dans un compte-rendu fait aux ambassadeurs de l’UE, selon nos informations. Une gageure cependant du point de vue de la sécurité comme de la fiabilité des stagiaires. Les deux bouts de la Libye ne se parlent plus vraiment. « La procédure de vérification (vetting) des garde-côtes pourrait probablement être plus difficile car les contacts de la garde-côte libyenne avec ces secteurs sont moins fréquents ».

En attente des navires

Il s’agit aussi pour les Européens de tenir leurs engagements désormais. Les Libyens attendent de se voir livrer les douze navires qui sont actuellement retenus (en Tunisie notamment). Le gouvernement italien a promis de procéder à ces équipements. Encore faut-il obtenir du comité des sanctions de l’ONU, l’autorisation de livrer ces navires. La Libye est encore, en effet, officiellement, sous l’objet de l’embargo sur les armes, imposé lors de l’opération d’interposition menée par l’OTAN et la communauté internationale en 2011. Ce qui ne doit pas poser trop de problème… normalement.

(Nicolas Gros-Verheyde)

NB : Tous les visages des garde-côtes et marins libyens sont floutés. Question de sécurité pour eux-mêmes et leurs familles.

(1) Le Premier ministre maltais, Joseph Muscat (qui assure la présidence tournante de l’UE) était présent ainsi que la ministre italienne de la Défense, Roberta Pinotti. L’effort principal dans la formation ayant été fait par les Italiens.

(2) Du côté européen, on sait très bien que l’autorisation de pénétrer dans les eaux territoriales ne pourra que difficilement être donné par un gouvernement libyen, encore précaire, et très chatouilleux sur sa souveraineté. Tout l’effort est donc de permettre aux Libyens d’avoir les moyens d’agir dans leurs eaux. Et, à ce moment-là, il sera peut-être envisageable d’aller vers une coopération entre les marines, permettant de coopérer dans les eaux territoriales libyennes, sous plusieurs conditions (notamment le respect de l’autorité et du commandement libyen).

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