Christian Aid, en collaboration avec l'Alliance technique d'assistance au développement (ATAD), organise un atelier de formation à Koudougou, du 27 février au 1er mars 2024. Cet atelier vise à renforcer les compétences des acteurs clés des ministères et de l'Assemblée législative de transition (ALT) en matière de budgétisation sensible au genre (BSG). L'événement s'inscrit dans le cadre du projet « Fostering Gender-Just Recoveries », en français « Favoriser un relèvement économique équitable du point de vue du genre ».
Depuis 2019, le Burkina Faso a entrepris un processus d'implémentation de la budgétisation sensible au genre, une approche qui permet d'identifier l'impact différencié des recettes et des dépenses des budgets publics sur les femmes et les hommes, et à proposer des mesures pour rééquilibrer les écarts constatés.
Le pays a opté pour une entrée progressive dans la budgétisation sensible au genre par ministères suivant une approche de gestion axée sur les résultats. Ce principe de progressivité a permis l'entrée dans la BSG de six ministères en 2019, dix-huit en 2020, vingt au titre de l'année 2021, tous les ministères en 2022, l'ensemble des ministères et institutions en 2023.
Afin de consolider les acquis de la BSG et d'améliorer les performances des départements ministériels dans sa mise en œuvre, il est nécessaire de renforcer les capacités techniques des acteurs. C'est dans cette optique que Christian Aid, dirigé par Justin Ilboudo, en partenariat avec l'ONG ATAD organisent une formation de quatre jours à l'intention d'une trentaine de participants issus de 14 départements ministériels et de l'ALT.
L'atelier, qui se déroule sous les auspices du secrétaire général du ministère des Finances, représenté par le directeur des réformes budgétaires René Tassembédo lors de la cérémonie d'ouverture, vise entre autres à expliquer de manière accessible la budgétisation sensible au genre aux participants et à cerner tous ses contours. Plusieurs modules seront abordés lors de la formation, couvrant notamment les outils de diagnostic, la prise en compte du genre et l'évaluation de cette intégration dans la performance des programmes budgétaires.
« En français facile, la budgétisation sensible au genre consiste à prévoir des activités et des actions dans les programmes budgétaires qui vont contribuer à réduire les inégalités qui existent entre les hommes et les femmes en matière de développement. Le Gouvernement seul ne peut réussir cette réforme s'il n'a pas le soutien de certains partenaires en termes de ressources financières et de capacités techniques », a indiqué M. Tassembédo avant de remercier les différents acteurs pour les efforts consentis.
Diffuser le savoir
Selon Joséphine Rouamba/Nandnaba, Senior programme officer Gender and Inequality à Christian Aid, cette formation revêt une importance particulière dans un contexte de réforme institutionnelle et de mouvements fréquents du personnel technique. « Il y en a qui ont changé de ministère et ce n'est pas sûr que les nouveaux ont déjà bénéficié de cette formation », a-t-elle fait savoir.
Et de renchérir : « Nous entendons poursuivre les formations dans l'élaboration de plans de plaidoyer en vue de mettre en exergue les évidences d'une recherche que nous avons menée de façon parallèle, pour améliorer la prise en compte des spécificités hommes et femmes au Burkina dans le cadre de la budgétisation sensible au genre ».
Christian Aid et son partenaire ATAD attendent des participants, acteurs stratégiques en matière d'élaboration et de suivi de l'exécution budgétaire, qu'ils diffusent ces connaissances à leurs collaborateurs pour rendre effective et réelle la prise en compte du genre dans le budget. Pour sa part, Madame Zalissa Bayala/Ouédraogo, chargée d'appui technique à la direction générale de la promotion de la femme et du genre, s'est engagée à partager son savoir de retour au ministère pour que le genre soit pris en compte depuis la planification jusqu'à la réalisation des activités.
Fredo Bassolé
Lefaso.net
A Válságövezetek a XXI. században konferencia a Biztonságpolitikai Szakkollégium visszatérő rendezvénye, amely minden tanévben megrendezésre kerül. Alapesetben az őszi szemeszterben kap helyet az esemény, azonban idén a tavasziba került. Március 22-én új helyszínen, a Nemzeti Közszolgálati Egyetem Orczy Úti Kollégiumának A-D multimédiás termeiben kerítünk sort a konferenciára, amelyre a korábbi évekhez hasonlóan várjuk minden olyan hallgató és kutató jelentkezését, akik be szeretnék mutatni legfrissebb kutatási eredményeiket.
