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Scandale à la Faculté des Sciences Po: des étudiants accusent le recteur de falsification de notes d’un « doctorant »

Thu, 20/10/2016 - 22:34

La Faculté des Sciences Politiques et des Relations Internationales (Alger 3) est secouée depuis quelques jours par un scandale, suite à l’affichage des résultats du concours d’accès au doctorat en « Études européennes ». Des étudiants affirment que « la moyenne du lauréat a été falsifiée par le comité de correction, la faisant passer de 9/20 à 14/20 ».

Les étudiants, sous tensions, exigent de l’administration de remédier à la situation, faute de quoi une protestation sera organisée dans la Faculté, rapportait mercredi le quotidien arabophone Sawt Al-Ahrar.

Les autres candidats à ce concours d’accès au doctorat ont fait savoir que le désormais « doctorant » a une « relation étroite » avec le président des orientations et un des membres du comité de correction. Ils affirment ainsi que le dénommé « G.I » a pu consulter les contenus des sujets avant la tenue de cet examen.

Le quotidien citait des étudiants pour rajouter que ce candidat « n’avait même pas le droit de s’inscrire au master ». Ils affirment ainsi que le « doctorant » avait redoublé durant son cursus de licence et effectué plusieurs sessions de rattrapages pour réussir ses semestres, ce qui le prive légalement d’accéder à ces cycles universitaires.

« Il a été inscrit en marge de la liste officielle des candidats au concours d’accès au doctorat », rapportent les autres participants à cet examen, relayés par Sawt Al Ahrar.

Ils ont ainsi décidé de se rendre au ministère de l’Enseignement supérieur pour faire appel contre la liste des candidats comprenant le nom de « G.I ».

Ils accusent le « recteur d’avoir fait pression pour faire valider cette liste auprès du ministère » et d’avoir, avec son directeur de cabinet, « pistonné » cet étudiant.

Le quotidien rajoute que les étudiants se sont rendus compte de ce scandale quand le « recteur est intervenu dans le choix des membres des comités de correction et d’élaborations des questions, court-circuitant ainsi le comité de la formation doctorale ».

Il a exclu « de force » plusieurs enseignants et conférenciers du comité de correction, recrutant des correcteurs externes à la Faculté.

Les étudiants concernés s’apprêtent ainsi à organiser dans les prochains jours une protestation avec les organisations syndicales de la Faculté.

Categories: Afrique

Coupure d’électricité pour 18 000 abonnés faute de paiement

Thu, 20/10/2016 - 22:17

La Société de distribution de l’électricité et du gaz de l’Est, SDE-Oum El-Bouaghi a procédé, à la suspension de l’électricité pour 18 000 abonnés à travers les communes de cette wilaya, pour factures impayées, a indiqué le directeur local de cette entreprise publique, filiale du groupe Sonelgaz.

Depuis le lancement de l’opération de recouvrement des créances estimées au total à 1,85 milliard de dinars, seulement 136 millions de dinars ont été recouverts à travers les cinq agences de la SDE d’Oum El-Bouaghi mobilisées pour cette mission, a précisé mardi, Abdellah Bendjedda.

Il a, dans ce sens, ajouté que l’entreprise, filiale de Sonelgaz, déploiera tous les moyens pour sensibiliser ses abonnés ordinaires (ménages), les entreprises et les institutions à honorer leurs factures de consommation impayées, qualifiant cette situation de préjudiciable au développement de l’entreprise.
Il a détaillé que le recours à la coupure d’électricité a été décidé suite à l’épuisement de toutes les tentatives, à l’amiable, engagées envers les abonnés les incitant à régler leurs factures impayées.

Categories: Afrique

Fonds de régulation des recettes : Une cagnotte épuisée, une ère qui finit

Thu, 20/10/2016 - 22:08

L’ère du fonds de régulation des recettes (FRR) est finie. Le projet de loi de finances 2017 (PLF 2017), on le sait, formule une disposition pour supprimer le seuil lié au solde minimal obligatoire du Fonds de régulation des recettes, fixé à 740 milliards de dinars.

L’Etat y a tellement puisé qu’il a fini par le vider ou presque. Il reste en fait 740 milliards de dinars (7 milliards de dollars) que l’Etat veut ponctionner. Mais, en l’état actuel des données législatives, il ne peut pas le faire, parce que la loi qui sous-tend le FRR ne le lui permet pas. Aussi, faut-il la changer, cette législation. Et, c’est ce que propose de faire l’actuel gouvernement. En effet, le projet de loi de finances 2017 (PLF 2017) formule une disposition en ce sens pour supprimer le seuil lié au solde minimal obligatoire du Fonds de régulation des recettes, fixé à 740 milliards de dinars. Normal, l’Exécutif, à l’heure de la discipline budgétaire, n’a pas d’autres choix que de puiser dans un fonds où il existe encore un reliquat de sept milliards de dollars, une somme beaucoup plus importante que ce qu’aura pu mobiliser l’emprunt obligataire en six mois. Les sept milliards de dollars disponibles seront utilisés pour suppléer le déficit du Trésor. Le législateur a expliqué dans l’exposé des motifs que la modification de la législation a été rendue nécessaire au regard de la situation financière du pays. Il a été ainsi souligné que la suppression de la disposition relative au solde minimal obligatoire du FRR vise à faire face au resserrement des ressources financières de l’Etat et à l’incertitude qui pèse sur l’évolution du marché pétrolier et illustre « la priorité de l’internalisation du financement de l’économie par le recours à l’endettement extérieur. Le législateur, en évoquant expressément l’endettement extérieur, aura fait sauter un verrou, même s’il a précisé que cela ne concerne que le financement de l’économie. Le FRR aura marqué un tournant dans la vie économique du pays. Il aura servi à payer la dette extérieure, à combler le déficit du budget… La nomenclature des dépenses et des recettes du FRR, créé en 2000, prévoit en matière des recettes les plus-values de la fiscalité pétrolière et les avances de la Banque d’Algérie, et en matière des dépenses le remboursement de la dette publique et le financement du déficit du Trésor sans que le solde du FRR ne puisse être inférieur à 740 milliards de dinars. Une conjoncture pétrolière favorable, ces quinze dernières années, lui a permis d’accumuler d’importantes ressources grâce aux niveaux élevés des recettes des hydrocarbures. A partir de 2006, l’encours de ce fonds a contribué au financement d’une grande partie du déficit du Trésor qui s’est accentué suite à l’expansion des dépenses d’équipement engagées dans le cadre des programmes d’investissement public (plans quinquennaux 2005-2009, 2010-2014 et 2015-2019). Cependant, à partir du second semestre de 2014, la chute de plus de 50% des prix des hydrocarbures a conduit à l’amenuisement des disponibilités du FFR. Selon le PLF 2017, la fiscalité pétrolière recouvrée en 2015 a été de 2273,49 mds DA (contre 3388,4 mds DA en 2014), avec une fiscalité budgétisée de 1722,94 mds DA (contre 1577,7 mds DA en 2014), soit une plus-value de 550,5 mds DA (contre 1810,6 mds DA en 2014). Le reliquat du FRR a été  e 2072,5 mds DA à fin 2015 contre 4408,5 mds DA à fin 2014. Avec le recours continu au FRR pour financer les déficits récurrents du Trésor, le ministère des Finances prévoit que le solde de ce compte atteigne 740 milliards de dinars à la fin 2016. Le FRR étant fini, une ère nouvelle commencera en matière de gestion budgétaire ; l’Etat a élaboré son budget 2017 sur la base d’un baril à 50 dollars. Si les cours évoluent au-delà de 50 dollars, le pays va engranger des surplus en fiscalités pétrolières. Il va s’en servir pour résorber le déficit budgétaire.
Categories: Afrique

