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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 months 16 hours ago

Des manifestants ferment la route Tizi Ouzou- Alger

Wed, 25/01/2017 - 16:34

Des manifestants ont bloqué la route reliant Tizi Ouzou à Alger, au niveau de Bordj Menaïel, rapporte le site d’information TSA.

« La route nationale RN12 reliant la wilaya de Tizi Ouzou à Alger, a été fermée à la circulation, ce mercredi 25 janvier, en début d’après-midi, par des dizaines de manifestants à hauteur de Bordj Menail, dans la wilaya de Boumerdès. (…) la route a été barricadée à l’aide de pneumatiques en flammes, de pierres, de troncs d’arbres et d’autres objets hétéroclites. Des milliers d’automobilistes qui ont emprunté cet axe routier névralgique pour rallier la capitale ou Tizi Ouzou dans le sens inverse sont restés bloqués. »

L’article détaille les revendications des manifestants  » (…) les manifestants réclamaient de l’État la prise en charge d’un garçon atteint d’une maladie grave et nécessitant son évacuation à l’étranger. De nombreux manifestants auraient également voulu profiter de l’occasion pour dénoncer leur abandon par les autorités suite aux dernières importantes chutes de pluie qui ont occasionné de nombreux désagréments aux habitants. »

Aux environs de 15h, un dispositif de gendarmerie a été déployé sur les lieux pour tenter de rouvrir la route.

Categories: Afrique

Lancement du projet du nouveau parc d’attractions d’Oran « Habibas Land »

Wed, 25/01/2017 - 16:30

Le projet du nouveau parc d’attractions d’Oran « Habibas Land », prévu dans le site du millenium (Est de la ville), vient d’être lancé, a annoncé mardi le wali, Abdelghani Zaalen, lors d’une rencontre de présentation de cette opération d’investissement.

Cet investissement est crée dans le cadre d’un partenariat public-privé, engageant l’établissement public de gestion du parc d’attractions et de loisirs, un EPIC relevant de la wilaya, et une société chinoise de droit algérien, conformément à la règle 51/49.
Ce projet s’étalera sur une superficie globale d’environ 17 hectares. Il comprend plusieurs infrastructures attractives, de loisirs et de détente avec des jeux en plein air et aquatiques, selon la présentation faite à l’assistance.
Ses initiateurs ont mis en exergue la qualité des équipements répondant aux standards internationaux en matière de technologie et de sécurité.

Des activités scientifiques de loisirs sont prévues dans cet espace de détente qui offrira, entre autres, des prestations diverses comme la restauration, l’hébergement ainsi que d’autres services.
Nécessitant un investissement de près de 7,5 milliards DA, cette opération sera concrétisée en quatre phases, dont la première donnera lieu à l’ouverture d’aires d’attraction, prévue le 5 juillet prochain qui coïncidera avec les festivités du recouvrement de la souveraineté nationale et la fête nationale de la jeunesse.

Les trois autres étapes permettront progressivement la réception d’autres espaces du projet, comportant un parcking de 3.000 places et d’autres tels que les structures destinées aux sports extrêmes et le parc aquatique. La réception totale du projet est prévue vers la fin de l’année 2018.

Ce projet a pour objectif de créer un site attractif multifonctionnel pour la population et de doter la capitale de l’Ouest d’infrastructures modernes visant le renforcement de son statut de ville métropolitaine de la Méditerranée.
La présentation de l’étude préliminaire de ce projet a été suivi d’un débat, en présence des membres de l’exécutif de la wilaya ainsi que des élus qui ont notamment relevé la nécessité d’adapter les plans architecturaux des infrastructures de ce parc au style moderne tout en préservant l’identité nationale et son histoire. Le plan de masse du projet représente les caractéristiques et la forme de l’emblème national.

La wilaya d’Oran enregistre le lancement de plusieurs projets d’investissement dans le domaine des loisirs et de tourisme d’attraction, à l’exemple du futur parc du lac Daya Morsli (Sebkha) et un autre qui sera implanté à Messerghine.

Categories: Afrique

360 projets d’investissement agricole validés dans la wilaya de Tébessa, depuis juin 2016

Wed, 25/01/2017 - 16:28

Trois cent soixante (360) projets d’investissement dans le domaine agricole ont été validés et deux cent soixante-sept (267) attestations préliminaires de sélection d’investisseurs ont été attribuées dans la wilaya de Tébessa depuis juin 2016, a indiqué lundi le directeur des services agricoles (DSA), M. Makhlouf Harmi.
Le même responsable a affirmé que six cent trente-sept (637) dossiers d’investissement sur mille cent soixante-dix (1.170) dossiers déposés ont été étudiés durant cette même période conformément à la stratégie d’encouragement et d’orientation de l’investissement agricole et qui a donné lieu à la création de cinq (05) périmètres agricole au sud de la wilaya sur une surface avoisinant les 34.000 hectares.

Dans ce sens le DSA a annoncé la réalisation de cinq nouveaux périmètres agricoles dans le cadre de l’extension de la surface d’investissement dans le secteur de l’agriculture pour permettre, a-t-il dit la domiciliation des demandes croissantes en terres agricole pour le besoins de l’investissement.
Les nouveaux périmètres agricoles seront implantés dans les localités de Souguiyas et Btita (commune de Bir El Ater), Boumoussa et El Friche dans la commune de Tlijène et Medila dans la commune de Sath Kentis, a-t-on précisé, faisant état également de l’extension des périmètres Aleb Essadra dans la commune de Negrine et Rgrag Errih (commune de Ferkane).

Des efforts sont en cours pour relancer l’investissement dans le domaine des industries de transformation des produits agricoles notamment dans les régions connues pour leur « fort » rendement agricole, a-t-il déclaré, précisant que des projets de réalisation d’unités de collecte de lait, de transformation de légumes de chambre froide et de stockage étaient en cours d’étude dans le cadre de l’investissement.
Le DSA a fait savoir que la wilaya de Tébessa est appelée à accueillir, à l’avenir, des projets aquacoles au vu de la disponibilité d’eaux salées nécessaires à ce type d’activité.

