Sept militaires seront jugés pour homicide involontaire, fin septembre, devant le tribunal correctionnel de Rennes, suite à la noyade d'un élève des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, en octobre 2012.
Voir mon post de novembre 2012 ici.
Le sous-lieutenant Jallal Hami, du 1er bataillon de l'Ecole spéciale militaire (ESM), s’était noyé dans la nuit du 29 au 30 octobre 2012, lors d’une soirée de de transmission des traditions. Le jeune homme de 24 ans participait à un atelier ayant pour thème le débarquement des Alliés en Provence, organisé par des élèves de l’ESM à l’intention des nouveaux incorporés. Ces derniers devaient traverser un étang à la nage, de nuit, sur une distance de 43 mètres, avec casques et rangers, dans une eau à 9 °C.
Se jetant à l’eau tous en même temps, de nombreux élèves se sont vite trouvés en difficulté, buvant la tasse, s’agrippant les uns aux autres. Des bouées ont alors été lancées par les organisateurs pour extirper les élèves. Mais Jallal Hami était signalé manquant peu après minuit. Prévenus une heure plus tard, les pompiers repéreront son corps près de la berge à 2h35.
Dans son réquisitoire, début 2018, le parquet avait pointé les piètres dispositions de sécurité aux antipodes des prescriptions militaires, l’aveuglement et l’attitude frisant l’arrogance des élèves officiers organisateurs de la soirée. Voir mon post ici.
Rappelant que la nage commando est interdite de nuit et que des risques de noyade avaient déjà été constatés l’année précédente lors d’un atelier similaire, le parquet avait estimé que l’impéritie des encadrants a objectivement créé la situation ayant conduit à la noyade de Jallal Hami.
Sept militaires seront jugés pour homicide involontaire, du 23 au 27 septembre à Rennes, devant le tribunal correctionnel spécialisé en matière militaire. Parmi ces militaires, figurent cinq élèves officiers, à l’époque des faits, et deux membres de la hiérarchie de l’école.
Le parquet avait, en revanche, requis un non-lieu à l’encontre du général Antoine Windeck, ancien commandant des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, mis en examen en juin 2014. Ce dernier dirigeait les Ecoles depuis deux mois, quand le sous-lieutenant a trouvé la mort.
Le ministère des Armées a diffusé, hier, un rapport d'une vingtaine de pages qui précise la position française sur l’application du droit international aux opérations militaires dans le cyberespace, tant en temps de paix que de conflit.
"Ce document fondateur est nécessaire, au moment où les négociations sur les enjeux de cybersécurité, qui aborderont largement la question de l’application du droit international dans le cyberspace, reprennent à l’ONU", précise le ministère des Armées qui avait déjà, en janvier, dernier, dévoilé sa doctrine offensive.
Ce rapport met en exergue certaines spécificités de l’approche française, "notamment en ce qui concerne les contours du concept de souveraineté dans le cyberespace, le seuil du recours à la force ou d’une agression armée, l’interdiction de faire usage du droit de légitime défense en réaction à la violation par un Etat du principe de diligence due, ou la définition de l’attaque en contexte de conflit armé".
Botnet neutralisé
Cette diffusion intervient après que la gendarmerie française et son Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N), basé à Pontoise (Val d'Oise), ont réussi à neutraliser un "botnet", un réseau d'ordinateurs piratés de plusieurs centaines de milliers de machines, principalement situées en Amérique latine, en piratant à son tour le serveur de commande utilisé en France par des hackers. Le pays le plus touché était le Pérou avec 322 340 ordinateurs, suivi du Venezuela et de la Bolivie, avec respectivement 130 469 et 83 858 machines infectées.
L'affaire a commencé quand l'éditeur d'antivirus Avast a signalé à la gendarmerie, au début de 2019, la présence en France d'un serveur commandant un réseau d'ordinateurs infectés, principalement en Amérique centrale et en Amérique du sud. Selon la gendarmerie, qui a qualifié l'opération de "première mondiale", plus de 850 000 ordinateurs ont été délivrés du botnet qui les reliait clandestinement.
Cette opération illustre parfaitement l'un des principes énoncés dans le rapport: la France entend veiller à ce que son territoire ne soit pas utilisé pour commettre des faits internationalement illicites à l’aide des technologies de l’information et de la communication (TIC).
