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Afrique

Tizi ouzou : de l’eau en abondance mais peu exploitée

Algérie 360 - Sun, 03/07/2016 - 22:50

« Ô ma mère, je suis à côté d’une fontaine et pourtant je meurs de soif ». Cette complainte du célèbre poète français François Villon (1431-1463) peut être légitimement reprise par les habitants de la wilaya de Tizi-Ouzou et même par ceux des wilayas environnantes comme Boumerdès, Alger, Tipasa et Blida.

Les potentialités hydriques de la wilaya de Tizi-Ouzou sont estimées par des experts en hydrologie à 1 100 000 000 m3 par an.

Cependant, à cause d’un manque flagrant de savoir-faire, d’une incurie qui ne dit pas son nom et sans doute de passations de marché douteuses avec des entreprises et enfin les récurrentes oppositions citoyennes dans beaucoup de cas, seulement 224 000 000 m3, soit un taux de 20%, sont mobilisés.

Dans son rapport sur la situation hydrique, la commission hydraulique, agriculture, forêt, pêche, artisanat et tourisme (CHAFPAT) de l’APW note que la dotation quotidienne en eau est de 165 litres par jour avec, cependant, une forte disparité entre les communes, variant entre 20 à 300 litres par jour et par habitant. Ce qui veut dire que la ration est de 300 litres par jour pour certains habitants alors qu’elle n’est que de 20 litres seulement pour d’autres.

Les auteurs du rapport mentionnent également une fréquence de distribution inéquitable puisque certaines régions reçoivent de l’eau H24, alors que d’autres ne la reçoivent qu’une fois tous les 15 jours. La CHAFPAT relève également que même si le taux de raccordement au réseau de distribution est de 98,8%, l’eau arrive en petites quantités dans les foyers, et ce à cause des conduites faites en acier et de leur mauvais entretien.

Le rapport conclut que l’ADE (l’Algérienne des eaux) n’arrive plus à réparer les innombrables fuites pour préserver l’eau et, par conséquent, améliorer sa distribution. La même commission reconnaît que « le patrimoine hydrique de notre wilaya, avec 2 674 km de réseau d’adduction, 3 168 km de réseau de distribution, 166 stations de pompage, 1 170 réservoirs d’une capacité de stockage de 369 085 m3 et 800 pompes qui tournent H24, avec des opérateurs qui se relaient pour entretenir les équipements, représente 13% de tout le patrimoine national ».

De leur côté, les cadres et responsables de la direction des ressources en eau de la wilaya notent, dans leur rapport, qu’en matière de perspectives, deux barrages sont en cours d’étude de faisabilité par l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT).

Il s’agit du barrage de Bounachi d’une capacité de 30,50 HM3 et dont le site retenu se trouve sur l’oued Rabta, dans la commune de Mekla, ainsi que du barrage de Zaouia d’une capacité de 43,60 HM3 et dont le site se situe sur l’oued Stita, dans la commune de Makouda, se trouvant en amont de la confluence avec l’oued Sebaou. Hélas, les travaux de reconnaissance et les études topographiques sont à l’arrêt depuis juillet 2012 à cause des oppositions des propriétaires terriens.

Selon notre propre enquête, le site devant accueillir ce barrage est composé de grandes terres agricoles et beaucoup d’habitations y sont édifiées depuis de très longues années. Beaucoup de citoyens de Stita ont déclaré au Jeune Indépendant que les productions agricoles de ces terres seraient plus importantes et plus rentables pour le pays que l’eau engrangée par cet éventuel barrage.

Ce dossier est à suivre.
S’agissant du futur barrage de Bounachi, l’achèvement de l’étude est prévu pour le mois de décembre 2016.

Concernant le fameux barrage de Sidi Khelifa, dans la commune d’Azeffoun, sa capacité de stockage, selon le rapport des cadres et responsables de la direction des ressources en eau, est de 21,41 HM3. Pour ce qui est de la levée des réserves, le rapport mentionne qu’elle est toujours en instance de réalisation. En ce qui concerne le barrage de Souk N’tleta, dont les coûts en termes d’indemnisation sont énormes, est d’une capacité de stockage de 98 HM3.

Quant au barrage de Taksebt, opérationnel depuis novembre 2001, sa capacité de stockage est de 180 HM3. Le volume alloué aux besoins de la wilaya de Tizi-Ouzou est de 65 HM3 par an.
Au chapitre programme de développement, la direction des ressources en eau de la wilaya a arrêté un programme comprenant 45 opérations sur un total de 69, pour une autorisation de programme de 13 529 083 000 DA, soit un taux de 56,26%, tous programmes confondus.

Par ailleurs, dans sa vision d’amélioration de la situation de l’alimentation en eau potable, la direction des ressources en eau dispose d’un programme qui s’articule autour de cinq axes principaux. Il s’agit de la mobilisation des ressources hydriques, l’augmentation des capacités de stockage, la réhabilitation du réseau d’adduction, la réhabilitation des équipements électromécaniques et enfin la réalisation d’un réseau de distribution.

Pour ce qui est du premier point, il faut retenir qu’en sus des barrages alimentant la wilaya et les forages existants, le programme d’action porte sur la réalisation et l’équipement de 20 nouveaux forages à travers la wilaya, dont le débit est estimé à 40 litres par seconde.

Le taux d’avancement des travaux de ces nouveaux forages est de 40%. S’agissant du deuxième point, à savoir l’augmentation des capacités de stockage, deux opérations sont en cours, lesquels consistent en la construction de 128 réservoirs pour un volume total de 43 900 m3. Sur ces 128 réservoirs, 92 sont déjà terminés et mis en service.

Leur capacité de stockage est de 29 950 m3. 17 réservoirs d’une capacité de 7 400 m3 ont un taux d’avancement des travaux de 80%. Huit sont en cours de lancement et enfin les onze autres sont en attente, et ce pour divers motifs : absence de site d’accueil, opposition citoyenne, etc.

Pour le troisième point, il est à retenir que les travaux de réparation et de réhabilitation du réseau d’adduction vont porter sur 140 km de conduites, tous diamètres confondus. L’objectif visé est régler le problème des pertes et des déperditions d’eau et, par conséquent, assurer une meilleure distribution d’eau aux consommateurs. Le quatrième point porte enfin sur l’intervention des équipes de la direction des ressources en eau concernant la rénovation de pas moins de 150 groupes électropompes.

Le vieillissement d’un bon nombre de groupes électropompes est en effet à l’origine de la baisse de production de l’eau. S’agissant enfin du cinquième et dernier point, il porte sur la réalisation d’un nouveau réseau de distribution.

Deux opérations sont retenues et lancées. Il s’agit de réaliser 667 km de réseau de distribution. Notons enfin qu’au vu de toutes ces données, on peu aisément conclure que la wilaya de Tizi-Ouzou jouit d’un potentiel hydrique important et que l’Etat l’a pourvue de moyens matériels et financiers conséquents.

Même les pays développés ne mobilisent pas autant de moyens dans un seul secteur et pour un unique département. Nonobstant ce fait, bon nombre de communes et villages souffrent de l’absence de ce liquide précieux.

Leurs habitants ne cessent de se plaindre. Grâce à une exploitation à bon escient des ressources hydriques de la wilaya de Tizi-Ouzou mais surtout une gestion honnête et rationnelle des moyens mobilisés par l’Etat, financiers notamment, non seulement les citoyens auront de l’eau en abondance, on enregistre même un excédent.

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La fin des lilliputiens ?

Algérie 360 - Sun, 03/07/2016 - 22:46

Avec l’adoption de la fameuse « barre des 4% » par le FLN et ses alliés au parlement, c’est le baiser de la mort pour la quarantaine des petits partis politiques nés dans la foulée du « printemps arabe ». Des partis qui n’ont pas participé aux élections précédentes de 2012 et qui devront se conformer aux nouvelles règles de la loi sur le régime électoral.