Energie / Saïd Beghoul, expert pétrolier, à propos du verdict sur la TPE : « Un verdict qui donnera à réfléchir aux autres compagnies»

Thu, 20/10/2016 - 21:54

Reporters : Sonatrach vient de remporter un premier bras de fer contre Repsol à propos de la TPE (taxe sur les superprofits). Comment avez-vous accueilli le verdict ? 

Saïd Beghoul : Comme on dit, il n’y a pas d’économies négligeables et surtout en période de crise comme celle qui sévit actuellement. Éviter de payer 300 ou 400 millions de dollars et engranger, dans le même temps, des montants pareils comme dédommagements de frais de justice, ça ne fait que réconforter, un tant soit peu, les caisses de l’Etat algérien.

S’agissant du même type de dossier, c’est dire que Sonatrach aurait gagné mieux contre Anadarko si l’affaire n’avait pas été réglée à l’amiable. Ce verdit sur la TPE, premier du genre avec Repsol, va pouvoir servir de référence pour d’éventuels partenaires contestant l’esprit de cette taxe.

Ce verdict plutôt favorable pour l’Algérie et Sonatrach augure-t-il d’un autre jugement favorable pour la suite des litiges (Total notamment) ?

Je pense que oui, bien que chaque contrat a ses spécificités. Mais puisque Sonatrach a toujours préféré l’amiable à l’arbitrage international, ce verdict «donnera à réfléchir» aux autres compagnies désireuses d’attaquer Sonatrach sur le même sujet.

Pour Total, par exemple, du moment qu’elle constituait un couple avec Repsol pour attaquer Sonatrach sur le même dossier, il est fort probable que le tribunal arbitral international lui réservera le même sort. Si tel est le cas, aucune compagnie n’osera insister à être indemnisée par Sonatrach.

Selon vous qui connaissez bien ce dossier, quels seraient les arguments qui ont fait que la balance a penché en faveur de la compagnie nationale ?

Comme argument de base, il y a la loi algérienne qui doit s’appliquer et il y va de la souveraineté nationale. C’est en vertu d’un article (101 bis) de la loi 05-07 du 28/04/2005, modifiée et complétée par l’ordonnance du 29/07/2006, que la TPE a été appliquée à partir du 1er août 2006 par un décret exécutif qui est venu, 5 mois après (le 02/12/2006), juste pour fixer les conditions et la méthodologie de calcul de cette taxe.

En plus, les compagnies étrangères veulent que ce soit Sonatrach qui doit s’acquitter de cette taxe auprès du Trésor public, mais la loi a spécifié que la taxe concerne la production revenant aux associés étrangers.

Les compagnies peuvent négocier ou renégocier un contrat, mais pas une loi. Sur le plan international, on peut dire que cette taxe (Windfall profit tax), largement pratiquée de par le monde, est bénéfique pour le consommateur au sens où elle incite les compagnies à réduire leurs coûts et les prix. Cela va un peu dans le sens de la loi antitrust, combattant le monopole et favorisant la compétition.

La mesure de la TPE était-elle nécessaire, d’après vous ?
Cette forme de taxe a déjà été appliquée par de grandes puissances (les États-Unis, la Russie…) et ces pays savent de quoi ils parlent s’agissant de leurs intérêts nationaux. Tout ce qui ramène de l’argent pour le pays, dans un cadre réglementaire, est nécessaire bien qu’insuffisant s’agissant d’une simple taxe.

Néanmoins, faut-il le signaler, l’effet pervers est que depuis l’instauration de cette taxe, le flux des investisseurs étrangers dans le domaine pétrolier algérien a énormément reculé.
Il fallait penser à des compensations attractives du genre gagnant-gagnant, ce qui n’est pas évident dans la loi en vigueur (13-01 du 20/02/2013).

Categories: Afrique

Iran / Pétrole : Téhéran va lancer un premier appel d’offres «d’ici deux mois»

Thu, 20/10/2016 - 21:47

L’Iran va lancer d’ici «deux mois» son premier appel d’offres pour le développement de ses projets dans le secteur du pétrole et du gaz, a déclaré mercredi Gholamreza Manouchehri, vice-président de la Compagnie nationale iranienne du pétrole (NIOC).

«Nous allons lancer le premier appel d’offres d’ici deux mois pour le champ d’Azadegan-sud», a déclaré M. Manouchehri, lors d’une conférence de presse à Téhéran. «La valeur du projet sera de 10 milliards de dollars pour une production finale de 600.000 barils de pétrole par jour». «Azadegan sera le plus important champ parmi les premiers appels d’offres (…) Nous espérons que trois consortiums y participeront» avec «une véritable compétition», a-t-il précisé. La compagnie française Total et d’autres sociétés, en particulier japonaises, sont intéressées par l’exploitation et le développement d’Azadegan-sud situé dans le sud-ouest de l’Iran, près de la frontière irakienne. Début 2014, le ministère iranien du Pétrole avait annulé un contrat de 2,5 milliards de dollars avec la société chinoise CNPC, pour non-respect de ses engagements dans le développement du projet d’Azadegan-sud. Le contrat avait été signé en 2009. L’annonce du lancement de premiers appels d’offres intervient alors que l’Iran a récemment finalisé son nouveau modèle de contrat IPC (Iran petroleum contracts) après un long processus et plusieurs révisions. L’Iran a appelé cette semaine les compagnies étrangères à remplir des formulaires pour pouvoir participer aux appels d’offres. «Pour les grands projets, des compagnies étrangères seront opérateurs et devront choisir des partenaires iraniens et pour les petits et moyens projets, des sociétés iraniennes pourront être directement opérateurs», a-t-il dit. «Lorsque les projets ont besoin d’un investissement plus lourd, nous choisirons de préférence un consortium étranger avec des partenaires iraniens», a précisé M. Manouchehri. Il a indiqué que la participation des sociétés iraniennes sera au maximum de 49% pour les grands projets. L’Iran a déjà signé des protocoles d’accords avec dix compagnies étrangères et est en négociation avec seize autres. Les grandes compagnies européennes (Total, Shell, BP, Statoil, Eni) négocient avec l’Iran mais aussi des sociétés russes, chinoises, malaisiennes, japonaises et sud-coréennes.
Categories: Afrique

RD Congo / Grève général : Pression de l’opposition sur le président Joseph Kabila

Thu, 20/10/2016 - 21:41

Si le président du RD Congo, Joseph Kabila, n’a pas extirpé son pays du sous développement depuis qu’il est au pouvoir en 2001, il a réussi toutefois à rassembles l’opposition à s’unir contre lui, en lançant un mouvement de grève général.

