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Updated: 2 months 1 week ago

Gratuité des fournitures scolaires au Burkina : Ces communes qui se sucrent sur le dos des élèves

Wed, 09/12/2020 - 13:52

Depuis 2009, l'État burkinabè a pris l'engagement de soutenir les élèves du primaire avec des fournitures scolaires. Ce soutien est dénommé le « cartable minimum ». Dans le cadre du transfert des compétences de l'État aux collectivités dans le domaine de l'éducation, les fonds sont transférés aux municipalités pour l'acquisition desdites fournitures. Mais dans certaines communes, les fournitures viennent en novembre, alors que la rentrée se passe en octobre. Pour d'autres communes, les enfants finissent l'année scolaire sans recevoir le moindre stylo. A quoi servent alors les fonds transférés chaque année aux communes pour la gratuité des fournitures au profit des élèves ? Comment ces fonds sont-ils dépensés ? Nous avons épluché les documents budgétaires et interrogé des autorités municipales dans quatre communes du Burkina Faso (Ouahigouya, Kalsaka, Tanghin-Dassouri et Ouagadougou), sur la gestion des fonds destinés à l'acquisition des fournitures scolaires de ces deux dernières années scolaires (2018-2019 et 2019-2020).

Des cahiers de 100 pages ou de 200 pages qui se déchirent à chaque fois que l'élève tente de tracer un trait, des articles de quantité insuffisante par rapport à la clé de répartition fixée par l'arrêté n°2013-98/MENA/MEF, des fournitures qui sont distribuées en novembre et parfois en janvier au lieu du 1er octobre. C'est ce que nous avons constaté sur le terrain.

Pire, des fonds destinés à l'achat des fournitures servent à construire des murs, des détournements couverts par des simulacres de remises officielles de fournitures scolaires. Le chapelet des griefs sur la gratuité des fournitures scolaires dans les communes est long. Pour les années scolaires 2018-2019 et 2019-2020, la liste des articles manquants dans le cartable minimum des élèves des circonscriptions d'enseignement de base (CEB) des communes de Ouahigouya, Tanghin-Dassouri, Kalsaka et Ouagadougou est longue : cahiers double-ligne, cahiers de 100 pages et de 200 pages, protège-cahiers, trousseaux de mathématiques, etc.

Nous avons examiné les besoins exprimés par les CEB par rapport aux quantités que les municipalités leur ont livré : il manque des milliers d'articles dans les livraisons reçues par les écoles des communes de Ouahigouya et de Kalsaka. A titre d'exemple, en 2018, les quatre CEB de Ouahigouya ont exprimé un besoin de 39 891 protège-cahiers mais elles n'en ont reçu que 9 937, soit un manque de 29 954 protège-cahiers. Situation similaire pour l'année suivante, c'est-à-dire, 2019 : sur un besoin exprimé de 115 972 cahiers de 96 pages, elles (les CEB) n'en ont reçu que 79 000, avec un vide à combler de 36 972 cahiers. Outre les protège-cahiers et les cahiers de 96 pages ; les ardoises, les crayons de papier et les stylos verts ou rouges sont également des articles dont les quantités sont généralement insuffisantes.

Zakaria Traoré est le gestionnaire de la Circonscription d'éducation de base (CEB) de Ouahigouya 4. Le 27 août 2020, nous l'avons interrogé sur l'adéquation entre les besoins exprimés par la CEB et les quantités reçues de la mairie. « Les plaintes que je reçois généralement de la part des directeurs d'écoles sont liées au manque de certains matériels. Mais le problème est que quand je reçois du matériel avec un fournisseur, je ne peux que contrôler la quantité et attirer son attention, rien de plus. Ce n'est pas la CEB qui décide de la quantité de matériel à acquérir, c'est la mairie », relate-t-il.

Si la situation de la CEB de Ouahigouya 4 n'est pas reluisante, elle est pire à Kalsaka. Le 29 juillet 2020, nous avons rencontré le directeur de l'école de Tibtenga, Youssouf Ouédraogo. Interrogé sur l'effectivité du cartable minimum dans son école au sujet de l'année scolaire 2019-2020, il n'a pas pu cacher sa colère et sa déception. « Cette année, mes élèves de CP1 n'ont reçu aucun cahier double-ligne. Au CE2 également, les élèves n'ont eu aucun crayon de couleur. Au CM2, point de trousseau de mathématiques. Et dans toute l'école, aucun élève n'a eu de protège-cahiers », relate-t-il, furieux.

Pour le directeur de l'école d'application B de Tanghin-Dassouri commune rurale du Kadiogo, Édouard Bonkoungou, que nous avons rencontré le 27 juillet 2020, les manques sont justifiables : « Vous savez, sur la dotation de la gratuité des fournitures scolaires, il n'y a pas de problème, seulement, il arrive souvent que la quantité reçue ne soit pas suffisante. C'est surtout ce qui est fréquent, parce que les effectifs ne sont pas toujours stables. »

Le directeur de l'école d'application A, Edouard Bonkoungou, justifie les manques enregistrés dans la dotation des fournitures scolaires

En transférant les compétences dans le domaine de l'éducation aux collectivités territoriales, le ministère de l'Education nationale et de la Promotion des langues nationales transfère chaque année des ressources financières aux communes pour l'acquisition des fournitures destinées au cartable minimum des élèves du primaire. C'est donc à chaque mairie de commander le matériel pour le mettre à la disposition de ses CEB, qui, à leur tour, procèdent à la distribution aux écoles.

Mauvaise qualité du matériel

En dehors de la quantité insuffisante des fournitures que les mairies mettent à la disposition des écoles, la qualité est aussi remise en cause par les bénéficiaires. « Si nous prenons par exemple les cahiers, il y a certains qui, quand tu touches à leurs feuilles, ça te donne la sensation de ne pas avoir le poids normal d'une feuille. La feuille est si légère que quand l'enfant veut appuyer pour écrire, ça fait des trous. Quand il veut tracer, la feuille se divise en deux. En fin de compte, l'enfant a un brouillon au lieu d'un cahier de leçon ou de devoir. Il y a eu des années où nous avons reçu des stylos qui ne pouvaient même pas écrire une seule phrase », témoigne la gestionnaire de la CEB de Ouahigouya 2, Madeleine Ouédraogo que nous avons rencontrée le 24 août 2020.

Le directeur de l'école d'application « A » de Tanghin-Dassouri, Noël Nana, lui, ne mâche pas ses mots en ce qui concerne la qualité du matériel qu'il reçoit. « Si nous devons juger, nous dirons que la qualité n'est pas bonne. Mais nous nous posons des questions sur les raisons, à savoir : est-ce la faute de celui qui donne le marché ? Est-ce qu'il y a un manque de matériel de qualité sur le marché pour servir toutes les écoles du Burkina ? », questionne-t-il. « Pour cette année 2019-2020, que ce soit les stylos rouges ou bleus, ce sont les stylos que les gens refusent sur la place du marché, que personne n'achète, qui nous sont livrés. Étant donné que nous sommes dans une circonscription qui relève de la même commune, ce n'est pas notre école seulement qui subit cela, mais toutes les écoles de la circonscription vivent la même situation ».