Categories: Afrique

Tarik Ibn Zyad (Aïn Defla): 40 familles isolées suite à l’effondrement d’un pont

Wed, 25/01/2017 - 16:10

Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur tout le territoire de la wilaya n’ont pas manqué de provoquer de nombreux dégâts. Inondations d’habitations, problèmes d’étanchéité, effondrements de murs, ponts submergés par les oueds en crue parce que mal ou pas curés du tout pendant la saison sèche, avaloirs bouchés parce que pas entretenus, ce qui dénote de graves carences des secteurs concernés par la gestion des réseaux d’évacuation.
Dans la commune de Tarik Ibn Zyad à l’extrême sud-est de la wilaya, c’est une importante agglomération, celle des Bouradjaâ, distante de quelques 6 km du chef-lieu de la commune qui se trouve totalement isolée par l’effondrement d’un pont, emporté par la force des eaux de l’oued qui a donné son nom à la localité.

Mardi matin, il y a eu une tentative de pose d’un pont d’urgence préfabriqué par la société «Batimétal» une tentative qui a échoué parce que les eaux ont élargi le lit de la rivière qui est passé de 10 à 15 mètres de largeur. Au milieu de la journée, des équipes étaient à pied d’œuvre pour tenter de poser des rallonges pour enjamber l’oued en cru.
A El Attaf, c’est un mur qui s’est effondré en plein centre-ville, heureusement aucune victime n’est à signaler mais seulement deux véhicules qui ont été endommagés.

Au sud d’El Abadia, c’est la zaouia de Sidi Ahmed Bencherki qui a été sévèrement inondée par le Chélif en crue ainsi que de larges zones sur les deux rives tout le long de sa traversée d’est en ouest de la wilaya. Certes, ces précipitations importantes qui s’abattent sur tout le territoire de la wilaya laissent présager d’une année agricole florissante avec un taux élevé de remplissage enregistré dans cinq grands barrages et dans la dizaine de retenues collinaires, sans compter l’élévation des niveaux des nappes aquifères qui constituent les importantes réserves pour l’irrigation et l’eau potable.

Cependant, alors que la saison hivernale bat son plein avec ses chutes importantes des températures, des élèves dans certains lycées et collèges grelottent de froid. C’est le cas du lycée de Bordj émir Khaled qui n’est pas chauffé faute de gaz alors que le lycée ouvert depuis deux ans possède toute l’installation mais pas de poste de détente, pourtant compris dans l’enveloppe du marché. Selon les informations dont nous avons pu disposer, l’entrepreneur refuse d’installer ce poste parce que le secteur concerné ne lui a pas réglé des situations financières antérieures, et ainsi les lycées continuent de subir les affres du froid rigoureux qui sévit depuis décembre 2016.

Toujours à Bordj Emir Khaled, au niveau du CEM où existe une demi-pension où prennent leurs déjeuners quelque 200 élèves, les cuisines utilisent toujours les bonbonnes de gaz, ce qui n’est pas sans danger. Les frais d’installation du gaz ne peuvent être couverts par le budget de fonctionnement de l’établissement.
Les élèves du lycée Ahmed-Embarek-Ezendari vivent la même situation parce que selon des parents d’élèves, c’est la chaudière qui est en panne depuis deux ans et que le secteur concerné n’a pas pris en charge le problème.

Categories: Afrique

Mostaganem: Évacuation de 6 familles nomades de leur campement

Wed, 25/01/2017 - 16:01

Les perturbations climatiques que traverse la wilaya ces derniers jours n’a pas été sans conséquences.
Les pluies torrentielles ont porté préjudice à plusieurs régions causant de sérieuses incidences sur l’activité quotidienne de la population surtout rurale. Outre les routes et autres chemins de wilaya fermés à la circulation routière, les tentes des nomades vivant dans les champs de la macta, dans la localité de Fornaka, n’ont pas été épargnées par les pluies, comme en témoigne cette tribu regroupant 6 familles de 43 personnes dont 3 handicapés secourues le lundi 23 janvier face à la crue de l’oued Ettine.

Les tentes ont été submergées par les eaux de pluie, ce qui a conduit les services de la Protection civile en coordination avec les éléments de la Gendarmerie nationale à utiliser un matériel approprié à ce genre de situation, en procédant à l’évacuation des sinistrés à bord de deux embarcations de type Zodiac, deux véhicules utilitaires et deux ambulances pour les évacuer vers un autre campement de nomades au douar Ouled Senouci.
L’opération a été également marquée par le sauvetage de 500 têtes ovines appartenant aux familles sinistrées.

Peu après le déclenchement du plan aide et assistance annoncé par la Protection civile, le wali de Mostaganem s’est rendu à Kouara (Fornaka) et sur la RN 17, reliant Mostaganem à Mohammadia (Mascara) fermée à la circulation suite aux crues de l’oued. Le wali sur place a instruit le directeur de l’hydraulique d’élaborer un plan d’urgence de l’aménagement de l’oued Ettine. Les automobilistes ont été appelés à éviter la RN 17 AB reliant El Macta et la localité d’El Haciane sur un tronçon de 5 km.

Categories: Afrique

Tlemcen: Au fond de la steppe, l’espoir renaît

Wed, 25/01/2017 - 15:57

Sur les hauteurs de Tlemcen, à partir de Sebdou, la steppe commence à étendre son vaste paysage désertique, une épaisse couche de givre recouvre la toundra, en ce mois de janvier. La saison des feuilles mortes est déjà bien loin, l’hiver s’annonce des plus rigoureux. Les premières chutes de neige ayant fait leur apparition. Sur les monts Terny et Béni Snous, d’immenses couches blanches sont visibles, à mille lieues sur les cimes de djebel Asfour, il fait un froid qui rappelle les hivers d’antan.

