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Updated: 2 months 1 week ago

Centre-Est : L'ONG Trias lance un projet pour favoriser la résilience économique des femmes et des jeunes

Tue, 27/10/2020 - 19:30

Le gouverneur de la région du Centre-Est, Antoine Ouédraogo, a présidé, le mardi 27 octobre 2020 à Tenkodogo, la cérémonie de lancement du projet « Production et transformation pour une résilience économique des femmes et des jeunes dans la région du Centre-Est (PTRE-FJ) ». Initié par l'ONG Trias, en collaboration avec Rikolto ainsi que les associés Adima, Interseb et BRS, ce projet est financé par l'Agence belge de développement (Enabel).

C'est dans l'optique d'appuyer au développement de l'entrepreneuriat inclusif et durable dans la région du Centre-Est que l'ONG Trias, en collaboration avec Rikolto, et en association avec Adima, Interseb et BRS, a initié le projet « Production et transformation pour une résilience économique des femmes et des jeunes dans la région du Centre-Est ».

D'une valeur environ 650 millions de francs CFA, le projet, financé par l'Agence belge de développement (Enabel), a été lancé le mardi 27 octobre 2020 à Tenkodogo. Il vise à redynamiser des chaînes de valeurs que sont le sésame, le soja et certains produits forestiers non-ligneux comme le karité, le neem et les balanites, sur une période de trois ans.

Selon la représente d'Enabel, Edwige Zongo, ce projet a pour but d'accompagner les entreprises agricoles à travers des produits compétitifs, promouvoir l'inclusion des jeunes et des femmes et l'équité entre les acteurs économiques. Pour le président de l'Union régionale des agriculteurs de la région de Centre-Est, Francis Naré, c'est un projet qui va concourir au renforcement de leur structuration et leur ouvrir d'autres opportunités.

Il va en outre, selon lui, faciliter l'écoulement des produits forestier non-ligneux sur le marché international. Cependant, il souhaite que ce projet s'étende à tout le territoire national.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Ben Bénito Bonkoungou
Lefaso.net

Categories: Afrique

Semaine scolaire d'éducation à la citoyenneté : Les élèves des Cascades s'engagent à promouvoir les bonnes pratiques en milieu scolaire

Tue, 27/10/2020 - 19:30

Le Ministère de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MENAPLN) organise, du 26 au 30 octobre 2020 dans toutes les régions du Burkina Faso, la 5e édition de la Semaine scolaire d'éducation à la citoyenneté (SeSECi). C'est la ville de Banfora, dans la région des Cascades, qui a été choisie pour abriter la cérémonie de lancement officiel de cette activité, ce lundi 26 octobre 2020, sous la présidence de Pr Stanislas Ouaro, ministre en charge de l'Education nationale.

Cette 5e édition se tient sous le thème « Patriotisme et cohésion sociale dans le contexte de crises sécuritaire, sanitaire et sociale : rôle et responsabilité des acteurs et des partenaires de l'éducation ». Elle a pour objectif de capitaliser les bonnes pratiques en milieu scolaire dans une dynamique de promotion du civisme et de l'éducation à la citoyenneté. Aussi, elle vise à stimuler la participation de la communauté éducative à lutter contre l'incivisme et la violence à l'école et à offrir un cadre propice à l'émergence d'initiatives pour la promotion des bonnes attitudes et habitudes en milieu scolaire.

Les autorités présentes à la cérémonie de lancement de la SeSECi.

Au Burkina Faso, la question de l'éducation à la citoyenneté reste une préoccupation majeure dans un contexte social en perpétuelle mutation. Et ce, malgré l'intégration des modules d'éducation civique et de morale dans les programmes scolaires. En effet, depuis quelques temps, le pays est confronté à une déliquescence des valeurs sociales et une recrudescence des actes d'incivisme et de l'extrémisme violent. « Les actes d'incivisme vont grandissants et se manifestent au niveau des élèves, entre autres, par le non-respect du code de la route, l'agression des enseignants, les actes de vandalisme comme la destruction des biens publics et privés, la défiance de l'autorité publique », a souligné le ministre de l'Education Stanislas Ouaro.

Le ministre en charge de l'Education nationale, Stanislas Ouaro.

Ces maux menacent l'État de droit, l'unité nationale, la cohésion sociale et compromettent ainsi les efforts de développement du pays. Ces dépravations des valeurs civiques imposent donc l'impérieuse nécessité de repenser l'éducation à la citoyenneté, car, selon le ministre Ouaro, il est de toute évidence qu'aucune nation ne peut prospérer dans l'incivisme de ses populations.

C'est pourquoi, il était nécessaire d'envisager des mesures urgentes pour y faire face. D'où l'institution, depuis 2016, d'une Semaine scolaire d'éducation à la citoyenneté (SeSECi), afin de contribuer au renforcement de la mobilisation des acteurs de l'éducation autour de la problématique de la violence et de l'incivisme en milieu scolaire.

Des élèves de la région venus assister à la cérémonie de lancement de la SeSECi.

Plusieurs activités au programme

Après quatre éditions, la SeSECi a eu l'adhésion des acteurs du système éducatif, au regard de la pertinence des thèmes abordés. Pour cette édition de 2020, plusieurs activités sont inscrites au programme. Il s'agit des activités d'information et de sensibilisation des élèves sur des valeurs cardinales dont le civisme, le patriotisme, la solidarité, la cohésion sociale, le respect, etc. « Il y aura un certain nombre d'activités durant cette semaine notamment des sketchs, des théâtres, des cours de sensibilisation sur tout ce qui est valeur de citoyenneté, d'intégrité, de solidarité ; et bannir tout ce qui est violence en milieu scolaire, tout ce qui est incivisme, consommation de stupéfiants, tout ce qui est mouvement de grève et qui impacte la qualité du système éducatif », a expliqué Stanislas Ouaro.

Ainsi, du 26 au 30 octobre prochains, les acteurs du monde éducatif vont travailler à véhiculer les valeurs de civisme, de citoyenneté, de solidarité et de discipline, vis-à-vis des élèves. Le Pr Ouaro reste cependant convaincu que si tous les acteurs de l'éducation se mobilisent et convergent leurs efforts dans un élan patriotique contre le terrorisme et la pandémie du Covid-19 et les manifestations qui vont en négation des bases fondamentales de la République et de la démocratie, notre pays vaincra avec certitude tous ces fléaux et édifiera un Burkina Faso économiquement prospère et socialement enviable.

C'est pourquoi, il a saisi cette occasion pour lancer un appel, non seulement à l'endroit des parents d'élèves, mais aussi des élèves, à cultiver les bonnes valeurs dans leurs communautés. Il a aussi adressé ses remerciements à tous les partenaires techniques et financiers qui ont toujours été aux côtés de son ministère, avec des appuis et soutiens multiformes.

La porte-parole des élèves remettant leurs engagements au ministre Ouaro.

Capitaliser les bonnes pratiques en milieu scolaire

C'est la ministre déléguée chargée de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Madiara Sagnon/Tou, qui a été la marraine de cette cérémonie. Selon elle, le thème évoqué cette année est évocateur et d'actualité, « en ce sens que notre pays a mal à sa cohésion sociale et s'évertue donc à trouver les voies et moyens de ressouder le tissu social effrité. Le thème est également d'actualité au regard des défis sécuritaires et sanitaires consécutifs à la pandémie du Covid-19 et aux attaques terroristes que connaît le pays ».

Avant de rappeler que l'intérêt majeur recherché est de capitaliser les bonnes pratiques en milieu scolaire, dans une dynamique de promotion du civisme et de l'éducation à la citoyenneté. Pour cela, elle appelle toute la communauté éducative à être résiliente face aux nouveaux défis qui, selon elle, empêchent l'école burkinabè de s'épanouir et de former l'homme à la hauteur des attentes.

« Nous avons opté pour l'enseignement de l'identité culturelle africaine aux jeunes générations comme moyen de reconstruction des valeurs culturelles de référence tels la tolérance, la solidarité, le respect des biens publics et privés, le vivre-ensemble. Ceci n'est possible sans l'engagement de tous », a dit la ministre Madiara Sagnon/Tou.

La ministre Madiara Sagnon/Tou, marraine de la cérémonie.