Le directeur de l'école d'application A de Tanghin Dassouri, Noel Nana, ne sait pas à qui attribuer la mauvaise qualité des fournitures scolaires

Le 16 septembre 2020, nous avons interrogé le maire de Kalsaka, Adama Ouédraogo, sur la qualité des fournitures remises aux élèves de sa commune. « Ils (les enseignants) sont venus dire que les stylos ne sont pas bons. Je leur ai demandé de nous dire quelle marque de stylo ils veulent. C'est là qu'ils ont dit que nous devons essayer les stylos un à un pour trouver la bonne qualité. Je leur ai dit que celui qui est prêt à venir essayer 78 000 stylos, qu'il vienne le faire. Pour moi, il y a de la malhonnêteté quelque part. Si on vous transmet quelque chose dont la qualité n'est pas bonne, il faut corriger avant que le mal arrive. Mais si vous attendez la fin pour venir parler, il se trouve que le mal est déjà fait ».

Le maire de la commune de Kalsaka, Adama Ouédraogo, trouve que les acteurs éducateurs de sa commune ne joue pas un franc jeu

Les retards de livraison

Les retards dans la livraison sont aussi un autre problème rencontré dans la dotation des fournitures scolaires prévues dans le cartable minimum. A Zagtouli, dans l'arrondissement 8 de la commune de Ouagadougou, la dotation en cartable minimum au titre de l'année scolaire 2018-2019 a été livrée à la CEB avec un retard d'une année, soit le 19 novembre 2019 selon le bordereau de livraison de l'entreprise attributaire du marché, au lieu du 1er octobre 2018. Cette situation est arrivée à cause d'une défaillance du fournisseur qui n'a pas pu être résolue avant la fin de l'année scolaire, selon les explications du directeur général des services sociaux, des soins et de l'éducation à la mairie de Ouagadougou, Homère Ouédraogo.

Pour le directeur de l'école de Derga dans la CEB de Kalsaka, Issoufou Ouédraogo, le cartable minimum est reçu comme prévu mais avec beaucoup de difficultés. « Je suis arrivé à l'école de Derga en 2015. Mais nous avons reçu les fournitures en janvier 2016. Pour l'année scolaire 2017-2018, nous avons reçu le matériel dans le mois de novembre 2017. En 2019-2020, nous avons dit à notre CEB que nous voulons le matériel à temps. Malgré tout, nous avons travaillé durant tout le 1er trimestre sans que les élèves n'aient le cartable minimum. C'est ce problème qui a conduit les enseignants à boycotter la composition du premier trimestre. C'est au retour des congés du premier trimestre que nous avons eu les fournitures pour les élèves en mi-janvier », explique l'instituteur.

Une vue des fournitures scolaires inscrites dans le cartable minimum des élèves

Nous avons obtenu une copie du bordereau de réception des fournitures scolaires de l'école A de Kalsaka pour l'année scolaire 2019-2020. Elle est datée et signée du 9 janvier 2020. A Ouahigouya, au titre de l'année scolaire 2018-2019, une seule entreprise était attributaire des quatre lots pour la livraison des fournitures aux quatre CEB de la commune. Selon le bordereau de livraison de la CEB Ouahigouya I, pour cette année scolaire (2018-2019), ladite CEB a reçu les fournitures le 7 novembre 2018 au lieu du 1er octobre.

« On détourne pour construire votre mur »

Nous avons examiné les budgets de gestion 2018 et 2019 des communes de Kalsaka et de Ouahigouya. Pour le budget de Kalsaka, gestion 2018, au chapitre 60 et à l'article 605, il y est inscrit : fourniture scolaire 34 780 474 FCFA. Le même montant est inscrit dans le Plan de passation des marchés de la commune. Selon la revue des marchés publics, le marché des fournitures destinées à la CEB de Kalsaka est attribué le 2 mai 2018 à la seule entreprise soumissionnaire, pour un montant de 27 150 000 FCFA. Où sont passé les 7 630 474 FCFA ?

Selon un procès-verbal de réception datant du 14 décembre 2018, dont nous avons obtenu copie, le restant aurait servi à l'acquisition de fournitures scolaires complémentaires suivant une demande de cotation du 5 novembre 2018. Mais le comptable de la mairie de Kalsaka, à l'époque des faits, Yacouba Soré est formel : « Ce document est un P-V truqué. J'étais le comptable de la mairie en son temps. Les 7 629 700 ont servi à construire le mur de la CEB avec l'accord du CCEB en son temps, l'inspecteur Gué Bétou Siaka ». Interrogé le 16 septembre 2020 sur ce faux montage, le maire ne reconnaît pas les faits. « Moi je ne suis pas au courant d'un dossier sous-terrain. Celui qui en a les preuves qu'il me les sort », proclame-t-il.

Pourtant, lors d'une discussion avec ses services techniques au moment des faits, voici ce qu'a lancé le maire Adama Ouédraogo à un technicien qui essayait de le dissuader sur la manœuvre : « Oui, c'est un dossier de fourniture, 7 000 000 de FCFA. J'ai dit à l'inspecteur et aux syndicats qu'on réceptionne les fournitures, mais en réalité, l'argent sera utilisé pour construire votre mur. Moi-même je sais que c'est un détournement. Mais je sais ce que je fais. On fait un devis de cahiers, mais on construit un mur. ». Le CCEB Gué Bétou Siaka a signé le P-V en question en tant que rapporteur pendant que Zoromé Arzouma Adama, comptable-stagiaire au moment des faits, était le président de la commission de réception.

Une vue du mur de la CEB de Kalsaka construit en lieu et place des fournitures scolaires des élèves

Pour la commune de Ouahigouya, le MENAPLN a transféré la somme de 163 431 280 FCFA dans le cadre de la dotation des écoles en fournitures scolaires au cours des années scolaires 2018-2019 et 2019 -2020 soit 84 090 020 pour le budget 2018 et 79 341 260 pour le budget 2019.

En 2018, le montant inscrit dans le plan de passation des marchés (PPM) est conforme au transfert reçu. Cependant le compte administratif (qui présente la situation réelle des dépenses exécutées) indique un montant libellé de 85 248 137 FCFA. In fine, la mairie a dépensé 81 246 770 pour acheter des fournitures en quantité insuffisante pour les élèves. Pourquoi y a-t-il eu un reliquat de 4 000 1367 FCFA pendant que les fournitures sont arrivées en quantité insuffisante ? Le directeur des affaires budgétaires et financières de la mairie, Abdoul Rahamané Ouédraogo, invoque la réalité des marchés publics pour s'expliquer : « Comme les fournisseurs savent qu'on prend le moins offrant, ils cassent les prix dans leurs offres. Mais les reliquats sont reconduits dans le budget de l'année suivante ».

Face aux manquements que connaît la gestion des fonds destinés au cartable minimum, le ministère a élaboré en 2013 un document de suivi appelé mécanisme de suivi conjoint MENA/Communes de mise en œuvre des compétences transférées aux communes pour améliorer la gestion. Ce document a été adopté par arrêté interministériel n°2015-0114/MENA/MATDS/MEF du 12 mai 2015. Mais ce dispositif ne fonctionne pas comme souhaité.