A konferencia szekciót a beérkező előadások témái alapján manuálisan válogatjuk össze. Az eseményen biztonságpolitikai témák bemutatása az elsődleges, azonban ez tágan értelmezhető, így minden biztonsági vonatkozású bemutató szerepet kaphat.
A jelentkezéshez egy egyoldalas absztrakt megküldése szükséges a biztpolszakkoll@gmail.com címre. Határidő: 2024. március 18. 23:59.
A szekciók beosztásait legkésőbb március 20-án közzétesszük.
A borítókép Kenny Eliason fényképe az Unsplash-ről.
A Ismét megrendezésre kerül a Válságövezetek a XXI. században konferencia! bejegyzés először Biztonságpolitika-én jelent meg.
Le ministre congolais du Commerce extérieur, Jean Lucien Busa, participe depuis lundi 26 février à la treizième session de la conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), qui se tient à Abu Dhabi.
Au cours de son intervention, le ministre congolais a déploré la libre circulation des minerais de sang, au mépris des règles et des disciplines du système commercial multilatéral :
Le procès sur les contentieux électoraux pour la députation provinciale a débuté au premier degré, lundi 26 février, à la cour d'appel de Bunia (Ituri).
Au total, dix-sept (17) recours en contestation des résultats des élections législatives ont été introduits par différents candidats devant cette cour.
Le ministère de la Justice et des droits humains dresse ce mardi 27 février 2024, la revue annuelle du cadre sectoriel de dialogue « Justice et droits humains » de l'année 2023. L'objectif est de discuter des questions stratégiques du secteur afin d'apporter des réponses aux préoccupations des populations. La cérémonie de lancement des travaux a été présidée par le premier responsable du ministère, Me Edasso Rodrigue Bayala, en présence du ministre d'Etat, de la défense et des anciens combattants, Kassoum Coulibaly.
Le Burkina Faso vit depuis un peu plus de sept ans une crise sécuritaire qui ébranle son vivre-ensemble. Au niveau du secteur judiciaire, la question du respect des droits humains se pose de plus en plus avec acuité. Et en faisant la revue annuelle du cadre sectoriel de dialogue « Justice et droits humains », le ministère de la Justice et des droits humains entend relever ses faiblesses et les rehausser pour une justice beaucoup plus pratique et efficiente.
De façon spécifique, il s'agit : « d'examiner et de valider l'état d'exécution des actions et des produits du plan d'action pour la stabilisation et le développement sectoriel au cours de l'année 2023 ; de faire le bilan de l'exécution financière des produits inscrits dans la matrice du plan d'action ; d'examiner les difficultés liées à la mise en œuvre de certaines mesures ; d'examiner et de valider les programmations physique et financière des produits inscrits dans le plan d'action pour la stabilisation et le développement du secteur pour la période 2024-2026 ; de donner des orientations et suggestions pour lever les contraintes de réalisation des produits ».
En 2022, le taux d'exécution physique était de 74,2%. Pour l'année écoulée, l'on a noté une nette amélioration de la situation, avec un taux d'exécution physique de 84,12%. Une performance que le ministre ne s'est pas empêché de saluer, au regard du contexte et des conditions souvent difficiles que rencontrent les acteurs à pied d'œuvre pour la bonne marche du système judiciaire. « Comme acquis, nous avons pu relever, entre autres, la réouverture des TGI de Kongoussi et de Dori ; le jugement de 184 dossiers lors des audiences des chambres criminelles des cours d'appel ; le jugement de 87 dossiers par les pôles spécialisés dans la répression des infractions économiques et financières ; la tenue de 53 audiences foraines au cours desquelles, 1 031 décisions dont 94 arrêts ont été rendues, 927 certificats de nationalité et 464 casiers judiciaires ont été délivrés ; l'octroi de l'assistance judiciaire à 1 235 personnes ; le renforcement de la sécurité des juridictions par l'opérationnalisation de 02 nouvelles unités spéciales judiciaires ; la formation de 396 détenus majeurs et de 563 mineurs en divers métiers ; la sensibilisation de 760 personnes comprenant des Personnes déplacées internes (PDI) sur la culture de la paix, la prévention de la radicalisation et le renforcement de la résilience ; le développement de la plateforme de demande en ligne du casier judiciaire qui est déployé dans 11 juridictions dont toutes les juridictions situées dans les zones à défis sécuritaires ; le renforcement de l'effectivité des droits humains à travers la formation de 797 FDS en droits humains et en droit international humanitaire ; le renforcement de la bonne gouvernance administrative à travers la suppression de 05 institutions ; le traitement de 5 972 dossiers de conflits individuels et de 12 conflits collectifs de travail ; la sensibilisation de plus de 150 000 personnes sur le civisme, le dialogue et l'engagement citoyen ; la sensibilisation de 114 630 jeunes et femmes exposés au risque de basculement dans l'extrémisme violent sur la citoyenneté et l'insertion socio-économique ; etc. » s'est réjoui le ministre.
