DFDS a annoncé avoir commandé au chantier naval chinois Jinling Shipyard un navire de fret supplémentaire (ro-ro), exerçant ainsi une option accordée lors des précédentes commandes de navires.
Ce nouveau roulier, similaire aux cinq navires de fret commandés auparavant, a été conçu pour transporter jusqu’à 6 700 mètres linéaires de fret, soit l'équivalent de 450 camions. Sa grande capacité permet de diminuer à la fois le coût unitaire de transport et de réduire l'impact environnemental par unité transportée.
Lors de la bataille de Mossoul, le recours par l’État islamique (EI ou Daesh) à des drones pouvant emporter une charge explosive a été mise en lumière. Et ce mode opératoire s’est depuis importé en Syrie, où des groupes rebelles ont tenté, à plusieurs reprises, d’atteindre la base russe de Hmeimim avec ce genre d’engins. […]
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Au cours des dix années pendant lesquelles il fut président du Sri Lanka, Mahinda Rajapaksa s’est appuyé sur Pékin pour obtenir un appui à la fois diplomatique, militaire et économique. Ce que dans le cadre de sa stratégie dite du « collier de perles », la Chine ne pouvait pas refuser… D’où les prêts (à des taux […]
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Durant l’été 2012, la France lançait l’opération « Tamour » afin d’apporter un soutien médical aux nombreux civils syriens s’étant réfugiés en Jordanie pour fuir les combats qui ravageaient leur pays. Pendant 15 mois, le Groupement médico-chirurgical [GMC] déployé à Za’taari par le Service de santé des armées [SSA] assura ainsi 350 interventions chirurgicales lourdes, vaccina 38.000 […]
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En septembre 2017, cinq véhicules garés sur le parking de la caserne Jourdan, qui abrite le Groupement de gendarmerie départementale de la Haute-Vienne, à Limoges, avaient été détruits par un incendie d’origine criminelle. L’enquête menée à la suite de cet incendie, revendiqué par un groupuscule de l’ultra-gauche, a conduit à la mise en examen, en […]
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Le 15 août, la Royal Air Force [RAF] que deux Eurofighter Typhoon déployés sur la base roumaine « Mihail Kogalniceanu » de Constanta ont décollé en alerte deux jours plus tôt pour intercepter une formation de 6 bombardiers tactiques russes de type Su-24 « Fencer » en approche de l’espace aérien de l’Otan, au-dessus de la mer Noire. Puis, […]
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Voici un ouvrage sérieux, original, actuel. Et engagé, sans pour autant être partial. Comment peut-il en être autrement sur un sujet aussi sensible que les mondes arabes ? si l'objectivité est impossible, la rigueur est atteignable.
Très bon signe : on parle des mondes arabes (au pluriel) puisque l'unicité (sans même parler d'unité) "du" monde arabe est une illusion (et même, une représentation géopolitique qui est loin d'être neutre, justement).
Il s'articule en quatre parties (les sociétés arabes, entre diversité et unité ; une région taraudée par les conflits ; dynamiques politiques contemporaines ; enjeux régionaux et internationaux) et 40 fiches. Chaque fiche s'étale sur 4 pages avec deux pages de texte, une page de focus et une carte. L'ensemble est sobre, tricolore (N&B + des aplats de vert), très maniable.
Pour un ouvrage aussi compact, on ne s'attend pas à de longs développements. L'essentiel y est, mais tout l'essentiel, quitte à ce que certains sujets fassent l'objet de plusieurs fiches (le conflit israélo-palestinien occupe six fiches) quand d'autres ne sont couverts que par une fiche (le Maghreb). Cela étant, tous les pays de la zone sont couverts, y compris une fiche consacrée à Djibouti, la Somalie et les Comores, ce qui est exceptionnel et mérite d'être relevé.
Toutefois, il ne s'agit pas d'un annuaire de pays mais bien d'un ouvrage de géopolitique. Il se doit donc d'être multiscalaire et de proposer donc des perspectives transversales. C'est l'objet de la première partie notamment, mais aussi de la troisième. On y relativise bien des choses, refusant l'expression de "Printemps arabes", relativisant l'influence politique des réseaux sociaux, pointant l'importance de la question amazighe (la carte mettant en regard les minorité berbères et les minorités kurdes est de ce point de vue très édifiante), ou montrant la solidité, finalement, de la forme des États-nations de la région, alors qu’on ne cesse de les décrire comme fragiles. L'islamisme est mis en perspective avec l'islam politique et l'islamo-nationalisme, sans qu'il soit besoin d'en faire l'alfa et l’oméga de l'approche politique de la région.
La dernière partie évoque les acteurs extérieurs et leurs liens et influences sur la région. L'ouvrage constate que les États-unis sont en perte d'influence...