La question de la souveraineté
Comme l’écrivait Libération le 6 septembre, ce coup d’arrêt "interroge au regard du principe de souveraineté", l’opération française ayant en effet été unilatérale. "Qui a autorité pour faire effectuer à un bot via un serveur de commande et contrôle (C&C) dans un pays étranger une action sur un ordinateur ?", s’interrogeait ainsi Jean-Philippe Gaulier, cofondateur de la start-up en cybersécurité Cyberzen. Libé citait aussi Sébastien Canevet, maître de conférences en droit privé à l’université de Poitiers et coauteur de Droit des logiciels (PUF, 2013) : "Imaginons qu’un autre Etat fasse la même chose et, à distance, désactive un programme sur des ordinateurs situés en France : je ne suis pas persuadé que les autorités françaises le verraient d’un aussi bon œil !".
Mais "aucune opération intrusive n’a été réalisée sur des ordinateurs situés à l’étranger", comme l'a précisé une source judiciaire à Libé. L'attaque français a visé des hackers opérant à partir du territoire français. Si l'un des effets positifs de cette action a eu des répercussions à l'extérieur de l'espace national, on ne peut que s'en félicitée.
En matière de souveraineté, et selon le texte diffusé lundi par la France, "toute cyberattaque à l’encontre des systèmes numériques français ou toute production d’effets sur le territoire français via des moyens numériques par un organe étatique, une personne ou une entité exerçant des prérogatives de puissances publiques ou par une personne ou des personnes agissant sur les instructions ou les directives ou sous le contrôle d’un État est constitutive d’une violation de souveraineté."
"Lorsqu’une cyberattaque est détectée, la France met en oeuvre les opérations nécessaires à la caractérisation pouvant aller jusqu’à la neutralisation de ses effets", précise le document français sur le "droit international appliqué aux opérations dans le cyberespace". Une neutralisation qui peut avoir des effets positifs hors du territoire national et qui s'est inscrit parfaitement "dans une réponse de nature pacifique" ayant "pour unique but la cessation de la violation initiale", comme l'énonce le rapport.
Premier d’une série de navires d’expédition conçus par le groupe norvégien Ulstein et commandés en Chine par la société américaine Sunstone, le Greg Mortimer a été livré le 6 septembre par le chantier China Merchant Heavy Industry (CMHI) de Shanghai. Réalisé dans les temps prévus, le Greg Mortimer est affrété par la compagnie australienne Aurora Expeditions. Long de 104 mètres, ce navire adoptant le design X-Bow à étrave inversée développé par Ulstein, peut accueillir près de 200 passagers et est notamment conçu pour voyager dans les zones polaires.
Suite à l’annonce vendredi 6 septembre, du décès de l’amiral Bernard Louzeau, premier commandant du Redoutable et ancien chef d’état-major de la Marine nationale, les hommages ont été nombreux. Florence Parly, ministre des Armées, a salué la mémoire « d’un grand marin, à la personnalité chaleureuse et charismatique. La marine et la communauté des sous-mariniers pleurent aujourd’hui une de leurs figures emblématiques, un des pères de la dissuasion nucléaire française ».
Après Chubacarc, mission sur la zone de subduction de l'arrière-arc pacifique, c'est au tour de la campagne Kanadeep II de se dérouler sur le navire océanographique Atalante de l'Ifremer, en Nouvelle-Calédonie depuis mars dernier.
Le Golden Ray, un roulier de 199 mètres appartenant au groupe coréen Hyundai, est actuellement couché sur son flanc devant le port américain de Brunswick, en Georgie. Le navire, construit en 2017, se trouve dans le détroit de St Simon et aurait commencé à gîter peu de temps après son appareillage dans la soirée de dimanche. Il venait de charger des véhicules à Brunswick pour faire route vers Baltimore.
(USCG)
En charge depuis 2010 de leur maintien en condition opérationnelle (MCO), Piriou Naval Services va poursuivre l’entretien des huit bâtiments écoles (BE) du type Léopard, ainsi que des bâtiments d’instruction à la navigation (BIN) Glycine et Eglantine de la Marine nationale. Un nouveau contrat, d’une durée de 9 ans, a été signé avec le Service de Soutien de la Flotte (SSF).
