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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 months 1 day ago

LF 2017 : L’Algérie habilitée à drainer plus d’investissements que les pays voisins au cours des trois prochaines années.

Sat, 04/02/2017 - 20:59

L’Algérie est habilitée à drainer plus d’investissements étrangers que les pays voisins au cours des trois prochaines années grâce aux mesures «incitatives» prévues dans la loi de finances (LF) 2017, a estimé jeudi à Tipasa l’économiste et expert financier Abderrahmane Benkhalfa.

«L’Algérie est habilitée à drainer plus d’investissements étrangers à valeur ajoutée que les pays voisins et certains pays africains et arabes dans tous les domaines», a précisé l’ancien ministre dans une déclaration à la presse en marge d’une conférence organisée par la chambre d’industrie et de commerce.

Parmi les atouts de l’Algérie sur lesquels il a basé ses prévisions, l’économiste a cité un niveau supérieur de réserves et un seuil d’endettement inférieur à ceux des pays voisins, soulignant que les mesures prévues dans la LF 2017, notamment en matière fiscale et foncière, incitaient à l’investissement.

Selon lui, ces mesures incitatives sont à même de donner un nouveau souffle à l’économie nationale.
M. Benkhalfa a également cité la dynamique d’investissement actuelle, l’essor du partenariat, l’élargissement du marché, le niveau d’ouverture et l’équilibre entre les flux intérieurs et extérieurs.
Tous ces facteurs sont à même de créer un «nouveau mode» de croissance économique, a-t-il estimé.

L’expert a en outre passé en revue une série de mesures visant à réformer les systèmes fiscal, douanier et bancaire en Algérie en vue de conférer davantage de transparence et de flexibilité aux démarches administratives, en mettant à profit les nouvelles technologies.

Abordant le pouvoir d’achat des consommateurs, M. Benkhalfa a noté que toutes les «appréhensions» suscitées par la loi de finances 2017 «se sont dissipées» dès son entrée en vigueur, imputant la hausse des prix à la «cupidité» de certains commerçants et opérateurs économiques.

L’Algérie est le seul pays qui s’emploie à renforcer la dynamique économique sans toucher à la politique d’aide sociale, a-t-il soutenu.

Categories: Afrique

SNTF : Plusieurs acquisitions de trains prévues entre 2017 et 2019.

Sat, 04/02/2017 - 20:51

La Société nationale des transports ferroviaires (Sntf) va poursuivre son programme d’acquisition et de réhabilitation de son parc de trains en 2017, qui s’étalera jusqu’à 2019, a indiqué l’assistant du P-dg de cette entreprise, M. Abdelouahab Aktouche, dans un entretien à l’APS.

Ce programme prévoit l’acquisition de dix (10) nouvelles locomotives de transport de marchandises de type Electro Motive Diesel (EMD) en mars de l’année en cours et de 17 trains voyageurs de type Coradia en 2018 dans le but d’augmenter ses capacités de transport, précise le même responsable.
Le même programme prévoit aussi la réhabilitation et la modernisation de dix (10) locomotives de transports de marchandises et de 52 voitures voyageurs durant l’année en cours.

Au total, 202 voitures voyageurs grandes lignes jour, couchette et banlieue sont en cours de réhabilitation au niveau de l’atelier de maintenance de Sidi Bel Abbès.

Six (6) unités prototypes ont été livrées fin 2016 en attendant la réhabilitation de 52 autres en 2017, de 77 en 2018 et de 67 en 2019.

Entré en vigueur en 2015 pour un délai d’exécution de 44 mois en partenariat avec le groupement français Faiveley Tours et Compin SAS, le projet de réhabilitation et de modernisation des 202 voitures voyageurs est d’un coût de 80,5 millions d’euros.

Il sera réalisé avec une main d’£uvre 100% algérienne sous l’encadrement technique du groupement français, selon M. Aktouche.

En outre, il est prévu l’acquisition de 17 trains de voyageurs bi-modes (diesel et électrique) du type Coradia en 2018 dont le contrat a été signé avec le constructeur français Alstom pour un montant global d’environ 200 millions d’euros.

Concernant le fret, le parc locomotives de transport de marchandises sera augmenté de 20 unités cette année à travers l’acquisition de 10 locomotives neuves de type EMD (puissance 5.600 chevaux) et la réhabilitation de dix (10) autres de type GE (puissance 2.000 CV), sachant qu’en 2016, la Sntf a déjà mis en service deux (2) locomotives prototypes réhabilitées et a acquis 20 nouvelles locomotives du constructeur américain EMD.

Concernant la réhabilitation, elle se fait avec l’assistance technique du groupe américain General Electric International (GEI) pour un délai de réalisation de 28 mois (à partir de 2015) pour un coût de 20,2 millions de dollars. Pour ce qui est l’acquisition des 20 locomotives diesel électrique du constructeur américain EMD en 2016 et de 10 autres en mars 2017, le contrat avait été signé en 2015 pour un délai de 26 mois et d’un montant de 113,8 millions de dollars.

Manque à gagner de 115 millions DA en 2016 pour raisons éco-sociales

Par ailleurs, la SNTF a enregistré un manque à gagner de plus de 116 millions DA en 2016 suite aux grèves du personnel et obstructions de voies ferroviaires par des manifestants, fait savoir M. Aktouche.

Ces pertes ont été induites par l’annulation de 2.267 voyages pour le transport de voyageurs (pertes de 66 millions DA) et l’annulation du transport de 100.000 tonnes de marchandises (plus 50 millions DA), précise-t-il.

Ces grèves étaient liées aux revendications du personnel de cette entreprise publique telles l’évolution dans leur carrière et l’amélioration des conditions de travail dont notamment le volet sécuritaire pour ses agents.

La SNTF a aussi payé le tribut des manifestations de citoyens qui recourent souvent à bloquer la circulation des trains pour se faire entendre.

«Les pertes financières ne sont pas très significatives. Mais ce qui nous préoccupe sont surtout les pertes en termes d’image (crédibilité) vis-à-vis des voyageurs et pour les frets», déplore M. Aktouche. De surcroît, d’autres perturbations dans le transport ferroviaire étaient dues à des actes d’incivisme de citoyens à travers différentes wilayas, enregistrant179 actes de malveillance en 2016 contre 164 en 2015.

A ce propos, il cite le non respect du code de la route au niveau des passages à niveau dont 229 sont illicites et sans signalisation, l’empiétement et la destruction des emprises ferroviaires par des travaux non autorisés et la pose des déchets ménagers au long des lignes ferroviaires.

Selon le même responsable, la SNTF a recensé 1.500  passages à niveau sur un réseau de 3.800 kms de lignes exploitées au niveau national, sachant que leur surveillance nécessite la mobilisation de plus de 7.500 agents, dépassant largement ses capacités financières. Sur les 17 autorails acquis en 2006, la SNTFen a perdu sept (7) dans des accidents survenus dans les passages à niveau sans compter les coûts de réhabilitation pour d’autres.

Par ailleurs, 74 accidents de trains ont été enregistrés en 2016 ayant causé 12 décès contre 78 accidents en 2015 (46 décès).

Parmi les solutions prévues pour réduire le nombre des accidents, M. Aktouche évoque un dispositif de réduction du nombre de passages à niveau qui sera mené par l’Agence nationale des d’études et de suivie de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif) avec la collaboration de la SNTF.

Ce projet consiste à remplacer les passages à niveau par des passages dénivelés inférieurs ou supérieurs à la voie ferrée, et à supprimer les croisements entre les routes et les voies ferrées jugés inutiles, et ce, en concertation avec les collectivités locales.

En 2016, la SNTF a réalisé un chiffre d’affaire de 1,8 milliard DA pour le transport de 3,5 millions de tonnes de marchandises, tandis que dans le transport de voyageurs, son chiffre d’affaires a été de deux (2) milliards DA en ayant transporté 38 millions de voyageurs.

L’entreprise prévoit, pour 2017, le transport de 9,5 millions tonnes de marchandises (chiffre d’affaires de 4 milliards DA) et de 46 millions voyageurs (2,4 milliards DA), et vise un objectif de transporter entre 17 et 18 millions de tonnes de marchandises entre 2019 et 2020.