Voici donc un livre qui m'a agréablement surpris. Je pensais trouver un énième ouvrage de géopolitique régionale, descriptif, donnant des multitudes de chiffres et s'avérant finalement plat. Dans le cas présent, voici surtout des idées, des faits, des explications. Incontestablement, l'auteur, Didier Billon, directeur adjoint à l'IRIS, critique la politique israélienne de colonisation. Il ne verse pas pour autant dans un brûlot militant et son travail est suffisamment sérieux pour qu'il convainque. Tout étudiant trouvera avantage à lire le livre.
Didier Billon, Géopolitique des mondes arabes, 40 fiches illustrées pour comprendre le monde, Eyrolles, 2018, 184 pages, 16,9 euros.
O. Kempf
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(B2) Malte a fini par accepter d’accueillir l’Aquarius, qui avait recueilli au large de la Libye 141 personnes naufragées d’un bateau en bois, au terme de cinq jours de tergiversation.
Le navire de l’ONG SOS Méditerranée a reçu mercredi (15 août) la permission formelle d’entrer dans les eaux territoriales maltaises. Il doit accoster à La Valette incessamment. A son bord, les 141 personnes secourues en mer au cours de deux opérations de recherche et sauvetage coordonnées par le JRCC libyen.
Deux opérations de sauvetage
L’Aquarius s’est porté au secours de deux bateaux en bois, l’un de petite taille, l’autre de taille moyenne, vendredi (10 août). Les opérations de secours ont eu lieu au large des côtes libyennes, par un vent de force 2, le premier à 33°29 nord et 012°03 Est, le second à 33°30 Nord et 011°51.
Un sauvetage accompli par l’Aquarius au large de l’ouest de la Libye (crédit : B2 / source carte : Google map)
Dans le premier bateau, les sauveteurs ont récupéré six femmes et 19 hommes originaires pour la plupart d’Afrique de l’Ouest (Cameroun, Ghana, Côte d’Ivoire, Nigéria, Sénégal, Togo et Bangladesh). Dans l’autre, 38 femmes et 78 hommes ont été pris en charge, dont 67 mineurs non accompagnés et 2 enfants de moins de 5 ans. Des personnes originaires de Somalie et d’Erythrée (qui peuvent avoir droit à l’asile), ainsi que des Marocains et Egyptiens (plutôt des migrants économiques).
NB : Ce qui est un signe que les passeurs ont eu des complicités à terre, de pêcheurs ou d’habitants, qui ont ‘prêté’ ou plutôt loué les bateaux aux trafiquants. L’usage de bateaux en bois était courant au début de la crise migratoire. Il s’est beaucoup estompé ensuite, les trafiquants ayant du mal à se fournir sur le marché local et utilisant davantage des bateaux pneumatiques beaucoup plus fragiles.
Cinq jours d’attente
Le navire était resté « coincé entre deux potentiels lieux sûrs », à équidistance de Malte et de l’Italie, attendant une réponse positive. « Nous étions dans une situation similaire à il y a deux mois » explique Frédéric Penard, de l’ONG, sur twitter. Le JRCC libyen a conseillé de « contacter un autre MRCC et demander un lieu de sécurité » selon SOS Méditerranée. Les deux centres de coordination contactés, maltais et italien, ont refusé samedi (11 août) d’accueillir le bateau. L’ONG a alors élargi ses demandes mardi (14 août) à trois autres centres les plus proches : le français, l’espagnol et le grec. Finalement, une solution a été trouvée permettant une répartition des personnes recueillies avant de toucher terre : Malte accueille le bateau, mais ses passagers seront répartis dans plusieurs pays européens.
NB : une solution qui va dans le sens des demandes exprimées, à plusieurs reprises, par les gouvernements maltais et italien, d’une plus nette solidarité.
Une répartition dans plusieurs pays européens
Cinq pays européens ont ainsi accepté de prendre en charge une bonne partie des 255 personnes arrivées à Malte ces derniers jours : les 141 personnes de l’Aquarius ainsi que 60 des 114 autres secourues par les forces maltaises lundi (13 août) dans une autre opération de secours. La France et l’Espagne accueilleront ainsi chacune 60 personnes, le Portugal une trentaine de personnes, l’Allemagne 50 personnes et le Luxembourg 5 personnes. C’est la deuxième fois qu’un tel mécanisme volontaire se met en place, suite à celui concernant le MV Lifeline. C’est « un exemple concret de leadership et de solidarité européens » se réjouit le gouvernement maltais dans un communiqué. Malte a fait « une concession permettant au navire d’entrer dans ses ports, alors qu’il n’a aucune obligation légale de le faire » rappelle son Premier ministre, Joseph Muscat.
