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Updated: 2 months 2 weeks ago

Esup-jeunesse, une école pas comme les autres !

Wed, 25/08/2021 - 10:00

L'Ecole Supérieure polytechnique de la Jeunesse (ESUP –J) est la première école supérieure au Burkina Faso certifiée REA (RH EXCELLENCE AFRIQUE) organisme qui mesure l'adéquation entre la formation des étudiants et le besoin des entreprises pour sa filière BTP.

Esup-jeunesse dispose 21 filières de formation dont 16 sont reconnus par le CAMES. Pour sa rentrée 2021-2022 Esup Jeunesse vous offre des formations des licences, licences professionnelles ; masters et masters spécialisés, en finance comptabilité, marketing gestion commercial, électro mécanique, bâtiment et travaux publique, mine et carrières, gestion et maitrise de l'eau, topographie ;

Esup-jeunesse propose également des filières en licence design d'espace, master Energie renouvelable et efficacité énergétique, master en infrastructures. Esup jeunesse c'est aussi des enseignants qualifiés, et des partenariats conclus avec des universités nationaux et internationaux.

Esup-jeunesse, Former des bâtisseurs d'avenirs

Sis au Secteur 42 Dassasgho, Ouagadougou- Burkina Faso
Tel : +226 25 / 36 56 00 / 63 00 30 96 / WhatsApp : 72 80 94 94 /Email : info@esupjeunesse.net – www.esupjeunesse.net /Facebook : Ecole Supérieure Polytechnique de la Jeunesse.

Categories: Afrique

Appel à candidatures pour le recrutement d'étudiants à l'IUFIC au titre de l'année universitaire 2021-2022

Wed, 25/08/2021 - 10:00

Le Président de l'Université Thomas SANKARA informe les travailleurs et les étudiants du recrutement d'étudiants à l'Institut Universitaire de Formations Initiale et Continue (IUFIC) au titre de l'année universitaire 2021-2022 pour les filières suivantes :

Masters professionnels (M2) en Co-diplomation avec l'Université Senghor d'Alexandrie

Management des Projets

Gestion de l'Environnement

Droit et Politiques de l'Environnement

Niveau d'accès : Master 1 ou Maîtrise. Inscription : http://senghor.refer.org

NB : Possibilité de validation des acquis professionnels au niveau de l'Université Senghor d'Alexandrie pour ces trois masters uniquement.

Masters professionnels (M1 et/ou M2)
Conseil Juridique d'Entreprises (M2)
Droit pénal et Sciences Criminelles (M2)
Executive MBA (M2)

Comptabilité – Contrôle – Audit (M1 et M2)
Développement local et Gestion des Collectivités Territoriales (M1 et M2)
Droit des Affaires et Fiscalité (M1 et M2)

Economie et Gestion des Entreprises d'Economie Sociale et Solidaire (M1 et M2)
Energies Renouvelables, Développement et Economie Verte (M1 et M2)
Finance – Comptabilité (M1 et M2)

Finance Quantitative et Gestion de Risques Financiers (M1 et M2)
Gestion des Ressources Humaines (M1 et M2)
Ingénierie Statistique de l'Environnement (M1 et M2)
Intelligence Economique et Développement International (M1 et M2)
Marketing et Gestion (M1 et M2)

Politique de Développement et Gestion des Industries Extractives (M1 et M2)
Protection et Droits de l'Enfant (M1 et M2)

Sociologie de la Santé (M1 et M2)
Niveau d'accès : Licence 3 pour les Masters de niveau 1 et M1 ou Maîtrise pour les Masters de niveau 2.

Licence professionnelle (L3)
Comptabilité – Contrôle – Audit
Finance – Comptabilité
Fiscalité
Gestion des Ressources Humaines
Marketing et Communication d'Entreprise
Protection et Droits de l'Enfant
Sciences Politiques
Sociologie de la Santé
Niveau d'accès : Bac + 2

Frais de dépôt des dossiers pour les masters et les licences : 15 000 FCFA payables à l'Agence Comptable de l'Université Thomas SANKARA
Lieu de dépôt des dossiers : Tous les jours ouvrables de 08 heures à 16 heures au secrétariat de l'IUFIC, sis à Ouaga 2000, route de Pô, 4ème tournant à droite après l'échangeur, à 300 m en face de la Clinique Edgard OUEDRAOGO.
COUTS DES FORMATIONS

Master en Co-diplomation avec l'Université Senghor d'Alexandrie
Frais de formation : 1 700 000 F CFA, payables en seule tranche ou en trois tranches avec intérêt de 350 000 F CFA dont 50% minimum pour la première tranche.

Executive MBA

Frais de formation Master : 1 700 000 F CFA, payables en trois tranches dont 50% minimum pour la première tranche.

Autres Masters et Licences
Frais de formation Master 1 : 850 000 f CFA, payables en trois tranches dont 50% minimum pour la première tranche ;

Frais de formation master 2 : 850 000 f CFA, payables en trois tranches dont 50% minimum pour la première tranche ;

Frais de formation licences : L3 : 500 000 f CFA, payables en trois tranches dont 40% minimum pour la première tranche.