Des règles devenues draconiennes, car elles imposent des « pétitions » énormes pour faire valider des candidatures, aussi bien pour les élections législatives que communales : 250 signatures pour un siège à l’APC et 50 pour le siège de député selon la répartition des circonscriptions.

Le FLN a-t-il trahi ses alliés qu’il a rassemblé pourtant dans un Front national dit le « Mur » ? Pourtant, lors des débats dans les coulisses et au sein de la commission, le groupe parlementaire avait promis des amendements plus souples sur cette question, allant jusqu’à annoncer des « arrangements » avec un ou deux partis de l’opposition.

Que s’est-il passé pour que le FLN se rebiffe et déjoue les attentes et les espoirs de ces partis lilliputiens ?

Au sein du vieux parti, on nie tout arrangement et on se refuse à polémiquer sur le fameux article qui fait polémique. Mais dans la mouvance du Front du Mur national (El Djidar el watani), on se sent floué, d’autant que certains leaders qui ambitionnaient d’arracher une popularité, sous le parapluie du FLN, ne cachent plus leurs désappointements, leurs désillusions.

Le volte-face des parlementaires du FLN a créé un choc politique immense chez ces petits « lutins » qui veulent faire de la politique. Et ils sont nombreux, de toutes les sensibilités, de toutes les idéologies.

Certains sont des romantiques, des rêveurs, des idéalistes, d’autres pragmatiques, réalistes. La plupart sont des inconnus, alors qu’un petit nombre est issu de la société civile, des dissidents de grands partis politiques ou des militants iconoclastes. Ils sont surtout des nouveaux retraités, la génération de la retraite anticipée, instruits mais subjectifs.

Démocratiquement parlant, ces Algériens ont le droit d’exercer leurs droits politiques, en se portant candidat à n’importe quelle élection, selon les conditions requises. Tout comme ils ont le droit de créer une association à caractère politique, si les partis existant sur la scène politique ne les satisfont pas sur le plan des idées ou sur le plan organique.

En fait, le seuil des 4% est déjà qualifié par les chefs de ces petits partis anonymes comme un couperet fatal. Abdellah Djaballah dira plus pire, commentant la loi comme un carnage qui va éliminer tout le monde.

D’autres diront qu’il s’agit plutôt d’une « action de nettoyage », pour ne pas dire d’assainissement. Mais, alors quel sera l’avenir du Djidar el watani, ce Front que le SG du FLN, Amar Saidani, a fondé il y a un an quand il dira niet à Ahmed Ouyahia pour une alliance présidentielle fermée.

Un an de coulisses et de consultations ont permis à Saidani de réunir au sein de cette vaste coalition une quarantaine de partis politiques nouvellement agrées, mais dont l’opinion ne connaissait pas même pas le sigle ou le nom de leur chef autoproclamé.

Au sein du FLN, on n’a pas hésité à se montrer satisfait de cette opération politique de « grande envergure », d’autant qu’on a réussi à « faire retourner » la veste à certains et les pousser à quitter le Front des forces du changement que préside Ali Benflis. L’épisode de Naima Salhi est cité comme un exemple et une leçon. Aujourd’hui, la création d’un parti politique est une entreprise plus difficile, voire impossible.

Les nouvelles règles et les conditions d’éligibilité vont réduire le champ politique national à une douzaine de sigles parmi les plus visibles et les plus lisibles. Et les députés du FLN en sont les auteurs et les initiateurs.

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L’EI frappe à Bagdad: au moins 119 morts dans un attentat suicide

Algérie 360 - Sun, 03/07/2016 - 22:31

L’attentat suicide à la voiture piégé revendiqué par le groupe jihadiste Etat islamique (EI) dimanche dans un quartier commerçant de Bagdad a fait au moins 119 morts, selon un nouveau bilan fourni par des responsables de sécurité.

L’explosion, la plus meurtrière dans un seul attentat dans la capitale irakienne cette année, a également fait 140 blessés, a-t-on précisé de même source.

L’attaque à la voiture piégée a frappé le quartier commerçant de Karrada où de nombreux habitants vont faire leurs courses avant la fête marquant la fin du mois sacré musulman du ramadan, prévue en début de semaine prochaine.

Selon des sources médicales et des responsables de la sécurité, au moins 75 personnes ont été tuées et plus de 130 blessées dans l’attentat qui a fait en outre d’importants dégâts.

Dans un communiqué diffusé par SITE, le centre américain de surveillance de sites jihadistes, l’EI, une organisation radicale sunnite, a affirmé que l’un de ses kamikazes avait fait exploser une voiture piégée près d’un rassemblement de chiites, une communauté musulmane majoritaire en Irak considérée comme hérétique par l’EI.

Cette attaque survient une semaine après la perte par l’EI de son fief de Fallouja, tombé le 26 juin aux mains des troupes progouvernementales soutenues par la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, après une offensive de plusieurs semaines.

Elle montre que ce groupe extrémiste parvient toujours, malgré ses revers, à frapper en commettant des attentats particulièrement sanglants.

L’EI, qui a revendiqué de nombreux attentats à Bagdad et dans d’autres villes d’Irak, s’est emparé en 2014 de larges pans du territoire mais il a depuis perdu du terrain au profit des forces gouvernementales.

La seule grande ville d’Irak que le groupe jihadiste contrôle encore est celle de Mossoul, deuxième ville du pays située dans le Nord. Plusieurs offensives ont été lancées ou sont en préparation pour tenter de la reprendre.

La dernière attaque majeure de l’EI à Bagdad remonte au 17 mai: un double attentat contre deux quartiers avaient fait près de 50 morts et plus de 100 blessés.

Ces attaques témoignent de l’incapacité du pouvoir à mettre en place des mesures de sécurité efficaces à Bagdad, en dépit de l’aide de la coalition internationale qui entraîne les forces irakiennes dans le cadre de la lutte antijihadistes.

Beaucoup mettent en doute l’efficacité des détecteurs d’explosifs et celle des barrages autour de la capitale. La vérification des papiers d’identité et la fouille des véhicules y est menée de façon superficielle.

‘Toutes ses capacités’

L’attaque de dimanche intervient deux jours après l’annonce vendredi par le Pentagone de la mort de deux chefs militaires de l’EI tués le 25 juin dans une frappe de la coalition près de Mossoul.

Le raid « a tué Basim Mohammed Sultan al-Bajari, le ministre de la guerre adjoint de l’EI et Hatim Talib al-Hamduni, un commandant militaire à Mossoul », selon la même source. Ils faisaient partie des « principaux responsables militaires de l’EI dans le nord d’Irak » et leur « élimination permet de « préparer le terrain pour que les forces irakiennes puissent libérer Mossoul avec le soutien de la coalition ».

L’administration américaine avait dit espérer achever la campagne militaire contre l’EI avant la fin de l’été 2017.

En juin dernier, le directeur de la CIA John Brennan avait affirmé que l’EI, contraint de reculer dans ses bastions d’Irak et de Syrie voisine, gardait toutes ses capacités à commettre des attentats «  »terroristes ».

« Au fur et à mesure que la pression augmente » sur l’EI sur le terrain, « nous pensons qu’il intensifiera » ses efforts pour demeurer la plus puissante organisation « terroriste » mondiale, avait-il dit.

Cette organisation qui occupe également de vastes régions en Syrie est responsable de terribles exactions et de multiples attentats meurtriers dans le monde.