Oui à la solidarité si elle n’est pas solitaire
Le ministre allemand de l’Intérieur, Horst Seehofer, a bien précisé « accepté pour des raisons humanitaires de soutenir Malte à condition que d’autres pays aident aussi ». « Le traitement des migrants sauvés de la détresse dans le futur nécessite une solution européenne imminente et la solidarité de tous les Etats membres. »
Une base ad hoc et volontaire
« Cette solution a été trouvée sur une base ad hoc et volontaire, dans un esprit de responsabilité et de solidarité, selon l’approche européenne coopérative que nous avons prônée de façon constante » se réjouit Emmanuel Macron dans un communiqué diffusé par l’Elysée. Cela « démontre l’importante d’un mécanisme pérenne et soutenable pour éviter les crises à répétition, dans un contexte de baisse des flux irréguliers en Méditerranée centrale ». Et d’annoncer que la France, « avec ses partenaires, fera des propositions dans les prochaines semaines pour la mise en place d’une réponse efficace afin que chacun prenne ses responsabilités en matière de sauvetage, de débarquement et de solidarité ».
A la recherche de solutions durables
Une décision saluée également par le commissaire européen chargé des Migrations, Dimitris Avramopoulos, qui a « remercié » tous les pays engagés pour « leur solidarité ». Il a cependant estimé qu’il fallait des « solutions durables. C’est la responsabilité de l’UE en entier ».
(Nicolas Gros-Verheyde)
Le retrait du pavillon de Gibraltar
L’Aquarius qui arbore aujourd’hui le drapeau de Gibraltar pourrait devoir changer de pavillon. Ce territoire britannique d’outre-mer a décidé de retirer son pavillon au navire de l’ONG estimant qu’il dépassait le cadre de son agrément en faisant non pas de la recherche uniquement mais du sauvetage. L’Aquarius devra alors trouver un nouveau pavillon.
NB : une procédure plutôt rare pour ce pavillon de complaisance. Elle est perçue comme un moyen de pression de Londres vis-à-vis de l’ONG. Mais elle pourrait être aussi liée à la crainte que les personnes recueillies à bord puissent demander asile à Gibraltar voire au Royaume-Uni.
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À l’heure où il est question de créer une « force spatiale » américaine, les États-Unis ont vivement critiqué, le 14 août, le projet de « Traité sur la Prévention du placement d’armes dans l’espace et de la menace ou de l’usage de la force contre des objets dans l’espace » [PPWT pour Treaty on the Prevention of the […]
Cet article Pour Washington, le traité sur la militarisation de l’espace proposé par Moscou et Pékin est « hypocrite » est apparu en premier sur Zone Militaire.
La Loi de programmation militaire 2019-25, promulguée par le président Macron le 13 juillet, prévoit (enfin) le renouvellement des patrouilleurs de la Marine nationale, avec l’acquisition de 6 navires destinés à l’outre-Mer. Initialement, dans le cadre du programme BATSIMAR [Bâtiment de surveillance et d’intervention maritime], dont le lancement a été constamment retardé depuis plus de […]
Cet article Marine nationale : La procédure pour acquérir 6 nouveaux patrouilleurs destinés à l’outre-Mer est lancée est apparu en premier sur Zone Militaire.
Cet article Gaza. Attention au risque de conflit majeur, s’inquiètent les Européens est apparu en premier sur Bruxelles2.
Signés en février 2015 sous l’égide la France et de l’Allemagne, les accords de Minsk 2 prévoyaient le retrait d’armes dites lourdes d’une zone tampon devant séparer les rebelles pro-russes du Donbass [sud-est de l’Ukraine] et les forces gouvernementales ukrainiennes. Étaient cités dans l’article 2 du texte les systèmes de de lance-roquettes multiples [MLRS] Tornado-S, […]
Cet article Des systèmes de guerre électronique de conception russe repérés par l’OSCE dans le sud-est de l’Ukraine est apparu en premier sur Zone Militaire.
Cet article Embargo sur les armes renforcé au Soudan du Sud est apparu en premier sur Bruxelles2.
En juillet 2017, deux élus du Congrès lancèrent une initiative afin de créer une sixième branche des forces armées américaines qui serait dédiée uniquement aux opérations spatiales. Si une telle mesure fut d’abord adoptée par la Chambre des représentants, le Sénat, convaincu par des arguments développés par James Mattis, le chef du Pentagone, l’écarta finalement. […]
Cet article Le chef du Pentagone avale son chapeau sur la création d’une force spatiale américaine est apparu en premier sur Zone Militaire.
Peu avant de quitter la tête des forces françaises engagées dans la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis, le général François Parisot avait estimé qu’il fallait encore deux ou trois mois aux Forces démocratiques syriennes [une alliance arabo-kurde soutenue par le coalition, ndlr] pour venir à bout des dernières positions tenues par l’État islamique [EI […]
Cet article Selon l’ONU, l’État islamique compterait encore 20.000 à 30.000 combattants en Irak et en Syrie est apparu en premier sur Zone Militaire.