Les grands espaces de la steppe de Sebdou, jusqu’aux confins d’Aricha, sont déjà abandonnés par les populations nomades. Avec les dernières précipitations et le froid qui sévit dans cette région du sud-ouest, on a du mal à imaginer que la sécheresse est passée par là. Pourtant, les traces de cette calamité naturelle étaient encore visibles sur ces terres, il y a à peine deux mois, le sol était lézardé par la sécheresse. La clémence du ciel est venue à temps pour dissiper les craintes des éleveurs et des nomades dont la survie dépend souvent de cultures vivrières et de l’elevage.

Pendant tout l’hiver, cet immense espace steppique plongera dans un grand silence, car dès le coucher du soleil, la ville d’Aricha et ses environs grelottent et ressemblent à des villes fantômes.
Les populations de Sebdou, de Terny, de Mekmen-Benaâmar sont soumises à rude épreuve pendant cette période hivernale.

Dans ces contrées isolées, des populations éparpillées à travers les hameaux vivent encore sous les tentes, se chauffent encore au bois et s’éclairent à la bougie. Il faut rappeler que beaucoup de localités dans cette région ont été récemment alimentées en gaz naturel, mais la bonbonne de butane vaut toujours son pesant d’or quand elle est disponible. Le gasoil n’est plus rationné au niveau des stations-service, ceci arrange une bonne partie de la population qui utilise le fuel pour des besoins domestiques.

Ceux qui dénonçaient au début de la décennie noire l’encombrement des villes en l’imputant à l’exode rural, n’avaient qu’à offrir des conditions de vie décentes à ces populations qui aiment bien rester chez elles et vivre comme tout le monde.

En effet, si les populations de Tlemcen et sa banlieue vivaient dans une certaine aisance (toute relative), il suffisait de faire quelques kilomètres au sud pour constater qu’on était à mille lieues de la civilisation, il y a peine trois ans. Si, aujourd’hui, plus de 85% de la population est raccordée au gaz naturel et plus de 98% au réseau électrique, ce n’est, ni l’effet du hasard, ni encore moins du miracle. Pour ce faire, il a fallu au chef de l’exécutif dresser un état des lieux (sans complaisance) et identifier les besoins propres au monde rural.
S’il vous est arrivé de visiter le village de Tadjemout, il y a quelques années, vous vous seriez passés volontiers des Misérables de Victor Hugo.
A cette époque, l’hiver s’annonçait rude et occasionnait d’importants dégâts ; tant sur le plan humain que sur l’ensemble du réseau routier, bien sûr qu’il reste encore beaucoup à faire, mais tant qu’il y a des commis de l’Etat qui s’intéressent à cette Algérie profonde… l’espoir reste permis.

Categories: Afrique

Tipasa: Les opérations d’investissement mises à l’index

Wed, 25/01/2017 - 15:56

La cellule de communication de la wilaya de Tipasa, vient de révéler les conclusions d’une réunion consacrée à la situation physique des plans communaux de développement.
Selon ce communiqué , ce fut à l’image du bilan des investissements arrêtés au 16/1/2017, qu’il a été révélé que sur les 480 opérations de Plans communaux de développement (PCD) budgétisées pour l’année 2016, 184 opérations ont totalement été clôturées, 129 opérations achevées et 137 opérations en cours d’achèvement.

Il ressort ainsi que le taux de consommation des crédits alloués pour 2016 est inférieur à 30%.
A la lumière de ces résultats, M. Moussa Ghellai, le wali de Tipasa s’insurge en estimant que ce taux est très faible en déclarant à ce propos «des opérations qui datent de l’année 2012 ne sont pas encore inscrites et 23 opérations ne sont pas encore individualisées», en ajoutant que ce retard dénote «un manque de sérieux et un laxisme de la part des responsables locaux de certaines communes.» En poursuivant «dorénavant des réunions cycliques seront organisées pour faire le point de situation des PCD et les opérations qui ne seront pas lancées au mois de mars 2017 feront l’objet de transfert vers une autre commune».

C’est dans cet ordre d’idées que le wali a rappelé qu’à l’issue des visites d’inspection effectuées récemment à travers les 28 communes de la wilaya et les rencontres de proximité avec le mouvement associatif, que furent identifiées les préoccupations citoyennes exprimées par chaque commune. Ce fut ainsi à ce titre qu’il a été décidé d’apporter des réponses graduelles et selon les priorités à l’ensemble de ces doléances en fonction des disponibilités financières.

Lors de cette réunion des membres de l’exécutif, plusieurs propositions des PCD de l’année 2017 ont été passées en revue. Le responsable de l’exécutif a mis l’accent sur les opérations qui ont un impact sur l’amélioration du cadre de vie et des conditions de vie des citoyens, en déclarant «au cours des rencontres de proximité, j’ai constaté qu’il existe un déficit dans les structures de jeunesse, par conséquence, il y’a lieu de donner la priorité pour l’année 2017 aux espaces dédiés aux jeunes» (terrains de proximité, salles polyvalentes, aires de jeux) a souligné le wali.

Les chefs de daïras de l’ensemble de la wilaya ont été instruits de présenter leurs propositions dans les meilleurs délais quant aux projets à réaliser en 2017, en hiérarchisant les priorités et en tenant compte des besoins pressants des citoyens exprimés en matière d’assainissement, d’éclairage public, de revêtement de routes , d’aménagement urbain et de structures de jeunes.
Les chefs de daïra ont été instruits pour leur part , en collaboration avec les présidents d’APC de prioriser les investissements jugés justifiés et rentables afin d’éviter le gaspillage d’argent dans des études d’aménagements insignifiants à l’instar de la réfection des trottoirs, éclairage public, dalot et de lancer les opérations en voie d’individualisation pour gagner du temps.

Categories: Afrique

Guelma: La bataille de Oum N’sour, une autre histoire revisitée

Wed, 25/01/2017 - 15:50

Guelma, la cité symbole de la révolution, survivra sans doute à l’oubli des âges.
Les cimetières des chouhada, les stèles, les fresques…, expriment le prix payé par cette ville, et en font un lieu exceptionnel dans l’histoire de l’Algérie. Et un véritable sanctuaire à ciel ouvert, qui reste marqué à jamais par le 8 mai 1945 qui fut, par son ampleur et sa symbolique, l’événement inaugural de la révolution de novembre.
Mais cette région a connu aussi d’autres batailles qui resteront dans les mémoires et qui symboliseront pour les générations futures, à elles seules, la guerre de libération nationale. Par exemple, la bataille d’Oum N’sour, qui s’est déroulée le 24 janvier 1958 aux monts de la Mahouna.