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En débat samedi: Liberté, Nabni, ton nom

Algérie 360 - Sun, 03/07/2016 - 22:25

Le collectif citoyen « Notre Algérie bâtie sur de nouvelles idées » (Nabni) a organisé samedi 2 juillet à Alger une sahra autour de la valeur de liberté qui s’inscrit dans le cycle de soirées-débats initiées depuis le début du mois de ramadan dans le cadre du projet « Algérie rêvée » lancé en mai dernier.

Après « l’e-galité » et « le sport », c’est sur la « liberté » que le collectif citoyen Nabni s’est arrêté samedi 2 juillet. Cette troisième sahra du mois de ramadan qui a rassemblé une cinquantaine de personnes dans le confortable amphithéâtre de l’Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA) à Alger s’est déroulée autour des trois problématiques « Aux origines », « Liberté 2.0 », « Toujours libre demain » et des résultats du sondage lancé auprès des participants lors de l’inscription à la soirée.

En ouverture de la soirée, le collectif Nabni a présenté les réponses obtenues auprès des 280 participants du sondage sur le sentiment de liberté. Ainsi à la question « Vous sentez-vous libre ? » la majorité des répondants s’estiment « plutôt libre ». Quant à la définition de la liberté, la majorité considère « qu’elle commence là où la liberté des autres s’arrête ».

La liberté à l’épreuve du temps

Fidèle à ses habitudes, le collectif Nabni a commencé par poser les fondements du terme « liberté » en abordant avec les invités du premier panel la question des « origines ».

Le sociologue Karim Khaled, enseignant-chercheur au Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD), le professeur de philosophie et militant syndicaliste Mohamed Bouhamidi ainsi que l’ancien magistrat Abdelatif Sifaoui, membre de l’association des oulémas, ont tour à tour traité de : l’impact de la liberté sur l’évolution socio-professionnelle des cadres algériens (1962-2016), les libertés durant la période coloniale et de la liberté dans les institutions. Non sans provoquer un débat parfois houleux avec la salle.

Ambitieuse dans son programme, cette première partie s’est toutefois révélée dense et surtout trop longue pour capter correctement et jusqu’au bout l’attention du public.

La liberté de la presse : liberté collective la plus importante

Selon le sondage réalisé auprès des 280 inscrits à la soirée, la liberté de la presse arrive largement en tête des libertés collectives les plus importantes avec 78% de taux de réponses. Même constat au niveau des libertés individuelles avec 83% des répondants estimant que la liberté d’opinion et d’expression est la plus importante des formes de liberté individuelle.

Dans cette perspective, le second panel a rassemblé journalistes et spécialistes des nouvelles technologies pour traiter de la liberté 2.0 dont la place et l’importance ne cessent de croître dans le quotidien des Algériens. Et qui de ce fait subit des restrictions de plus en plus fortes ont relevé les quatre invités : Tarik Hafid, directeur de publication du site électronique Impact 24, Akram Kherief, éditeur du site électronique « Secret Difa3 », Yacine Belkessem, spécialiste en nouvelle technologie et Abdelwaha Maouchi, écrivain et éditeur.

L’Algérie au plus bas des classements de la liberté de la presse

« De 1997 à 2016, l’Algérie a connu une liberté d’internet absolue mais depuis cette année, les choses ont changé », a souligné Akram Kherief en citant les « rumeurs de filtres » et les « arrestations de citoyens pour leurs publications sur Internet ».

Un constat partagé par Tarik Hafid qui estime que la « liberté de la presse est grandement menacée ». En atteste le procès du ministère de la communication contre le rachat du groupe médias El Khabar par l’homme d’affaires Issad Rebrab, l’emprisonnement des responsables de la chaîne télévisée KBC ou encore le déménagement interrompu du journal El Watan dans son nouveau siège.

« N’oublions pas que la liberté d’expression est intimement liée à la liberté d’entreprendre » a déclaré Tarik Hafid en se référant aux pressions économiques subies par les médias indépendants depuis le 4e mandat. Ce faisant « l’Etat est en train de créer une sphère médiatique complètement informelle très dangereuse » a-t-il averti.

D’ailleurs depuis ces deux dernières années, l’Algérie ne cesse de dégringoler dans les classements internationaux de la liberté de la presse. Elle occupe ainsi la 136e place sur 190 dans le classement « Freedom of the Presse 2016 » et a perdu son statut de « liberté partielle » a présenté le collectif Nabni.

Et demain, toujours libres ?

Pour se projeter dans l’avenir et parler de la liberté dans la concrétisation de l’Algérie rêvée, la soirée s’est achevée sur une note culturelle et spirituelle avec la critique d’art Nadira Laggoune, commissaire d’exposition et professeur à l’école des Beaux-arts et Houyame Aydi, militante de la société civile.

« Il n’y pas de liberté absolue, nous avons besoin de lois pour protéger la liberté d’expression », a conclu Nadira Laggoune.

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Les plages de Sierra Leone envahies par les algues

RFI /Afrique - Sun, 03/07/2016 - 22:07
La Sierra Leone vient de lancer une grande opération de nettoyage des plages. Depuis quelques jours, elles sont envahies par des algues à l'odeur nauséabonde. Et les conséquences vont bien au-delà d'une simple gêne pour les promeneurs. Ces algues perturbent toute la vie quotidienne pour les habitants des environs.
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Décès de Michel Rocard: le président Bouteflika adresse un message de condoléances à son homologue français

Algérie 360 - Sun, 03/07/2016 - 22:05

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message de condoléances à son homologue français, François Hollande, suite au décès de l’ancien Premier ministre Michel Rocard, qu’il a qualifié d’ »ami fidèle » de l’Algérie ayant contribué à bâtir des relations bilatérales « frappées du sceau du respect mutuel ».

« C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai appris la triste nouvelle de la disparition de Michel Rocard, ancien Premier ministre et homme d’Etat français, qui a marqué notre époque des empreintes indélébiles et de ses convictions et de son action », a écrit le chef de l’Etat dans son message.

« Esprit généreux et universel, s’il en est, Michel Rocard a, dans bien des moments, su être en avance sur son époque. Il a gagné une place de choix dans l’histoire de la France et dans celle d’autres nations comme la mienne dont il a su très tôt capter l’aspiration indomptable à la liberté », a-t-il souligné.

« Homme de lucidité, de courage et d’engagement, il aura été de ceux qui ont précisément compris que la grandeur de la France allait se mesurer à la capacité de ses dirigeants d’inscrire leur attitude dans la cohérence de l’Histoire en allant à la rencontre d’une indépendance que l’Algérie avait gagnée de haute lutte, avant de contribuer à bâtir des relations bilatérales frappées du sceau du respect mutuel », a relevé le chef de l’Etat.

« Michel Rocard était un homme pragmatique qui s’employait, avec créativité et persévérance, à ouvrir des voies aux dynamiques sociales et aux interactions humaines. Sa ligne de conduite, admirable et exemplaire, a été de penser les situations en fonction du long terme et d’accepter que les solutions soient complexes si les problèmes le sont », a-t-il poursuivi.

« Michel Rocard, qui a toujours intelligemment appréhendé l’idéologie politique qu’il a contribué à enrichir et à adapter aux exigences de l’évolution humaine a, tout récemment encore, quelques jours à peine avant son grand départ, eu une ultime recommandation à ses contemporains selon laquelle ‘le véritable socialisme c’est l’accès pour tous aux activités de l’esprit’ », a-t-il souligné.

« Avec la disparition de Michel Rocard, la France perd un homme de cœur et de raison, l’Algérie un ami fidèle, l’humanité un être d’exception », a encore affirmé le président de la République.

« Je tiens, en cette douloureuse circonstance, à vous adresser, et à travers vous, à la famille et aux proches du défunt, au nom du peuple et du gouvernement algériens ainsi qu’en mon nom personnel, mes condoléances les plus sincères et nos sentiments de profonde sympathie », a conclu le président Bouteflika.