Pour l'organisation de cette édition de la SeSECi, une subvention est accordée à chaque comité régional d'organisation à raison de 10 millions de F CFA pour la région hôte et un million pour les autres régions. Une équipe de supervision sera déployée dans l'ensemble des régions pour le suivi du déroulement de l'activité pour une durée de cinq jours.

Les élèves des Cascades s'engagent à promouvoir les bonnes valeurs

Les élèves de la région des Cascades, par la voix de leur porte-parole, ont salué l'initiative de la SeSECi. Ils ont ainsi adressé leurs remerciements à leur ministre de tutelle ainsi qu'à leur marraine. Conscients que la jeunesse est le fer de lance d'un développement durable, ils ont pris l'engagement, au cours de la cérémonie, d'être des jeunes citoyens burkinabè exemplaires dans leurs milieux respectifs, en s'acquittant des devoirs, en respectant les biens publics et les symboles de l'Etat.

Le matériel sportif offert aux établissements de la région des Cascades.

Aussi, ils se sont engagés à respecter les règlements en vigueur dans les établissements, à renoncer aux grèves intempestives qui compromettent le bon déroulement de l'année scolaire, à être des porteurs de valeurs jadis reconnues aux Burkinabè (l'intégrité, l'ardeur au travail, le courage et la persévérance). Ce faisant, ils ont promis qu'ils ne seront plus les derniers aux examens scolaires de fin d'année, et que les grossesses précoces en milieu scolaire disparaitront dans la région des Cascades.

Du matériel sportif pour des établissements scolaires des Cascades

Le ministre de l'Education nationale, Stanislas Ouaro, a profité de son séjour dans la région des Cascades pour présider une cérémonie de remise de matériels sportifs à des établissements scolaires. Le don, d'une valeur de plus de quinze millions de F CFA, est de l'Association sport, éducation et développement, au profit de onze établissements de la région.

Salif Touré, président de l'Association sport, éducation et développement.

A en croire son premier responsable, Salif Touré, cette association a vu le jour en 2014. Elle a pour objectif d'accompagner les pratiques sportives des jeunes scolaires et universitaires. « Je fais des récupérations, des collectes de matériels sportifs en France et dans d'autres pays pour ensuite les redistribuer dans les établissements d'enseignement publics et privés afin de faciliter la pratique du sport au Burkina Faso. Il s'agit de ballons, de maillots, de tee-shirts et de trophées », a-t-il indiqué.
Selon Salif Touré, c'est le manque de matériels qui handicape le développement du sport dans les établissements. C'est pourquoi, à travers son association, il a décidé d'accompagner les élèves chaque année.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
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Categories: Afrique

Décès de Monsieur Charles Bila KABORE : Faire-part

Tue, 27/10/2020 - 18:00

Son Excellence Naba Saaga, chef de Meguet
Son Excellence Naba Sanem, chef de Zorgho
Son Excellence Naba Kantoabga de Tuiré

La Grande famille KABORE a Tuiré, Ouagadougou, Abidjan, Dakar, Conakry, Paris
Les grandes familles Rapademnaba et Sawadogo à Boulsa, Tougouri et KAYA
Les familles alliées

Les enfants : Son Excellence Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso ; Isabelle, Emmanuel, Henri et Guillaume à Ouagadougou
Les petits enfants et arrières petits enfants
Ont la profonde douleur de faire part du rappel à Dieu de le leur père, beau-père, grand père et arrière grand père

Monsieur Charles Bila KABORE

Ancien Vice-Gouverneur de la BCEAO
Ancien Ministre des Finances
Ancien Ministre de la santé
Décès survenu ce mardi 27 octobre 2020 à Ouagadougou à l'âge de 90 ans

Le programme des obsèques vous sera communiqué ultérieurement

UNION DE PRIÈRES

Categories: Afrique

Crises politiques dans la sous-région : Faut-il encore compter sur la CEDEAO ?

Tue, 27/10/2020 - 18:00

Finalement, à quoi sert la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), face aux crises à répétitions dans l'espace communautaire ? Faut-il l'admettre maintenant comme une institution au service de Chefs d'État qui sont déterminés à gouverner à vie contre la volonté de leur peuple et au prix de morts et dégâts ?

Malheureusement, tout concourt à cette conclusion, confortant l'opinion selon laquelle, la CEDEAO est un « syndicat » de Chefs d'Etat. Comment convaincre le citoyen de la CEDEAO que cette organisation est celle des peuples, lorsqu'il suit l'actualité en Guinée-Conakry et en Côte d'Ivoire, où les morts et dégâts pour le pouvoir semblent être dans l'ordre du normal ? Pourtant, la CEDEAO est financée par l'argent du citoyen de l'espace (c'est-à-dire des ressources publiques de chacun des pays qui la composent).

À quelle fin, si elle n'est pas capable de lui garantir le premier des droits, à savoir le droit à la vie. La CEDEAO (ses dirigeants) ne saurait donc se dérober aux malheurs qui frappent les pays en crise en ce moment (pour ne prendre que les cas récents, guinéen et ivoirien). Ce, d'autant que ce n'est pas une situation qui a surpris, les choses ont évolué crescendo.

Des citoyens ont appelé à limiter les dégâts et à épargner, à temps, les pertes en vies humaines. Mais rien n'y fit ! L'institution s'est contentée de déplacements « touristiques » à Conakry et à Abidjan par des délégations enrobées sous tous les noms (en Guinée, on parle maintenant, depuis la proclamation des résultats, de mission internationale de ‘'bons offices''). Après combien de morts ? Après combien de commerces saccagés ? Après combien de domiciles incendiés ? On n'en parle plus, pourvu que l'on puisse jouir du pouvoir dans la quiétude, pouvoir arraché aux prix de morts. Pourtant, ce sont les mêmes qui s'émeuvent publiquement, lorsque des citoyens sont fauchés en Occident par des individus de mauvaise foi.

Que toutes ces délégations qui se succèdent dans ces pays prennent aisément leurs frais de mission et autres perdiems trempés de sang et de malheurs des peuples pour lesquels elles sont pourtant censées se sacrifier, est vraiment pathétique. Faut-il compter sur la CEDEAO, encore ? Cette organisation pourtant invitée, au fil du temps et progressivement, à partir de la décennie 90, sous la pression des évènements politiques, à s'ériger en une organisation également chargée de trouver des solutions aux conflits armés et autres crises politiques qui mettaient en péril la paix et la sécurité dans l'espace communautaire.

En tout cas, des voix commencent à réclamer qu'on mette entre parenthèses, toutes ces institutions africaines, pour faire appel à l'ONU pour prévenir les crises. Convaincues que ces institutions africaines créent elles-mêmes des crises, sinon les exacerbent. Les problèmes sont connus, leurs instigateurs également. Alors, il ne manque que le courage de dire la vérité à ces derniers pour préserver l'intérêt des citoyens des pays concernés et de l'espace communautaire, contraints de subir des angoisses à répétitions par le fait de dirigeants qui ne jurent que pour leurs propres intérêts et des institutions sous régionales qui ne semblent là que pour les plus forts.

Oumar L. Ouédraogo
(oumarpro226@gmail.com)

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Categories: Afrique

Panel sur le « consommons burkinabè » : Des légumes et du cinéma au menu

Tue, 27/10/2020 - 17:30

Dans le cadre de la foire du « consommons burkinabè » ou Burkin'Daaga organisée par Burkina Wa-Mêdô, le président du Conseil régional du Centre, Eric Tiemtoré, a livré une communication ce mardi 27 octobre 2020. Elle a porté sur la contribution du projet de développement de la filière maraichère à l'atteinte de la sécurité alimentaire dans la région du Centre.

Du 26 au 31 octobre 2020, Ouagadougou vibrera au rythme de la foire du « consommons burkinabè » ou Burkin'Daaga, initié par Burkina Wa-Mêdô, une faitière regroupant plus de 200 associations. En marge de la rue marchande installée au siège du FESPACO, cette foire se veut également une tribune de réflexion sur la problématique de la consommation des produits locaux. Pour ce faire, un panel a réuni plusieurs personnalités pour échanger autour de la problématique du « consommer local » et de ce que cela implique.