Rappelons que lors de la revue à mi-parcours du cadre sectoriel qui s'est tenue en août 2023, les Partenaires techniques et financiers (PTF) ont insisté sur l'adoption de réformes pour relever le défi des innombrables dossiers en attente de jugement. « A cela s'ajoute la poursuite et l'intensification des audiences du pôle judiciaire anti-terroriste ; la poursuite de la relocalisation des juridictions des zones à forts défis avec en amont, la problématique de la sécurisation des juridictions ; l'accès à la justice pour tous ; l'intensification de la production pénitentiaire ; la couverture sanitaire des détenus ; la surpopulation carcérale avec ses conséquences sur les droits humains des détenus ; l'insuffisance des actions de promotion et de protection des droits humains, et du droit international humanitaire, dans un contexte de lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme, y compris les questions du monitoring des sites des déplacés internes et des lieux de détention et des centres pour mineurs ; l'allocation de ressources financières suffisantes au profit du ministère en charge de la justice et des droits humains », a entre autres relevé Alfredo Teixeira, représentant résident du PNUD au Burkina Faso, par ailleurs chef de file des partenaires techniques et financiers.
Le mot d'ordre du ministre à l'occasion de cette cérémonie de lancement a été de redoubler d'efforts, pour optimiser les résultats dans la réalisation des actions planifiées, particulièrement au titre de l'année 2024.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
La 3e édition du festival culturel Tomalataaba aura lieu du 22 au 28 avril 2024 à Tanghin-Dassouri. Elle se tiendra sous le thème : « Notre culture, nos traditions pour notre cohésion sociale ». L'annonce a été faite par l'association Tond La Taaba, initiatrice de l'évènement, à l'occasion d'une conférence de presse ce mardi 27 février 2024 à Ouagadougou.
Cette conférence de presse tenue en présence de plusieurs têtes couronnées au musée national a été l'occasion pour les organisateurs de demander leur implication pour la réussite de l'événement. Durant une semaine, dans la commune de Tanghin Dassouri, située dans la région du Centre, les festivaliers vont faire la promotion du brassage culturel dans un Burkina Faso en proie à l'insécurité.
Au menu des activités, il y aura, entre autres, des conférences publiques, la cérémonie du faux départ du Mogho Naaba, une soirée d'échanges sur l'histoire des peuples fafarsé, dagomba et moaga, des prestations d'artistes, un parade de troupes de danse et une rue marchande.
« Notre festival est parti à sa naissance, d'un profond désir de retour aux sources » a indiqué le président de l'association Tond La Taaba, Gérard Yanogo. Cette 3e édition, affirme-t-il, est celle de la maturité. Elle permettra selon lui, de magnifier les cultures fafarsé et moagha ; de favoriser la rencontre des peuples fafarsé, dagomba et moosé ; de promouvoir la cohésion sociale et de jeter les bases d'un jumelage entre les communes de Tanghin-Dassouri et de Zecco. Pour le président, le festival a grandi en notoriété. Tout est mis en œuvre pour la réussite de cette 3e édition, a-t-il confié.
Pour Razaag-Naaba Belemwendé de Boudri, le festival est une aubaine de promotion culturelle. Toutes les communautés sont invitées pour célébrer le brassage culturel, a-t-il lancé. « C'est une occasion pour nous d'apporter notre contribution au brassage culturel et à la cohésion sociale », a-t-il conclu.
Cet événement vise à favoriser les échanges entres les populations, selon Yabré Juliette Kongo, promotrice du musée de la Femme. Pour elle, ce retour aux « sources » est une initiative à saluer. « Si on était resté dans nos valeurs traditionnelles, on allait être à l'abri de ce qui se passe aujourd'hui » se convainc-t-elle. « On a besoin d'un retour aux fondamentaux pour favoriser le brassage culturel pour faire face à la menace terroriste », a-t-elle laissé entendre, en ajoutant que les armes seules ne suffiront pas à venir à bout de ce phénomène.