Elle fut la bataille de toute une population du fait qu’elle est généralement considérée comme un événement qui symbolise la détermination du peuple algérien. Mais c’était aussi un message de la bravoure et du sacrifice. Les maquisards de la katiba de Si Ali Zaghdoudi, alias Belkheir, résistaient et barraient la route de Aïn Sefra à l’armée française. Pour ces derniers, c’était le sort de toute l’Algérie qui se jouait sur ce petit territoire. Bien moins armés, bien moins nombreux, il fallait donc tenir le coup, et ils tenaient.

En effet, les assaillants furent surpris en découvrant des combattants déterminés qui freinaient leur progression vers la zone de repli des moudjahidines, tout au long de la journée et de la nuit que dura la bataille. C’était donc une glorieuse résistance qui provoqua un élan de solidarité pour les guelmis amoureux de l’héroïque Calama, bastion du nationalisme. La portée symbolique de la bataille de Oum N’sour perdure dans toute la région, malgré la mort au champ d’honneur d’une grande partie de ceux qui en furent les héros.
Riche en émotions, la cérémonie d’hommage aux 45 martyrs victimes de cette bataille a tenu toutes ses promesses, ce mardi, devant une assistance, composée essentiellement des autorités civiles et militaires, fortement mobilisée, et présidée par madame le wali de Guelma.

Categories: Afrique

Relizane: Des démarches administratives pour régulariser les parkings

Wed, 25/01/2017 - 15:47

Dans le cadre de la lutte contre les parkings anarchiques, les services de la daïra de Relizane ont entrepris des actions pour la prise en charge de ce phénomène qui a pris de l’ampleur durant ces dernières années, engendrant plusieurs fléaux sociaux pervers.
A ce propos, ces mêmes services ont essayé de cerner ce problème en organisant des sorties sur le terrain effectuées par des équipes d’agents, qui ont recensé une prolifération de quelque 300 parkings illicites sur le territoire de la daïra.

Le comité de daïra chargé de traiter ce problème, en coordination avec les services de sécurité, a opté pour la solution de régularisation de ces espaces, en permettant ainsi l’intégration des jeunes qui activent dans ces parkings et en les incitant à accomplir les démarches administratives nécessaires pour régulariser leur situation.
Ce comité a tenu plusieurs réunions à l’effet d’étudier les dossiers de régularisation de ces parkings et de leur conformité avec le plan d’occupation du sol (POS) sur le territoire de la daïra.

Ainsi, une première réunion a eu lieu le 9 décembre écoulé avec l’étude de 70 dossiers, dont 56 ont pu être validés tandis que le reste a été rejeté pour des motifs d’antécédents judiciaires.
Par la suite, une deuxième réunion s’en est suivie le 6 janvier dernier, et a permis l’étude et la validation de 47 autres dossiers au niveau, cette fois, de la nouvelle ville Adda-Benada et le renvoi de 100 autres dossiers pour des besoins d’identification.

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Véhicules invendus en 2016 Les pick-up en tête du palmarès

Wed, 25/01/2017 - 15:40

En ce début d’année 2017, la situation du marché de l’automobile en Algérie se complique encore davantage en matière de disponibilité et de perspectives d’importation. Il est presque acquis maintenant que les quotas ne seront libérés que vers la fin de ce premier semestre.

Et dans cette optique, du reste, l’organisation du Salon d’Alger a été décalée au mois de septembre prochain.
Contrairement aux années précédentes, les services administratifs de la wilaya d’Alger ont brillé par leur célérité dans le renouvellement des cartes d’immatriculations provisoires pour les véhicules demeurés en stock chez les concessionnaires à la fin de l’exercice écoulé. Selon des sources proches de ce dossier, il a été recensé plus de 30 000 véhicules tous segments confondus qui attendent toujours preneur.

Cela n’a pas empêché les représentants des marques et à la faveur du relèvement du taux de la TVA de revoir à la hausse leur grille tarifaire et parfois bien au-delà des 2 points rajoutés par le législateur.
Dans ce lot des disponibilités, on relève, non sans surprise d’ailleurs, que les pick-up occupent une place de choix. En effet, les principaux et traditionnels fournisseurs du marché, en l’occurrence Toyota, Nissan, Ford et autres marques chinoises disposent actuellement de lots non encore écoulés relativement importants, notamment dans le modèle simple cabine 4×2.

A cela s’ajoute une augmentation exponentielle des prix qui avoisine les 100% (entre 2 800 000 et 3 100 000 DA TTC).
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, ce segment représentait pour certains, il n’y a pas si longtemps, le fer de lance des ventes tous modèles confondus. Cette contre-performance renseigne en réalité sur la baisse drastique des acquisitions dans le cadre de l’Ansej mais aussi et d’une manière générale en raison de la crise économique qui secoue le pays.
Au demeurant, les perspectives proches ne sont guère favorables à une relance du secteur et avec le report probable de la délivrance des quotas, ces stocks ne tarderaient pas à s’épuiser.

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Exposition: Mohamed Chafa Ouzzani dévoile ses «Couleurs en prose»

Wed, 25/01/2017 - 15:37

L’artiste peintre Mohamed Chafa Ouzzani expose, jusqu’au 11 février, à la galerie Baya à Alger, des œuvres où formes géométriques et riche palette de couleurs traduisent des sentiments et des contemplations spirituelles. Organisée par le palais de la culture Moufdi-Zakaria, l’exposition, intitulée «Couleurs en prose», regroupe une cinquantaine de toiles retraçant une carrière d’une vingtaine d’années, généralement axée sur la libération de la création, augmentée d’une dizaine de nouvelles créations du peintre.
Les nouvelles œuvres de Mohamed Chafa Ouzzani dénotent, pour la plupart, d’un rapprochement entre l’architecture et la peinture, dans un univers riche en couleurs. Fragments d’automne, Egarement ou encore Ville solitaire, traitent dans un style abstrait de la libération de l’esprit et de l’imaginaire, détournant la géométrie pour évoquer des concepts et non plus des maquettes rigides.