Le président du Conseil régional du Centre, Eric Tiemtoré, l'un des panélistes, a abordé la contribution du projet de développement de la filière maraichère à l'atteinte de la sécurité alimentaire dans la région du Centre. Il a partagé avec les participants l'expérience de sa région. Comme il le souligne, « Généralement pour le commun des mortels, quand il s'agit des collectivités, commune ou région, on voit la production des actes d'état civil, les lotissements. Au-delà, il y a des choses qui sont faites, notamment au niveau de la région du Centre », a-t-il relevé de prime abord, avant d'expliquer qu'avec le soutien d'un partenaire, la région du Centre a accompagné de nombreux maraichers.

Eric Tiemtoré, président du Conseil régional du Centre

Ils ont été organisés en neuf coopératives, dont six dans les communes rurales de la région et trois dans la commune de Ouagadougou, pour la production de fruits et légumes. Cet accompagnement a permis d'augmenter la production, mais aussi d'améliorer la qualité des fruits et légumes produits. « Nous avons doté ces coopératives maraichères qui vont de 50 à 200 producteurs par coopérative, de centres de conditionnement au niveau des communes rurales pour leur permettre de stocker et de conserver la surproduction. En aval, nous avons rénové l'ex-UCOBAM en plateforme de chambres froides pour stocker la surproduction de ces maraichers, de sorte à leur permettre d'avoir des prix beaucoup plus offrant et dans le temps », a indiqué M. Tiemtoré.

Avec ces chambres froides, les producteurs ne sont plus obligés de brader à vil prix, leurs productions aux acheteurs étrangers et peuvent par conséquent se faire plus de marge sur la vente de leurs produits. En outre, les populations, elles disposent à tout moment de fruits et légumes locaux.

Consommer nos productions cinématographiques

Rasmané Ouédraogo, acteur, a quant à lui abordé la question de la consommation de la production cinématographique burkinabè. Il a indiqué qu'en ce qui concerne le cinéma, les Burkinabè consomment plus ce qui vient de l'extérieur, que leurs propres productions « Nous le faisons au dépend de notre propre économie. Sur le terrain de l'échange, nous n'apportons rien (...) Notre espace culturel est envahi. À la télévision, ce sont des films venus d'ailleurs, ce sont des télénovelas qui ne sont pas de bons exemples pour notre vie ici. », déplore-t-il.

Une vue des participants au panel

Néanmoins, reconnait-il, pour que les Burkinabè consomment leur cinéma, encore faudrait-il que la production soit de qualité. Ce qui n'est pas toujours le cas. « Si on n'a rien à offrir, vous voulez que les gens consomment quoi ? C'est ce qui leur tombe dans la main. Mais il y a aussi une volonté politique à imprimer. Il faut accepter que la culture est importante, incontournable. Il faut donc donner de l'importance à la culture », a conclu Rasmané Ouédraogo.

C'est sous le thème « Process, innovations et transferts technologiques ; quelles stratégies nationales pour intégrer les chaines de valeurs régionales et internationales », que se tient la 3e édition du Burkin'Daaga au siège du FESPACO et ce, jusqu'au 1er novembre 2020.

Justine Bonkoungou
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Categories: Afrique

Campagne "rentrée scolaire en toute sécurité routière" : Focus sur les jeunes et le risque routier

Tue, 27/10/2020 - 17:30

Le ministre en charge de la mobilité urbaine, Vincent Dabilgou, a procédé, ce mardi 27 octobre 2020 au lancement de la deuxième édition de la campagne « rentrée scolaire en toute sécurité routière » au CENASA à Ouagadougou. Cette campagne est une initiative de l'Office national de la sécurité routière (ONASER). Le thème retenu pour cette année académique 2020-2021 est « jeune et risque routier ». Elle a été coparrainée par le ministre de l'Education nationale, Stanislas Ouaro.

La route endeuille chaque année des familles au Burkina Faso. La route tue et fragilise ceux qui continuent de prendre des risques majoritairement les jeunes. Il est donc temps que cela cesse dans nos villes et cela doit passer par le ferme engagement de toutes et tous dans la lutte quotidienne contre l'insécurité routière.
C'est fort de ce constat macabre qu'en cette année scolaire l'Office national de la sécurité routière (ONASER) interpelle tout un chacun à prendre des mesures idoines afin de contribuer à réduire le nombre des accidents. C'est ce qui explique l'intérêt de la présente campagne de la promotion de la sécurité routière dans la ville de Ouagadougou.

présidium, Moussa Belem, premier adjoint au maire (gauche), Vincent Dabilgou, ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière (milieu) et Adama Kouraogo, DG ONASER

Rachid Paré, élève en classe de 1re A4 au lycée Philippe Zinda de Ouagadougou et porte- parole des élèves, a salué cette opération de l'ONASER au profit des principales cibles que sont les élèves et étudiants. Pour lui, la visée de cette campagne est d'amener le public cible à prendre conscience des conséquences des accidents de la circulation routière et à adopter des bonnes attitudes. « La voie fait des handicapés, diminue les ressources humaines de la nation » a-t-il relevé.
Selon Vincent Dabilgou, des dépenses sont faites chaque année pour lutter contre l'insécurité routière au Burkina.

Mais pour venir à bout il était donc nécessaire d'impliquer tout le monde, surtout les élèves et les étudiants qui sont la frange la plus vulnérable. « La question de l'insécurité routière est une question de changement de comportement. Chacun doit assumer sa sécurité routière. Si on ne sait pas ce que c'est que le code de la route, c'est difficile de circuler. Il faut éduquer et sensibiliser les acteurs de la voie sur le respect des normes routières » a indiqué le président de la cérémonie, Vincent Dabilgou.

participants

En plus, des engagements ont été pris de part et d'autres pour vaincre l'insécurité routière. Les élèves et étudiants, se sont engagés à ne plus conduire sous l'effet de l'alcool, de toujours porter leur casque avant d'emprunter la voie et à participer à la promotion de la sécurité routière qui est déjà organisée au profit des élèves par la voix de leur représentant, Rachid Paré . Les parents quant à eux s'engagent à enseigner le code de la route à leurs enfants en les inscrivant à l'auto-école.

En 2019 les statistiques de la police nationale ont fait état de 6.123 accidents avec 2.529 blessés et 89 tués. Selon l'Organisation mondiale de la santé, les accidents de la circulation constituent la première cause de mortalité dans la tranche d'âge de 15 à 29 ans. Du matériel routier a été donné au bureau du club de sécurité routière installé au lycée Philippe Zinda.

Dofinitta Augustin Khan (Stagiaire)
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Bazoulé, commune rurale de Tanguin Dassouri : Les élèves auront un jardin pédagogique

Tue, 27/10/2020 - 17:30

L'association Art Tourisme et Développement (ARTOUDE) a mis en place un projet de jardin pédagogique au profit des élèves de Bazoulé. Le samedi 24 octobre 2020, les différents acteurs se sont rencontrés pour faire le point de l'état d'avancement de ce nouveau temple du savoir.

Un terrain de deux hectares et demi clôturé, un château d'eau installé, des plans prêts à l'emploi, c'est le constat visible qu'on peut faire du jardin pédagogique de Bazoulé. La mise en œuvre du projet se justifie par la volonté de l'association Artoudé et ses partenaires de mettre à la disposition des populations, des produits bios.

Pierre Michaillard de l'association ARTOUDE

Pour Pierre Michaillard de l'association ARTOUDE, l'avenir de la planète en dépend. A Bazoulé, c'est au lycée que l'expérience se mène. « On a choisi le lycée parce que le terrain n'a jamais été cultivé. Il n'y a pas de risque de pesticides. Ce terrain est latéritique. Il faut prouver qu'on peut refaire la terre en quelques années avec la méthode Zaï. On a la chance d'avoir de l'eau » justifie-t-il.

Le jardin sera divisé donc en deux parties. Une partie est réservée pour la culture maraichère. L'autre sera utilisé pour la culture des arbres fruitiers. 300 pieds de diverses espèces seront mis en terre. La particularité de ce projet est qu'il est mis en œuvre au bénéfice des élèves, collégiens et lycées du village. Cette action est réalisée pour leur permettre de faire des travaux pratiques et d'apprentissage. Les bénéficiaires sont déjà enthousiasmés.

Alassane Traoré, proviseur du Lycée de Bazoulé

Le proviseur du Lycée de Bazoulé Traore Alassane a laissé entendre que l'initiative est novatrice. Il est convaincu que cela va apporter aux élèves beaucoup de bien. « C'est un projet bio qui peut avoir une exploitation pédagogique avec nos professeurs de sciences de la vie et de la terre. Les retombés du projet peuvent considérablement améliorer la qualité de nos repas au niveau de nos cantines. D'autres aspects vont consister à vendre le surplus de la production pour renforcer les acquis sur le terrain » a-t-il soutenu.