Categories: Afrique

Les dernières intempéries en Algérie mettent à mal le secteur du BTP.

Sat, 04/02/2017 - 20:24

Les intempéries enregistrées ces dernières semaines à travers le pays ont provoqué l’arrêt de plusieurs chantiers dans le secteur du bâtiment et des travaux publics.

Cette situation a conduit des milliers d’entrepreneurs et d’adhérents à la Caisse nationale des congés payés et du chômage-intempéries des secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique (Cacobatph), à procéder à des dépôts de déclarations pour d’éventuels remboursements.

Sur les 56.359 déclarations enregistrées par les agences de la Caisse, 3.463 concernent les intempéries. Plus de 2.700 chantiers étaient à l’arrêt. Cette situation a provoqué la mise au chômage technique de 90.000 travailleurs, dont la majorité active dans les chantiers de la région est du pays, notamment Sétif, Constantine, et Tizi Ouzou.

Selon la cellule d’orientation et d’information au niveau de la direction générale de la Cacobatph, 2.644 dossiers ont été déposés par les entreprises pour remboursement du 8 au 21 janvier. Ces dossiers sont en phase d’étude et seront assainis 30 jours après la date du dépôt.

Les statistiques de la Caisse indiquent que la pluviosité est la première cause de la paralysie des projets et le nombre d’arrêts de travail a atteint plus 1.600. Ces derniers représentent 61% des demandes de remboursement déposés à travers toutes les agences de la Cacobatph.

La neige et le verglas ont aussi provoqué l’arrêt de l’activité des travailleurs dans une proportion de 39%. 1.030 dossiers relatifs à cette contrainte ont été  enregistrés dans l’ensemble des agences.

Les services de la Cacobatph reçoivent toujours des demandes de remboursement à travers le portail électronique «Tasrihatacom» (vos déclarations). La direction de la Caisse annonce que, à partir du mois de février, 65.000 adhérents à la caisse peuvent enregistrer leur demande sur un seul site-web.

Concernant le montant global des remboursements, la direction de la Cacobatph n’a pas encore arrêté ses comptes.

Categories: Afrique

Tourisme : Accord de jumelage entre Oran et Sousse.

Sat, 04/02/2017 - 19:43

Le wali de la wilaya d’Oran, M.Abdelghani Zaalane a indiqué, hier, lors du forum de presse du journal « Ouest Tribune »,  qu’un accord de jumelage entre Oran et la ville tunisienne de Sousse vient d’être conclu.  M.Abdelghani Zaalane a indiqué que cet accord a été paraphé mardi dernier à l’occasion d’une visite en Tunisie d’une délégation qu’il avait conduite en compagnie des présidents d’APW et d’APC d’Oran.

Le wali d’Oran a ajouté que l’accord de jumelage entre Oran et Sousse intervient suite à des discussions entre les gouvernements des deux pays, soulignant qu’il y a des « ressemblances sur plusieurs plans entre ces deux villes méditerranéennes et les mêmes préoccupations ». « Cet accord ne peut être que bénéfique pour les deux villes à tous les niveaux, notamment dans le secteur du tourisme et celui des échanges économiques et culturels », a ajouté M. Zaalane.

Categories: Afrique

Vers une guerre monétaire entre le dollar et l’euro.

Sat, 04/02/2017 - 19:36

Aujourd’hui, la situation des monnaies américaine et européenne est largement discutée par les spécialistes. La politique américaine pourrait influencer les rapports financiers américano-européens. Les marchés doivent-ils s’attendre à l’effondrement de l’euro dans un futur proche ? Donald Trump a déclaré, dans une interview accordée à la BBC, que l’euro pourrait s’effondrer dans les 18 prochains mois. Une opinion qui suscite le débat.

Le régime Trump compte sortir l’économie des USA par une application des théories keynésienne et le protectionnisme. L’UE compte sur l’austérité allemande et ses exportations dans une économie mondialisée. Deux méthodes totalement différentes et opposées.

Le dollar grimpait face à l’euro jeudi, après des commentaires d’un conseiller du président américain Donald Trump sur le niveau de la monnaie unique, dans un marché restant tout de même empreint de prudence. L’Allemagne utilise un euro « largement sous-évalué » pour « exploiter » ses principaux partenaires commerciaux, dont les Etats-Unis, a estimé ce mardi Peter Navarro, conseiller du président américain Donald Trump dans une interview au Financial Times.

Pour Steen Jakobsen, économiste chez Saxo Bank, « il y a un risque grandissant » de voir le président Trump mettre en place une politique active d’affaiblissement du dollar, ce qui serait logique pour son programme qui implique notamment une hausse des exportations. Pour Jakobsen, le moyen indirect de faire baisser le dollar est d’utiliser des injonctions visant à faire se renforcer la monnaie d’en face, ce que l’équipe Trump a déjà fait ces dernières semaines avec le yuan.

Avant la publication de ces propos, l’euro était déjà en petite hausse, tirant parti d’indicateurs encourageants en zone euro. L’inflation s’est approchée de l’objectif de 2% de la Banque centrale européenne (BCE) en janvier, atteignant 1,8% et dépassant les attentes des analystes.

En outre, le chômage a poursuivi sa baisse en décembre et la croissance a accéléré au quatrième trimestre. Mais pour Craig Erlam, analyste chez Oanda, « si la pression sur la BCE pour qu’elle diminue ses rachats d’actifs s’est accrue depuis environ un mois, grâce à l’accélération de la hausse des prix en Allemagne et dans l’ensemble de la zone euro, il est important que la banque centrale s’abstienne de réagir en fonction des mouvements de prix temporaires car cela risquerait d’étrangler la reprise économique, en particulier dans les pays vulnérables de la périphérie ».

Les cambistes attendaient aussi avec prudence le début mardi d’une réunion de deux jours du Comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed). Comme il n’y aura pas de conférence de presse mercredi, le communiqué de la Fed annonçant sa décision monétaire sera décortiqué par les cambistes « en quête de tout élément indiquant si la Fed réfléchit à relever ses taux », a noté Kathleen Brooks, analyste chez City Index.

Les derniers indicateurs américains ont dans l’ensemble été mitigés, donc « la plus grosse surprise à l’issue de cette réunion du FOMC (Comité monétaire de la Fed) serait un ton plus prudent d’une Fed tentant de calmer la nervosité causée par les récents développements politiques », a prévenu Mme Brooks. Le cas échéant, le billet vert risquerait de baisser fortement.

Selon, un autre expert, le professeur Ted Malloch : « Il est difficile de qualifier la zone euro d’union monétaire idéale. C’est un projet non seulement économique, mais également politique, et actuellement, les pays clé de l’Union européenne soutiennent ce projet pour des raisons politiques.

Un an et demi… Même si, disons, Marine Le Pen, qui joue avec l’idée de la sortie de Paris de la zone euro, remporte l’élection présidentielle française, elle n’arrivera pas à la réaliser dans des délais si brefs, ce n’est pas facile », affirme l’économiste du département de la zone euro de la société Pantheon Macroeconomics, Claus Vistesen, dans une interview accordée à Sputnik. Dans le même temps, l’année dernière, la menace pour le projet européen s’est réellement renforcée, notamment parce que plusieurs hommes politiques évoquent ouvertement sa reconfiguration, indique l’expert.

« Regardons ce que propose Donald Trump : il veut créer en Amérique de nouveaux emplois, en mettant la politique financière au service de ce but. Cela signifie que la politique financière américaine sera plutôt plus dure et les taxes protectionnistes seront possibles. Tout ça signifie le renforcement du dollar, ce qui pourrait, en effet, conduire à l’effondrement de l’euro », déclare le spécialiste. Cependant, une telle dérive financière n’est pas incontournable : les capitaux ont longtemps fui la zone euro, mais si les investisseurs ont peur des risques, le capital reviendra et l’euro sera apprécié, conclut l’expert.

Categories: Afrique

Baisse de plus de 18% des importations des matériaux de construction en 2016.

