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Afrique

Affaire NOCIBE : Pourquoi ce scandale ?

24 Heures au Bénin - Sun, 12/06/2016 - 20:00


Si l'exploitation du gisement cimentier à Adja-Ouère se fait aujourd'hui sur un espace de 811 hectares, il importe de souligner que la convention entre l'Etat béninois et la Nocibé, aussi extraordinaire que cela puisse paraître, est signée pour être exécutée sur un domaine de 2000 hectares qui n'existe que dans l'imagination de Yayi Boni.


NOUVELLE PUBLICATION

Pour faire court, on dirait que Yayi Boni a vendu du vent à son ami Latfallah Layousse dans ce dossier de cimenterie. A l'article 3 de la convention minière et précisément au point 3.2 portant sur la description des concessions, on peut y lire que : « Les concessions de calcaire, d'argile et de latérite, objets de la présente convention sont localisées dans les Communes d'Adja-Ouèrè, de Pobè et de Kétou, département du Plateau. La superficie globale des concessions sera à 2.000 hectares (ha). Les deux premières concessions dont la superficie totale est de 811 ha sont définies à l'annexe n°-1. L'Etat s'engage à accorder de nouveaux permis de recherche dans le prolongement vers Onigbolo en vue d'attribuer de nouvelles concessions à la société. »
A l'analyse de cette disposition de ladite, on constate que Yayi Boni et son gouvernement se sont mis la corde au cou. Car, sans qu'ils ne sachent si demain il y aura d'autres gisements cimentiers ou pas, ceux-là qui nous dirigent aujourd'hui ont, d'ores et déjà, pris l'engagement d'attribuer à Layousse et compagnie d'autres domaines miniers. Bizarre !!! Aujourd'hui l'exploitation cimentière faite par Nocibé n'est tangible que sur 811 ha suivie d'un hypothétique espoir d'attribution de nouveaux gisements sur 1.189 ha.
Ils ne se sont assurés de rien et, ils contractent déjà à donner ce qu'ils ne possèdent pas. Ont-ils en programme d'aller encore arracher de force des terres à d'autres ressortissants de ces trois Communes du Plateau et l'attribuer à Nocibé ? A quel jeu jouent Yayi Boni et son gouvernement qui ont réussi à vendre à la Nocibé du virtuel ? Un gouvernement qui vend du vent ; c'est inquiétant voire dangereux pour la sécurisation des investissements privés. Ils devront être poursuivis, tous ces ministres qui ont apposés leurs signatures au bas de cette convention à commencer par leur Chef. Comment, on a pu se permettre d'engager l'Etat béninois sur un contrat

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Les Ecureuils toujours en course pour la Can Gabon 2017

24 Heures au Bénin - Sun, 12/06/2016 - 19:51

Les Écureuils caressent toujours le rêve d'une qualification pour la Can Gabon 2017. Stéphane Séssegnon et ses coéquipiers se sont imposés cet après midi, au stade de l'amitié Mathieu Kérékou devant le Nzalang Nacional de la Guinée Equatoriale par le score serré de 2 buts à 1. Les Béninois on ouvert le score à la 23e par le défenseur Khaled Adénon. Un score que les locaux vont conserver jusqu'à la fin de la première période.
Au retour des vestiaires, les béninois avaient eu l'occasion de creuser l'écart mais ne parviennent pas à trouver le cadre. Sous une fine pluie, les béninois seront surpris par le réalisme des Equato-guinéens qui égalisent à la 58e. La réplique sera immédiate puisque les Écureuils reprenne leur avantage une minute après, grâce à un but de David Djigla bien servi.
Grâce à cette victoire, les Écureuils du Bénin remonte à 2 points de la sélection malienne qui occupe la 1ère place du groupe C. La dernière journée qui opposera à Bamako, les aigles du Mali et les Écureuils du Bénin sera donc une finale du groupe C. Le vainqueur se qualifiera et le perdant peut aussi se qualifier en occupant l'une des deux meilleures 2e place.

Par Marcel H.

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Au Niger, après l’attaque de Boko Haram, l’urgence humanitaire

LeMonde / Afrique - Sun, 12/06/2016 - 16:19
Les Nations unies appellent à une mobilisation internationale pour faire face à une crise grave et urgente dans la région de Diffa, à l’est du Niger.
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Mali : les forces de l'ONU de plus en plus exposées

France24 / Afrique - Sun, 12/06/2016 - 15:07
La Mission de l'ONU au Mali se retrouve de plus en plus exposée face à la recrudescence des attaques jihadistes dans le pays. À cela s'ajoute le manque d'effectifs et de matériels adaptés mais surtout de renseignement.
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Demain lundi, 200.010 candidats vont à l'assaut du BEPC

24 Heures au Bénin - Sun, 12/06/2016 - 15:00

Deux cent mille dix (200.010) candidats à l'examen du Brevet d'études de premier cycle (BEPC) entament dès demain lundi 13 mai, la composition sur toute l'étendue du territoire nationale. A la veille de cet examen, le Ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle Lucien Kokou a adressé un message de soutien à tous les acteurs intervenant dans le système, les candidats et parents d'élèves.
Lire le message du ministre

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La famille des bébés siamois veut porter plainte contre le CHU Sylvanus Olympio

Togo Actualités - Sun, 12/06/2016 - 10:44


© togoactualite – La famille des bébés siamois nés dans la nuit du lundi à mardi dernier au Centre hospitalier universitaire (CHU) Sylvanus Olympio entende porter plainte contre l’hôpital pour divulgation des images des bébés sans son consentement.
 