Dans Signes d’antan et Signes du temps, l’artiste met en valeur la sagesse acquise au fil du temps au moyen de dorures en relief qui évoquent des rides parcourant la ville, comme il explore les symboles de tatouages traditionnels dans des œuvres comme Impulsion. Alors qu’il avait présenté, dans d’anciennes œuvres, des visions décalées de la cité et des constructions, en couchant sur la toile ce qui est irréalisable en architecture, l’artiste peintre traite dans la présente collection d’«émotions d’une ville sans âme, dépeuplée ou meurtrie».
Dans cette série qui s’apparente davantage à l’archi-peinture, Mohamed Chafa Ouzzani explore différents styles architecturaux, allant de la cité orientale à la ville moderne en passant par le mauresque, avec une palette de couleurs très riche attribuant des mouvements et des émotions à des bâtisses ainsi libérées de toute contrainte de l’architecture.

L’artiste a également exposé plusieurs portraits figuratifs, remontant à une vingtaine d’années, inspirés du travail de M’hamed Issiakhem et évoquant des figures tourmentées et usées par des années de terrorisme, et où des femmes apparaissent en filigrane.
Né en 1967 à Alger, Mohamed Chafa Ouzzani est architecte de formation et concepteur de plusieurs édifices. Il intègre le monde des arts plastiques en exposant ses premières œuvres, dans un style semi-figuratif au début des années 1990, avant de s’investir dans des œuvres plus abstraites, à partir de 2011 ; un travail qu’il a exposé lors de plusieurs manifestations en Algérie et en France.

Categories: Afrique

L’opposition dans un sommet en rangs dispersés

Fri, 20/01/2017 - 22:30

Les partis de l’opposition s’apprêtent à se rencontrer lundi prochain au siège du MSP dans un contexte assez particulier. En effet, cette opposition connaît depuis peu des divergences criardes sur la question des législatives, la participation et surtout l’analyse de la situation politique du pays.

Déjà que les deux pôles de cette opposition, en l’occurrence, la Coordination nationale des libertés (CNLTD) et les Forces du changement, se sont divisées sur cette question de la participation aux prochaines élections.

En effet, le Jil jadid de Sofiane Djilali aura été le premier parti à claquer la porte et à annoncer son divorce avec la CNLTD, estimant qu’une participation à ces législatives est une « légitimation indirecte » du statu quo, alors que les principaux motifs des revendications démocratiques existent toujours. Quelques mois plus tard, c’est au tour du parti d’Ali Benflis d’mboîter le pas à Jil Jadid .

D’ailleurs, curieusement, il aura été difficile pour les boycotteurs de convaincre leurs partenaires de l’opposition à les rejoindre dans cette action. En fait, le contexte aura bien changé depuis l’émergence des deux grands pôles de l’opposition. L’ambiance et le rythme de la présidentielles de l’époque sont devenus des vieux souvenirs, pour ne pas dire des parenthèses politiques.

Désormais, la majorité de cette opposition se prépare à ces élections, alors qu’elle ne cesse de critiquer les différentes démarches du gouvernement quant à la supervision, au contrôle et surtout à l’observation du déroulement du processus électoral.

Aussi bien les partis membres de la CNLTD que ceux qui siègent au sein du pôle des Forces du changement, tous, sans exception, même les deux partis boycotteurs, disent qu’ils ne font pas confiance ou craignent la « fraude ». Tous restent sceptiques quant à la mise en place de la Haute instance indépendante chargée de la supervision des élections. Ils le font savoir à chaque occasion et à chaque meeting.

Mais, chaque parti aura développé ses propres arguments pour valider son ticket à ces législatives. Et c’est sans doute ces points de vue contradictoires qui seront exposés lors de ce sommet organisé sous l’égide de l’Instance de concertation et de suivi (ICS). Selon nos informations, l’un des points qui font la convergence de cette opposition demeure sans aucun doute le projet de création d’un bloc « pour superviser les élections ».

Il s’agit d’une instance parallèle à celle que préside Abdelkader Derbal, dont l’installation est prévue demain au Club des Pins. Le projet a mûri, nous dit-on, depuis trois mois, et c’est grâce à l’apport d’un haut dirigeant du parti d’Abdellah Djaballah que le texte sera proposé et soumis aux débats de ce sommet. L’idée est de laisser la HIISE faire son travail, comme le prévoit la Constitution et les récents décrets exécutifs, et qu’en parallèle à cette activité, l’opposition va créer sa propre instance, dont la finalité est d’observer, de contrôler et de superviser tout le déroulement du processus électoral.

Ce processus commencera d’abord par la remise par l’administration des fichiers électoraux, la nomination des scrutateurs au sein des bureaux de vote, la rédaction des PV de dépouillement, les rapports de signalement des dérapages ou des anomalies depuis la campagne électorale jusqu’au comptage des voix exprimées.

L’opposition veut faire par elle-même le travail que doit faire ou est censé faire la Haute instance de Derbal, même si cette dernière a les prérogatives que lui confèrent la Constitution, alors que l’autre est plutôt calquée sur la précédente expérience de la CNISEL, cette défunte commission qui regroupait les représentants des partis politiques sans exception. Pour certains, il s’agirait d’une manœuvre politique pour discréditer la HIISE, ou pour gêner les éventuelles actions émanant des partis qui siègent au sein du gouvernement, comme le FLN ou le RND.

Rappelons que la création d’un organe indépendant est une vieille revendication de cette opposition, et qui figure expressément dans le texte fondateur de la plate-forme de Zéralda. Ce qui illustre les contradictions répétées dans le discours de l’opposition.