Sat, 04/02/2017 - 19:12

La facture d’importation des matériaux de construction (ciment, fer et acier, bois et produits en céramique) s’est chiffrée à 2,1 milliards de dollars (mds usd) en 2016, contre 2,57 mds usd en 2015, (-18,1%), a appris l’APS auprès des Douanes.

Ainsi, de janvier à décembre 2016, à l’exception des produits en céramiques, la valeur des importations des différents ciments, du bois, du fer et de l’acier a enregisté une baisse.

Les quantités importées ont également baissé en s’établissant à 9,8 millions de tonnes (Mt) contre 11,11 Mt (-11,74%) à l’exception du bois et les produits en céramiques dont les volumes importés ont connu une hausse, précise le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (Cnis).

Par catégorie de produits, les ciments (non pulvérisé, portland, alumineux, hydraulique…) ont été importés pour un montant de 306,1 millions usd contre 474,3 millions usd (-35,45%), avec un baisse significative de la facture d’importation des ciments portland autres que blancs de 48,65%.

Les quantités importées des ciments ont baissé en passant à 4,8 Mt contre 6,6 Mt (-27,41%).

L’importation du ciment portland gris est soumise au régime des licences depuis le 1er janvier 2016: son contingent a été fixé à 2,75 millions de tonnes le long de l’année.

Quant à la facture d’importation de fer et d’acier (rond à béton), elle a diminué à 1,17 md usd contre 1,4 md usd (-16,23%).

Les quantités importées ont également baissé pour atteindre 2,71 Mt contre 3,03 Mt (-10,4%).

Concernant le bois destiné à la construction et ses dérivés, sa facture d’importation a baissé à 562,7 millions usd contre 642,08 millions usd (-12,35%).

Quant aux quantités importées, elles ont fortement progressé à 2,24 Mt contre 1,42 Mt (+57,54%).

Par contre, la facture d’importation des produits en céramique (briques, dalles, carreaux et autres articles similaires) a augmenté à 59,04 millions usd contre 48,55 millions usd (+21,6%).

Les quantités importées ont aussi augmenté à 52.621 t contre 49.544 t (+6,21%).

La baisse de la facture d’importation des matériaux de construction en 2016 s’explique par le recul des quantités importées pour certains produits ainsi que par la baisse des cours mondiaux de certains d’entre eux et par l’instauration du régime des licences d’importation appliqué au ciment à portland gris et au rond à béton.

Ainsi, le prix moyen à l’importation du ciment a été de 64 usd/t sur les 10 premiers mois 2016 contre 73 usd/t à la même période de 2015 (-12,3%).

Celui du bois a été, sur les 10 premiers mois, de 206 usd/t contre 431 usd/t (-52%).

Aussi, l’importation du rond à béton a été soumis à un contingent quantitatif durant l’année écoulée, fixé à 2,6 millions de tonnes.

Son prix à l’importation a baissé à 440 usd/t sur les 10 premiers mois contre 478 usd/t (-8%).

Categories: Afrique

Azzedine Mihoubi élu «Personnalité culturelle pour l’année 2017» par le Forum des intellectuels d’El Qods.

Sat, 04/02/2017 - 19:02

Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, vient d’être élu « Personnalité culturelle de l’année 2107 » par le Forum des intellectuels d’El Qods de Palestine présidé par le docteur Talal Abou Afifa, et ce, « en reconnaissance de son rôle de son appui à la culture et des intellectuels, hommes et femmes de culture dans le monde arabe, et aussi pour le rôle joué par l’Algérie des Libres et son soutien permanent à la cause palestinienne ».

En 2013, le Forum des intellectuels d’El Qods avait élu Ahmed Korei, ex-premier ministre palestinien. En 2014, le choix avait été porté sur Adnane El Husseini, ministre des Affaires d’El Qods. En 2015, le Forum avait élu Ben Mohamed El Kacimi, Sultan emirati dirigeant d’Echariqa et en 2106 le choix s’est porté sur Sobhi Ghocha, président du Forum de la Maison d’El Maqdis en Jordanie.

L’annonce de l’élection de Azzedine Mihoubi, personnalité culturelle de l’année 2107 est prévue début mars prochain à l’occasion de l’ouverture du Festival zahratou el madayne, dans l’attente de la cérémonie d’hommage qui sera organisée en l’honneur du ministre algérien par le Forum des intellectuels d’El Qods de Palestine.

Categories: Afrique

Neuf narcotrafiquants arrêtés et plus de 7 quintaux de kif traité saisis à Tlemcen et Tissemsilt.

Sat, 04/02/2017 - 19:00

Neuf  (9) narcotrafiquants ont été arrêtés et une importante quantité de kif traité, de plus de 7 quintaux, a été saisie vendredi, dans des opérations distinctes à Tlemcen et à Tissemsilt, indique ce samedi un communiqué du Ministère de la Défense nationale (MDN).

«Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée, et suite à des opérations distinctes menées à Tlemcen et Tissemsilt /2°RM, des éléments de la Gendarmerie nationale ont arrêté, le 03 février 2017, neuf narcotrafiquants et saisi une importante quantité de kif traité s’élevant à 7 quintaux et 29 kilogrammes», a précisé le communiqué du MDN.

La même source a ajouté que 2.077 unités de différentes boissons avaient été saisies à Mascara /2°RM et El-Oued/4°RM.

A Bordj Badji Mokhtar/6°RM et Illizi/4°RM, des détachements de l’Armée nationale populaire ont arrêté 8 contrebandiers et saisi deux camions, un véhicule tout-terrain, 6.600 litres de carburant, 4 groupes électrogènes, deux détecteurs de métaux et 4 marteaux piqueurs.

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Etats-Unis-Iran: la tension monte

Sat, 04/02/2017 - 17:12

La tension ne cesse de s’accroître entre les Etats-Unis et l’Iran. Téhéran a entamé, hier, des exercices militaires incluant des missiles, une réponse aux « sanctions humiliantes » prises la veille par l’administration Trump à son encontre.

Le ministre de la Défense James Mattis, en visite au Japon, a déclaré que l’Iran était « le plus grand Etat soutenant le terrorisme au monde». L’Iran de son côté a donc réagi en entamant des exercices dont l’objectif est de montrer « la totale préparation à confronter les menaces et les sactions» comme l’a indiqué le site des Gardiens de la révolution, Sepahnews.

Le Trésor américain a en effet pris des mesures de rétorsion contre 25 personnes et entités soupçonnées d’avoir apporté un soutien logistique ou matériel au programme balistique iranien. Différents types de systèmes de radars et de missiles de fabrication locale, ainsi que de centres de commandement seront testés pendant cet exercice, ajoute le site.

Ces exercices sont effectués en guise d’avertissement aux USA qui ont imposées à l’Iran de nouvelles sanctions suite à un tir de missile balistique le 29 janvier dernier. Les mesures de Washington font suite à une série de déclarations menaçantes visant l’Iran et son industrie militaire. Peu après l’annonce de ces nouvelles sanctions, le gouvernement iranien a assuré qu’il allait agir de manière « réciproque » et viser « des individus et des entreprises américaines » soutenant des groupes « terroristes ».

Vendredi, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif avait indiqué que son pays n’était pas impressionné par les menaces, mais qu’il « ne déclencherait jamais une guerre ».

Categories: Afrique

Education: Lancement prochain d’une consultation sur l’évaluation pédagogique.

Sat, 04/02/2017 - 17:10

Une consultation nationale sur l’évaluation pédagogique des acquis des élèves sera lancée « très prochainement », a révélé, ce samedi 4 février, la ministre de l’Education nationale Mme. Nouria Benghabrit, estimant qu’une « bonne évaluation » constitue une condition « essentielle » pour une remediation pédagogique adéquate.

La ministre de l’Education nationale, qui s’exprimait à l’occasion de l’inauguration d’un atelier national sur la remédiation pédagogique (diagnostic et solutions pratiques), organisé à Biskra, a estimé que ces « critères » constituent « deux faces d’une même pièce », précisant qu’il est « inconcevable » d’évoquer la remédiation pédagogique sans une évaluation des acquis des élèves.

