Le Balai citoyen tient du 27 au 30 septembre 2023 à Ouagadougou, son sixième « Camp cibal » autour du thème : « Participation citoyenne de la jeunesse au suivi de politiques publiques dans un contexte de régime militaire de transition et de crise de la démocratie ». Des moments important pour ce mouvement dans la mesure où ils permettront de faire le bilan et de tracer une trajectoire pour les décennies à venir.
121 délégations des membres du Balai citoyen, venues de 19 localités, participent à ce sixième Camp cibal 2023, marquant également les dix ans d'existence du mouvement. Il s'agit, entre autres, des délégations de Dori, de Bogandé, de Manni, de Bobo-Dioulasso, de Banfora, de Koudougou, de Ouahigouya, de Titao, de Kaya, de Tenkodogo, etc. Dans la salle, on peut apercevoir dame Germaine Pitroipa, Pr Etienne Traoré, Me Guy Hervé Kam, pour ne citer que ceux-là.
Le Camp cibal, a situé Souleymane Ouédraogo, coordonnateur du projet, vise un double objectif : renforcer l'esprit de camaraderie, de militantisme au sein du Balai citoyen pour que ses membres soient davantage conscients de leur rôle citoyen pour agir conséquemment et contribuer à une participation consciente et active des jeunes au suivi des politiques publiques de la transition. Marcel Dakissaga, coordonnateur régional du Centre du Balai citoyen, est ravi que Ouagadougou soit retenu pour abriter ce camp. Il souhaite que ce cadre soit le lieu de débats sans tabou pour un Balai citoyen tourné vers l'avenir.
Le secrétaire général du Balai citoyen, Eric Ismaël Kinda, a indiqué que ces moments sont aussi des instants d'échanges pour faire le bilan des dix ans de parcours et également d'autocritique. « Vous savez que ce camp intervient dans un contexte particulier, celui de l'insécurité qui a gagné tout le pays. C'est donc l'occasion pour nous de mener la réflexion sur la situation du pays mais aussi de voir quelles sont les perspectives, les contributions que nous pourrons apporter afin d'aider le pays à sortir de cette situation », a-t-il fait savoir. D'ores et déjà, il ressort du bilan du Balai citoyen qu'après dix ans d'existence, il a essayé d'apporter sa contribution dans l'ancrage de la démocratie, le respect des droits de l'homme, la bonne gouvernance, etc., foi de son secrétaire général. Ces efforts, a-t-il poursuivi, ont porté fruit jusqu'à ce que l'esprit de l'insurrection soit trahit. C'est ce qui nous a conduits, de son avis, dans la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui. « Le peuple est prêt à faire tous les sacrifices. Mais il ne faudra pas, au nom de la reconquête du territoire, au nom de la sauvegarde de la nation, tuer toute liberté. C'est dangereux pour l'ensemble des citoyens y compris ceux qui sont au pouvoir actuellement », a-t-il prévenu.
Des devanciers toujours présents
Me Guy Hervé Kam, ancien porte-parole du mouvement, en prenant la parole lors de l'ouverture de ce camp, a soutenu que si le Balai citoyen n'avait pas existé, il fallait le créer. « Je dis ça parce que de 2013 à aujourd'hui, le paysage des OSC a connu un printemps. Mais les OSC qui ont compris et assumé leur rôle et qui, dix ans après, peuvent continuer à parler, il y a en très peu. Le Balai citoyen est attaché aux principes et à la parole donnée. Parce que l'homme n'a pas de queue, c'est avec sa bouche qu'on l'attrape. En tant que cibal, je vous dis de toujours faire attention pour ne pas être pris à défaut », a-t-il conseillé.
Le mouvement était un des premiers à dire au lendemain de l'insurrection, a-t-il rappelé, que ce n'était que la chute d'un grand arbre. Le plus dur était de le déraciner. « Dix ans après, le défi reste encore. Il faut déraciner la mal gouvernance dans notre pays, déraciner la corruption et toutes les mauvaises pratiques », a scandé l'ancien porte-parole.
Le Pr Etienne Traoré, quant à lui, a dit ceci : « Vous représentez quelque chose d'indispensable pour notre pays. Il faut absolument que vous agrandissez votre groupe. Il faut que vous restez fidèles à ce mouvement quelles que soient les difficultés. Soyez plus actifs, nous sommes derrière vous, ne vous découragez pas ».
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
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Cette taxe a été introduite depuis le mois de février dernier.
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Plusieurs stations-services de Lubumbashi (Haut-Katanga) sont fermées depuis ce jeudi matin 28 septembre, a constaté le reporter de Radio Okapi.
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Après quatre années d'interruption du fait de la crise sanitaire et de la dégradation de la situation sécuritaire, la Semaine des activités minières d'Afrique de l'Ouest (SAMAO) reprend du service. La 5e édition, qui se tient du 28 au 30 septembre 2023, a été officiellement lancée ce jour, en présence du Premier ministre Apollinaire Kyélèm de Tambela, représentant du chef de l'État. Durant 72 heures, ce sont plus de 2 000 participants qui vont échanger et partager leurs expériences et connaissances sur le secteur minier.
La Semaine des activités minières d'Afrique de l'Ouest se veut une tribune de promotion du secteur minier ouest africain. Elle regroupe des experts, des investisseurs, des chercheurs, des représentants des administrations minières ainsi que des visiteurs venus d'Afrique et d'ailleurs. Ceux-ci partageront à travers différentes communications, les bonnes pratiques et leur savoir-faire dans le domaine de l'exploitation minière.
