iXblue has been testing a prototype DriX autonomous surface vehicle for over six months. Meanwhile the first production batch is approaching completion at the group’s boatbuilding yard at La Ciotat on France’s Mediterranean coast. More production batches are in the pipeline and the system, comprising an ASV and its payload, has been selected by New Zealand to map the country’s seabed.
French inertial navigation specialist iXblue commissioned and began operating its new hydrographic research vessel in June 2016. The FeliX is a composite catamaran designed, built and outfitted by iXblue companies. Although the design caters for hydrographic surveying and oceanographic and biological research, most missions to date have focused on R&D for marine renewable energy programmes.
France’s new polar logistics and patrol vessel, delivered by the Piriou shipyard in Concarneau in September this year, completed her first mission to Antarctica in November. The L’Astrolabe, which replaces a vessel more than 30 years old, was specially designed to resupply the French scientific base known as Dumont d’Urville and the Franco-Italian base at Concordia. Both are occupied all year round by teams working on major science and climate research programmes.
The third Navexpo International floating trade show will be held at Lorient La Base from 15 to 17 May 2018. The boats afloat area will feature the Gavrinis buoy tender, the pride of the fleet operated by France’s lighthouses and beacons service (French: Phares et Balises). Both the service and shipbuilder Delavergne will use the event to formally present the vessel to the public. Delavergne delivered the 27.5-metre aluminium hulled vessel in November.
(B2) L’Alliance atlantique pourra désormais se décliner en notes de musique. L’OTAN a, en effet, adopté son hymne officiel « pour la première fois de son histoire » indique un communiqué de l’Alliance publié en ce début d’année.
Cuivres et caisse claire
Cet hymne, d’une durée de 1’30 écrit par l’ancien chef d’orchestre de la Musique militaire luxembourgeoise, André Reichling, est marqué par une nette présence des cuivres (trois saxophones, deux cornets, deux trompettes, trois trombones, 1 tuba, 1 cor, 1 cor baryton) et percussions (caisse claire). Quelques instruments à vents (piccolo, flûte, hautbois, trois clarinettes) atténuent son côté martial lui donnant un air assez agréable à écouter. On pourrait presque le fredonner le matin sous la douche.
http://www.bruxelles2.eu/wp-content/uploads/2018/01/hymneofficiel-@otan161104.mp3Un petit air à fredonner ?
Vingt instruments de musique ont, en effet, été convoqués selon la version officielle. On retrouve des montées de gammes, assez proches des canons de Pachenbel, marqués par des ruptures de tonalité, avec un zeste un rien nostalgique du God Save the Queen, lui donnant un air presque sucré, et un petit côté musique de chambre italienne. Pas tout à fait étonnant pour qui connait le compositeur. Aujourd’hui à la retraite, avec le grade de lieutenant-colonel, André Reichling a, en effet, arrangé de nombreuses compositions d’artistes, aussi variés que Rossini, Gershwin, Strauss, Mendelssohn ou Dvorak.
Sans paroles pour éviter les couacs
Cet hymne n’a pas de paroles. Ce qui lui garantit un certain caractère universel et évite bien des couacs musicaux… et diplomatiques. Cela épargne de se poser la question du texte à accompagner – ce qui aurait encore nécessité de longues années de palabre – ou de la langue. D’un point de vue pratique, cela facilite surtout son interprétation. Inutile de convoquer des choeurs ou d’obliger les « officiels » à le chanter.
Une longue suite d’essais pas concluants
Cette décision met fin à un long vide. Ce n’est cependant pas faute d’essais. Mais ceux-ci n’ont pas vraiment été concluants. Les premières propositions, recensées, pour un hymne de l’OTAN remontent, en fait, à la fin des années 1950, pour la préparation du dixième anniversaire de l’Alliance.
En 1958, le diplomate britannique Sir Thomas Hildebrand Preston écrit ainsi une marche de cérémonie de l’OTAN pour accueillir les visiteurs au siège de l’OTAN à Paris (1). Cela ne rencontre pas vraiment l’assentiment général.