Serge Ika Ki
Lefaso.net
Un incendie a ravagé une centaine d'hectares d'anacarde, des habitations et un grenier rempli de vivres, dimanche 25 février 2024 à Tournan, un village de la sous-préfecture de Kamalo, dans le département de Séguéla (centre-Ouest, région du Worodougou).
C'est l'information donnée par l'agence ivoirienne de presse (AIP) dans sa publication de ce 27 février 2024.
Selon les informations qu'elle a collectées auprès des sources villageoises, le feu s'est déclenché aux environs de 12H. Les populations ont tenté de l'éteindre en vain.
Le président de la mutuelle de développement du village, Issouf Karamoko, et des membres de son bureau, avec l'aide du sous-préfet de Kamalo, Ipou Konan Justin, ont fait appel aux pompiers civils de Séguéla.
Arrivés sur les lieux aux environs de 18 h, les soldats du feu ont accompli leur tâche jusqu'à 21h. Mais après leur départ, le feu a repris tard dans la nuit jusqu'au petit matin.
Heureusement, aucune perte en vies humaines n'a été enregistrée.
Lefaso.net
Source : AIP
Des réactions sont enregistrées en RDC après le ralliement du député honoraire au mouvement rebelle Alliance fleuve Congo (AFC) de Corneille Nanga, et ce, après qu’il a dénié la légitimité au président Felix Tshisekedi et toutes les institutions du pays.
La première réaction est celle du Mouvement de libération du Congo (MLC) parti de Jean-Pierre Bemba où Jean-Jacques Mamba a été l’un des cadres.
En effet, le MLC fixe l’opinion que le concerné n’est plus membre du parti depuis le 19 janvier dernier.
En 2019, la Direction générale de l’armement [DGA] diffusa un avis de marché en vue de se procurer entre 1500 et 6000 filets-écrans multispectraux [FEM], avec des « performances dans le domaine visible, proche infrarouge, infrarouge thermique et radar », pour le compte de l’armée de Terre. « Face aux capteurs de plus en plus performants sur le...
Cet article Le ministère des Armées commande 3000 filets de camouflage multispectral à Saab pour 20 millions d’euros est apparu en premier sur Zone Militaire.
L'autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE) informe le public qu'un aspect du dossier judiciaire de l'ex député maire de Houndé a été jugé, avec des condamnations du receveur des domaines et de la publicité foncière. Les autres aspects du dossier suivent leur cours. L'ASCE salue et remercie à cette occasion tous les acteurs qui ont concouru à l'atteinte des objectifs et les invite à la veille permanente. Les détails dans l'intégralité du post !
En juillet 2023, l'Autorité Supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la Corruption recevait une dénonciation datant du 12 avril 2023.
Après analyse, il a été décidé de l'ouverture d'une enquête préliminaire. En effet, le REN-LAC dénonçait des irrégularités et des pratiques de corruption et infractions assimilées commis à la Mairie de Houndé pouvant être résumée par les allégations suivantes :
Il y avait le soupçon de détournement de 2 500 000 francs CFA issus des souscriptions citoyennes destinées à l'achat d'une ambulance par l'ex-maire de la Commune de Houndé, en complicité avec son Régisseur ; le soupçon de corruption de l'ex Maire par le gérant d'une entreprise immobilière avec des sommes d'argent pour les signatures de documents d'un projet immobilier dans la Commune de Houndé ; le soupçon d'abus de fonction de la part de l'ex-Maire pour avoir, en toute violation de la législation, autorisé la cession et par arrêté, de 50 hectares de terre au profit d'une autre société immobilière pour la réalisation d'un projet de promotion immobilière et foncière dans le village de Koho.
Donnant suite à la dénonciation, une équipe d'enquêteurs, s'est transportée à Houndé du 06 août au 1er septembre 2023, afin de diligenter une enquête circonstanciée pour les faits ci-dessus cités : « La dénonciation, en plus de la soustraction de 2 500 000 francs CFA destinés à l'achat d'une ambulance, portait également sur des sommes d'argents (1 000 000 de francs CFA) qu'exigerait l'ex maire avant d'apposer sa signature sur les documents, mais aussi l'arrêté portant autorisation de cession de 50 hectares de terre au profit de l'entreprise immobilière EXPERTIS SA dans le village de koho, commune de Houndé, pour la réalisation d'un projet de promotion immobilière et foncière, alors qu'il n'existait pas de délibération octroyant les 50 hectares à ladite entreprise ».