Frais d'inscription : 50 000 FCFA pour les ressortissants de la zone UEMOA et 250 000 FCFA pour les étudiants hors zone UEMOA, pour chaque année d'étude (valable pour toutes les filières de formation exceptées les certificats).
NB : chaque étudiant s'engage à payer la totalité des frais de formation, quel que soit le mode de paiement

COMPOSITION DU DOSSIER PHYSIQUE POUR TOUTES LES FORMATIONS

MASTERS ET LICENCES

Une demande manuscrite timbrée à 200 f adressée au Président de l'Université Thomas SANKARA ;

Une photocopie légalisée des diplômes obtenus du Baccalauréat à la maîtrise et/ou Master, ou au diplôme demandé selon le cas. Les diplômes doivent être reconnus par le CAMES ou l'équivalent attesté par la direction des équivalences ;

Une photocopie légalisée des relevés de notes (baccalauréat et parcours intermédiaires y compris) ;

Un curriculum vitae ;

Une lettre de motivation exprimant clairement les objectifs poursuivis par le candidat ;

Une copie légalisée de CNIB ou passeport ou certificat de nationalité ;

Un extrait d'acte de naissance ou jugement supplétif d'acte de naissance ou photocopie légalisée de l'acte de naissance) ;

Un protocole de recherche précisant clairement le thème indicatif de mémoire envisagé pour les Master 2 ;

Une photocopie de la quittance de paiement après paiement des frais de dépôt des dossiers.

CALENDRIER ACADEMIQUE

Période de dépôt des dossiers :
Jeudi 15 au vendredi 30 juillet 2021 et du Lundi 06 au vendredi 24 septembre 2021

Résultats de la présélection des dossiers :
Jeudi 30 septembre 2021 (Affichage à l'IUFIC)

Entretien par filières : Jeudi 28 octobre 2021 (Affichage à l'IUFIC)

Résultats définitifs : Vendredi 19 novembre 2021 (Affichage à l'IUFIC)

Réunion de rentrée : Samedi 04 décembre 2021 à 15 heures dans les locaux de l'IUFIC.

Début des cours : Mercredi 15 décembre 2021

Inscriptions pédagogiques et administratives : Dès la disponibilité des bulletins de versement

N.B : Toutes les formations dispensées sont en présentiel et en cours du soir à partir de 17 heures.

Pour toute information complémentaire, contacter le secrétariat de l'IUFIC au 25 37 66 87 ou par mail : iufic@uts.bf ou encore consulter le site web de l'UTS : www.uts.bf

Le Président,

Pr Adjima THIOMBIANO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Chevalier de l'OIPA/CAMES

Categories: Afrique

Décès de Sanbèdar Marcel SOMDA : Faire part

Wed, 25/08/2021 - 08:30

Les grandes familles Zagué à Zambo-Korbè, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Dakar, Abidjan et aux Etats-Unis
Les familles alliées Kouwèrè à Gbogbo-Zodoun et à Bobo- Dioulasso
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès des suites de maladie de Monsieur Sanbèdar Marcel SOMDA, cadre de banque à la CNCA (Ecobank) à la retraite, à l'âge de 67 ans.

La veuve Somda Bertille Yaa née Dabiré,
Les frères du defunt, Kog Somda à Ouagadougou, Michaël Hien à Abidjan
Les enfants Somda Quentin, Somda Carine, Somda Jocéline, Somda Rodrigue, Somda Thibaut ainsi que tous les membres de la famille éplorée vous annoncent le programme des obsèques comme suit :

Levée du corps à l'hôpital Yalgado de Ouagadougou, le jeudi 26 août, à partir de 16h
Veillée de prière à son domicile sis à Pissy, le jeudi 26 août à partir de 20h
Absoute à la Paroisse Christ-Roi de Pissy, le vendredi 27 août à partir de 8h30
Transfert du corps au village Zambo-Korbè dès la fin de l'absoute
L'enterrement est prévu le samedi 28 août à partir de 16h.

Union de prières

Categories: Afrique

Décès de BELEMSAGHA née KYELEM Thérèse : Remerciements

Wed, 25/08/2021 - 08:30

Les grandes familles BELEMSAGHA et KYELEM à Naftenga, Koupéla, Donsin, Tambela, Ouagadougou, Bobo–Dioulasso, Tangin-Dassouri, Pô, Toronto/Canada, Paris, Casablanca et Dakar

Les familles SORGHO, SONGRE, ZANE, KOUDOUGOU, KABORE, DAMBRE, POUGRAWA et PIIGYAM-BULLI à Tenkodogo, Louk Naakoom Naabin, Tounghin, Gonkin, Naftenga, Koupéla, Ouagadougou et Bobo– Dioulasso

Les familles alliées, BELEMSIGRI, OUEDRAOGO, YUGBARE, DAMBRE, POUYA, SANOU, BELEMGOABGA, BERE, TOLGO, KOUDOUGOU, KABORE, VEBAMBA, BOUDA, PARKOUDA, GUEBRE, GANSORE, TOKOROKOU, NIKIEMA, YAMEOGO, à Kanougou, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Bassin-Poessin, Koupéla, Moréal/Canada, Naftenga, Koudougou, Toulougou, Bielmen, Kaya, Nowoungo,Tenkodogo, Garango, Casablanca/Maroc.

