Le célèbre musée d’art moderne (MoMA) de New York a décidé d’exposer des oeuvres d’artistes originaires de plusieurs pays ciblés par le décret anti-immigrés de Donald Trump, dans un acte de protestation contre ce texte.
Sept oeuvres d’artistes d’origine soudanaise, irakienne, ou iranienne ont été installées jeudi soir au 5e étage du MoMA, en lieu et place d’oeuvres de Picasso, Matisse ou Picabia, a indiqué le New York Times, dont l’article a été retweeté par le MoMA.
Il s’agit notamment de travaux réalisés par le peintre Ibrahim el-Salahi, d’origine soudanaise ou de l’architecte d’origine irakienne Zaha Hadid. Et de plusieurs artistes d’origine iranienne comme Tala Madani, vidéaste, Parviz Tanavoli, sculpteur, Charles Hossein Zenderoudi, dessinateur, Shirana Shahbazi, photographe, et Marcos Grigorian, peintre.
A côté de chaque oeuvre, le musée a placé cette inscription: « Cette oeuvre est celle d’un artistes originaire d’un pays dont les ressortissants sont interdits d’entrée aux Etats-Unis, d’après le décret présidentiel du 27 janvier 2017 ».
Le musée va également projeter ce mois-ci plusieurs films de réalisateurs soumis à l’interdiction d’accès au territoire américain qu’impose le décret aux ressortissants de sept pays musulmans (Yémen, Soudan, Somalie, Libye, Irak, Iran, Syrie) pour 90 jours, ainsi qu’à l’ensemble des réfugiés.
Faites le test. Demandez à un touriste algérien de partager avec vous ses images de Tunisie. Il y a toutes les chances qu’il vous parle de Hammamet et Sousse. Peut-être élargira-t-il son tour d’horizon à Sfax. En revanche, il est peu probable qu’il cite l’île de Djerba. L’île a été l’objet de toutes les convoitises la semaine dernière lors d’une caravane médiatique organisée par l’agence de voyage Arij Travel en collaboration avec l’agence tunisienne New Sun Travel ainsi que l’Office du tourisme tunisien pour la promotion de la destination « Djerba ». Reportage.
La Tunisie est l’une des destinations les plus prisées par les Maghrébins, notamment les Algériens qui préfèrent passer leurs vacances dans le pays voisin pour plusieurs facteurs. Entrée sans visa, proximité, substrat culturel et liens historiques très forts. Cependant, les destinations prisées par les Algériens sont évidemment Hammamet et Sousse. Djerba reste en dernière place du podium des Algériens. La cause. La distance et surtout les prix pratiqués dans les hôtels de l’île « paradisiaque ». L’île offre aux Algériens des réductions allant jusqu’à 30%. Des dizaines d’agences de voyages algériennes proposent la destination « Djerba » sans toutefois réussir à attirer la clientèle souhaitée malgré les réductions offertes par rapport à la qualité du séjour.Des hôtels à la pelle
Il faut dire que Djerba est gratifiée de plusieurs hôtels luxueux, de clubs et structures de loisirs. Son infrastructure hôtelière est appréciée pour sa performance : elle est devenue le pôle touristique le plus important du sud de la Tunisie qui continue de séduire par ses vergers, ses sites archéologiques, ses monuments et son architecture traditionnelle. Elle possède 135 hôtels dont 85 résidences familiales et pas moins de 23 restaurants.
Djerba dispose d’une large gamme d’établissements hôteliers comptant parmi les meilleurs dans le continent africain, en termes de qualité de prestations et de capacité d’accueil. La plupart des hôtels sont classés deux, trois et quatre étoiles, mais la ville possède aussi un nombre non négligeable d’établissements de luxe classés cinq étoiles.
Cependant, le taux d’occupation annuel moyen est décroissant des hôtels les mieux classés aux hôtels non classés. La raison de ce phénomène s’explique par le contraste entre la régularité de la clientèle riche et la fluctuation de la clientèle de masse, aléatoire selon la période de l’année et les choix des voyagistes.
Djerba Explore, Crocodile Land…
Le Parc Djerba Explore est au cœur de la zone touristique de Midoun, au pied du phare de Taguermess. D’accès facile et rapide, il se situe à moins de dix minutes des principaux hôtels de l’île de Djerba et à une vingtaine de kilomètres de l’aéroport et de la ville de Houmt Souk. Pour le plan du parc, Djerba Explore se découpe en cinq modules : le village avec ses rues et places, où vous pourrez accéder librement et profiter des nombreux espaces de détente et loisirs grâce aux nombreuses boutiques, aux trois cafés et trois restaurants. Les trois modules suivants sont les espaces de visite payant avec le Lalla Hadria Museum, l’héritage et la ferme aux crocodiles. Enfin, un cinquième module développé à l’écart comprenant un hôtel organisé comme une résidence de charme.
En visitant le parc, on peut découvrir les 400 crocodiles les plus emblématiques présents dans la nature. Malgré leur ressemblance, ils se caractérisent par leurs différences. Ce parc nature et loisirs est avant tout récréatif et éducatif. Il nous permet d’observer les crocodiles à tous les stades de leur croissance. On les voit se lézarder au soleil ou patauger pour se rafraîchir dans la serre tropicale.
Houmt Souk… un voyage à travers le temps
Djerba, c’est aussi la découverte d’une richesse patrimoniale inédite formée de nombreux sites et monuments remarquables tels que les sites archéologiques romains, la synagogue antique de Griba, les marchés couverts ou encore la forteresse des mosquées. Au cours de notre périple dans cette ville, un tour s’imposait évidement à Houmt Souk. Situé au nord de l’île, ce quartier invite à la flânerie. On peut y découvrir le centre piéton avec ses belles demeures du début du siècle et ses ruelles fraîches, ses souks et ses places ornées de bougainvilliers. On peut aussi se promener autour du fort Ghazi-Mustapha, construit au XVe siècle, en belle pierre ocre. L’artisanat textile y est florissant. Il consiste essentiellement dans le tissage de couvertures en laine, dont les techniques remontent à l’époque d’Hannibal.
