PARIS – L’international algérien de Leicester Ryad Mahrez occupe la 17e place au classement des joueurs les plus chers au monde publié lundi par l’Observatoire du football « CIES » dans sa lettre hebdomadaire et dominé par le Brésilien Neymar devant son coéquipier Messi.
La valeur de transfert du meilleur joueur africain 2016 est estimée à l’heure actuelle à 67,8 millions, selon la même source.
Mahrez (25 ans) dont le contrat avec Leicester court jusqu’en 2020 avait largement contribué à la consécration historique des Foxes la saison dernière.
Le joueur algérien devance des joueurs à l’image du Mexicain Alexis Sanchez (Arsenal), l’Allemand Toni Kroos (Real Madrid), le Polonais Robert Lewandowski (Bayern Munich) ou encore le Gabonais Pierre -Emerick Aubameyang (30e).
Le joueur du big-5 dont la valeur de transfert est à l’heure actuelle la plus élevée est Neymar: 246.8 M Ç. L’attaquant de Barcelone devance nettement son co-équipier Lionel Messi (170.5 M Ç), le transfuge de Manchester United Paul Pogba (155.3 M Ç), ainsi qu’un autre Français: Antoine Griezmann (150.4 M Ç).
Dix joueurs ont une valeur estimée qui dépasse les 100 M Ç.
Les montants record par poste ont été mesurés pour Jan Oblak parmi les gardiens (59.8 M Ç), Raphaël Varane parmi les défenseurs centraux (64 M Ç), Héctor Bellerin parmi les latéraux (70.3 M Ç), Paul Pogba parmi les milieux centraux (155.3 M Ç), Dele Alli parmi les milieux offensifs (110.5 M Ç) et Neymar parmi les attaquants (246.8 M Ç).
Les données présentées dans la Lettre hebdomadaire n° 172 ont été calculées à travers l’algorithme exclusivement mis en place par l’équipe de recherche de l’Observatoire du football CIES.
Depuis 2012, l’Observatoire du football CIES a développé une approche scientifique pour estimer la valeur de transfert des joueurs de football professionnels. Le modèle statistique par le biais duquel les justes prix sont calculés comprend de nombreuses variables sur les performances (minutes, buts, etc.) et caractéristiques (âge, contrat, etc.) des joueurs, ainsi que des indicateurs tant sur les clubs d’emploi que sur les potentiels recruteurs.
ALGER – Les membres de la délégation parlementaire libyenne ont salué lundi à Alger « le rôle actif et permanent » de l’Algérie en faveur d’une solution politique à la crise libyenne, dans le cadre de l’accord du 17 décembre 2015, a indiqué un communiqué du Conseil de la nation.
Le président du groupe parlementaire du tiers présidentiel, El Hachemi Djiar a reçu lundi la délégation parlementaire libyenne qui effectue une visite en Algérie, a précisé le même communiqué.
« Cette rencontre a été l’occasion pour M. Djiar de réaffirmer la position de l’Algérie vis-à-vis de la crise libyenne et rappeler les efforts qu’elle (Algérie) ne cesse de fournir pour mettre fin à la crise en Libye, sans pour autant s’ingérer dans les affaires internes de ce pays frère et voisin », a ajouté la même source.
Cette rencontre « intervient suite aux visites et rencontres effectuées par plusieurs parlementaires libyens, dont le président du parlement libyen, Salah Akila », selon le communiqué.
ALGER – Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a affirmé lundi à Alger que les portes du dialogue étaient encore ouvertes devant les étudiants pour la prise en charge de leurs préoccupations, les appelants « à faire preuve de vigilance et de davantage de maturité ».
« Le ministère de tutelle maintient ouvertes les portes du dialogue avec les étudiants et les partenaires sociaux, et œuvre à la satisfaction des préoccupations objectives selon les moyens disponibles », a précisé M. Hadjar dans son exposé devant la commission des finances et du budget à l’Assemblée populaire nationale (APN) sur le projet de loi portant règlement budgétaire de l’exercice 2014.
Le ministre a exhorté les étudiants « à faire preuve de vigilance et davantage de maturité face aux mouvements de certaines parties qui veulent semer l’anarchie à travers la manipulation des étudiants ».
« Certaines revendications soulevées par les étudiants, à l’instar des étudiants de Pharmacie sont ‘logiques et objectives’, alors que d’autres sont ‘insensées’ », a fait savoir le ministre, citant à titre d’exemple « des revendications portant sur la fermeture d’une spécialité pour permettre aux diplômés d’obtenir des postes de travail, et le recrutement de tous les diplômés dans une seule entreprise ».
Soulignant la détermination de son département ministériel à trouver des solutions aux revendications « objectives et légitimes », M. Hadjar a estimé impératif de s’opposer à toutes les revendications qui présenteraient une certaine « malhonnêteté ».
S’agissant des postes budgétaires vacants recensés ces dernières années, le ministre a indiqué que ses services avaient réussi à récupérer tous ces postes en coordination avec le ministère des Finances pour les répartir sur les différents établissements universitaires selon leurs besoins.
ALGER – Le tribunal criminel fera l’objet d’une réforme profonde dans sa composition et son fonctionnement, en vertu des amendements « substantiels » proposés au code de procédure pénal, à travers notamment l’institution du droit de l’accusé au recours, l’augmentation du nombre des assesseurs jurés et la révision des dispositions relatives à la police judiciaire, a indiqué lundi le ministre de la Justice, Garde des sceaux Tayeb Louh.
