En France, l'enquête sur les circonstances du meurtre d'un policier et de sa compagne en banlieue parisienne par Larossi Abballa progresse. Impliqué dans une filière jihadiste démantelée en 2013, le jeune homme qui a fait allégeance à l'État islamique était connu des autorités françaises. Voici ce que l'on sait jusqu'à présent de lui.
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A la suite de l’interdiction par les autorités de la tenue d’un meeting non autorisé, mardi soir à Larbâa Nath Irathen, dans la wilaya de Tizi Ouzou, des heurts ont opposé vers minuit les forces de l’ordre à des dizaines de jeunes qui voulaient visiblement en découdre. Ces affrontements ont duré jusqu’à 2h du matin.
En effet, le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), voulait commémorer la fameuse marche du 14 juin 2001 à Alger, initiée par les Arouchs.
Durant deux heures de temps, les jeunes manifestants se sont affrontés aux policiers à l’aide de pierres et autres objets contondants. Ces derniers ripostant à leur tour pour disperser les contestataires.
Ces affrontements ont causé des blessures tant aux émeutiers qu’aux forces de l’ordre alors que plusieurs individus ont été arrêtés avant d’être relâchés.
Après cette libération le calme est revenu dans la ville et le dispositif mis en place par les forces de l’ordre a finalement été levé.
M’SILA – Avec sa valeur gustative élevée surtout lorsqu’elle est grillée et sa faible teneur en cholestérol, la viande caprine de M’sila s’est frayée, au fil du temps, un bout de chemin vers les assiettes des consommateurs.
De viande « bon marché », cette chair spécialement prisée durant le mois de ramadhan par beaucoup de ménages de la commune d’Ouled Slimane, berceau de l’élevage caprin dans la capitale du Hodna, est devenue un aliment très convoité.
De l’Algérois, depuis les villes du centre du pays parcourant des centaines de kilomètres, les consommateurs « atterrissent » à Ouled Slimane à la recherche de la viande caprine.
Pour beaucoup, une fois la commande passée, la viande est transportée dans des camions aménagés pour le transport du lait et ses dérivés, louant souvent les services des transporteurs privés, ceux de passage à Ouled Slimane.
D’autres consommateurs acheminent l’aliment acheté dans leurs propres véhicules faisant tourner à plein régime la climatisation de leurs voitures.
Les M’silis, venus du chef-lieu de wilaya, de Sidi Aissa et de Bousaâda optent, eux, pour la méthode la plus sûre, celle d’acheter des chevreaux des marchés hebdomadières d’Ouled Slimane et de les égorger chez des bouchers dans la majorité des cas.
Les fins gourmets de la viande caprine, ceux qui savent distinguer quel morceau est le mieux pour quel plat, tout en affirmant que le prix de cet aliment, cédé à 1 000 dinars le kilo est motivant, soutiennent que cette viande donne un « goût unique » à certains mets, dont notamment la chorba, le couscous et la chakhchoukha.
Les consommateurs de cette viande qui arrivent à la distinguer de celle du mouton de par sa couleur d’un rouge très particulier et sa texture juteuse comparée à la viande ovine, assurent aussi que le chevreau (djedy) est très tendre, d’une saveur incomparable et sa viande est succulente en grillade.
La cuisson du djedy, contrairement à d’autres viandes, est « ultrarapide », garantit-t-on.
D’autres soulignent que le prix de cette viande jugé « abordable » explique cet engouement de plus en plus grandissant.
Les chevreaux, viande bon marché assurant l’équilibre pondérale
La viande caprine est d’une qualité protéine supérieure, précise à l’APS Mohamed Ouali, un médecin généraliste de M’sila, qui ajoute que cette chair est plutôt maigre comparativement aux viandes les plus courantes.
« Son taux de matière grasse contient peu d’acides gras saturés et son taux de cholestérol est des plus bas comparé aux autres viandes », argumente-t-il.
La chair du chevreau est significativement moins grasse que l’agneau et constitue la viande idéale pour une clientèle de plus en plus soucieuse du maintien de son équilibre pondéral.
Sur le plan de la gastronomie, souvent la viande de chevreau est comparée à celle de l’agneau, affirme un boucher activant au chef-lieu de wilaya.
« La viande de chevreau tout comme celle de l’agneau concerne des animaux juvéniles abattus avant cinq mois, ce qui explique l’aspect tendre de ces viandes », lance, convaincu, le commerçant.
Pour l’odeur, sujet souvent évoqué par les novices dans la consommation de la viande caprine, les professionnels en la matière affirment que cette chair ne présente pas « une odeur particulière » quand des femmes aux foyers à Bousaâda, Sidi Aissa et Ain El hadjel, interrogées par l’APS, soutiennent qu’il suffit d’avaler les premières bouchées de cette viande qui fait désormais la réputation de la capitale du Hodna, pour « l’adopter de suite ».