Le vivre-ensemble…
A Djerba, juifs et musulmans cohabitent « depuis toujours ». Cent mille juifs vivaient à Djerba avant l’indépendance de la Tunisie. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 1 500 qui essayent de maintenir de bonnes relations avec leurs voisins musulmans.
Une autre particularité, connue par plusieurs et qui nous a été rappelé par quelques insulaires : la grande honnêteté des juifs insulaires dans le commerce et les rapports de confiance qu’ils ont réussi à établir avec leurs clients. « Il n’est pas rare de voir un bijoutier juif vous louer des parures en or de dizaines de milliers de dinars, sans garantie aucune », nous dira l’un des commerçants du Souk. Est-ce typique de l’île et du sud tunisien tout court où est-ce typique à cette communauté ? Pour ceux qui connaissent la Tunisie et sa générosité, notamment celle du Sud, la réponse est connue. Juif ou Musulman, être du Sud, c’est être généreux et être de Djerba, c’est être un bon commerçant généreux.
6329 algériens « seulement » ont visité Djerba en 2016
L’île de Djerba mérite toute l’attention et les autorités tunisiennes l’ont bien compris. L’année passée, l’île a accueilli 637 956 touristes, soit une baisse de 3,1% par rapport à 2015 (658 312). Le nombre d’Algériens qui se sont rendus dans l’île en 2016 est de 6 329 enregistrant une augmentation significative estimée à plus de 44% par rapport à 2015 (4367). 0.5% des Algériens qui se sont rendus en terre tunisienne en 2016 ont visité Djerba, un chiffre que les autorités tunisiennes veulent augmenter. La durée moyenne de leur séjour est passée de 3,7 en 2015 à 3,8 en 2016, selon le directeur de l’ONTT (Djerba).Les Algériens et les Russes limitent les dégâts en 2016
Le tourisme tunisien, en crise depuis une série d’attentats djihadistes, a limité les dégâts en 2016 avec près de six millions de visiteurs grâce aux marchés russe et algérien, a affirmé à l’AFP le directeur de l’Office national du tourisme (ONTT), Abdellatif Hmam.
Alors que l’industrie touristique a représenté jusqu’à près de 10% du PIB, cette part est désormais inférieure à 7%, selon des statistiques officielles.
2016 a toutefois été « une première année sur le chemin du retour à la normalité. (…) Nous avons dépassé 5,7 millions de touristes », contre 5,3 millions en 2015, a dit M. Hmam.
D’après lui, cette timide reprise s’explique principalement par les « performances » des marchés russe (623 000 visiteurs) et algérien (1,8 million).
Pour la saison 2017, il se dit malgré tout confiant pour le secteur, à la faveur d’un rétablissement de la sécurité.
« Le risque zéro n’existe pas mais ce que la Tunisie peut dire aujourd’hui, c’est que nous vous assurons de mettre la vigilance à 100% », a-t-il avancé.
Le président de l’association des handicapés moteurs de la wilaya de Tizi-Ouzou, M. Kheloui Hocine, lance un appel pressant à toute âme charitable pouvant venir « en aide aux handicapes moteurs ». En cette saison hivernale avec son froid glacial, le président de ladite association ne cesse de crier son désarroi : « Nous avons besoin de secours!» Et ce secours, nous dira-t-il, passe par des dons en couvertures chaudes et, notamment des couches pour tous les âges » Avec des moyens réduits à néant, l’association ne peut, en aucun cas, assurer ces besoins, minimes soient-ils ! L’autre point, aussi important que le premier, est le problème du transport : « Nous interpellons les responsables de ce secteur à procéder à la gratuité des transports pour nos handicapés avec la délivrance d’une carte lui permettant ce minimum d’avantage ». Quant à l’allocation de 4000 DA, notre interlocuteur se désole : « Cette allocation ne peut même pas couvrir des dépenses d’une semaine et si le handicapé est père de famille, l’allocation est consommée en une journée ! » Et d’ajouter : « Une augmentation est indispensable et urgente ! » Quant à l’emploi, M. Kheloui affiche son pessimisme : « Il est pratiquement rare qu’un handicapé moteur déniche un emploi et les raisons ne sont pas explicitées par les autorités qui s’abstiennent de donner leurs versions! » Les soins sont également cités par le président qui ne cache pas sa colère: « Pourquoi ne pas retourner à l’ancienne méthode qui consistait en l’attribution par l’APC aux handicapés de cartes de soins qui leur assuraient la gratuité des soins? » s’interroge-t-il.
Le président de l’APC d’Iferhounène vient d’être condamné à 6 mois de prison ferme pour diffamation à l’encontre de l’ex-député RCD et vice-président de l’APN, M. Nordine Aït Hamouda, et atteinte à un symbole de la révolution en l’occurrence le colonel Amirouche.
Cette condamnation fait suite à un dépôt de plainte effectué par M. Aït Hamouda pour diffamation, suite à la diffusion par le P/APC d’Iferhounène sur son compte facebook d’une vidéo représentant le fils du colonel Amirouche et véhiculant des images du valeureux colonel.
Nordine Aït Hamouda déclare au sujet de cette affaire qu’elle «relève désormais des compétences du procureur de la République» et qu’en ce qui le concerne, il n’est que «partie civile».
Le dossier des logements de fonction occupés par des enseignants qui ne sont plus en poste est devenu préoccupant.
Des centaines de logements sont occupés par des enseignants partis à la retraite alors que leurs collègues en exercice galèrent pour rejoindre leur poste de travail. Les nouveaux enseignants font quotidiennement des kilomètres pour arriver à leur lieu de travail. Certains enseignants retraités occupent des fois des logements d’astreinte alors qu’ils possèdent des villas. D’autres retraités ont trouvé une autre formule à savoir léguer le logement à un de leurs enfants qui n’a rien à voir avec le secteur de l’éducation.
