“Bogou est une plateforme de télé-expertise ou télédiagnostic qui permet aux professionnels de la santé (sage-femme, infirmier ou médecin généraliste) isolés, c’est-à-dire à l’intérieur de nos pays africains, devant des cas difficiles, de demander un avis d’expert à distance”, explique ce professeur d’informatique médicale.
Cette application qui existe depuis une dizaine d’années est utilisée dans les pays membres du Réseau en Afrique francophone pour la télémédecine (RAFT) ainsi qu’en Bolivie et au Népal.
Grâce à Bogou, la fréquentation des centres de santé dans les zones isolées a augmenté et les patients dépensent moins.
“Des publications scientifiques ont montré que dans les hôpitaux où l’application a été utilisée, la fréquentation a augmenté parce que les patients ont de plus en plus confiance, car on arrive à les prendre en charge”, a-t-il indiqué.
Dr. Bagayoko évoque également l’impact macro-économique de cet outil. “Sur un intervalle d’un an avec 215 patients qui ont été pris en charge grâce à l’application, il y avait une échelle d’économie de près de 65 millions F CFA”. Le patient qui devait se rendre dans la capitale, ne paye que le prix de la consultation.
Accessible via un ordinateur connecté à internet, l’application Bogou sera bientôt disponible sur téléphone portable. Les spécialistes seront donc alertés par SMS lorsqu’un cas arrive.
Selon Dr. Cheick Oumar Bagayoko, le prix “RFI Challenge App Afrique” qu’il vient de remporter permettra de finaliser cette version. Bogou est disponible en français, en anglais, en espagnol et en portugais.
Le Sahélien
Source: L’indicateur du Renouveau
Pour coller à l’actualité, le chef de l’Etat a émis le vœu d’une éventuelle rencontre avec son prédécesseur en exil à Dakar, au Sénégal, depuis le coup d’Etat qui a chassé ce dernier du pouvoir le 22 mars 2012. L’ancien chef de l’Etat est pourtant toujours poursuivi « pour haute trahison » par le régime IBK qui le rend, en quelque sorte, responsable de la perte du nord du Mali qui a commencé en janvier 2012 par l’attaque d’Aguel hoc où une centaine de nos militaires ont été massacrés par des rebelles du MNLA.
Lors de cette grande rencontre des acteurs du monde rural, IBK a déclaré : « Je suis reconnaissant à mon jeune frère Amadou Toumani Touré pour avoir instauré la Journée du Paysan au Mali…Beaucoup de choses se disent sur nos relations, mais je sais qu’il n’y a ni intrigues ni méchancetés entre nous. ATT, à bientôt ».
L’ex-chef d’Etat dubitatif
Ces propos d’IBK interviennent après le meeting que le RPM et le PS Yeleen Kura (dans l’opposition à l’époque) ont tenu, le 21 mai dernier, pour la paix et la réconciliation et pour le « retour d’ATT ». L’opposition républicaine avait organisé, le même jour, une « marche pour le Mali » pour dénoncer la mauvaise gouvernance mais pour demander aussi le retour au bercail de l’ex-chef d’Etat, le Général Amadou Toumani Touré.
En tout cas, voilà un véritable fonds de commerce pour les uns, quand d’autres se servent de la popularité de l’ex-chef d’Etat pour essayer de redorer leurs blasons.
Selon des sources concordantes, sensible à toutes ces sollicitations en vue de son retour au bercail, le principal concerné ne serait pas du tout pressé de fouler la terre natale. Au motif qu’il pourrait être taxé d’opposant au régime IBK quand ses propres partisans et tous ceux qui sont déçus par la gouvernance IBK – sans pour autant être des thuriféraires d’ATT – vont aller vers lui avec des intentions plus ou moins avouées. Difficile sera également pour l’ancien chef d’Etat d’observer le même mutisme que celui afficher par l’ex-président Alpha Oumar Konaré depuis son départ du pouvoir en 2002.
IBK a maintenant besoin des fidèles d’ATT
En tout cas, malgré ATT lui-même, il pourrait se trouver, une fois de retour au bercail, au cœur de l’action de certaines formations politiques pour lesquels il constitue une référence voire un fonds de commerce. Pour ne donc pas gêner le pouvoir IBK, ATT n’envisagerait pas son retour au pays jusqu’à ce que la situation le permette.
