Après une irruption temporaire d’un groupe jihadiste dans la localité de Boni au Mali, samedi, le ministre de la Défense Tiéman Hubert Coulibaly a été limogé. Des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes.
Au deuxième jour de sa visite au Soudan du Sud, une délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies a rencontré samedi des personnes déplacées vivant dans des camps appelés 'sites de protection des civils', afin de voir de leurs propres yeux « les conséquences humaines de l'échec des dirigeants politiques à ramener la paix dans leur pays ».
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon s'est entretenu dimanche par téléphone avec le Président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, et le candidat à la présidence du parti Démocratie Nouvelle, Jean Ping, et les appeler à faire le nécessaire afin de mettre fin aux violences qui ont suivi l'élection présidentielle contestée gabonaise.
Au Mali, le ministre de la Défense a été limogé après l'incursion de djihadistes dans une ville du centre de ce pays d'Afrique de l'Ouest. Tiéman Hubert Coulibaly a été limogé, ce samedi 3 septembre 2016, selon des sources officielles. ce vendredi 2 septembre 2016, des djihadistes avait brièvement pris le contrôle de la ville de Boni, dans le centre du pays.
Cinq personnes ont été tuées dans les violences post-électorales, selon un bilan communiqué, ce vendredi 2 septembre 2016, par le porte-parole d'Ali Bongo, Alain-Claude Billie. Pour sa part, le ministère de l'Intérieur a fait état de son côté de 1 100 interpellations en date de jeudi après-midi. Des centaines de militaires et de policiers se sont déployés vendredi dans Libreville, où les habitants ont commencé à ressortir dans les rues et où des magasins ont rouvert après deux jours d'émeutes. La garde républicaine a pris position à proximité du palais présidentiel.
Des jihadistes d'un groupe non identifié ont fait irruption vendredi dans la ville de Boni, située au centre du Mali, mettant un temps en déroute les militaires qui s'y trouvaient avant qu'ils ne reprennent le contrôle de la ville.
Jean Ping, le principal adversaire d'Ali Bongo à l'élection présidentielle gabonaise, a déclaré vendredi qu'il était le président de la République, lors d'une conférence de presse, exigeant en outre un nouveau comptage des voix.
Les autorités gabonaises ont annoncé vendredi la libération, réclamée par Paris, d'une vingtaine de leaders de l'opposition et de la société civile. Ils étaient retenus depuis la veille au quartier général de l'opposant Jean Ping, à Libreville.
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