En 1959, nouvel essai. Un orchestre et une chorale interprètent un « Nato Song » au dixième anniversaire de l’OTAN, composé par le capitaine Hans Lorenz de l’armée de l’air allemande, avec les paroles des capitaines néerlandais, Stephanus van Dam et Leon van Leeuwen (en anglais et en allemand). La partition ne passe pas le cap des années…
L’organisation n’est pas vraiment chaude. Ainsi une certaine madame Knollmann de Virginie qui avait proposé une composition « NATO nations » pour le commandement de Norfolk reçoit une fin de non-recevoir. « Malheureusement, l’Organisation n’est pas capable d’accepter ou de reconnaitre aucun hymne comme hymne officiel de l’OTAN. La même position est applicable aux différents commandements de l’OTAN notamment l’Allied Command Atlantic de Norfolk en Viriginie » est-il écrit dans une missive conservée dans les archives de l’Alliance.
En 1960, c’est le chef de l’armée de l’air du Royaume-Uni, Sir Edward Chilton, lui-même qui s’y colle. Il propose un hymne de l’OTAN arrangé par le chef d’escadron J.L. Wallace, combinant dans une sorte de « pot pourri » les quinze hymnes nationaux des États membres de l’OTAN de l’époque. Cela ne convainc pas vraiment tout le monde.
En 1989, la composition du capitaine Reichling, réalisée pour le quarantième anniversaire de l’OTAN, connait un sort plus heureux. Sa composition devient de facto l’hymne de l’OTAN. Elle est ainsi jouée à de nombreuses reprises, lors des événements de l’OTAN, par exemple lors de la cérémonie d’adhésion de l’Albanie et de la Croatie en 2009 (voir ici le programme) ou lors du dernier sommet (en présence de Donald Trump) en mai 2017. Mais pour franchir le pas de l’officiel, il faudra encore du temps, presque trente ans pour que l’Alliance se décide à en faire officiellement son hymne.
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) Un personnage ! Né en 1886, mariée à une Allemande de bonne noblesse, Henrietta von Shickandantz, Thomas Hildebrand Preston est nommé vice-consul britannique à Ekaterinbourg en Russie en 1913. La guerre civile russe le fait partir. Il évacué vers Vladivostok pour y effectuer des tâches de renseignement en 1919. Après un retour dans son pays natal, il revient sur les terres (soviétiques), comme consul britannique à Petrograd / Leningrad, en 1922, il y reste jusqu’à la rupture des relations diplomatiques en 1927. Il est nommé en 1929, consul à Kaunas auprès du gouvernement lituanien. Poste qu’il exerce durant plus de dix ans. Au tout début de la seconde guerre mondiale, il aide plusieurs centaines de juifs lituaniens à fuir vers la Palestine, leur procurant des documents de voyage, de façon plus ou moins légale, en passant par la Turquie. Il sera ensuite poste au Caire de 1941 à 1948.
50 voiliers de plaisance, dont sept Imoca ayant participé à la dernière Transat Jacques-Vabre, ont été débarqués, samedi 6 janvier, au port de commerce de Lorient. Les bateaux ont été transportés par le cargo Kingfisher (166 m), battant pavillon d’Antigua-et-Barbuda, arrivé ce vendredi soir, à Kergroise, en provenance du Brésil.
Un article de la rédaction du Télégramme
Le héron est encore venu commenter un billet, merci à lui. Mais du coup, il dis des choses tellement sensées (je ne sais si elles sont vraies ou réelles) que je décide qu'elles mérite un billet. Et même une nouvelle catégorie, dénommée "Le héron". Tout simplement.
Merci au héron... Et bonne année à lui. OK
Définir ce qui est vrai, c'est un bon sujet à l'approche de Noël. C'est aussi une question que j'ai posée à mon copain le héron de l’Erdre. Il était, comme à son habitude, perché sur le toit d’une péniche de plaisance. Ces péniches, ici, sont plutôt sédentaires et vous pouvez les voir sur google-earth (il suffit de taper Pont Saint-Mihiel, Nantes). Elles sont pour la plupart des résidences secondaires mais certaines sont habitées en permanence par des artistes qui y ont leur atelier et vendent leurs œuvres, au calme mais en pleine ville et s’imaginant peut-être qu’ils voyagent.