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Au 2e jour de sa visite à la 6e RM, Gaïd Salah s’enquiert de la disponibilité des unités déployées sur les frontières

Algérie 360 - Sun, 03/07/2016 - 22:02

Le général de corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a supervisé, dimanche, le dispositif sécuritaire du secteur opérationnel de Bordj Badji Mokhtar et s’est enquis de la disponibilité des unités déployées sur les frontières, au deuxième jour de sa visite à la 6ème Région militaire.

A Tin Zaouatine, située à l’extrême sud du pays, le général de corps d’Armée a inauguré la nouvelle plateforme pour aéronefs, pour ensuite rencontrer les cadres et personnels du 6ème régiment des para-commandos, en prononçant une allocution d’orientation, diffusée via visioconférence aux différentes unités de la Région, indique le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.

A cette occasion, il a tenu à rappeler les missions constitutionnelles de l’Armée nationale populaire « inspirées de la doctrine de la glorieuse révolution, qui place l’Algérie au-dessus de toute considération ».

« L’Armée nationale populaire est une armée professionnelle et républicaine, dont les traditions et les racines sont ancrées dans l’histoire. Elle estime si haut ses missions constitutionnelles inspirées de la doctrine de notre glorieuse révolution, qui place l’Algérie au-dessus de toute considération, glorifie les sacrifices des millions de chouhada tombés au champ d’honneur, et salue le dévouement des vaillants moudjahidine », a souligné le chef d’état-major de l’ANP.

« Cette doctrine s’attache aux lois de la République, auxquelles notre armée s’engage à respecter conformément aux orientations de Son Excellence Monsieur le Président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale et à son soutien conféré au secteur de la défense nationale, qui est devenu un véritable garant du présent et du futur de l’Algérie, fidèle garant de sa souveraineté et de son indépendance nationale », a-t-il affirmé.

« C’est pourquoi, la marche de l’Armée nationale populaire, digne héritière de l’Armée de libération nationale, va se poursuivre avec détermination pour franchir toutes les étapes afin d’optimiser les potentiels de nos forces armées grâce à l’aide de Dieu, puis au professionnalisme de haut niveau que connaissent désormais notre système de formation et l’effort de préparation au combat, dont la palpable réussite est démontrée à travers ces exercices tactiques d’évaluation sur le terrain que nous effectuons avec une grande maîtrise, aux tirs à balles réelles et avec des équipements sophistiqués, au terme de chaque année d’instruction au niveau de toutes les régions militaires », a-t-il mentionné.

Il a relevé que « ceci a contribué à l’optimisation de la disponibilité opérationnelle de nos Forces armées et à leurs potentiels ».

Le général de corps d’Armée a salué également « le progrès qu’a connu l’Armée nationale populaire dans son parcours de développement et de modernisation de l’ensemble de ses composantes pour qu’elles soient à la hauteur des défis actuels ».

« Toutes ces étapes que nous avons parcourues durant ces dernières années dans la démarche de développement et de modernisation des composantes de notre Armée pour atteindre ces niveaux de professionnalisme, sont calculées et bien étudiées, et que nous voulions adapter au diapason de l’ampleur des défis que nous devons relever », a affirmé le général de corps d’Armée.

Il a précisé que ces défis « ne sont estimés que par les vaillants fils de l’Algérie qui sont attachés à son avenir et au devenir de son peuple. Ce peuple authentique et résistant que nous sommes fiers du fait qu’il constitue la profondeur infranchissable de l’Armée nationale populaire et qui mérite de nous aujourd’hui et toujours toute la gratitude et le respect ».

Le général de corps d’Armée a écouté, par la suite, les interventions des personnels qui « ont encore une fois affirmé leur entière disposition à défendre chaque parcelle des frontières de notre pays ».

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Hassani et Ounas annoncés aussi en renfort : Le dossier de Bennacer déposé à la Fifa

Algérie 360 - Sun, 03/07/2016 - 21:58

Après avoir déniché des pépites franco-algériennes pouvant renforcer les rangs des Verts, la Fédération algérienne de football passe à l’action pour les qualifier officiellement.

Poursuivant sa politique de renforcement des différentes sélections nationales par des joueurs formés à l’étranger notamment en France où ils sont également sollicités pour porter le maillot tricolore, l’instance fédérale du football algérien a annoncé récemment par le biais de son président, Mohamed Raouraoua, lors de la dernière réunion du bureau fédéral (BF), que de nouveaux joueurs viendront renforcer la sélection nationale A.

Cette éventualité pourrait se concrétiser dès le mois de septembre prochain avec la qualification de nouveaux éléments dont le dossier a été déjà déposé selon notre source. A cet effet, Adam Ounas (Bordeaux), Zinedine Machach (Toulouse), Ismaël Bennacer (Arsenal) et Rayan Souici (Saint-Etienne) auraient tous été approchés par le premier responsable du football algérien. Bien décidée à éviter une nouvelle désillusion à la Nabil Fekir, l’instance fédérale veut à tout prix réussir une autre bataille qui permettra aux Verts de se renforcer quantitativement et qualitativement.

Le premier joueur à pouvoir exaucer son vœu de porter le maillot des «Guerriers du désert» est le jeune sociétaire du club londonien d’Arsenal, Ismaël Bennacer. Ce dernier, âgé d’à peine 18 ans, est un franco-algéro-marocain, né en France, de père algérien et mère marocaine. Ce grand espoir de la balle ronde a été déniché par Arsène Wenger alors qu’il évoluait à Arles en Ligue 2 française. Signataire d’un contrat de 5 ans avec Arsenal, Bennacer a débuté avec l’équipe première des Gunners en League Cup la saison dernière.

Faisant des merveilles avec l’équipe réserve d’Arsenal, Bennacer continue d’apprendre et de s’aguerrir aux côtés de joueurs confirmés tels que, Özil, Giroud, Alexis Sanchez et Ramsey. Cela dit, aux dernières nouvelles, le joueur a déjà préparé son passeport algérien et son dossier administratif  a été bel et bien déposé au niveau de la Fifa. Bennacer pourrait être qualifié pour jouer sous le maillot de l’Algérie au plus tard au mois de septembre prochain.

Les autres éléments concernés également par cette opération sont les Bordelais Adam Ounas (19 ans) et Ilias Hassani (20 ans), le Monégasque Farès Bahlouli (21 ans) et le Toulousain Zinédine Machach (20 ans). Selon des sources de la FAF, ce sont les deux sociétaires des girondins de Bordeaux, Ounas et Hassani, qui sont pressentis pour rejoindre les premiers les rangs de la sélection algérienne, étant donné qu’ils auraient déjà affiché discrètement au président Raouraoua leur volonté de défendre les couleurs de l’Algérie.

Sporting CP Everton, une nouvelle piste de Premier League pour Slimani

l L’avant-centre du Sporting CP, Islam Slimani, est presque certain de quitter le club portugais dès cet été. D’ailleurs, le joueur l’avait fait savoir à ses responsables qui font le maximum pour le retenir. D’ailleurs, le président du Sporting, Bruno de Carvalho, ne cesse de repousser les approches des clubs souhaitant recruter l’Algérien. Mais à 28 ans, Slimani veut vivre une autre aventure. Il sait que le le moment est venu pour lui de viser plus haut et s’engager dans un championnat de meilleur niveau que celui du Portugal.

IL sait qu’une sollicitation d’un club anglais ne va pas se présenter à lui la saison prochaine et c’est pour cette raison qu’il envisage de faire le forcing pour que ses responsables soient souples dans son transfert. Il faut dire que les clubs de la Premier League sont les plus intéressés par les qualités du buteur des Verts. En effet, après Arsenal, Tottenham, Leicester et Liverpool, un autre club vient rallonger la liste des clubs voulant engager le joueur dès cet été.