Mais cet appel n’a pas été unanimement suivi. Puisque, l’appel de l’opposition congolaise à une journée « villes mortes » pour exiger le départ de Joseph Kabila n’a pas eu la même résonnance dans les grandes villes du pays. Ainsi, le mot d’ordre de « carton jaune » au chef de l’Etat lancé par le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement était largement suivi à Kinshasa, mais ignoré à Lubumbashi, la deuxième ville du pays.

Les transports en commun publics circulaient à vide ou presque à Kinshasa, selon le compte rendu du journaliste de l’APF, alors que les minibus privés « 207 » étaient invisibles et la circulation en général pratiquement inexistante. En ce qui concerne les magasins, ils étaient fermés et la seule activité visible était celle des « mama ya mapa ». Des vendeuses qui arpentent les rues avec une bassine chargée de pains sur la tête, et des stations-services, ouvertes, mais sans clients.
Même les d’écoliers en uniformes bleu et blanc ont disparu et la mégapole de quelque dix millions d’habitants normalement grouillante et bruyante semblait comme frappée de torpeur. Cette journée de grève a été marquée toutefois par la présence des policiers et militaires. Ils étaient visibles autour du Palais du peuple (Parlement) et dans plusieurs « quartiers chauds ».

Cependant, à Lubumbashi, qui est considérée comme le fief de l’opposant en exil Moïse Katumbi, l’activité était normale. A l’annonce de cette grève, les autorités ont exhorté, lundi et mardi, via les médias publics, « la population à vaquer normalement à ses occupations », avertissant que les fonctionnaires qui ne viendraient pas travailler mercredi seraient sanctionnés.

Selon les observateurs, « la politique des villes mortes au Congo ne peut pas marcher car la population vit au jour le jour», en rappelant le lot quotidien d’une population largement sans ressources dans un des pays les moins développés de la planète.

Categories: Afrique

Colombie : L’ONU va continuer de soutenir le processus de paix

Thu, 20/10/2016 - 21:36

L’ONU va continuer de soutenir le processus de paix en Colombie et pourrait en particulier superviser le cessez-le-feu bilatéral entre Bogota et les Farc, a indiqué le président du Conseil de sécurité.

A l’issue d’une réunion à huis clos mardi dernier sur ce dossier, l’ambassadeur russe Vitali Tchourkine a rappelé la demande faite par Bogota et les ex-rebelles marxistes « pour que la mission de l’ONU surveille et vérifie le cessez-le-feu bilatéral » malgré l’échec du référendum qui devait entériner un accord de paix. Le Conseil attend pour ce faire des recommandations de la part du secrétaire général Ban Ki-moon sur le mandat de la mission, a-t-il indiqué. Le Conseil encourage les protagonistes à « maintenir l’élan dans le processus de paix » et il « réaffirme son plein soutien à ces efforts », a-t-il ajouté. Le Conseil ne doit « pas nécessairement » adopter une nouvelle résolution, a expliqué M. Tchourkine. Il suffira que M. Ban lui adresse par lettre « des recommandations sur le rôle de la mission de l’ONU dans la supervision de cessez-le-feu » et que le Conseil lui réponde. Si le « oui » l’avait emporté lors du référendum du 2 octobre, la mission de l’ONU, composée de quelque 450 observateurs militaires, aurait été chargée de vérifier le dépôt des armes par la guérilla dans 27 points de concentration. Les ambassadeurs des 15 pays membres du Conseil ont entendu mardi un compte-rendu du chef de la mission, le Français Jean Arnault. Le président Juan Manuel Santos et le chef des Farc, Timoleon Jiménez ou « Timochenko », ont signé le 26 septembre un accord pour clore une confrontation qui aura duré 52 ans. Mais, à la surprise générale, les électeurs colombiens avaient rejeté le 2 octobre ce texte historique à une très courte majorité (50,2%) lors d’un scrutin marqué par une abstention record de plus de 62%, obligeant les deux parties à reprendre les pourparlers. Les Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie) sont issues d’une insurrection paysanne en 1964. Le conflit, qui a impliqué d’autres guérillas extrémistes de gauche et de droite et les forces armées, a fait plus de 260.000 morts, 45.000 disparus et 6,9 millions de déplacés dans le pays.
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Chlef / Criminalité : 12 personnes arrêtées dans un lieu de débauche

Thu, 20/10/2016 - 21:27

Douze personnes dont 9 femmes, âgées entre 18 et 36 ans, ont été arrêtées par la police judiciaire relevant de la sûreté de wilaya de Chlef, dans une opération coup-de-poing menée de nuit, à la fin de la semaine passée,

a-t-on appris auprès de l’officier Cherif Angoud, chargé de la communication de la sûreté de wilaya. Les mis en cause étaient dans un lieu de prostitution et de vente de boissons alcoolisées illégale tenu par trois hommes. L’opération en question a été scindée au niveau de deux lieux de débauche dans la commune de Chlef. Dans le premier, 7 femmes et 1 homme ont été arrêtés et dans le second,2 femmes et 2 hommes ont subi le même sort. Selon le chargé de communication, l’une des personnes arrêtées étai en possession de poignards et d’une hache alors qu’une autre personne, un homme âgé de 44 ans, possédait un morceau de kif traité.

Les mis en causes ont été présentés devant le parquet près le tribunal de Chlef. Ils seront jugés pour les chefs d’inculpation de création d’un lieu de débauche, port d’armes blanches prohibées et consommation de drogue.
5 ans de prison pour le voleur des fonds de la zakat
Selon l’officier Cherif Angoud, de la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Chlef, un individu aurait dérobé, à la fin de la semaine passée, une somme d’argent du fonds de la zakat au sein d’une mosquée située à la cité Olympique, dans la banlieue Ouest de la ville de Chlef. L’arrestation a eu lieu suite à la plainte déposée par des fidèles faisant état de la disparition d’une somme d’argent des fonds de la zakat.
Les investigations diligentées par les policiers ont permis de l’appréhender en possession de ladite somme.
Le voleur présumé, âgé de 35 ans, a été arrêté et présenté le jour même devant le procureur et le juge d’instruction près le tribunal de Chlef. Il a été condamné à une peine de prison de cinq années ferme.