Les élèves vont donc participer à travers le volet pédagogique. Sur le plan formation, le jardin a pour vocation d'initier les élèves de l'école primaire et du lycée de Bazoulé à la réalisation du compost, à la gestion d'un périmètre maraicher. Cela intéresse un certains nombre d'élèves qui le pratiquent déjà en famille. Ils auront donc un renforcement de leurs capacités.

Les différents acteurs impliqués dans le projet ont fait le point de l'avancement du projet

Pour faire du projet une réalité, ce sont plus de 98 millions de F CFA qui ont été mobilisés. Il a une durée de 3 ans. Après, les élèves et leurs parents pourront s'installer à leur compte pour appliquer les techniques apprises dans le cadre du jardin. En attendant les premiers fruits et légumes, ARTOUDE compte demander au ministère de l'Éducation, l'ouverture d'une classe C' ou encore une classe d'agro écologie à Bazoulé.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Categories: Afrique

Décès du père du président Roch Kaboré : Le message de compassion du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP)

Tue, 27/10/2020 - 17:00

C'est avec beaucoup de consternation et de tristesse que le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) a appris ce jour 27 octobre 2020, le décès de Charles Bila KABORE, père du président du Faso, Roch Marc Christian KABORE.
Charles Bila KABORE l'un des derniers dépositaires de l'histoire politique de notre pays s'est éteint paisiblement ce jour 27 octobre 2020 à Ouagadougou laissant orphelin notre pays et surtout le président du Faso et sa famille.

En ces circonstances douloureuses, la direction politique du MPP exprime sa sincère sympathie et sa profonde compassion au président du Faso et à la famille KABORE.
Le MPP s'associe à la douleur de la famille KABORE et adresse ses sincères condoléances au président du Faso et à tous les proches affectés par cette grande perte.

Le MPP s'incline devant la mémoire de l'illustre disparu, ancien grand serviteur hors pair de l'Etat qui a occupé de très hautes fonctions tant au niveau national qu'international.

A travers les leaders de notre parti, dont Roch Marc Christian KABORE, c'est le MPP tout entier qui est endeuillé par cette disparition. Le parcours scolaire, universitaire et professionnelle ainsi que l'humilité de feu Charles Bila KABORE marqueront définitivement la mémoire collective de notre nation.
Sage et disponible, feu Charles Bila KABORE a toujours été d'un conseil avisé pour tous ceux qui se sont adressés à lui.

La direction politique du MPP invite les militantes, militants et sympathisants à se tenir mobilisés pour les obsèques de l'illustre disparu et de lui rendre tous les hommages mérités.

DEMOCRATIE - EGALITE - PROGRES

Simon COMPAORE
Président du MPP

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Sécurité : L'Union européenne et le Burkina Faso passent en revue les actions de coopération menées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme

Tue, 27/10/2020 - 16:49

Depuis l'apparition de l'hydre terroriste, l'Union européenneuropéenne apporte son appui au Burkina Faso en vue d'une meilleure sécurisation du territoire. Afin de faire la revue des actions et initiatives financées par l'institution, une réunion présidée par le chef de la délégation de l'Union Européenne Wolfram VETTER et le ministre burkinabè de la Sécurité, Ousséni Compaoré, a eu lieu ce 27 octobre à Ouagadougou. En plus de présenter les actions menées dans le cadre de la coopération de l'UE en matière de sécurité, cette rencontre sera l'occasion pour les différentes parties d'explorer de nouvelles perspectives.

Depuis 2016, l'Union européenne (UE) s'est engagée à soutenir les actions de lutte contre le terrorisme menées par le Burkina Faso et les pays du G5 Sahel. Un dialogue continu et une coopération étroite avec les autorités burkinabè, a alors permis d'aboutir à des avancées concrètes, notamment en ce qui concerne le renforcement de capacités des forces de défense et de sécurité face à la menace terroriste. "Malgré une jeune expérience de l'UE dans le domaine de la sécurité, elle a pu apporter son soutien aux forces spéciales à travers la formation et la dotation en équipements, le soutien des FDS à l'est avec le renforcement des casernes et le développement des télécommunications", a affirmé l'ambassadeur Wolfram VETTER.

Le chef de la délégation de l'Union européenne, Wolfram Vetter

L'UE travaille également à mieux coordonner et rendre plus efficaces ses interventions dans le secteur de la sécurité. C'est dans ce sens que le cadre sectoriel de dialogue "Défense et Sécurité", dont l'institution est actuellement le chef de file pour le compte des partenaires techniques et financiers au Burkina Faso, constitue un cadre privilégié de partage d'informations et de coordination entre les bailleurs. Des initiatives récentes comme le Partenariat pour la Sécurité et la Stabilité au Sahel, lancé par le G7 avec les pays du G5 sahel, visent aussi à rassembler et mettre en cohérence toutes les actions dans la région et au Burkina Faso.

Le ministre de la Sécurité, Ousseni Compaoré

Pour le ministre de la Sécurité, Ousseni Compaoré, l'apport de l'UE dans la lutte contre le terrorisme est énorme et tient compte des besoins exprimés par le Burkina Faso. La présente réunion qui permettra de faire le point des actions menées, sera aussi l'occasion d'explorer de nouvelles perspectives en termes d'actions à initier pour venir à bout du terrorisme.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Environnement : Vers la création et le classement des corridors Pô-Nazinga et Pô-Eastern

Tue, 27/10/2020 - 16:49

Le ministère de l'Environnement, de l'Economie verte et du Changement climatique a organisé un atelier national de validation des projets de lois portant création et classement des corridors biologiques Pô-Nazinga et Pô-Eastern Corridor, ce mardi 27 octobre 2020 à Ouagadougou. Ce sont des textes juridiques qui doivent régir le bon fonctionnement de ces deux corridors.

En 2006, deux couloirs fonctionnels pour la migration de la faune avaient été négociés et délimités dans les régions du Centre-Sud et du Centre-Est, avec l'appui des partenaires techniques et financiers et des populations riveraines. Il s'agit des corridors biologiques Pô-Nazinga et Pô-Eastern Corridor.

Selon le conseiller technique du ministre en charge de l'Environnement, Yacouba Sawadogo, cette dynamique rentrait dans le cadre de la promotion de la gestion concentrée des écosystèmes partagés entre le Burkina Faso et le Ghana.

Malgré « les limites des deux couloirs gardées intactes jusqu'à nos jours », l'une des premières menaces reste le « front agro-pastoral ». « Les populations riveraines à la recherche de terre cultivables et du pâturage sont fortement tentées de revenir s'installer dans les corridors. De même, les acteurs du secteur minier souhaitent y accéder soit pour une exploitation artisanale soit pour réaliser une recherche minière », a indiqué Yacouba Sawadogo.

« Le développement de la vie faunique »

L'absence de statut juridique met les deux couloirs de migration dans une certaine précarité, ont regretté les techniciens. Ainsi, un groupe d'acteurs regroupés sous les auspices de la Fondation Naturama s'est auto constitué afin de mobiliser l'ensemble des acteurs et de susciter une synergie d'action pour faire avancer le dossier. « C'est un plaidoyer qui visait à interpeller l'autorité à prendre des décisions qui siéent, notamment la prise de textes juridiques qui peuvent mieux sécuriser les deux corridors qui ont été mis en place », a notifié Idrissa Zéba, le directeur exécutif de la Fondation Naturama.

Le directeur exécutif de la Fondation Naturama, Idrissa Zéba

Pour le directeur des affaires juridiques du ministère de l'environnement, Gontram Somé, cet atelier va permettre de préciser les régimes de gestion de ces deux couloirs, une fois les textes adoptés. Il a ajouté que ces textes pourront « éviter qu'il y ait des tensions entre les animaux et les populations riveraines. Et ça permet le développement de la vie faunique, les animaux peuvent traverser d'une réserve à une autre sans entrave ».