Dans un exposé présenté devant la commission juridique et administrative et des libertés à l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Louh a indiqué que le projet de loi amendant et complétant l’ordonnance no 66-155 relative au code de procédure pénale prévoit la création de nombreux mécanismes juridiques dont notamment « le tribunal criminel d’appel au niveau de chaque cour ».
Cette mesure « importante » intervient en adéquation avec le principe constitutionnel prévu dans le dernier amendement à savoir l’institution d’un deuxième degré de juridiction en matière pénale, et en renforcement des garanties pour un procès équitable et conforme aux normes internationales en matière des droits de l’homme.
M. Louh a précisé à ce propos que malgré les nombreux amendements introduits au code de procédure pénale depuis sa promulgation en 1966, peu d’entre eux seulement ont touché la composition du tribunal et son fonctionnement.
Parmi les propositions les plus importantes soumises à la chambre basse du parlement, figure l’institution d’un deuxième degré de juridiction partant du fait que « l’accusé a le droit d’interjeter appel conformément à la loi, auprès d’un tribunal de première instance qui statuera à nouveau sur son affaire ».
Le ministre de la Justice a souligné qu’il était impératif d’accorder à l’accusé le droit au recours auprès du tribunal criminel d’autant que ce dernier « prononce des peines sévères pouvant aller jusqu’à la condamnation à mort ». Ce droit est aussi accordé à l’accusé jugé par la cour pénale même s’il est poursuivi pour une simple amende, a-t-il ajouté.
Selon M. Louh, cet amendement est susceptible « d’annuler toutes les critiques adressées à l’Algérie par les organismes onusiens des droits de l’Homme ».
Figure également parmi ces amendements, le retour à l’ancienne composante du tribunal criminel (4 assesseurs jurés et 3 juges), annulée durant la décennie noire en raison des menaces qui pesaient sur ces derniers lorsqu’il s’agissait de juger les affaires de terrorisme, ce qui a amené à réduire leur nombre et à ne désigner que des jurés.
M. Louh a souligné cependant que les affaires de terrorisme, de drogue et de contrebande seront confiées à des juges seulement vu « l’expérience acquise dans le traitement de ce type d’affaires ».
Le projet de loi prévoit également l’annulation de l’ordonnance de prise de corps « en application du principe de la présomption d’innocence » et propose ainsi, l' »obligation pour l’accusé poursuivi pour crime, qui a été mis en liberté ou qui n’a pas été détenu au cours de l’instruction, de se présenter dans un délai ne dépassant pas la veille de l’audience ».
Concernant la révision des dispositions liées à la police judiciaire, le texte comporte de nouvelles dispositions qui énoncent l' »impossibilité pour les officiers de la police judiciaire d’accomplir leur mission dont les enquêtes et interrogatoires, qu’après habilitation délivrée par le procureur général compétent ».
En cas de refus du procureur général de délivrer l’habilitation à l’officier ou en cas de son retrait, ce dernier peut introduire un recours devant la commission ad hoc dont la création est suggérée dans le texte et qui se compose de trois magistrats de la Cour suprême désignés par son premier président », poursuit M. Louh.
Il a souligné que « dans le souci d’assurer une coordination de l’action de la police judiciaire et d’éviter toute interaction entre les attributions des différents corps, le domaine d’intervention de la police judiciaire relevant des services militaires de sécurité a été défini avec précision, et dont la mission se limite aux « infractions d’atteinte à la sûreté de l’Etat prévues et réprimées par le code pénal et qui compte les crimes de trahison, d’espionnage de terrorisme et de sabotage ».
D’autre part, le ministre de la Justice a présenté les amendements apportés à la loi organique n°05-11 relative à l’organisation judiciaire qui stipule qu' »en prévision de l’institution d’une juridiction d’appel des jugements rendus par les tribunaux militaires et en coordination avec le ministère de la Défense nationale », il est proposé la modification de l’article 19 relatif au tribunal militaire en prévoyant que les règles relatives à la compétence, l’organisation et le fonctionnement des juridictions militaires sont fixées par le code de justice militaire.
Cette mouture permettra « la création de juridictions militaires d’appel indépendamment des appellations données dans la loi organique militaire, a conclu M. Louh.
ALGER – Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etat arabes, Abdelkader Messahel, a reçu lundi à Alger Amina Jane Mohammad, ministre nigériane de l’Environnement, envoyée spéciale du président nigérian Muhammadu Buhari.
Mme Jane Mohammad est porteuse d’un message du président nigérian au président de la République Abdelaziz Bouteflika.
« Nous avons évoqué le renforcement des relations bilatérales et du partenariat entre les deux pays ainsi que notre coordination au niveau africain, notamment en ce qui concerne les prochaines élections au Conseil de paix et de la sécurité de même que les questions d’intérêt commun », a indiqué M. Messahel dans une déclaration à la presse.
Les discussions ont également porté sur « le renforcement de l’unité africaine dans le but de relever les défis de la paix, de la sécurité et de développement en Afrique », a ajouté M. Messahel.
De son côté, la ministre nigériane a indiqué avoir abordé plusieurs points avec M. Messahel, notamment « le renforcement des relations bilatérales et du partenariat entre les deux pays ».