Categories: Afrique

Un Coloque De Deux Jours Lui a Été Consacré Cervantès revient à Alger

Thu, 20/10/2016 - 21:23

Fait prisonnier en mer par des corsaires en 1575 avec son frère Rodrigo, Cervantès passera cinq années à Alger, alors sous la Régence ottomane.

L’influence sur l’oeuvre de Miguel de Cervantès (1547-1616) et sa vision du monde forgée par sa captivité à Alger a été au centre d’un Colloque international clos dimanche à Alger après deux jours de débat sur le plus célèbre des écrivains ibériques.

Spécialistes en littérature, historiens et autres universitaires ont évoqué le contexte historique, politique et religieux de la Méditerranée du XIe siècle à partir de l’expérience de la captivité de Cervantès, tout en décelant dans cette dernière les raisons de la «modernité» de son œuvre.

Fait prisonnier en mer par des corsaires en 1575 avec son frère Rodrigo, Cervantès passera cinq années à Alger, alors sous la Régence ottomane. Il y fera quatre tentatives d’évasion dont une qui le conduira à se réfugier avec ses compagnons dans la célèbre grotte, située sur les hauteurs de l’actuel quartier de Belouizdad et qui porte toujours son nom.

Cette condition de captif et les écrits qu’elle a inspirés à Cervantès ont permis aux historiens d’analyser les particularités du pouvoir politique et militaire de la Régence d’Alger, le «cosmopolitisme» de sa population, ou encore les enjeux économiques de cette époque marquée par la guerre contre le Royaume d’Espagne et de conquête des Amériques.

D’autres interventions, à l’exemple de celle d’Emilio Sola Castano (Espagne) ont fait le lien entre la «modernité» des écrits de Cervantès et la formation d’une «bourgeoisie» – incarnée par les «renégats «, ou corsaires de diverses origines européennes convertis à l’islam- et dont l’écrivain a été le témoin.

Outre ces éclairages historiques, les intervenants à ce colloque- organisé par l’Institut Cervantès d’Alger et l’ambassade d’Espagne en Algérie- ont également proposé une approche de l’oeuvre davantage centrée sur des aspects biographiques de la vie de Cervantès et sur l’«expérience humaine» de sa captivité, acquise auprès de diverses populations rencontrées à Alger.

Analysant les différentes biographies de Cervantès écrites entre le XVIIIe et XIXe siècle, le spécialiste en littérature médiévale, José Manuel Lucia Megias, a, par exemple, évoqué les «zones d’ombres» dans la vie de l’écrivain et la construction d’un «mythe Cervantès» dans ces biographies, notamment à cause de l’influence du succès de son oeuvre littéraire sur leurs auteurs.

L’universitaire chilienne Isabel Soler a, pour sa part, considéré que les années algéroises de Cervantès ont «changé sa vision du monde» à travers ses relations humaines et rencontres (janissaires, populations maures ou juives expulsées d’Espagne après la chute de Grenade en 1492, compagnons de captivité, etc.).
Des écrivains invités au colloque ont vu, par ailleurs, dans cette épreuve de la captivité une des sources d’inspiration de «Don Quichotte de la Manche», l’oeuvre la plus célèbre de Cervantès, publiée en 1605 vers la fin de sa vie.
Ces romanciers, à l’exemple de Joaquin Pérez Azautre ont ainsi interprété l’attitude et les valeurs portées par le personnage principal de ce livre sous le prisme des pro-pres souffrances de l’auteur et de son parcours tumultueux.
Riches en enseignements et éclairages, les communications présentées en langue espagnole lors de ce colloque n’ont pu être pleinement appréciées par le public à cause d’une traduction simultanée jugée «approximative» par de nombreux présents, particulièrement lors des débats avec les spécialistes.
Organisé les 15 et 16 octobre à la Bibliothèque nationale, le colloque international sur Miguel de Cervantès a été programmé dans le cadre des festivités du 4e centenaire de sa disparition.
Deux expositions ainsi qu’une traduction critique en langue arabe de «Don Quichotte de la Manche» sont également programmées pour cette célébration intitulée «L’Année Cervantès en Algérie».

Categories: Afrique

Trois Artistes Exposent à EZZOU’ART Galerie Le doigté au féminin

Thu, 20/10/2016 - 21:15

Nathalie Andris, Marthe Leus et Lamia Tidza présentent une série de produits en céramique et peinture, sous le thème «Empreintes et sens» et ce, jusqu’au 3 novembre 2016.

Trois artistes aux profils très variés exposent du 15 octobre au 3 novembre 2016, ce sont deux Belges, Nathalie Andris et Marthe Leus, et une Algérienne Lamia Tidza.

A voir leurs oeuvres lors de cette exposition organisée par la galerie Ezzou’art du centre commercial de Bab Ezzouar, Nathalie Andris présente une foultitude d’objets en céramique ou terre cuite, du vase en passant par des pots et des installations bien originales faites de céramique, de bois et de fer forgé. On n’omettra pas de signaler ces chaussures en céramique placées au pied d’un arbre ciselé, qui fait montre d’un doigté remarquable.

Depuis de nombreuses années, Nathalie Andris a accumulé, en parallèle à sa carrière professionnelle, des formations artistiques qui répondaient à son besoin d’expression. Elle a approché et maîtrisé successivement les techniques et connaissances essentielles pour perfectionner son art; entre-autres: cours de bandes dessinées, cours de couleurs et psychologie de la couleur, cours de peinture, cours de poterie, cours de céramique, cours privé de tournassage, cours privés de tournage avec outils, cours de sculpture, cours de design, technique de forge et du bronze…

C’est donc après ce cursus multiple et riche qu’elle fut diplômée par l’Académie des Beaux-Arts de Châtelet en Belgique. Durant plus de 20 ans, Nathalie Andris s’est appuyée sur sa créativité et son sens nouveau de l’esthétisme pour imposer sa collaboration en termes de design et construction auprès des plus grandes sociétés du marché mondial.