Le directeur des affaires juridiques du ministère de l'Environnement, Gontram Somé

Si ces deux projets de lois parviennent à être adoptés, ils seront présentés à l'examen du Comité technique de vérification des avant-projets de lois et du Conseil des ministres avant d'être soumis au parlement pour adoption. « L'issue heureuse du dossier de classement dépend en partie de la qualité des documents soumis au niveau des différentes instances chargées de leur examen et adoption », a déclaré Yacouba Sawadogo, tout en invitant les participants à apporter des amendements qui vont améliorer significativement les avant-projets de loi.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Décès de monsieur ZAONGO Grégoire : Faire part

Tue, 27/10/2020 - 07:00

Les grandes familles ZAONGO, ZONGO, KINDA, OUEDRAOGO, NIKIEMA à Laye, Sondré, Pabré, Kounda et à Ouagadougou ;
Le Naaba Yilga de Laye ;

ZONGO Lazare, Conservateur de bibliothèque à la retraite à Ouagadougou ;
OUEDRAOGO Maurice, Ingénieur mécanicien à la SONABEL à la retraite à Ouagadougou ;

Madame ZAONGO/NIKIEMA Juliette et ses enfants, Noëlle, Rosine, Martine, Diane, Benjamin, Armand, Christian, ses petits-enfants à Ouagadougou ;
Les familles alliées OUEDRAOGO, PARE, ZOMBRE, KOALA

Ont la profonde douleur de vous faire part du rappel à Dieu de leur époux, père, frère, oncle, beau-père, grand-père, arrière-grand-père, Monsieur ZAONGO GREGOIRE, précédemment Agent technique au Ministère de la communication à la retraite, le mardi 27 octobre 2020.

Le programme des obsèques est le suivant :

Mercredi 28 octobre 2020

 Veillée de prière à partir de 20 heures au domicile du défunt à Samandin, côté sud de Ocades Caritas ;
Jeudi 29 octobre 2020
 Levée du corps à 07 heures 30 minutes au domicile du défunt ;
 Absoute à 08 heures à la Paroisse Cathédrale de l'Immaculée-Conception de Ouagadougou suivi du transfert de la dépouille mortelle et de l'inhumation à Laye, Province du Kourwéogo.

Paix à son âme !

Categories: Afrique

Décès de Kadiatou ROUAMBA née DIAWARA : Remerciements et faire part

Tue, 27/10/2020 - 07:00

La grande famille ROUAMBA à Ouagadougou et à Tanghin-Dassouri

La grande famille ILBOUDO à Ouagadougou et à Tanghin-Dassouri
La grande famille DIAWARA à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Bamako, Mopti et à KONIO

Les familles alliées BOUGOUMA, DIAWARA, ILBOUDO, KOUTIEBOU
Les enfants : Bintou, Souki Djénéba, Abdoul Salam dit papa
Ont la très profonde douleur de vous annoncer le décès de leur épouse, fille, mère Kadiatou ROUAMBA née DIAWARA le jeudi 22 octobre 2020 à 23h15 des suites d'une courte maladie.

Elles vous remercient pour vos soutiens multiples et vous informent à l'occasion, que le DOUA du 7ème jour aura lieu le dimanche 1er novembre 2020 au domicile de son époux à la cité AZIMO de Tampoui à partir de 8 heures.

Elles s'excusent de ne pouvoir citer des noms de peur d'en oublier.

Qu'ALLAH accord à chacun sa rétribution !

Categories: Afrique

Décès de KOUMSAGA Blaise : Remerciements et faire part

Tue, 27/10/2020 - 07:00

« Seigneur, je ne te demande pas pourquoi tu nous l'as enlevé, je te remercie de nous l'avoir donné » Saint Augustin

Les grandes familles KOUMSAGA, OUEDRAOGO, COMPAORE, TAPSOBA, ILBOUDO à Loumbil-Tanghin et à Ouagadougou

Les familles alliées :

YANOGO à Kouritenga (Ouagadougou)
KIEMDE à Koudougou
KABRE à Kombissiri
BORO à Tougan

Les frères :

KOUMSAGA Pascaline à la patte d'oie
KOUMSAGA Albert attaché de santé au CMA de Pissy
KOUMSAGA Christophe à Kalgondin
La veuve KOUMSAGA née YANOGO Emilienne,
INSPECTRICE TECHNIQUE DES SERVICES AU MATDC

Les enfants :

Abraham Stéphane à Paris
Sarah Carine à Toulouse
Touchés par vos différentes marques de compassion et d'affection lors du rappel à Dieu le vendredi 15/11/2019 de leur frère, époux, père, beau-frère KOUMSAGA Blaise, CONTRÔLEUR DU TRESOR PUBLIC A LA RETRAITE
suivi de son inhumation à Loumbil-Tanghin le 16/11/2019,
Vous réitèrent leurs remerciements et vous invitent à vous unir à eux pour la célébration des funérailles chrétiennes selon le programme suivant :

Vendredi 06/11/2020 à 21h00

Veillée de prière à la paroisse Saint Camille de Ouagadougou

Samedi 07/11/2020 à 8h00

Grande messe à la paroisse Saint Camille de Ouagadougou

Samedi 07/11/2020

A l'issue de la célébration pour le repos de l'âme du défunt, les différentes salutations seront reçues au domicile familial sis à Silmissin secteur 24.

Donne lui Seigneur, le repos éternel et que brille sur lui la lumière de ta face.

Union de prière

Categories: Afrique

Décès de SANON Bowourosségué Pascal : Faire part

Tue, 27/10/2020 - 06:00

Les doyens des familles SANON, SANOU, OUATTARA, DAO, à Kokorowé, Koumi, Soungalodaga, Nasso, Dinderesso, Logoforousso, Sama, Samagan, Bana, Bama, Sangouléma, Dioulasso-Ba, Baré, Tounouma, Bobo-Dioulasso et Ouagadougou.

SANON André à Kokorowé, ses frères et sœurs,

 Jeanne Aimée,
 Chantal,
 Didier,
 Antoinette,
 Alain 4ème adjoint au maire de Bobo-Dioulasso,
 Salvador,
 Martin,

Son épouse SANON née SANOU Brigitte Agnès, Professeur à la retraite,

Ses enfants :

 Augustin Placide, à la BADF et son épouse Dorothée BALIBO,
 Kiadala Laetitia Mimoz à la Banque atlantique et son époux Ismaela OUANGRAOUA,
 Soukon Nina et son époux LOUA Jean-Marc,
 Kossoubè Stéphane,
 Sidala Laurence,

Les petits enfants :

 Chris Harold, Melvine, Yohann, Anaïs et Elyo

Les familles alliées TIEMTORE, SANON, ZAN, BALIBO, OUANGRAOUA et LOUA,
Tous les amis de la famille, ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu, à l'âge de 72 ANS, de leur fils, frère, époux, père, grand-père, oncle, beau-père et ami SANON Bowourosségué Pascal, ancien D.G. de la SO.B.CA, ancien ministre de l'économie et des finances, ancien S.G. de INADES Formation/Afrique, ancien cadre de la BCEAO et de la commission bancaire officier de l'Ordre National,
Décès survenu le 24 octobre 2020 des suites de maladie.

Une veillée de prière est prévue le jeudi 29 octobre à 20H au domicile familial sise Cité SOCOGIB Zone du bois.

L'absoute est prévue le vendredi 30 octobre à l'église de Saint Camille à 9 heures suivie de l'inhumation au cimetière de GOUNGHIN.

« Ne meurent vraiment que ceux dont les vivants perdent le souvenir ! »

Union de Prières

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Décès du Commandant Zoundi François d'Assise : Remerciements et faire part

Tue, 27/10/2020 - 06:00

Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra quand même il serait mort. JEAN 11 :25

Le NABIGA de Zongo Nabitenga, Les grandes famille ZOUNDI, OUEDRAOGO, SEDGO, SAM, NIKIEMA à Zongo Nabitenga et à Ouagadougou, la famille de Feu ZOUNDI Célestin à Bobo Dioulasso et à Zongo Nabitenga, la famille de Marie Louise NASSA à Saponé, la famille ZOUNDI Alexis à la Zone du Bois Ouagadougou, El Hadj OUEDRAOGO Amidou dit Amid-Carreau à Ouaga 2000 Ouagadougou, la grande famille GUIGUI à Bobo Dioulasso, Ouagadougou, et Tangassogo (TIEBELE),
Les familles alliées : KAFANDO, NANA, MILLOGO, TIENDREBEOGO, TOURE et SANOU à Ouagadougou, et Bobo Dioulasso, la famille TOURE Alfred à Ouagadougou,

Les frères et sœurs : Lucie, Odile, Julienne, Gisèle, François GUIRA, Patrick, Yolande et Ella,

Les enfants : Clauvis Lionel au Missouri (USA), Murielle Laetitia à Ouagadougou et leur mère Docteur Marie Thérèse GUIGUI à l'UNICEF Lomé TOGO,

Les neveux, nièces, petits fils et petites filles,

Remercient tous ceux qui de près ou de loin leur ont apporté leurs soutiens, moral, matériel et financier lors du décès le Jeudi 15 octobre 2020 de leur fils, beau fils, beau-frère, frère, père époux, oncle, beau-père, grand père et amis, le

COMMANDANT ZOUNDI FRANCOIS D'ASSISE

Dans sa 62ème année.