Attestant que « la réussite se traduit par une image positive à ancrer chez l’élève à travers notamment la consolidation de la confiance en soi », Mme. Benghabrit a estimé que l’objectif escompté, à travers ces dispositions et bien d’autres, est de guider le plus grand nombre d’élèves vers la réussite.

Qualifiant l’enseignant de ‘‘maillon fort’’ de cette opération, la ministre a indiqué qu’il est important de lui faire confiance à travers la revalorisation de ses efforts de la part des représentants de la société, les parents d’élèves entre autres. Le système éducatif algérien doit également favoriser l’intelligence pour aller vers ce qu’on appelle « l’industrie de la connaissance », a ajouté la ministre qui a appelé la corporation éducative à se mobiliser pour permettre un enseignement de « qualité » pour les élèves.

Le défi de l’heure ne se limite plus à permettre aux élèves de bénéficier de l’enseignement mais de leur inculquer une instruction de qualité, a encore ajouté Mme.

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Ressources en eau: Nouveaux mécanismes contre le gaspillage.

Sat, 04/02/2017 - 16:58

Le ministre des Ressources en eau et de l’environnement, Abdelkader Ouali, a décidé de lutter contre le gaspillage de l’eau occasionné par les agriculteurs. Pour ce faire, il a indiqué avant-hier à Alger que de nouveaux mécanismes seront mis en place pour amener les agriculteurs à économiser l’eau d’irrigation, notamment celle des puits.

Lors de la séance plénière du Conseil de la nation consacrée aux questions orales, Ouali a indiqué que cette réglementation oblige les agriculteurs à rendre des comptes quant à la quantité d’eau de puits utilisée pour l’irrigation des périmètres exploités. Le premier responsable du secteur a déclaré également qu’il était nécessaire de poursuivre les efforts consentis depuis des années en procédant à la généralisation des techniques de pointe, ce qui permettra une meilleure utilisation de cette ressource et une meilleure lutte contre le gaspillage.

A ce propos, il a souligné l’exigence de mettre un terme au gaspillage de l’eau d’irrigation et d’en rationaliser l’usage, ajoutant que l’économie de 20% d’eau pour l’irrigation d’un hectare permettra d’irriguer la moitié d’un autre hectare. Évoquant les projets du secteur en matière de collecte d’eau, le ministre a indiqué que des investissements considérables ont été faits pour la préservation des ressources en eau et la réalisation de nombreuses infrastructures.

En 1999, l’on comptait 44 barrages d’une capacité de stockage de moins de 3,7 milliards m3. Avec les 31 nouveaux barrages, la capacité de stockage est passée à plus de 8 milliards de m3. Neuf autres barrages sont actuellement en cours de réalisation, dont 5 seront livrés en 2017 et 4 en 2019, selon le premier responsable du secteur. Onze stations de dessalement d’eau de mer avec une capacité de 2,10 millions de m3 par jour ont été en outre réalisées.

Par ailleurs, le ministre a souligné que le taux de remplissage des barrages au cours des derniers jours a atteint 70% contre moins de 50% avant les chutes pluviales enregistrées dernièrement à travers l’ensemble des régions du pays. Interpellé par le député Hasni Saadi sur les raisons du retard accusé dans la délocalisation de la plus grande base de lutte antiacridienne dans la commune de Béchar, et dont la validité a expiré en 2006, le ministre a affirmé que les services de son département ont inspecté les lieux et donné des instructions pour sortir le dépôt de la zone urbaine.

Categories: Afrique

La conservation des archives rapatriés d’Algérie en 1962 est « défaillante ».

Sat, 04/02/2017 - 16:40

Un volume important d’archives n’a pas encore été ouvert depuis leur rapatriement d’Algérie et sont restées dans des cartons, a indiqué un rapport de la Cour des comptes française qui relève une conservation et un classement « souvent défaillants ».

A la demande de la commission des finances du Sénat, la Cour des comptes a effectué une enquête sur les Archives nationales gérées, au sein du ministère de la Culture et de la Communication et a conclu dans son rapport mis en ligne que le classement des archives « est problématique » suite à des « arriérés de tri et de traitement », y compris « un volume important d’archives non encore ouvertes depuis leur rapatriement d’Indochine et d’Algérie ».

Décrivant le grand bazar, le rapport évoque les missions de collecte, de classement, de conservation et de communication des archives qui sont « assurés d’une manière inégale et souvent défaillante ».

Parmi les « arriérés de classement », la Cour des comptes indique que « certains fonds n’ont pas encore été déballés depuis leur rapatriement d’Algérie en 1962″, ce qui renforce ainsi l’impossibilité pour les chercheurs et les citoyens de pouvoir exploiter les sources.

Le rapport a relevé cependant qu’en plus de l’état civil d’Algérie, »sont accessibles sur le site Internet un nombre important de photographies (34.000) et de cartes et plans (4.300) et d’autres fonds, qui intéressent davantage la recherche scientifique que la généalogie (bureaux arabes en Algérie, missions religieuses, personnel colonial, notamment) ».

Il a rappelé dans ce contexte la circulaire du Premier ministre français du 4 mai 1999 qui a ouvert l’accès aux archives relatives massacres à Paris du 17 octobre 1961 et la circulaire du Premier ministre du 13 avril 2001 qui a ouvert l’accès aux archives en relation avec la guerre de libération nationale.

Mais plusieurs associations activant en France, avec le soutien d’historiens français, demandent, pour les massacres du 17 octobre 1961, l’ouverture des archives de la brigade fluviale qui avait établi des rapports sur la récupération des corps d’Algériens jetés dans la Seine.

En 2005, un arrêté a ouvert l’accès, par dérogation, à des archives, datant de 1951 à 1972, versées aux Archives nationales par la direction centrale des renseignements généraux, a ajouté la Cour des comptes, indiquant que le site des Archives nationales d’Aix-en-Provence trouve son origine dans « la nécessité de trouver des locaux pour accueillir les archives rapatriées des anciennes colonies et de l’Algérie, qui étaient dispersées dans la France entière à Paris, Vincennes, Bordeaux et Marseille ».

Pour l’Algérie, la Cour des comptes a évoqué un « contentieux » qui reste au sujet des archives de la période de la colonisation, rappelant que le fonds ottomans (antérieur à 1830), qui avait été emporté « par erreur » a été restitué en 1975 « après identification ».

« Un volume important d’archives non encore traitées subsiste, parfois encore dans leur conditionnement d’origine, faute d’avoir été déballées depuis leur rapatriement d’Algérie en 1962. Même si le manque de normalisation des classements et cotations réalisés par les services d’archives sur place, le caractère incomplet des bordereaux de versement, voire leur absence compte tenu

des circonstances parfois hâtives du rapatriement, nécessitent un traitement consommateur de temps et de moyens, rien ne justifie qu’aucun instrument de recherche synthétique n’ait été établi 50 ans après le transfert des archives rapatriées au centre d’Aix-en-Provence », a précisé le rapport qui s’interroge sur la qualité des instruments de recherche réalisés, « l’exhaustivité des inventaires n’étant pas garantie du fait de l’existence d’archives en vrac ».

L’Algérie fait de la récupération des archives prises la France au lendemain de l’indépendance une question de principe. Lors de sa visite en janvier 2016 en France, le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, avait indiqué qu’une commission bilatérale a été installée pour examiner ce contentieux « très complexe » qui n’a pas encore trouvé un règlement.

Des archives de 12 pays arabes ont été récupérées par l’Algérie, dont notamment la Tunisie, la Libye et l’Egypte.

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Vents forts sur plusieurs wilayas du pays à partir de dimanche (BMS)

Sat, 04/02/2017 - 16:36

Des vents forts d’une vitesse de 60 à 70 km/h, pouvant atteindre ou dépasser localement 80 km/h, souffleront sur plusieurs wilayas de l’Est, de l’Ouest et du Centre du pays, à partir de dimanche matin, indique samedi un bulletin météorologique spécial (BMS).

