Le gouvernement éthiopien a déclaré l'état d'urgence dimanche, après plusieurs mois de violents troubles dans le pays, ont annoncé les autorités.
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La coalition arabe au Yémen, conduite par l'Arabie saoudite, s'est déclarée prête à associer les États-Unis à une enquête immédiate sur les raids qui ont fait plus de 140 morts et 525 blessés samedi à Sanaa.
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À l'extrême occident du monde arabe, le royaume chérifien cultive depuis son indépendance sa proximité avec Washington. L'issue de la présidentielle américaine est-elle attendue avec anxiété à Rabat ? Réponse et explications du politologue et sociologue marocain Mohamed Tozy.
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La Côte d'Ivoire, vainqueur logique du Mali sur son terrain (3-1), a parfaitement lancé sa campagne de qualification pour le Mondial-2018,
Le chef militaire de l'ex-rébellion à dominante touareg du nord du Mali, Cheikh Ag Aoussa, a été tué samedi par
Le chef militaire de l'ex-rébellion à dominante touareg du nord du Mali, Cheikh Ag Aoussa, a été tué samedi par l'explosion d'une mine à Kidal, dans le nord-est du pays, a-t-on appris de sources concordantes.
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Des "dizaines" de personnes ont été tuées et "des centaines" blessées samedi dans la capitale yéménite Sanaa dans des raids aériens menés par la coalition arabe qui soutient les forces gouvernementales, ont affirmé les rebelles chiites Houthis sur leur site Sabanews.net.
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Les violences se sont poursuivies jeudi et vendredi dans la région oromo, dans le centre et l'ouest de l'
L'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) a critiqué vendredi l'incapacité des autorités congolaises et de l'ONU à empêcher les massacres à répétition commis depuis deux ans dans
Les ministres français et sénégalais de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve et Abdoulaye Daouda Diallo, ont annoncé vendredi un renforcement
L’organisation de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW) a critiqué vendredi l’incapacité des autorités congolaises et de l’ONU à empêcher les massacres à répétition commis depuis deux ans dans la région de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo.
Depuis le début de ces massacres en octobre 2014, pas moins de 680 civils ont été tués dans 120 attaques perpétrées par des « combattants non identifiés » dans cette zone du nord de la province du Nord-Kivu, écrit HRW dans un communiqué.
L’ONG cite plusieurs témoignages d’habitants ou de soldats congolais choqués par la passivité d’éléments des Forces armées de la RDC (FARDC) ou de Casques bleus de la Mission de l’ONU au Congo (Monusco) stationnés à proximité des lieux de certaines tueries, comme celle ayant fait coûté la vie à plus de cinquante civils à Rwangoma mi-août.
L’ONG exhorte Kinshasa et l’ONU à définir « une nouvelle stratégie pour protéger les civils » dans cette zone.
Jugeant que le gouvernement congolais est désormais « moins en mesure d’empêcher les attaques de Beni de prendre des proportions incontrôlables » du fait de la crise politique qui secoue le pays, elle demande « une attention internationale soutenue de haut niveau » sur cette question.
Cette crise découle du report de la présidentielle qui devait avoir lieu avant le 20 décembre, terme du mandat du président Joseph Kabila. M. Kabila est au pouvoir depuis 2001 et la Constitution lui interdit de se représenter mais il ne donne aucun signe de vouloir quitter son poste à la fin de l’année comme le demande la majeure partie de l’opposition.
Pour la Monusco (plus grosse mission de maintien de la paix onusienne au monde, avec près de 19.000 hommes en uniforme) et le gouvernement congolais, les auteurs des massacres commis essentiellement à l’arme blanche dans la région de Beni, sont des combattants de l’Alliance des forces démocratiques (ADF), groupe rebelles ougandais musulman installé dans l’est de la RDC depuis 1995.
Cette version est remise en cause par des chercheurs à New York et un groupe d’experts onusiens pour qui les ADF partagent cette responsabilité avec d’autres groupes armés et certains éléments des FARDC, avec la complicité de certains chefs militaires locaux.
La province du Nord-Kivu, comme l’ensemble de l’est de la RDC, est déchirée par des conflits armés depuis plus de vingt ans.
Les Marocains ont voté vendredi pour élire leurs députés dans un scrutin au résultat imprévisible, où les islamistes qui tentent de conserver la majorité se sont inquiétés de tentatives de fraudes.