Pour interroger un héron, il faut avoir la manière parce que les hérons sont prétentieux et aiment la flatterie. C'est donc avec beaucoup de précautions oratoires que je lui ai posé la question alors que je passai presque à sa hauteur sur le pont qui franchit l'Erdre : j'ai vanté sa sagesse légendaire (sans citer cependant Jean de la Fontaine, ce médisant), j'ai évoqué avec une conviction feinte le respect que l'on doit à des êtres qui nous ont précédé sur Terre de plusieurs dizaines de millions d'années (du moins à ce qu'on dit mais l'heure n'était pas à la contestation). Pourtant le héron ne m'a pas répondu.
Etonné de son silence, j'ai mieux regardé et j'ai vu qu’il avait une grenouille en travers du bec. C’est la grenouille qui me répond : « ayez pitié de moi, mon bon Monsieur ! Faites-le parler et je pourrai me sauver !
Mon copain le héron, d’une secousse habile, place la grenouille en bonne position et l'avale. Ceci fait, il me dit : « une jolie princesse ! Ces bestioles ont un culot incroyable. Je peux te dire que nous, les hérons, on en entend, du baratin de batracien, des sornettes de rainettes, de l'amphigouri d'amphibien, des carabistouilles de grenouilles !
Il se tait puis conclut comme pour lui même : « c'est vrai, quoi. »
Deux sujets par mon confrère rennais Pascal Simon dans nos éditions d'Ille-et-Vilaine (cliquer sur les images pour les agrandir), ce matin; ils donnent un coup de projecteur sur le 11e RAMa dont l'année 2017 a été faste:
et voici le second texte (lire batterie à la place de brigade):
Le 3 janvier, le président chinois Xi Jinping s'est exprimé devant 7 000 soldats lors d'un discours sur la nécessité de l'entraînement et de la préparation au combat. Les 7 000 soldats présents ont ensuite prononcé un serment de fidélité au PC et aux chefs militaires pour protéger le peuple chinois.
La même scène s'est répétée sur 4 000 sites militaires où le discours a été retransmis. C'est donc l'ensemble de l'armée chinoise qui a écouté Xi et juré fidélité.
Sur ce discours et le serment prononcé, voir une vidéo de propagande ici.
L'autre jour, un journaliste m'appelle pour un article que j'avais publié il y a quelques mois sur la géopolitique de la donnée (avec Th Berthier, ici, voir aussi sur egea). Il avait travaillé le sjet, du coup la discussion a été passionnante, du coup il en a tiré quelques éléments écrits, que je reproduis avec plaisir sur ce blog. Car la donnée revêt uen dimension stratégique très forte, ce qui est peu soupçonné. Merci à Romain Ledroy (voir ses articles ici et ici).
Vous parlez de géopolitique de la donnée, pouvez vous expliquer cette notion ?
Olivier Kempf : Depuis l’entrée dans l’ère contemporaine, les conflits sont à coupler avec les intérêts pour l’énergie. Au 19e siècle, l’énergie est le charbon, et il joue un rôle crucial dans les conflits de l’époque, comme la guerre de 1870. La question à laquelle on s’affaire pendant la guerre : comment organiser les déplacements de troupe grâce au train, et donc grâce à l’énergie ? Plus tard, pour la première moitié du vingtième siècle, le pétrole et donc le moteur à explosion seront au cœur de la seconde guerre mondiale avec le couple « char et aviation », les forces blindées mécanisées, etc. Après la guerre, l’énergie nucléaire et sa maîtrise permettent la dissuasion nucléaire, l’armement nucléaire et entraînent le monde dans une nouvelle époque. Le fond du problème, c’est que l’énergie de la première moitié du 21e siècle, c’est la donnée. Nous avons de facto une course à l’armement, une course à la technologie. Cette course à la technologie est encouragée par deux facteurs propres au développement de la donnée. Le premier est un effet quantitatif, ce que je qualifie de « tsunami du big-data ». Les systèmes d’information actuels dans de grandes organisations traitent des données en « dix puissance onze, dix puissance douze », soit des téraoctets de données. Dans quelques années, les prévisions s’accordent à dire que l’on passera à des ordres de grandeur de « dix puissance vingt », soit une multiplication par un milliard des données traitées par les organisations. Toutes les structures vont devoir y faire face : les grandes entreprises, les collectivités, les états. Il est avant tout question d’absorber le choc, et pouvoir répondre à cette démultiplication de la donnée. Le second effet est qualitatif. Ces données produites en masse doivent être analysées, valorisées, exploitées dans l’intérêt de l’organisation. C’est dans ce cadre que fleurissent des innovations technologiques décisives dans le traitement qualitatif de la donnée : le big-data, la blockchain, les intelligences artificielles… Ce contexte amène donc à considérer une approche politique de la donnée.