Selon les informations reçues, la famille n’a pas digéré que les images découlant de cette naissance aient futé sur les réseaux sociaux et dans la presse quelques heures seulement après l’accouchement. Ce qui dénote selon elle de la violation non seulement du secret médical mais encore de la vie privée des patients.
 
Si la famille va au-delà de cette annonce pour porter réellement plainte, l’hôpital devra répondre et il n’est pas exclu qu’il soit condamné à payer les dommages qui découlent de cette action surtout que les images ont été prises depuis le bloc opératoire et que les enfants sont mineurs. De son côté l’hôpital devra chercher à déterminer les agents qui sont responsables de cette fuite et leur motivation.
 
Notons que le corps médical est tenu dans l’exercice de sa fonction au devoir de réserve et de confidentialité en pareille circonstance.



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lomévi (www.togoactualite.com)
 

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La Foire « Made in Togo », la 13ème Foire internationale de Lomé et le salon des cosmétiques lancés ce jeudi

Togo Actualités - Sat, 11/06/2016 - 23:08

La 1ère édition de la Foire « Made in Togo » a été officiellement lancée ce jeudi au Centre togolais des expositions et foires de Lomé ‘’Togo 2000’’ (CETEF). Prévue du 22 juillet au 02 août 2016, elle a été couplée avec le lancement du Salon international des cosmétiques et de la beauté de Lomé et de la 13ème Foire internationale de Lomé.
 


La triple cérémonie s’est déroulée en présence des ministres Ouro-Koura Agadazi de l’Agriculture et Tchabinandi Kolani Yentcharé de l’Action sociale, de l’Ambassadeur d’Egypte au Togo, Mohamed Karim Shérif et du Directeur général du CETEF, Kueku Banka Jonhson, a constaté un reporter de l’Agence de presse Afreepress.
 
Première du genre au Togo, cette foire a pour objectif de permettre aux producteurs et aux commerçants togolais d’assurer la promotion et l’exportation de leurs produits et services issus de tous les secteurs d’activité.
 
« Aujourd’hui, le constat d’une méconnaissance avérée des produits togolais, fruits de gros efforts de nos frères et sœurs, leur manque de visibilité sur le marché intérieur alors qu’on découvre certains sous d’autres cieux avec le label ‘’Made In Togo’’, la nécessité de les faire connaître aux Togolais en général et ceux de la diaspora en particulier, soit pour des besoins d’affaires, soit pour simple curiosité et le désir de faire du CETEF un pôle d’attraction et de divertissement pendant les vacances nous ont poussé à adhérer à l’organisation de la foire ‘’Made in Togo’’ », a laissé entendre Kueku Banka Johnson.
 
« Nous comptons faire de cet évènement un succès sans précédent par le nombre des exposants et la qualité des produits à présenter au public africain. Nous espérons faire de cette foire, un formidable rendez-vous du donner et du recevoir pour booster le volume des échanges commerciaux entre l’Egypte et le Togo dans un proche avenir », a indiqué Mohamed Karim Shérif.
 
En organisant les éditions de la Foire « Made In Togo », le CETEF espère contribuer significativement à la multiplication des débouchés pour les produits d’origine togolaise.
 
Quant au Salon international des cosmétiques et de la Beauté prévu pour se tenir du 15 au 19 septembre prochains, les responsables du centres des expositions se disent séduits à l’idée de son organisation à cause des avantages qu’il pourra apporter au plan sanitaire aux populations et des intérêts économiques du fait de la probable utilisation des matières premières locales pour leur fabrication.
 
Le ministre Agadazi s’est félicité de l’organisation de ces différents événements au Togo.
 
La 13ème foire internationale de Lomé aura lieu du 18 novembre au 5 décembre 2016. L’Egypte est le pays invité d’honneur.
 
Bernadette press
 


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source : afree

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La révision constitutionnelle a porté sur le renforcement de l’unité nationale et la prévention de la violence

Algérie 360 - Sat, 11/06/2016 - 22:38

Le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, a indiqué samedi que la consécration de la réconciliation nationale dans le sens du renforcement de l’unité nationale et la prévention de toute violence ou extrémisme figurait parmi les principales disposions introduites au titre de la révision constitutionnelle du 7 mars dernier.