A la fermeture des bureaux de vote à 19H00 locales (18H00 GMT), le taux de participation était de 43%, a indiqué le ministère de l’Intérieur.
En début de soirée, le Parti justice et développement (PJD), à la tête du gouvernement de coalition depuis 2011, a demandé « l’intervention urgente » de ce même ministère pour faire cesser les « abus » qui ont selon lui entaché le scrutin.
Ces tentatives de fraudes par des « agents d’autorité » (des fonctionnaires de l’Intérieur, ndlr) visent à « orienter le vote des électeurs vers un parti en particulier », a affirmé le PJD, en référence au Parti authenticité et modernité (PAM, libéraux), leur principal rival pour ce scrutin.
Le PJD reste aujourd’hui la seule formation islamiste encore à la tête d’un gouvernement dans un pays de la région.
Les législatives s’annonçaient comme un face-à-face serré entre le PAM, fondé en 2008 par un proche conseiller du roi et dirigé aujourd’hui par Ilyas el-Omari, et le PJD, avec à sa tête l’actuel Premier ministre Abdelilah Benkirane.
Les semaines d’avant le scrutin ont été marquées par un climat de défiance et de tensions. Tout en se gardant bien de prendre de front le palais royal, le PJD a accusé de façon récurrente l’Intérieur, puissant ministère régalien avec un technocrate à sa tête, de partialité et d’agissements en sous-main pour favoriser la victoire du PAM.
Le ministère de l’Intérieur s’était lui engagé à organiser un scrutin « transparent », conformément aux « directives » du roi Mohammed VI. Tout au long de la journée, il a publié des communiqués faisant état d’incidents mineurs, ou d’accusations mettant en cause des « agents d’autorité » dans différents bureaux, accusations qu’il a rejetées pour la plupart.
Un petit parti allié du PJD, le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), a comptabilisé pour sa part « une dizaine d’infractions », selon son secrétaire général, Nabil Benabdellah.
De son côté, le PAM a indiqué avoir « soumis une cinquantaine de plaintes auprès des autorités spécialisées », visant notamment le PJD dans la région de Tanger (nord).
Près de 16 millions d’électeurs étaient appelés à voter pour élire leurs 395 députés, dans 92 circonscriptions et selon un système de liste à la proportionnelle. En 2007 et 2011, l’abstention avait été très élevée (63% et 55%).
– Longue soirée électorale –
De premiers résultats étaient attendus dans la soirée, et le ministre de l’Intérieur Mohamed Hassad devaient s’exprimer à minuit. A Rabat, les QG des différents partis se préparaient à une longue soirée électorale. Souriant et l’air serein, M. Benkirane est arrivé vers 20H00 à l’état-major du PJD, déjà envahi par les militants, en centre-ville de Rabat.
En l’absence de tout sondage, interdit depuis des semaines, il était très difficile de se faire une idée des tendances vendredi soir. « Personne, mais vraiment personne n’est en mesure de dire ou de prévoir (…) les résultats de ce soir », soulignait le chercheur Abdellah Tourabi, cité par le Huffington Post, voyant cependant le PJD comme « favori ».
Le PJD avait remporté une victoire historique en novembre 2011, quelques mois après une révision constitutionnelle menée par le roi pour calmer le « mouvement du 20 février », né dans le sillage du Printemps arabe.
Le parti islamiste entend décrocher un deuxième mandat pour « continuer la réforme », avec en arrière-plan son habituel « référentiel » islamique, face au PAM qui se pose en « moderniste » et défenseur de la condition féminine.
Sur la trentaine de partis en lice, huit ont une audience véritablement nationale et peuvent espérer obtenir un groupe parlementaire, dont la Fédération de la gauche démocratique (FGD) et le parti Istiqlal, parti historique de la lutte pour l’indépendance.
PAM et PJD ont d’ores et déjà exclu toute alliance commune dans un futur gouvernement, alors que beaucoup d’observateurs pointent les possibles difficultés pour former la future majorité, avec un système à la proportionnelle qui favorise la fragmentation des partis.
Selon la Constitution, le roi nomme le Premier ministre au sein du parti arrivé en tête des élections.
