Le 28 janvier 2016, face au danger représenté par
l’Etat islamique, leprésident Obama a donné son feu vert au plan militaire américain d’intervention en Libye. Ne tenant pas compte du principe du « primum non nocere » (d’abord, ne pas nuire), le scénario retenu va au contraire amplifier encore davantage la catastrophe provoquée en 2012 par le renversement du colonel Kadhafi.
Que l’on ne se méprenne cependant pas sur mes propos : une intervention militaire est nécessaire. A la condition toutefois qu’elle ne se fasse pas au profit de ceux qui entretiennent le chaos, de ceux qui en vivent et qui, à travers lui, espèrent prendre le contrôle du pays. Je veux parler à la fois de cette tête de pont de la Turquie, des
Frères musulmans et du Qatar qu’est Misrata, et des milices salafistes de Tripolitaine plus ou moins directement apparentées à
al Qaïda (Aqmi). Explications :
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