Son sens de l’innovation a été ainsi retenu pour des réalisations de qualité sur les sites les plus prestigieux de Belgique: Palais Royal, musées, banques, Sénat, Parlement,… A Alger, Nathalie Andris a déjà été au centre d’innovantes expositions en galeries privées ou dans des hôtels de prestige.
Nathalie Andris s’inspire de son environnement et nous fait découvrir une réalité différente au travers de sa vision personnelle de femme. Ses oeuvres se révèlent dans les formes et couleurs et expriment une vie interne à chacun des thèmes qu’elle désire nous faire connaître. Sa sensibilité aux détails qui nous environnent est traduite tout en nuance et élégance mais, à y regarder de plus près, surtout avec force et profondeur.
Pour sa part Marthe Leus est artiste-peintre. Originaire de Belgique, elle s’est installée et a fondé famille à Djelfa, il y a plus de trois décennies. C’est dans l’Atlas saharien que Marthe Leus a choisi de développer son expression artistique.
Marthe Leus s’est imprégnée de la lumière et de la beauté de sa région d’adoption, mais aussi de la richesse culturelle algérienne pour s’exprimer à travers diverses techniques artistiques qu’elle perfectionne depuis toutes ces années. Elle présente dans cette exposition une série de peintures à l’acrylique sur carton ou papier népalais.
Les paysages et les gens de sa région, l’Atlas saharien, sont sa principale source d’inspiration; en particulier, les rassemblements lors des fêtes et autour des koubbas. Attirée par ces mausolées d’une blancheur immaculée, dans la solitude des paysages du Sud, Marthe Leus en fait ses sujets de prédilection avec une sensibilité toute poétique.
Quant à Lamia Tidza elle est artiste plasticienne et céramiste. Elle est l’élève et disciple de Nathalie Andris. Elle propose lors de cette exposition de nombreuses poupées chatoyantes, réalisées en céramique et terre cuite, témoignant de sa grande et rare sensibilité Lamia Tidza s’est constamment approchée des formations artistiques qui lui permettaient d’améliorer ses réalisations.
Parmi les nombreuses formations, dont certaines dans des ateliers privés, Lamia Tidza a terminé avec succès les cycles artistiques à l’Association des Beaux-Arts et à l’Ecole DNC.
Lamia Tidza poursuit sa formation dans de nouvelles techniques artistiques à travers des partenariats avec d’autres artistes. Durant plus de 25 ans, Lamia Tidza collectionne les expositions dans sa ville natale, Alger, comme, par exemple, au Centre culturel Mustapha- Kateb, Bastion 23.

Categories: Afrique

8ème Édition Du Festival International Du Théâtre De Béjaia En hommage à l’homme de lettres Nabil Farès

Thu, 20/10/2016 - 20:59

La France est l’invité d’honneur de cette 8ème édition qui verra la participation de 26 compagnies théâtrales représentant 17 pays dont l’Algérie.

La 8e édition du Festival international du théâtre de Béjaïa se tiendra du 29 octobre au 4 novembre 2016. Avec l’Algérie, 16 pays, représentés par 26 compagnies théâtrales, prendront part à cette édition.
La nouveauté de cette nouvelle édition consiste en le grand stage international de 14 jours au profit des jeunes comédiens algériens et le séminaire de formation sur la critique théâtrale au profit des journalistes algériens animé par une éminente personnalité de la critique journalistique dans le monde du théâtre, M.Jean-Pierre Han.
Une quarantaine de stagiaires bénéficieront d’un atelier de formation de 14 jours sur le théâtre de rue et le cirque qui débutera le 22 octobre prochain, et sera encadré par Mauricio Celedon. Il est aussi question dans cette nouvelle édition d’un master class qui sera encadré par Alexis Michalik, auteur, comédien et metteur en scène franco-britannique.
La cérémonie d’ouverture solennelle se passera à l’esplanade de la Maison de la culture, quant à celle relative à l’ouverture des spectacles théâtraux elle se déroulera à la grande salle du théâtre régional Abdelmalek Bouguermouh. C’est par le Molière 2014 (le Molière du meilleur texte, et le Molière de la meilleure mise en scène) d’Alexis Michalik que sera donné le coup d’envoi des spectacles théâtraux au niveau de la grande salle du TRB. Plus d’une vingtaine d’espaces de représentations sont prévus pour accueillir les spectacles.
Les deux salles du TRB, les deux salles de la Maison de la culture, les centres culturels des communes d’Amizour, de Souk El-Tenine et d’Akbou, les résidences universitaires de l’université de Béjaïa, ainsi que les wilayas de Jijel, de Tizi Ouzou et d’Alger accueilleront des représentations théâtrales dans le cadre de cette 8e édition.
Des spectacles de rue, des programmes de proximité et des expositions auront lieu pendant toute la durée du festival.
Un programme pour enfant, une table ronde autour du théâtre amazigh sont aussi au programme. Dans ce même chapitre relatif au théâtre d’expression amazighe, il est prévu aussi une journée d’étude sur l’oeuvre de Mohia et le théâtre d’expression amazighe.

Sur le registre relatif au colloque, le commissariat du festival a arrêté une thématique intitulée «le théâtre et la mythologie dans le Bassin méditerranéen».
En outre, sur le registre des hommages, fidèle à sa tradition des éditions précédentes, le Fitb qui rend hommage comme à chaque année pour une personnalité du monde de la culture; l’édition de cette année sera dédiée, à titre posthume, à l’écrivain, psychanalyste et homme de lettres Nabil Farès, qui nous a quittés le 30 août dernier.

Une journée d’étude sur son parcours et ses oeuvres lui sera consacrée.
Par ailleurs, sur la question relative au nerf de la guerre, cette 8ème édition est ponctionnée de près de 50% de sa subvention initiale en raison des restrictions budgétaires imposées par le ministère de la Culture.
A cet effet, le commissariat est tenu de se restreindre en matière de dépenses et surtout de réduire au maximum les dépenses inutiles.
Une situation qui taraude l’esprit du commissaire du festival, M. Omar Fetmouche qui ne rate aucune occasion pour faire appel aux sponsors des industriels de l’ex-capitale des Hammadites. «Il est vrai que ce festival est international, c’est une vitrine pour le pays, mais surtout pour la ville la plus culturelle de Yemma Gouraya, donc je lance un appel à tous ceux qui peuvent nous venir en aide afin de pérenniser ce festival et surtout le porter au rang des grands rendez-vous théâtraux internationaux.»

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Aid El Adha: le surdosage en complément alimentaire derrière la putréfaction de la viande de moutons

Sun, 16/10/2016 - 22:12

Les résultats de l’enquête sur la putréfaction de la viande de moutons de l’Aid El Adha ont révélé un surdosage de compléments alimentaires administrés aux bêtes, a indiqué dimanche à Constantine, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdeslam Chelghoum.