Les Marocains ont voté vendredi pour élire leurs députés dans un scrutin serré et au résultat imprédictible, où les islamistes qui tentent de conserver la majorité se sont inquiétés de tentatives de fraudes.
Alors que le taux de participation, traditionnellement faible, est l’un des enjeux de ce scrutin, la fréquentation des bureaux de vote a été plutôt limitée.
A 17H00 locales (16H00 GMT), la participation variait de 25% à 38% selon les régions, a indiqué le ministère de l’Intérieur. Les bureaux de vote ont fermé dans la foulée à 19H00.
Peu après, le Parti justice et développement (PJD), à la tête du gouvernement de coalition depuis 2011, a demandé « l’intervention urgente » de ce même ministère pour faire cesser les « abus » qui ont entaché le scrutin, selon cette formation.
Ces tentatives de fraudes par des « agents d’autorité » (des fonctionnaires de l’Intérieur, ndlr) visent à « orienter le vote des électeurs vers un parti en particulier », a affirmé le PJD, en référence au Parti authenticité et modernité (PAM, libéraux), leur principal rival pour ce scrutin.
Les législatives s’annonçaient comme un face-à-face serré entre le PAM, fondé en 2008 par un proche conseiller du roi et dirigé aujourd’hui par Ilyas el-Omari, et le PJD, avec à sa tête l’actuel Premier ministre Abdelilah Benkirane.
Les semaines d’avant le scrutin ont été marquées par un climat de défiance et de tensions. Tout en se gardant bien de prendre de front le palais royal, le PJD a accusé de façon récurrente l’Intérieur, puissant ministère régalien avec un technocrate à sa tête, de partialité et d’agissements en sous-main pour favoriser la victoire du PAM.
Le ministère de l’Intérieur s’était lui engagé à organiser un scrutin « transparent », conformément aux « directives » du roi Mohammed VI. Tout au long de la journée, il a publié des communiqués faisant état d’incidents mineurs, ou d’accusations mettant en cause des « agents d’autorité » dans différents bureaux, accusations qu’il a rejetées pour la plupart.
Un petit parti allié du PJD, le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), a comptabilisé pour sa part « une dizaine d’infractions », selon son secrétaire général, Nabil Benabdellah.
De son côté, le PAM a indiqué avoir « soumis une cinquantaine de plaintes auprès des autorités spécialisées », visant notamment le PJD dans la région de Tanger (nord).
Près de 16 millions d’électeurs étaient appelés à voter pour élire leurs 395 députés, dans 92 circonscriptions et selon un système de liste à la proportionnelle. En 2007 et 2011, l’abstention avait été très élevée (63% et 55%).
– Longue soirée électorale –
De premiers résultats sont attendus dans la soirée, et le ministre de l’Intérieur Mohamed Hassad doit s’exprimer à minuit. A Rabat, les QG des différents partis se préparaient à une longue soirée électorale.
En l’absence de tout sondage, interdit depuis des semaines, il était très difficile de se faire une idée des tendances vendredi soir. « Personne, mais vraiment personne n’est en mesure de dire ou de prévoir (…) les résultats de ce soir », soulignait le chercheur Abdellah Tourabi, cité par le Huffington Post, voyant cependant le PJD comme « favori ».
Le PJD avait remporté une victoire historique en novembre 2011, quelques mois après une révision constitutionnelle menée par le roi pour calmer le « mouvement du 20 février », né dans le sillage du Printemps arabe.
Le PJD reste aujourd’hui la seule formation islamiste encore à la tête d’un gouvernement dans un pays de la région.
Le parti islamiste entend décrocher un deuxième mandat pour « continuer la réforme », avec en arrière-plan son habituel « référentiel » islamique, face au PAM qui se pose en « moderniste » et défenseur de la condition féminine.
Sur la trentaine de partis en lice, huit ont une audience véritablement nationale et peuvent espérer obtenir un groupe parlementaire, dont la Fédération de la gauche démocratique (FGD) et le parti Istiqlal, parti historique de la lutte pour l’indépendance.
PAM et PJD ont d’ores et déjà exclu toute alliance commune dans un futur gouvernement, alors que beaucoup d’observateurs pointent les possibles difficultés pour former la future majorité, avec un système à la proportionnelle qui favorise la fragmentation des partis.
Selon la Constitution, le roi nomme le Premier ministre au sein du parti arrivé en tête des élections.