Ainsi, la validité de ce BMS de l’Office national de météorologie (ONM) court de dimanche 9 heures jusqu’à lundi 21 heures pour les wilayas de Tlemcen, Ain Témouchent, Oran, Sidi Bel Abbés, Mascara, Saida, Mostaganem, Relizane et Tiaret.

Par ailleurs, ces vents forts continueront à souffler sur les wilayas de Chlef, Tipaza, Ain Defla, Tissemsilt, Médéa, Blida, Alger, Boumerdès, Tizi Ouzou et Bouira, de dimanche 9 heures, jusqu’à lundi à 15 heures.

S’agissant des wilayas de Bejaia, Jijel, Skikda, Annaba El Taref, Bordj Bou Arreridj, Sétif, Mila, Constantine, Guelma, Souk Ahras, Oum El Bouaghi, Khenchela, Batna, Tebessas, Msila et Biskra, ce BMS demeure valide de dimanche à 12 heures, à mardi à 00 heures, selon les prévisions de l’ONM.

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Association des producteurs algériens de boissons (APAB) : Appel urgent à une loi alimentaire en Algérie.

Sat, 04/02/2017 - 15:24

Le président de l’Association des producteurs algériens de boissons (Apab), Ali Hamani, a relancé mercredi soir à Alger, le débat sur la taxe sur l’activité professionnelle (TAP) pour sa suppression,  la taxation sur les boissons alcoolisées et gazeuses et demande le toilettage des taxes sur les eaux embouteillées. Il appelle aussi à l’élaboration d’une loi alimentaire en urgence.

En effet, « l’Algérie est le pays où les taxes sont trop élevées », a noté M. Hamani, lors d’une conférence de presse tenue à l’occasion du traditionnel cocktail de fin d’année. D’ailleurs, l’impact de la TAP, plus l’arrondissement des prix à 5 DA, faute de monnaie de moins de cette valeur,  a été estimé à 25% sur l’inflation selon une étude réalisée en 2012, selon la même source.

Il a dénoncé aussi « l’amalgame que font certains éléments des services de sécurité entre boissons alcoolisées et alcools soumis à autorisation pour leur transport ». Pour lever cet amalgame, le président de l’Apab devrait se réunir avec les responsables des institutions en charge du contrôle lors du transport » dans les jours à venir.

Concernant le ministère du Commerce, un « accord de principe » a été donné, a-t-il signalé. Les alcools sont régis par une disposition du code des impôts. S’agissant du marché des boissons alcoolisées, l’Apab a transmis une étude détaillée depuis septembre 2016 au ministère du Commerce, a indiqué M. Hamani, qui relève qu’il n’ y a aucun texte sur les niveaux de consommation de particuliers précisant les volumes autorisés au transport. Par ailleurs, l’Apab appelle à l’élaboration en urgence d’une loi alimentaire en Algérie.

« Dans tous les pays développés, une loi alimentaire existe, pourquoi pas en Algérie ? », s’est interrogé M. Hamani, qui a interpellé le ministère de la Santé à ce propos. D’ailleurs, l’Apab est associée dans l’opération de réduction du sucre, du sel et des matières grasses dans les produits alimentaires. Certains producteurs ont, en effet, commencé à réduire le taux de sucre dans les boissons, a-t-il affirmé. Dans ce volet, l’Apab va adhérer à l’Organisation mondiale de l’alimentation, a avancé son président.
Probable augmentation des prix des boissons dès mars prochain
Interrogé sur les augmentations sur les produits alimentaires, Sahbi Othmani, P-DG de NCA Rouiba et trésorier de l’Association, a indiqué que l’impact sera de 4 à 5% intervenant en février ou au plus tard en mars prochain. Les raisons, selon ce patron d’une société cotée à la Bourse d’Alger, sont la hausse de la TVA, les coûts de transport variant entre 10 et 20%, les coûts de distribution, en plus de ceux de l’énergie cumulés de plus de 30% mais aussi la pression des augmentations de salaires des personnels des entreprises.

De plus, les producteurs formels sont menacés par le marché informel et les importations, selon le bureau exécutif de l’Apab. Cela dit, « chaque société dégagera son taux d’augmentation des prix qui sera calculé par rapport à ses capacités d’amortissement de ses investissements et ses dépenses ».  Pour l’instant, « l’augmentation n’est pas palpable car en novembre dernier les grossistes avaient beaucoup stocké », a-t-il affirmé.

L’Apab sera composée uniquement de producteurs
L’Apab sera uniquement composée de producteurs de boissons, a annoncé mercredi soir son président lors d’une conférence de presse. Les fournisseurs ne sont plus membres depuis fin 2015 car il y a un « manque de visibilité sur cette sous-filière », a argumenté M. Hamani. Pour l’heure, les pertes en cotisations n’ont pas été estimées, selon lui. Face à cela, les producteurs de lait, laits aromatisés et boissons énergétiques rejoindront l’Apab.

A cet effet, l’Association a réalisé une étude sur cette sous-filière dont les résultats seront rendus publics à la mi-février. L’autre nouveauté, les producteurs de boissons sont autorisés à distribuer eux-mêmes leurs produits, a fait savoir M. Hamani. Les membres de l’Apab produisent 98% de la consommation nationale et 2% seulement sont le fait d’importation, selon son président.
Dumping : « Le conseil de la concurrence incapable d’agir »
S’agissant du dumping que subissent les produits nationaux, « le conseil de la concurrence est incapable d’agir », ont soutenu les représentants de l’Apab. Dans ce sens, « il n’existe aucun moyen efficace pour dénoncer le dumping et aucun organisme ne peut challenger les prix sous prétexte que les prix sont libres », a ajouté M. Othmani. Pire, « il existe le dumping interne avec des produits importés vendus moins chers », a poursuivi M. Hamani.

Autre problème auquel font face les opérateurs économiques est celui de l’application de la TVA. « Beaucoup de factures restent en suspens car des produits facturés avant fin 2016 et livrés en 2017 posent problème sur qui paie les 2% de l’augmentation de la TVA passant de 17 à 19% ». Le bras de fer se poursuit entre fournisseurs et clients alors que la règlementation donne un délai situé entre 30 et 120 jours », a fait savoir le dirigeant de NCA Rouiba.

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Sellal défend son projet des 50 entrepôts frigorifiques pour 36,6 milliards de dinars

Sat, 04/02/2017 - 15:21

Le Premier ministre Abdelmalek Sellal tient à son projet de réalisation de 50 entrepôts frigorifiques. Jeudi, au Conseil de la nation, il a détaillé les fondements de ce projet devant les sénateurs à l’occasion d’une séance plénière dédiée aux questions orales.

Intervenant en réponse à la question d’un sénateur, Sellal expliquera d’entrée que son projet est « d’intérêt national ». « Les autorités publiques comptent sur ces projets pour maîtriser le marché national et l’organiser conformément aux normes internationales », a précisé le Premier ministre, ajoutant que la partie du projet réalisée jusqu’à présent a contribué à réaliser des résultats positifs.

Il est ainsi question, dira-t-il, de la stabilité des prix des fruits et légumes et l’augmentation de la production d’autres types, comme la pomme de terre, dont la production est passée de 2,5 millions de tonnes à 5 millions de tonnes en une année. Plus précis sur son initiative, il expliquera que « le projet de développement des capacités de froid tracé par les autorités publiques, et dont la réalisation a été confiée à la société nationale de froid, Frigomedit, porte sur la réalisation de 50 entrepôts frigorifiques d’une capacité de 350 000 m3 au niveau national pour un coût de 36,6 milliards de dinars ».

Financé par un crédit d’investissement à taux bonifié, adopté par le Conseil des participations de l’Etat (CPE) en 2013, « ce projet est extrêmement bénéfique pour le pays », a-t-il encore soutenu. Dans la réponse lue en son nom par la ministre des Relations avec le Parlement, Ghania Eddalia, Sellal n’a pas manqué de préciser qu’« il s’agit d’un projet ambitieux visant à augmenter les capacités nationales de stockage et à absorber le surplus de production agricole ».