Le fils, ou la fille, hérite ainsi du logement d’astreinte qu’occupait le père ou la mère. C’est une réalité ! Que n’a-t-on pas vu ? Du coup, des extras se retrouvent à vivre en milieu scolaire. D’autres enseignants continuent d’occuper des logements alors qu’ils sont carrément à l’étranger. Pire encore, certains retraités remettent les clés de leurs logements à d’autres enseignants, sans passer ni par la direction de l’éducation ni par l’APC, moyennant une certaine somme d’argent, nous dit-on pour les frais des meubles existants dans l’appartement.
Il reste aussi que certains enseignants retraités, n’ayant pas de logement et n’ayant nulle part où aller sont sommés de quitter leur maison, ce qui a été à l’origine d’une tension entre des retraités et la direction de l’éducation, notamment depuis l’instruction ministérielle visant la récupération desdits logements. La situation est devenue à la fois paradoxale et confuse, tellement les choses se sont tassées depuis le temps.
Les indus occupant doivent désormais être mis dehors, les enseignants qui ont quitté le secteur doivent remettre les clés, ceux partis à l’étranger aussi et il faut trouver une solution pour ceux qui n’ont d’autres toits que celui de l’éducation. Une équation à plusieurs inconnus, qui risque de ne pas trouver de solution dans l’immédiat. En octobre 2016, l’APW de Tizi Ouzou, interpellée par plusieurs retraités concernés par l’exclusion a invité le premier responsable du secteur de l’éducation à Tizi Ouzou pour aborder ce dossier.
«Ce dossier est bien lourd. Nous essayons de trouver des solutions sans violence et sans avoir à saisir la justice. Mais il est inconcevable que des personnes qui n’ont aucune relation avec le secteur occupent des logements d’astreinte, alors que d’autres en plein exercice de leur fonction sont obligés de faire des kilomètres pour rejoindre leur lieu de travail.
Nous travaillerons sereinement et calmement pour récupérer ces logements. Ceux qui n’ont pas où aller seront aussi accompagnés pour bénéficier d’un logement social ou dans une autre formule», indique un membre de la commission dédiée au secteur au niveau de l’APW.
Des commissions de daïras pour étudier de près les différents cas recensés
Signalons qu’à travers la wilaya, il est recensé dans le secteur de l’éducation tous paliers confondus, un total de 3809 logements dont 1388 occupés par des retraités. A peine 128 logements ont été récupérés jusque là et redistribués. 28 logements ont été récupérés dans le secondaire, soit à l’amiable soit par voie de justice. Au moyen, 40 unités ont été également récupérées.
Au primaire, sur les 996 logements occupés par des retraités, seuls 40 logements ont été récupérés à l’amiable car la direction de l’éducation n’étant pas propriétaire et ne peut donc intenter une action en justice. L’APW de Tizi Ouzou s’est de nouveau penchée sur ce dossier, jeudi dernier, en présence des directions concernées. Monsieur Louanchi Hacene, représentant du directeur de l’éducation apostrophé en marge de la réunion confirmera les chiffres et indique : «La situation du logement dans le secteur de l’éducation est un peu délicate.
Nous essayons de récupérer ces logements sereinement et sans bruit. Les logements récupérés sont immédiatement redistribués aux demandeurs. Dans le secondaire, nous avons récupéré 28 logements, dans le moyen, 40 et dans le primaire, une quarantaine. Nous travaillons toujours pour récupérer le maximum de logements. Cette réunion de travail nous a permis d’aborder tous les problèmes et les contraintes liés à ce dossier.
La décision de créer des commissions au niveau de chaque daïra pour le suivi de ce dossier a été prise. Une fois tous les logements et leurs occupants identifiés, ils seront traités au cas par cas. Les retraités qui n’ont pas où aller seront toujours accompagnés en vu de bénéficier soit d’un logement social, soit de l’aide à l’auto construction ou intégrer dans une autre formule. Dans tous les cas, personne ne sera mis dehors. Nous voulons résoudre ce dossier sans recourir aux tribunaux».
Une convention a été signée dimanche à Oran entre la direction des moudjahidine de la wilaya et la radio « El Bahia » portant sur l’échange d’archives sur la guerre de libération nationale, en présence du ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni.
A cette occasion, des enregistrements de témoignages de moudjahidine ont été remis au ministre, qui a animé une émission radiophonique à l’issue de sa visite de travail et d’inspection, de deux jours, dans la capitale de l’Ouest.
Lors de cette émission, M. Zitouni a abordé notamment les dossiers des archives conservés encore en France, des crânes de moudjahidine à rapatrier, des disparus et des indemnisations des victimes des essais nucléaires dans le Sud du pays, annonçant la tenue « prochainement » à Oran d’une réunion mixte sur ces dossiers.
Le ministre a souligné, en substance, « qu’il existe encore un contentieux entre l’Algérie et la France en ce qui concerne la mémoire nationale et plusieurs dossiers en suspens, même si les relations entre les deux pays connaissent un développement positif ».
Des comités mixtes travaillent sur le dossier des disparus durant la guerre de libération nationale estimés à 2.000 dont de grands cadres de la révolution comme Si Mohamed Bouguerra, chef de la Wilaya V historique et Larbi Tebessi, a-t-il fait savoir, soulignant que « la plupart des disparus avaient été soit convoqués par les forces de sécurité française, soit mis en prison, soit placés dans des casernes et nous avons leurs dossiers ».
M. Zitouni a ajouté que « les canaux diplomatiques sont en œuvre pour récupérer les crânes de nos compatriotes et les inhumer en Algérie, même si ces crânes remontent à 100 ou 150 ans ».
La visite du ministre dans la wilaya d’Oran, entamée samedi, a été marquée par l’ouverture d’un colloque national sur « l’expérience algérienne dans la prise en charge de l’équipement des invalides et victimes de la guerre de libération nationale et ayant droits et leur dotation en organes artificiels », au cours de laquelle il s’est félicité de l’achèvement des opérations de déminage des zones frontalières.
« Ces régions sont passées de zones de mort et de destruction à des zones de développement et de progrès pour les Algériens », a-t-il souligné à ce propos.