Yvette Zongo
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Poursuites judiciaires contre le cabinet Cecrab : Le fondateur Roch Armel Bakyono mis aux arrêts

Wed, 09/12/2020 - 13:50

Accusé par un collectif de 103 plaignants de faits d'escroquerie aggravée et de menaces sous conditions, Roch Armel Bakyono, fondateur du cabinet Cecrab a été arrêté le mercredi 8 décembre 2020.

Déposé à la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou ( MACO), Roch Armel Bakyono y sera incarcéré jusqu'à sa deuxième comparution devant le juge prévue pour le 18 décembre 2020.

Il faut rappeler que la première comparution qui a eu lieu le 13 novembre, avait vu l'absence du prévenu et de son conseil.

L'audience avait été renvoyée au 18 décembre pour instruction complémentaire du dossier.

Lire aussi : Justice : Le procès contre le cabinet Cecrab et son fondateur renvoyé au 18 décembre 2020

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Projet « Yennega » : Un programme pour inculquer les valeurs africaines aux jeunes filles de Bobo-Dioulasso

Wed, 09/12/2020 - 13:36

L'association ANKASSO a officiellement lancé, le dimanche 6 décembre 2020 à Bobo-Dioulasso, son projet dénommé « Yennega ». Il vise à renforcer et promouvoir les compétences des jeunes filles, mais aussi à administrer une formation dans divers domaines d'activités à leur profit.

Cette séance de formation qui s'étend sur une période de 10 mois se présente ainsi comme une perspective d'avenir pour ces jeunes filles bénéficiaires du projet « Yennega ». Elle vise à promouvoir les compétences de ces dernières en leur donnant les rudiments nécessaires pour leur réussite.

A en croire le responsable de l'association ANKASSO, Mohamed Zerber Konaté, cette formation est prévue dans divers domaines d'activités. « ANKASSO a un programme pédagogique qui vise à renforcer les compétences des jeunes filles et aussi à réhabiliter les valeurs africaines. C'est dans cette mission pédagogique que nous avons décidé de lancer le projet Yennega au profit de la jeune fille, afin de réveiller en elle ce courage, cette force, cette vivacité qui sommeille en chaque jeune fille » a-t-il indiqué.

Le responsable de l'association ANKASSO, Mohamed Zerber Konaté

Selon lui, l'objectif de ce projet est de réveiller en la jeune fille, « cette Yennega, c'est-à-dire, cette envie de s'élever au-dessus des apparences, d'aller au-delà de ses moyens et de réussir ». Il a par ailleurs souligné que pour prendre une décision importante pour sa vie, il faut avoir des armes nécessaires. Et ces armes nécessaires, dit-il, sont les formations qui vont en adéquation avec les demandes du marché. Toutefois, Mohamed Konaté a précisé que cette formation sera assortie de stage de perfectionnement et ce, grâce aux différents partenaires de l'association.

Des jeunes filles bénéficiaires du projet « Yennega »

Il fonde espoir que ce projet aidera les jeunes à s'affirmer et à aller de l'avant pour réussir. Pour ce faire, il souhaite que les participantes à la formation saisissent l'opportunité qui leur est offerte. Il rassure aussi qu'après la formation, les bénéficiaires seront suivies sur le marché de l'emplois.

Romuald Dofini
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Assainissement : La BRAKINA dote la mairie de Banfora en matériel

Wed, 09/12/2020 - 13:35

La BRAKINA (Brasseries du Burkina Faso), entreprise engagée et responsable en faveur d'un développement durable au Burkina Faso, a procédé le samedi 5 décembre 2020 à une remise de don à la mairie de Banfora.

Ce don en matériel d'assainissement est composé de 10 cabines de toilettes, 50 poubelles de 240L, 20 brouettes, 20 pelles, 20 balais, 20 râteaux, 20 paires de gants, 20 paires de bottes et 20 gilets fluorescents.

Entrant dans le cadre de la politique RSE de BRAKINA, particulièrement sur l'axe préserver notre environnement, ce don permettra à la Cité du Paysan noir (l'autre nom de Banfora) de recevoir ses invités du 11 Décembre 2020 dans un cadre plus sain et propre.

Présentation de la convention entre la BRAKINA et la mairie de Banfora

La BRAKINA continue à soutenir les communautés à travers plusieurs actions particulièrement dans le domaine de la santé et de l'éducation. Au cours de la cérémonie, une convention a été signée entre la mairie de Banfora et la BRAKINA.

Les invités

Selon Souleymane Ouattara, directeur du développement durable à la BRAKINA, cette convention vise à accompagner la mairie de Banfora dans le domaine de l'assainissement mais aussi dans tout autre domaine dans le cadre du développement de la commune. Par ailleurs, il mentionne que le don de ce jour n'est qu'un avant-goût.

Souleymane Ouattara, directeur du développement durable à la BRAKINA

Le maire de la commune de Banfora, Aboubakar Hema, a pour sa part traduit sa reconnaissance aux premiers responsables de la BRAKINA pour ce don composé de matériel d'assainissement qui vient à point nommé.

Aboubakar Hema, maire de la commune de Banfora

Ce matériel leur permettra de renforcer le dispositif mis en place dans le cadre de leur opération ville propre afin de garantir un certain niveau de propreté de la commune pendant les festivités du 11 décembre et après.

Haoua Touré
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Commune de Houndé : La CNSS sensibilise les employés et assurés sociaux sur leurs droits et obligations en santé et sécurité

Wed, 09/12/2020 - 13:35

La Direction régionale de la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) des Hauts-Bassins a organisé le mardi 8 décembre 2020 à Houndé, un séminaire de sensibilisation des employeurs et assurés sociaux sur leurs droits et obligations en matière de santé de sécurité.

Ce séminaire a pour objectif de donner le maximum d'informations sur les prestations sociales de la CNSS même aux populations les plus reculées. L'initiative serait partie de la direction générale de la Caisse et l'opération conduite par la directrice centrale du recouvrement comme l'indique Cyriaque Panpano Somda, directeur régional de la CNSS Hauts-Bassins.

Aussi, depuis le lancement de cette activité au niveau de la direction régionale de Bobo-Dioulasso, ils ont entamé une tournée dans les différentes provinces afin d'y mener des activités de sensibilisation au moins une fois.

Les participants

C'est ainsi que les villes comme Gaoua, Banfora, Orodara et Houndé bénéficient de cette sensibilisation avec pour l'objectif de porter l'information au plus loin possible pour toutes les populations et surtout de recueillir les attentes des partenaires sociaux.

Selon Cyriaque Panpano Somda, les préoccupations qui reviennent diffèrent d'une région à l'autre. Mais le plus souvent, ils se rendent compte que les gens n'ont pas en réalité les bonnes informations telles que les conditions d'accès aux prestations, les conditions de déclarations, etc.

Cyriaque Panpano Somda, directeur régional de la CNSS Hauts-Bassins

Cependant pour ce qui est des obligations, elles incombent à l'employeur dont la principale est de déclarer ses employés dès la première semaine d'embauche, quelle que soit la taille de l'entreprise et même si c'est un seul employé et évidemment, il faut aussi payer les côtisations.