Hier, peu de monde a assisté au premier match de la poule B. Environ 2 000 fans étaient présents dont la quasi-majorité habitant Franceville. Côté algérien, il y avait une vingtaine de supporters dont un certain Khaled. Ce dernier a trouvé le moyen de regrouper une dizaine de Gabonais pour soutenir l’EN. Si l’Algérie pouvait compter sur ses fans, son adversaire du jour misait sur la baraka d’une personne. Aussi curieux que cela puisse paraître, dans la délégation zimbabwéenne il y avait un imam. Le teint métissé, l’homme accompagne l’équipe pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations. Sa présence est motivée par le fait que plusieurs joueurs qui composent les Warriors ont demandé la présence de l’imam pour cette épreuve.
Il ne faut pas s’attendre à la présence massive des supporters algériens dans les stades gabonais, comme ce fut le cas lors des précédentes compétitions (Mondial 2016, CAN 2012 et 2010). Les années où les tour-opérateurs nationaux organisaient des voyages en Afrique afin de soutenir les Verts sont désormais révolues. Situation oblige en ces temps de vaches maigres. Une vingtaine de fans algériens sont présents à Franceville.
Ce sont les “fidèles” habitués à suivre les coéquipiers de Mahrez partout en Afrique. Certains ont réussi à venir un peu plus tôt, à l’image de Abdelakader de Frenda, Chemissou, Houari. D’autres n’ont pu rallier Franceville qu’avant-hier soir, soit la veille du match. Il s’agit des fans venus de l’Est algériens qui ont préféré rejoindre le Gabon via Istanbul. “Nous sommes restés quatre jours pour arriver à bon port”, nous a lancé Mohamed, la soixantaine. Les traits tirés, la voix à peine audible, la fatigue a eu raison de ce supporter.
“Après un voyage en Turquie, nous avons pris l’avion pour Kigali (Rwanda) pour ensuite rejoindre Kinshasa (RD Congo). En deux jours, nous avons parcouru des milliers de kilomètres”, fait-il savoir. L’aventure va se poursuivre avec un autre voyage à destination du Gabon. Ce fan accompagné de quelques supporters algériens ne va pas voir le bout du tunnel. Ils vont être bloqués à Libreville, la capitale gabonaise, faute d’avion qui dessert Franceville. Il fallait passer une autre nuit dans la capitale pour pouvoir prendre le vol du lendemain soir. Ils ont pu enfin rallier Franceville dans la soirée de samedi. “Malgré la fatigue, nous sommes contents d’être là. L’EN fait partie de notre vie”, conclut ce fan atypique.
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a affirmé hier que des projets de textes de lois découlant de la dernière révision de la Constitution seront bientôt soumis au Parlement et que les services de son département s’attelaient à élaborer comme la loi sur les partis, la loi sur les associations et le code communal qui “comporteront une vision nouvelle en adéquation avec l’esprit de la Constitution amendée”.
Au sujet des prochaines élections, le ministre a assuré avoir donné “des instructions pour travailler et être en contact avec les électeurs que ce soit au plan central ou local”. Il a saisi cette occasion pour appeler tous les partenaires politiques à faire des échéances électorales prévues en 2017, une halte pour révéler “au monde entier la force de l’Algérie, sa stabilité, l’unité et la cohésion de son peuple”.
“J’appelle tous les partenaires politiques à saisir l’opportunité des échéances électorales prévues en 2017 pour en faire une halte pour mobiliser tous les moyens et révéler au monde entier, la force de l’Algérie, sa stabilité, l’unité et la cohésion de son peuple”, a indiqué M. Bedoui devant les membres de la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale lors du débat de la loi sur le règlement budgétaire de 2014. Il a précisé à ce propos, que “conférer une dynamique à la vie politique est du ressort des partis politiques”, estimant “impératif de transmettre au monde des messages forts lors des deux prochains rendez-vous électoraux (les législatives et les locales)”.
Agissant sur renseignements fournis à la brigade criminelle de Boufarik, dans la wilaya de Blida, et faisant état de commercialisation illégale de psychotropes par un individu qui utilisait son domicile familial comme cache, les enquêteurs ont tendu une souricière pour arrêter celui-ci en flagrant délit de vente.
A l’arrivée des policiers à proximité de la maison en question, ils remarquèrent la présence d’une deuxième personne à l’entrée du domicile mais celle-ci tenta de prendre la fuite dès qu’elle a vu les enquêteurs. Elle ne tardera pas à être arrêtée ainsi que le revendeur.
Fouillés, il sera retrouvé une quantité de 69 comprimés psychotropes de différentes marques et une somme de 9 760 dinars, fruit de la vente.
La perquisition dans le domicile de ce dernier s’est soldée par la découverte de 12 boîtes vides de psychotropes et de 178 capsules de différentes drogues soigneusement cachées dans des chaussures de sport.
Présentés devant le juge du tribunal de Boufarik, les deux mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt.
Depuis une semaine, le thermomètre est descendu à son plus bas niveau habituel, le froid qui sévit dans la wilaya de Tlemcen nous rappelle les hivers d’antan. Sur les hauteurs du mont Terny et de djebel Asfour, la toundra est recouverte de givre durant toute la journée. C’est un hiver qui s’annonce rigoureux.