Lors d’une rencontre, samedi, avec la famille révolutionnaire, au siège de la direction de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), le ministre a déclaré « nous œuvrons également, dans le cadre de la bonne gouvernance, à faciliter aux Moudjahidine et ayant droits les procédures administratives », ajoutant qu’un grand travail d’assainissement est en train de se faire à tous les niveaux pour en finir avec les lourdeurs bureaucratiques.
L’importation de véhicules a baissé au niveau du port de Mostaganem de 91% l’année dernière par rapport à 2015, a-t-on appris dimanche auprès de l’inspection divisionnaire des Douanes de Mostaganem.
Ce port a accueilli durant cette période 2.543 entre véhicules légers et lourds et engins de travaux publics contre 30.170 en 2015, selon les statistiques données lors des « portes ouvertes » sur ce corps.
Il s’agit de 1.924 véhicules touristiques, 527 camions et 95 machines industrielles, a-t-on précisé signalant que la valeur globale des droits et taxes de dédouanement a atteint en 2016 plus de 18 milliards DA, soit une réduction de 18 % par rapport à 2015.
L’exportation hors hydrocarbures a enregistré 28 opérations en direction de l’Afrique et de l’Europe totalisant un tonnage global de 6 tonnes et une valeur vénale de 448 millions DA. Elle concerne des produits alimentaires dont le couscous, le thon rouge, les dattes, ainsi que le cuir teint, des produits en plastique et des chevaux.
Dans le cadre de la lutte contre la contrebande, les mêmes services ont traité, l’année dernière, 15 affaires en collaboration avec la Gendarmerie nationale qui se sont soldées par la saisie d’effets vestimentaires, de boissons alcoolisées, de produits pyrotechniques et de caméras thermiques d’une valeur globale de 160 millions DA.
Les Douanes ont enregistré l’entrée et la sortie de 257 navires ayant transporté 83.871 passagers dont 19.721 étrangers et 30.750 véhicules, a-t-on indiqué.
Ces « Portes ouvertes » qui se poursuivent une semaine durant comportent une exposition d’appareils utilisés dans la lutte contre la contrebande, des photos de saisies menées par les brigades des douanes et une cérémonie en l’honneur d’agents mis à la retraite.
Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui observe actuellement un silence radio, prévoit deux scénarios en ce qui concerne son avenir dans le monde du football. Selon des indiscrétions à la FAF, Raouraoua (70 ans) préfère procéder par ordre de priorité pour lui, c’est-à-dire qu’il compte mettre le paquet sur son maintien au poste de membre du Comité exécutif de la CAF. C’est le premier scénario de sa stratégie pour demeurer dans le monde du football.
Il a déjà déclaré que sa priorité va vers le Comité exécutif de la CAF dont les élections sont prévues le mois de mars prochain. Il est en course pour ce poste, pour la Zone Afrique du nord, avec le Libyen Anwar El Tashani et du Marocain Fouzi Lekjaa. La concurrence s’annonce rude et c’est la raison pour laquelle Raouraoua a préféré retourner au Gabon où se déroule la CAN-2017 pour poursuivre sa campagne électorale. Il fait un forcing pour être réélu au sein du Comité exécutif de la CAF.
Au cas où il sera réélu à la CAF, Raouraoua ne compte pas lâcher la FAF pour autant. Il va placer son poulain à la fédération, comme il l’avait fait en 2004, quand il avait boosté Hamid Haddadj à la présidence de la FAF, révèle-t-on encore.
Le deuxième scénario de Raouraoua, c’est de se maintenir à la FAF au cas où il ne sera pas réélu au CE de la CAF, d’autant plus que l’assemblée générale de la FAF est décalée au mois d’avril. Elle interviendra après l’AG ordinaire (bilan), prévue le mois de mars. Raouraoua maintient ainsi une marge de manœuvre et n’a jamais déclaré qu’il quittera la FAF.
Pour rappel, bien avant la CAN-2017, Raouraoua avait déclaré qu’il envisageait de briguer un autre mandat à la FAF. Aujourd’hui, quand il déclare que l’échec de l’équipe nationale à la CAN-2017 n’incombe pas uniquement au président de la fédération, mais aux joueurs et au staff technique, Raouraoua tente de sauver sa face en prévision de son éventuelle candidature à la présidence de la fédération.
Ce sont les deux scénarios envisagés par Raouraoua dont la stratégie consiste à calmer les esprits et gagner du temps tout en actionnant ses relais pour exiger son maintien et présenter sa candidature. Toutefois, au cas où il lui sera signifié de se retirer de la FAF, Raouraoua saura quitter la table. Raouraoua continue de manœuvrer tout en sachant que tous les scénarios sont envisageables..
C’est un ami des maghrébins et des musulmans, Benoît Hamon qui défendra les couleurs socialistes à l’élection présidentielle après sa nette victoire face à Manuel Valls dimanche au second tour de la primaire élargie du PS.
Benoit Hamon, 49 ans, a réuni 58,65% des suffrages contre 41,35% pour Manuel Valls, 54 ans, selon des résultats encore provisoires de ce scrutin qui marque aussi un désaveu pour ceux qui ont exercé le pouvoir depuis 2012, François Hollande et Manuel Valls en tête.
Dans son discours de victoire Benoit Hamon a affirmé que la gauche « relevait la tête » et annoncé qu’il proposerait à l’écologiste Yannick Jadot et au candidat de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon de construire une majorité gouvernementale
« Benoît Hamon l’a emporté nettement » et « je veux lui souhaiter bonne chance devant le combat qui est devant lui », a déclaré de son côté l’ancien Premier ministre en le félicitant « chaleureusement ».
En battant Manuel Valls, qui a échoué lamentablement dans sa première compétition politique, Benoit Hamon marche doucement mais surement vers l’Elysée, surtout après les problèmes du candidat de la Droite François Fillon. Le seul candidat qui risque de poser problème pour le parti socialiste, est Manuel Macron, et son mouvement en marche….