Il s’agit de l’autre club de Liverpool, FC Everton, qui souhaite recruter Slimani puisqu’il envisage de transférer l’avant-centre belge, Romelu Lukaku, qui est dans le viseur des Gunners d’Arsenal. Everton estime que Slimani serait la solution idéale dans le cas du départ de son buteur. Par ailleurs, le Sporting Portugal organisait vendredi une cérémonie en l’honneur des joueurs, dirigeants et partenaires du club pour les efforts fournis la saison dernière.

Curieusement, parmi les personnes récompensées, on ne retrouve pas le nom de l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur, joueur du club la saison dernière, Islam Slimani. Malgré 27 buts inscrits en 33 rencontres en championnat, Slimani n’a pas été honoré et n’a même pas été désigné meilleur joueur du club. Ils ont choisi l’international portugais Joao Mario, qui se trouve actuellement avec le Portugal à l’Euro. Est-ce une manière de «punir» le joueur algérien qui a affiché son envie de quitter le club. Certes, la distinction est honorifique, mais Slimani mérite beaucoup mieux pour la saison qu’il a réalisé lors du précédent exercice.

Stade de Rennes Gourcuff va-t-il libérer Bensebaïni pour les JO ?

lL’international algérien Ramy Bensebaïni s’est engagé pour quatre ans avec Rennes, pensionnaire de la Ligue 1 française de football, a indiqué samedi Kheireddine Zetchi, le président du Paradou AC, club employeur du joueur. Bensebaïni avait évolué la saison passée à titre de prêt à Montpellier, mais cette formation de l’élite française n’a pas levé l’option d’achat à l’issue de l’expiration de son contrat le 15 mai dernier.

Le défenseur central de 21 ans avait fait 22 apparitions avec Montpellier en championnat de Ligue 1 pour 2 buts marqués. Sélectionné par André-Pierre Schürmann pour disputer les jeux olympiques de Rio, le néo-sociétaire du stade de Rennes n’a pas encore obtenu le feu vert de son entraîneur et ex-sélectionneur national des Verts, Christian Gourcuff, pour participer aux joutes olympiques avec l’Algérie.

En effet, rien n’a été conclu entre la direction du club français et celle du Paradou AC, club employeur de Bensebaïni, lors des négociations entre les deux parties. «Nous avons abordé le sujet de la participation de Bensebaïni aux JO lors des négociations avec Rennes avant la signature du contrat du joueur, mais aucun engagement ne nous a été fait à ce propos», a expliqué le président du PAC, Kheireddine Zetchi. Reste à savoir maintenant quelle sera la décision de Gourcuff quant à libérer son nouveau joueur pour participer au tournoi de Rio ?

West Ham Feghouli à Seattle pour le stage

l Après avoir paraphé un contrat de 3 ans avec le club anglais West Ham, Sofiane Feghouli a entamé le travail avec sa nouvelle équipe avec laquelle il est en stage à Seattle (Etats-Unis). A pied d’œuvre depuis hier dans la ville américaine pour préparer la nouvelle saison, le désormais ex-joueur du FC Valence a tourné la page de sa saison décevante marquée par les blessures et surtout par le désaccord avec la direction des «Chauves-souris» au sujet de la prolongation de son contrat. Ce qui avait accouché d’une mésaventure de l’international algérien qui s’était vu infliger des sanctions (amende et mise à l’écart du groupe). Ayant déjà mis aux oubliettes tout cela, Feghouli est décidé à rebondir de fort-belle manière avec les Hammers et pourquoi pas faire sensation en Premier League comme ce fut le cas pour son compatriote Riyad Mahrez lors de la saison écoulée.

Belenenses Un contrat d’une année pour Yebda  

l L’ancien international algérien, Hassan Yebda, à l’arrêt pendant tout l’exercice passé, va s’engager pour une saison en faveur de Belenenses, pensionnaire de la première division portugaise de football, a rapporté samedi la presse locale. Yebda signera un contrat d’une année après la traditionnelle visite médicale qu’il passera dans les prochaines heures, indique le site spécialisé Abola.PT. Le milieu de terrain de 32 ans n’avait plus joué depuis qu’il a quitté le club émirati d’Al-Fudjaïrah, à l’issue de la saison 2014-2015.

Auparavant, il avait porté les couleurs de plusieurs clubs européens, en France, au Portugal, en Angleterre et en Espagne. Belenenses devrait être le deuxième club portugais de Yebda qui a déjà évolué en «Liga Nos» sous le maillot du Benfica (2008-2011). Avec l’équipe nationale, le joueur formé à l’AJ Auxerre, actuellement en Ligue deux française, a disputé 28 matches pour 2 buts marqués entre 2009 et 2014.

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La mise à la retraite des professeurs de CHU ayant atteint l’âge légal est irréversible

Algérie 360 - Sun, 03/07/2016 - 21:45

Le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a affirmé dimanche à Alger, que la décision de mise à la retraite des professeurs de CHU chefs de services ayant atteint l’âge légal était « irréversible ».

M. Boudiaf a indiqué en marge de l’inauguration de structures sanitaires à Alger et sa périphérie que la décision de mise à la retraite des professeurs de CHU ayant atteint l’âge légal était une « décision irréversible », soulignant que les jeunes professeurs de CHU attendaient une promotion après l’organisation d’un concours.

Le ministre de la Santé avait déclaré que la mise à la retraite « n’est pas une sanction » mais une décision qui s’inscrit dans le cadre des lois nationales en vigueur au double plan national et international.

La mise à la retraite des ces professeurs ne signifiait pas une rupture définitive avec le ministère mais, a-t-il dit avant d’expliquer, qu’ils pouvaient assurer la formation et l’encadrement outre les projets de recherche ou de supervision de thèses dans le cadre de la contractualisation avec le ministère.

Les professeurs de CHU chefs de services dans les hôpitaux nationaux ont demandé aux autorités publiques de ne pas les mettre à la retraite à l’âge légal soit 65 ans car « pouvant encore servir ».

Actuellement, 170 professeurs hospitalo-universitaires occupent des postes de chefs de services sur l’ensemble du territoire national. Ils doivent être remplacés juste après l’organisation d’un concours par la tutelle.

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Un avion d’Air Algérie se pose d’urgence à Bordeaux

Algérie 360 - Sun, 03/07/2016 - 21:42

Selon le site spécialisé dans le trafic aérien, Airport webcams, un avion d’Air Algérie s’est posé aujourd’hui dimanche en urgence sur le tarmac de l’aéroport de Bordeaux-Merignac.

En effet, cet avion de la compagnie nationale aérienne Air Algérie, reliant Tlemcen à Paris, (DAH1086 Tlemcen-Paris/737 7T-VJN) a dû se poser en urgence ce dimanche matin. Il a été dérouté vers Bordeaux. Il s’agit apparemment d’une urgence médicale.

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inauguration d’un service des urgences médico-chirurgicales et de deux polycliniques

Algérie 360 - Sun, 03/07/2016 - 21:37

Le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a procédé dimanche à Alger en compagnie du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, à l’inauguration du service des urgences médico-chirurgicales au CHU Zemirli et de deux  polycliniques de proximité à Tessala el Merdja et El Achour.

Au service des urgences médico-chirurgicales, M. Boudiaf a indiqué que l’ouverture de ce nouveau service contribuerait à l’amélioration des prestations sanitaires au profit des citoyens d’Alger et de ses environs.

Le ministre a annoncé, par ailleurs, que l’hôpital de Zéralda serait désormais spécialisé dans la prise en charge des traumatismes dus aux accidents de la circulation au niveau d’Alger-ouest, alors que l’hôpital de Zemirli prendra en charge les victimes des accidents de la route au niveau d’Alger-est.