Les quelques rares SDF habitués au centre-ville ont disparu, que sont-ils devenus ? On s’inquiète pour ces malheureux qui ont trouvé refuge à Tlemcen pendant des années, mais ce qui inquiète le plus, c’est le cas de ces jeunes femmes qui avaient pour habitude de dormir dans le hall d’entrée de l’immeuble Mélisse. Que sont-elles devenues ? Personne ne survivra, dehors, à cette baisse de température.
Pour les réfugiés subsahariens, les services sociaux et le Croissant-Rouge algérien ont été instruits de les prendre en charge.
Drogue, un trafic inquiétant
Il ne se passe pas une semaine sans que les différents services de sécurité (douanes, services de sécurité, unités de l’ANP) annoncent, par communiqué, des saisies importantes de kif à divers endroits.
Ces saisies sont inquiétantes et laissent perplexe et pour cause, les frontières terrestres font l’objet d’une surveillance accrue et des tranchées géantes ont été creusées, il est vrai que le trafic de carburant n’est plus ce qu’il était à l’exception d’infimes saisies de temps à autre, mais ce n’est pas le cas du kif, qui entre de l’autre côté de la frontière, avec autant de facilités.
La question n’est pas de savoir la provenance de la drogue, ça tout le monde le sait, mais ce que l’on ne sait pas est qui a acheminé ces importantes quantités de drogues à partir des frontières ouest du pays ?
La question mérite d’être posée, car si rien ne passe à travers ces frontières hypergardées depuis un certain temps, seule la drogue ne trouve aucun obstacle à passer. Il ne suffit pas de procéder à des saisies, il faut empêcher cette drogue de passer la frontière.
Le ministère de la Santé a décidé d’organiser un réseau de prise en charge des AVC composé de 40 unités neuro-vasculaires d’ici 2018. La première unité ouvrira ses portes ce mois de janvier au CHU Mustapha-Pacha.
Guelma a connu une chute vertigineuse des températures ces derniers jours. Le thermomètre a sensiblement baissé dans de nombreux points de la wilaya, entraînant un changement climatique spectaculaire, après un moment de douceur qui a marqué le début de l’hiver. La parenthèse ensoleillée est donc terminée.
Côté température, le thermomètre a affiché 2 degrés samedi dernier en début de matinée, dans les régions de Oued Zenati, Ras El Aâgba… L’hiver s’est bel et bien installé à Guelma, apportant sur les monts de la Mahouna, Ras El Aâgba, Roknia… quelques centimètres de poudreuse.
Avec cet épisode neigeux, les asphyxies au monoxyde de carbone, et les incendies domestiques connaissent une remarquable recrudescence. En effet, à Oued Zenati, une famille de six personnes a été sauvée après avoir vite réagi en appelant les secours. Les secouristes de la Protection civile ont heureusement réagi à temps. Les six victimes, un père de 42 ans, la mère, 41 ans et les enfants âgés de 6 à 21 ans habitant la cité 17-Octobre dans le chef-lieu de commune de Oued Zenati, ont été hospitalisés à la suite d’une asphyxie au monoxyde de carbone, samedi soir.
D’après la cellule de communication de la Protection civile, qui a révélé l’information, il était un peu plus de 21 h, lorsque l’alerte a été donnée. Les membres de cette famille ont été insidieusement intoxiqués par les émanations du chauffage à gaz.
Par ailleurs et selon la même source, 3 000 poussins ont péri dans un incendie. Le feu s’est déclaré dans un élevage de poulets samedi dernier, à Mechta Houara, dans la commune de Guelapat Bousbaâ. Il était 19h41 quand les éléments de l’unité principale de la Protection civile ont été alertés.
L’incendie a embrasé la totalité de l’élevage de poulets.
L’origine du sinistre reste à déterminer. Il pourrait s’agir d’un dysfonctionnement du système de chauffage, qui était composé essentiellement de bonbonnes de gaz. Deux camions spécial-incendie ont été mobilisés pour éteindre le feu, précise notre source.
Noureddine Guergour
Nombre
Quoique formellement interdits en Algérie, des produits de fabrication israélienne se retrouvent, parfois, dans les circuits commerciaux – informels essentiellement – algériens. Il en est ainsi des médicaments (Colotrophine), fabriqués par le laboratoire israélien Teva, et qui sont illégalement commercialisés dans la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj.
L’Association nationale des ingénieurs agronomes, qui revendique pas moins du 50 000 adhérents, vient de rejoindre, avec armes et bagages, le parti du FLN. D’ailleurs, l’ensemble des membres du bureau national de l’association a été reçu, hier, par Djamel Ould Abbès pour formaliser cette opération. Une bonne «prise» pour l’ex-parti unique qui contrôle déjà l’Union des paysans, UNPA, ainsi que le ministère de l’Agriculture, lui dont l’essentiel de l’électorat se recrute dans le monde rural.
Les établissements de l’enseignement supérieur procéderont dorénavant à leur auto-évaluation. Le coup d’envoi officiel du dispositif d’auto-évaluation des universités a été donné hier par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. L’université sera jugée et notée sur le plan pédagogique, administratif et de la recherche.
Les universités lancent leurs dispositifs d’auto-évaluation et elles ont six mois pour présenter les premiers bilans. C’est le délai que le ministre de l’enseignement supérieur a accordé aux commissions de contrôle de qualité pour pouvoir rendre les premiers résultats. Des commissions chapeautées par une agence nationale indépendante de contrôle de qualité.