Le projet a aussi l’ambition « d’asseoir un équilibre entre l’offre et la demande et de diversifier les canaux de distribution, de commercialisation et de stockage pour l’ensemble des consommateurs et producteurs du marché local », a-t-il enchaîné. Evoquant l’opération de réaménagement de 39 entrepôts frigorifiques, il indiquera qu’elle « a été achevée à travers le transfert des avoirs des entreprises de froids dissoutes », tout en évoquant « la finalisation de toutes les mesures en rapport avec la réalisation de nouveaux entrepôts, surtout en termes d’assiettes foncières, d’études techniques et de conclusion de contrats ».

Evoquant l’avancement de la réalisation du projet par Frigomedit, le Premier ministre a expliqué que l’entreprise a pris en charge le lancement de 39 appels d’offres nationaux et internationaux en vue d’étudier et de réaliser ledit projet.

« Il est prévu la réception de 19% de l’intégralité du projet en 2017, soit 8 entrepôts frigorifiques d’une capacité de 118 000 m3 à Tiaret, Blida, El Oued, Laghouat, Chlef, Adrar et Ghardaïa », a-t-il annoncé. Avant d’évoquer la réception d’autres entrepôts en 2018 dans plusieurs wilayas, à l’instar d’In Salah, de Ghardaïa, Médéa, Béchar, Oran, Touggourt, Bordj Bou-Arréridj, Tébessa, Tissemsilt, M’sila et Tindouf.

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Enseignement supérieur : Le Premier ministre reçoit demain les étudiants grévistes.

Sat, 04/02/2017 - 15:15

Après trois mois de grève, les étudiants en pharmacie et chirurgie dentaire sont finalement arrivés à attirer l’attention du gouvernement. Et comme promis lors de son déplacement à Addis-Abeba, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a annoncé, sur son compte tweeter, recevoir les étudiants « grévistes » demain à 15h.

« Je recevrai les représentants des étudiants en pharmacie et en chirurgie dentaire ce dimanche à 15h au Palais du gouvernement », a, en, effet, tweeté Abdelmalek Sellal. Le Premier ministre avait, rappelons-le, promis il y a une semaine de recevoir les étudiants en grève depuis trois mois, dès son retour d’Ethiopie, où il prenait part au 28e Sommet de l’Union Africaine.

Ayant entamé leur mouvement de protestation en novembre 2016, les étudiants en pharmacie revendiquent l’instauration des règles de répartition des postes de résidanat, un cadre juridique régulant la coordination entre les universités et les acteurs industriels étatiques et privés concernant la formation pratique des étudiants en matière d’industrie pharmaceutique. Aussi, ils réclament l’ouverture de nouvelles voies de spécialisation en pharmacie clinique et plus de stages dans des structures hospitalières pilotes.

S’agissant des étudiants en chirurgie dentaire, leurs revendications essentielles portent sur la revalorisation du statut et de la grille salariale dans la Fonction publique. Par ailleurs, les étudiants en architecture, qui ont entamé une action de débrayage depuis le 2 janvier dernier, ont adressé une lettre au Premier ministre dans laquelle ils font part de leurs revendications dont la rémunération de leurs stages en exigeant le Smig comme minium.

Ils revendiquent aussi l’instauration d’une loi qui donne le droit aux étudiants en mastère d’avoir un agrément ainsi qu’une meilleure intégration dans la Fonction publique. Dans le même document, les grévistes demandent l’accès aux stages d’une durée minimale de 18 mois dans les sociétés économiques étatiques ou privées et cela pour les titulaires de mastère.

Aussi, à l’image de la plupart des étudiants grévistes, les architectes réclament le changement de statut dans la grille salariale en passant du grade 13 à 14. En outre, les étudiants demandent l’accès aux concours d’enseignement organisés par le ministère de l’Education et le remboursement des frais accumulés lors des stages pratiques comme le stipule la loi. Ayant accumulé plus de deux mois de grève, les étudiants sont plus que jamais déterminés à faire valoir leur revendications.

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Aciérie de Cevital en Italie: Les travailleurs en grève.

Sat, 04/02/2017 - 14:50

Les travailleurs de l’aciérie Aferpi (ex-Lucchini) en Toscane (Italie), propriété d’Issad Rebrab, ont entamé, avant-hier, une grève de 24 heures, rapporte le média spécialisé Siderweb. Les syndicats réclament une accélération du plan de relance et de développement de l’activité, promis par Issad Rebrab, président du groupe Cevital.

Il s’agit de « transmettre haut et fort que la patience a des limites et qu’il faut joindre les actes à la parole », selon les syndicats. L’homme d’affaires algérien, propriétaire de l’aciérie depuis son rachat en 2015, doit donc faire face à sa première grève en Italie.

Ce mouvement fait suite à la convocation adressée à Rebrab par le ministre italien du Développement économique, Carlo Calenda, demandant « une actualisation du plan industriel pour l’aciérie », rappelle Siderweb. Le « P.-dg de Cevital est attendu la semaine prochaine avec une réponse », précise la même source, citant la presse locale.

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M. Sellal reçoit le président du Conseil constitutionnel français : Une meilleure compréhension des expériences.

Sat, 04/02/2017 - 13:51

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu jeudi dernier, le président du Conseil constitutionnel de la République française, Laurent Fabius, en visite de travail en Algérie, indique un communiqué des services du Premier ministre.

Lors de cette rencontre, le Premier ministre et son hôte «ont évoqué la situation des relations bilatérales. Les deux responsables ont ensuite procédé à un échange de vues sur l’importance de la prééminence des questions constitutionnelles ainsi que sur les conditions susceptibles de favoriser une meilleure compréhension des expériences des deux pays dans ce domaine notamment après les avancées majeures suite à l’adoption de la nouvelle Constitution», précise le communiqué.
L’entretien s’est déroulé en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Ghania Eddalia, ajoute la même source.

M. Medelci : « Accélérer les échanges »

Le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, s’est entretenu, jeudi à Alger, avec son homologue français, Laurent Fabius, pour notamment un échange de vues et d’expériences dans le domaine constitutionnel, «Nous avons décidé d’accélérer nos échanges et notre travail en commun et en particulier pour la mise au point de ce qu’on appelle la question prioritaire de constitutionalité en France et l’exception d’inconstitutionnalité en Algérie», a déclaré M. Fabius, à la presse au terme de ses entretiens.

M. Fabius qui effectue une visite officielle en Algérie, à l’invitation de M. Medelci, a expliqué qu’il s’agissait (l’exception d’inconstitutionnalité en Algérie) d’une réforme «importante et positive», décidée par la dernière révision constitutionnelle, et qui permet à tout justiciable ou citoyen, lors d’un procès, de dire telle ou telle disposition, qui est envisagée de lui être appliquée, n’est pas conforme à la Constitution.

L’ancien Premier ministre français estime que «c’est une extension des droits et des libertés. L’Algérie a décidé d’aller dans ce sens en vertu même de sa Constitution.  La France l’a décidé, il y a quelques années», a-t-il souligné. Pour lui, les deux parties partagent l’idée d’échanger leurs expériences dans le respect de l’identité institutionnelle de chacun «pour qu’en définitif, le citoyen, la justice et la liberté puissent progresser».

De son côté, M. Medelci a souligné que l’Algérie s’attelait à l’application des «mesures importantes» de la révision constitutionnelle de 2016, en prenant en considération les expériences des autres pays, comme la France, avec «une grande ouverture d’esprit» afin d’en tirer les leçons et les enseignements.   «Quand une loi quelconque de la République est en contradiction avec les droits et les liberté du citoyen ainsi qu’avec la Constitution, le citoyen est en droit de se défendre à travers la saisine du Conseil constitutionnel, à travers une procédure qui reste à déterminer», a-t-il souligné.  M. Medelci a ajouté, dans ce sens, que c’est une nouvelle chose, dans la nouvelle Constitution, qui a fixé à trois ans pour la préparation des mesures nécessaires, notamment juridique, formationnelle et informationnelle, permettant au citoyen d’exercer ses droits de façon plus large et ainsi appliquer l’article 188 de la Constitution (consécration du contrôle constitutionnel par la voie d’exception).