Quant aux droits, ils concernent essentiellement les assurés et ils bénéficient des trois branches des prestations de la CNSS qui sont : la branche des prestations familiales, (allocations familiales et prénatales, les prestations de maternité) ; la branche des risques professionnelles (accident survenu au lieu habituel de travail ou occasionnel de travail, accident survenu lors d'un service commandé ou d'une mission pour le compte de l'employeur). La troisième la branche est celle des pensions (pension de vieillesse normale, pension de vieillesse anticipée, pension d'invalidité) et subsidiairement, une assistance sociale et sanitaire peut également être accordée.

Prestation de la troupe Sida Ka-Ta sur les prestations sociales de la CNSS

A l'issue des échanges, les responsables de la CNSS des Hauts-Bassins ont invité leurs partenaires sociaux à approcher leur structure pour toutes les informations, mais également invité ceux qui ne bénéficient pas de certaines prestations pour diverses raisons à clarifier leur situation.

Photo de famille

Le séminaire a été marqué par la prestation de la troupe Sida Ka-Ta sur les avantages et prestations de la CNSS. Les participants ont aussi reçu des attestations de reconnaissance de la direction régionale des Hauts-Bassins.

Haoua Touré
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Crise entre le Royaume du Maroc et le Front Polisario : Le Burkina appelle à la reprise des négociations entre les deux parties

Sat, 28/11/2020 - 16:19

Dans le cadre des opérations et des actions entreprises par les milices du Polisario dans la zone de tampon de Guerguerat, le Burkina Faso appelle les deux parties ( Royaume du Maroc et le Front Polisario) à reprendre les négociations pour une solution politique et diplomatique à ce différend. Les détails dans le communiqué ci-dessous.

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Législatives 2020 au Burkina : A Banfora, une plainte en justice contre le Nouveau Temps pour la Démocratie accusé de fraudes

Sat, 28/11/2020 - 16:07

Des candidats de la mouvance présidentielle et de l'opposition ont affirmé, vendredi 27 novembre 2020 au cours d'une conférence de presse à Banfora, avoir porté une plainte en justice contre le Nouveau Temps pour la Démocratie. Le parti est accusé de fraudes électorales dans la Comoé, selon les plaignants.

Les candidats à l'origine de la plainte contre le NTD ont relevé des dysfonctionnements qui ont émaillé le scrutin. Pour preuve, ils évoquent le cas de la commune de Soukagniédougou où des bureaux de vote, à l'ouverture, ne disposaient pas de bulletins de vote aux législatives. Et pendant que les bulletins de vote manquaient, des spécimens de bulletins circulaient et étaient utilisés pour voter par les militants de certains partis politiques notamment le Nouveau Temps pour la Démocratie.

Pour eux, le véritable instigateur de cette pratique frauduleuse n'est personne d'autre que l'actuel 1er adjoint au maire de la commune de Soukagniédougou, Bamassi Soulama. Dans cette dynamique, ce dernier avait été arrêté puis mis en détention dans la nuit du 22 au 23 novembre 2020 avant d'être libéré par la police de Soukagniédougou, selon leur dire. Des dires réconfortés par un enregistrement vocal qu'ils disent détenir et qui incrimine directement l'actuel maire de Banfora, tête de liste du NTD aux législatives dans la province.

Dans la commune de Banfora, ils avancent que le scrutin a été caractérisé par l'inexistence de bureaux de vote dans plusieurs secteurs de la ville. Des citoyens détenteurs de cartes d'électeur n'ont pas retrouvé leur nom dans leur bureau de vote. Ce qui a amené des centaines d'électeurs à ne pas pouvoir accomplir leur devoir citoyen.

Par ailleurs, ils ont déclaré que des bulletins nuls non conformes constatés dans les urnes ont été comptabilisés pour le compte du NTD et même que des bulletins de vote ont été brulés après comptage dans certains bureaux de vote pour éviter toute contestation.

Des militants venus écoutés la déclaration lors de la conférence de presse

Des cas d'intimidations et de corruptions électorales ont également été signalés. Il s'agit de la distribution d'argent, des pressions exercées sur les leaders et les populations de certains villages, la distribution de vivres, les promesses d'octroi de parcelles par le NTD.

Pour toutes ces raisons et ayant en leur dispositions suffisamment de preuves, les différents signataires de la déclaration, lue par Issouf Tou candidat aux législatives de l'Union pour le progrès et le changement (UPC), ont décidé de porter plainte près le tribunal de grande instance de Banfora contre des responsables du nouveau temps pour la démocratie (NTD) et leurs complices pour infractions aux dispositions pénales du code électoral.

Ils ont promis de saisir également le REN-LAC pour une enquête plus approfondie sur le niveau de gravité de la corruption électorale qui a entachée le scrutin dans la comoé aux fins de poursuite judiciaire.
Les plaignants exigent également la reprise des élections dans la Comoé, à défaut, leur annulation dans les communes de Banfora et Soukagniédougou.

Les partis des candidats signataires :
Pour les partis de la mouvance présidentielle
• L'alliance travailliste pour le développement (ATD),
• Le parti pour le développement et le changement (PDC),
• Le mouvement pour le Burkina du futur (MBF)
Pour les partis de l'opposition :
• Le congrès pour la démocratie et le progrès (CDP),
• La nouvelle alliance pour le Faso (NAFA),
• L'union pour le progrès et le changement (UPC),
• L'alliance pour la démocratie et la fédération/rassemblement démocratique africain (ADF/RDA),
• Le mouvement agir pour le Burkina.

K G M
Lefaso.net





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Championnats africains : Rahimo et Salitas football clubs reçoivent les encouragements des journalistes sportifs

Sat, 28/11/2020 - 14:30

Dans ce communiqué publié ce samedi 27 novembre 2020, l'association des journalistes sportifs du Burkina (AJSB) adresse ses encouragements à Rahimo football club et Salitas football club pour leur sélection à la ligue africaine des champions et la coupe de la confédération africaine de football.

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Explosion d'un car sur la RN1 : Cinq décès dont un bébé de 18 mois (officiel)

Sat, 28/11/2020 - 00:51

Les premières images sont choquantes. Un car de transport en commun par en flamme avec une vingtaine de passagers à son bord. Le drame est survenu cet après-midi du vendredi 27 novembre 2020 sur la route nationale no 1 (RN1), juste au premier poste de contrôle de police après le péage à sortie de Ouagadougou.

Selon le premier bilan, il y a cinq décès dont un bébé de 18 mois. Cette information a été donnée par le commandant de compagnie, Rasmané Wango, sur le plateau de Burkina Info.

Parmi les cinq décès, trois étaient carbonisés sur place, précise Wango. Quatorze personnes ont été évacuées et les dégâts sont importants.

A en croire les premiers témoignages sur les lieux, la compagnie de transport qui avait une vingtaine de passagers avait également dans la soute des bouteilles de gaz butane.