Categories: Afrique

Près de 200.000 employeurs affiliés à la cnas en ont bénéficié

Fri, 20/01/2017 - 22:22

Les mesures incitatives arrêtées au titre de la loi de finances complémentaire (LFC) 2015 ont fait bénéficier près de 200 000 employeurs affiliés à la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS), a indiqué le directeur général de la caisse, Hassen Tidjani Haddam.

« Les mesures incitatives et exceptionnelles de la LFC 2015 ont fait bénéficier près de 200 000 employeurs affiliés à la CNAS », a précisé M. Haddam lors d’une rencontre d’évaluation de la mise en œuvre des mesures de la LFC 2015, présidée par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El-Ghazi.

Parmi le nombre total des employeurs ayant bénéficié de ces mesures, « 155 021 employeurs se sont acquittés de la totalité des cotisations principales et ont bénéficié de l’annulation des majorations et pénalités de retard, et près de 16 000 employeurs ont procédé à la régularisation de plus de 35 000 salariés », a-t-il dit.

S’agissant des nouveaux affiliés volontaires au système de la sécurité sociale, la mise en œuvre des mesures de la LFC 2015 a également permis d’enregistrer 18 182 affiliés à la sécurité sociale, composés de personnes qui activaient dans l’informel, selon M. Haddam.

Cette catégorie de nouveaux adhérents à la sécurité sociale bénéficie des prestations d’assurance-maladie pour une période transitoire de 3 ans, outre le versement d’une cotisation mensuelle de 2 160 DA, pour accéder par la suite aux droits de la retraite une fois intégrés au secteur formel, selon l’article 60 de la LFC.

M. Haddam a ajouté que « 132 622 employeurs ont été contrôlés, 12 858 nouvelles affiliations ont été enregistrées et 64 322 salariés ont été déclarés suite aux opérations de contrôle régulier effectuées par la CNAS ».

Il a précisé que « les résultats enregistrés font ressortir une augmentation de l’effectif des salariés du secteur économique, qui a atteint plus de 3 millions, et que la recette réalisée par la CNAS s’élève à 1 045 milliards de dinars ».

Un chiffre « record », a-t-il dit. Par ailleurs, 969 600 travailleurs non salariés ont régularisé leur situation auprès de la Caisse nationale des assurances sociales des non-salariés (CASNOS), selon son directeur général Chawki Acheuk-Youcef, qui a ajouté que 80 milliards de dinars ont été recouvrés, enregistrant ainsi une augmentation de 93 % des recettes de la caisse, dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de la LFC 2015.

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Un terroriste neutralisé à El Milia dans la wilaya de Jijel (MDN)

Fri, 20/01/2017 - 21:39

Un terroriste a été neutralisé vendredi après-midi par un détachement de l’Armée nationale populaire dans la zone d’El Hadria à El Milia dans la wilaya de Jijel, indique le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste, un détachement de l’Armée nationale populaire relevant du secteur opérationnel de Jijel (5ème Région militaire) a neutralisé, cet après-midi du 20 janvier 2017, un terroriste suite à une embuscade tendue dans la zone d’El Hadria à El Milia », précise la même source.
L’opération est toujours en cours, conclut le MDN.

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Au « moins disant» décide le gouvernement pour le « Big Deal » de l’électricité solaire

Fri, 20/01/2017 - 21:35

Le décret qui fixe les conditions d’appel d’offres national et international pour la production et la distribution de 4.000 mégawatts d’électricité d’origine solaire a été adopté ce mercredi. Appel d’offres hors gabarit.

La réalisation des champs solaires et la distribution des 4 GW d’électricité qu’ils généreront sera attribué aux soumissionnaires les moins disant sur le prix du kilowattheure (kwh). C’est cette option qui a donc été retenue par le gouvernement algérien dans les conditions de l’appel d’offres définit par un décret mercredi dernier en conseil du gouvernement. L’appel d’offres est le plus important jamais lancé dans le monde pour un même type de contrat dans l’énergie renouvelable.C’est le ministre de l’industrie et des mines Abdeslam Bouchouareb qui l’a annoncé jeudi en marge de la cérémonie de signature de conventions de partenariat entre Sonatrach et deux groupes industriels publics. L’option de la sélection des soumissionnaires par l’approche prix du kwh était pressentie depuis le mois d’octobre dernier. « Pour diverses considérations tels que la baisse des coûts des équipements sur le marché international et le recours grandissant, à travers le monde, aux appels d’offres pour mettre en compétition les investisseurs et réduire le kwh produit à partir des énergies renouvelables, l’Algérie va recourir à ce mécanisme afin de protéger le consommateur en lui offrant une énergie propre et durable à un prix du KWh le plus bas possible », avait assuré Nourredine Bouterfa lors du salon des énergies renouvelables à Oran.

Les « feed in prices » entre parenthèses

L’autre option pour développer la production de l’électricité solaire, celle d’un prix du kilowattheure garantit par l’Etat algérien client, et possible depuis l’établissement d’une grille de « feed in prices » (prix garantis) en 2014, est donc mise entre parenthèse. Elle avait été critiquée par Abdelaali Badache ancien président du régulateur de l’électricité et du gaz (CREG), lors de son passage dans « l’invité du direct » de RadioM. L’expert indépendant avait jugé les prix garantis par l’Etat algérien trop généreux pour les futurs producteurs et ne tenant pas compte du chamboulement mondial de l’industrie du solaire depuis qu’elle a basculé en territoire chinois. Le prix de l’électricité solaire est devenu, selon A Badache, compétitif face à l’éolien dont la maturité industrielle est beaucoup plus ancienne. Il existait aussi la possibilité de réviser à la baisse le prix du kilowatt du « feed in price », le prix garantit par le client, mais le gouvernement a fait le choix du risque concurrentiel en allant vers un appel d’offres au moins disant. L’autre condition, l’industrialisation partielle des équipements des champs solaires en Algérie, leitmotiv depuis des années chez Nourredine Bouterfa, est prévue également dans le cahier des charges de l’appel d’offres adopté par le gouvernement. Sans toutefois plus de précisions, à ce stade, sur le niveau de coercition de cette condition sur les soumissionnaires.