Par ailleurs, M. Medelci a fait savoir qu’il s’était entendu avec son homologue français sur un programme de travail qui débutera dans une semaine, avec la venue d’un groupe de travail français de haut niveau en Algérie pour des séances de travail et le départ d’un groupe de travail algérien en France en mars ou avril prochains. (APS)

entretien avec M. Lamamra
Conforter l’excellence des relations

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a reçu jeudi à Alger, le président du Conseil constitutionnel de la République française, Laurent Fabius.
Dans une déclaration à la presse, M. Fabius a estimé que «l’amitié entre l’Algérie et la France est fondamentale», rappelant que «beaucoup de bonnes choses ont été engagées (entre les deux pays) et seront poursuivies». S’exprimant au sujet de sa visite en Algérie, à l’invitation de son homologue Mourad Medelci, le président du Conseil constitutionnel français a précisé qu’il s’agit d’une «visite d’amitié qui est un élément supplémentaire pour conforter l’excellente relation entre l’Algérie et la France». «J’ai eu le plaisir d’écouter les analyses visionnaires et réalistes de mon collègue et ami Lamamra et je dois rendre hommage au rôle joué par l’Algérie pour résoudre un nombre de crises, notamment au Mali», a-t-il conclu.

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Les sans-domiciles fixes : Un quotidien infernal.

Sat, 04/02/2017 - 13:45

Seuls, en famille, petits et grands… ceux que l’on baptise les sans-domiciles fixes (SDF), ces exclus de la société, vivent dans la rue pour différentes raisons. Ils souffrent le martyre, non seulement à cause de l’insécurité, mais aussi des conditions déplorables et dramatiques dans lesquelles ils évoluent. Ils sont des milliers en Algérie.

Quand le froid arrive, il est encore plus insupportable de voir la détresse de cette catégorie vulnérable qui est livrée à la rue. En effet, ce phénomène des sans-abri prend de plus en plus de l’ampleur dans notre société, notamment, au vu de la croissance des problèmes familiaux. Ce sont des hommes, des femmes, des enfants, qui sont affectés par ce fléau social qui n’a pas de remède. A travers, cette enquête effectuée, par nos soins, nous essayons de découvrir et de comprendre les causes de ce phénomène croissant.

Plusieurs questions se manifestent à ce propos. Qui sont ces SDF ? D’où viennent-ils ? Où vont-ils ? Sont-ils condamnés à suivre le chemin qui mène à l’enfer ? Quelles sont les causes qui les ont fait rompre leurs liens avec leur famille et la société pour se retrouver sans toit, ni travail.

Il faut dire qu’être sans-abris ne consiste pas uniquement à dormir dans la rue… On considère aussi comme sans-abris les personnes contraintes de vivre dans des logements temporaires, insalubres ou de piètre qualité. Les sans-abris peuvent être confrontés à une espérance de vie réduite, des problèmes de santé, des discriminations, de l’isolement et des difficultés d’accès aux prestations et services publics de base.

Il s’est avéré que la plupart d’entre eux ont été pourchassés de leurs domiciles plus particulièrement suite à des conflits familiaux (orphelins, veuves, divorcées, handicapés). Ils se trouvent face à un dilemme… ils sont abandonnés à leur triste sort, d’une part, et sont négligés par les autorités concernées, d’autre part. Il va sans dire que ces derniers ont des comportements arrogants.

Ceci, en plus des dangers qui les menacent à chaque instant, principalement la nuit, ils sont exposés constamment aux agressions des délinquants. Ces victimes de la société sont livrées à elles-mêmes sans aucune ressource financière. Face à leur situation déplorable, sont-ils vraiment considérés comme des damnés de la terre ?  Ces gens ne sont classés dans aucune catégorie sociale du pays.

En majorité beaucoup sont ceux qui les méprisent et les traitent le plus souvent de parias car, selon eux, ils salissent et ternissent l’image de la Capitale… et pourtant les SDF sont partout même dans les plus belles et plus grandes villes du monde. Dans ce cas, pourquoi ne pas les prendre en charge ? Pourtant, il existe des services pour prêter assistance à ces personnes en détresse. La hantise se lit sur leurs visages livides. Ils sont condamnés à lutter contre la canicule, le froid glacial, la faim, ceci sans aucune perspective d’avenir. Ce sont des personnes en détresse psychologique, car ayant perdu tout moyen de réintégrer la société.

CRA, Protection civile et services de sécurité sur tous les fronts

Afin de venir en aide à cette catégorie de la société, les éléments de la protection civile effectuent une double mission. Les interventions dans la rue, effectuées quotidiennement par les équipes mobiles, et le secours psychologique, social et médical, dans le cas où ces personnes se trouveraient en détresse sociale, mais aussi en cas d’urgence médicale.

D’autre part, ils sont appelés à accompagner ces malheureux aux centres de transit qui les recueillent durant quelques jours avant d’effectuer un autre voyage vers une autre destination. Par ailleurs, il a été constaté que ces marginaux battent le pavé pendant des années dans cette situation déconcertante. Ils errent à longueur de journée dans les quartiers mal famés de la capitale. Ils sont le plus souvent étendus à proximité des décharges publiques. Beaucoup d’entre eux sont exposés aux morsures des rats et des chiens errants qui prolifèrent dans ces endroits malsains, surtout après les chutes de pluie.

Selon des statistiques, des dizaines de sans-abri meurent dans l’anonymat le plus total, particulièrement pendant la période hivernale suite à la baisse sensible de la température. Nous avons pu constater, à maintes reprises, que des véhicules appartenant au Croissant-Rouge algérien (CRA) sillonnent tous les jours les grandes artères d’Alger pour porter aide et assistance à ces SDF, en leur distribuant des repas chauds. De toute évidence, la protection civile et le CRA viennent toujours au secours de ces personnes en détresse, dans les  moments difficiles.

Ces oubliés de la société… sont condamnés à vivre dehors sept jours sur sept. Nuit et jour, ils luttent contre la canicule, le froid glacial, la faim, sans aucune perspective d’avenir, et ce sont des personnes en détresse psychologique car ayant perdu tout moyen de réintégration. Cette déshonorante appellation d’une personne ou d’une famille qui, faute d’avoir un toit comme tout le monde, se retrouve malgré elle à la rue dans un hiver très froid. Il est à rappeler que ces sans-abri, hommes, femmes, adolescents, enfants en bas âge passent des nuits terribles dans des endroits qui ne sont pas sécurisés.

D’autres les passent devant des commissariats de police. La majorité d’entre eux préfèrent aussi les passer sur des trottoirs jusqu’à ce qu’ils soient dérangés par des locataires d’un immeuble ou par la venue surprise d’un chien errant. Devant cet état de fait, ces sans-abri de tous âges et sexes confondus souffrent terriblement de la malnutrition et du manque de sommeil. Certains les regardent avec compassion, d’autres avec mépris.

Un spectacl affligeant

Comment sont-ils arrivés à cette situation dégradante ? Il faut connaître leur histoire pour découvrir la vérité. Chacun d’eux à son histoire. La plupart d’entre eux ont été chassés par leur propre famille, dont les causes principales sont multiples. D’autres personnes ont fui leurs villes ou villages natals pour mener une vie aventureuse à la recherche d’un travail dans la capitale et sa banlieue.

Confrontés aux déboires de la vie qu’ils ont subis, ils sont contraints de demeurer dans la capitale dans l’espoir de trouver un emploi. Malheureusement, ils se retrouvent parfois piégés… L’étau se resserre davantage autour d’eux. Ainsi, ils se trouvent dans l’obligation de faire la manche ou à défaut s’adonner à des activités malhonnête pour survivre ou amasser de l’argent pour retourner chez eux après avoir fait chou blanc.

Les enfants sont, dans la plupart des cas, des victimes de divorces de leurs parents. ils se trouvent du jour au lendemain décramponnés dans la rue à leur triste sort, sans aucune ressource. Devant une telle situation répugnante, ils doivent se débrouiller au péril de leur vie pour survivre tant bien que mal. Ils se retrouvent obligés de commettre des vols et même parfois d’agresser des passants pour leur soutirer de l’argent ou un objet de valeur. Les filles, quant à elles, sont une proie facile pour les violeurs ou recrutées à la débauches. Un vrai calvaire pour ces innocentes victimes de la société.