Lefaso.net

COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT

Dans la soirée du vendredi 27 novembre 2020, un accident survenu à la sortie ouest de Ouagadougou, sur la route nationale Nº1 (axe reliant Ouagadougou à Bobo-Dioulasso) entre une voiture et un mini car transportant des passagers et des marchandises, de la compagnie Dianda et frères a entrainé une série d'explosions. Les populations riveraines puis les pompiers arrivés sur les lieux ont porté secours aux passagers et maitrisé le feu. Les premières constatations ont permis d'établir un bilan provisoire de six (06) personnes décédées et de quatorze (14) blessés dont certains graves.

Les blessés ont été immédiatement évacués au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Pissy pour recevoir des soins médicaux appropriés.

Le Gouvernement présente ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Il appelle les transporteurs à adopter des comportements responsables afin de protéger la vie des personnes dont ils ont la charge.

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Roch Kaboré, nouvellement réélu : « Nous devons faire de notre pays, une nation de paix, d'opportunités et de développement »

Sat, 28/11/2020 - 00:00

Après la proclamation des résultats provisoires dans la journée, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et ses alliés ont « célébré leur candidat » dans la nuit du 26 au 27 novembre 2020 à leur siège national de campagne, sis au quartier Nonsin, dans l'arrondissement N°3 de Ouagadougou.

C'est dans une mobilisation populaire que le président du Faso, Roch Kaboré, est arrivé à ce quartier général paré de la couleur de campagne, l'orange. Tous les slogans aux allures de victoire et de fierté étaient donc bons pour l'accueillir. « Roch l'intrépide ! Roch l'indéboulonnable ! Roch l'incassable ! Roch le champion ! Roch la solution ! Roch la vitamine C ! Roch la réponse ! Roch le champion ! », lançait à souhait, le maître de cérémonie et propagandiste.

Après des salamalecs, le décor est planté par l'intervention du directeur national de campagne, Simon Compaoré. Dans son style propre à lui, l'ancien maire de Ouagadougou va revenir sur quelques expressions fortes de la campagne qui ont fait jaser : « hakouna mataata (il n'y a pas de problème), kouma bana (discours est fini) ou encore, The game is over (le jeu est terminé) ».

« Ce soir, nous pouvons affirmer avec bonheur, fierté et assurance que : ‘'kouma bana'' ! Nous n'allons plus parler du candidat Roch Marc Christian Kaboré, mais désormais de son Excellence monsieur Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso, brillamment élu par un coup k.o au scrutin présidentiel du 22 novembre 2020, selon les résultats que vous connaissez déjà, 57, 87% contre 53, 23 % en 2015 », s'est lâché Simon Compaoré, par ailleurs président du MPP.
« Camarade président, bravo et félicitations ; nous sommes fiers de vous », a-t-il lancé à Roch Kaboré.

Le nouvel élu a, pour sa part, partagé son intervention entre remerciements et sa ‘'feuille de route'' pour ce quinquennat (2020-2025).
« Je serai le président de tous les Burkinabè, sans exclusive, dans un esprit de service, de respect et de tolérance. Nous venons de montrer à la face de l'Afrique et du monde, à travers cette élection conduite sans violence, et de manière républicaine, que le peuple burkinabè fait preuve de maturité, de résilience et d'amour pour la patrie », a confié Roch Kaboré.

Il souligne être « profondément attaché » à la concertation et au dialogue permanent pour affronter ensemble les défis majeurs du pays. Il fait référence ici à la sécurité et la paix « pour le développement harmonieux » du pays, la réconciliation nationale et la cohésion sociale et à la « prospérité continue » du peuple burkinabè.

« Notre classe politique a le devoir de donner le bon exemple, pour le salut du Burkina Faso et des générations futures. Un vent d'espoir souffle aujourd'hui sur notre pays. Nous devons plus que jamais faire bloc, comme un seul homme, pour la mise en œuvre de mon prochain programme quinquennal », invite Roch Kaboré, pour qui le Burkina a réussi à occuper une place de choix sur le continent et dans le monde qui doit être consolidée.

Cette « célébration du candidat » intervenait quelques heures également après que l'opposition politique ait déclaré « prendre acte » des résultats provisoires annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), exprimant par la même occasion, sa volonté de préserver la paix et de faire prévaloir l'intérêt supérieur de la nation (Burkina : L'opposition dit prendre acte des résultats provisoires de la CENI - leFaso.net).

O.L
Lefaso.net

Crédit-photo : Fresh Burkina

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Covid-19 au Burkina : 24 nouveaux cas confirmés et 12 guérisons au 24 novembre 2020

Fri, 27/11/2020 - 23:00

Le dernier bilan fourni par les autorités sanitaires concernant la pandémie du Covid-19 fait état de 24 nouveaux cas de contaminations dont 3 cas importés et 21 à transmissions communautaires (11 à Ouagadougou, 01à Toma, 01 à Dédougou et 08 à Bobo Dioulasso). Ce qui porte à 2801, le nombre total des personnes infectées dont 959 femmes et 1842 hommes.

Le pays déplore 68 décès depuis le début de la pandémie le 9 mars 2020. Le nombre total des cas guéris a atteint 2579. 154 cas sont sous traitement.

Lefaso.net

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Élections 2020 au Burkina : La commission épiscopale justice et paix rend compte de sa mission d'observation

Fri, 27/11/2020 - 21:31

La commission épiscopale Justice et paix (CJP-Burkina) a rendu compte, vendredi 27 novembre, de la mission d'observation des élections couplées du 22 novembre 2020 qu'elle a effectuée à travers le déploiement d'observateurs. Si elle reconnait que les votes se sont déroulés dans le calme, la sérénité et la transparence, la Commission relève également des incidents qui ont émaillés le déroulement du scrutin.

La CJP-Burkina a déployé au cours des élections présidentielle et législatives du 22 novembre 2020, 402 observateurs, qui ont couvert 496 bureaux de vote répartis dans 14 diocèses. L'organisation voulait à travers cette mission d'observation, aider d'une part à rendre effectif le scrutin, et d'autre part contribuer à ce que les élections soient apaisées, transparentes et crédibles. Les informations remontées à la commission par les observateurs à l'issue du scrutin, lui permettent d'affirmer que les votes se sont déroulés dans le calme, la sérénité et la transparence.

Toutefois, des incidents ont été relevés. Il s'agit entre autre de l'impossibilité de voter pour certains électeurs à cause du transfert inattendu de leur bureau de vote, du manque de bulletins de vote ayant abouti à des frustrations, des désaccords sur la validité de certains bulletins dus à des différences de couleur de l'encre et de l'interpellation par les agents de sécurité d'un électeur détenant des bulletins de vote dans ses poches.

A cela s'ajoute la différence entre le matériel utilisé lors de la formation et le matériel déployé dans les bureaux de vote, l'ouverture très tardive de certains bureaux de vote, la formation insuffisante de certains membres des bureaux de vote qui ne maitrisaient ni les procédures de vote, ni les opérations de dépouillement.

Cependant, la CJP-Burkina affirme que ces différents incidents constatés et qui étaient d'ordre organisationnel, administratif et technique, ne sauraient entacher la crédibilité du scrutin. Elle a formulé des recommandations aux différents acteurs, pour une meilleure organisation des élections à venir. A la CENI, elle recommande d'améliorer le monitoring du déploiement du matériel électoral et de mieux former le personnel des bureaux de vote.