La délégation ministérielle a également inspecté les polycliniques de proximité de Tessala el Merdja et d’El Achour.

Après avoir mis en exergue l’importance de ces deux polycliniques qui contribuent à l’allègement de la pression sur les grands hôpitaux d’Alger, le ministre a annoncé que ces trois structures seront dotés d’un corps paramédical.

M. Boudiaf a rappelé les autres projets en voie de réalisation dont certains seront mis en service avant la fin de l’année.

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L’Algérie dans la liste noir de la honte du Département d’État américain

Algérie 360 - Sun, 03/07/2016 - 21:37

Les États-Unis ont mis à jour leur « liste noire » des pays ne respectent pas les normes minimales et qui n’en font pas assez pour lutter contre le fléau qu’est le trafic d’être humains ou l’esclavage, ajoutant sur cette liste noire de la honte, pour 2015, 8 nouveaux pays : Haïti, le Suriname, la Birmanie, Djibouti, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Soudan, le Turkménistan et l’Ouzbékistan qui rejoignent les 18 autres : l’Algérie, la Biélorussie, le Belize, le Burundi, la République centrafricaine, les îles Marshall et les Comores, la Guinée équatoriale, l’Erythrée, la Gambie, la Guinée-Bissau, l’Iran, la Corée du Nord, la Mauritanie, la Russie, le Sud-Soudan, la Syrie, le Venezuela et le Zimbabwe.

Le ministère des Affaires étrangères (MAE) a réagi, samedi, au contenu du 16e rapport du département d’Etat américain sur la traite des personnes, en relevant avec un « profond regret » que ce rapport classe, encore une fois, l’Algérie dans une « catégorie3 » regroupant des Etats qui, « ne se conforment pas pleinement aux normes minimales pour l’élimination de la traite et ne font pas d’efforts pour atteindre cet objectif ».

Il déplore cette appréciation qui, « loin de résulter d’une évaluation rigoureuse de la situation, continue de puiser surabondamment à des sources approximatives et manquant de crédibilité et de se fonder sur des informations erronées, voire fallacieuses ».

L’Algérie demeure engagée avec détermination dans la lutte contre la traite des personnes, un engagement qui s’est traduit par l’élevation prochaine du Comité interministériel chargé de coordonner les activités liées à la prévention et à la lutte contre ce phénomène en Comité national placé sous l’autorité directe du Premier ministre pour en rehausser les capacités et l’efficacité. APSLe ministère relève, encore, que cette note qui « ne prend pas l’exacte mesure des efforts significatifs consentis par notre pays en matière de prévention de la traite des personnes, ne rend certainement pas justice à la posture claire et active qui est celle de l’Etat algérien sur cette problématique dans son ensemble, le fléau de la traite des personnes étant un phénomène marginal en Algérie et étranger aux valeurs et coutumes de la société algérienne ».

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L’Algérie condamne énergiquement les deux attentats terroristes à Bagdad

Algérie 360 - Sun, 03/07/2016 - 20:50

L’Algérie a condamné « énergiquement », dimanche, les deux attentats terroristesqui ont frappé dans la nuit de samedi à dimanche la capitale irakienne Bagdad, exprimant sa solidarité avec le peuple et le gouvernement irakiens dans leur guerre contre le terrorisme.

Dans une déclaration à l’APS, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif a indiqué que « les deux attaques meurtrières qui ont visé la capitale irakienne Bagdad constituent des actes terroristes hideux que nous condamnons avec la plus grande vigueur. Il s’agit d’un autre maillon de la chaîne des attaques terroristes sanglantes qui ciblent les enfants du peuple irakien frère ».

« Par ces attaques sanglantes qui ciblent des personnes innocentes en ce mois sacré de Ramadhan, les terroristes ont porté atteinte de plein fouet aux valeurs humaines atteignant un degré d’égarement et de barbarie sans précédent », a ajouté le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

« En cette douloureuse épreuve, nous présentons nos condoléances aux familles des victimes et exprimons notre solidarité avec le peuple irakien frère et son gouvernement dans sa guerre contre le terrorisme », a-t-il ajouté.

« L’Algérie qui a souffert des affres du terrorisme, est déterminée à apporter soutien et assistance à ses frères qui continuent à pâtir de ce fléau qui menace la cohésion des sociétés et la sécurité et la stabilité des peuples et des pays ».

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Traite des personnes: la CNCPPDH et le CRA désapprouvent le rapport du département d’Etat américain

Algérie 360 - Sun, 03/07/2016 - 20:44

La Commission nationale consultative de promotion et de protection des Droits de l’Homme (CNCPPDH) et le Croissant rouge algérien (CRA) ont exprimé dimanche à Alger leur désapprobation et leur opposition au contenu du rapport du département d’Etat américain sur la traite des personnes qui a classé l’Algérie dans la « catégorie 3 ».

Le rapport américain « ne correspond à aucune réalité », a déclaré à l’APS, le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des Droits de l’Homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini qui s’est dit « outré par un rapport fabriqué de toutes pièces (…) qui n’a pour seul objectif, que celui de tenter de nuire à la réputation de l’Algérie ».

« Je conteste catégoriquement les accusations et les allégations contenues dans ce rapport qui n’a absolument aucune valeur, ni juridique, ni documentaire », a-t-il expliqué.

Pour le président de la CNCPPDH, « le dit rapport discrédite ses auteurs qui ont commis de graves accusations à l’égard de l’Algérie sans prendre le soin de la vérification préalable ».

Pour sa part, la présidente du Croissant rouge algérien (CRA), Saida Benhabiles, a déclaré que le rapport en question constitue « une attaque gratuite, non seulement contre la politique de l’Algérie dans l’humanitaire mais aussi contre le CRA et les efforts qu’il consent pour accomplir dignement sa mission ».

Elle a estimé que le rapport est aussi « une insulte et une attaque contre le peuple algérien et sa culture qui puise ses racines dans des valeurs ancestrales faites de solidarité et de respect de la dignité humaine ».

Mme Benhabiles s’interroge, à cet effet, sur les visées de ce rapport qui intervient au moment où, dit-elle « se manifestent des reconnaissances de la part des concernés pour le travail accompli par l’Algérie » en faveur notamment des migrants de nationalités africaines.

Elle a cité, dans ce sens, la lettre de reconnaissance dont elle était destinataire de la part de la première dame du Niger suite à « l’opération de rapatriement des ressortissants nigériens vers leur pays ».

La présidente du CRA tient aussi à rappeler que « les représentants de la Communauté internationale humanitaire réunie à Alger le 16 mai dernier pour célébrer la Journée mondiale de la Croix rouge et du Croissant rouge ont déclaré « Alger, capitale de l’humanitaire ».

Elle a indiqué que les mêmes représentants « ont rendu un vibrant hommage au président Bouteflika comme cavalier de l’humanitaire », relevant que la rencontre s’est déroulée en présence des présidents de la croix rouge du Mali et du Niger, ainsi que des présidents du Croissant rouge de Mauritanie, Libye, Tunisie, Palestine et Sahara Occidental.

« C’est la raison pour laquelle nous nous demandons sur quelles bases et sur quelles sources d’information ont travaillé les rédacteurs de ce rapport, d’autant plus qu’un représentant de l’ambassade des USA à Alger a tenu une séance de travail au niveau du Centre d’accueil des migrants à Tamanrasset », a ajouté Mme Benhahabiles.

Ce représentant de l’ambassade US a lui-même constaté, relève la présidente du CRA, que « le centre dispose de toutes les structures nécessaires pour la prise en charge des ressortissants », ajoutant que « lui-même nous a félicités pour le travail accompli après avoir constaté et s’être informé de tous les détails relatifs à la prise en charge des concernés ».