Les enfants à Koupéla, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou et Toronto.

La famille de Feu BELEMSAGHA Jean Baptiste à Naftenga et Ouagadougou,

Monsieur l'Abbé BELEMSAGHA Maurice à Naftenga,

Monsieur et Madame BELEMSAGHA Anatole et enfants à Ouagadougou, Paris, Dakar et Casablanca,

Monsieur BELEMSAGHA Alphonse et famille à Tangin-Dassouri, Koupéla, Ouagadougou, Pô et Naftenga,
Révérende Mère Léa BELEMSAGHA Supérieure Générale des Sœurs de l'Annonciation de BOBO-DIOULASSO,

Les enfants :
Révérende Mère Léa à Bobo-Dioulasso,
Adelaïde Marie Honorine et son époux Eugène BELEMSIGRI à Ouagadougou,
Béatrice et son époux François OUEDRAOGO à Ouagadougou,
Désiré Marie Alexis et son épouse Danielle YUGBARE à Toronto et Ouagadougou,
Alexis et son épouse marguerite DAMBRE à Koupéla,
Angélina,
Jacob et son épouse Marceline POUYA à Koupéla,

Les petits-enfants : Serge Eric W., Yvon Sidwaya, Danielle Françoise W., Thomas d'Acquin, Carine Gesba, Wilfried W., Sigfrid M. Berthold, Rivka Jesse P. Y., Paul Marie D.W., Auguste, Rodrigue, Thérèse L. W., Raphaela,

Les arrières petits-enfants : Anaëlle, Joris, Missom, Dylan et Maria Urielle

Vous traduisent toute leur reconnaissance pour votre soutien spirituel, moral, affectif et matériel ; pour votre proximité, lors du rappel à Dieu le dimanche 08 août 2021, dans sa 87ème année et de l'inhumation le vendredi 20 août 2021 de leur épouse, mère, grande mère, arrière-grand-mère

Madame BELEMSAGHA née KYELEM Thérèse

« J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la Foi. » 2 Timothée 4,7

Désormais maman Thérèse veille sur nous et nous protège à tout jamais.
Avec elle, nous vous disons merci. Que Dieu vous récompense et vous retourne en abondantes grâces tout le bien que vous avez fait pour elle et pour nos familles.
Que Dieu vous bénisse.

Resquiescat in pace

Categories: Afrique

Virus Ebola : De quels moyens dispose le Burkina pour riposter à une éventuelle épidémie ?

Wed, 25/08/2021 - 01:00

La fièvre hémorragique à virus Ebola, dans un passé récent, a mis l'Afrique à genoux. Cette maladie qu'on pensait avoir maîtrisé a refait surface faisant déjà des victimes du côté de la Côte d'Ivoire. 72h heures après avoir annoncé un cas suspect de fièvre hémorragique, le ministère burkinabè de la Santé n'a toujours pas confirmé ou infirmé. Dispose-t-on des moyens pour riposter à une éventuelle épidémie d'Ebola au Burkina ?

L'épidémie de la fièvre hémorragique à virus Ebola de 2021 s'est déclarée en Guinée forestière. Cette maladie qui provoque une hémorragie importante et une défaillance des organes pouvant entrainer la mort semble poursuivre sa progression en Afrique. Dimanche soir, le ministère burkinabè de la Santé annonçait, à travers un communiqué, un cas « suspect » de fièvre hémorragique au Centre hospitalo-universitaire de Bogodogo, à Ouagadougou.

Il s'agit, en effet, d'un patient de 22 ans en provenance de la Côte d'Ivoire. Une situation qui crée la panique au sein de la population déjà impactée par la maladie à coronavirus. Avec la saison des pluies, on craint une multiplication des cas. Au regard du contexte épidémiologique national et sous-régional, on est en droit de s'interroger si le pays dispose d'un plan d'intervention efficace pour faire face à une éventuelle épidémie d'Ebola.

Nous avons tenté d'avoir des informations sur cette préoccupation majeure auprès du département de la santé. La réponse que nous avions reçue : « Au regard de la rumeur sur le supposé cas suspect, des prélèvements ont été fait et les autorités attendent les résultats avant toute communication. Du coup on demande aux médias de se contenter pour le moment, du communiqué. »

Les insuffisances constatées en 2014

Qu'à cela ne tienne. Dans le cadre de l'élaboration du Plan de préparation et de riposte à une éventuelle épidémie de la maladie à virus Ebola (MVE) de 2014, huit problèmes prioritaires avaient été retenus. Au nombre desquels figure l'insuffisance de la surveillance de la maladie. A ce niveau, il ressort des insuffisances de compétence des acteurs à tous les niveaux (y compris le niveau communautaire), une insuffisance des ressources mais aussi une faible collaboration entre les différents départements ministériels concernés.