Quant aux partis politiques, la CJP-Burkina préconise de renforcer l'information et la formation des électeurs sur le processus de vote, d'accroitre la présence des délégués des partis dans les bureaux de vote en mettant un point d'honneur sur leur formation. Il a également été conseillé aux organisations de la société civile, de poursuivre l'effort de sensibilisation des citoyens sur les valeurs de la citoyenneté et de la démocratie.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

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Réélection de Roch Kaboré : Les Burkinabè attendent beaucoup du nouveau contrat

Fri, 27/11/2020 - 21:05

C'est parti pour cinq autres années d'aventure entre le Burkina Faso et Roch Marc Christian Kaboré. Comme le prétend-il lors de sa campagne, sera-t-il un nouveau contrat de paix et de cohésion sociale ? En tout cas les Burkinabè n'en attendent pas moins de lui. Mieux, ils espèrent une rupture complète avec l'insécurité, la vie chère et le chômage. Au micro d'une équipe de Lefaso.net, ce 27 novembre à Ouagadougou, quelques personnes donnent leurs attentes et celles des Burkinabè en général.

Michel Zango, rencontré à Ouidi

Je trouve la réélection du président Roch Marc Christian Kaboré objective du fait que ce nouveau mandat permettra au Burkina de consolider des acquis et de corriger plusieurs imperfections rencontrées au premier quinquennat. Pour un président qui a fait son premier mandat, cela ne peut pas le permettre de finir tout ce qu'il a commencé. Mais avec un second mandat, il pourra le faire et bien. Le premier mandat a introduit pas mal de changement, particulièrement dans le domaine des infrastructures, toute tendance confondue.

Donc il y a eu du positif. Maintenant pour les cinq prochaines années, les défis qui attendent le président, c'est concernant l'insécurité qui est un sujet très délicat. Je pense en particulier aux autres villes où il ne fait pas bon vivre à cause de ce phénomène. Je n'ai pas une idée de stratégie magique à proposer mais j'estime qu'en tant que président de tous les Burkinabè, il doit tout donner pour y parvenir. J'attends alors qu'il fasse son travail correctement pour que le pays puisse aller de l'avant.

Tindanogo Ouédraogo, rencontré à Tampouy

Je pense que la réélection du président permettra une consolidation des acquis engrangés avec lui. Si un nouveau président venait, c'est vrai que c'est une continuité, mais il y aura démarrage tardif des choses. Les cinq prochaines années doivent alors être meilleures aux cinq autres années en matière de sécurité surtout. A l'Est, au Centre-nord et au Sahel, il y a beaucoup de déplacés. Les préoccupations des Burkinabè de ces zones là c'est la sécurité. Mais tout comme eux, ici aussi personne ne se sent en sécurité.

C'est pourquoi lorsqu'on a une nouvelle d'attaque chacun à peur. Même si la peur a diminué, elle est toujours là et le président est appelé à porter un regard très attentif à ce sujet d'insécurité. Sinon à part cela c'est un président qui travaille bien et qui aime sa population. Il ne peut pas faire toutes les choses à la fois parce que beaucoup de choses sont prioritaires mais sur les questions de lutte contre la pauvreté, les famines et le chômage, il a fait des efforts.

Francis Ouédraogo, vendeur dans une boutique

Selon moi, pour les cinq années passées, comme il a succédé à une transition, c'était normal qu'il ait des difficultés. Mais la période n'a pas été totalement un échec. Il y a eu des avancées significatives qui sont des signaux d'espoir. Les cinq prochaines années à venir nous pensons qu'il pourra faire mieux et que les Burkinabè sortiront satisfaits.

Pendant ces cinq années moi je souhaiterais qu'il mise sur l'éducation qui n'est pas en phase avec les besoins en matière d'emploi. Un coach en développement personnel a dit que le système éducatif actuel est comme les télécentres en son temps ; c'est un système démodé. Donc nous, nous voulons du réel, du concret parce que ce qu'on nous enseigne à l'école, dès que nous sortons on ne rencontre pas ça sur le terrain. Il faut donc changer la façon de nous former à l'école.

Joachin Simporé, fonctionnaire à la retraite

Je souhaite juste bonne chance au président dans sa nouvelle fonction. C'est la population qui a jugé que le passé a été normal en lui renouvelant sa confiance dès le premier tour. Donc moi je lui souhaite bon vent. Cependant je trouve qu'il a comme défis, les dossiers brulant de la sécurité, de la réconciliation nationale et d'autres sujets à caractère économique comme la lutte contre le chômage, le sous-emploi et la lutte contre la pauvreté. Donc c'est au président de faire un effort considérable pour que son mandat soit un succès.

Il faut le dire, sur les questions de la réconciliation nationale, il a dit lui-même qu'il sera le président de tous les Burkinabè et c'est sur cet aspect qu'il est très attendu en dehors du dossier sécuritaire. Je dirai simplement qu'il doit incarner les aspirations du peuple burkinabè. Il faut donc qu'il respecte ce qu'il a promis dans son programme de campagne.

Quant à la question de la grogne sociale, c'est parce que dans la fonction c'est comme s'il y avait des supers fonctionnaires. Alors que tout le monde est important au même titre. Je pense que c'est à lui de trouver la sagesse qu'il faut pour pouvoir gérer tout cela. C'est donc une question de responsabilité, mais aussi de l'entourage. S'il est mal entouré il va de soi qu'il échoue en partie son mandat malgré sa bonne foi.

Aminata (noms d'emprunt), vendeuse de yaourt

Notre préoccupation c'est que le pays soit en paix. Il y a bien sûr d'autres préoccupations mais la priorité c'est la paix. En matière de commerce, le marché est devenu morose. Nos enfants n'ont pas d'emploi. Donc les charges s'augmentent alors que ce que nous gagnons dans ce commerce diminue au fur et à mesure.

Depuis 6 heures du matin je n'ai pu vendre qu'un kilogramme et demi de lait. Alors qu'auparavant j'avais tout au plus une heure pour vendre un kilogramme et demi de lait. Donc c'est également un souci mais comment une autorité peut agir sur de telles choses moi je ne vois pas. Donc s'il y a la paix le reste viendra. Le Burkina Faso est si grand, les préoccupations sont énormes. Le président ne peut pas tout régler, néanmoins il doit tout faire pour préserver la cohésion sociale.

Alidou Oubda, menuisier à Nonsin

Moi ma préoccupation ce sont les impôts qu'on soumet aux marchants qui n'arrivent même pas subvenir correctement à leur besoin. Je suis menuisier, c'est à peine si je vends un tabouret par semaine. Mais avec ça, l'on soumet mes produits à des impôts. D'autres personnes dans ma situation sont soumises aux mêmes conditions. Par la suite on trouve que certains fuient les impôts.

