Environ 140 personnes ont été victimes jeudi 12 janvier 2017 d’une intoxication alimentaire à Chorfa dans la wilaya de Bouira, après avoir pris part à un repars collectif organisé à l’occasion du nouvel an berbère Yennayer, rapportent plusieurs médias.
Selon le quotidien El Khabar, citant le médecin généraliste Dahak Hamid à l’EPH de M’chedallah, les victimes, âgées de 5 à 70 ans, ont mangé du couscous lors d’une fête organisée en début de soirée pour célébrer le nouvel an berbère, Yennayer, dans la commune de Chorfa.
Les premiers symptômes de cette intoxication, dont des diarrhées et des vomissements sont immédiatement apparus, rajoute-t-il.
Les victimes ont été transférées vers l’EPH M’chedallah, où elles ont été prises en charge avant de rentrer chez elles. Cinq autres victimes « sont toujours sous surveillance médicale par principe de précaution mais leurs états ne sont préoccupants », conclut M. Dahak.
La commune de Chorfa a par la suite fait savoir que les analyses menées sur le plat suspecté d’être à l’origine de cette intoxication ont révélé que le couscous était avarié. La nourriture était ainsi mal conservée avant d’être servie aux participants de cette fête.
Dans un nouveau bilan, révélé au courant de cette semaine, les services de contrôle relevant de la Direction régionale du Commerce d’Oran qui supervise cinq wilayas de l’Ouest, annoncent que le montant de la fraude due au défaut de facturation, a été estimé à plus de 670 milliards de centimes durant la seule année 2016.
Le défaut de facturation reste la première infraction, relevée par les contrôleurs dans les commerces des cinq wilayas, d’Oran, Sidi Bel-Abbès, Ain Témouchent, Tlemcen et Mostaganem. Plus de la moitié du chiffre d’affaires dissimulé, a été relevé dans la seule wilaya d’Oran. Les contrôleurs ont ainsi découvert la dissimulation d’un chiffre d’affaires de 373 milliards de cts. Les contrôleurs ont aussi détecté d’autres infractions, en particulier, en matière d’affichage et de publicité des prix. Au total, ce sont 15 230 interventions qui ont été effectuées et 2 762 commerçants qui ont été verbalisés pour non affichage des prix sur les marchandises. Les inspecteurs ont également constaté 856 infractions liées à l’absence de l’étiquetage des produits. Et à cet effet, 141 commerçants ont été verbalisés.
L’entreprise Sonelgaz détient 58 milliards dinars de créances impayées en matière de consommation énergétique. Ce chiffre a été révélé hier par Redouane Yassine Réda, directeur général de la Société d’électricité et du gaz (Sonelgaz) de la région Centre, qui intervenait sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale.
Alger: Samir Hamiche
Afin de remédier à cette situation, le responsable a affirmé que la société va couper le courant électrique afin de pousser ses clients à payer leurs factures. Le responsable a précisé que sur les 58 milliards de Da, il y a 30 milliards de créances auprès d’organismes publics et 28 milliards de dinars auprès des ménages. «Sonelgaz a décidé, ajoute-t-il, de procéder aux coupures de courant, comme arme dissuasive à l’encontre des mauvais payeurs» a-t-il affirmé. Dans un autre volet, l’invité de la chaîne III a affirmé que «les ménages du Sud du pays verront leurs factures d’électricité baisser de 65% pour une consommation d’énergie fixée à 12.000 kilowatts/an».
Il a, en outre, précisé que «c’est en application de la loi de Finances 2017, que les ménages mais aussi les agriculteurs qui utilisent la baisse et la moyenne tension, que ces mesures avantageuses seront lancées à partir de cette année». Ceci, tout en précisant que «le soutien à la consommation d’énergie a déjà été entamé en 2006».
Concernant l’impact des mesures sur les opérateurs économiques de cette région du pays, Yassine Réda a indiqué que «les dégrèvements passeront de 10 à 25%, à hauteur d’une consommation estimée à 200.000 kilowatts/an».
Il a également signalé que, «dans cette partie du pays, la consommation d’énergie électrique est supérieure à (+ 20%) par rapport aux autres contrées du pays. Ceci est du, poursuit-il, à l’utilisation immodérée des climatiseurs en vue de supporter les chaleurs extrêmes, provoquant du coup une hausse de plus de 40% dans les factures».
«Nous allons, poursuit-il, rajouter, annuellement et durant une décennie, 1.500 mégawatts de capacité prévisionnelle et ce, en vue de répondre à la demande émanant de ces régions».
Enfin, le Dg de la région Centre a indiqué que la «Sonelgaz a lancé des investissements visant la modernisation et l’extension d’environ 20.000 km de réseau électrique, ce qui a induit une amélioration dans la qualité du service de la Sonelgaz, ainsi de l’intervention de ses équipes».
Le procès en appel de la condamnation, le 18 juillet 2016, des deux responsables de la chaîne privée KBC, le directeur de la chaîne Mehdi Benaïssa, de son directeur de production Ryadh Hartouf, et de Nouria Nedjaï, directrice des programmes au ministère de la Culture, a eu lieu hier à la Cour d’Alger et le verdict est attendu pour le 25 janvier prochain. C’est ce que nous avons appris de Me Fetta Sadat, membre du collectif de la défense de M. Benaïssa, qui a plaidé pour la relaxe de son client. Une plaidoirie qui converge avec celle de la défense des deux autres accusés. La défense a donc collectivement dénoncé une condamnation “arbitraire” et “infondée sur le plan légal”. Les délits retenus contre les accusés se rapportent à “la fausse déclaration pour la délivrance de documents” et à “la complicité pour abus de fonction”. La justice invoquera les articles 223 et 42 du code pénal ainsi que l’article 33 de la loi sur la corruption. Ce qui reste, déplore Me Sadat, loin d’être fondé sur le plan légal tant est que, rappelle-t-elle, les délits invoqués par la chambre d’instruction n’étaient pas prouvés. Cela n’a pas empêché, pour autant, le procureur général adjoint de requérir, à l’occasion du procès d’hier, “l’aggravation des peines” prononcées le 18 juillet dernier, sans néanmoins préciser les sentences souhaitées. Présente également au procès d’hier, après avoir boudé les deux audiences respectives du 11 novembre et 14 décembre derniers, la partie civile représentant le ministère de la Culture a, pour sa part, demandé la réparation civile. Autrement dit, le dédommagement financier du ministère de la Culture. MM. Benaïssa et Hartouf et Mme Nedjaï, faut-il le rappeler, avaient été condamnés respectivement à 6 mois de prison avec sursis et 50 000 dinars d’amende et à 1 année de prison avec sursis et une amende de 100 000 DA. Les trois personnes poursuivies dans l’affaire du tournage, durant le mois de Ramadan dernier, des deux émissions “Ki hna ki ness” et “Nass stah” par la chaîne KBC et la boîte de production Nesprod, avaient auparavant purgé 26 jours de détention préventive ! Ce qui fait dire à Me Sadat que ce procès est loin d’être légal. Elle dénonce ainsi l’instrumentalisation de la justice dans cette affaire. Me Sadat a indiqué que son client et les deux autres accusés n’ont rien commis de ce qui leur est reproché et qu’ils ont agi conformément au droit. “Qui veut noyer son chien, l’accuse de la rage”, dit-on. Cet adage, regrette Me Sadat, s’applique parfaitement à l’affaire qu’elle estime politisée.