En quoi la donnée représente une valeur aujourd’hui, et pour longtemps ?
Olivier Kempf : Il suffit de regarder la valorisation boursière des GAFAM ! Autre exemple, comment expliquer la valorisation boursière de AirBnB, qui n’a aucun hôtel dans le monde et environ 3000 salariés, et le groupe Accor qui a 4200 hôtels dans le monde et 250 000 salariés ? (NDLR : AirBNB a une valorisation boursière de 31 milliards USD contre 12 milliards d’euro pour le groupe Accor). La différence : l’adaptation des acteurs aux nouveaux marchés ouverts par la profusion de données. Sur le marché, les challengers dynamitent les barrières à l’entrée grâce à l’exploitation des données des utilisateurs, et ce big-data se monnaye. De toute façon, soit les organisations, publiques comme privées, comprennent cette transition et s’adaptent, soit elles subiront de plein fouet cette évolution structurelle. La collecte de données est une chose, mais sa valorisation en est une autre. Elle doit permettre aux entreprises, aux collectivités, aux états d’anticiper la prise de décision, de minimiser les inconnues et donc les risques afférents. En tant que tel une donnée a une certaine valeur, mais elle a surtout une valeur que l’on ne soupçonne pas, celle d’être croisée avec d’autres données. La création de richesse viendra de ce croisement de données parfois étrangères pour corréler, prédire et donc, concrétiser une stratégie politique, économique (NDLR : cette notion fait écho à la data-driven architecture).
Vous semblez nuancer la thèse selon laquelle l’Europe souffre d’un retard permanent, vis-à-vis des États-Unis, dans la prise en considération de cette ère de la donnée ?
Olivier Kempf : Très honnêtement, on assiste en ce moment à une réelle prise de conscience, et en ce sens la perspective du Règlement européen sur la protection des données est un signal fort. Nous pouvons convenir qu’il n’y a pas un dirigeant européen qui est étranger aux concepts du Big-data et de l’importance des données des citoyens. Dans le même sens, les récentes amendes liées à l’évasion fiscale de certaines grandes firmes nord-américaines témoignent d’une volonté d’un plus grand contrôle du cyberespace. Cela dit, nous sommes quand même en retard par rapport au gigantisme nord-américain, qui a su créer un nouveau modèle économique, avec des masses de capitaux liées à la mondialisation financière, en créant de la richesse, et de l’économie virtuelle. Pour autant, là où l’Europe est en difficulté, c’est dans la création d’ETI, les Entreprises de taille intermédiaire pouvant devenir des fleurons de l’industrie numérique. Il faut pouvoir encourager la constitution d’organisations à même d’imposer des modèles européens, créer des valeurs et une culture au sujet des données.
Le Règlement général sur la protection des données, le RGPD, insiste sur un autre point : les libertés fondamentales numériques. Ce point incarne cette volonté de l’Europe de créer un référentiel culturel.
Olivier Kempf : Oui, et c’est essentiel. Le mot protection des données peut contenir une ambiguïté. Il ne s’agit pas pour moi en premier lieu d’organiser la souveraineté, mais de veiller aux libertés individuelles. On reconnaît ici l’influence de la Commission nationale informatique et libertés, la CNIL, sur ce point. À ce titre, ce que le RGPD crée est tout à fait différent de la conception nord-américaine sur les données, mais c’est aussi différent de ce que proposent certains états dans l’emballement sécuritaire actuel. Ce cadre législatif est innovant. Quand bien même le RGPD est perçu comme une contrainte, un obstacle par beaucoup d’organisations, une application habile de ce texte entraînera un autre effet, celui de la confiance. Rappelez-vous le cas d’Apple qui refuse d’ouvrir ses données au FBI : certains félicitent l’entreprise dans leur volonté de protéger les données. Sans en être dupes, nous voyons ici que la question de la confiance est essentielle et le RGPD permet aux organisations d’affirmer une vision des données personnelles.