C'est vrai qu'il y a des personnes de mauvaise foi mais de façon générale chacun veut contribuer pour le développement de son pays. Nul ne veut se dérober mais si les préoccupations en famille sont énormes et le marché sur lequel tu comptes, il n'y a pas grand-chose, comment tu vas t'y prendre ? C'est vraiment une préoccupation majeure pour nous qui souhaitons qu'il y ait vraiment une relance de l'économie de sorte à ce que cela profite à tous.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

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Serie Tecno CAMON 16 : Super vidéo mode 4K, stabilisateur pro et charge rapide

Fri, 27/11/2020 - 21:00

Tecno Mobile a mis à jour la série des CAMON avec ses 3 nouveaux modèles, les Camon 16 Premier, Camon 16 Pro et Camon 16 S qui ont été dévoilée il y a quelques semaines. Tous ces 3 modèles sont déjà disponible dans tous les points de vente de la marque.

Ces nouveaux mobiles raviront les amoureux de photos, vidéos et nouvelles technologiques.

Des vidéos en haute qualité

Le nouveau Camon 16 Premier est le Boss des vidéos chez Tecno Mobile. Il monte sur le podium avec une qualité de vidéo jamais égalée en offrant le choix d'une qualité vidéo 4K inimaginable en haute définition. Toutes vos images apparaitront comme sur un film et en toute simplicité, une première chez la marque. Profitant des nombreuses avancées technologiques et de la puissance du processeur embarqué Helio G90T Octa-core 2Ghz, le Camon 16 Premier arrive ainsi à produire des vidéos de qualité cinématographique avec un quadruple capteur arrière de 64 MP mais également un double capteur avant de 48 MP. Les Camon 16 Pro et Camon 16 S, profitent également d'une très haute définition de vidéos en 1080p 30FPS avec également un quadruple capteur arrière de 64 MP pour le Pro et 48 MP pour la version S.

De plus, avec le stabilisateur embarquée, les vidéos faites du CAMON 16 PREMIER et Pro sont plus stables que jamais, parfait pour les pratiques sportives ou les films en déplacement. Notons aussi le mode vidéo au ralenti pour l'ensemble de la série qui enregistrera 960 images par seconde pour voir en détails et au ralenti tous vos mouvements.
Les Camon 16 se positionnent donc comme les BOSS dans le domaine de la vidéo sur mobile.

Une charge super rapide

Le Camon 16 Premier est équipé d'une batterie de 4500 mAh et la version S et Pro de 5000mAH. Le temps d'utilisation sera cependant identique pour les 3 modèles, une journée d'utilisation intensive. Bonne nouvelle si vous avez oublié de charger pendant la nuit, le Camon 16 premier supportent la charge ultra rapide de 33 W, vous pouvez ainsi passer de 0 à 70 % de batterie en juste 30 minutes de charge. La version Pro aura aussi une charge rapide à 18 W.

Les nouveaux Camon 16 tournent sous Android 10, un système qui facilite l'optimisation pour une meilleure gestion de l'autonomie et de l'énergie. Les mobiles pourront vous permettre de terminer la journée et d'entamer la journée suivante sans mal en usage normal.

Tant d'innovations et de nouveautés qui font de chaque mobile de cette nouvelle série des CAMON 16 un véritable « must have » durant ce dernier trimestre de 2020.

Disponibilité et Prix :

Camon 16 Premier (128 GB ROM + 8 GB RAM) est déjà disponible partout au BURKINA-FASO au prix de 155 000 CFA.
Camon 16 Pro (128 GB ROM + 6 GB Ram), disponible au prix de 115 000 CFA.
Camon 16 S (128 GB ROM + 4 GB Ram), disponible au prix de 86 000 CFA.

Categories: Afrique

Opération Barkhane : Des groupes armés terroristes neutralisés à Boulikessi, une localité frontalière du Mali et du Burkina Faso

Fri, 27/11/2020 - 20:13

Dans son communiqué hebdomadaire sur le bilan des opérations anti-terroristes, la force Barkhane a annoncé que le 17 novembre, en début d'après-midi, alors que les Forces armées maliennes (FAMa) et le Sous-groupement de commandos parachutistes (SGCP) effectuaient une mission de reconnaissance de l'axe par lequel devaient progresser les éléments de la relève de la garnison des FAMa de Boulikessi, un groupe d'individus se déplaçant à moto et mettant en place un dispositif d'embuscade a été décelé.

Une opération coordonnée a permis de neutraliser plusieurs « terroristes » et le détachement franco-malien a ainsi pu regagner le camp de Boulikessi sans perte ni blessé.

Le 19 novembre la relève des FAMa de la garnison de Boulikessi a pu se faire sans encombre, sous la protection des hélicoptères et des commandos de la force Barkhane, rapporte le communiqué. Le 20 novembre, les militaires français ont également neutralisé plusieurs groupes armés terroristes.

Plus d'informations dans le document joint.

Lefaso.net

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Situation du Covid-19 au Burkina : La maladie s'est stabilisée au mois de novembre

Fri, 27/11/2020 - 18:51

Le Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) a tenu son traditionnel point de presse sur le Covid-19, le vendredi 27 novembre 2020. De cette énième du genre, il ressort que la situation de la maladie s'est stabilisée en ce mois de novembre. Aucun décès n'a été enregistré durant tous le mois.

Au cours du point de presse mensuel sur le Covid-19, le directeur du CORUS, Dr Brice Bicaba, a indiqué que le Burkina Faso est classé au 9e rang des pays de la sous région les plus affectés par la maladie avec plus de 2000 cas confirmés. Au plan africain, l'Afrique du Sud se positionne au premier rang avec 77502 cas. Le Nigeria tient la tête des pays de la CEDEAO avec 66875 cas.

Au Burkina Faso, à la date du 26 novembre 2020, sur 130 échantillons analysés, 15 nouveaux cas ont été enregistrés dont 09 à Ouaga, 02 à Dori et 04 à Gaoua. Aucune nouvelle guérison ni de décès n'a été enregistré. Le nombre de cas actifs est de 169.
Le nombre total de guérison à ce jour est de 2579, et le nombre de décès est de 68. Le pays compte à ce jour 2816 cas repartis entre 964 femmes et 1852 hommes.
Il existe toujours des cas au niveau de la région du Centre, des Hauts Bassins, de la Boucle du Mohoun, du Sahel, des Cascades, du Centre-nord, du Centre-Sud, du Sud-Ouest, de l'Est et du Centre-Est.

Les membres du CORUS présents au point de presse.

La maladie s'est stabilisée en novembre

En ce qui concerne l'évolution de la maladie au mois de novembre, Dr Brice Bicaba a indiqué qu'en moyenne, 2500 cas sont testés par semaine. Avec un taux de positivité de 3,9% depuis le 9 mars et de 4,1%. La maladie a eu une période d'embellie au mois de juin à septembre, avec une augmentation des cas au mois d'octobre. Actuellement le pays vit une stabilité au niveau de la contamination. Aucun décès n'a été enregistré durant tous le mois de novembre.