Sinon, s’interroge l’avocate, “comment se fait-t-il que les trois responsables cités soient accusés de porter atteinte aux symboles de l’État” ? Pour Me Sadat, “cette affaire révèle, une fois de trop, que les droits de l’Homme sont en danger dans notre pays”. Pour elle, l’affaire KBC est ni plus ni moins qu’une atteinte à la liberté d’expression que le régime en place veut toujours mater.
Plusieurs routes ont été coupées à la circulation sur les reliefs culminant à 900 mètres d’altitude où les flocons de neige ont dépassé 15 centimètres d’épaisseur.
Le bulletin spécial (BMS) annoncé, mardi, par l’Office national de météorologie (ONM), a “tenu” ses promesses, avec des pluies assez marquées, des orages et des chutes de neige qui ont affecté et devront affecter près de 20 wilayas du Nord et les Hauts-Plateaux. Les cumuls, qui ont dépassé 40 mm et les chutes de neige sur les reliefs avoisinant 900 mètres d’altitude, avec une épaisseur de 15 centimètres par endroits, ont causé beaucoup de dégâts et ont provoqué la fermeture de plusieurs routes.
Hier, un bilan provisoire faisait état d’une vingtaine d’axes routiers fermés à la circulation. Des axes ont été rouverts en fin de matinée après le retour des pluies, ce qui a permis aux agents communaux de déblayer les routes. En revanche, les pluies qui se sont abattues durant les dernières 24 heures, notamment dans les wilayas d’Alger et de Tizi Ouzou, ont nécessité 9 opérations d’épuisement et de pompage des eaux pluviales.
À ce propos, les services de la Protection civile d’Alger sont intervenus dans les communes de Chéraga, d’El-Harrach et d’El-Biar. À Alger-Centre, un mur de soutènement s’est effondré, dans la nuit de mardi à mercredi, à la rue Pommelle, sans faire de victimes fort heureusement. Aussi, les mêmes services ont déployé plusieurs camions pour assurer la protection de l’entourage et assister les agents communaux à dégager la voie. Hier matin, plusieurs routes ont été inondées dans le Grand-Alger à cause des averses orageuses qui ont touché la capitale. Il aura fallu l’intervention des mêmes services pour effectuer des opérations de pompage pour libérer la chaussée. D’autres interventions de la Protection civile ont eu lieu dans la wilaya de Tizi Ouzou où le trafic routier était très difficile suite aux chutes de neige.
Ainsi, le CW 253 a été coupé à la circulation au lieudit col de Chellata, dans la commune d’Iferhounene, de même que le CW 251 a été coupé à la circulation automobile au lieudit col de Chéria, dans la commune de Bouzeguène. Selon la Protection civile, le CW 9 a été fermé à la circulation routière au lieudit col de Chellata, dans la commune d’Illoula, au même titre que la RN 30 au lieudit Tizi n’Kouilel, dans la commune d’Iboudrarène.
Par ailleurs, la route de Bounouh, menant vers la wilaya de Béjaïa, a été coupée à la circulation au lieudit Helouane, dans la commune de Boghni.
Hier matin, plusieurs opérations de déneigement ont été menées par les services concernés qui ont mobilisé de gros moyens. Au total, les unités de la Protection civile ont enregistré 2 930 interventions.
Le mauvais temps a également causé plusieurs accidents de la circulation ayant causé 4 décès et 17 blessés, notamment à Sétif, avec un mort et 13 autres blessés.
Signalons, enfin, que les mêmes services sont intervenus pour prodiguer des soins de première urgence à 13 personnes incommodées par le monoxyde de carbone, dont 5 personnes à Tiaret, 4 personnes à Naâma et 4 autres à Batna.
« Il y aurait 10 000 médecins algériens, formés par l’Algérie, qui exercent en France, et qui profitent au système français », affirmait le docteur Bekkat Berkani Mohamed, président du conseil national de l’ordre lors du Forum El Moudjahid du 10 janvier passé (1).
Un chiffre qui a fait la une des journaux, et créé le débat sur de nombreux plateaux de télévisions. Si l’invité du Forum El Moudjahid, a fait le bon diagnostic concernant les raisons qui poussent nos praticiens à quitter le pays (manque de considération, conditions de vies difficiles…etc), son intervention comprend des déclarations erronées (volontairement?) et qui portent à confusion.
En effet, selon une étude du Conseil National de l’Ordre des Médecins Français (CNOM), publiée en novembre 2014, et sur laquelle se serait basé M. Mohamed Bekkat Berkani, il y aurait 10 000 médecins algériens exerçant dans les hôpitaux de France, mais seulement 27.7% d’entre eux sont diplômés en Algérie, alors que les 71.1% restants (soit 7100 médecins) sont diplômés des universités de l’Hexagone.
Le diplôme algérien de médecine non reconnu en France, et niveau des médecins non homogène !
Les déclarations du docteur Mohamed Bekkat Berkani, sous-entendent, que nos médecins sont prisés à l’étranger au point où même les Français se les arrachent, alors que la vérité est toute autre. Soyons plus sérieux. Même si la France a un besoin accru de médecins, elle ne reconnaît pour autant pas le diplôme de médecine algérien. La raison est simple : le médecin algérien est mal formé, surtout ceux qui ont gradué les 15 dernières années, il nécessite souvent, de longues années de formations, avant de le mettre en circuit en tant que médecin.
Questionnés par le magazine scientifique, Science et vie en février 2014 (2), sur le regard qu’ils portent sur leurs homologues qlgériens, des médecins français partagent le même sentiment que le niveau des médecins formés en Algérie a baissé depuis quelques années. « J’ai l’impression que les médecins algériens étaient meilleurs il y a dix, quinze ans. Il y a eu un moment où l’apprentissage est devenu très livresque. Des médecins, excellents en termes de connaissances pures qui, une fois face à un patient, ne sont pas bons », estime le docteur Matthias Wargon, médecin urgentiste en région parisienne.