Dans une intervention sur « Les nouvelles avancées constitutionnelles en Algérie », le président du Conseil constitutionnel qui était l’invité spécial de la 107e session plénière de la Commission de Venise du Conseil de l’Europe qui se tient samedi dans la ville italienne de Venise a affirmé que le contenu de la révision constitutionnelle portait également sur l’affirmation de l’identité nationale dans ses trois composantes que sont l’amazighité, l’arabité et l’islam notamment en instituant la langue amazighe langue officielle, rapporte un communiqué du conseil constitutionnel.

M. Medelci, ajoute la même source, a précisé que l’amendement constitutionnel « consacre le principe d’alternance démocratique en limitant, à une seule fois, le renouvellement du mandat présidentiel, consolide l’indépendance de la justice et garantit la liberté de la presse en élargissant notamment le champ des droits et libertés individuels et collectifs ».

Le président du conseil constitutionnel a encore passé en revue, selon la même source, les dispositions prévues dans le cadre de la révision constitutionnelle pour ce qui est du renforcement du rôle du conseil constitutionnel et de son indépendance en portant sa composante de 9 à 12 membres avec une représentation équilibrée des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, en conditionnant l’accès à cette instance par des hautes compétences juridiques, en prorogeant son mandat de 6 à 8 années et en dotant cette institution de l’autonomie administrative et financière.

Le président du conseil constitutionnel a rappelé l’élargissement des prérogatives de son instance en matière de contrôle constitutionnel et l’extension de la saisine au Premier ministre, à la minorité parlementaire mais surtout au simple citoyen pour exception d’inconstitutionnalité, poursuit le communiqué.

M. Medelci est revenu sur la consolidation, par la révision constitutionnelle, du rôle du pouvoir législatif et de l’opposition politique et la garantie apportée pour l’intégrité des élections par la création d’une haute instance indépendante de surveillance des élections ainsi que d’autres concernant la liberté d’investissement et de travail pour favoriser l’édification d’une économie productive, diversifiée et compétitive qui préserve la justice sociale.

Les représentants de 60 pays prennent part à la présente session de la commission de Venise dont l’Algérie est membre depuis 2007.

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M. Bessaieh, nommé ministre d’Etat, Conseiller Spécial auprès du président de la République

Algérie 360 - Sat, 11/06/2016 - 22:33

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a procédé samedi à la nomination de M. Boualem Bessaieh, en qualité de Ministre d’Etat, Conseiller spécial auprès du président de la République, Représentant Personnel du chef de l’Etat, a annoncé un communiqué de la présidence de la République.

« Conformément aux dispositions de l’article 92 de la Constitution, Son Excellence, Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, ministre de la Défense nationale, a pris ce jour un Décret présidentiel portant nomination de Monsieur Boualem Bessaieh, Ministre d’Etat, Conseiller spécial auprès du président de la République, Représentant Personnel du chef de l’Etat », a indiqué la même source.

M. Bessaieh, un diplomate chevronné qui a occupé plusieurs hautes fonctions au sein de l’Etat

ALGER- M. Boualem Bessaieh, nommé samedi au poste de ministre d’Etat, conseiller spécial et représentant personnel du président de la République, est un diplomate chevronné qui a occupé plusieurs hautes fonctions au sein de l’Etat.

Né en 1930 à El Bayadh, M. Bessaieh est un homme politique et un homme de lettres. Ancien moudjahid, il a été notamment membre du secrétariat général du Conseil national de la Révolution algérienne de 1959 à 1962.

A l’indépendance, il a occupé les fonctions d’ambassadeur dans plusieurs capitales (Berne, Le Vatican, le Caire, Koweït City, Rabat), puis de secrétaire général du ministère des Affaires étrangères en 1971.

En 1979, il est entré au gouvernement et a été titulaire de plusieurs portefeuilles ministériels. Il a été nommé successivement ministre de l’Information, ministre des Postes et Télécommunications, ministre de la Culture et enfin ministre des Affaires étrangères en 1988.

A ce titre, il a participé au sein du comité tripartite Algérie-Maroc-Arabie Saoudite, décidé par le sommet arabe de Casablanca, aux efforts déployés pour aboutir à l’Accord de Taïef qui a mis fin à la guerre civile au Liban.

En 1997, il a été nommé membre du Conseil de la Nation, au titre du tiers présidentiel, puis élu président de la Commission des affaires étrangères de la 2ème chambre du Parlement.

En septembre 2005, M. Bessaieh a été nommé par le président de la République aux hautes fonctions de président du Conseil constitutionnel.

M. Bessaieh est l’auteur de plusieurs ouvrages littéraires et historiques notamment sur l’Emir Abdelkader.

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regroupement des ministères des Travaux publics et des Transports

Algérie 360 - Sat, 11/06/2016 - 22:29

Le remaniement du gouvernement, décidé samedi par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a vu le regroupement du ministère des Travaux publics et celui des Transports, constituant désormais un seul département, dirigé par Boudjamaâ Talai.

Séparément, le ministère des Travaux publics était dirigé par M. Abdelkader Ouali, alors que le département des Transports était sous la direction de Boudjemaâ Talai.

Le remaniement est marqué également par les changements introduits dans deux grands ministères: Energie et Finances.