«Cette agence est indépendante même du département de l’enseignement supérieur qui ne pourra pas interférer dans son travail, et notre seul rôle, c’est de lui faciliter le travail et lui donner une crédibilité pour qu’elle puisse accompagner et aider les universités à s’améliorer en procédant à une évaluation sur le plan pédagogique, administratif et recherche scientifique», a indiqué Tahar Hadjar qui a donné hier le coup d’envoi de ce dispositif, à partir de l’université Benyoucef-Benkhedda, à Alger.
Ce dernier a expliqué que l’opération d’auto-évaluation permettra, dans un premier temps, un classement entre les différents établissements de l’enseignement supérieur que compte le pays. En deuxième étape, le dispositif permettra aussi de définir la place de l’université algérienne dans le classement mondial. A partir de là, aussi, chaque université pourra définir et lancer son propre projet d’entreprise.
L’université, recommande le premier responsable du secteur, doit devenir un acteur dans le développement local et national. L’évaluation, a souligné le ministre de l’enseignement supérieur, se fera sur la base de critères aux standards internationaux. Hadjar a donc appelé les universités à revoir leurs programmes de telle sorte à ce qu’ils répondent aux besoins du terrain.
«De nouvelles professions sont en train de voir le jour et l’université doit prendre en considération ce développement et cette évolution à l’exemple de l’Université d’Oran, où la wilaya abrite une usine de montage de voitures et doit donc former des étudiants dans cette spécialité», a souligné l’intervenant. Tahar Hadjar a indiqué que le dispositif de l’auto-évaluation des universités est un projet qui date d’il y a cinq ans. Une période nécessaire, dit-il, pour préparer et installer les commissions d’évaluation dans chaque établissement avec un référentiel national des paramètres d’évaluation. Dans six mois, on devra donc avoir un classement national des universités.
Condor Electronics, Leader algérien des produits électroniques, électroménagers et Multimédias, vient de lancer un nouveau partenariat ; avec iMadrassa.com cette fois-ci, le site et application mobile de soutien scolaire réalisé par des professionnels et conforme au programme national, du primaire à la FAC.
Condor place la réussite des élèves au cœur de ses réflexions avec le lancement de ce partenariat, une action commerciale couplée à une conviction basée sur des valeurs communes : la réussite scolaire pour tous.
Les deux leaders, chacun dans son domaine souhaitent apporter du contenu algérien à forte valeur ajoutée à leurs clients, en affirmant que « l’éco système TIC made in Algeria est désormais une réalité ».
Pour tout achat de smartphone ou tablette Condor, le client bénéficiera de 03 mois gratuit de cours de soutien en ligne après le téléchargement de l’application (gratuite) iMadrassa ou via le site web www.iMadrassa.com.
Cette offre est notamment valable pour les clients Condor déjà existants. Une fois les trois mois dépassés, les recharges seront disponibles au niveau des showrooms Condor à travers tout le territoire national à partir de 500 dinars par mois.
Pour rappel, iMadrassa.com est un site où déjà 100 000 élèves révisent leurs cours, testent leurs connaissances avec des quiz, s’entraînent avec des exercices interactifs et des vidéos et s’évaluent avec des examens corrigés.
Tous les contenus pédagogiques du site sont produits par des professeurs de plus de 20 ans d’expérience et validés par des inspecteurs de l’éducation nationale.
Les parents et les élèves peuvent suivre l’avancement et les progrès de l’élève grâce à un tableau de bord et comparer leur score avec les autres membres du site.
A propos de Condor Electronics :
SPA Condor Electronics est la figure de proue du Groupe Benhamadi. Fondée en 2002, la filiale grandit vite et devient leader dans son domaine. Elle est spécialisée dans la fabrication, la commercialisation et la maintenance des produits électroniques, électroménagers et multimédia ainsi que des panneaux photovoltaïques.
Certifiée ISO 9001, 14001, 26000 et OHSAS 18001, pour les normes de qualité́, respect de l’environnement, responsabilité́ sociétale et santé et sécurité́, respectivement, la compagnie tend à entre un modelé de sérieux et de compétence. Condor Electronics est l’une des premières entreprises à être certifiée « BASMA DJAZAIRIA », un label délivré par le Forum des Chefs d’Entreprises algérien (FCE) visant à garantir l’origine algérienne les produits.
Misant sur l’innovation et la disponibilité́, Condor Electronics maintient son leadership sur le marché algérien en proposant des produits à la fois performants, d’excellente qualité́ et à un prix très abordable avec une présence sur tout le territoire algérien.
Condor Electronics n’est pas juste un exemple de réussite et de succès, à travers ses réalisations et ses performances, elle est aussi le modèle par excellence de la compagnie qui marque son époque par son innovation et son avant-gardisme. Avec des articles à la pointe de la technologie, certifiée aux normes de qualité́ et de sécurité́ les plus strictes, grâce à Condor le produit « Made In Algeria » devient une référence dans le marché́.
Avec les différentes gammes des produits proposées, Condor Electronics parvient à toucher toutes les cibles possibles et arrive à être présente dans 90% des foyers algériens grâce à ses potentiels humains et techniques, Condor Electronics s’inscrit dans son temps mais aussi dans la pérennité́.
Condor Electronics n’est pas seulement un label marchand mais un opérateur et un compagnon du quotidien de chaque algérien qui propose concrètement plus de confort et d’accessibilité́.