Lire aussi Ebola en Côte d'Ivoire : Comme en 2014, le Burkina doit rester sur ses gardes

Les insuffisances se situent également au niveau des mesures de prévention contre la maladie et les capacités de communication en matière de gestion de l'épidémie. En plus de tout cela, l'analyse de la situation a démontré que toutes les structures sanitaires ne disposent pas de sites d'isolement opérationnels des cas de maladie à virus Ebola. Le constat est encore plus alarmant.

« Tous les centres de prise en charge de la MVE ne sont pas fonctionnels. De plus les mesures pour garantir la continuité de fonctionnement des services de santé en cas d'épidémie sont insuffisantes. Il n'existe pas de moyens de transport adaptés pour le transport des patients potentiellement contagieux », peut-on lire dans le Plan de préparation et de riposte à une éventuelle épidémie de la maladie à virus Ebola (MVE).

Il souligne, par ailleurs, que les laboratoires nationaux ne sont ni accrédités ni certifiés aux standards internationaux pour le diagnostic de la MVE. Aussi, l'unique laboratoire de recherche du Centre MURAZ de niveau de sécurité intermédiaire connait des difficultés d'étanchéité et de fonctionnement.

Espérons que les choses ont évolué, sept ans après. Mais en attendant, les Burkinabè ont besoin d'être situés sur le cas suspect de fièvre hémorragique au Centre hospitalo-universitaire de Bogodogo.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Jeux paralympiques 2020 : Les athlètes du Burkina entrent en lice le 29 août

Wed, 25/08/2021 - 00:55

Un peu plus de deux semaines après la fin des Jeux olympiques, les Jeux paralympiques ont débuté ce mardi 24 août à Tokyo (Japon). C'est donc parti pour 13 jours de jeux et de compétition ! Deux athlètes burkinabè tenteront de ramener des médailles.

« Bonsoir comment tu vas ? Nous sommes en route pour la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques. Merci », nous a laconiquement répondu Séraphin Farma, le directeur technique national de la Fédération des sports pour personnes handicapées, à qui nous avons envoyé un message ce mardi pour prendre des nouvelles des athlètes burkinabè.

Lesdits athlètes ont été aperçus quelques heures plus tard sur les écrans des télévisions qui diffusaient l'évènement, vêtus du Faso Danfani et coiffés de chapeaux de Saponé, défilant aux côtés des autres athlètes, au stade national où s'est tenue la cérémonie d'ouverture.

Le tout, sous le regard de l'empereur japonais Naruhito, qui a par la suite déclaré officiellement ouverts les Jeux paralympiques de Tokyo. A cause de la pandémie de la Covid-19, cette cérémonie s'est tenue à huis-clos, tout comme les épreuves qui auront lieu jusqu'au 5 septembre.

Les couleurs du Burkina Faso à ces 16e jeux paralympiques sont défendues par Victorine Guissou et Ferdinand Compaoré que Lefaso.net avait rencontrés avant leur départ.

Lire aussi Jeux paralympiques 2020 : Le rêve en or de Victorine Guissou et Ferdinand Compaoré, les porte-étendards du Burkina

Ferdinand Compaoré, malvoyant, compétit dans la course de vitesse et le saut en longueur. Il sera sur la piste le 29 août pour les 100 mètres avant d'attaquer le 4 septembre le saut en longueur.

Quant à Victorine Guissou, handicapée physique, elle participe dans le lancer de poids le 2 septembre, explique Séraphin Farma.

Pour rappel, ces jeux paralympiques 2020 se tiennent deux semaines après les jeux olympiques. Jusqu'au 5 septembre, 4 400 athlètes ayant des handicaps physiques et visuels et venant de 160 pays vont se disputer 539 médailles d'or.

Hanifa Koussoubé (stagiaire)
Lefaso.net

Categories: Afrique

CENI /Burkina : Elysé Ouédraogo et son staff recueillent les préoccupations des autorités politiques, religieuses et de la société civile

Tue, 24/08/2021 - 23:40

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Élysé Ouédraogo, et son équipe ont entamé, ce mardi 24 août à Ouagadougou, une série de rencontres avec plusieurs composantes de la société burkinabè. Pour cette première journée, ce sont au total trois organisations qui étaient au programme, à savoir la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME), l'Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) et le Conseil national des OSC.

Pour la réussite des processus électoraux au Burkina, le nouveau président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Elysé Ouédraogo, a recueilli les préoccupations des différentes parties prenantes lors d'une série de visites de courtoisie.

Lors de sa rencontre avec l'APMP, le premier responsable de la CENI a souhaité que le Code électoral qui est un outil indispensable de travail soit rapidement accessible pour mener à bien sa mission.

Simon Compaoré, président du MPP

L'APMP appelle la CENI à l'impartialité et à diffuser des informations équilibrées

Dans cette dynamique, il entend d'ores et déjà travailler en parfaite harmonie avec l'ensemble des membres de l'institution et se veut disponible tout au long de son mandat pour répondre efficacement aux besoins des acteurs, notamment des partis politiques, dans le cadre des prochaines élections.

L'APMP a, quant à elle, non seulement insisté sur l'importance de la cohésion au sein de la CENI, mais aussi sur son impartialité dans la transmission de l'information.
Elle a également souhaité que l'institution soit proactive en fournissant en temps réel les informations relatives aux changements ou innovations en son sein.
En répondant à la doléance d'Elysé Ouédraogo, l'APMP à travers le président du MPP, Simon Compaoré, a rassuré que le Code électoral sera mis à la disposition de la CENI afin qu'elle puisse s'en servir dans l'exercice de sa fonction.