Ils adressent particulièrement leur remerciement à l'Eglise Centrale de la Mission Apostolique de Gounghin à Ouagadougou, à la CCB St Célestin Zogona Nord à Ouagadougou, au groupe de prières de l'Angelus du marché de Zogona à Ouagadougou, à la Communauté Musulmane de Zongo Nabitenga, à la Chorale St François d'Assise du Scolasticat, aux voisins de Gounghin, aux jeunes de Zongo Nabitenga, à tous ses amis et à tous ceux et celles dont les noms n'ont pu être cités.

Que le Tout Puissant rende à chacun le centuple de ses bienfaits

UNION DE PRIERES !

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Élections du 22 novembre 2020 au Burkina : Les parties prenantes s'engagent pour un processus apaisé

Tue, 27/10/2020 - 00:13

En prélude aux élections couplées du 22 novembre 2020, dont la campagne s'ouvre dans quelques jours (31 octobre), le Conseil supérieur de la communication (CSC) a, avec le soutien du Programme des Nations-unies pour le développement (PNUD), organisé, ce lundi 26 octobre 2020 à Ouagadougou, une cérémonie solennelle de signature du Pacte de bonne conduite 2020 entre les parties prenantes à ces joutes démocratiques.

Ainsi, tour à tour, et par ordre alphabétique, les candidats à la présidentielle, ou leurs représentants, sont passés pour signer le document. Cependant, trois des treize candidats, absents de la cérémonie (et non représentés), n'ont pas pu apposer leur signature à l'acte. Il s'agit de Me Ambroise Farama de l'OPA-BF (Organisation des peuples africains - Burkina Faso), de Kadré Désiré Ouédraogo du mouvement « Agir ensemble pour le Burkina Faso » et du Pr Abdoulaye Soma du mouvement Soleil d'avenir (arrivé plus tard dans la salle, après la cérémonie).

A leur suite, les candidats aux législatives. Ils ont été représentés par entités : l'Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP), le Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF), l'Opposition non-affiliée (ONA), la CODER (Coalition pour démocratie et la réconciliation nationale), le doyen des listes d'indépendants, la plus jeune des listes d'indépendants.

Bénéwendé Stanislas Sankara, représentant l'APMP.

D'autres acteurs ont également, au regard de leur rôle dans le processus, apposé leur signature à la charte. Il s'agit notamment des organisations de la société civile, de la presse écrite privée, de la presse en ligne, de l'audio-visuel privé, des médias publics, des entreprises de publicité, des bloggeurs et utilisateurs des médias sociaux ainsi que le Conseil supérieur de la communication lui-même (dont le rôle en période électorale est aussi d'organiser les conditions d'accès des partis politiques et candidats aux médias publics et privés).

Le Premier ministre, Christophe Dabiré (au milieu), a assisté à la cérémonie

Par cette signature, les parties s'engagent à, entre autres, inscrire leur discours dans le cadre d'une saine émulation des idées, cultiver le respect mutuel et la courtoisie entre adversaires politiques et entre acteurs du processus électoral, rejeter toute forme de violence et à accepter la différence. Les signataires s'engagent également à privilégier le dialogue et la concertation en cas de différend.

Zéphirin Diabré, représentant le CFOP-BF

Des médias et agences de communication, il est spécifiquement attendu le respect de l'éthique et de la déontologie professionnelle ; l'équité vis-à-vis des candidats, partis, regroupements politiques ou listes d'indépendants en compétition, non seulement dans la couverture des activités politiques sur le terrain, mais aussi dans le traitement de l'actualité liée aux élections, conformément aux prescriptions légales et réglementaires.

Photo de famille à l'issue de la signature

« Au-delà des dispositions législatives et réglementaires d'encadrement du discours politique électoral, le Pacte de bonne conduite est apparu au CSC, depuis 2002, comme un moyen juridique supplémentaire qui consacre l'engagement sur l'honneur des acteurs politiques, médiatiques et de la société civile, à conformer leur conduite aux aspirations profondes de paix et de cohésion. Le but ultime étant de faire en sorte que le discours politique électoral ne rompe pas l'harmonie de l'unité nationale », situe le président du CSC, Mathias Tankoano, se réjouissant de la mobilisation autour de l'acte.

O.L
Lefaso.net

Categories: Afrique

Présidentielle du 22 novembre 2020 : Treize candidats, trois tendances, un fauteuil à occuper

Tue, 27/10/2020 - 00:10

Le Conseil constitutionnel a donné quitus à treize des quatorze candidats dont les candidatures avaient été validés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). De 23 dossiers de candidature enregistrés par la CENI, quatorze ont pu franchir l'étape de base pour se retrouver donc à l'ultime niveau, à savoir devant le juge constitutionnel. Là, Harouna Kindo du Mouvement des intellectuels pour le développement (MIDE) a été éjecté pour avoir déposé au Trésor public, un chèque sans provision (pour la caution des 25 millions de F CFA).

Alors que des regards étaient également figés sur le cas Yacouba Isaac Zida, exilé au Canada depuis la fin de la Transition et sur qui pèsent des bobos judiciaires, les recours introduits par Korotimi Rachya Zon contre sa candidature n'ont pas prospéré. Ce sont donc, au finish, treize candidats qui iront à la conquête du fauteuil de Kosyam (palais présidentiel) par le scrutin du 22 novembre 2020, dont la campagne s'ouvre dans quelques jours (31 octobre 2020).

Que retenir de ces treize « Etalons » du 22 novembre ? En attendant de faire focus sur ce que chacun propose comme antidote à la situation du pays et pour sa prospérité, l'on peut dégager trois dynamiques à travers cette liste de treize.
La première tendance (ou catégorie) est tenue par ceux qu'il convient de nommer « vétérans » de la politique et/ou des élections (par la personne même du candidat ou par le parti politique qui la porte). De cette liste, on a le président sortant et candidat à sa propre succession, Roch Kaboré. S'il est à son deuxième exercice véritable du genre (candidature portée par le Mouvement du peuple pour le progrès, MPP, et alliés), la réalité aussi est que ces dernières décennies, il a fait partie de la machine électorale du pouvoir Compaoré, dont il fut, entre autres, l'un des ministres des Transports et de la Communication, l'un des Premiers ministres, président de l'Assemblée nationale. De ce fait, c'est en terrain connu sur ce plan qu'il reprendra le bâton de la conquête des suffrages à partir du 31 octobre, en plus de son bilan à défendre auprès du peuple et des populations.

A la même loge, Zéphirin Diabré, le Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF), président de l'UPC (Union pour le progrès et le changement). Tout comme son principal challenger, le président sortant, il a renforcé les côtes auprès de l'ancien pouvoir, dans lequel il fut l'un des ministres des Finances ; ministre de l'Industrie, du Commerce et des Mines, avant de mettre le cap sur l'international où il est nommé en janvier 1999 directeur général adjoint du Programme des Nations-unies pour le développement (PNUD) avant de rejoindre le groupe Areva. Rentré au pays, Zéphirin Diabré revient sur la scène politique avec la création, en 2010, de son parti, l'UPC. Deuxième à la dernière présidentielle, et ce, après avoir sillonné les 45 provinces et occupé le terrain en tant que responsable du premier parti de l'opposition politique, Zéphirin Diabré abordera, lui aussi, cette campagne avec une dose d'acquis en la matière, malgré les défections enregistrées par son parti ces derniers jours.