Concernant le ministère de l’Energie, M. Noureddine Bouterfa, Pdg du groupe Sonelgaz, succède à Salah Khebri.

Au ministère des Finances, Baba Ammi Hadji, ministre délégué auprès du ministre des Finances, chargé du Budget et de la Prospective, passe au rang de ministre en remplacement à Abderahmane Benkhalfa.

Le gouvernement est aussi marqué par la création d’un poste de ministre délégué chargé de l’Economie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers, confié à M. Boudiaf Mouatassem.

Suite à ce remaniement, cinq ministres ont quitté le gouvernement, en l’occurrence, MM. Khebri, Benkhalfa, Sid Ahmed Ferroukhi (Agriculture et pêche), Tahar Khaoua (Relations avec le Parlement) et Amar Ghoul (Aménagement du territoire et tourisme).

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Nouveau drame routier : 5 personnes tuées et 7 autres blessées à Tébessa

Algérie 360 - Sat, 11/06/2016 - 22:14

Cinq personnes ont trouvé la mort et 6 autres ont été grièvement blessées dans un accident de la route survenu, samedi, sur la RN 16 reliant Tébessa à Souk Ahras(Photos de l’accident).

A l’origine de ce nouveau drame routier, une collision entre un bus de transport de voyageurs et un véhicule léger.

L’accident s’est produit à hauteur de la commune de Boulhaf Dir (wilaya de Tébessa).

Les victimes décédées trois femmes, un homme et une fillette ont été évacuées par la protection civile vers la morgue de l’hôpital Alia Salah de Tébessa, selon la gendarmerie nationale même source.

Les blessés ont été transportés par la protection civile et des citoyens vers les urgences de l’hôpital de la commune de Morsott.

L’autocar assure la desserte de la ligne Tébessa-Morsott, a indiqué la cellule de communication du groupement de wilaya la gendarmerie qui a indiqué qu’une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de cet accident.

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Trois autres terroristes capturés vivants à Médéa

Algérie 360 - Sat, 11/06/2016 - 22:02

Le ministère de la défense Nationale a annoncé, samedi, la capture de trois terroristes dans l’opération lancée depuis deux jours dans la région  la wilaya de Médéa.

Le MDN précise dans un communiqué que « dans le cadre de la lutte antiterroriste et dans la dynamique de l’opération menée par les forces de l’Armée Nationale Populaire dans la zone de Rouakeche, près de la commune de Baâta, wilaya de Médéa, trois autres terroristes ont été capturés, ce matin du 11 juin 2016, et deux pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov, un fusil semi-automatique de type Simonov et une quantité de munitions ont été récupérés, tandis que trois bombes de confection artisanale et 17 détonateurs ont été découverts et détruits sur les lieux ».

Le bilan de cette opération, qui est toujours en cours, s’élève à l’élimination de quatre terroristes, l’arrestation de quatre autres et la récupération de leurs armements, selon la même source.

Pour le MDN, « ces opérations de qualité menées inlassablement sur terrain par les forces de l’Armée Nationale Populaire, en toutes conditions et circonstances, dénotent de la permanente vigilance et la ferme détermination à venir à bout des groupuscules terroristes et à assainir notre pays de ces criminels ».

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Le tribunal de Lisbonne (Portugal) confisque les biens d’Islam Slimani

Algérie 360 - Sat, 11/06/2016 - 21:58

Le tribunal de première instance Lisbonne (Portugal) a ordonné la confiscation de tous les biens de l’international algérien Islam Slimani jusqu’au  règlement des arriérés réclamés par son ancien agent, son compatriote Chokri Yousfi, rapporte, samedi, le journal portugais « A Bola » qui publie une copie de la  décision judiciaire.

La somme réclamée par le plaignant s’élève à 183.000 euros et concerne les commissions que Slimani n’aurait pas versé à son ex-agent avec lequel il s’était séparé depuis plus d’une année au détriment de l’Italien, Federico Pastorello.

Le tribunal a argumenté la confiscation de tous les biens du joueur algérien (un compte bancaire, les crédits IRS, la TVA du joueur et deux voitures) par l’imminence du transfert du joueur hors du Portugal, ce qui rendrait pratiquement impossible pour ce tribunal le recouvrement de la dette réclamée par son ancien agent.

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Les avocats de l’ex général Benhadid dénoncent la prolongation de la détention préventive de leur client

Algérie 360 - Sat, 11/06/2016 - 21:54

Alors que le général à la retraite Benhadid est toujours derrière les barreaux depuis octobre 2015, ses avocats, maitres Bachir Méchri, Khaled Bourayou et Mustapha Bouchachi (photo), ont animé samedi un point de presse conjoint pour dénoncer la décision du juge d’instruction de refuser d’accorder la liberté provisoire pour leur mandant.

Conséquence de la décision du juge d’instruction : la détention provisoire du général est prolongée encore de quatre mois. Et c’est parce que la liberté provisoire n’est pas accordée à leur client que les avocats ont décidé d’organiser la conférence de presse pour « prendre l’opinion à témoin ».