Dix huit éléments de l’organisation terroriste autoproclamée « Etat islamique » (Daech/EI) ont été tués ces dernières 24 heures par l’armée turque à Al-Bab, dans le cadre de l’opération « Bouclier de l’Euphrate » menée par la Turquie dans le nord de la Syrie, a annoncé dimanche l’armée turque. Les forces armées turques ont bombardé 130 cibles du groupe terroriste au 159eme jour de cette opération et les avions de combat ont mené des raids contre 18 cibles dont trois positions armées, quatre points de contrôle ainsi que neuf bâtiments utilisés comme refuges dans la ville d’Al-Bab et dans la zone de Bazagha, située dans le rif de la province syrienne d’Alep, a indiqué l’état-major des forces armées turques (TSK).
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dimanche à Rabat, des militants dénonçant la « corruption » ou des enseignants stagiaires en lutte depuis des mois contre le gouvernement. Un premier cortège a rassemblé en début de matinée des membres de plusieurs syndicats de travailleurs –notamment l’Union marocaine du travail (UMT) et la Confédération démocratique du travail–, de partis de gauche et des militants associatifs. Ils entendaient exprimer leur « ras-le-bol contre la corruption et la gabegie des deniers publics » par le gouvernement, selon l’un de leur représentant, un membre de l’UMT.
Sept ans après, l’Egypte retrouve le dernier carré de la CAN Total 2017 grâce à une victoire 1-0 face au Maroc, ce dimanche à Port-Gentil. Les Pharaons joueront mercredi face au Burkina Faso pour une place en finale.
L’Egypte, septuple champion continental, est de retour dans les hautes sphères du football africain. Les Pharaons se sont qualifiés pour les demi-finales de la CAN 2017 après leur victoire 1-0 sur le Maroc, ce dimanche, en quart-de-finale.
Dans un stade de Port-Gentil où 5.000 supporteurs marocains avaient pris place au milieu d’une faible assistance locale, la première période propose un spectacle mitigé. Si l’engagement est au rendez-vous, en témoignent les très nombreuses fautes sifflées par l’arbitre gabonais Eric Otogo, la réussite technique fuit les vingt-deux acteurs sur une pelouse en piètre état.
L’Egypte est la première équipe à inquiéter son adversaire, par Mahmoud Hassan qui éprouve le portier marocain Mounir El Kajoui d’une reprise de demi-volée (15e). Mais c’est le Maroc qui se procure les meilleures occasions en première période. A la 34e, Manuel Da Costa centre pour la tête de Romain Saiss qui trouve le haut de la barre transversale !
Le Maroc mal récompensé
Au retour des vestiaires, le match change d’aspect. L’heure n’est plus aux tergiversations. Et le Maroc sort les crocs. A la 55e, une superbe frappe de Mbark Boussoufa heurte la transversale du but égyptien. Cinq minutes plus tard, Aziz Bouhaddouz manque une reprise à bout portant sur un très bon service de Fayçal Fajr. Le festival marocain continue à la 68e avec de nouveau Aziz Bouhaddouz qui place une tête de peu à côté du poteau droit du gardien vétéran égyptien Essam Elhadary.
Il faut attendre le dernier quart d’heure pour voir l’Egypte se montrer dangereuse. Sur un coup franc piqué de Tarek Hamed, Mohamed Salah se retrouve seul devant Mounir El Kajoui qui, d’une détente réflexe, écarte le danger (77e). En toute fin de rencontre, le gardien des Lions de l’Atlas ne pourra rien sur la reprise en deux temps de Mahmoud Kahraba qui prend le meilleur sur Mehdi Benatia avant de marquer à bout portant le but de la victoire (88e).
Qualifiée pour la première fois pour les demi-finales de la CAN depuis 2010, année de leur dernier titre continental, l’Egypte affrontera le Burkina Faso mercredi 1er février à Libreville.
Un total de 10,11 quintaux de kif a été saisi l’année dernière à travers le Sud-est du pays par les services de Police, a-t-on appris dimanche de l’inspecteur régional de la police du Sud-est (Ouargla). Dans un point de presse animé au siège de l’unité 406 de maintien d’ordre de Saïd-Otba (Ouargla) sur les activités des services de la police, le contrôleur de police Abdessalem El-Eulmi a fait état du traitement durant la période précitée de 601 affaires, dont 190 liées au trafic de drogues et 411 liées à la consommation de ce produit prohibé. Ces affaires ont impliqué 1.024 individus issus des wilayas d’Ouargla, Illizi, El-Oued, Ghardaïa, Biskra et Laghouat, dont 662 ont été placés en détention provisoire, 137 autres ont fait l’objet d’une citation directe, une personne placée cous contrôle judiciaire et 224 autres ont été relâchées.
Une centrale solaire photovoltaïque d’une capacité de 5 mégawatts a été inaugurée dimanche à Adrar (140 km Sud d’Adrar), par le ministre de l’Energie, Noureddine Bouterfa. Lors de l’inauguration, le ministre a fait état d’un programme national de développement des énergies renouvelables visant une production de 47 térawatts/heure, et ayant permis jusqu’ici la réalisation de plusieurs centrales, à échelle nationale, offrant une capacité cumulée de 350 mégawatts. La centrale a été intégrée au réseau électrique national, dans le cadre du programme national des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.
A la veille de la tenue du 28e sommet de l’Union Africaine prévue les 30 et 31 janvier à Addis-Abeba (Ethiopie), toute l’attention est retenue par un seul sujet : Le Maroc sera-t-il réintégré au sein de l’institution ? Un débat sans fin a été lancé à propos de cette question. Chacun allant de sa propre analyse. Mais tous se rejoignent sur un point : le rôle que va jouer l’Algérie dans cette adhésion.
En effet, le Maroc a claqué la porte de l’ancienne institution appelée autrefois (OUA) en 1984, et qui, en 2002, estdevenue l’Union Africaine (UA). Depuis peu, le Maroc a eu une soudaine envie pressante de regagner l’UA. Une campagne diplomatique a été lancée, où le roi Mohamed VI a entamé une tournée en Afrique. Seulement cette adhésion n’est pas chose facile, car au sein de l’UA les avis divergent sur la question, entre favorables et opposants. L’Algérie est quant à elle selon les observateurs rangée dans la catégorie des opposants. Pour lever toute ambiguïté, mais en adressant toutefois des messages clairs, nets et précis, le Ministre des Affaires Etrangères, Ramtane Lamamra a accordé une interview à « Jeune-Afrique » où il aborde le sujet. D’un ton sec et circonscrit, il répond aux questions sans trop s’étaler.