Selon ce médecin, le niveau des médecins formés en France ou même en Tunisie est homogène, alors que celui des médecins algériens peut varier du tout au tout. « Il y a des pays pour lesquels je vais être moins méfiant comme la Tunisie, que je situe au même niveau que la France. Pour les Algériens, je vais avoir un a priori moins favorable », reconnaît Matthias Wargon, qui a eu manifestement quelques expériences malheureuses avec des médecins algériens.
Huit à dix-ans avant d’être inscrit à l’ordre des médecins Français
L’intervention du docteur Bekkat peut laisser croire que chaque jour, des dizaines de médecins venus directement d’Algérie s’inscrivent, tout de go, à l’Ordre des médecins Français. « Vous n’avez qu’à aller sur le site de l’ordre des médecins français pour voir le nom de nouveaux médecins algériens inscrit », s’enflamme-t-il. Pourtant la réalité est beaucoup plus complexe et nuancée que ce que laisserait croire une telle déclaration. Il existe une possibilité pour les médecins d’exercer comme simple infirmier, en se procurant une autorisation délivrée par des instituts habilités, avec comme condition, une formation à temps plein de 700 heures ou de 20 semaines, réparties entre un enseignement théorique et un stage d’évaluation des compétences.
Pour exercer le métier de médecin, c’est une toute autre paire de manches. Avant 2012, les médecin devaient refaire quasiment leur cursus depuis le début, soit, dix-huit-ans d’études pour une spécialité. Depuis la loi du 1er février 2012, les praticiens passent un examen de vérification des connaissances, pratique et écrit. Ils doivent également passer une période probatoire de plusieurs années dans des services de soins agréés pour la formation des médecins internes français. Après quoi, ils repassent un second examen sur présentation d’un dossier professionnel pour pouvoir, enfin, prétendre déposer un autre dossier devant une commission d’autorisation d’exercice de l’Ordre des médecins de France.
« En moyenne, il s’écoule entre huit à dix ans entre le moment où le praticien pose le pied en France et le moment où il obtient l’autorisation d’exercer », expliquait en 2014 à Science et vie, Hocine Saal, médecin urgentiste et vice-président du Syndicat national des praticiens à diplôme hors Union européenne. C’est pour dire que tout ne se passe pas comme essaye de nous l’expliquer l’auguste doctteur Bekkat Berkani. Qu’on cesse de chatouiller l’orgueil national avec de telles approximations ! Et qu’on dise la vérité sur le niveau abyssal de nos universités car on ne peut tromper un peuple tout le temps, pour paraphraser un président américain.
Dr Mohamed Bekkat Berkani, président du Conseil National de l’Ordre des Médecins regrette la non consultation des spécialistes, des médecins et des experts en matière de santé dans l’élaboration de la loi sur la santé.
« Il y a des manquements dans la nouvelle loi notamment en ce qui concerne les prérogatives du Conseil National de l’Ordre des Médecins et du Conseil National de déontologie » a-t-il dit lors de son passage au forum El Moudjahid. Selon lui, il aurait été « souhaitable » que les spécialistes et les experts en matière de santé soient consultés dans la confection de ce texte, « ce qui était l’une de nos revendications».
Mohamed Bekkat Berkani a plaidé pour une « décentralisation » du secteur sanitaire afin de pouvoir « trouver des solutions spécifiques en matière de maladies, d’épidémies et autres dans région du pays ».
Il a suggéré la mise en place d’« un organisme national de veille sanitaire » pour organiser les soins et les examens. L’agence du médicament est « une excellente chose » dira M. Barkani, qui insiste sur « l’autonomie de décisions pour une gestion équitable».
Un membre du bureau politique du FLN a annoncé sa démission ce lundi 9 janvier rapporte le site d’information TSA.
« Hocine Kheldoune, membre du Bureau politique du FLN, a annoncé, ce lundi 9 janvier, sa démission pour protester « contre les décisions de Djamel Ould Abbès et sa manière de gérer le parti », a appris TSA de l’intéressé ».
« D’un point de vue juridique, la démission doit être présentée aux membres du comité central puisque c’est la seule instance habilitée à se prononcer sur les demandes de démission, ce n’est pas une demande adressée à Ould Abbès », précise notre interlocuteur.
« Selon lui, il s’agit d’une « position de protestation » contre le comportement de Djamel Ould Abbès et sa manière de gérer le FLN. « Il y a du mépris et de l’humiliation », dénonce-t-il. « Cela est inacceptable », affirme Hocine Khaldoun ».
« Parmi les décisions prises par Djamel Ould Abbès, ce membre du Bureau politique cite le limogeage de certains mouhafedh. « Le mouhafedh de Jijel, fils de chahid, par exemple, a été limogé. On ne sait même pas pourquoi. On n’a pas délibéré en tant qu’instance », dénonce-t-il ».
« Au FLN, c’est le Bureau politique qui étudie toutes les questions et prend les décisions à l’unanimité par la suite. Actuellement, c’est lui qui décide », regrette-t-il. Hocine Kheldoune affirme que sa démission n’a aucun lien avec les prochaines élections législatives.
Onze ans plus tard, Mercedes-Benz est de retour au sommet. Le constructeur automobile allemand a ravi en 2016 la couronne de roi du haut de gamme à son compatriote BMW, qui l’avait supplanté en 2005, grâce à une gamme de modèles rajeunie et à son essor en Chine. La marque à l’étoile, propriété du groupe Daimler, s’était promise de revenir au firmament du segment haut de gamme d’ici 2020, une ambition finalement réalisée avec quatre ans d’avance, selon les chiffres publiés lundi par les champions du premium, tous trois allemands.
Mercedes d’une courte tête. Mercedes-Benz a vendu l’an passé environ 2,084 millions de véhicules, soit une hausse de 11,3% sur un an. La marque munichoise BMW a fait un peu moins bien en écoulant 2,003 millions de voitures, ce qui représente toutefois une hausse de 5,2% par rapport à 2015. Audi, propriété du groupe Volkswagen, garde la médaille de bronze avec 1,87 million de voitures écoulées, soit +3,8% sur un an. Le constructeur d’Ingolstadt a rencontré « de forts vents contraires dans de nombreux marchés importants », a indiqué son directeur des ventes Dietmar Voggenreiter, alors que la marque aux anneaux a été éclaboussée par la tricherie du groupe Volkswagen sur les moteurs diesel.