Toujours dans cette catégorie, on a l'ancien ministre des Affaires étrangères et ancien conseiller spécial de Blaise Compaoré, Dr Ablassé Ouédraogo. Connu également pour avoir porté le concept de « Diplomatie de développement », Ablassé Ouédraogo s'est aussi fait par son implication dans la résolution de plusieurs crises en Afrique, dont la rébellion touarègue au Niger, la guerre au Libéria, en Guinée-Bissau, au Burundi et la crise entre l'Ethiopie et l'Erythrée. Il est donc un habitué aussi des sillages internationaux, avec surtout son poste de directeur général adjoint de l'OMC (Organisation mondiale du commerce). Arrivé sur la scène politique en 2011 avec la création de son parti, Le Faso autrement, sous la bannière duquel il se présente pour la deuxième fois, Ablassé Ouédraogo, organisateur en chef des meetings de l'opposition contre le projet de modification de la Constitution, est, cependant, cette personnalité sur qui plane cette déclaration, en 2015, taxée d'ethniciste et de religieuse. Depuis 2016, il est l'un des principaux défenseurs de la réconciliation nationale.

Même s'il est à sa première candidature, Gilbert Noël Ouédraogo n'est pas un novice de la politique. Outre sa longue expérience sur la scène, il est le candidat d'un des plus vieux partis politiques du Burkina (voire d'Afrique), l'ADF/RDA. Gilbert Noël Ouédraogo fut par moments allié du pouvoir Compaoré, sous lequel il a occupé le ministère des Transports, de l'Economie numérique et des Postes, la vice-présidence de l'Assemblée nationale, etc. Maire de la commune urbaine de Ouahigouya jusqu'à l'insurrection populaire, l'actuel président du Réseau libéral africain a été un des artisans des victoires de Blaise Compaoré à des présidentielles. S'appuyant donc sur ce « riche » parcours politique, malgré sa « jeunesse », Gilbert Noël Ouédraogo, qui n'a pas pu prendre part à la présidentielle de 2015 pour cause de l'application de la « loi d'exclusion », se présente comme le candidat de la transition entre la vieille génération et la nouvelle génération.

Eddie Komboïgo partage des caractéristiques avec le « champion de l'éléphant ». Candidat de l'ex-parti au pouvoir, le CDP, l'homme d'affaires s'est révélé au milieu politique à travers les législatives de décembre 2012. Aux côtés du député et femme politique Fatou Diendéré, M. Komboïgo avait été élu sur la liste du Passoré. Après un moment de traversée du désert avec l'insurrection populaire et le putsch de septembre 2015, il réussit à franchir des obstacles, à l'externe et à l'interne de son propre parti, pour se positionner candidat du CDP à la conquête de la présidence du Faso. Avec un parti et des « camarades » qui ont également un vécu du terrain électoral, Eddie Komboïgo, recalé en 2015 pour « avoir soutenu » le projet de modification de la Constitution, se présente comme le candidat d'un parti politique qui a tiré leçon de la gestion du pouvoir, qu'il a perdu en fin octobre 2014.

Positionnement présidentielle

C'est dans cette catégorie, que l'on peut volontiers classer l'ancien président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo. Il est porté par un mouvement politique, Agir ensemble pour le Burkina Faso, qui est certes nouveau (septembre 2019), mais a l'avantage d'être dirigé par des dissidents et cadres du CDP (dont d'anciens ministres, élus…). L'homme politique se veut également, par son discours, un conciliateur, qui ne se déchaîne pas sur les insuffisances du pouvoir. Après avoir été vainement « attendu » en 2015 comme candidat du CDP, Kadré Désiré Ouédraogo, qui n'était pas non plus connu sur le terrain politique national, va vivre son premier contact réel avec l'électoral.

La deuxième tendance à cette élection est celle qui se veut intermédiaire. Cette écurie est tenue par Yacouba Isaac Zida, cet ex-numéro 2 du RSP (Régiment de sécurité présidentielle, dissout en 2015), devenu, par la force des choses, président du Faso puis Premier ministre en 2014 et 2015. Un des ex-proches collaborateurs de Blaise Compaoré, Yacouba Isaac Zida, qui vit en exil au Canada depuis la fin de la Transition, est perçu par une frange de Burkinabè comme l'homme de la solution que traverse le pays, notamment l'insécurité. Soutenu par un parti politique nouvellement lancé, donc première expérience électorale, le Mouvement patriotique pour le salut (MPS), Yacouba Isaac Zida converge cependant la sympathie de cadres de partis politiques classiques burkinabè ayant fait l'expérience du terrain des suffrages.

Ici, on loge Tahirou Barry, arrivé en 3e position (sur quatorze candidats) en 2015. Après avoir affûté ses armes politiques au PAREN, dont il fut le président et le candidat à la dernière présidentielle, Tahirou Barry a occupé le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme, avant de démissionner en octobre 2017 pour dénoncer la « mauvaise direction » du pouvoir Roch Kaboré. Le terrain de la conquête des voix ne lui est donc pas nouveau ; ce, d'autant que le parti qui porte sa candidature en cette élection du 22 novembre 2020, le Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR), bien que créé en 2018, est aussi composé de militants et responsables qui ont un background politique pour avoir milité et occupé des responsabilités au sein d'autres partis.

La troisième grande tendance se constitue de candidats qui se positionnent comme ceux de la rupture. Certains semblent « avoir été poussés » par le déroulement de l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et/ou la gestion du pouvoir après cette parenthèse politique qui voudrait que « plus rien ne soit comme avant ». Bien que nouveaux-venus, ils ont relevé le défi de remplir la condition de parrainage, alors qu'ils n'ont aucun élu.

Dans ce chapeau, on a l'ancien journaliste à la télévision nationale du Burkina, Do Pascal Sessouma. « Révolté » par les attitudes lors de l'insurrection populaire (notamment l'incendie de domiciles d'adversaires politiques) et la dévolution du pouvoir sous la Transition, Do Pascal Sessouma pense que la vie politique mérite mieux que certaines considérations haineuses, personnelles, identitaires et claniques.

L'universitaire et constitutionnaliste, Pr Abdoulaye Soma du Mouvement politique « Soleil d'avenir » créé en décembre 2019, s'inscrit dans cette logique de rupture. Ancien conseiller spécial du président du Faso Yacouba Isaac Zida, puis du Premier ministre Yacouba Isaac Zida, ex-directeur de cabinet du Médiateur du Faso, Abdoulaye Soma découvre véritablement la vie politique avec la plupart des membres de son parti politique. Il se présente comme celui-là qui est à mesure de concilier les acteurs de la vieille classe politique qui, de son avis, n'ont plus rien à donner à son pays, le Burkina. D'ailleurs, il pense que le problème du Burkina, ce sont les problèmes de personnes qui rythment l'élan de la vieille classe politique.
Transfuge de l'UNIR/PS, Me Ambroise Farama semble s'inscrire également dans un tempo qui va œuvrer à « ramener la sérénité » entre Burkinabè par une gouvernance vertueuse. S'il est élu à cette échéance, il entend être un président du Faso susceptible de se mettre au-dessus de la mêlée pour travailler à la cohésion sociale et à l'unité nationale. Candidat de l'Organisation des peuples africains-Burkina Faso (OPA-BF) qu'il a créé en février 2018 avec des camarades politiques, l'avocat bénéficie également du soutien de militants ayant une certaine expérience sur le terrain électoral pour avoir préalablement évolué au sein d'autres partis politiques (dernièrement, en fin septembre 2020, son organisation a enregistré l'adhésion d'un député d'un parti politique).

Seule femme à la conquête de Kosyam en 2020 (contre deux en 2015), Yéli Monique Kam propose comme solution à la situation du Burkina, l'éducation. C'est autour de ce volet qu'elle semble d'ailleurs bâtir son programme. Candidate du Mouvement pour la renaissance du Burkina (MRB, créé en 2019), Yéli Monique Kam laisse paraître que le sentiment et la fibre de mère est un élément susceptible de peser pour une gestion adéquate du pouvoir au profit de toute la société. Cependant, elle avoue ne considérer le genre ni comme un avantage, ni comme une insuffisance dans la course pour Kosyam.

Seul indépendant à cette échéance, Dr Claude Aimé Tassembédo était jusque-là inconnu du grand public. Universitaire, titulaire d'un doctorat en Sciences de gestion, Dr Tassembédo dit refuser la démission face aux « détournements, à la corruption et aux conflits sociaux ». D'où « La révolution politique en marche » comme canne à cette compétition pour Kosyam.