M.Lamamra considère que le Maroc va « adhérer » à l’UA et non pas la réintégrer. Car l’institution a changé d’appellation et est devenue une nouvelle institution. Il explique : « il y a une nouvelle organisation, et il y a un État qui n’a jamais appartenu à cette organisation » et ajoute : « il n’y a pas besoin de sortir de la Sorbonne ou d’avoir un doctorat en droit pour en conclure qu’il s’agit d’une adhésion ». Le reste est pour lui « de la rigolade ».
Concernant l’éventualité de l’installation d’un débat autour d’une possibilité d’éviction de la RASD de l’institution, le Ministre des AE affirme « il n’y aura pas de débat autour de la RASD » car pour lui « la RASD est un membre fondateur qui bénéficie des mêmes droits et obligations que tout le monde ». Par contre, il s’agirait bien d’une « demande d’adhésion du royaume du Maroc à l’union africaine. Point final ». Ainsi, cette déclaration voudrait dire que si le Maroc souhaite avoir un siège à l’UA, il devrait faire avec la présence de la RASD en tant que membre dans cette institution.
Pour ce qui est de l’élection du prochain président de la commission de l’UA programmée pour ce 28e sommet, cinq candidats sont en lice, dont les plus prometteurs sont la ministre des AE du Kenya, Amina Mohamed, l’ex Premier Ministre Tchadien Moussa Faki Mahamat ainsi que le diplomate Sénégalais Abdoulaye Bathily. Des observateurs indiquent que Abdoulaye Bathily est réputé proche de Rabat, alors que Moussa Faki Mahamat est proche d’Alger et est soutenu par ce dernier. A cet effet, M.Lamamra indique : « ils sont tous brillants ». Il parle dans ce sens de consultations et de relations de confiance. « Lors de consultations entre pays frères et amis, on peut mettre dans la confidence, par avance, certaines des intentions qu’on peut avoir » a-t-il déclaré, en citant un exemple : « globalement, nous avons des relations de confiance avec beaucoup des candidats. Amina Mohamed, nous a également consultés très tôt sur l’opportunité de sa candidature. D’autres également nous ont sollicités, y compris au sommet de la francophonie à Antananarivo ». Le motif de ces différentes sollicitations ? Le Ministre des AE avance : « l’Algérie est un pays qui compte dans cette organisation. Nous ne pouvons que nous en réjouir ! ».
En dépit de la chute des prix de l’or noir, pour l’instant incapables de dépasser la barre des 55 dollars le baril dans les marchés mondiaux, la politique des subventions est maintenue. Depuis, experts et économistes n’ont cessé de tirer la sonnette d’alarme sur l’impossibilité de maintenir aussi longtemps la générosité de la rente, qu’il faudra tôt ou tard reconsidérer. Parmi les solutions avancées, le « ciblage » de ces subventions afin qu’elles touchent ceux qui en ont réellement besoin.
Reporters : Citoyens et entreprises ont bénéficié en 2016, au titre de subventions dites indirectes, de 1 500 milliards de dinars pour les « soulager » d’avoir à payer le différentiel entre les prix réels des carburants, y compris les quantités importées, et le prix de leur cession. Il en est de même pour le gaz. Qu’aurait payé réellement l’Algérien s’il n’y avait pas ces subventions ?Vous aviez également parlé des effets pervers de ces subventions dans les échanges internationaux de l’Algérie, car ils sont de nature à tomber sous le coup des lois sur la violation de règles concurrentielles, que les marchés internationaux appellent du dumping. Est-ce à dire que c’est une question de temps avant de voir la politique des subventions bouleversée, sachant que les pouvoirs publics veulent justement intensifier les exportations, principalement hors hydrocarbures ?
Il ne s’agit pas de futur, mais de passé déjà consommé. Ceux qui ont eu à travailler avec l’Union européenne le savent bien. Il est clair qu’aujourd’hui, non seulement ce dumping est un frein, mais les mesures de restriction dans les importations et les contingentements sont catastrophiques en termes de réciprocité, tout autant que la règlementation des changes et la lourdeur du système financier.
Selon vous, à quel moment la politique de subventions aurait dû faire l’objet d’une remise en cause ?
Quatre hommes, trois Premiers ministres et un ministre des Finances l’ont dit : Hamrouche, durement mais justement, Ghozali avec de la finesse, Benbitour avec prudence et Benachenhou avec insistance. Même si le temps nous est compté, il n’est jamais trop tard pour bien faire. Il convient de ne plus agir de façon sectorielle et d’adopter une politique économique globale, de ne pas confondre développement durable et écologie. <
La famille irakienne qui est arrivée de la ville d’Erbil en Irak à l’aéroport international du Caire, a été empêchée de prendre l’avion de la compagnie EgyptAir sur le vol 985 à destination de New York, enregistrant ainsi, le premier cas de l’application du décret très décrié du président américain Trump, interdisant aux ressortissants de sept pays (dont l’Irak) l’entrée sur le territoire des Etats Unis. Cette famille devrait rentrer à Erbil, aujourd’hui dimanche sur le vol 636, selon le journal El Yaoum Essabi. Ainsi, Fouad Cherif Souleymane et sa femme Irdhoua Lekouider et leurs enfants Iyad Chad et Nebiaa, sont les premiers cas de la mise en œuvre de cette interdiction laquelle a exclu les porteurs de visas diplomatiques et les officiels qui travaillent pour des institutions internationales. Une source sécuritaire a affirmé audit journal, que les autorités de l’aéroport du Caire n’ont reçu aucune notification de la part des Etats Unis, leur signifiant d’interdire le voyage des ressortissants des sept pays vers son sol et que les autorités de l’aéroport n’ont pas le droit d’empêcher quiconque de voyager, sauf dans le cas où une personne est sous le coup d’une décision judicaire ou si elle est recherchée par Interpol. Cela peut se faire aussi suite à une demande claire d’un pays d’empêcher certaines nationalités ou personnes bien déterminées d’atteindre son territoire. Sous quelle base on a empêché cette famille de voyager ? La même source indique que les services de sécurité des autorités aéroportuaires américaines ont l’habitude d’entrer en contact avec les compagnies qui organisent des vols directs vers les Etats Unis, pour avoir des informations concernant le nombre de voyageurs , leurs noms et leurs nationalités avant que l’avion ne décolle de l’aéroport concerné pour donner leur consentement ou non sur l’entrée d’une personne sur ses terres. Et c’est ce qui est arrivée pour cette famille irakienne pour laquelle un refus a été signifié.