Une forte croissance depuis trois ans. « Depuis 2013, Mercedes-Benz enregistre une croissance à deux chiffres. C’est désormais la première marque premium en terme de ventes », s’est réjoui Ola Källenius, directeur des ventes de voitures de Daimler l’an passé, cité dans un communiqué. Le groupe de Stuttgart ne cache pas sa satisfaction, après avoir connu une période creuse pendant laquelle son patron Dieter Zetsche a été soumis à une forte pression de la part des investisseurs. Les médias, un temps peu amènes, dressent désormais des portraits flatteurs de celui qui est surnommé « Dr. Z ». BMW affirme de son côté être toujours numéro un du premium… en intégrant dans le calcul les autres marques du groupe BMW, à savoir Mini et Rolls-Royce. « Le volume joue évidemment un rôle moteur pour nous », a déclaré en marge du salon de l’automobile de Detroit Ian Robertson, directeur des ventes, tout en soulignant ne pas vouloir sacrifier la rentabilité (une marge comprise entre 8 et 10%) sur l’autel de la course au plus grand chiffre de ventes.
Une réorientation payante. Le succès de la marque à l’étoile est le fruit de la réorientation stratégique de Mercedes-Benz. Le constructeur « a tiré profit d’un portefeuille de produits très jeune, c’est-à-dire avec beaucoup de nouveaux modèles, et a réussi à mettre derrière lui les erreurs du passé », analyse l’expert automobile Stefan Bratzel. Mercedes a donné un coup de jeune à un design parfois jugé trop peu imaginatif et a surtout étendu sa gamme en mettant notamment l’accent sur les 4×4 citadins. Les ventes de SUV de Daimler, du petit GLA au grand GLS, ont ainsi augmenté de plus de 30% en un an, à plus de 700.000 unités.
Le constructeur a par ailleurs étoffé son offre dans les modèles compacts, les rendant plus accessibles en terme de prix, ce qui lui a permis d’atteindre une nouvelle clientèle.
Retour en force sur le marché chinois. « Le marché chinois a également joué un rôle important dans son succès », relève Stefan Bratzel, directeur de l’institut de l’automobile CAM. Daimler a réussi à rectifier le tir en Chine, où il a réorganisé sa distribution et proposé des modèles plus au goût des clients. Sur ce marché clé, premier débouché pour elle comme pour ses deux principaux concurrents, Mercedes a appuyé sur l’accélérateur et enregistré un bond de 27% de ses ventes en 2016, rattrapant son retard face à Audi et BMW sans toutefois les rattraper.
En Europe, où elle a écoulé plus de 4 voitures sur 10, la marque a su séduire grâce à sa nouvelle Classe E et à ses SUV. Sur son marché national, l’Allemagne, elle a enregistré une progression de plus de 7%. Aux Etats-Unis en revanche, elle a perdu du terrain sur un an (-0,8%). Pour Stefan Bratzel, le constructeur de Stuttgart pourra compter sur ses bons fondamentaux pour rester tout en haut du podium en 2017.
TERRORISME Le véhicule a explosé ce lundi à l’approche d’un barrage installé dans le nord du Sinaï, alors que la police ouvrait le feu..
Sept policiers et un passant ont été tués ce lundi dans une attaque commise près de la ville d’Al-Arich, dans le nord de la péninsule égyptienne du Sinaï. Un camion piégé a explosé au niveau d’un barrage de sécurité.
Lance-grenadesSelon le ministère de l’Intérieur, les assaillants ont essayé de conduire le véhicule jusqu’au barrage, mais la police a ouvert le feu. L’explosion a eu lieu avant que le véhicule n’atteigne son objectif.
Les cinq assaillants ont toutefois eu le temps de tirer avec des lance-grenades en direction du barrage avant d’être abattus par les policiers. Le quotidien d’Etat Al-Ahram a également fait état de huit blessés dans l’attaque.
Nombreuses attaquesAl-Arish et ses environs ont été le théâtre dans le passé de nombreuses attaques visant l’armée et la police. Ces attentats ont été régulièrement revendiqués par Province du Sinaï, la branche égyptienne de l’organisation de l’Etat islamique.
Des centaines de policiers et soldats ont déjà péri dans ces attentats, selon le gouvernement. En novembre dernier, une autre attaque à la voiture piégée avait tué huit policiers à un point de contrôle dans le Sinaï.
Le quadruple Ballon d’Or Cristiano Ronaldo, champion d’Europe avec le Portugal, a remporté sans surprise le Prix Fifa du meilleur joueur de l’année 2016, lundi soir lors d’une cérémonie organisée à Zurich. L’attaquant de 31 ans est recompensé pour sa victoire en Ligue des champions avec le Real Madrid et à l’Euro avec sa sélection.
Les patriotes se sont retrouvés à Boukhalfa dans la wilaya de Tizi-Ouzou le week-end dernier pour un conclave élargie en vue d’évaluer les récentes activités entreprises par les différentes sections de ce corps. Etaient présents à ce regroupement des patriotes présidé par M. Bouguetaya Ali, en plus des nombreux éléments de Tizi-Ouzou, des délégués venus de quasiment toutes les régions du pays, notamment de Msila, Aïn Defla, Constantine, Sétif, Bouira, Relizane, Alger, Blida, Boufarik… Le coordinateur, Bouguetaya Ali, a fait un compte rendu du parcours de la coordination qui a abouti à ce que le dossier atterrisse au ministère de la Défense nationale. «Les pouvoirs publics ont réagi positivement à nos revendications légitimes, notamment celles d’ordre matériel. Ceci dans le cadre de la loi n°13-08 du 30 décembre 2013 portant loi de finances pour 2014 dont l’article 77 qui stipule que les citoyens volontaires ayant participé aux côtés de l’Armée nationale populaire à la lutte contre la subversion et le terrorisme, postérieurement à 1992, conformément à la réglementation en vigueur, ouvrent droit à une pension de retraite proportionnelle exceptionnelle et au rachat, sur le budget de l’Etat, des cotisations de sécurité sociale et de retraite», a expliqué Ali Bouguetaya. Il poursuivra : «Toutefois, ceci n’est pas suffisant. Il faut également que nous soyons reconnus pour ce que nous avons fourni comme sacrifice pour le pays. (…) Nous nous révolterons toujours contre ceux qui veulent plonger l’Algérie dans le sang. Nous avons combattu et nous combattrons toujours pour l’Algérie une et indivisible». Ce fut ensuite au tour des patriotes de monter sur scène et de donner leur point de vue. «Nous nous sommes levés et avons pris les armes pour dire notre refus de voir l’Algérie sombrer dans la folie meurtrière de ces terroristes intégristes, ces fous de Dieu», a clamé un des présents. Tous les intervenants s’accorderont à dire : «Nous avons tout sacrifié, mais nous n’avons fait que notre devoir. Néanmoins, voir qu’un terroriste qui a tué combien d’enfants, de vieux, d’hommes et de femmes, un terroriste qui a commis les pires atrocités est reconnu, protégé et perçoit une prime de 120 millions de centimes, ceci nous est intolérable et inconcevable. L’Etat et les pouvoirs publics nous ont lésés, ignorés et ne nous ont accordé aucune considération, ce qui est injuste de la part d’un Etat qui se dit un Etat de droit. Si cet Etat aime ses enfants, nous sommes les enfants de cette Algérie». Plusieurs délégués et patriotes se sont succédé pour parler des 5 000 patriotes assassinés par l’hydre islamiste et des 11 000 autres patriotes que les islamistes terroristes intégristes ont blessés. Et de lancer : «Aujourd’hui, nous subissons toujours les retombées néfastes de ces années de braises, que ce soit sur le plan social, psychologique, économique ou politique. Nous avons sacrifié nos familles, notre temps, pour certains d’entre nous nos carrières professionnelles pour lutter contre le terrorisme. Beaucoup d’entre nous vivent aujourd’hui encore dans des conditions familiales et sociales très difficiles, voire pénibles. Et pour nous remercier, on nous refuse toute reconnaissance, même symbolique, nous faisant ressentir encore plus ce sentiment d’abandon dans lequel nous vivons». Après que plusieurs présents se sont exprimés et ont fait des propositions, il a été demandé au bureau de la Coordination nationale des patriotes d’adresser, une dernière fois, un courrier aux instances concernées avec un délai, pour la prise en charge de leurs revendications, faute de quoi les patriotes menacent d’investir la rue, toujours pacifiquement.