L’enseigne amie inspire par son succès et sa fidélité ; c’est précisément cette proximité́ et la détermination d’élargir les horizons et d’anticiper sur les innovations qui permet à Condor Electronics d’entre un leader. Au fil des années, Condor Electronics a construit une histoire, un parcours où toutes les mutations reflètent aussi l’attachement à nos valeurs et nos aspirations à l’excellence.
Condor Electronics entame une aire d’internationalisation, le géant de l’électronique, de l’électroménager et du Multimédia a tout pour concurrencer les enseignes internationales. Il marque l’année 2016 par son envol vers la conquête des marchés internationaux et l’inauguration de son premier Showroom hors frontières le 18 Novembre 2016 à Nouakchott (Mauritanie).
Dans ce sens, Condor Electronics exprime de grandes ambitions pour l’export, avec un objectif de 50% de chiffre d’affaire en provenance des exportations. Toujours engagée et citoyenne, Condor exprime aujourd’hui sa volonté de promouvoir le savoir-faire algérien et de mettre l’Entreprise Algérienne au cœur d’une dynamique économique internationale.
«Je n’ai jamais dit tant que Peugeot ne répond pas à des conditions, le projet ne sera pas lancé, nous sommes deux partenaires, chacun doit faire ce qu’il faut, le pas nécessaire pour qu’on se retrouve. Les intérêts des uns et des autres doivent être respectés. Je n’ai jamais conditionné d’une manière unilatérale», a déclaré hier à Oran, le ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, au sujet du projet Peugeot. Dans ce cas, le blocage se trouve à quel niveau ? Le ministre dira que la visite de travail à Oran «est d’une importance telle que ce projet Peugeot devient secondaire».
Durant sa visite du projet de réalisation d’une unité de fabrication de lubrifiants du groupe Total Algérie, le ministre s’est montré ferme et intransigeant quant au retard qu’enregistre ce projet. «Au bout d’une année, je reviens ici et rien n’est fait, ceci ne peut pas durer pour une raison très simple : pour ne pas faire prendre de risques à d’autres investisseurs, sur ce segment-là, on reste et on n’autorise pas d’autres à investir, on ne peut pas continuer à se suffire de cette situation. Au moment où je continue à importer des produits faits à l’extérieur. Aujourd’hui, ou on joue le jeu et vous aurez tous les appuis ou bien… Je n’ai pas le temps, la seule chose avec laquelle j’ai un problème, c’est le temps. De grâce, faites vite et lancez la production.»
Tentant de rassurer le ministre que tout sera fait pour terminer le projet au plus vite, le représentant de Total dit comprendre l’impatience du ministre.
Ce dernier lui réplique sans attendre : «Il ne s’agit pas d’impatience, chacun a ses priorités, chacun a ses contraintes, mais à un certain moment, il faut qu’on arrive au même endroit au même moment, là il se trouve qu’il y a un décalage. Je comprends vos intérêts mais comprenez aussi les miens, je vous le dis de manière très claire, vous devez lancer le projet au plus vite.» Plus tard, le ministre a évoqué à nouveau le cas des projets qui accusent des retards et s’est montré menaçant : «L’Etat a accordé beaucoup de facilités inimaginables pour le foncier industriel, dès lors nous n’avons pas de temps à perdre dans des projets qui n’avancent pas.
Un véritable industriel doit savoir gérer son projet et celui qui n’y parvient pas, le wali pourra reprendre la parcelle de terre et l’accorder à celui qui est apte à réaliser le projet et lancer la production.» Un message on ne peut plus clair à l’intention de Total Algérie.
Durant sa journée de travail et d’inspection très chargée, le ministre a évoqué avec la presse le volet du recrutement. Il estime que tous les projets de son secteur créent de l’emploi et de déclarer : «C’est la première fois depuis 1991, après la réorganisation et la réforme du secteur public, que le secteur économique public crée de l’emploi permanent. Tous les partenariats que nous sommes en train de visiter sont des emplois nouveaux que le secteur ne créait pas depuis longtemps.»
L’agression d’un ressortissant chinois à Alger a fatalement instauré un sentiment d’inquiétude mais aussi de malaise au sein de la communauté chinoise qui s’exprime dans ce reportage sur l’affaire en elle-même mais aussi sur des conditions de vie et d’intégration beaucoup moins évidentes qu’on ne pourrait le supposer.
Une vidéo postée sur les réseaux sociaux fait rapidement le buzz. La scène qu’elle révèle est effarante. Dans un quartier de Bab-Ezzouar, un groupe de jeunes intercepte un véhicule utilitaire, ouvre la malle et embarque toutes les marchandises qui s’y trouvent. Le tout appartient à un ressortissant chinois qui s’attelait à transporter, de nuit, un nouvel arrivage pour sa boutique.
Ses agresseurs sont au nombre de trois, mais la scène filmée indique la présence de plusieurs autres personnes, toutes jeunes, autour du lieu de l’agression. Des habitants du quartier assistent au vol sans réagir. Il fait nuit noire, une grande tension règne sur la capitale en raison des évènements qui secouent certaines wilayas limitrophes comme Béjaïa.
Les forces de l’ordre sont en état d’alerte et sont organisées au sein d’un impressionnant dispositif prêt à intervenir à la moindre occasion. Très rapidement, ils ont vent de ce qui se produit. Lorsqu’elles arrivent sur les lieux, les auteurs du forfait ont déjà eu le temps de prendre la fuite, mais les informations qu’elles recueillent leur permettent de procéder à l’arrestation de deux d’entre eux, deux jours plus tard. Un communiqué de la DGSN annonce qu’un troisième complice se trouve toujours en fuite.