En outre, ils sont vulnérables aux diverses maladies contagieuses et chroniques qu’ils peuvent contractés suite aux endroits insalubres qu’ils fréquentent pour s’adonner à leurs activités le plus souvent malhonnêtes. Ils se livrent à la drogue et s’adonnent à la boisson pour oublier les problèmes engendrés par leur famille. Ils sont tout déguenillés errent sans but précis dans les rues de la capitale. Ils se contentent de dormir et de manger à même les trottoirs sans prêter attention aux passants qui défilent devant eux.

Pas de place dans les centres d’hébergement

Dans la wilaya d’Alger, les SDF, qui sont nombreux, sont recroquevillés dans leurs misérables couvertures et emmitouflés dans des habits de fortune, ne laissant apparaître que des yeux hagards et désespérés…
Ils squattent le boulevard Che Guevara, le Square Port Said, la rue Abane Ramdane, la rue Amirouche vu que toutes ces rues sont dotées d’arcades où ils ont élu domicile, au cours des cinq dernières nuits pluviales et glaciales, dans les cages d’escaliers, sous les arcades ou aux alentours des mosquées aux aguets du moindre point de chaleur permettant à ces SDF d’être protégés de la pluie et des bourrasques.
Fatiha âgée de 35 ans, divorcée, vit aujourd’hui une situation difficile dans la rue avec sa fille âgée de 6 ans qui fait la manche aux passants, contrairement aux enfants de sont âge qui sont scolarisés et vivent leurs enfances.

Une vue qui donne mal au cœur. Il y a aussi Hayet, qui elle, a trois enfants, le plus jeune a, à peine 2 ans et l’aînée 5 ans, fille d’une mère célibataire, sa vie n’a pas été tout aussi rose, elle se retrouve très jeune marié et mère de famille, mais son bonheur est de courte durée, son mari se retrouve en prison pour possession de drogue, n’ayant pas le moyens de payer une modeste chambre elle se retrouve à la rue avec ses enfants. Bien entendu, en pleine période glaciale elle s’empresse de contacter les centres qui lui permettront elle et sa petite famille de dormir au chaud et en sécurité, hélas ! Au centre de Dely Ibrahim on lui dit qu’il faut attendre juin, celui de Zghara carrément la réponse est «il n’y a pas de place».

L’aide des âmes charitables

En cette période hivernale, des campagnes de prise en charge de cette catégorie sont lancées par des âmes sensibles. Des associations, non gouvernementales, participent à ces actions en assurant des couvertures, des repas et des vêtements chauds. Ces cas sociaux ne trouvent même pas un coin où se réfugier à la tombée de la nuit.

Dans l’obscurité le plus fort fait sa loi… les piétons évitent les ruelles pour ne pas se faire agresser. De nombreux citoyens interrogés à ce sujet pensent qu’il est inadmissible de laisser ces personnes vivre dans ces conditions.

La prise en charge de ces personnes exige une action sérieuse pour couvrir leurs besoins et les prendre en charge convenablement. Le mouvement associatif est également présent avec panache dans les rues de la capitale, l’association Joie des cœurs, l’une des nombreuses associations caritatives qui œuvrent quotidiennement avec les plus démunis, l’un de ses créneaux est l’aide aux sans-abri. Ne nous voilons pas la face, c’est vrai que le nombre de SDF augmente d’année en année…
    Sihem Oubraham

Alger
Les jeunes s’y mettent

Un groupe de jeune formé de quinze personne ont pris l’initiative, la nuit du jeudi au vendredi dernier, de faire une tournée nocturne dans la perspective d’apporter de l’aide aux sans domicile fixe. Lors de cette tournée qui a été entamée à 20h ces jeunes dont l’âge ne dépassant pas les 29 ans ont distribué des repas chauds, des couvertures et des vêtements. «Nous sommes un groupe d’amis qui avions pris cette initiative depuis longtemps», nous dira Abdelhamid Larbi. Ce dernier qui avait créé un groupe sur facebook qu’il avait baptisé « Clubbing VIP », qui compte plus de 13.000 membres. Un espace où les jeunes peuvent partager des avis et des expériences.

Contacté par nos soins, ce jeune opticien de profession et administrateur du groupe a expliqué «cette idée nous est venue d’une jeune femme membre, qui avait mis un message pour nous proposer d’être aux côtés des SDF, en nous informant qu’elle avait des vêtements à mettre à la disposition de ces malheureux… c’est de là que tout le monde a décider d’y participer…, chacun ses moyens» , a-t-il dit.

Tout en remerciant tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette opération, Abdelhamid a tenu à souligner «nous étions une quinzaine de personne sur le terrain et on a pu aider un nombre important de sans abris… Il y a même ceux qui ont proposé des sommes d’argents que nous avons refusé». «Grâce à eux nous avons pu distribuer plus de 150 repas, des bouteilles d’eau, des fruits, des produits laitiers, des couvertures, et des vêtements chauds pour hommes, femmes et enfants en sillonnant quelques communes de la capitale… Place du 1er Mai, Square Port Said, Place Des Martyrs et Bab El Oued».
Et d’ajouter «si nous ne sortons qu’une nuit par semaine, c’est pour laisser aux associations et groupes qui essayent, eux aussi, de distribuer de la nourriture», conclut-il.     S. O.

Selon la DGSN
92,86% des SDF sont issus de l’intérieur du pays

La vie de SDF est une réalité qui ne touche pas seulement la capitale Alger. Des statistiques ont dévoilé que les SDF sont comptés par milliers. Sur un pourcentage de 100 à  90% sont des hommes et 10% sont des femmes. Aussi, 92,86% des SDF sont issus d’autres wilayas. Selon les statistiques de la DGSN, Alger compte pas moins de 7.959 personnes sans domicile fixe.

En 2015, il a été enregistré plus de 1.500 sans-abris au niveau de la Capitale. Ce chiffre témoigne, à lui seul, de l’ampleur de ce drame qui dévoile la face cachée de l’Algérie. D’autre part, il est à rappeler que le nombre des sans-abris augmente chaque jour.

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Selon le centre britannique de recherches : Six fois plus de cancers chez les femmes que chez les hommes.

Sat, 04/02/2017 - 13:36

Le centre britannique de recherches sur le cancer a annoncé hier que les cas de cancers vont augmenter sur les 20 prochaines années au Royaume-Uni, une hausse six fois plus forte pour les femmes (+3%) que pour les hommes (+0,5%).

Le Cancer Research UK attribue cette augmentation à des modes de vie nuisant à la santé.
Il estime ainsi que 4,5 millions de femmes et 4,8 millions d’hommes seront diagnostiqués d’un cancer d’ici à 2035. Ce décalage est lié à l’existence de certains cancers, dont ceux des ovaires, de l’utérus ou du sein (après ménopause).

Les cancers du col de l’utérus et les cancers bucco-pharyngés sont également en hausse. Le tabac et, dans une moindre mesure, l’alcool ont également un impact sur la survenue des cancers et la consommation des femmes ayant augmenté après celle des hommes, les effets se font ressentir davantage aujourd’hui et dans les années à venir, note le centre.

« Ces nouveaux chiffres montrent le défi immense auquel nous sommes confrontés aussi bien au Royaume-Uni que dans le monde », a déclaré Harpal Kumar, du Cancer Research UK. Ils montrent que « huit millions de personnes meurent du cancer chaque année dans le monde », ce qui est plus que « le Sida, le paludisme et la tuberculose réunis », a-t-il ajouté.

« Nous espérons faire de grands progrès pendant les 20 prochaines années afin de diagnostiquer plus tôt la maladie et d’améliorer et de développer des traitements pour que d’ici 2034 trois personnes sur quatre survivent à leur maladie », a-t-il souhaité.

Pour le professeur Kevin Fenton, de l’organisme public Public Health England, les choses les plus importantes à faire pour « réduire les risques de cancer sont arrêter de fumer, maintenir un poids normal, être actif physiquement et faire des tests de dépistage quand ils sont proposés ».

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