Serge Brammertz hágai főügyész ma kétnapos látogatásra érkezik Belgrádba. Mint azt a B92 RTV megtudta, a főügyész látogatásának időpontját már két hónappal ezelőtt megbeszélték, vagyis véletlenről és nem a Vojislav Šešelj hágai vádlott, a Szerb Radikális Párt elnöke miatti nyomásgyakorlásról van szó. Brammertz azért utazik Belgrádba, hogy adatokat gyűjtsön rendes kétéves jelentéséhez. A tervek szerint Aleksandar Vučić miniszterelnökkel és Tomislav Nikolić államfővel is találkozni fog.
Emlékeztetőül, az SZRP elnöke pénteken arról nyilatkozott a sajtónak, hogy a hágai törvényszék fellebbviteli tanácsának új döntése értelmében legkésőbb május 26-áig vissza kell térnie Hágába. Šešelj kijelentette: nem hajlandó önként feladni magát, ha egyesek ismét Hágában szeretnék látni, azoknak a hátukon kell visszavinniük. Egyébként a Šešelj ügyében eljáró bírói tanács továbbra sem hozott semmiféle döntést arról, hogy a vádlottnak vissza kell térnie.
Borivoj Borović ügyvéd ehhez kapcsolódóan közölte: a fellebbviteli tanács nem hozhat olyan döntést, amelyben a vádlott visszautazását rendeli el. Borović szerint a szerb kormánynak körültekintően kellene eljárnia és megvédenie állampolgára – Šešelj – érdekeit.
– A szerb államhatalom lehetővé tehetné Šešelj számára, hogy a hazai igazságügyi szervek előtt bizonyítsa, Hágában megsértették jogát az ésszerű határidőn belül lebonyolított eljárásra. Ezenfelül az államhatalom Šešelj egészségügyi állapotára hivatkozva is elutasíthatná a kiszolgáltatást – magyarázta Borović.
(B2) Le général Barrera est un peu une des figures de l’armée française. Après avoir servi dans les Balkans (Bosnie, Kosovo) et en Afrique (Tchad, Côte d’Ivoire), il est envoyé au Mali en 2013 pour prendre la tête de l’opération Serval au Mali alors qu’il vient de prendre la tête de la 3e Brigade mécanisée (3BM). Pour l’avoir rencontré, dans le cadre de l’IHEDN, on peut dire que l’homme dégage une certaine intensité et ses « Notes de guerre » sur l’opération, menée à partir de janvier 2013 au Mali par l’armée française, en prennent de la graine. Pour ceux qui s’intéressent aux opérations modernes, de celles qui se mènent en quelque sorte « sabre au clair », ce livre mérite le détour. J’en ai retenu quelques passages. L’un est particulièrement poignant, sur les enfants soldats. Les deux autres sont plus géopolitiques sur la coopération avec l’Algérie et l’assistance belge et danoise.
Une découverte maudite : l’enfant soldat utilisé par les djihadistes
« Les légionnaires trouvent un enfant soldat blessé par éclats. Réfugié près d’un muret de pierre, sous une couverture, il grelotte de fièvre, impuissant devant l’infection de ses plaies. Cela fait deux à trois jours qu’il attend la mort … Un enfant qui n’a sans doute pas 15 ans. Cette découverte et celle qui va suivre ont incontestablement marqué un tournant pour les combattants de la brigade. (…) Nous avons compris, ce jour-là, pour ceux qui en doutaient, que notre adversaire n’était pas valeureux. » L’enfant sera pris en charge par l’équipe médicale du régiment et « sauvé ».
Un peu plus tard, les « légionnaires découvrent dans (une) cache deux enfants armés et un adulte noir, anglophone, qui avouera plus tard être nigérian et affilié à Boko Haram. Après avoir enlevé une dizaine d’enfants, principalement peuls, dans la région de Gao, il les emmenés dans ce sanctuaire pour les éduquer et en faire de bons djihadistes. (…) Dans les heures qui suivirent, sapeurs et fantassins découvrirent des cadavres d’enfants dans la vallée, certains chargés de gourdes vides et envoyés à la mort par les djihadistes assoiffés. »
Quelques jours plus tard, deux autres enfants soldats seront capturés. « Comme un esclave, le premier portait des bouteilles vides et un sac pour un groupe de djihadistes armés, abattus à très courte portée. » Il fut sauvé et « surpris de s’en sortir ». Grâce au sang-froid et « à l’entraînement des légionnaires ». « Le second fut blessé par une sentinelle à quelques dizaines de mètres de son bivouac. (Il) cherchait à s’infiltrer dans le dispositif en profitant de la végétation. » Blessure superficielle, il fut soigné et évacué à Tessalit.
« Ces visions provoqueront des blessures invisibles chez mes soldats (…). Ils devaient de passer dix jours à se battre sous un soleil sahélien mais ces images les hantaient, certains se demandant même s’ils n’avaient pas tiré sans le savoir sur un gamin qui avait l’âge de leur fils. L’enfant soldat, la pire découverte de cette vallée maudite ! « Les yeux vitrés, comme drogués, ces gosses étaient utilisés comme porteurs, messagers ou éclaireurs. Kidnappés dans la boucle du Niger, enlevés pour certains à leurs familles de bergers plus au nord, il seront ensuite envoyés à Bamako pour suivre un programme de réinsertion conduit par l’ONU. »
Le kérosène algérien…
A plusieurs reprises, dans son ouvrage, le général évoque les besoins en matériel, le ravitaillement en eau qui s’effectue à flux tendus, les pièces détachées qui manquent, le carburant nécessaire. C’est l’Algérie voisine qui fournira à plusieurs reprises le carburant nécessaire, les hommes allant se ravitailler dans des missions baptisées « Septenkéro » (kérosène septentrional). « Cette livraison, plusieurs fois répétée dans les semaines suivantes, est la conséquence d’un accord entre les deux pays, touchés par le même terrorisme ». Les moyens de transport (avions ou hélicoptères) sont comptés également.