Les Tunisiens ont manifesté, hier, dans le centre de Tunis pour protester contre un éventuel retour au pays des “jihadistes”, qui représenterait, selon eux, une “grande menace” pour la sécurité nationale. La Tunisie compte plus de 5 000 ressortissants dans les rangs d’organisations terroristes à l’étranger, notamment en Irak, en Syrie ou encore en Libye, selon le groupe de travail de l’ONU sur l’utilisation de mercenaires. Pour le gouvernement tunisien, ils seraient moins de 3 000. Un vif débat agite depuis des semaines le pays sur la perspective d’un retour massif de ces terroristes, un sujet qui suscite l’inquiétude de nombreux Tunisiens “jihadistes”. A l’appel d’un mouvement citoyen, plus de mille personnes se sont rassemblées, hier, dans le centre de Tunis. “Retour des terroristes, grande menace contre la sûreté du pays”, ont scandé les manifestants encerclés par un dispositif de sécurité. “Non au retour des terroristes au pays”, “Tous les Tunisiens contre le terrorisme” ou encore “On ne pardonne pas les criminels et on refuse leur retour”, scandaient-ils également. Enveloppés par des drapeaux de la Tunisie, les protestataires ont défilé sur l’avenue Habib-Bourguiba, cœur battant de la capitale, en chantant l’hymne national avant de crier leur colère notamment contre le parti islamiste Ennahda et son chef Rached Ghannouchi. Ghannouchi avait soutenu dans le passé l’idée de “repentance” pour les terroristes tunisiens qui voudraient rentrer chez eux, à la condition qu’ils abandonnent la violence. “Ghannouchi, ces terroristes sont tes enfants et non pas les enfants de la Tunisie”, ont scandé les manifestants. Fin décembre, le syndicat national des forces de sécurité intérieure a notamment fait valoir que les terroristes avaient “reçu des formations militaires et appris à manipuler toutes sortes d’armes de guerre sophistiquées”. Ils pourraient rejoindre les “cellules dormantes” du pays et “élargir le cercle du terrorisme”, a-t-il prévenu dans un communiqué.
TISSEMSILT – La réalisation de plus de 20 grandes stations de distribution du carburant sera lancée en 2017 au niveau national, a annoncé, lundi à Tissemsilt, le Président directeur général de NAFTAL, Hocine Rizou.
Dans un point de presse en marge de sa visite d’inspection dans la wilaya de Tissemsilt, M. Rizou a indiqué que cette opération s’inscrit dans le cadre du programme de développement et de modernisation de son entreprise portant sur la réalisation de 136 grandes stations service dans le pays à l’horizon 2030, rappelant le lancement au titre de ce programme de la réalisation de 6 grandes stations de distribution du carburant dans plusieurs régions du pays en 2016.
Le Pdg de Naftal a souligné que ce programme permettra de satisfaire les besoins croissants en carburant surtout et d’améliorer les prestations au niveau des stations service.
Par ailleurs, M Rizou a annoncé que Naftal a réceptionné, à ce jour, 30 stations de distribution du carburant (stations service) au niveau de l’autoroute-est ouest réalisées selon de normes internationales, ajoutant que 17 autres stations sont en cours de réalisation le long de cette autoroute dont 12 ou la totalité seront réceptionnés cette année.
Pour ce qui est du stockage du carburant, le même responsable a souligné que Naftal oeuvre à réaliser une autosuffisance au lieu de stock de 12 jours actuellement, signalant que la capacité de stockage globale du carburant est actuellement de 700.000 tonnes.
Il a ajouté qu’il est prévu d’atteindre une capacité de stockage de 2,2 millions de tonnes en 2021 à la faveur des projets de réalisation de centres de stockage du carburant dont un à El Khroub (Constantine) d’une capacité de 160.000 tonnes et un autre de 230.0000 t à Sidi Bel-Abbès.
Par ailleurs, le même responsable a indiqué que Naftal a pris des dispositions pour garantir l’approvisionnement des zones éloignées en bonbonnes de gaz butane en période hivernale. La capacité de stockage de ce produit énergétique est actuellement de 1 million de bonbonnes.
En outre, M. Rizou a annoncé le lancement du programme de réalisation de 1.000 stations de distribution du gaz de pétrole liquéfié (GPL) « Sirghaz » dans les prochaines années, tout en prévoyant la réalisation de plus de 200 stations cette année.
La visite du Pdg de Naftal dans la wilaya de Tissemsilt a été marquée par l’inspection de deux stations service dans les villes de Theniet El Had et Khemisti, d’un centre de stockage de produits pétroliers au chef-lieu de wilaya, d’un centre enfuteur de gaz butane, de la station service de Tissemsilt, en plus d’une virée touristique dans la commune de Sidi Slimane.
Dans cet entretien, M. Abdelhalim Bouachri, directeur d’Algérie Télécom de la wilaya de Bouira, parle du secteur des télécom-munications dans la wilaya. Il fait le bilan de l’année écoulée et révèle les objectifs de son entreprise pour l’année 2017.