Le chaos gagne tous les aéroports
Les aéroports ont vécu, hier samedi, une perturbation totale, quelques heures après la décision de Trump. Des voyageurs possédant la fameuse Green Card, ont été refoulés. Ainsi une iranienne a été interdite de prendre l’avion vers les Etats Unis à partir de l’aéroport de Dubai, bien quelle possède une carte de séjour définitive, son père étant résidant aux Etats Unis. En Hollande, une compagnie aérienne a empêché 7 voyageurs de prendre l’avion. Ces derniers étant concernés par la décision de Trump. Par ailleurs 5 réfugiés irakiens et un yéménite possédant des visas d’entrée aux Etats Unis ont été empêchés de prendre l’avion au niveau de Cairo Airport, et ont été extradés vers leurs pays. Reuters a indiqué que des réfugiés ont été interceptés à leur arrivée aux Etats Unis, l’un deux a été relâché selon une chaîne arabe.
Réactions des pays concernés
Dans une première réaction, Téhéran a décidé d’appliquer le principe de la réciprocité. Pour sa part le Soudan a exprimé son regret du fait qu’il figure dans cette liste des 7 pays interdits. L’Iran, par le biais de son ministère des affaires étrangères a affirmé qu’elle conserve son droit de riposter aux décisions du président américain, dans le cadre de l’annulation des conventions bilatérales et multilatérales. Estimant que cette décision, bien que provisoire, est une atteinte claire au monde musulman, spécialement au grand peuple iranien. Cette décision, selon le ministère des affaires étrangères iranien, est un cadeau offert aux extrémistes et aux terroristes, bien quelle vient dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la protection du peuple américain.
Décret Trump anti-réfugiés: des associations de défense des droits attaquent en justice
Plusieurs associations de défense des droits civiques américaines, dont la puissante ACLU, ont attaqué samedi en justice le décret de Donald Trump interdisant l’accès aux Etats-Unis de ressortissants de plusieurs pays musulmans.
La plainte contre le président Trump et le ministère de la Sécurité intérieure a été déposée samedi matin devant un tribunal fédéral de New York par l’American Civil Liberties Union et d’autres associations de défense des droits et des immigrés, qui exigent notamment la libération de deux citoyens irakiens interpellés vendredi soir à l’aéroport JF Kennedy sur la base du décret qui venait à peine d’être promulgué.
Selon le texte de la plainte, les deux Irakiens interpellés à l’aéroport de JFK sont détenteurs de visas leur permettant d’entrer légalement aux Etats-Unis, qui attestent que les autorités américaines ont estimé qu’ils ne représentaient pas de menace pour les Etats-Unis.
Les associations demandent à ce qu’ils soient relâchés et qu’ils puissent au moins exercer leur droit à déposer une demande d’asile aux Etats-Unis pour éviter d’être renvoyés en Irak, où ils ont de bonnes raisons de craindre pour leur sécurité.
Les associations demandent plus globalement à ce que cette plainte soit considérée comme une action en nom collectif pour toutes les personnes dans le même cas qui pourraient être retenues dans des aéroports américains.
Des associations de défense des immigrés ont également lancé samedi un appel à manifester au terminal 4 de JFK, rapidement relayé sur les réseaux sociaux.
Deux représentants démocrates de New York au Congrès, Jerry Nadler et Nydia Velasquez, se sont également rendus sur place pour essayer d’avoir accès aux Irakiens, selon Camille Mackler, une responsable de l’association New York Immigration Coalition, qui participait à la manifestation.
Ce dimanche 29 janvier, le stade d’Oyem a reçu le troisième quart de finale de la compétition. La RD Congo affrontait le Ghana dans une enceinte loin d’être remplie. Les Back Stars ont finalement réussi à l’emporter et à se qualifier pour les demi-finales en battant les Léopards sur le score de 2-1.
Les Léopards et les Black Stars se sont souvent rencontrés lors de la Coupe d’Afrique des nations, mais trois dates attirent notre attention. La dernière confrontation a eu lieu le 20 janvier 2013 en Afrique du Sud, lors d’un match comptant pour la première journée du groupe B, où les deux équipes se sont quittées sur un nul 2-2. L’unique quart de finale s’est disputé le 28 janvier 1996 en Afrique du Sud, le Ghana l’emportant sur le score de 1-0. Et finalement la seule finale s’est déroulée le 21 janvier 1968 en Ethiopie, les Congolais s’imposant 1-0. Des duels toujours équilibrés et le match de ce dimanche n’a pas failli à la règle.
Les Léopards sortent leurs griffes
A cause d’une gêne au niveau de la cuisse, le capitaine des Léopards Youssouf Mulumbu ne figure pas dans le onze de départ. Pour le remplacer, c’est Dieumerci Mbokani qui va prendre le brassard. Il va d’ailleurs montrer la voie, en étant à deux doigts de marquer. A la 7e minute, l’attaquant de Hull City, lancé en profondeur, efface le gardien, mais frappe mollement pied gauche. Le ballon s’écrase sur le poteau des cages gardées par Razak Brimah.