Les investigations ont révélé les présomptions d'infractions commises par des agents de plusieurs services dontvla mairie, la direction provinciale des impôts de Houndé, et la direction régionale du cadastre des Hauts Bassins. Des infractions présumées commises par le personnel de la mairie qui engagent la responsabilité pénale de l'Ex Maire de Houndé et autres auteurs connexes : des faits de corruption comme le définit l'article 331-2 du code pénal : le délit de corruption comme suit : « […] :
˗ quiconque promet, offre ou accorde à un agent public, directement ou indirectement, un avantage indu, soit pour lui-même ou pour une autre personne ou entité, afin qu'il accomplisse ou s'abstienne d'accomplir un acte dans l'exercice de ses fonctions ;
˗ tout agent public qui sollicite ou accepte, directement ou indirectement, un avantage indu, pour lui-même ou pour une autre personne ou entité, afin d'accomplir ou de s'abstenir d'accomplir un acte relevant de ses fonctions » ; de la corruption par les acteurs de la société immobilière ESA-SERVICES SARL, Monsieur P Et Monsieur N ayant reconnu s'être rendus au domicile de l'ex maire à deux reprises, pour lui remettre de d'argent dont le montant total s'élève selon les données des investigations à la somme de neuf millions (9 000 000) de francs CFA ; des faits d'abus de fonction, qui, selon l'article 332-12 du code pénal : « Est puni d'une peine d'emprisonnement de cinq ans à dix ans et d'une amende de deux millions (2 000 000) à dix millions (10 000 000) de francs CFA, le fait, pour un agent public, d'abuser intentionnellement de ses fonctions ou de son poste, en accomplissant ou en s'abstenant d'accomplir, dans l'exercice de ses fonctions, un acte en violation des lois et des règlements afin d'obtenir un avantage indu pour lui-même ou pour une autre personne ou entité. »
A l'issue des investigations, les enquêteurs ont constaté de nombreuses atteintes illicites au foncier : ils ont recensé recensé au total soixante-deux (62) parcelles attribuées à des personnes qui n'en avaient pas droit, car n'ayant pas été affectés par le projet d'expansion de la mine Hounde Gold Operation (HGO). Les membres des différentes commissions se sont partagés les parcelles, en sus de leur octroi à des personnalités de la région, ils ont constaté le morcellement des réserves de Houndé par les autorités compétentes au profit de certains citoyens contre la remise des sommes d'argent, ils ont constaté des tentatives de morcellement de l'aérodrome de Houndé avec le placement de
bornes.
Des faits d'usage et rétention illicite de bien publics par un agent public : 332-8 du code pénal : « Est puni d'une peine d'emprisonnement d'un an à cinq ans et d'une amende de cinq cent mille (500 000) à un million cinq cent mille (1 500 000) de francs CFA, tout agent public qui retient sciemment et indûment à son profit ou au profit d'une autre personne ou entité, tout bien, tout fonds ou valeur publics, ou toute chose de valeur qui lui ont été remis soit en vertu d'un contrat, soit en raison de ses fonctions, ou qui fait un usage illicite et abusif des biens publics ».
Les investigations ont permis de constater que l'ex maire avait fait transporter à son domicile de Houndé, des meubles d'une valeur de neuf cent mille (900 000) francs CFA, fournis par le Projet d'Appui aux Collectivités Territoriales (PACT) et destinés à la mairie. Il s'en servait pour recevoir ses invités à domicile.
Les investigations ont démontré que l'ex-directeur de cabinet avait également retenu par devers lui une motocyclette de service alors qu'il avait été mis fin à ses fonctions. Le dossier de la procédure a été transmise à la justice. Un aspect a été jugé avec des condamnations du receveur des domaines et de la publicité foncière et du chef cadastre des Hauts bassins le 22 décembre 2023. Les autres aspects suivent leurs cours.
L'ASCE-LC remercie tous les acteurs qui ont concouru à l'atteinte des objectifs de répression de la corruption, et invite les citoyens à la veille permanente.
Au nom de notre intégrité, combattons la corruption !
Lefaso.net
Source : DCRP / ASCE-LC