… et les hélicos belges et moyens danois
Le 6 mars, c’est un (nouvel) accrochage avec une « katiba du Muajao », provoquant plusieurs blessés, maliens et français… Il y a deux blessés graves (alpha), un Malien, un Français, le brigadier-chef Wilfried Pingaud (lire aussi : Un 4e soldat français tué au Mali à l’est de Gao). Les hélicoptères, « un Puma et un Agusta belge foncent vers l’ouest pour récupérer les cinq blessés. (…) Nos amis belges ont été engagés aux côtés de leurs alliés français pour sauver des vies. Il existe une vraie fraternité d’armes avec l’armée belge. Leurs pilotes d’hélicoptères et d’avions de transport ont été des nôtres. Tout au long de la campagne, ils nous ont acheminé l’approvisionnement nécessaire à Gao et Tessalit, prenant parfois le relais de nos avions à bout de potentiels. Sur les pistes les plus éloignées, les cocardes françaises ont souvent côtoyé celles des royaumes de Belgique et du Danemark. (*) »
Commentaire : ces besoins illustrent également, même si le général ne le mentionne pas précisément, la nécessité qu’il y aurait sans doute eu d’un soutien plus affirmé des Européens, ne serait-ce qu’en moyens de transport ou d’évacuation. Cette question n’est toujours pas réglée. Et d’un point de vue politique, on peut se demander si une opération identique devait être réitérée demain, est-ce que la situation serait considérablement changé. Le commentaire élogieux du général sur l’allié belge, à juste titre, ne serait peut-être plus de mise. Au vu du positionnement de l’actuel gouvernement belge dirigé par le libéral Charles Michel et de son ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA), beaucoup plus réticent à s’engager dans les opérations en « Européen » (cf. RCA, EUNAVFOR Med), on peut se demander si un tel engagement aurait lieu aujourd’hui, pour des raisons budgétaires mais aussi politiques.
(NGV)
• « Opération Serval. Notes de guerre, Mali 2013 » Bernard Barrera. Editions Seuil, collection Sciences Humaines et Documents, mai 2015, 448 pages, 21,50 €
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16-го травня вперше організували День закарпатських угорських сімей католицької віри. Подвірʼя Берегівської римо-католицької церкви заполонили віряни з різних населених пунктів Закарпаття. Захід привабив 500 сімей з Ужгорода, Великої Доброні, Вишкова, Свободи, Косина, Мукачева, Бене (Добросілля ), Оросієва та Берегова. Організатори подбали й про безперешкодне добирання гостей до місця заходу, відправивши автобуси до віддалених куточків Закарпаття.
Організатори підготували окремі програми для кожної вікової групи. Спочатку дорослі прослухали лекцію подружжя Чонаді з Будапешта – Марти та Міхаля, – та колишнього берегівського священика Антала Мішельса, а потім, розділившись на окремі групи, обговорювали почуте. Під час розмов присутні ділилися один з одним думками, розповідали про свої проблеми та можливості. Основною метою події було зближення угорських сімей Закарпаття, які проживають далеко один від одного, та створення заходу, де могли б зустрітися сімʼї нацменшини, які борються з щоденними проблемами, і ті, хто через кризу потрапив у скрутне становище.
На дітей також чекали не менш яскраві програми. Кваліфіковані вихователі проводили заняття з дітьми дошкільного віку: навчали співати, розмальовувати різні картини та ліпити фігурки з пластиліну. Водночас юні школярі взяли участь у колективних іграх та іграх в колі, а потім найхоробріші разом з волонтерами подалися на пошуки скарбів, схованих у закутках церкви. На підлітків чекали конкурси на вправність. Потім хлопці мали змогу позмагатися у футбольних іграх, а тим часом дівчата засвоювали рухи Зумби.
Після смачного обіду, у рамках вільної програми, кожен зміг знайти собі зайняття до смаку. Біля ремісничих палаток охочі виготовляли браслети та листівки, вишивали бісером та розфарбовували обличчя. У наметі фонду «Майбутнє в наших руках» на гостей заходу чекали розфарбовування малюнків, розіграш лотереї та проспекти. На заході представили стенд на церковну тематику одного з мукачівських сувенірних магазинів. Лише в цей день охочі мали змогу подивитися на панораму Берегова з дзвіниці церкви.
Допоки дорослі розважалися, діти скакали на трампліні, каталися на каруселях, смакували лангош та цукрову вату, а також взяли участь у міні-ярмарку. У рамках післяобідніх програм, гостей розважали: Дитячий гурток народних танців та гурт гармоністів Берегівської школи мистецтв, а також Берегівський хор Святого Хреста. На сцені також виступила молодь з Добросілля та Оросієва та випускники Мукачівського ліцею св. Іштвана на чолі з отцем Іштваном Рацом. Післяобідню програму завершив конкурс «Хто що вміє?», де найталановитіші змагалися за першість у категоріях: «спів», «танці» та «вірш». Після оголошення результатів змагань з футболу та конкурсів на вправність відбулася літургія, яку провів сеґед-чонадський єпископ д-р. Ласло Кіш-Ріґо.
Захід єпархіального значення відбувся за організації Берегівської римо-католицької парафії завдяки Мукачівській римо-католицькій єпархії, співробітникам Берегівської парафії, роботі волонтерів берегівського благодійного фонду «Карітас Св. Анни» та Мукачівського обʼєднання Св. Мартина.
Анна-Марія Якаб
Kárpátalja.ma
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