La Dépêche de Kabylie : Au début de l’année 2016,vous aviez annoncé un ambitieux programme pour le développement et l’extension du réseau internet à Bouira. Quelle évaluation en faites-vous aujourd’hui ?
Abdelhalim Bouachri : Plus de 15 000 nouveaux accès internet ont été enregistrés en 2016 portant le chiffre global de clients connectés à plus de 47000 (fixe et 4G). Malgré tous ces efforts, le taux de pénétration internet reste faible, car il n’est que de 37% (nombre de foyers connectés étant 127 000). Auparavant, ce taux était de 20 %.
Le nombre d’abonnés en téléphonie a-t-il augmenté aussi en 2016 ?
Evidemment, 6090 nouveaux clients ont opté pour la téléphonie en 2016, portant le nombre total d’abonnés au téléphone à 54 500 pour toute la wilaya. En matière d’Internet, 8955 nouveaux accès Internet (téléphone fixe) et 6372 nouveaux clients 4G ont été recensés. Pour l’internet, la wilaya de Bouira compte 34 000 abonnés (internet tél fixe) et 13500 (internet 4G).
Peut-on avoir les grandes lignes de votre programme pour 2017 ?
Pour le programme 2017, toutes les actions jugées nécessaires, qui convergent vers le développement des TIC et la satisfaction maximale des citoyens se trouvant dans des zones isolées, ont été inscrites. La procédure suit, actuellement, son cours pour la validation de cette inscription. Pour le développement, pas moins de 60 nouveaux MSAN viendront s’ajouter au parc déjà existant, visant à moderniser les derniers centraux numériques qui existent encore et augmenter la pénétration téléphonique et internet dans les localités, et au niveau des grands quartiers qui en sont pour le moment dépourvus.
Le programme de la 4G-LTE a connu un franc succès, particulièrement dans les zones reculées. Allez-vous poursuivre l’implantation de nouvelles antennes ?
La 4G poursuit son expansion, elle aussi, dans les zone éparses et isolées, et même pour l’extension de certains sites déjà saturés. Pour le plan 2017, pas moins de 20 autres stations sont projetées dans l’objectif de toucher le maximum de foyers dans les zones isolées, notamment dans les communes de Taghzout, Ouled Rached, Lahguia-oulbane, Bechloul, Ichihen, Guemgouma, Maala-Ait Laaziz, Maala-Lakhdaria, Ighrem, Ath Hamdoun, dechret Ikhlef-kadiria, Ouled Belfoul, Dramcha-Bouderbala, Ouled Saadi-Hachimia, El-Mokrani, Sidi Yahia, Dirah… Bien d’autres sites seront aussi soumis à l’étude. Concernant les sites de la 4G, qui rentrent dans le programme SU (Service Universel), un programme du gouvernement leur est destiné. En effet, pas moins de cinq sites sont actuellement prêts à la mise en service. Le raccordement électrique est en phase de concrétisation (Ben Shaba à Dechmia prêt, Azeknoun à El-Adjiba où les équipes de la SDC sont sur les lieux. Dans les localités de Slim, dans la commune de Haizer, Gorra à El-Hachimia, Ouled Abbes à Taguedite, les services de la SDC ont déjà procédé à la désignation des entreprises). Je profite de cette occasion pour remercier tous les directeurs locaux qui ont contribué, avec grand professionnalisme, à la concrétisation directe ou indirecte de ce programme qui sera opérationnel durant la première quinzaine de ce mois de Janvier (date projetée) et qui touchera pas moins de 2000 foyers. Je cite, notamment, le directeur de wilaya de la poste et des télécommunications DWPTIC, le directeur des travaux publics DTP, le directeur de la SDC de Bouira, le directeur de l’ADE de Bouira, ainsi que celui de l’office national d’assainissement (ONA).
Beaucoup de vos abonnés se plaignent par ailleurs de l’éloignement des services commerciaux et techniques, avez-vous prévu l’ouverture de nouvelles agences commerciales ?
Effectivement, ce problème se pose souvent, mais je tiens à rassurer nos clients, car notre premier souci est de nous rapprocher d’eux afin d’assurer de meilleurs services. Dans cette optique, nous avons procédé, durant l’année dernière, à l’ouverture de deux points de présence dans les deux chefs-lieux de daïras de Haizer et Bir Ghbalou. Nous sommes, actuellement, à une présence de proximité dans sept daïras de la wilaya. Les cinq daïras restantes ont été programmées dans le plan 2017. Il s’agit des localités de Bordj Okhris, Bechloul, Hachimia, Souk Lekhmis et Kadiria. A noter que les autorités locales nous ont assistés, pour les locaux mis à notre disposition.
L’introduction de la fibre optique a réduit sensiblement les dérangements et les pannes d’internet à Bouira. Sa généralisation est pour quand ?
Le chiffre de 1 000 km projeté à fin 2016 a été atteint et même dépassé dans la wilaya de Bouira. La fibre optique gagnera encore du terrain en 2017 avec l’avènement de nouvelles technologies qui seront déployées au niveau des nouvelles cités et zones industrielles (le GPON). La fibre optique déjà déployée a largement contribué à la baisse et à la maîtrise des dérangements et qui sont au-dessous du seuil de 350 annuellement pour toute la wilaya. Aussi, le «Tout fibre» œuvrera certainement à la maîtrise de la qualité de service
Vous avez lancé récemment une étude pour le raccordement à internet de la station thermale de Hemmam K’sana. Le projet a-t-il été retenu pour 2017 ?
Hammam K’sana, ce lieu de tourisme thermal, se trouve dans une zone quasi isolée des réseaux, mêmes mobiles. Le lieu que j’ai visité, et où j’ai pu constater l’existence de pas plus de 15 foyers, en plus de la station thermale, est distant du réseau fibré à environ 18 kms. Notre entreprise a un caractère économique en premier lieu et un investissement pareil coûte trop cher et je l’ai même mentionné lors d’une assemblée de wilaya, lorsque la question m’a été posée. Néanmoins, et en collaboration avec M. le DWPTIC, une démarche auprès de Mobilis a été faite, pour effectuer une étude et pénétrer cette zone, pour donner la possibilité aux habitants de ce village, ainsi qu’aux visiteurs, d’avoir accès à internet. Pour la station climatique de Tikjda, nous avons pu acquérir de nouveaux équipements que l’on va installer définitivement pour être prêts à tout évènement à n’importe quel moment, en utilisant, bien sûr, la fibre optique au lieu du câble en cuivre, encore utilisé dans cette contrée.