O Kempf
L'Italie a inauguré le 3 janvier son ambassade au Niger, la première dans l'espace du G5 Sahel. Le ministre de la Coopération internationale italien, Angelino Alfano, était présent et il annoncé que "40% de l’affectation de l’enveloppe globale des aides italiennes pour l’Afrique seront consacrés exclusivement au Niger".
Selon Alfano (qui a visité trois pays: Niger, Sénégal et Guinée), "l’Italie est prête, dans le respect de la souveraineté, à déployer tous les moyens nécessaires pour renforcer cette sécurité". Il a ajouté que "nous sommes convaincus que la sécurité au Niger signifie la sécurité en Méditerranée".
Par ailleurs, l'Italie a confirmé l'envoi d'une mission militaire au Niger, dans le cadre de l'opération "Désert rouge", avec un contingent de "470 soldats équipés de 120 véhicules" selon Paolo Gentiloni. Voir mon post sur ce sujet ici.
Ils auront pour tâche de "former les forces nigérianes et de les rendre capables de lutter efficacement contre le trafic illicite de migrants et le terrorisme".
Le sergent Alexandre Chan Ashing, du 9e régiment d’infanterie de marine, est décédé accidentellement lors d’un retour de patrouille dans le cadre de l’opération Harpie, aux abords de Saint-Jean-du-Maroni, le jeudi 21 décembre 2017.
Sur les circonstances de l'accident, on sait que celui-ci s'est produit alors que le sous-officier regagnait en pirogue sa base de Saint-Jean-du-Maroni "lorsqu'il a été atteint par un tir accidentel", ont précisé les Forces armées en Guyane dans un communiqué. Son arme, de calibre 12, qu'il portait sur lui, a fait feu, blessant mortellement le militaire.
Mercredi, ses camarades du 2e RIMa du Mans, régiment qu'il avait quitté en août dernier, lui ont rendu hommage.
Le corps de Chan Ashing (voir sa bio ici) avait été rapatrié en métropole des honneurs militaires rendus le 28 décembre, à Cayenne.
Le sergent Ashing a été inhumé hier après-midi au Cimetière ouest du Mans, après avoir été veillé par ses camarades de la 2e Compagnie du 2e RIMa dans la nuit du 2 au 3 janvier. Une célébration religieuse a eu lieu à la Chapelle du Camp d'Auvours.
Il faudra attendre 2020 pour que le futur centre d'entraînement au combat urbain de la Bundeswehr fonctionne à 100% de ses capacités. Ce sera lors le plus grand centre d'entraînement aux actions en zone urbaine en Europe.
Ce site baptisé "Schnöggersburg" est situé au nord de Magdeburg. A terme, ce centre comprendra 500 bâtiments, 300 cabanons/abris, des salles de sports, des zones résidentielles, un complexe administratif, une vieille ville avec son marché, un quartier des affaires etc.
Les travaux ont commencé en 2012 et ont été découpés en 5 phases:
- phase 0: construction des infrastructures, avec 16,5 km de routes, une rivière et des ponts pour la franchir, 650m d'égout, une gare et 1500m de voie ferrée. Un aérodrome avec une piste de 1700m capable d'accueillir des C-130 et des A-400M a été remise en service;
- phase 1: construction de la vieille ville et d'une partie de la ville moderne, avec trois lieux de culte et des immeubles.
- phase 2: construction de la zone industrielle, d'un complexe sportif. Livraison début 2018.
- phase 3: poursuite de la construction de la zone commerciale et de la zone résidentielle. Création d'un collège, d'un hôpital, d'une école coranique... Livraison fin 2019
- phase 4: construction des quartiers périphériques et d'un bidonville avec 250 abris. Livraison en 2020.
L'investissement tourne autour de 140 millions d'euros.
Ce site de 6 km2 fait partie d'un ensemble plus vaste: le centre de simulation de l'armée de terre (le Gefechtsübungszentrum Heer ou GÜZ).
Une vidéo du projet est à découvrir ici.