Maitre Bouchachi, en parlant de détention préventive, a expliqué qu’elle est en principe « motivée par les besoins de l’instruction et non pas par le désir de vengeance contre une personne». Khaled Bourayou abonde un peu dans le même sens que son collègue, expliquant que «lorsque le magistrat renouvelle le mandat de dépôt cela veut dire qu’il est dans une logique d’instruction ; qu’il y a des témoins à convoquer et des auditions à faire… ce qui n’est pas le cas dans l’affaire Benhadid».

Pour maître Mechri, qui déplore le refus de la liberté provisoire pour son client, l’incarcération du général Benhadid obéit à des considérations politiques ». Pour l’avocat, il s’agit, à travers l’affaire de Benhadid de « donner l’exemple ». Et comme arguments à son analyse, il cite la dernière décision du Conseil des ministres qui ordonne aux officiers supérieurs à la retraite de se soumetre à l’obligation de réserve. «Celui qui parle connaîtra le même sort que celui de Hocine Benhadid», souligne maitre Mechri d’un air malicieux.

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Colère et désespérance des parents d’élèves

Algérie 360 - Sat, 11/06/2016 - 21:49

Les mots ont été durs, le ressentiment fort se lisant sur les visages de parents d’élèves candidats au bac 2016, et qui eux n’hésiteront pas à livrer leurs analyses.

C’est lors d’une table ronde organisée, ce jeudi, par le bureau de la LADDH d’Oran, autour du scandale du baccalauréat 2016, que des témoignages ont été entendus et qui en disent long sur le vécu de milliers de familles algériennes : «Ceux qui ont organisé ces fuites de cette ampleur, est-ce qu’ils mesurent que c’est un crime contre toute la société qu’ils ont commis ?, ils ont brisé des milliers de jeunes et pourquoi ?», lâche un père de famille qui dira encore s’être trouvé impuissant devant la désespérance de son fils, et qui aujourd’hui est totalement démoralisé, démobilisé.

Une mère de famille, enseignante universitaire, de même dira «ma fille n’a pas regardé les sujets qui ont été diffusés sur les réseaux sociaux, mais d’autres élèves l’ont fait, au lieu de penser à réviser, elle n’a plus que ça en tête la fraude, l’injustice, ils ont tué toute morale toute éthique, comme des criminels», poursuivra cette dernière.
Lors de cette table ronde regroupant également des syndicalistes enseignants du secteur de l’éducation, des juristes universitaires et des militants des droits de l’Homme, les mots «crime et otage» sont revenus très souvent dans la bouche des uns et des autres.

Ainsi, un autre intervenant, approuvé par les présents, livrera «sa lecture de ce scandale» apparemment partagé par beaucoup : «Nous avons atteint là le paroxysme de la lutte interne des clans dans le système, frapper le bac avec une telle ampleur est un crime contre des milliers de jeunes Algériens, c’est l’ensemble de la société qui est prise en otage par la lutte des clans au pouvoir», dira ce dernier avec force.

D’autres feront une lecture plus large de cette situation, expliquant encore que cela intervient dans une succession de scandales énormes frappant notre pays.

Mais ce sont des enseignants du secondaire qui par leur vécu et sentiment, apporteront une sorte d’estocade car pour eux, le pire est à craindre pour la cession qui se prépare : «De nombreux enseignants sont choqués et scandalisés par ce qui se passe, il ne faut pas croire que tous les enseignants sont des fraudeurs, des mauvais, et nous ne savons pas comment les choses vont se passer désormais, car cette fraude n’est pas banale c’est un coup volontaire porté au bac et à la société. qu’ils attendent maintenant ? On ne sait rien».

D’ailleurs, beaucoup de ces enseignants ne croient pas à la version donnée comme quoi, la responsabilité revient à l’Onec dans la fuite orchestrée des sujets : «Il faut connaître comment cela fonctionne pour comprendre que ce sont des boucs émissaires», lâchera encore un enseignant de manière énigmatique.
Fayçal M.

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Des ministres auditionnés au sénat Annulation de plusieurs projets

Algérie 360 - Sat, 11/06/2016 - 21:00

Les questions orales soulevées par les députés de la Chambre haute ont fait réagir plusieurs ministres, en rendant compte des situations que traversent leurs secteurs. C’est le cas des ministres de l’Intérieur, des Ressources en eau, des Travaux publics et de la Santé qui ont répondu jeudi dernier aux questions soulevées par des sénateurs.

Le fait marquant de cette journée parlementaire reste incontestablement la réponse du ministre des Ressources en eau et de l’Environnement.

En effet, Abdelouahab Nouri a affirmé que de nombreux projets du secteur dont les travaux n’ont pas encore été lancés, ont été provisoirement gelés en raison de la baisse des recettes induite par la chute des cours du pétrole. Selon lui, «au regard des exigences budgétaires dictées par la baisse des recettes en raison de la chute des prix du pétrole, de nombreux projets dont les travaux n’ont pas encore été lancés ont été provisoirement gelés».