Les Congolais ne relâchent pas la pression. Ils dominent mais n’arrivent pas à concrétiser leurs offensives. A la 26e minute, Dieumerci Mbokani, à nouveau, reçoit le ballon à l’entrée de la surface de réparation, fait une louche par-dessus un défenseur ghanéen, puis temporise, et donne en retrait à Junior Kabananga qui frappe au dessus. Les occasions sont pour les Léopards, mais le score reste toujours bloqué sans but.
On dit souvent que, jamais deux sans trois, c’est encore une fois le cas. A la 40e minute, l’intenable Dieumerci Mbokani prend le ballon à l’entrée de la surface et frappe cette fois pied droit. Le gardien des Black Stars, Razak Brimah, se couche sans trop de difficultés sur la balle qui lui est arrivée dessus. L’homme de cette première période a été le capitaine de la RD Congo, mais il n’aura pas réussi à ouvrir la marque.
Les Black Stars se rebiffent
La deuxième période part sur les chapeaux de roues pour le Ghana. Les Black Stars ne veulent plus subir la domination des Congolais. Dès la 46e minute, André Ayew frappe pied gauche à l’entrée de la surface. La course du ballon est stoppée par le gardien de la RD Congo, Matampi Ley. Il doit à nouveau s’illustrer cinq minutes plus tard, lorsque Mubarak Wakaso tire un coup franc directement aux cages. Le gardien congolais réussit une nouvelle fois à repousser le danger, mais les Ghanéens sortent enfin de leur apathie.
Leurs efforts vont payer à la 63e minute. Le ballon est récupéré dans la moitié de terrain des Congolais par Mubarak Wakaso qui lance en profondeur Jordan Ayew. L’attaquant d’Aston Villa efface deux défenseurs et frappe fort pied droit, sans aucune chance pour le gardien. Pour répondre à un coup de canon, rien de tel qu’un autre tir surpuissant. A 25 mètres du but, Paul-José Mpoku adresse une frappe tendue qui va se loger le long du poteau gauche du but gardé par Razak Brimah.
On se dirige tout droit vers les prolongations jusqu’à une erreur de la défense congolaise. A la 77e minute, Lomalisa Mutambala commet une faute incontestable sur l’attaquant ghanéen, Christian Atsu. André Ayew, le capitaine des Black Stars, se charge de transformer le penalty. Une réalisation qui anéantit les espoirs de victoire des Léopards, qui n’ont pas réussi à réagir comme lors du premier but encaissé.
Le Ghana s’impose finalement sur le score de 2-1 face à la RD Congo. Les Congolais sortent par la petite porte, eux qui avaient fini à la première place du groupe C avec sept points, devant le Maroc, le Togo et surtout la Côte d’Ivoire, tenante du titre. Quant aux Black Stars, ils vont rencontrer le Cameroun le 2 février prochain à Franceville pour la deuxième demi-finale de la compétition.
Les partis politiques et Pouvoir ont la hantise du faible taux de participation aux prochaines élections législatives, prévues le mois de mai 2017. Les législatives représentent le seul rendez-vous électoral qui enregistre le plus faible taux de participation. Ce qui n’est pas le cas des élections locales (communales) et présidentielles, dont le taux de participation demeure meilleur.
Les partis politiques et les ministres du gouvernement multiplient leurs appels pour amener les citoyens à participer aux législatives, soulignant que la crédibilité de ces élections passe par un taux de participation acceptable. Or, ce taux n’arrive jamais à atteindre les 50%, comme ce fut le cas en 2012, ce qui avait alors amené plusieurs parties à appeler à dissoudre l’Assemblée populaire nationale (APN), laquelle est loin de représenter le peuple.
Cette fois-ci encore, le taux de participation aux législative risque d’être encore plus faible en raison du comportement de certains députés et de tout ce qui est rapporté à leur sujet. L’absentéisme des «élus du peuple» aux séances plénières de l’APN est une très mauvaise image que renvoient des députés, lesquels incitent les citoyens à ne pas voter. Le manque de débat contradictoire et la présentation de l’APN comme une simple chambre d’enregistrement où les députés se sont spécialisés dans la fonction de lever la main pour approuver toutes les lois, sont autant d’éléments qui expliquent les faibles taux de participation au vote.
Les salaires que perçoivent les députés et leur gloutonnerie pour bénéficier de plus en plus d’avantages sans pour autant se soucier des préoccupations des citoyens, ont contraint les votants à abandonner les chemins des bureaux de vote.
Aussi, le discours tenu par certains partis sur l’argent sale dépensé pour la députation n’encourage pas le simple citoyen à voter, alors qu’il a du mal à arrondir ses fins de mois. Il faut aussi préciser que le faible taux de participation au vote n’a rien à voir avec le boycott. Autrement dit, le comportement des Algériens ne doit pas être exploité ou récupéré par ceux qui appellent au boycott.
Il faut relever par ailleurs, que les votants algériens adoptent un autre comportement quand il s’agit des élections communales ou présidentielles. Les communales sont considérées comme étant des élections de proximité. Les citoyens ne votent généralement pas pour les candidats des partis, mais pour des candidats de leurs quartiers dont ils connaissent la réputation voire l’affiliation familiale.
L’association Radieuse, présidée par monsieur Chafi Kada, a honoré le ministre de l’Habitat M. Abdelmajid Tebboune et ce, en présence du wali d’Oran Zaalane Abdelghani, du contrôleur de police chef de sûreté de wilaya, Nouasri Salah ainsi que le commandant du groupement de la gendarmerie d’Oran Aouedj Abdesslam.
Un trophée du mérite et un diplôme de reconnaissance ont été remis par le président de la Radieuse et monsieur Hansal Mohamed, au ministre de l’Habitat. Cette distinction est venue pour récompenser ses efforts soutenus et son excellente gestion, d’une structure sensible, ce qui a permis à des milliers de pères de familles, d’obtenir un logement décent ainsi que la bonne prise en charge du projet de la Grande Mosquée d’Alger.
Cela confirme le bon choix de son Excellence le président de la République monsieur Abdelaziz Bouteflika, de commis de l’Etat compétent, à même de mener à bien son programme dans l’intérêt du citoyen algérien.