Elisé Ouédraogo, président de la CENI

Avant la prise de contact avec l'APMP, la CENI s'était rendue à la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) pour le même but, celui de prendre en compte sa vision des choses en ce qui concerne le succès de l'organisation des élections.

La FEME prie et prodigue des conseils à la CENI

Au cours de cet entretien entre la CENI et le pasteur Henri Yé, président de la FEME, Elysé Ouédraogo a bénéficié, en plus de quelques conseils, de bénédictions qui l'aideront dans la lourde tâche qui l'attend.
Le pasteur Henri Yé l'a en effet exhorté à défendre les intérêts généraux de la nation tout en faisant preuve de professionnalisme de sorte que les résultats à l'issue des processus électoraux soient transparents et acceptés de tous.

Henri Yé, pasteur et président de la FEME

« Nous allons prier pour eux mais nous avons aussi des conseils que nous pourrons leur prodiguer pour que la machine ne soit pas grippée et que ce mandat qui leur a été confié puisse aller jusqu'au bout afin que l'ensemble de la population burkinabè soit satisfait », a-t-il souligné.
Dans la même lancée, la CENI effectuera une visite à Sa Majesté le Mogho Naba Baongo, le vendredi 27 août 2021.

Hamed NANEMA
Yvette ZONGO
Lefaso.net

Categories: Afrique

Année scolaire 2021-2022 au Burkina : Suspension des affectations pour nécessités de service

Tue, 24/08/2021 - 23:33

Les affectations pour nécessités de service de région à région, au titre de l'année 2021, des agents du ministère de l'Education nationale, sont suspendues jusqu'à nouvel ordre.

Ainsi a en décidé le département ministériel que dirige le Pr Stanislas Ouaro.

Une faveur est cependant faite en cas de force majeure, notamment en cas de fermetures des structures éducatives, les cas de décès ou de blessures de conjoints du fait des attaques terroristes.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : Le programme de l'année scolaire 2021-2022 établi

Tue, 24/08/2021 - 23:08

Le ministère de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, dans l'arrêté ci-après, établit l'organisation de l'année scolaire 2021-2022. L'arrêté qui précise en son article 3 que le calendrier sera complété par un programme détaillé des examens et concours scolaires.



Categories: Afrique

Prévention de la Grippe aviaire : Plus de 5 520 oeufs incinérés à Bittou

Tue, 24/08/2021 - 22:21

Huit cartons, soit 184 plaquettes contenant 5 520 œufs, saisis le 21 août dernier par le poste de contrôle vétérinaire frontalier de Bittou, ont été incinérés ce mardi 24 août 2021.

Cette action s'inscrit dans le cadre de la surveillance et de la prévention contre la Grippe aviaire au Burkina Faso.

Ces œufs saisis par les agents du poste de contrôle vétérinaire frontalier, étaient en provenance du Ghana.

Le ministre en charge des ressources animales felicite tous les acteurs qui ont facilité et permis cette saisie.

Lefaso.net

Communiqué

Le 21 août 2021, monsieur Bamogo Pierre, chef de Poste de Contrôle vétérinaires frontalier de Bittou et ses collaborateurs ont saisi une importante quantité d'œufs en provenance du Ghana.

Au total 8 cartons soit 184 plaquettes contenant 5 520 œufs ont été saisis le 21 août dernier à Bittou. Cette saisie entre dans le cadre de la prévention et de la lutte contre la grippe aviaire. Ces œufs ont été détruits ce jour 24 août 2021 à Bittou dans le domaine du poste vétérinaire conformément aux recommandations.

Étaient présents à cette incinération
le chef PCVF-Bittou ;
le chef ZATE-Bittou
un représentant de la Mairie de Bittou ;
les représentants de la police nationale et municipal/ Bittou ;
la radio Zékoula / Bittou ;
MONE Moustapha, propriétaire de 104 plaquettes soit 3 120 Oeufs et
SIRANE Aboulaye, propriétaire de 80 plaquettes soit 2 400 Oeufs.

Depuis que le Togo, la Côte d'ivoire et le Bénin ont déclaré à l'organisation mondiale de la santé animale la présence sur leurs territoires de la grippe aviaire hautement pathogène, le ministère a renforcé davantage la surveillance et le contrôle au niveau des postes frontaliers. Rien que le 28 juillet dernier, Dr Tegwendé Modeste Yerbanga était au poste frontalier de Bittou et Cinkansé pour encourager tous les acteurs de contrôle et surveillance.

Le Ministre felicite tous les acteurs qui ont facilité et permis cette saisie et les encourage à veiller au grain pour qu'ensemble, nous puissions éviter l'entrée de la Grippe aviaire dans notre pays. Par ailleurs, il invite tous les agents à poursuivre les actions de sensibilisation à l'endroit des populations, des éleveurs, des importateurs...