Parmi les projets gelés, figure la réalisation d’une station d’épuration des eaux usées à Berrouaghia (Médéa), inscrit au programme quinquennal 2010-2015 et dont les appels d’offres nationaux et internationaux lancés par le ministère ont été infructueux, selon le ministre. Interrogé sur l’avenir du projet de réalisation du barrage Zakakat dans la commune d’Abadla (Béchar),

M. Nouri a insisté sur «la faisabilité économique du projet, notamment dans la conjoncture que traverse le pays actuellement».
Pour sa part, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a fait savoir «que les accidents de la route coûtent à l’Etat 100 milliards de dinars et que les nouvelles dispositions adoptées dans le cadre de la révision du code de la route visaient essentiellement à réduire l’intervention humaine dans le processus de constat des infractions».

M. Noureddine Bedoui qui répondait à une question d’un membre du Conseil de la nation sur les mesures prises pour réduire les accidents de la route, dira que «la moyenne des accidents de la route avoisine les 4 000 morts/an, coûtant à l’Etat 100 milliards de dinars», ce qui exige selon lui, «l’introduction de nouvelles dispositions dans le code de la route, notamment l’augmentation des amendes forfaitaires aux infractions de la route à l’origine des accidents de la circulation et la mise en place du permis à points». «L’élément humain, notamment en ce qui concerne le non-respect des règles de conduite, est le dénominateur commun dans 95% des accidents de la route», a-t-il ajouté.

Ce même responsable a indiqué sur un autre chapitre que le gouvernement n’envisageait pas de renoncer à la finalisation du projet du nouveau découpage administratif, précisant que la deuxième phase du projet qui concerne les wilayas des Hauts-Plateaux sera concrétisée en cours d’année.

En réponse à un membre du Conseil de la nation qui demandait pourquoi la daïra de Aïn Sefra n’a pas été promue wilaya déléguée, le ministre a expliqué que le nouveau découpage administratif prévu en 2014 en était à sa deuxième phase, impliquant les wilayas des Hauts-Plateaux. «Le gouvernement n’envisage nullement de renoncer à la finalisation du projet», a-t-il insisté, tout en rappelant à ce propos que «la première phase du projet avait concerné la création de dix wilayas déléguées dans huit wilayas du sud du pays», indiquant que sur instruction du Premier ministre Abdelmalek Sellal, «la deuxième phase sera parachevée en cours d’année».

Enfin, le ministre des Travaux publics a déclaré pour sa part que son département prévoit la réalisation de 24 autoroutes reliant certaines wilayas de l’intérieur du pays à l’autoroute Est-Ouest.

M. Ouali a rappelé que la réalisation d’autoroutes, reliant certaines wilayas du pays à l’autoroute Est-Ouest, entrait dans le cadre de l’application des orientations du schéma directeur autoroutier 2005-2025.
A. B.

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Louisa hanoune à propos des prochaines échéances électorales: «Des cercles veulent anéantir l’opposition parlementaire»

Algérie 360 - Sat, 11/06/2016 - 20:01

La secrétaire générale du Parti des travailleurs soupçonne des «tractations au plus haut sommet» visant à tordre le cou à la disposition de la toute nouvelle Constitution portant renforcement de l’opposition parlementaire.

Louisa Hanoune, qui s’exprimait, hier vendredi, à l’ouverture des travaux d’une session extraordinaire du comité central du parti, avance comme preuve de ce qui, selon elle, «suscite bien des interrogations» le fait que les deux avant-projets de loi portant régime électoral et une Haute Instance indépendante de surveillance des élections approuvés lors du dernier Conseil des ministres ne soient pas encore enregistrés au niveau du bureau de l’Assemblée populaire nationale (APN).
Ceci non sans avertir que les prochaines élections, qu’elles soient législatives ou locales, «ne pouvaient se tenir dans les mêmes conditions qui ont prévalu jusqu’ici». Qualifiant, par ailleurs, la Haute Instance indépendante de surveillance des élections de «foire» de par sa composante pléthorique de 410 membres, elle invitera à s’inspirer de l’expérience tunisienne en matière d’organisation des élections. La patronne du PT trouvera également «illogique» de priver les officiers de l’ANP à la retraite de tout exercice politique, s’en remettant à la loi fondamentale du pays qui garantit, dira-t-elle, «l’égalité dans les droits et les devoirs».

«C’est une discrimination étrange et prive le pays de leurs expériences, notamment dans le domaine sécuritaire», ajoutera-t-elle, non sans rappeler que pas moins de quatre ex-présidents de la République étaient issus des rangs de l’ANP. Hanoune a renouvelé, par ailleurs, le soutien de son parti à la «respectable» ministre de l’Education nationale, victime, dira-t-elle, «d’un complot politicien sale et criminel».