C'est parmi ces treize personnes que devra sortir, le 22 novembre 2020, le prochain président du Faso, sur qui pèsent d'ores et déjà, de fortes attentes de la part des Burkinabè de l'intérieur, de la diaspora et des populations burkinabè.

Oumar L. Ouédraogo

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Législatives 2020 et quota-genre : Les espoirs d'une représentativité des femmes n'ont pas été comblés

Tue, 27/10/2020 - 00:05

A quelques jours des élections législatives, quel état des lieux peut-on faire de la loi sur le quota-genre, votée en janvier 2020 ? Pour répondre à cette préoccupation, l'Institut Général Tiémoko Marc Garango (IGD) a organisé, ce vendredi 23 octobre 2020 à Ouagadougou, un dialogue politique qui a réuni plusieurs acteurs politiques, civils et des partenaires techniques de la question.

Cette loi visait à accroître la représentativité des femmes à l'Assemblée nationale qui a, faut-il le rappeler, compté onze femmes à l'issue des législatives de 2015, contre 24 au scrutin de 2012 alors qu'en 2007, elles étaient 17 sur les 111 députés d'alors. D'où l'intérêt pour la question, lorsqu'on sait que les femmes sont, numériquement, les plus importantes et que leur contribution à la vie socio-économique est grande.
Cette loi a introduit, entre autres, une modalité de positionnement alterné femme-homme ou homme-femme des candidats, aussi bien pour la liste des titulaires que pour les suppléants ; une proposition d'un quota de 30% sur les candidatures de l'ensemble des listes figure dans cette loi. Comme ‘'sanction'', la loi propose un surplus de 20% du montant alloué par l'Etat pour la campagne électorale à tout parti politique qui respecte les nouvelles dispositions.

Pour poser les échanges, l'IGD a présenté les résultats d'une étude sur le sujet. L'exercice de calcul et d'analyse s'est appuyé sur les listes provisoires des candidats aux élections législatives (liste nationale et listes provinciales) de six partis politiques, compilées par la CENI. Il s'agit de l'ADF/ RDA, du CDP, du MPP, du NTD, de l'UNIR/PS et de l'UPC.

Ainsi, l'analyse de la liste nationale des partis sus-cités donne pour le MPP, 16 hommes et 16 femmes (soit 50% d'hommes et de femmes) ; l'UPC a 23 hommes et 9 femmes (soit 72% d'hommes et 28% de femmes) ; le CDP se positionne avec 21% d'hommes et 11% de femmes, (soit 66% d'hommes et 34% de femmes) ; l'UNIR/PS est à 22 hommes et 10 femmes (soit 69% d'hommes et 31% de femmes) ; l'ADF/RDA est à 27 hommes et 5 femmes (soit 84% d'hommes et 16% de femmes) ; le NTD compte 26 hommes et 6 femmes (soit 81% d'hommes et 19% de femmes). Le cumul donne 135 hommes et 57 femmes, soit 70% hommes et 30% femmes.

Vue partielle des participants

De ce constat, il ressort que seuls trois partis (des six jaugés), le MPP (50%), le CDP (34%) et l'UNIR/PS (31%) ont pu atteindre, voire dépasser, une représentativité de 30% de femmes sur leur liste nationale. Sur un total de 192 places donc, on s'aperçoit que les hommes représentent 70% contre 30 % de femmes, lorsque l'on cumule les titulaires et les suppléants.

A l'apparence, le quota-genre aurait été respecté. Mais à y voir de près, il n'en est absolument rien, précise l'analyste des politiques publiques, Roger Minoungou, présentateur de l'étude. « Aucun des six partis politiques n'a pu respecter le positionnement alternée femme-homme ou homme-femme des candidats au niveau des listes nationales. Aucun des partis politiques n'a accepté placer une femme au 1errang de sa liste nationale. La liste nationale du NTD ne comprend aucune femme titulaire. Les hommes occupent 80% des postes de titulaires contre 20% pour les femmes sur un total 96 places. Aucun des six partis politiques n'a pu respecter le positionnement alternée femme-homme ou homme-femme des candidats au niveau des listes nationales. Trois partis politiques ont accepté placer une femme au 1er rang de sa liste nationale comme suppléante (MPP, CDP, NTD). Le parti politique UNIR/PS atteint une parité (50/50) entre hommes et femmes, mais ne respecte pas le principe du positionnement alterné. Les hommes occupent 60% des postes de suppléants contre 40% pour les femmes sur un total 96 places », commente le communicateur.

En ce qui concerne les listes provinciales, l'étude révèle que l'UNIR/PS a pu respecter scrupuleusement la lettre et l'esprit de la nouvelle loi quota-genre dans les provinces du Ganzourgou, Zondoma, Loroum, Soum, Séno, de l'Oudalan, de la Komandjari, du Ziro.

La majorité des partis politiques ont placé les femmes au rang de suppléantes et non de tête de liste. Aucun des six partis politiques n'a placé une femme titulaire dans le Koulpélogo, la Tapoa, la Kompienga, la Gnagna. Seul l'UNIR/PS a une femme sur la liste des titulaires dans l'Oudalan, le Nahouri et le Séno. Seul l'UPC a placé une femme sur la liste des titulaires dans le Gourma. Seul le CDP a placé une femme sur la liste des titulaires dans le Zoundwéogo. Seuls le NTD et l'ADF/RDA ont placé chacun une femme comme titulaire dans le Bazèga. Seul l'UPC a placé une femme comme tête de liste dans le Boulkiemdé.

Dr Abdoul Karim Saïdou (micro) avec à sa gauche, le modérateur Jean-Pierre Guigma et Roger Minoungou (à l'extrême)

« La nouvelle loi est-elle efficace au regard déjà de ces constats ? Ne faut-il pas craindre que le taux de représentativité des femmes à l'Assemblée nationale soit en-deçà des statistiques précédentes ? Était-il vraiment pertinent de proposer comme sanction un bonus financier aux partis politiques pour les amener à respecter la loi sur le quota ? », a posé le présentateur, Roger Minoungou.

« A l'analyse, on se rend compte que la loi a produit ses premiers effets qui ne semblent pas très satisfaisants, car on voit des disparités. Il est assez difficile, sinon impossible, pour les partis politiques de respecter scrupuleusement non seulement la lettre, mais aussi l'esprit de la loi telle que votée, qui voudrait qu'on ait des listes alternées du genre aussi bien sur les listes des titulaires que des suppléants. C'est le constat qui est sorti et mérite réflexion », pense-t-il.

Ce dialogue démocratique entre dans le cadre d'un projet de renforcement de la participation politique des femmes que l'IGD met en œuvre, en partenariat avec la Fondation internationale du parti du Centre suédois, explique le directeur exécutif de l'IGD, Dr Abdoul Karim Saïdou.

L'exposé de l'étude a été suivi de plusieurs réactions de participants, notamment des commentaires et suggestions en vue d'une amélioration dans la mise en œuvre du quota-genre. A ce titre, des intervenants ont souhaité que se poursuive la vulgarisation de la loi et qu'elle soit appropriée par les responsables des partis politiques, la poursuite du renforcement des capacités des femmes en politique et militantes des partis politiques (ne pas se lasser de former), combattre les préjugés sexistes, vulgariser des bonnes pratiques en la matière, sanctionner négativement la violation de la loi en la matière (rendre la loi plus contraignante).

Il est aussi suggéré que l'on ait une approche multidisciplinaire de la question-genre par la prise en compte de toutes les sensibilités dans la réflexion. Les espoirs n'ayant pas été comblés avec cette loi, des participants ont suggéré que d'autres leviers soient actionnés (par exemples, le placement des femmes dans les sphères de décisions, œuvrer à l'autonomisation socio-économique réelle des femmes, miser sur l'éducation, etc.).

Pour le directeur exécutif de l'IGD, Dr Abdoul Karim Saïdou, il est important de poursuivre la réflexion pour voir dans quelle mesure renforcer l'influence politique des femmes, car il est incompréhensible que le Burkina qui a fait figure de pionnier en la matière, avec notamment Thomas Sankara, se retrouve actuellement dans cette situation de sous-représentativité des femmes. Passée l'étape des législatives, il faut maintenant travailler pour une meilleure représentativité des femmes aux élections municipales, en 2021.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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