Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a condamné jeudi les violences qui ont éclaté mercredi soir et se sont poursuivies jeudi dans le site de protection des civils de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) à Malakal, dans le nord du Soudan du Sud, tuant au moins sept personnes et en blessant environ 40 autres.
La Directrice générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, a condamné jeudi l'assassinat du journaliste guinéen El Hadj Mohamed Diallo, lors d'affrontements durant un rassemblement politique à Conakry.
Alors que le nombre de Mozambicains ayant fui au Malawi continue de croître, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a appelé jeudi toutes les parties à respecter leur droit à demander l'asile dans un contexte de pressions pour les renvoyer vers leur pays d'origine.
Il y a 55 ans, la France extrayait du sous-sol gabonais sa première tonne d'uranium. A l'occasion de cet anniversaire, les anciens salariés gabonais de la Comuf (filiale d'Areva, qui a fermé sa mine en 1999) se sont réunis pour se rappeler au bon souvenir de l'entreprise publique française (Rfi.fr, 24/01). Ou plutôt ceux qui ont survécu. Car tous sont aujourd'hui malades et 440 sont déjà morts, dont 325 d'infections pulmonaires. Il y a cinq ans, Areva a créé, au Niger et au Gabon, des « Observatoires de (...)
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254 - février 2016
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Gabon,
Areva,
Nucléaire,
Brèves d'Afrique et d'ailleurs
Le 16 janvier, sur le plateau télé de l'émission « On n'est pas couché », le Premier ministre français Manuel Valls s'est laissé emporter à rétorquer à un autre invité, l'humoriste Jérémy Ferrari, que des deux présidents africains présents à la manifestation du 11 janvier qui a suivi les attentats contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher, c'est la présence du président malien, « élu lui », qu'il fallait retenir. « Ah, parce qu'il n'est pas élu finalement, Ali Bongo ? » relève l'humoriste. « Non. Pas comme on l'entend (...)
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254 - février 2016
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Gabon,
Brèves d'Afrique et d'ailleurs,
Ali Bongo,
Manuel Valls
Les mères peuvent être touchées par un éventail de troubles mentaux tels que l’anxiété liée à l’accouchement et la dépression post-natale.
Kenya : évasion de malades mentaux
Mozambique : l'avortement dépénalisé
Le président Macky Sall a indiqué que la réduction du mandat présidentiel interviendra après 2019, fin de son premier mandat.
Jeudi 18 février auront lieu les élections présidentielles en Ouganda.
Après avoir mesuré l'ampleur des irrégularités et des abus, l'État a resserré les cordons de la bourse. Avec, depuis janvier, des comptes mieux encadrés.
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Le 8 février, Zouhoura, Tchadienne de 16 ans, a été violée par cinq hommes qui ont filmé et posté leur crime sur les réseaux sociaux. Sur France 24, l'adolescente revient sur son agression, qui a provoqué une vague d'indignation au Tchad.
« Le secret a été gardé jusqu’au bout. Rien n’a fuité », RFI, 16 février 2016. [rires] De l’employée de maison au riche commerçant, du vendeur de café touba au professeur d’Université, toute la société sénégalaise savait ce qu’allait dire Macky Sall, …
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Ce nouveau pôle rassemble les filiales du groupe bancaire panafricain en Afrique centrale, orientale et australe (CESA). Samuel Ashitey Adjei, directeur général d'Ecobank Ghana, a été nommé directeur régional exécutif de ce nouveau cluster.
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Macky Sall a annoncé, mardi, qu'il effectuerait bien un septennat à la tête du Sénégal et non un quinquennat, suite à la décision du Conseil constitutionnel. Certains juristes estiment qu'il n'est pas tenu de respecter "cet avis consultatif".
Porte-parole d'Hama Amadou et secrétaire général du parti MODEN LOUMANA-AFRICA
Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a déclaré mercredi que près d'un million d'enfants ont besoin d'un traitement pour la malnutrition aiguë sévère en Afrique orientale et australe, en raison de la sécheresse prolongée et des conditions extrêmes liées au phénomène météorologique El Niño.
A l'occasion d'une réunion du Conseil de sécurité sur la situation en Guinée-Bissau, le Représentant du Secrétaire général dans ce pays, Miguel Trovoada, a exhorté les acteurs politiques bissau-guinéens à surmonter leurs divisions et à mettre fin au blocage institutionnel.