Et d’exprimer, dans la foulée, son souhait que les enquêtes diligentées aillent au-delà du démantèlement des «exécutants directs et indirects» pour toucher aux commanditaires et dévoiler ainsi, les visées politiciennes criminelles de ce complot », qui vise, selon elle, à plonger le pays dans l’instabilité et l’Etat déjà ébranlé» et à faire plier la République». La secrétaire générale du PT s’en prendra, une fois de plus, à l’avant-projet de code des investissements. Un texte qui, signifiera-t-elle, sans ambages, « démantèle, défait toutes les normes » et porte atteinte à la souveraineté nationale sous prétexte d’encourager les investissements étrangers dans le pays». Pour Hanoune, ce projet, «qu’aucun patriote ne peut accepter», confirme l’orientation comprador de par la fournée d’avantages et de facilitations concédées aux investisseurs.
M. K.

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La pension des handicapés ne sera pas augmentée

Algérie 360 - Sat, 11/06/2016 - 19:58

Avec la crise économique et financière que vit l’Algérie, les handicapés ne verront pas leurs pensions augmentées, a annoncé jeudi la ministre de la Solidarité nationale, Mounia Meslem.

Elle a rappelé qu’en juillet 2014, elle avait présenté une demande auprès du gouvernement en vue d’augmenter la pension allouée aux personnes handicapées à 100%, une demande qui est restée sans réponse jusqu’à aujourd’hui. Elle promet néanmoins de continuer à aider cette catégorie à travers notamment les programmes de création des microentreprises.

«Avec cette crise, je ne crois pas qu’on puisse parler d’une augmentation de cette pension. Mais il ne faudra pas baisser les bras, il faudra travailler pour qu’on puisse améliorer les conditions de vie des personnes à mobilité réduite. Des actions sont entreprises dans ce sens dans le cadre des programmes des microcrédits», a déclaré jeudi la ministre sur les ondes de la Chaîne 3. Elle annonce d’autre part la mise en place d’un programme pour que les assistantes sociales puissent se déplacer chez les personnes souffrant de handicap à 100% et qui vivent dans des conditions difficiles.

Évoquant la solidarité nationale, Meslem annonce qu’une enveloppe de 700 millions de DA a été allouée au profit des personnes nécessiteuses durant ce mois sacré du Ramadhan. Une part qui ne représente que 7% de la totalité des aides octroyées aux couches les plus démunies et dont la plus grande part est prise en charge par le ministère de l’Intérieur à travers les collectivités locales.

La ministre assure que ses services font «leur maximum» pour faire parvenir les aides aux plus nécessiteux. Elle déplore que dès lors que la liste des démunis ne soit pas régulièrement actualisée, il est difficile de déterminer avec exactitude si les aides vont directement chez les vrais nécessiteux.

Mounia Meslem appelle à plus de ciblage. «Pour que les aides aillent aux vrais démunis, nous devons arriver au ciblage, voire à une définition nationale de qui est le démuni. Au niveau du département de la solidarité, on compte 854 814 personnes bénéficiant de la FS pour une enveloppe de 42,5 milliards DA. Le Président insiste que l’Etat est socialiste par excellence. Mais il faudrait être efficace aussi. Il ne faut pas qu’on aide les Algériens démunis par des actions éphémères, il nous faut être efficaces et tracer des aides et des mesures d’accompagnement pour les démunis durant toute l’année», a encore expliqué la ministre.
Y. D.

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Selon le rapport “Perspective économique en Afrique 2016” Le système financier algérien peu développé pour soutenir la diversification

Algérie 360 - Sat, 11/06/2016 - 19:11

Le rapport relève qu’à “l’exception de quelques grands groupes, souvent familiaux et liés au secteur public, le secteur privé reste peu développé et insuffisamment documenté”.

Le système financier algérien reste à développer pour soutenir la diversification de l’économie et la croissance. C’est du moins ce que souligne le rapport “Perspective économique en Afrique 2016” réalisé conjointement par la Banque africaine de développement (BAD), l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Le rapport établit un diagnostic complet de 54 pays africains dont l’Algérie.
Chaque note comprend un synopsis de la performance économique générale du pays, les développements récents, la politique macroéconomique, les questions structurelles, le contexte politique et social, le développement humain et une analyse thématique sur les villes durables et transformation structurelle.

Le document indique que la stabilité financière ne soulève pas de préoccupations particulières compte tenu de la petite taille du système financier de l’Algérie, de la participation significative de l’État et d’une intégration limitée aux marchés financiers internationaux. Toutefois, avertit le rapport, “le retournement de la conjoncture pourrait fragiliser le secteur, la majorité des banques restant tributaires d’un secteur industriel public, tourné vers l’exportation de matières premières ou de produits qui se trouvent au premier stade de leur transformation”. Évoquant le secteur privé, le rapport relève qu’à “l’exception de quelques grands groupes, souvent familiaux et liés au secteur public, le secteur privé reste peu développé et insuffisamment documenté”. Le stock d’investissements directs étrangers (IDE) reste constant et tourne autour de 12% du PIB, mais les flux se sont réduits ces dernières années, note la BAD, relevant que la règlementation de l’environnement des affaires reste en deçà des attentes. “Les dysfonctionnements persistants de l’environnement des affaires, caractérisé par des lourdeurs administratives, pénalisent le classement de l’Algérie dans les différents rapports internationaux sur le climat d’investissement”, souligne le document. Les procédures nécessaires à la création d’une entreprise restent coûteuses et longues, en dépit d’une légère amélioration ces dernières années. De même, l’accès au crédit demeure difficile et la réglementation du marché des facteurs (main-d’œuvre et terre) contraignante. Le poids du secteur informel est également perçu comme une entrave majeure aux activités des entreprises commerciales et industrielles. Selon la BAD, la baisse continue des prix du baril de pétrole depuis juin 2014 a eu un impact limité sur la croissance, du moins en 2015.