S’agissant de la prise en charge sanitaire, Me Benhabiles a indiqué que le représentant de l’ambassade US a constaté à Tamanrasset qu’elle est assurée et de manière gratuite et que les malades qui présentaient des pathologies ne pouvant pas être traités dans les structures de santé du Sud sont transférés par avion vers Alger où ils bénéficient de tous les soins adéquats.

Pour Me Benhabiles, « ce rapport nous rappelle la période où l’Algérie faisait face au terrorisme et où, de l’autre côté de la Méditerranée, on pose la question de « qui tue qui? ». Manifestement, c’est le même scénario et nous nous demandons à qui profite cet amalgame ».

Le ministère des Affaires étrangères a relevé, samedi dans un communiqué, avec un « profond regret », que le 16e rapport du département d’Etat américain sur la traite des personnes classe, encore une fois, l’Algérie dans une « catégorie 3 » regroupant des Etats qui, selon le rapport, « ne se conforment pas pleinement aux normes minimales pour l’élimination de la traite et ne font pas d’efforts pour atteindre cet objectif ».

Le ministère a déploré cette appréciation qui, « loin de résulter d’une évaluation rigoureuse de la situation, continue de puiser surabondamment à des sources approximatives et manquant de crédibilité et de se fonder sur des informations erronées, voire fallacieuses ».

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«La chute du pétrole freine le développement»

Algérie 360 - Sun, 03/07/2016 - 20:27

Après plusieurs missions menées en Afrique, notamment au Maghreb (Algérie, Maroc et Tunisie), M. Arnault Villaret, chef de projet au Bureau de la coopération technique internationale (BCTI) de l’Institut de l’élevage de Paris, revient dans cet entretien sur les potentialités et les besoins de l’Algérie dans les secteurs laitiers et de viandes rouges. Il livre également sa vision sur la filière bovine à moyen terme à l’ombre des mutations économiques que connait le pays.

Quelles sont les missions du BCTI dans le développement de l’élevage ?

Le BCTI (bureau de coopération technique internationale) rassemble les compétences qui répondent à des besoins exprimés à l’international, que ce soit par voie d’appels d’offres émanant de bailleurs de fonds comme la Banque mondiale, la Banque africaine de développement ou l’AFD (Agence française de développement), ou des contrats de gré-à-gré avec, soit les services publics, ministères de l’agriculture de pays étrangers ou des opérateurs privés qui veulent investir dans l’élevage ou améliorer leur production.

Pour ce qui est de nos activités en Afrique, nous répondons à toutes les demandes solvables parce que, nous-mêmes, malheureusement nous n’apportons pas de financements sachant qu’il y a de moins en moins de financements publics français. Les missions d’assistance technique qu’on a menées jusqu’ici ont eu lieu en Afrique du nord, dont l’Algérie, l’Egypte, le Maroc ou la Tunisie. Le BCTI a mené également plusieurs actions dans des pays comme l’Ethiopie ou le Kenya avec des financements accordés par l’AFD.

Est ce que les bailleurs de fonds sont disposés à accompagner des programmes de cette nature ?

En tout cas, ce sont des bailleurs de fonds internationaux avec des lignes de financement sur le long terme qui se décident au niveau des gouvernements en amont. Ce n’est qu’une fois le financement mobilisé et l’appel d’offre lancé que notre bureau se manifeste. Il nous arrive aussi de monter des projets et de les présenter à des bailleurs potentiels, notamment français, comme les ministères de l’agriculture et de l’économie ou l’AFD mais, comme il y a de moins en moins de financements disponibles, il ne reste que la voie des appels d’offre lancés par les bailleurs de fonds internationaux.

Quel pourrait être votre apport pour des pays comme l’Algérie qui adoptent ces dernières années des politiques agricoles axées sur la production locale pour réduire les importations alimentaires ?

On intervient chaque fois il y a une demande locale. On a déjà réalisé des missions en Algérie dans le cadre des actions de jumelage financées par l’Union européenne et réalisées dans le cadre d’un partenariat entre les ministères de l’agriculture algérien et français. Ces actions, qui sont toujours en cours, portent en particulier sur l’identification et la traçabilité des bovins. Donc, nous sommes toujours prêts à répondre à des besoins exprimés et, pour être sincère, les besoins ne manquent pas mais la seule difficulté qui existe c’est au niveau des financements.

La situation économique actuelle de l’Algérie qui connait une baisse de ses revenus pétroliers ne risque-t-elle pas de freiner l’avancement de ces projets de coopération technique ?

C’est sûr, pour des pays comme l’Algérie, la chute des prix du pétrole impactent sur les finances publiques et aussi sur les actions de développement. Donc, la situation devient plus complexe lorsqu’il n’y a pas des offres de financements émanant de bailleurs de fonds internationaux. C’est-à-dire, la crise actuelle touche beaucoup plus les projets de coopération qui s’appuient sur les finances locales.

En Algérie, les éleveurs procèdent au renouvellement de leurs cheptels en important des vaches laitières à fort potentiel, notamment des races françaises, mais une fois arrivées sur place, les rendements de ces vaches baissent, compte tenu des conditions climatiques locales et le système alimentaire auquel elles sont soumises. De quelle manière pouvez-vous accompagner ces éleveurs dans le choix de races plus adaptées ?

En Europe et en France en particulier, il y a tout un panel de races, hautes productrices, moyennes productions et races rustiques. Mais, il faut savoir qu’il n’y a pas de meilleure race en soi, il y a juste des races qui sont plus ou moins adaptées au contexte et aux ressources. Même dans les pays du bassin méditerranéen, quels qu’ils soient, c’est selon le type d’exploitation et les ressources alimentaires auxquelles ces vaches peuvent accéder, en particulier les fourrages et l’eau. Donc, ce n’est pas forcément la même race qui va s’avérer la plus adaptée d’un pays à un autre. C’est comme pour une voiture, on préfère tous la plus puissante mais on ignore si elle sera adaptée aux routes et le climat dans le pays où elle va rouler. Malheureusement, c’est le même cas pour les éleveurs qui optent toujours pour les races hautes productrices mais sans avoir les moyens nécessaires pour répondre à leurs besoins, notamment en matière d’alimentation et d’eau. Certes, l’aspect génétique est important mais après, la conduite des élevages doit être à la hauteur pour que le potentiel de la vache puisse se valoriser. C’est donc pour ces raisons que, souvent, les bovins ne donnent pas autant de lait que ce qui a été imaginé.

Comment entrevoyez-vous l’avenir de cette coopération à moyen terme ?

Comme je viens de le dire, les besoins sont croissants mais, en plus des difficultés financières, il y a aussi la contrainte sécuritaire dans certaines régions. Le danger existe autant pour les acteurs locaux que pour les experts étrangers qui sont appelés à aller sur place pour réaliser les programmes de coopération tracés. En tout cas, l’instabilité sécuritaire ou sociale est un facteur limitant les possibilités de développement. Si l’Europe a atteint le niveau de développement actuel, parce qu’elle a eu après la deuxième guerre mondiale 40 à 50 ans de stabilité politique et sociale.

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L’agriculture se met au nouveau modèle de croissance

Algérie 360 - Sun, 03/07/2016 - 20:23

Annoncé il y a quelques mois par le Premier ministre, le nouveau modèle de croissance requis pour faire face à la conjoncture non moins facile que traverse actuellement l’économie nationale, mobilise de plus en plus les secteurs productifs stratégiques, à l’instar de l’agriculture et du développement rural.