DCPM/ MRAH

#Com_Gouv_BF
#sigburkina
#burkinafaso

Categories: Afrique

Burkina Faso/ Gorom-Gorom : Un policier tué par des individus armés

Tue, 24/08/2021 - 20:32

Un policier en service au Commissariat de Gorom-Gorom (Oudalan) a été tué dans la nuit du 23 août 2021, par des hommes armés non identifiés (HANI).

L'acte s'est produit au secteur numéro deux de Gorom-Gorom, peu avant 21h.

Il était sorti de chez lui, habillé d'un survêtement de la Police nationale, pour se procurer de la cigarette. À son retour, six hommes armés, l'ont accosté.

Lefaso.net
Source : AIB

Categories: Afrique

Gouvernance de l'internet : La 7e édition s'ouvre à Ouagadougou en mode virtuel

Tue, 24/08/2021 - 20:16

La ministre de l'Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale, Hadja Ouattara/Sanon, a présidé, ce mardi 24 août 2021 à Ouagadougou, au nom du Premier ministre, la 7e édition de la Formation des formateurs de la gouvernance de l'internet et des systèmes d'informations (FFGI). Organisée par l'ONG Initiative TIC et Citoyenneté (ITICC), cette rencontre se tient jusqu'au 28 août en mode virtuel, au regard de la situation sanitaire due au Covid-19.

L'économie numérique mondiale est actuellement dominée par les pays développés, notamment ceux anglophones. Longtemps restés à la périphérie du développement d'internet, les pays francophones d'Afrique ne veulent plus être de simples consommateurs ; ils veulent aussi être des acteurs qui jouent leur partition dans la gestion de cet espace numérique qu'est internet. Ils veulent développer ce que les experts ont nommé « La gouvernance de l'internet » qui repose sur un modèle multi-acteurs (gouvernements, secteur privé et société civile) allant du bas vers le haut. Pour la septième année consécutive, le Burkina Faso est le carrefour du renforcement de capacités des acteurs de l'écosystème du numérique.

La 7e édition de la Formation a été présidée par la ministre Hadja Ouattara représentant le Premier ministre, Christophe Dabiré

Une centaine de stagiaires sélectionnés parmi 417 candidats

Covid-19 oblige, une fois de plus c'est par visioconférence qu'une centaine de stagiaires de 13 pays d'Afrique sélectionnés parmi 417 candidats prennent part à la formation. Il s'agit essentiellement de décideurs intervenants dans la formulation des politiques en matière de développement de l'économie numérique, des techniciens du domaine, des acteurs du secteur privé et de la société civile.

Hadja Ouattara, ministre de l'Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale

Une pépinière

Selon la ministre Hadja Ouattara/Sanon, représentant le Premier ministre, Christophe Dabiré, ce séminaire de formation constitue une véritable pépinière des acteurs de la gouvernance de l'internet tant dans la formulation des politiques en matière de développement de l'économie numérique que dans le développement de l'expertise en la matière. A l'en croire, la gouvernance de l'internet revêt une importance capitale pour la souveraineté et l'identité numérique pour les pays africains.

Positionner l'Afrique

L'objectif final de la formation est de créer une masse critique d'experts avertis des questions de gouvernance de l'internet afin de relever le défi de la participation de l'Afrique aux instances de décision et de formatage de l'internet. Selon Hadja Ouattara, la formation contribue à l'atteinte de la vision des chefs d'Etat qui est de s'approprier le numérique pour accélérer le développement économique et social. Elle a rappelé dans son discours la coopération entre le Burkina et Smart Africa pour la mise en place d'une Task Force sur la gouvernance de l'internet.

Pierre Ouédraogo, président du comité d'organisation de la 7e édition de la Formation des formateurs

Devoir de gratitude

Dans son mot, le président du comité d'organisation Pierre Ouédraogo, par ailleurs président par intérim de ITICC a remercié les partenaires pour leur soutien sans faille durant ce « long marathon » de sept ans. Il s'agit entre autres de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), l'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN), l'AFNIC (Association française de nommage internet en coopération), AFRINIC (Registre africain d'adresses IP), Internet Society, l'Union internationale des technologies (UIT), Smart Africa, etc. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Kosyam : Le président du Faso reçoit le rapport d'activités du Haut Conseil du dialogue social

Tue, 24/08/2021 - 20:01

Le président du Faso, Roch Kaboré, a reçu en audience une délégation du Haut Conseil du dialogue social (HCDS) conduite par son président, Domba Jean-Marc Palm. Elle est venue remettre au chef de l'État son rapport d'activité depuis la création de l'institution jusqu'en 2021.

« Nous sommes venus remettre au président du Faso, le rapport général des activités du Haut Conseil du dialogue social depuis sa création jusqu'en 2021. C'est-à-dire trois ans de fonctionnement », a-indiqué le président du HCDS, Domba Jean-Marc Palm, à sa sortie d'audience. À l'entendre, ce rapport contient les activités réalisées durant ces trois années de fonctionnement sur le plan du renforcement des capacités des acteurs, du règlement des tensions dans le domaine du travail et de la sensibilisation.