Le président Yoweri Museveni tentera jeudi de décrocher un cinquième mandat lors du premier tour de l'élection présidentielle en Ouganda. À la tête du pays depuis 1986, il estime que "ce n'est pas le bon moment" de quitter le pouvoir.
L'ancien secrétaire général des Nations unies, en poste de 1992 à 1996, Boutros Boutros-Ghali est décédé à l'âge de 93 ans, a annoncé mardi la présidence du Conseil de sécurité.
Dans une Libye disloquée par une guerre de tous contre tous, trois gouvernements s’opposent. A Tobrouk, siège la Chambre des représentants reconnue par la communauté internationale ; à Tripoli est installé le parlement de Salut national sous influence des islamistes d’Abdelhamid Belhadj et des Frères musulmans de Misrata. Quant au Gouvernement d’union nationale constitué le 19 janvier 2016 sous les pressions de l’ONU par le Conseil présidentiel de neuf membres dirigé par Fayez el-Sarraj, il n’est pas parvenu à se faire reconnaître par les Libyens. Composé de plus de trente membres, il a en effet été rejeté par les deux parlements rivaux de Tobrouk et de Tripoli.Prié de « revoir sa copie », le 14 février, Fayez el-Sarraj a présenté un nouveau gouvernement de 13 membres plus cinq secrétaires d’Etat, dans lequel, en principe, chaque grande faction libyenne est représentée. Cependant, deux des neuf membres du Conseil présidentiel se sont opposés à sa composition. Il s’agit d’Omar lassoued (Omar Al Aswad), représentant de Zenten et d’Ali Kotrani (Ali al Gatrani) de Tobrouk qui reprochent à ce gouvernement de faire la part trop belle aux Frères musulmans de Misrata et aux islamistes de Tripoli.La composition de ce Gouvernement d’union nationale a également buté sur le portefeuille de la Défense qui était brigué à la fois par le général Haftar, le chef de l’armée de Cyrénaïque soutenu par l’Egypte, et par l’ancien bras droit de Ben Laden, Abdelhakim Belhaj, le chef du GICL (Goupe islamiste de combat de la Libye) une des plus puissantes milices islamistes de Tripoli, soutenu par la Turquie et le Qatar. Finalement, le portefeuille est revenu au colonel Mehdi Brahim Barghethi (Mahdi al-Barghati), proche du gouvernement de Tobrouk mais que certains observateurs pensent être en froid avec le général Haftar. Quant au ministère de l’Intérieur, il a été attribué à El Aref Salah Khouja (Salel al-Khoja), un lieutenant d’Abdelhakim Belhaj. Les forces de sécurité libyennes vont donc dépendre de deux chefs dont les objectifs sont à l’opposé… La coupure entre la Tripolitaine et la Cyrénaïque est donc inscrite dans les faits.Concernant les autres ministères, chaque région, chaque grande faction a en principe obtenu d’être représentée. Dans cette dilution de l’Etat, certains sont favorisés, comme les Frères musulmans de Misrata, inconditionnellement appuyés par la Turquie et le Qatar. D’autres sont marginalisés, comme Zenten, qui détient prisonnier Saïf al Islam, le fils du colonel Kadhafi. De fait, la Tripolitaine est donc partagée entre Frères musulmans de Misrata et Milices de Tripoli apparentées à Al Qaïda. Le nouveau gouvernement devant s’installer à Tripoli, il sera donc, de fait, sous le contrôle de ces derniers, d’où d’inévitables tensions avec les forces de Cyrénaïque. Mais peu importe ce bricolage issu d’un quasi marchandage de souk puisque la « communauté internationale » a enfin réussi à mettre en place une autorité « légale » qui va pouvoir lui demander d’intervenir contre l’Etat islamique. Une intervention refusée par l’Algérie et la Tunisie mais qui va se faire au profit des Frères musulmans et des diverticules d’Al Qaïda qui contrôlent la Tripolitaine. Tous espèrent que les forces spéciales occidentales les débarrasseront de l’Etat islamiqueafin qu’ils puissent reprendre ensuite leurs guerres internes et continuer à s’enrichir en acheminant des « migrants » en Europe. Regardons en effet les choses en face : le résultat de la calamiteuse guerre décidée en 2011 par Nicolas Sarkozy et BHL est que, aujourd’hui, nous allons intervenir en Libye, certes contre l’Etat islamique, mais d’abord au profit d’une coalition rassemblant Al-Qaïda et Frères musulmans…
Bernard Lugan
16/02/2016
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