Des activités de sensibilisation pendant la campagne

De plus les actions du CORUS durant ce mois étaient essentiellement axées sur les activités entrant dans le cadre de la campagne électorale. Ce travail a été fait en collaboration avec le Comité sectoriel liberté publique et engagement communautaire pour des directives à l'endroit des acteurs. Il s'agit des directives liées à la santé publique pendant la campagne ; la poursuite des activités de sensibilisation sur le Covid au niveau déconcentré avant les meeting et après les meeting ; un monitorage des actions de sensibilisation par région chaque semaine.

Un point global est attendu dans les jours à venir. A cela s'ajoute la poursuite des activités de sensibilisation par des volontaires et des agents de santé communautaire. Soit plus 5520 activités, 1150 visites à domicile. Le renforcement de la surveillance de l'évolution de l'épidémie pour voir l'impact de la campagne sur les nouveaux cas ; le renforcement du dispositif au niveau des aéroports et frontières terrestres.

Des efforts restent encore à faire

Au niveau du bilan, Dr Brice Bicaba indique le renforcement des capacités des points d'entrée prioritaire en matériels et des intrants. Il est aussi attendu trois extracteurs automatiques pour renforcer la capacité des laboratoires ainsi que la formation des agents de santé ( 4000 en cours). La révision des procédures pour la prise en charge des malades. Les défis majeurs à ce stade de lutte sont, selon le directeur du CORUS, le maintien de la tendance pour mieux faire face à la maladie.

Le renforcement de la surveillance et le respect des mesures barrières au niveau individuel. D'où son appel à toute la population. "Il faut rappeler aux gens que le respect des mesures barrières à savoir le port du masque, le lavage des mains au savon, l'usage du gel hydro-alcoolique, la distanciation sociale sont les meilleures précautions à prendre pour lutter contre le Covid-19" déclare-t-il.

Judith SANOU
Le Faso.net

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Au revoir " Super Mamie " !

Fri, 27/11/2020 - 18:00

Rappelée à Dieu, mercredi 25 novembre 2020 des suites de maladie, Christiane Nicole Ouattara née Traoré a été conduite à sa dernière demeure, ce vendredi 27 novembre, au cimetière municipal de Gounghin. Elle laisse dernière elle, le souvenir d'une mère, d'une épouse, d'une tante, d'une grand-mère et d'une belle-mère patiente, forte et surtout humaine.

Les êtres meurent et les lettres demeurent. Christiane Ouattara/Traoré, Professeure certifiée de français à la retraite, elle, vivra toujours à travers le savoir qu'elle a partagé à ces milliers d'enfants au lycée Song-Taaba, au lycée municipal Vénégré et dans bien d'autres temples du savoir à Ouagadougou. Elle vivra également dans le cœur de tous ceux et celles qui l'ont côtoyée, respectée et aimée. Comme une mère, une sœur, une amie. Christiane Ouattara/Traoré est partie comme elle a vécu : dans la simplicité et dans l'amour.

Comme dans toute famille, elle manquera à son époux, Moussa Ouattara, conseiller technique à la Société nationale d'électricité du Burkina (SONABEL), à la retraite. Celui-là même qui malgré sa foi musulmane, n'a jamais exigé d'elle une conversion. « Elle a pratiqué sa religion jusqu'au bout », a témoigné sa fille aînée, Aïcha, épouse du Dr Cyriaque Paré, lors de la veillée de prière animée, jeudi, par la Communauté chrétienne de Base/Saint Gaston au domicile familial sis au quartier Pissy.

Christiane Ouattara/Traoré manquera aussi à ses enfants Aïcha, Safiatou, Ibrahim, Aïda, qui l'avaient surnommée « Mamie », et à ses nombreux petits enfants qui préféraient le terme de « Super Mamie ». Elle a été leur « Super héros » face à la maladie. Forte, patiente et pieuse jusqu'au bout. Aïcha se souvient du jour (environ deux semaines avant son décès) où sa mère lui tient à peu près ce langage : « L'ainé (e) d'une famille est comme un père ou une mère pour ses frères et sœurs. Tu es l'aînée et tu es désormais la mère de tes frères et sœurs. Ce n'est pas facile et il te faudra de la patience ».

Après l'absoute qui s'est tenue à l'Eglise Christ Roi, le cortège s'est ébranlé vers le cimetière municipal de Gounghin. Là, l'émotion était vive. Les unes étouffant quelques sanglots derrière des morceaux de pagne et les autres essayant de consoler ceux ou celles qui voulaient se réveiller coûte que coûte de ce cauchemar. Mais, hélas, c'était l'ultime adieu, avant la première pelletée. Ce n'est qu'un au revoir. "Super Mamie" s'en est allée. Elle avait 67 ans.

HFB
Lefaso.net

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Recrutement frauduleux à la CNSS : La CGT-B/CNSS s'interroge sur la responsabilité du directeur général de la Caisse

Fri, 27/11/2020 - 16:36

Le comité syndical de la CGT-B (Confédération générale des travailleurs du Burkina) de la CNSS (Caisse nationale de la sécurité sociale) a animé une conférence de presse, à Ouagadougou, le 26 novembre 2020 pour donner sa lecture sur le verdict de l'affaire du recrutement frauduleux au concours de la CNSS.

L'affaire des agents impliqués dans le recrutement frauduleux à la CNSS est passée à la loupe de la coordination des comités CGT-B de la CNSS. Ceci, à quelques jours après le verdict rendu par le tribunal de grande instance de Ouagadougou (TGI) le 16 novembre 2020. L'ex-DRH et son épouse sont condamnés à 30 et 12 mois d'emprisonnement ferme. L'ex-DRH est également interdit d'exercer pendant cinq ans dans la fonction publique.

De ce point de vue, la CGT-B/CNSS se dit en partie satisfaite de la sentence rendue par la justice en ladite affaire. Elle encourage par ailleurs la justice à poursuivre ses actions de transparences.

Toutefois, les conférenciers regrettent « l'incompétence du TGI de se connaitre compétent dans l'annulation dudit concours ». Pourtant disent-ils « la loi est claire en matière de fraudes ». Pour eux, en cas de fraude lors d'un concours, la loi ordonne de l'annuler. « Un concours frauduleux doit être annulé comme le demande la loi » martèle Seydou Koné, secrétaire général de la CGT-B/CNSS.

De la responsabilité du directeur général

Autre chose qui intrigue Seydou Koné et ses camarades, c'est le cas de la direction générale de la Caisse. Ils s'interrogent donc sur la responsabilité du directeur général actuel, Lassané Savadogo. « Pour nous, il ne fait l'ombre d'aucun doute que Lassané Sawadogo est impliqué dans ce recrutement frauduleux. En matière pénale, il faut des éléments de preuves. Ce sont ces éléments de preuve qui nous ont juste manqués. Pour nous, on ne peut pas organiser une fraude massive comme celle que nous avons connue et le directeur général n'est pas impliqué ou n'est pas au courant. Ce n'est pas possible. Donc pour nous Lassané Sawadogo est bel et bien soupçonné d'avoir participé à cette fraude organisée au sein de son organisation ».

La conférence a été donc l'occasion pour les conférenciers de dénoncer « les magouilles » dans la gestion de la CNSS. Pour eux, il faut un décret pour encadrer les recrutements internes afin de limiter les fraudes.

E.K.S
Lefaso.net

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