Le résultat a été révélé lors d’une conférence de presse, tenue en marge de la cérémonie de célébration de la journée mondiale de l’Alimentation, à la maison de culture Malek Haddad. Le ministre a précisé que tous les résultats des analyses obtenus jusqu’ici dans le cadre de l’enquête sur la putréfaction de la viande de moutons, notamment des analyses effectuées dans des laboratoires de la Gendarmerie nationale et le laboratoire central vétérinaire, ont unanimement révélé un surdosage de compléments alimentaires ajoutés aux fourrages.

Affirmant que ce phénomène n’a aucune incidence sur la santé humaine, le ministre a souligné que les spéculateurs « n’hésitent pas à utiliser des techniques d’engraissements douteuses ».
Au cours de cette journée, les ministres de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, et des Ressources en eaux et de l’Environnement, respectivement, Abdeslam Chelghoum, et Abdelkader Ouali, ont également donné le coup d’envoi officiel de la campagne nationale labours-semailles pour la saison 2016-2017 depuis une exploitation agricole dans la commune d’Ain S’mara.

M. Chelgoum a indiqué que tous les moyens humains et logistiques ont été mobilisés pour assurer « la pleine réussite » de cette campagne soulignant la mise en place d’un dispositif de suivi du déroulement de la saison agricole 2016-2017 à l’échelle centrale et locale, prêts à intervenir en cas de sécheresse prolongée, dans l’objectif de préserver la production agricole.

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Sûreté d’Alger : saisie de 8 kg de cannabis et arrestation de 5 récidivistes à Baraki

Sun, 16/10/2016 - 17:57

Huit (8) kg de cannabis ont été saisis et 5 personnes arrêtées pour « exportation, trafic et stockage de drogue » par les services de la sûreté d’Alger dans la circonscription administrative de Baraki, a indiqué dimanche à Alger le chef de la police judiciaire de la sûreté de la circonscription administrative de Baraki, Khaled Menaï.

Sur la base d’informations parvenues à la police judiciaire de la sûreté de la circonscription de Baraki, les services de la sûreté d’Alger ont arreté un groupe criminel organisé spécialisé dans le trafic de drogue (cannabis), saisi une quantité de drogue et différents types d’armes blanches et récupéré des téléphones portables, a déclaré M. Menaï à la presse.

Agés entre 25 et 35 ans, ces repris de justice ont été arrêtés en flagrant délit à bord de deux véhicules dans la circonscription administrative de Baraki, a précisé M. Menaï.

Les deux véhicules, qui étaient utilisés pour le trafic de drogue, ont été saisis, selon le responsable.

Des mesures judiciaires ont été prises à l’encontre des membres de ce réseau, en coordination avec le procureur de la République près le tribunal d’El Harrach, a indiqué la même source. APS

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Ligue 1 Mobilis (7e j): la JS Kabylie accrochée par le MOB, 1ère de l’USMH

Sun, 16/10/2016 - 17:54

ALGER – La JS Kabylie s’est neutralisée (1-1) avec le MO Béjaïa dans le derby kabyle, disputé samedi soir au stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou, en clôture de la 7e journée de Ligue 1 Mobilis, au moment où l’USM El Harrach a remporté sa première victoire de la saison aux dépens du DRB Tadjenanet (1-0).

Les Canaris ont pourtant entamé ce derby du bon pied, en ouvrant le score dès la 19e minute par Iboud, mais à force d’insister, les Crabes ont réussi à arracher l’égalisation par Ferhat (60′).

Une bien mauvaise affaire pour le club du Djurdjura, qui reste dans le milieu du tableau, avec huit points, alors qu’une victoire l’aurait considérablement rapproché du podium.

Le MOB, en revanche, se relance en championnat, tout en se redonnant confiance à la veille de sa finale de la Coupe de la Confédération face au TP Mazembe.

L’USM El Harrach, après un début de saison mitigé, marqué par trois défaites et autant de matchs nuls pendant les six premières journées, a remporté sa première victoire de la saison, grâce à Sofiane Younès, auteur d’un ciseau acrobatique à la 80′.

De son côté, l’USM Bel-Abbès n’a pas réussi à préserver son avantage au score face à la JS Saoura puisque, après avoir mené depuis la 21e, grâce à Kouriba, il a fini par concéder l’égalisation devant Zaïdi (90′).

Un but assassin ayant littéralement assommé les joueurs belabbassiens, qui pensaient tenir un précieux succès à domicile.

Cette 7e journée a démarré jeudi par le grand derby algérois, entre le MC Alger et l’USM Alger, ayant tourné finalement à l’avantage du Doyen, qui l’a emporté (2-1) grâce à Zerdab, auteur d’un doublé, alors que Ghislain avait réduit le score pour les Rouge et Noir à une minute du coup de sifflet final.

Malgré sa défaite, l’USMA, championne d’Algérie en titre, reste leader avec 16 points, alors que le MCA s’installe seul à la 3e place, avec 13 points.

L’Olympique de Médéa a également joué jeudi, et a profité de l’avantage du terrain pour le NA Hussein Dey (2-1).

Vendredi, c’est le CS Constantine qui a réussi la meilleure affaire, en allant gagner (2-1) chez le CR Belouizdad, grâce à Meghni (54′) et Zerara (90’+5) alors que Draoui avait ouvert le score pour les algérois à la (29′).

Pour leur part, le CA Batna et le RC Relizane ont été tenus en échec sur leurs terrains, respectivement par le MC Oran (2-2) et l’ES Sétif (0-0).

Le CAB a subi le même retournement de situation que le CRB, car il a commencé par mener au score grâce à Aribi (20′), avant de concéder une première égalisation devant Hicham-Chérif (29′), qui est revenu à la charge à la 88e minute pour niveler une nouvelle fois la marque, après que Griche eut redonné l’avantage au club des Aurès, à la 32′.

Un nul qui arrange beaucoup plus l’affaire du MCO, qui reprend seul la 2e place du classement, avec 14 points, au moment où le CAB reste dans le milieu du tableau, avec 8 points.

De son côté, l’Entente de Sétif s’est contentée d’un nul vierge chez le RC Relizane, alors qu’une victoire semblait largement à sa portée, vu le grand nombre d’occasions qu’elle a ratées, dont un penalty par le défenseur Khoutir-Ziti à la 66e minute.

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Ligue 2 Mobilis (6e j): l’USM Blida bat le RC Arbaâ (2-1)

Sun, 16/10/2016 - 17:53

ALGER – L’USM Blida a battu le RC Arbaâ (2-1, mi-temps 2-0) dans le derby de la Mitidja disputé samedi soir au stade Mustapha Tchaker de Blida, en clôture de la 6e journée de Ligue 2 Mobilis.

Les buts des Verts et Blanc ont été inscrits par Zerguine (2′ et 21’sp), alors que Abbès a réduit le score pour le RCA à la 86′.

Un précieux succès en déplacement qui permet à l’USMB de se hisser à la 2e place du classement, ex-aequo avec l’ASO Chlef et la JSM Béjaïa avec onze points chacun.