Ce fut aussi l'occasion pour le HCDS de remettre au chef de l'État un fascicule sur la création du Haut Conseil du dialogue social. De la genèse aux principaux acteurs ayant pris part au processus de création en passant par les différentes étapes. Ce document a été élaboré afin de retracer l'historique de la création de cette institution et couper court aux rumeurs, a fait savoir le président du Haut Conseil du dialogue social.

« Des rumeurs circulent disant que c'est le gouvernement qui a décidé de créer le Haut Conseil du dialogue social, alors que ce n'est pas toujours le cas. Tous les acteurs du monde du travail ont pris part à ce processus de création du Haut Conseil du dialogue social », a-t-il souligné.

Le président du Haut Conseil du dialogue social, Domba Jean-Marc Palm, à sa sortie d'audience.

Au niveau de son intervention dans les crises qui ont eu lieu, M. Palm a indiqué les crises dans le secteur du bâtiment et du transport. À ce titre, il a souligné l'accompagnement à la création de la faîtière des transporteurs. Même si la question n'est pas totalement résolue, il estime que le processus a été conduit à bon port et qu'il continue de suivre l'évolution des choses. Toutefois, il a rassuré que le présent rapport sera mis à la disposition des médias pour une large diffusion des activités réalisées.

Judith SANOU
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Sports : Le ministre Dominique Nana échange avec le bureau des supporters des Etalons

Tue, 24/08/2021 - 19:30

Le ministre des Sports et des Loisirs, Dominique Nana, a reçu en audience ce mardi 24 août 2021, le bureau de l'Union nationale des supporters des Etalons (UNSE). Ensemble, ils ont posé les bases de leur future collaboration. Le ministre Nana les a informés qu'il ne paiera pas de frais de mission à quelqu'un pour aller supporter les Etalons.

La nature de la collaboration entre le ministère des Sports et des Loisirs et l'Union nationale des supporters des Etalons est désormais définie. Au cours d'une séance d'échanges, les deux parties se sont accordées sur un certain nombre de points dont les participations des équipes nationales aux différentes compétitions hors du Burkina Faso.

Selon Dominique Nana, il ne sera plus question de frais de mission pour les supporters. « Tant que je serai ministre, je ne vais jamais payer des frais de mission à quelqu'un pour aller supporter les Etalons », a-t-il indiqué avant de préciser : « Je peux, peut-être, aider dans le transport ou l'hébergement ou la restauration ».
Cette décision fait suite à la rareté de plus en plus préoccupante des ressources financières et au fait que le Burkina fait face à des crises sécuritaire et sanitaire. « Notre pays est actuellement sur plusieurs fronts qu'on ne peut pas continuer avec certaines choses », a ajouté Dominique Nana.

En guise de solution à ce problème, le nouveau président de l'UNSE, El hadj Ousseni Tougouma, a demandé la possibilité d'aller chercher les fonds auprès de certaines structures. « Le ministère des Sports et des Loisirs avait, à l'époque de la création de l'UNSE, écrit aux entreprises pour leur dire de ne pas accorder directement des subventions à l'UNSE mais de passer par lui. Si nous devons aujourd'hui aller chercher nous-mêmes nos fonds, nous vous demandons de réécrire aux sociétés pour lever cette mesure », a demandé le bureau de l'Union.

Visiblement, Dominique Nana n'est pas encore disposé à cela. « Lorsque la mesure se prenait, certains voyaient en l'UNSE une boîte à pandore et cela créait des problèmes. On y a apporté des solutions, certes, mais vous conviendrez avec moi que la situation n'a pas véritablement évolué au point qu'on puisse rouvrir la boîte. Nous allons donc maintenir cette mesure le temps de trouver des solutions », a répondu le patron des sports burkinabè.

La grande échéance qui se présente à l'horizon est la CAN 2021 qui aura lieu au Cameroun. Afin de permettre à l'UNSE d'être présente à ce rendez-vous continental aux côtés des Etalons, Dominique Nana a invité le bureau des supporters à déposer d'ici mi-septembre leur budget. « Ensemble on verra comment on pourra s'aider dans la recherche des fonds », a-t-il promis.

Au cours de la rencontre, El hadj Ousseni Tougouma et son équipe ont pu réitérer leurs vœux de meilleure santé au ministre et de succès à la tête du département des Sports et des Loisirs.

Jacques Théodore Balima
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Burkina Faso : Le projet ARJEP pour booster l'efficacité des politiques et programmes d'emploi et formation professionnelle

Tue, 24/08/2021 - 18:24

Le Bureau international du travail (BIT) veut aider les pays à mettre en œuvre des politiques et programmes d'emploi et formation efficaces. Ce, à travers la mise en œuvre d'un projet d'accompagnement et de renforcement des capacités des pays. C'est dans cette optique qu'il est organisé à Ouagadougou, un atelier national consultatif les 24 et 25 août 2021 pour faire l'état des lieux des politiques et programmes afin de disposer des données sur le marché du travail et recueillir les attentes des parties prenantes.

A cet atelier national consultatif, sont représentés les différents acteurs qui œuvrent dans le domaine de l'emploi et de la formation professionnelle. Il s'agit des partenaires sociaux, des organisations de la société civile ainsi que du patronat. Deux jours durant, ces différents acteurs vont capitaliser les différentes initiatives entrant dans le cadre de la formation professionnelle et de l'emploi surtout au profit de la jeunesse, et procéder au diagnostic des difficultés qui entravent la conception de politiques efficaces.