La même source nous apprend que les agresseurs s’étaient également rendus coupables d’attaques menées contre des magasins appartenant à des ressortissants chinois. Des armes blanches ont été utilisées.
La réaction des commerçants chinois
Le contexte général dans lequel est survenue cette affaire soulève des interrogations. Les auteurs de l’agression ont-ils profité du climat de tension pour se livrer à ce comportement ? L’hypothèse est très probable, mais elle interpelle les consciences car elle survient peu de temps seulement après une autre affaire, tout aussi dramatique, liée à un comportement singulier observé au sein de la population contre les réfugiés subsahariens. A travers de nombreuses wilayas, et même au sein de la capitale, la communauté africaine a été à plusieurs fois ciblée et attaquée de manière honteuse (jets de pierres notamment) par des groupes de citoyens reprochant un mode de vie contraire aux traditions algériennes.
Cette situation avait même contraint récemment les autorités à expulser (reconduire selon le terme officiel) des centaines d’entre eux vers leur pays d’origine dans des conditions décriées par les organisations des droits de l’Homme. Mais la communauté chinoise établie en Algérie est loin d’en être là. Le dernier bilan officiel livré par l’ambassade de Chine lui-même annonçait, il y a une année, que près de 40 000 Chinois se trouvaient dans le pays. Ils constituent la plus grande communauté étrangère établie en Algérie. Un simple regard dans les rues d’Alger renseigne sur l’importance de leur présence.
Ming Zhong travaille depuis plusieurs années à El-Biar. Elle tient un magasin où elle propose des tas d’articles de maison à un prix raisonnable. Des couvre-lits, des taies d’oreiller, des draps et même des tenues traditionnelles chinoises venues tout droit de Pékin, dit-elle dans un français ponctué de ravissantes connotations chinoises. Ming est naturellement au courant de ce qui s’est passé à Bab-Ezzouar.
Un tel évènement ne peut pas passer inaperçu. Elle aborde pourtant difficilement le sujet : «On ne sait pas ce qui se passe, ils nous ont dit que la situation n’est pas très bonne ici, il y a beaucoup de voyous.» La vendeuse qui l’assiste prend la parole : «Il n’y a jamais eu de gros problèmes, mais depuis quelque temps, on sent que les choses vont moins bien, d’ailleurs depuis cette affaire elle a décidé d’engager un jeune Algérien.» Ce dernier habite dans l’immeuble qui se trouve juste au-dessus du local. Ming lui donne 8 000 DA uniquement pour monter la garde devant la porte du magasin.
Manil, 23 ans, est également chargé de veiller sur un autre local tenu par une Chinoise, quelques mètres plus loin. Il est là, il veille, sans plus. Sa présence rassure et sert de double protection. C’est un enfant du quartier, et en cas de besoin, ses amis pourront lui prêter main-forte. Manil servira également de bouclier contre les railleries et plaisanteries de bas niveau auxquelles font fréquemment face les Chinois. «Certains aiment bien nous taquiner, dit Ming en riant, mais parfois, cela fait mal, ça touche», dit-elle en mettant le poing sur le cœur.
Des plaisanteries mal placées
A Bab-el-Oued, des commerces du même genre foisonnent. A proximité du marché, un local tenu par un Chinois reçoit de vieilles dames à la recherche d’une paire de draps pour une prochaine mariée. Une discussion avec le propriétaire est entamée : «J’ai été volé à plusieurs reprises, une fois un ami que j’avais envoyé très tôt pour ouvrir le magasin à ma place a même reçu un coup à la tête. Un voyou a tenté de l’assommer pour rentrer voler la marchandise. Mais maintenant si quelqu’un vient, je l’attends.
Les Chinois sont forts pour le karaté.»
Comme beaucoup d’autres commerçants chinois, celui-ci a appris à s’appuyer sur le voisinage, les jeunes en particulier, pour éviter d’être confronté à de mauvaises surprises. «Ils sont plus vigilants depuis l’affaire de Bab-Ezzouar. Le vol est partout, mais faire cela contre des étrangers est une honte, certains Algériens sont racistes», commente Mourad un quinquagénaire qui vient acheter des cacahuètes toutes chaudes près du magasin chinois.
A Alger-Centre, comme sur les hauteurs, à Dély-Brahim, les commentaires des commerçants chinois se ressemblent : «Certaines périodes, tout va bien, nous sommes grands amis avec les Algériens, mais d’autres fois, rien ne va, comme en ce moment, on ne sait pas ce qui se passe, la police dit que ce sont des voyous.»
A Dély-Brahim toujours, des rumeurs annonçaient hier un nouveau vol dans un magasin. Le propriétaire aurait été délesté de toute sa marchandise. Intox ou psychose ?
Les témoignages recueillis révèlent, cependant, que de nombreux Chinois ont été forcés de quitter l’Algérie au cours de ces derniers mois. Certains font état de difficultés d’intégration. D’autres, et ils sont plus nombreux, avouent avoir été à leur tour frappés de plein fouet par la crise économique qui touche le pays.