Le RC Arbaâ, qui a enregistré l’arrivée d’un nouvel entraîneur, Fawzi Lafri, en remplacement de Hocine Yahi, reste scotché à l’avant-dernière place du classement, ex-aequo avec la lanterne rouge, le GC Mascara, avec deux points chacun.

Voici, par ailleurs, les résultats complets et le classement du championnat de Ligue 2 Mobilis de football, à l’issue de la 6e journée, disputée vendredi et samedi :

Vendredi :

AS Khroub – CA Bordj Bou Arréridj   0-0

GC Mascara – Paradou AC                    1-2

US Biskra – MC El Eulma                      1-2

WA Boufarik – CRB Aïn Fekroun          3-2

ASM Oran – JSM Skikda                       2-0

Amel Boussaâda – JSM Béjaïa               2-1

ASO Chlef – MC Saïda                            2-1

Samedi :

RC Arbaâ – USM Blida         1-2

Classement                    Pts      J

1). Paradou AC              14        6

2). JSM Béjaïa               11        6

–). ASO Chlef                11        6

–). USM Blida               11        6

5). JSM Skikda              10        6

6). CAB Bou Arréridj    9         6

–). AS Khroub                9         6

–). WA Boufarik             9         6

9). Amel Boussaâda        8         6

10). ASM Oran               7         6

11). US Biskra                 5         6

12). CRB Aïn Fekroun   4         6

–) MC Saïda                   4         6

–). MC El Eulma           4         6

15). RC Arbaâ                2         5

–). GC Mascara             2         6

Notre : le classement tient compte de la défalcation de trois points au MC El Eulma, sur décision de Fédération internationale de football (FIFA), pour la non régularisation de la situation financière de son ancien entraîneur, Rachid Malek.

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Yémen : les Etats-Unis et l’ONU demandent un cessez-le-feu imminent

Sun, 16/10/2016 - 17:51

Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l’ONU ont demandé dimanche au gouvernement yéménite du président Abd Rabbo Mansour Hadi et aux rebelles chiites d’établir un cessez-le-feu imminent au Yémen, dans une guerre ayant fait près de 6.900 morts.

Le temps est venu d’établir un cessez-le-feu sans conditions et ensuite de venir à la table des négociations, a souligné le secrétaire d’Etat américain John Kerry à Londres à l’issue d’une réunion consacrée au conflit.

L’envoyé spécial de l’ONU pour le Yémen, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed a participé à la rencontre aux côtés de M. Kerry ainsi que des ministres des Affaires étrangères du Royaume-Uni, d’Arabie Saoudite et des Emirats arabes unis.

John Kerry a souligné que Ismaïl Ould Cheikh Ahmed et Boris Johnson, le chef de la diplomatie britannique, ont appelé à ce que le cessez-le-feu entre en vigueur aussi rapidement que possible, c’est-à-dire lundi ou mardi.

Nous ne pouvons insister trop aujourd’hui sur l’urgence d’en finir avec la violence au Yémen, a ajouté le secrétaire d’Etat américain.

La guerre au Yémen oppose depuis mars 2015 le gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi, soutenu par une coalition militaire arabo-sunnite sous commandement saoudien, à des rebelles chiites Houthis pro-iraniens, alliés à des forces fidèles à l’ex-chef d’Etat Ali Abdallah Saleh.

Le conflit a fait près 6.900 morts, selon l’ONU.

Les rebelles contrôlent la capitale Sanaa et des régions du Nord – leur berceau historique -, de l’Ouest et du Centre. Les forces pro-Hadi ont reconquis des zones du Sud, mais peinent à progresser en dépit d’une campagne aérienne intensive de la coalition arabe, qui a fait de nombreuses victimes collatérales.

Le 8 octobre, un raid aérien de cette coalition menée par Ryad a fait, selon l’ONU, 140 morts et 525 blessés lors d’une cérémonie funéraire à Sanaa, un carnage qui a marqué une nouvelle escalade impliquant les Américains, alliés des Saoudiens.

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L’Algérie élue membre du bureau exécutif du réseau des parlementaires arabes

Sun, 16/10/2016 - 17:32

AMMAN- L’Algérie a été élue samedi soir à Amman membre du bureau exécutif du réseau des parlementaires arabes pour l’égalité.

L’Algérie est représentée au bureau exécutif du réseau par la députée à l’Assemblée populaire nationale (APN) Ismahane Benksima qui a été élue aux côtés de six autres membres des pays arabes.

La présidente élue a déclaré à l’APS que le réseau procèdera le mois prochain à l’élection des représentantes des Emirats arabes unis, de l’Arabie saoudite, du Qatar, Sultanat d’Oman, Soudan, de l’Egypte et de Tunisie, soulignant que le réseau qui compte jusque là 135 membres de 13 pays arabes tend à élargir sa présence dans les parlements arabes et à rallier de grandes personnalités qui soutiennent les droits de la femme arabe.

Elle a indiqué que l’Algérie est représentée au sein du réseau avec 40 membres des deux chambres du parlement et en est l’un des membres fondateurs, saluant les réalisations de la parlementaire algérienne sur les plans politique et législatif.

Les femmes algériennes occupent plus de 31 % des sièges du parlement grâce aux dernières réformes engagées par le gouvernement et visant à renforcer la représentation féminine au sein des assemblées élues.

Plus de 100 parlementaires arabes actuelles et anciennes ont lancé en février dernier le réseau des parlementaires arabes pour l’égalité en vue de diligenter la participation de la femme dans la prise de décision politique dans le monde arabe.

Selon la présidente du réseau, le bureau exécutif a décidé d’enregistrer l’organisation au Liban « vu la souplesse du Droit libanais ».

Le taux des femmes parlementaires dans le monde arabe est passé de 3,7 en 2004 à 19,1 l’année dernière, avec l’Algérie en tête du classement.

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El Makhzen encaisse un coup venu du Caire

Sun, 16/10/2016 - 17:23

Une première, le gouvernement égyptien a permis à une délégation du Front Polisario de participer aux travaux de la réunion conjointe des Parlements arabe et panafricain à Sharm El-Cheikh en Égypte.

Cette participation n’a vraisemblablement pas été du goût des autorités marocaines, d’autant plus que les participants ont réaffirmé au terme des travaux de la réunion « leur soutien au droit des peuples à l’autodétermination, à vivre en paix conformément aux principes du droit international et aux résolutions onusiennes ».

Selon des sites d’information égyptiens, l’Égypte a reçu la délégation sahraouie conduite par des leaders du Front Polisario ayant pris par au congrès aux côtés des parlementaires d’un nombre de pays arabe et africains.