Ce sera le plus grand yacht du monde et il sera dédié en grande partie à la recherche scientifique. La coque du REV, commandé par le milliardaire norvégien Kjell Inge Røkke au groupe Vard, a quitté le chantier roumain de Tulcea pour rejoindre le site norvégien de Brattvag où elle va être armée. Le shipmanagement du navire a d’ores et déjà été confié à V-Ships Leisure. Le début des opérations devrait avoir lieu en 2021. La conception de ce navire est issue de la volonté de Kjell Inge Røkke de faire leg d’une très grande partie de sa fortune à la recherche scientifique océanique.
Etonnant jeu de chaises musicales entre l’armateur danois DFDS et la compagnie italienne Moby Lines, filiale du groupe Onorato. Ils ont conclu un accord portant sur l'achat par DFDS de deux de ses navires, les Moby Wonder et Moby Aki, alors que leur repreneur cède au vendeur deux de ses propres navires, les King Seaways et Princess Seaways. Ces derniers sont actuellement exploités sur la liaison Amsterdam-Newcastle, où vont leur succéder les Moby Wonder et Moby Aki, qui permettront d’accroitre de 40% la capacité fret de la ligne et de 5% la capacité en passagers.
Les tensions au sujet de la mise en place du comité social et économique se poursuivent chez Brittany Ferries. La semaine dernière, la CFDT personnel d’exécution et sédentaire de la compagnie a saisi le tribunal de grande instance de Brest en référé au sujet de l’organisation d’un référendum au sein de l’entreprise. Celui-ci visait à faire approuver l’accord minoritaire sur l’accord de dialogue social. En effet, la proposition de la direction n’avait pas obtenu la majorité des signatures syndicales.
Le chantier Fincantieri de Palerme, en Sicile, a procédé le 6 septembre à la découpe de la première tôle de la nouvelle section de coque qui sera intégrée au Star Legend. Ce navire de croisière sera le second d’une série de trois bateaux à être jumboisés par leur armateur, Windstar Cruises, dans le cadre du projet Star Plus. Le premier sera le Star Breeze, dont la nouvelle section a été mise en chantier en avril dernier sur le site Fincantieri de Trieste, en vue d’une intégration sur le navire cet hiver.
L'Ocean Viking, navire humanitaire opéré par SOS Méditerranée et Médecins Sans Frontières, a sauvé dimanche 50 personnes d'un canot pneumatique en détresse dans les eaux internationales au large des côtes libyennes. Le sauvetage a pris presque trois heures. 12 enfants de moins de 18 ans et une femme enceinte font partie des rescapés qui sont maintenant en sécurité à bord du bateau, actuellement toujours sur zone.
Le baptême du tout nouveau navire scientifique polaire britannique Sir David Attenborough va se tenir le 26 septembre prochain au chantier Camell Laird de Birkenhead, qui a démarré sa construction en 2016.
Le petit paquebot Astor, de la compagnie britannique Cruise & Maritime Voyages, ne devrait finalement quitter Saint-Nazaire que jeudi. Le navire de 176 mètres de long pour 22.6 mètres de large et 20.700 GT de jauge y est arrivé dans la nuit de vendredi à samedi dernier pour une escale non prévue dans le bassin de Penhoët, afin d’y effectuer des réparations. Sa poupe, sur bâbord, présentait en effet un trou assez important, consécutif à un accident sans gravité intervenu dans la soirée du jeudi 5 septembre.
YANMAR MARINE INTERNATIONAL et l'Institut Nautique de Bretagne (INB) ont signé un accord de partenariat de trois ans pour la formation sur ses moteurs et les nouvelles technologies YANMAR. L'accord, signé le 24 juillet par l'équipe de YANMAR France et Laurent Winisky, directeur de l'INB, vise à former de nouveaux techniciens pour l'ensemble du réseau de distribution YANMAR France.
Kongsberg Maritime has expanded its Canadian operation by establishing a presence at COVE, the Centre for Ocean Ventures & Entrepreneurship, in Dartmouth, Nova Scotia.
Le Conseil d’Administration du Groupe CMA CGM, un leader mondial du transport maritime et de la logistique, s’est tenu ce jour sous la présidence de Rodolphe Saadé, Président Directeur Général, pour examiner les comptes du 2ème trimestre 2019.
Activité transport maritime
L’activité maritime du Groupe CMA CGM est restée soutenue au 2ème trimestre avec un fort dynamisme des volumes transportés et une nette amélioration de la profitabilité permettant à l’activité maritime d’afficher un résultat net positif.