La wilaya de Bouira bénéficiera-t-elle de la nouvelle liaison internet Alger-Bordj Bou-Arréridj ?
Pour la liaison Bouira – BBA, le projet est en voie de lancement. Les travaux seront, probablement, entamés durant ce début d’année 2017. Cette liaison sera un secours dorsal pour notre wilaya, en cas de coupures de liaisons nationales.
L’année dernière, vous avez lancé une campagne »porte-à-porte », notamment dans les régions éloignées de la wilaya. Comment évaluez-vous l’apport de l’opération ? Et comptez-vous la poursuivre en 2017?
Effectivement, durant l’année 2016, nous avons adopté une nouvelle approche. Il s’agit de celle de proximité. Un exercice très intéressant et très bénéfique pour nous et pour l’image de marque de notre entreprise. Parmi ces sorties, je citerai celles que nous avons menées dans les localités d’Ath Hamad, Ath yakhlef, à M’chedallah, à Bouira ville, à Oued El-Bared et dans d’autres localités de Ain Bessam et Bir Ghbalou. L’objectif à attendre de ces actions de proximité va au-delà de l’aspect commercial, en assurant une présence et une écoute sur les lieux. Ces sorties se poursuivront cette année et elles seront élargies vers d’autres localités de notre wilaya.
Un dernier mot pour conclure ?
La convergence vers le client ne doit en aucun cas échapper aux acteurs d’AT. A partir de l’attention qu’on doit assurer au client et du savoir-faire qu’il doit ressentir, grâce à la formation et d’autres outils nécessaires pour arriver à une communion totale et entière. C’est à ce moment là qu’on pourrait dire que l’objectif relationnel a été atteint. Nous devons aussi être à l’écoute des besoins de nos citoyens, nos futurs clients.
La direction de la sûreté publique a annoncé lundi la création prochaine d’un groupement de police des transports qui se chargera de sécuriser et de contrôler les moyens de transports publics (bus, métro, tramway, téléphérique).
Lors d’une journée d’information sur les missions de l’unité du métro et du tramway d’Alger, le chef du service de la sûreté publique par intérim, le commissaire principal Mohamed Filali a indiqué que les dernières mesures sont en voie de finalisation pour la création du groupement de police des transports (GPT) qui viendra assurer supervision efficiente et continue des 400 policiers qui veillent à la sécurité au niveau du métro et du tramway à Alger, précisant que la police des transports englobera tous les transports urbains publics.
L’unité mise en place depuis 2011 (créée en 2010) au niveau du métro et du tramway d’Alger a bénéficié d’une formation spécialisée et acquis une expérience sur le terrain qui lui permettent d’être aujourd’hui un groupement de police des transports, placé sous l’autorité de la sûreté publique, a-t-il précisé.
Ce noyau devra assurer la coordination avec les parties habilitées et procéder à l’organisation du flux enregistré au niveau des moyens de transports urbains publics, a-t-il ajouté.
Le commissaire principal Filali a expliqué que la mise en place de ce noyau à Alger obéissait au souci de garantir la sécurité des voyageurs et de les encourager à emprunter ces deux moyens de transports pour contribuer à décongestionner les routes.
Le nombre de voyageurs est appelé à augmenter durant l’année en cours avec la réception de cinq nouvelles lignes à la Place des Martyrs, Ali Boumendjel, Ain Naadja et Gué de Constantine.
L’unité de contrôle devrait être renforcée en effectif et dotée des équipements nécessaires à l’accomplissement de sa mission, a fait savoir le commissaire de police du Métro d’Alger, Benabbou Abderrahmane.
Evoquant le bilan de l’année dernière, le même officier a fait état de 32 cas d’ivresse sur la voie publique, 20 agressions, deux cas d’escroquerie et 88 cas de vol, commis pour la plupart dans le métro.
A ce propos, le commissaire principal, Mohamed Filali, a indiqué que les 20 cas d’agressions enregistrés représentent un nombre minime par rapport au nombre global des usagers de ces deux moyens de transport, soit 43 millions de voyageurs. La majorité de ces agressions, a-t-il ajouté, ont opposé des contrôleurs de tickets aux voyageurs qui refusaient de payer leur ticket.
Les éléments de l’unité de contrôle se sont déployés aujourd’hui au niveau des stations des fusillés, Ruisseau, El-Harrach et Bab Ezzouar pour rassurer les citoyens, d’un part, et soumettre, d’autre part, les personnes suspectes au contrôle dans les centres de police à l’intérieur des stations du métro, équipés de moyens modernes, notamment d’appareil PDA (personnal digital assistant).
Cet appareil de la taille d’un téléphone portable permet de numériser les interrogatoires d’un suspect, explique le responsable.
Les éléments de l’unité de contrôle sont équipés également d’appareils de détection d’objets métalliques et renforcés par une équipe cynotechnique pour la détection des matières explosives.
Six mois après avoir rejoint le club, le défenseur international algérien, Carl Medjani (31 ans), a résilié son contrat qui le liait avec Leganes (actuel 16e du championnat d’Espagne de football). L’information a été donnée sur le site de l’équipe espagnole (voir capture d’écran sur la photo en dessus).
Medjani, qui se trouve depuis dimanche en Turquie, devrait s’engager dans les prochaines heures avec son ancienne formation de Trabzonspor , avec laquelle il a joué deux saison (2014-2015 et 2015-2016).
Le défenseur central des Verts, n’a pas été retenu pour la Coupe d’Afrique des nations CAN 2017 au Gabon qui débutera le 14 Janvier prochain.