Dans un état des lieux, intitulé « baisse drastique des ressources financières vers un nouveau modèle de croissance », que vient d’établir M. Chérif Omari, directeur central au ministère de tutelle, les grands axes d’un nouveau plan d’action centré sur une nouvelle approche viennent d’être arrêtés. Il s’agit, entre autres de « recours à l’investissement privé, national et étranger, dans le cadre, notamment, de partenariats public-privé et privé-privé, émergence d’exploitations agricoles à taille critique comme locomotive de la croissance agricole, développement plus soutenu des filières stratégiques (céréales, lait, fourrages, viandes, légumes secs), et substitution aux importations massives de certains produits agricoles et alimentaires, construction de filières agricoles et agroalimentaires dédiées à l’exportation et permettant à notre pays de diversifier ses ressources financières extérieures, enfin, développement de l’instrument national de régulation. »

Plus concrètement, l’analyse de M. Omari, s’appuie sur « cinq idées-forces qui constituent la matrice de ce nouveau modèle de croissance », à savoir, « l’investissement privé comme nouveau moteur de la croissance agricole, l’intégration pour une meilleure construction des chaînes de valeur, l’innovation comme clé de la modernisation et du développement agricole et de la pêche, l’irrigation pour un accroissement soutenu de la productivité ainsi que l’inclusivité comme garantie d’une participation efficiente des acteurs et d’un développement équilibré des territoires. »

A la faveur de cette nouvelle stratégie déployée au niveau de tous les compartiments du secteur agricole et de la pêche, les objectifs escomptés à moyen terme ne sont pas moins ambitieux. Il y est attendu en effet, selon M. Omar, une croissance moyenne de 5 %, une valeur de la production qui dépasserait les 4 000 milliards de dinars, soit plus d’un quart de plus qu’en 2015 où la production agricole a été de 2 900 milliards DA. Les autres objectifs attendus consistent en la création de 1,5 million d’emplois, réduction de 30 % de la facture des importations alimentaires, rationalisation des importations de 360 millions de dollars, (Laits et produits laitiers, viandes rouges, bovins, poissons, intrants avicoles, semences, plants fruitiers, produits phytosanitaires et légumes et fruits frais) et le doublement des exportations agricoles pour atteindre 1,1 milliard de dollars.

Mourad Allal

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Ouganda-Israël: des liens complexes et peu connus

RFI /Afrique - Sun, 03/07/2016 - 19:56
L'Ouganda sera certainement l'une des plus émouvantes étapes de la première tournée officielle en Afrique sub-saharienne de Benyamin Netanyahu. Le Premier ministre israélien devrait se recueillir ce 4 juillet sur les lieux mêmes de la mort de son frère, tué lors de l'assaut contre les preneurs d'otage de l'avion d'Air France, il y a quarante ans, à l'aéroport d'Entebbe. Mais l'histoire des relations entre Israël et l'Ouganda remonte à bien plus loin.
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40 ans après le raid israélien d’Entebbe, en Ouganda: merci Idi Amin Dada?

RFI /Afrique - Sun, 03/07/2016 - 19:56
Des documents français, récemment « déclassifiés », montrent que l’ancien président ougandais, Idi Amin Dada, loin d’être de mèche avec les pirates de l’air, a joué un rôle utile, après le détournement d’un avion d’Air France, en 1976. Cette opération, appelée raid d’Entebbe, a été menée par les forces militaires israéliennes venues libérer les otages du vol Air France 139 détourné par des pirates palestiniens et allemands.
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Italie: plus de 70 000 migrants d’Afrique sub-saharienne arrivés en six mois

RFI /Afrique - Sun, 03/07/2016 - 17:56
Le nombre de migrants arrivant sur les côtes italiennes ne faiblit pas depuis deux ans. Ces six derniers mois, 70 930 sont arrivés en Italie, a annoncé, samedi 2 juillet, le ministère italien de l’Intérieur. La plupart des nouveaux arrivants viennent d’Afrique de l’Ouest ou bien de la Corne de l’Afrique.
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L'Afrique Réelle N°79 - Juillet 2016

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Sun, 03/07/2016 - 15:54
SOMMAIRE
Actualité :- Nigeria : après Boko Haram au nord, les Vengeurs du Delta du Niger au sud
Dossier : L’économie africaine en chiffres- L'Afrique : une part insignifiante dans l'économie mondiale- Un continent délaissé par les investisseurs mondiaux- Les réalités du commerce France-Afrique
Histoire et géopolitique :- Histoire de l'Afrique du Nord : Entretien avec Bernard Lugan

Editorial de Bernard Lugan :Libye : les trafiquants d’esclaves « alliés » de l’UE
En Libye, nous savons qui organise l’ignoble trafic d’êtres humains à destination du sud de l’Italie. Ce n’est pas l’Etat islamique puisqu’il est assiégé dans Syrte. Ce sont nos « amis » et « alliés », Frères musulmans de Misrata et salafistes de Tripoli ou d’autres cités littorales. Ils se refont actuellement une vertu aux yeux des Occidentaux en attaquant l'Etat islamique, leur ancien partenaire. 
Il n’y a donc pas à s’étonner de voir la déferlante de clandestins prendre de plus en plus de volume puisque c’est aux organisateurs du trafic que l’UE a sous-traité l’éradication de l’Etat islamique. Les passeurs préviennent les navires européens quand ils lancent sur les eaux des esquifs inaptes à prendre la mer ; pour ne pas avoir sur la conscience la mort de milliers de clandestins, les bons samaritains se précipitent alors afin de leur éviter la noyade. Et pour les installer en Europe... Le 25 mai, 5600 forceurs de frontière furent ainsi « secourus ». Le 26 juin ils furent 3324. Du jeudi 23 juin au mardi 28 juin, leur nombre explosa puisqu’ils furent 10 000. Du 1er janvier au 28 juin 2016, selon le HCR, 66 000 d’entre eux furent débarqués dans les ports italiens par les bâtiments de guerre européens. Sur ordre de qui ? La question ne mérite-t-elle pas d’être posée à nos hommes politiques ?
Soutenus militairement par la Turquie, par l’insatiable petit émirat du Qatar, par l’UE et par les Etats-Unis, ceux qui sont à l’origine du chaos libyen se présentent maintenant comme les garants du retour à la paix. Tout en continuant à organiser en l’amplifiant le juteux trafic des clandestins rebaptisés « migrants ». Pourquoi cesseraient-ils puisque l’ONU et la « diplomatie » de l’UE les ont mis au pouvoir à travers le gouvernement dit d’Union nationale constitué le 19 janvier 2016 ? Dirigé par Fayez el-Sarraj, cet appendice onusien est dominé par Misrata et placé à la merci de ses milices. Voilà les pyromanes devenus pompiers… 
Ce scénario risquant de déboucher sur une guerre entre la Tripolitaine gangstéro-islamique et la Cyrénaïque du général Haftar, il est donc urgent de changer de paradigme. Désormais, la priorité doit être l’éradication des gangs-milices au profit des vrais acteurs tribaux tenus à l’écart du processus politique. Une politique réaliste serait d’aider à la reconstitution des alliances tribales détruites par l’intervention franco-otanienne de 2011. L’opportunité existe car les avocats de Saïf al-Islam, le fils du colonel Kadhafi, viennent de demander à la CPI d’abandonner les poursuites le visant pour « crimes contre l’humanité ». Or, lui seul, de par ses liens du sang avec, à la fois la confédération tribale de Cyrénaïque et celle de Tripolitaine[1], est à même de jouer le rôle fédérateur nécessaire à la pacification de la Libye. D’autant plus que, le 14 septembre 2015, le Conseil suprême des tribus de Libye l’a désigné comme son représentant légal.L’obstacle à ce retour au réel a un nom : l’ignorance (ou la complaisance) de l’UE qui s’obstine à soutenir les Frères musulmans de Misrata et les islamistes de Tripoli. Pourquoi ? Voilà une question qui devrait être posée à Bruxelles.
[1] Voir à ce sujet mon livre Histoire de la Libye des origines à nos jours, pp 127-136 et 187-188
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