Pour la présente édition, plusieurs activités sont au programme. Il s'agit de communications portant sur la politique du contenu local dans les pays africains, la problématique de la transformation des produits miniers en Afrique, la valorisation des produits des carrières. Sont aussi au programme des sessions techniques sur des thématiques portant sur la réhabilitation des sites miniers, la transition énergétique en Afrique, des rencontres B2B, des expositions d'équipements et d'engins miniers. Une soirée de remise de distinctions ainsi que des excursions sur un site minier et un site de carrière sont également prévues.
Le thème retenu pour la 5e SAMAO est : « Exploitations minières en Afrique : quelles stratégies pour impacter les économies locales ». A en croire le ministre de l'énergie, des mines et des carrières, Simon Pierre Boussim, l'impact réel de l'exploitation minière sur les conditions de vie des populations n'est pas toujours bien perceptible. D'où l'importance, selon lui, de mener des échanges approfondis qui ouvrent la voie à des stratégies et pratiques de développement durable, qui prennent en compte les particularités des économies locales. « C'est une occasion pour tous les acteurs intervenant dans le domaine minier, de proposer des stratégies et solutions pour une meilleure intégration de l'exploitation minière aux économies locales, afin de favoriser le développement économique et social de nos différents pays », précise Simon Pierre Boussim.
Le secteur minier est d'une importance capitale pour l'économie burkinabè. En effet, au 31 décembre 2022, la production industrielle d'or était estimée à 57,68 tonnes, faisant ainsi du Burkina Faso le 4e pays producteur d'or en Afrique. Le secteur génère aussi plus de 19 000 emplois directs. Les recettes directes au budget de l'Etat étaient de 540 milliards en 2022.
Malgré la crise sécuritaire qui a un impact considérable sur les activités minières, les acteurs ont su faire preuve de résilience en organisant la présente édition de la SAMAO, en dépit des différents obstacles. Cette édition, considérée donc comme celle de la résilience, « vise à la fois à rassurer nos partenaires actuels et attirer d'autres investisseurs dans ce secteur qui fait partie des plus résilients de notre économie dans le contexte actuel », a laissé entendre le ministre des mines. Accompagné de plusieurs membres du gouvernement, il a fait le tour des stands d'exposition pour encourager les sociétés qui y donnent à voir leur savoir-faire.
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
Les activités scolaires sont au point mort depuis deux jours dans la ville ferroviaire de Mwene Ditu (Lomami), à 132 kilomètres de la ville de Mbuji-Mayi.
Les enseignants non payés ainsi que les nouvelles unités, ces enseignants qui ne sont pas inscrits sur les listes de paie, accompagnées de plusieurs élèves manifestent depuis mercredi 27 septembre jusqu’à ce jeudi matin pour réclamer leur inscription sur les listes de paie (mécanisationà ainsi que l’augmentation de leurs primes.
L'eau ne coule pas aux robinets de la REGIDESO depuis trois ans maintenant dans la colline de Kele dans la ville de Tshikapa (Kasaï).
À l’occasion de chaque fête du Mawlid Nabawi, les différents services sécuritaires procèdent à la saisie d’importantes quantités de produits pyrotechniques. Gâchant le caractère festif […]
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La communauté musulmane de Dédougou a célébré, dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 septembre 2023, l'anniversaire de la naissance du prophète Mouhammad, fête communément appelée Mouloud. A la grande mosquée de la ville, les fidèles ont commémoré l'événement autour du thème « Le prophète Mouhammad, homme de miséricorde et de cohésion ».
Les fidèles musulmans ont presque veillé à la grande mosquée pour se souvenir de la naissance du prophète Mouhammad. C'était autour du grand Imam de la ville de Dédougou El Hadj Famata Almamy Traoré. Une conférence sur la vie du prophète a, en effet, servi de plat de résistance au cours de la soirée. Des différents sermons et autres communications prononcés à cette circonstance, il ressort que le prophète a eu une existence pleinement pieuse et totalement consacrée à l'adoration de son créateur « Allah ».
Selon le grand Imam, la recherche de la cohésion et la paix était consubstantielle à la vie du prophète. D'où l'importance, selon lui, de se rappeler la vie d'une telle figure religieuse afin de susciter une saine émulation chez les fidèles pour que la société retrouve ses habitudes d'antan faites d'entraide, de solidarité, de paix et de vivre-ensemble.
Devant un parterre de fidèles, le guide religieux a prodigué des bénédictions et imploré le créateur de l'univers de venir en rescousse à « notre pays qui traverse des moments difficiles marqués par des violences de tous genres et la banalisation de la vie humaine pourtant sacrée selon les saintes écritures », a-t-il lâché.
« Nous sommes venus célébrer cette naissance avec nos frères musulmans », a déclaré le représentant du gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun. Le haut-commissaire de la province du Mouhoun, Souleymane Nakanabo, était accompagné par le chef de canton de Dédougou, des responsables administratifs et des autres confessions religieuses. Il a ainsi salué « la grande cohésion » interconfessionnelle et intercommunautaire qui règne au niveau de la région. « Certes, chacun pratique sa religion, mais nous sommes avant tout frères et sœurs », a rappelé le haut-commissaire. Il a informé avoir plaidé auprès de la communauté musulmane d'œuvrer, chacun en ce qui le concerne, à promouvoir la paix et la cohésion sociale.
Yacouba SAMA
Lefaso.net
Le médecin chef de la zone de santé de la plaine de la Ruzizi, Dr Alexis Kashobwe, a plaidé, mercredi 27 septembre, pour des projets d’adduction d’eau potable dans cette région. Selon lui, cette adduction va permettre de résoudre le problème de la faible accessibilité de la population à l’eau potable.