Les problèmes du latéral et de l’axial réglés
Leekens tient son onze pour le Zimbabwe
Ce n’est certainement pas avec le rendement de la première période face à la Mauritanie que l’Algérie pourrait espérer réaliser quelque chose à la CAN-2017, qui débutera dans moins d’une semaine. Les Algériens étaient complètement hors sujet face à une sélection des Mourabitoune, loin de faire le poids, la preuve en deuxième période elle a été submergée par des Algériens, qui ont retrouvé quelque peu leur football. La bande à Leekens, qui avait délibérément chamboulé son onze, a laissé l’impression d’une équipe impuissante et incapable de hisser son niveau de jeu. En revanche, la deuxième période a été diamétralement opposée et nous avons vu un léger mieux qui a permis aux camarades de Bounedjah d’inscrire trois buts. En dépit des approximations constatées dans le jeu de son équipe, le sélectionneur national Georges Leekens ne dramatise pas et retient surtout la réaction positive de ses joueurs. Ce qu’il y a lieu de retenir aussi, c’est que l’équipe-type pour le premier match face au Zimbabwe est presque connue. “J’ai décidé de ménager certains joueurs pour leur permettre de mieux récupérer. Nous avons du boulot à faire en attendant le deuxième test amical face à cette bonne équipe mauritanienne. Je suis satisfait de notre réaction en seconde période qui nous a permis de remporter ce match. Je retiens également la réaction du secteur offensif avec trois buts marqués en deuxième mi-temps. Il règne une excellente ambiance au sein du groupe ce qui est rassurant pour la suite”, a-t-il indiqué en fin de rencontre. Ainsi, pour le groupe qui devrait débuter la CAN, Asselah a gagné des points et pourrait bousculer le titulaire habituel, M’bolhi. Le portier de la JSK a été crédité d’une bonne prestation et pourrait être reconduit, surtout qu’il possède une assez bonne expérience dans les compétitions continentales. En défense, le sélectionneur national tiendrait son latéral droit et sa charnière centrale. Mokhtar Belkhiter a démontré d’excellentes dispositions et son rendement durant le match a donné l’impression que le joueur évoluait en sélection nationale depuis plusieurs années. Nullement impressionné, l’ancien joueur du MC El-Eulma a joué sans complexe et en plus de sa tâche défensive, il fut d’un bon apport sur le plan offensif. Dans l’axe, Aïssa Mandi est appelé à épauler son jeune coéquipier, Ramy Bensebaïni. Ce dernier a donné plus d’assurance à l’arrière-garde des Verts, contrairement à Belkaroui, qui a été au même niveau que celui de sa catastrophique sortie face au Nigeria, en novembre. Sur le côté gauche, Ghoulam reste indétrônable. En milieu de terrain, le sélectionneur national sera appelé à choisir deux éléments parmi Taïder, Bentaleb, Abeïd et Guedioura. Les deux premiers sont les plus indiqués à débuter la compétition, même si Abeïd a montré d’excellentes choses face à la Mauritanie. L’apport de Guedioura dans des rencontres spécifiques est intéressant. Pour l’attaque, Leekens ressortira ses atouts-maîtres, laissés au repos lors du match de samedi. Ainsi Brahimi, Soudani, Slimani et Mahrez, devraient remplacer Ghezzal, Hanni et Bounedjah. Le premier semblait avoir l’esprit ailleurs, surtout que son avenir avec l’O. Lyon n’a pas été scellé. Concernant les deux derniers, ils constituent de bons substituts eux qui ont marqué leur présence sur le terrain en inscrivant un but chacun. Le sélectionneur national devrait opérer les derniers réglages demain à huis clos lors de la deuxième sortie face à la Mauritanie. L’équipe est déjà dans le premier match de la CAN. “Maintenant, le plus important c’est le match contre le Zimbabwe et la nécessité de l’emporter face à un adversaire que nous ne devons surtout pas sous-estimer. Mon objectif est d’avoir sous la main 23 joueurs tous capables de jouer dans le onze entrant”, assure le coach. Enfin , sauf Belkaroui…
En gréve de la faim depuis une semaine pour exiger sa libération, rapporte le site d’informations TSA.
« Kamel Eddine Fekhar a entamé, ce lundi 9 janvier, son septième jour de grève de la faim pour exiger sa libération de la prison où il est détenu depuis plus d’un an, a-t-on appris de Me Salah Debouz, son avocat ».
« Je l’ai vu au cinquième jour de sa grève de la faim. C’était samedi et il était à l’infirmerie. Il est très affaibli », affirme notre interlocuteur.
Kamel Eddine Fekhar a été arrêté après les violences enregistrées dans la wilaya de Ghardaïa en 2015. Ex-responsable du bureau de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH), Kamel Eddine Fekhar est accusé notamment « d’incitation à la haine et la violence », « d’atteinte à la sûreté de l’État et à l’unité nationale », selon son avocat qui dénonce une « instruction à charge ».
C’est le dernier jour des vacances d’hiver. Profitant du beau temps et de la douce température qui prévaut ces jours-ci, le groupe des S.M.A de Hammam Bou Hadjar, a programmé de regrouper sa troupe afin de lui offrir un vrai bol d’air sous le ciel bleu azur et le doux soleil du pays.
Organisée par les responsables du groupe, cette sortie qui répond à un objectif bien étudié, a réuni les éléments de la troupe à la lisière de la petite forêt de Sidi Ahmed Bouhadjar. Et, c’est au petit matin, à peine éclairci, que les jeunes de la troupe et les jeunes louveteaux, se sont retrouvés pour entamer leurs différentes activités relevant de ce programme de formation scoute.
Après la levée des couleurs, les jeunes éléments de la troupe, ont procédé au nettoyage et à la sécurisation des lieux qu’ils allaient occuper pour la journée. Les jeunes scouts sont ensuite dirigés par petit groupe vers une activité choisie et soutenue par le chef afin d’accomplir les tâches qui leur étaient assignées. C’est ce qu’on appelle la solidarité scoute.
Bien à l’écart des surfaces réservées aux différentes activités et sous l’œil vigilant d’un chef, les jeunes retenus pour aider à la préparation du repas de la troupe, se sont démêlés comme de vrais cuisiniers, en préparant un succulent riz pilaf. Ne dit-on pas que la débrouillardise est la devise du scout… Après une cure de santé bien méritée, la troupe s’est remise au travail pour finir ce qu’elle avait commencé la matinée.
Vers 16 heures, debout, bien alignée en ordre serré, la troupe a tenu à répéter certains chants patriotiques et chants scouts. Ce fut un moment des plus palpitants. Ce fut aussi un plaisir que de se laisser emporter par ces hymnes dédiés à la gloire des braves. On lisait sur le visage de ces jeunes, une certaine fierté et un certain orgueil. Quelques phrases toutes simples sont dites et voilà que toute la troupe qui s’exécute tel un peloton militaire bien entraîné. Des bruits de pas et des résonnances s’ensuivent en réponse à ces ordres donnés. Quelle classe !
La puissance de l’esprit scout est considérable et demeure immuable dans notre mémoire. Redécouvrir le scoutisme à travers les yeux d’adultes que nous sommes aujourd’hui, c’est revoir son enfance, ses rêves…
C’est aussi revoir les kilomètres que nous parcourions à pieds pour rejoindre tel ou tel point. C’est revenir en cette époque pour revivre avec toute sa pénibilité, le montage de notre tente dans les sombres et pluvieuses nuits. C’est aussi revivre dans toutes ses émotions, cette brave et courageuse, sentinelle que l’on montait pour sécuriser notre camp. C’était aussi et surtout cette bonne action journalière à offrir aux autres…Et j’en passe. C’est cela le scoutisme, la vraie école du patriotisme.