Des médias marocains indiquent ,en revanche, que Rabat attend une réponse officielle des responsables égyptiens sur la participation d’une délégation sahraouie aux travaux de la réunion conjointe des Parlements arabe et panafricain qu’a abritée Sharm El-Cheikh.

D’après les mêmes sources, il est attendu une explication officielle de l’ambassade d’Égypte et l’attitude du Caire quant à cette participation avant que Rabat n’entreprenne des démarches en réaction à ce qu’il considère de nouvelle provocation.

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Gel de la production de l’OPEP en novembre prochain :Un « boulevard » pour le baril

Sun, 16/10/2016 - 17:15

Maintenant que l’incertitude est levée quant à la concrétisation de la décision d’Alger de retrancher 750.000 barils par jour du marché, les prix du pétrole doivent poursuivre leur ascension.

Les rumeurs, le doute, les spéculations: c’est terminé. L’Opep va geler sa production en novembre. «L’accord de l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep) sur le gel du niveau de sa production pétrolière sera officiellement conclu en novembre prochain», a affirmé le ministre vénézuélien du Pétrole Eulojio del Pino rapporte une dépêche du site d’information Sputnik datée du 14 octobre, qui cite l’agence Bloomberg. Sacrée bonne nouvelle. Elle ne sera pas seule à serrer ses vannes. «Plusieurs pays qui ne font pas partie de l’Opep seront également d’accord pour geler le niveau de leur production pétrolière», a confié Eulojio del Pino qui a annoncé que les pays producteurs de pétrole tiendront prochainement de nouvelles rencontres. «Il s’agit de la quête d’un consensus qui s’explique par l’idée que plus il y aura de producteurs ne faisant pas partie de l’Opep à rejoindre l’accord sur le gel, plus efficace sera cette mesure pour la stabilité du marché», souligne la même source.

Une démarche qui a de fortes chances d’aboutir étant donné les ravages provoqués par la dégringolade des cours de l’or noir sur les économies des pays producteurs. Des pays comme la Norvège, le Mexique, le Brésil ou l’Azerbaïdjan ne peuvent s’accommoder encore longtemps d’un niveau du baril bas. Un prix de l’ordre de 60 dollars d’ici la fin de l’année 2016 semble tout à fait dans leurs cordes s’ils parvenaient à un consensus autour d’un gel ou carrément d’une réduction de leur production. Le chef de file de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole y croit de toute façon. Le ministre saoudien de l’Energie a estimé, le 10 octobre, qu’un prix du baril de brut à 60 dollars d’ici la fin de l’année, n’était pas exclu. «Nous voyons une convergence de l’offre et de la demande.

Il n’est pas impensable qu’on arrivera (à un baril) à 60 dollars d’ici la fin de l’année», avait dit Khaled al-Faleh, lors de son intervention au Congrès mondial de l’énergie qui a eu lieu en Turquie. Mais il ne suffit certainement pas que de belles déclarations pour booster de manière durable les prix du pétrole. Le marché veut du concret. Et pour lui saper le moral il y a foule. Les analystes ont été nombreux à se prêter à ce jeu-là. Un casting qui est actionné dès que les cours de l’or noir commencent à reprendre des couleurs. A titre d’exemple, il aura suffi d’une déclaration attribuée au patron de Rostnef, la plus grande compagnie pétrolière russe pour qu’ils marquent un temps d’arrêt, le 11 octobre dernier, alors qu’ils étaient sur une courbe ascendante. «Le dirigeant de la plus importante compagnie pétrolière russe, Rosneft, a indiqué qu’il n’avait pas l’intention de participer à une réduction de la production», avait affirmé John Kilduff de Again Capital.

Ce qui avait ouvert la porte à une hypothétique position ambiguë de la Russie concernant sa participation à un gel de la production des pays producteurs. «Nous pensons que les chances d’une réduction volontaire de la production russe sont proches de zéro puisque de nombreuses compagnies pétrolières sont privées», avaient conclu de leur côté les analystes du second groupe bancaire allemand Commerzbank, dans une note. Le Président russe a dû monter au créneau pour balayer ce doute. «Je ne vois aucun problème par rapport à cet accord portant gel de la production au niveau actuel», avait déclaré, le 12 octobre, Vladimir Poutine. «Dans le grand schéma des choses, nous pourrions même envisager une certaine réduction, mais globalement cela n’est pas nécessaire. Si les pays de l’Opep tombent d’accord sur un niveau de gel de leur production de pétrole, alors nous allons nous joindre à cette décision», a affirmé le maître du Kremlin. Les prix ont certes légèrement reculé vendredi dernier (dernière séance de la semaine, Ndlr), mais le ton a visiblement changé. «Nous subissons une petite correction après la progression des cours due à l’annonce russe qu’ils pourraient se joindre à la réduction de la production annoncée par l’Opep», a expliqué James Williams de Wtrg Economics. La mayonnaise semble avoir pris cette fois-ci…

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El-Tarf: Ahmed Ouyahia rassemble ses troupes

Sun, 16/10/2016 - 17:08

Un dispositif de sécurité important a été déployé, vendredi dernier, aux alentours de la salle Ahmed Bétchine, où le secrétaire général du RND et chef de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, s’est réuni dans une réunion organique avec les membres du bureau de wilaya du RND élargi pour la circonstance aux militants et cadres de ce parti, à l’image des maires.

Selon des informations concordantes recueillies auprès de certains maires, Ahmed Ouyahia se voulait d’abord réconciliateur entre ceux qui avaient des animosités les uns envers les autres, à l’image d’un sénateur et d’un député en conflit depuis plusieurs mois, comme rapporté dans ces mêmes colonnes.

Puis, ce fut un appel à la mobilisation pour les prochaines élections électorales de la députation qui auront lieu au mois de mai prochain. Il s’agira aussi de défendre les acquis de la région en matière de développement, d’infrastructures tous secteurs confondus, manière de montrer à ceux qui vont demander où est parti l’argent du pétrole ? En ce sens, la mue subie en l’espace de deux ans par le chef-lieu de wilaya a été mise en exergue, à l’image de ces jets d’eau, les doubles voies avec bancs publics et palmiers, les placettes et le reste digne d’un chef-lieu de wilaya. Pour ce qui est des législatives et du profil de celui qui sera tête de liste du parti à ces futures joutes électorales, Ahmed Ouyahia a demandé de laisser l’année d’abord s’achever.

Enfin, comme chacun sait, ils sont pour le moment trois, en dehors du charismatique ex- sénateur Djeffel Houssine dont la popularité n’est plus à démontrer, à vouloir tenter leur chance. C’est légitime, diront nos interlocuteurs. En plus «d’un autre plus estimé et plus populaire d’entre eux», en l’occurrence Maizi Boubker.

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