C’est dire que le retour d’ATT est désormais renvoyé à une date que personne ne connait pour le moment. Même si la voie pour cela est désormais ouverte.
En tout cas, l’intervention d’IBK à cette édition 2016 de la Journée du Paysan atteste de la solidité des liens qui unissent ces deux personnalités. La balle est maintenant dans le camp d’ATT. Toute erreur d’appréciation étant également à exclure pour éviter que ce retour d’ATT dans la situation actuelle n’aille réveiller de vieux démons de la politique politicienne.
Serrer la main tendue d’IBK
Même s’il est conscient de cette réalité, ATT pourrait difficilement refuser la main tendue de son grand frère IBK qui a plus que besoin de lui et de ses partisans pour élargir la base de son régime et consolider son pouvoir confronté aux assauts de l’opposition mais également à d’énormes défis non encore transcendés.
D’autre part, ayant été confronté aux dures réalités de l’exercice du pouvoir, l’actuel chef d’Etat a dû certainement réviser certaines de ses certitudes, de ses croyances et son appréciation sur la gestion de la question du nord par le régime ATT. D’où ce revirement spectaculaire de sa position vis-à-vis de la gestion globale du pouvoir par son prédécesseur. Il se trouve maintenant que dans le cadre des futures élections communales et même présidentielle de 2018, IBK a besoin de renforcer son parti, le RPM, en piochant, pour cela, largement dans la masse des partisans d’ATT dont l’écrasante majorité est aujourd’hui plus que jamais esseulée.
Ainsi, selon notre source, ATT et son épouse sont incessamment attendus à Bamako. Ils effectueront le voyage à bord de l’avion d’IBK et se rendront ensuite à Mopti pour visiter la famille et présenter leurs condoléances suite au décès notamment de la tante de l’ancien président de la République.
Ensuite, ils retourneront à Dakar pour préparer leur retour définitif au bercail, selon des sources concordantes. Pourvu qu’il en soit ainsi.
Mamadou FOFANA
Source : L’Intelligent Mali
La direction des services militaires a reçu mercredi la visite du chef d’état-major de l’armée (Cemga), le général de division Mahamane Touré. Il était parti remonter le moral des troupes et féliciter les sportifs pour les exploits réalisés à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Il s’agissait aussi, pour le chef d’état-major, de galvaniser les équipes pour les échéances à venir.
Après la traditionnelle cérémonie militaire, les pratiquants des différentes disciplines sportives dans l’armée se sont retrouvés autour du chef d’état-major. Il a salué les efforts des uns et des autres dans l’atteinte des résultats attendus par les autorités. Il a signifié le soutien de la hiérarchie et démontré qu’il est de cœur avec les uns et les autres sur tous les théâtres d’opération.
Le directeur des services militaires, Moussa M. Traoré, a remercié le chef d’Etat major pour tout son soutien. Aux termes de cette rencontre, le général s’est fait remettre une médaille. En retour, il a offert une enveloppe aux sportifs.
La Mali peut se targuer d’un palmarès impressionnant en sports militaires. Il est entre autres trophées détenteur de la Coupe d’Afrique des nations (Can), remportée il y a quelques années par l’Union sportive des forces armées et de sécurité (Usfas).
O.D.
Source: L’indicateur du Renouveau
Le vice-président nigérian Yemi Osinbajo a lancé jeudi la plus vaste opération de nettoyage jamais entreprise dans le Delta du Niger, région de production de pétrole et théâtre de violences, où le président Muhammadu Buhari a finalement renoncé à se rendre.
Cet article Le Nigeria démarre la dépollution du Delta, au coût estimé à 1 milliard de dollars est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.
Il s’agit, en effet, d’une dame – pour ne pas la citer à cette phase de nos investigations – employée au protocole de la République qui serait en relations amoureuses très poussées avec l’ambassadeur d’un grand pays d’Afrique au Mali. Ce dernier, en partance pour un autre pays de sa juridiction, s’est fait accompagner par sa douce moitié – officielle cette fois-ci.