Par contre les comptes de l’État sont affectés par l’érosion des ressources du Fonds de régulation des recettes (FRR), consécutive à la baisse notable de la fiscalité pétrolière, passée de 20% à 13% du PIB entre 2014 et 2015. Les reliquats de plus en plus restreints du FRR pourraient ne plus pouvoir financer le déficit public au-delà de 2016.
La part de la dette publique intérieure dans le PIB pourrait donc augmenter au-delà de cet horizon. Les projections de la Banque africaine de développement tablent sur une légère baisse du taux de croissance en 2016 et 2017 à des taux prévisionnels respectifs de 3,4% et 3%.

Le déficit budgétaire devrait avoisiner les 15% du PIB en 2016 et en 2017. La balance commerciale devrait rester déficitaire deux autres années consécutives, à -12% et -11% du PIB en 2016 et 2017, induisant un compte courant déficitaire de -17% et -15,2% du PIB pour ces deux années. Le rapport de la BAD relève que les performances de l’Algérie en vue des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) ont été considérables.

En témoigne le gain de dix places du pays en 2015 dans le rapport sur l’Indice de développement humain (IDH) du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). “L’Algérie est ainsi passée au 83e rang mondial et figure parmi les 56 pays ayant un développement humain ‘élevé’, au troisième rang africain après Maurice et les Seychelles”, note le rapport.

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Abbas Bendali, directeur du cabinet de conseil Solis “Le secteur est essentiellement dominé par les PME”

Algérie 360 - Sat, 11/06/2016 - 19:07

Selon ce spécialiste en marketing ethnique, des industriels se sont engouffré dans la brèche du “religieusement autorisé” appâtés par le potentiel que représentent les musulmans de France, les Maghrébins surtout.

Liberté : L’industrie du hallal a pris une grande ampleur en France. Elle a débordé de son cadre traditionnel le secteur agroalimentaire pour conquérir d’autres créneaux comme le tourisme. Comment expliquez-vous cette évolution ?
Abbas Bendali :
C’est une industrie qui est sortie aujourd’hui du marché de niche dans laquelle elle était cantonnée il y a une vingtaine d’année. Son développement tient surtout au potentiel représenté par les 5 millions de musulmans vivant en France métropolitaine. Ce secteur économique aujourd’hui repose pour l’essentiel sur les produits alimentaires. Effectivement, sous le vocable “halal”, pas nécessairement justifié approprié étymologiquement, d’autres secteurs ont tendance à y être englobés parce qu’ils adressent des offres prioritairement à la population d’origine maghrébine et plus largement musulmane. En plus du tourisme religieux avec les pèlerinages à destination des Lieux saints, des propositions de tourisme dites “halal” se développent avec des séjours de villégiature ou de découverte, dans certains pays du Maghreb ou des pays du Moyen-Orient, la Turquie notamment. La promesse tient essentiellement à des vacances familiales, avec une nourriture halal, des lieux de prière ou encore des piscines unisexes. Dans ce sillage, on peut citer également d’autres secteurs comme les médias avec l’offre d’abonnement à des chaînes religieuses, la littérature religieuse avec le développement de librairies spécialisées ou encore la finance islamique, encore à un stade embryonnaire. D’autres secteurs comme les produits cosmétiques ou d’hygiène-beauté, comme le dentifrice “halal”, peinent en revanche à trouver leur clientèle.

Que représente ce business dans l’économie française et comment est-il perçu par les milieux d’affaires ?
Pour la partie alimentaire, il représente 5,5 milliards d’euros, 4,5 milliards pour la consommation à domicile et les achats de viande brute avant tout. Le complément de 1 milliard est réalisé par la restauration hors domicile, notamment la restauration rapide et le snacking. Pour le reste des produits et services, il est encore à un niveau marginal eu égard au poids de l’alimentaire.

Qui sont ses animateurs et qu’elles sont ses ramifications dans le monde ?
Le secteur est dominé essentiellement par des petites et moyennes entreprises françaises même si de grands groupes comme Maggi, Fleury-Michon ou LDC, sont également actifs dans le domaine des produits alimentaires halal. Le marché français, fort de ses 5 millions de consommateurs potentiels, intéresse évidemment des acteurs étrangers qu’il s’agisse des pays du Maghreb, du Moyen-Orient et de la Turquie notamment qui a un savoir-faire dans l’industrie et les services et qui compte un nombre important de ressortissants en France.

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