Un programme très en retard

L’appel d’offres géant pour la génération de 4 GW d’électricité solaire s’inscrit dans le cadre du déploiement du Programme national de développement des énergies renouvelables, à travers lequel le gouvernement aspire à atteindre un niveau de production de 22.000 mégawatts d’énergie électrique renouvelable à l’horizon 2030, soit un taux de 37% de la production nationale globale d’électricité. Le gouvernement algérien est très en retard dans le déploiement de ce programme. Il va générer au mieux 375 MW d’électricité verte à la fin de l’année 2017. Le programme prévoit de livrer 4500 MW (4,5 GW) d’électricité d’origine renouvelable à 2020.

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La défaillance des livraisons de gaz algérien à la France « n’inquiète pas » Nourredine Bouterfa

Fri, 20/01/2017 - 21:32

Gaz naturel, gaz liquéfié, Sonatrach, GRTgaz, Noureddine Bouterfa, Fos sur Mer, GRTgaz, Tiguentourine, Eni, La réponse officielle algérienne à l’interpellation française sur « les ruptures d’approvisionnement » en gaz naturel ne va pas calmer une polémique naissante.

Le ministre algérien de l’énergie n’a pas beaucoup apprécié, ce jeudi, la question de journalistes, en marge d’une cérémonie célébrant la signature d’une convention entre Sonatrach et deux autres groupes publics, au sujet des ruptures d’approvisionnement du gaz algérien à destination de la France. Le ministre a estimé inopportun de « s’inquiéter à la place de cet opérateur » allusion à GRTgaz dont le directeur général s’inquiète des « problèmes de production» de gaz naturel en Algérie. « Nous, à notre niveau, nous n’avons aucun problème…maintenant pourquoi voulez-vous qu’on s’inquiète à la place des Français? », a répondu Noureddine Bouterfa aux journalistes. Un litige totalement inédit est remonté dans l’espace médiatique à la faveur de la vague de froid qui traverse l’Europe et frappe la France et la région du sud est en particulier. Le directeur général de GRTgaz client français de Sonatrach a déclaré en milieu de semaine dernière, « le Sud-Est de la France connait une situation ‘assez préoccupante’ du fait du quasi-arrêt des livraisons de gaz depuis l’Algérie au terminal méthanier de Fos-sur-Mer ». Il a donné une explication à ce «quasi arrêt » en affirmant : « « cette situation tendue vient d’un ‘problème de production’ en Algérie, l’un des principaux fournisseurs de gaz en France ». De nombreux « bateaux (transportant du gaz naturel liquéfié) ont été annulés », a ajouté le DG de GRTgaz.

Il y a bien des problèmes dans la production algérienne

Cette réponse, visiblement lapidaire, du ministre de l’énergie algérien, rapportée par l’agence de presse officielle, l’APS, comporte un relent polémiste qui ne risque pas d’apaiser l’inquiétude du client français. L’affirmation qu’il n’existe pas de problème de production du côté algérien est bien sur contre dite par les chiffres de ces dernières années, les volumes de gaz naturel libérés pour l’exportation étant en baisse quasi constante depuis sept ans, mouvement momentanément aggravé par la perte de 8 milliards de m3 de Tiguentourine en janvier 2013. Les exportations de l’Algérie sont passées de 63 milliards de m3 en 2007 à 41 milliards de m3 en 2015. « Sonatrach n’a livré en 2015 à Eni que 60% des 23 milliards de m3 par an qui lient contractuellement l’Algérie à l’Italie » a révélé une source informée à Maghreb Emergent. L’ampleur de la baisse des livraisons de gaz liquéfié algérien vers la France était « diplomatiquement » moins éventée avant cette sortie du DG de GRTgaz préoccupé en situation de pic hivernal de consommation électrique , par la chute du taux de couverture de la production électrique par les livraisons de gaz algérien à Fos sur Mer « Les livraisons au terminal de Fos-sur-Mer (sud de la France, NDLR) étaient d’environ 40 gigawatt-heure (GWh) par jour, alors que la demande est de 70 GWh par jour durant cette période de l’année » a t’il précisé dans la déclaration rapportée par Reuters. La production algérienne de gaz naturel devrait augmenter à nouveau en 2017, selon les prévisions du ministère de l’énergie. Il n’est pas certain que cette augmentation sera suffisante pour refaire partir les exportations à la hausse. La consommation interne du gaz naturel absorbe une part de plus en plus importante de la production. Elle a progressé de 4,1% en 2015.

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CAN 2017 : La Côte d’Ivoire fait du surplace, la RD Congo se rapproche des quarts

Fri, 20/01/2017 - 20:20

CAN 2017 – La Côte d’Ivoire et la RD Congo se sont quittés sur un match nul (2-2), vendredi au stade d’Oyem, pour leur 2e match de poule dans le groupe C. Une excellente opération pour la RDC, qui compte 4 points, alors que la Côte d’Ivoire enregistre un nouveau match nul qui la met en difficulté dans l’optique des quarts de finale.

A Oyem, la Côte d’Ivoire a dû revenir deux fois à la marque pour ne pas finir bredouille face à une République Démocratique du Congo opportuniste (2-2). Wilfried Bony (26e) et Serey Dié (67e) ont répondu à la belle frappe de Neeskens Kebano (10e) et à la tête à bout portant de Junior Kabananga (28e). Avec deux points au compteur avant la 3e journée, comme il y a deux ans, le tenant du titre devra monter d’un cran lors de son match couperet face au Maroc.

  • Le film du match

Après la sortie insipide contre un Togo qui avait choisi de les bloquer dans tous les intervalles, les Eléphants sont tombés contre une équipe beaucoup plus joueuse. Ce choix n’a pas été convaincant d’entrée contre des Léopards à la formation fortement remaniée en raison des nombreux forfaits (le capitaine Zakuani et Nsakala blessés, Lomalisa suspendu). Si Mbokani a été préféré sur la forme du moment à Bakambu, un autre entrant, Nesskens Kebano, s’est signalé pour ouvrir la marque sur un tir canon à mi-hauteur dans le petit filet opposé (1-0, 9e).