Ne se doutant de rien, le diplomate arrivé à l’aéroport international Bamako-Sénou fut surpris de se retrouver nez-à-nez avec cette dame employée du protocole de la République – une structure rattachée à la présidence de la République mais sous tutelle du Département des affaires étrangères – qui assurait la permanence au salon VIP. Certainement que l’épouse officielle avait eu vent de cette relation amoureuse entre son mari et cette dame du protocole de la République que nous allons appeler par ces initiales Y.Z.
Dès la vue de Y.Z., l’épouse de l’ambassadeur bondit sur elle. Commença alors un corps-à-corps qui surprit tout le monde. Quel différend pourrait-il opposer cette employée du protocole de la République et l’épouse de ce diplomate ? Ne cessaient de s’interroger les autres passagers de ce vol sur la capitale d’un pays de la sous-région.
Le ministre Abdoulaye Diop attendu pour faire toute la lumière.
Quelques jours après l’incident, la Sécurité d’Etat était dans les locaux du protocole de la République pour en savoir davantage. A cet effet, le ministre Abdoulaye Diop était attendu pour faire toute la lumière. Car, aux dernières nouvelles, nous apprenons que le diplomate ne serait pas le seul amant de la dame concernée. Ce qui n’est pas encore le plus grave dans cette affaire.
Des choses étranges se seraient également passées dans le salon présidentiel de l’aéroport international Modibo Kéïta-Sénou. D’où ce brusque et grand intérêt des services de renseignement pour cette histoire d’amour qui aurait bien pu continuer dans le plus grand secret si l’épouse de Son Excellence l’Ambassadeur de ce grand pays ami du Mali n’avait pas décider d’accompagner – ce jour-là – son mari présumé volage en partance pour ce pays voisin…la Côte d’Ivoire.
MF
Source : L’Intelligent MaliRESOLUTIONS :
Au terme des deux jours d’intenses travaux, les participants au forum en termes de résolution :
-S’engagent à œuvrer inlassablement pour la consolidation de la paix, la sécurité et la stabilité du Mali ;
-S’engagent à lutter vigoureusement contre le radicalisme et l’extrémisme religieux avec l’implication des femmes ;
-Appellent tous les jeunes musulmans du Mali à appuyer les efforts des autorités du pays dans le cadre de la consolidation de la paix, la réconciliation et l’unité nationale du Mali ;
-Se réjouissent de la création, par les Hautes Autorités du Mali, du Ministère des Affaires Religieuses et du Culte et saluent les actions dudit Ministère ;
-Félicitent le Président de la République Son Excellence Ibrahim Boubacar KEITA, Chef de l’Etat pour l’initiative de la formation des Imams et Prêcheurs au Maroc et exhortent les autorités du Pays à multiplier les initiatives du genre ;
-Félicitent le Gouvernement du Mali à travers le Ministère de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et de la Reconstruction Citoyenne pour la tenue de l’atelier de validation de l’étude sur la problématique de l’emploi des arabophones et la mise en œuvre avancée de ses recommandations ;
-S’inquiètent de l’implication progressive des leaders religieux Musulmans dans la politique et adhèrent aux dispositions de la loi électorale relatives à l’interdiction des campagnes électorales dans les lieux de culte ;
Les participants au présent forum recommandent :
-La création d’un centre de formation continue des Imams et Prêcheurs au Mali ;
-L’ouverture d’une université arabo-islamique au Mali basée sur notre réalité ;
-L’inscription de l’UJMMA au titre des associations d’utilité publique ;
-La recherche d’autres partenariats pour l’octroi des bourses d’études aux arabophones ;
-La création d’un centre de documentation et d’information islamique ;
-La création d’un centre multimédia (Radio, Télé et journal)
-L’accélération du processus de création de la cellule d’appui à la formation et à l’emploi des arabophones ;
-La mise en place d’un mécanisme de régulation et de suivi des prêches et discours religieux ;
-La culture de la tolérance religieuse au Mali à travers la réalisation des activités conjointes ;
-La mise en œuvre des sketchs de sensibilisation télévisuelle et radiophonique à l’intention des femmes et des jeunes dans le cadre de la lutte contre le radicalisme religieux ;
-La mise en œuvre des recommandations du forum du Groupement des Leaders Spirituels Musulmans du Mali
Fait à Bamako, le 08 mai 2016
Le Forum
Source : Le Progrès