L’information conforte cette déclaration faite il y a près plus d’une année par l’ambassadeur chinois à Alger qui, au cours d’un déplacement à Tizi-Ouzou, annonçait à la presse que sur les 40 000 Chinois établis en Algérie, 30 000 s’apprêtaient à quitter le pays. Le problème d’intégration avait été à nouveau évoqué par son entourage. Très vite, une dépêche de l’APS annonçait, à son tour, que le chiffre avancé par le représentant de la République de Chine allait être revu à la baisse.
Explications : seule une partie des travailleurs chinois, notamment employés dans le secteur de la construction, allaient être libérés et rapatriés, les entrepreneurs ayant opté pour le recrutement d’une main-d’œuvre locale.
Des milliers d’ouvriers étaient arrivés à Alger vers la fin 2010 lors du lancement de grands chantiers dans le BTP. Une bonne partie d’entre eux avait cependant privilégié de se lancer dans le commerce et de rester sur place après l’expiration de leur contrat. Dans des situations parfois peu évidentes, ils tentent de poursuivre une vie normale et une intégration sous le regard admiratif d’Algériens qui condamnent unanimement des attaques et des regards d’un autre âge.
A. C.
La modernisation de l’administration locale se poursuivra avec « davantage de détermination et à un rythme plus accéléré », a affirmé lundi à Alger, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui.
« Nous poursuivrons la modernisation de l’administration locale avec davantage de détermination et à un rythme plus accéléré, à travers notamment l’utilisation des nouvelles technologies pour en faire une administration électronique », a indiqué le ministre, dans une lettre lue en son nom par le Secrétaire général du ministère, El Hocine Mazouz, à l’occasion du lancement du programme de renforcement des acteurs de développement local « CapDel ».
M. Bedoui a ajouté que conformément à cette « large vision politique », son département s’attelle actuellement à mettre en oeuvre un « projet global de réforme des collectivités territoriales à travers la définition d’un cadre législatif et organisationnel renouvelé ».
L’objectif, a-t-il explicité, étant de concrétiser une « gouvernance locale consultative ancrant la culture de la participation citoyenne ainsi que l’exploitation rationnelle, équitable et efficace des ressources ». De même que « l’amélioration de la qualité des prestations offertes au citoyen ainsi que le renforcement du rôle économique des collectivités territoriales » et ce, afin de créer une économie locale « solidaire et diversifiée ».
Ce projet, a-t-il rappelé, s’inscrit dans le cadre des réformes politiques « profondes » lancées par le président de la République depuis sa réélection en 2014, lesquelles ont abouti, entre autres, à la dotation par le pays d’une nouvelle Constitution consacrant « pour la première fois le rôle de l’Etat dans l’encouragement d’une démocratie participative au niveau local ».
Ces réformes, a estimé M. Bedoui, se doivent d’être « accompagnées par une gouvernance publique, démocratique et équilibrée en mesure de garantir l’efficacité et le rendement de l’exercice public » et ce, dans l’optique du progrès, de la paix et de la cohésion sociale du pays.
Pour autant, le ministre a considéré que la réalisation de la « bonne gouvernance locale » n’incombait pas aux seules institutions publiques mais aussi à l’ensemble des acteurs sociaux et économiques concernés par la prise de décision.
Abordant l’objet de la rencontre, il a noté que le projet « CapDel » permettra à ses bénéficiaires de « s’exercer à éviter la prise de décision unilatérale », en prenant en considération les opinions et suggestions des citoyens, s’agissant des questions relevant du développement socio-économique des collectivités locales.
Il est, en outre, escompté de ce projet qu’il offre des « outils pédagogiques et des champs d’expériences à de nouvelles pratiques démocratiques locales », autant qu’il « salue » le rôle du mouvement associatif local, considéré comme étant « une école » en matière de démocratie, a renchéri M. Bedoui.
Initié par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, la Délégation de l’Union européenne et le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), le programme CapDel vise à renforcer les capacités des autorités locales et de la société civile comme acteurs de développement local.
Ce programme vise aussi à « améliorer les systèmes de planification stratégique et de démocratie locale » en y intégrant notamment les femmes et les jeunes et leur articulation avec les différents niveaux de gouvernance communal, wilayal et régional.
CapDel est financé par le gouvernement à hauteur de 2,9 millions de dollars, l’UE avec 7,7 millions d’euros et le PNUD avec 200.000 dollars.
Le journaliste, photographe et écrivain suisse, Charles-Henri Favrod, ami de la Révolution algérienne, est décédé dimanche à l’âge de 89 ans, a-t-on appris de son entourage.
Le défunt, né en 1927, s’est intéressé à l’Algérie depuis 1952, année durant laquelle il réalisa son premier reportage sur la situation en Algérie pour le compte de la Gazette de Lausanne. Il publia, en 1956, une interview de Ferhat Abbas, devenu par la suite, le président du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA).
Charles-Henri Favrod, qui a aidé des militants algériens, en Suisse et ailleurs, joua un rôle important dans la prise de contacts en Suisse entre des responsables de la Révolution et les autorités françaises en vue des négociations
qui déboucheront sur les accords d’Evian signés le 18 mars 1962.
Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’Algérie, notamment « La révolution algérienne » et « Le FLN en Algérie », publiés respectivement en 1959 et 1962. « Je dois beaucoup à l’Algérie. C’est elle qui m’a donné une conscience politique », témoigna-t-il.
Charles-Henri Favrod était aussi le fondateur du Musée de l’Elysée à Lausanne (Suisse).