 Pratiquement inexistants offensivement, les Eléphants profitaient d’un corner un quart d’heure plus tard pour égaliser sur corner grâce à Wilfried Bony qui était le plus prompt pour égaliser (1-1, 26e). Alors que les joueurs de Michel Dussuyer pensaient s’être mis en confiance, Junior Kabananga a trompé trois minutes plus tard la vigilance de la défense ivoirienne sur une tête à bout portant après un centre de Mubele (2-1, 28e). Deux tirs, deux buts : les Léopards faisaient preuve d’un grand réalisme pour mener à la pause. Aurier s’est démultiplié

Dos au mur, les Ivoiriens n’avaient dès lors pas d’autre choix que de se révolter. Et la deuxième période a pratiquement tourné au siège sur le but de Ley Matampi. Latéral sur le papier, Serge Aurier a plus que jamais quitté son rôle pour prendre celui d’ailier sur le flanc droit des Eléphants. En multipliant les centres et les tentatives lointaines parfois osées, il a au moins montré la bonne voie à ses partenaires. Mais c’est un autre joueur, connu pour son énergie sans limites, qui allait égaliser.

Après une récupération au milieu de terrain, Serey Dié armait une frappe déviée par la jambe du défenseur central congolais Marcel Tisserand. Ley Matampi restait planté sur ses appuis (2-2, 67e). Les Ivoiriens ont eu beau pousser pendant le dernier quart d’heure face à une RDC acculée, ils n’ont pas trouvé de faille. Ils peuvent cependant trouver des motifs de satisfaction dans leur prestation en seconde période. « On monte en puissance, on progresse de match en match, a estimé Serge Aurier au micro de BeIn Sports. A nous de mettre les ingrédients de notre côté pour le match couperet face au Maroc. » Le tenant du titre jouera donc sa qualification en quarts de finale face au sélectionneur qui l’a laissé sur le toit de l’Afrique en 2015, Hervé Renard.

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36eme anniversaire des Accords d’Alger

Fri, 20/01/2017 - 18:20

Aujourd’hui marque le 36eme anniversaire de la signature des Accords d’Alger le 19 janvier 1981. Les Etats-Unis sont sincèrement reconnaissants à l’Algérie pour les efforts qui ont abouti à la libération de 52 diplomates américains détenus en otage en Iran.

Le 4 novembre 1979, l’ambassade américaine à Téhéran fut envahie par des manifestants, déclenchant ainsi la crise des otages à Téhéran. En 1980-1981, l’Algérie intervient en tant que médiateur dans la crise. Le secrétaire d’Etat adjoint Warren Christopher a fait la navette entre Alger et Washington et a finalement négocié un accord en vertu duquel les otages seraient libérés en échange d’un dégel des biens iraniens et d’une levée des sanctions contre l’Iran. Alors que M. Christopher était à Alger, la Villa Montfeld lui servait de siège. La signature des Accords d’Alger le 19 janvier 1981 par le secrétaire d’Etat adjoint Christopher et le ministre des Affaires étrangères Mohammed Seddik Benyahia a conduit à la libération des otages et à leur arrivée à Alger le 20 janvier 1981. Avant son départ d’Alger, le secrétaire d’Etat adjoint Christopher a signé et remis au ministre Benyahia la note suivante:

« Monsieur le Ministre, je voudrais exprimer à votre Président, à vous-même, et à vos collègues, ainsi qu’au peuple algérien, la profonde gratitude et le respect du peuple des États-Unis pour ce moment de grand soulagement que vous nous avez apporté après que ces cinquante-deux hommes et femmes ainsi que leurs familles sont sortis de l’abîme de la peur. Vous et votre gouvernement avez fait preuve d’un engagement inspirant envers les valeurs humaines et avez fourni au monde un exemple singulier de l’art de la diplomatie. »

Et pour marquer le rôle important qu’a joué la Villa Montfeld dans l’histoire diplomatique contemporaine des États-Unis, le secrétaire d’État John Kerry l’a ajoutée au registre des biens culturels importants du Secrétaire d’Etat, et ce en décembre 2016.  Le registre comprend 33 propriétés appartenant au gouvernement des États-Unis.  C’est une liste honorifique des bâtiments diplomatiques importants à l’étranger et figurant en bonne place dans le patrimoine international de notre pays.

Aujourd’hui, la Villa Montfeld sert de résidence de l’ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, madame Joan Polaschik.  Pour commémorer le 36eme anniversaire de la signature des Accords d’Alger et exprimer la gratitude du gouvernement américain et du peuple américain à l’Algérie, l’ambassadeur Polaschik organise une réception à la Villa Montfeld en l’honneur des diplomates algériens qui ont aidé à négocier l’accord.  Car, comme le secrétaire d’Eat adjoint Christopher l’a rappelé: «En somme, personne n’a accompli avec plus d’énergie, de compétence, d’engagement ou d’honneur ce que les membres de l’équipe algérienne ont accompli.  En fait, le règlement n’aurait pu être réalisé sans eux. »

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Investiture de Donald Trump: Donald Trump a prêté serment, il est le 45e président des Etats-Unis

Fri, 20/01/2017 - 18:07

C’est le D-day. Deux mois après avoir été élu le 8 novembre dernier, Donald Trumpva être investi président des Etats-Unis ce vendredi à Wahsington D. C. Il succède ainsi à Barack Obama qui quitte la Maison Blanche après deux mandats

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Le pétrole en légère hausse

Fri, 20/01/2017 - 17:49

Les prix du pétrole poursuivaient leur hausse modérée vendredi en cours d’échanges européens, en profitant de données venues de Chine venant soutenir une hausse chancelante après des chiffres en demi-teinte sur les réserves américaines. le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 54,78 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 62 cents par rapport à la clôture de jeudi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat de février, dont c’est la dernière journée de cotation, gagnait 58 cents à 51,95 dollars.

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