Selon le ministre de la Jeunesse, de la Formation et de l'Insertion professionnelle, Salifo Tiemtoré, les données sur les politiques et programmes sur l'emploi se font rares parce que beaucoup d'acteurs agissent sur la création d'emplois et la formation professionnelle mais il n'existe pas de synergie d'action ni de capitalisation centralisées des différentes initiatives. D'où l'importance de la présente rencontre.

Salifo Tiemtoré, ministre en charge de la Jeunesse

Devant servir de cadre pour co-construire le projet « Accompagner et renforcer les capacités des pays pour améliorer la définition, la mise en œuvre, le suivi et l'évaluation des politiques publiques emploi-formation des jeunes (ARJEP) », cet atelier va permettre, de l'avis de Gilles Chausse, directeur de l'Agence française de développement (partenaire financier), de concevoir des politiques et programmes qui prennent en compte le contexte et les besoins du pays. « Il faut jeter un regard assez critique des politiques publiques qui sont conduites partout dans le monde en matière d'emploi et de jeunesse…

Elles doivent partir des réalités du pays et c'est bien le sens de ce séminaire qui va, à travers le projet, pouvoir réaliser des enquêtes nationales pour comprendre les volontés et demandes exprimées par la jeunesse et les autres acteurs du marché de l'emploi que sont les employeurs », a-t-il expliqué.

Gilles Chausse, directeur de l'Agence française de développement au Burkina Faso

Renforcer les capacités pour des politiques et programmes plus efficaces

Le projet ARPEJ est mis en œuvre dans cinq pays que sont le Burkina Faso, le Sénégal, la Côte d'Ivoire et le Maroc, dans le but de renforcer les capacités des différents acteurs du secteur public et privé, pour que les politiques et programmes qui visent à booster l'employabilité des jeunes, soient mieux gérés et plus efficaces.
Pour le coordonnateur du projet, Naceur Chraiti, l'atelier national va permettre de s'intéresser aux besoins d'amélioration en matière de capacités spécifiques au Burkina Faso.

« Ça pourrait couvrir à la fois l'aspect stratégique, c'est-à-dire comment les politiques et programmes sont conçus, y a-t-il besoin d'améliorer des choses dans le processus de conception ; les questions d'ordre règlementaire ou juridique ; la gouvernance globale et le pilotage des projets ; la collecte, l'exploitation et l'analyse des données dans le processus décisionnel pour voir les acquis et les points à améliorer », précise-t-il. Cela devrait permettre d'aboutir à un bon diagnostic et une bonne identification des priorités ainsi qu'un bon plan d'action pour supporter les acteurs à relever les défis de l'emploi des jeunes.

Naceur Chraiti, coordonnateur du projet ARPEJ

A en croire le ministre Salifo Tiemtoré, la mise en œuvre de ce projet va renforcer les capacités des acteurs nationaux pour ce qui est de la conception, la mise en œuvre et le suivi-évaluation de l'ensemble des projets et programmes en lien avec la formation professionnelle et l'emploi, ainsi que la capitalisation des résultats des programmes et projets mis en œuvre afin d'avoir des données probantes sur le taux de chômage.

« Plusieurs projets et programmes sont implémentés mais dont les résultats ne sont pas capitalisés et pris en compte. Ce qui fait que lorsque vous n'avez pas des éléments de départ, des indicateurs de démarrage, vous ne savez pas à quel niveau de chômage nous sommes dans tel ou tel domaine, dans quels domaines il y a des niches d'emplois à exploiter, parce que les choses sont faites de façon disparate et donc nous empêche d'avoir un réel cadrage de l'ensemble des politiques que nous voulons mettre en œuvre », a dit le ministre Tiemtoré.

La phase conceptuelle du projet s'étend sur 15 mois. Elle va permettre aux différents acteurs de co-construire en fonction des besoins, des priorités et du contexte les outils qui vont aider à mieux identifier les bonnes pistes d'amélioration. Quant à la mise en œuvre à proprement dite, elle va consister en la création d'une plateforme dénommée "Job facilities" qui va aider, à travers des plans d'action spécifiques à chaque pays, à accompagner les acteurs selon les besoins spécifiques.

Armelle Ouédraogo
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Burkina Faso : Les FDS de Bobo-Dioulasso s'outillent sur les droits et devoirs des demandeurs d'asile et des réfugiés

Tue, 24/08/2021 - 18:10

Le ministère des Affaires étrangères, en partenariat avec la Commission nationale pour les réfugiés, organise les 24 et 25 août 2021 à Bobo-Dioulasso, un atelier de sensibilisation, de formation et d'évaluation des connaissances sur les droits et devoirs des demandeurs d'asile et des réfugiés au profit des forces de défense et de sécurité (FDS).

L'atelier, débuté ce mardi 24 août 2021, a pour objectif d'améliorer le dispositif de la protection internationale que le Burkina Faso accorde aux demandeurs d'asile et aux réfugiés dans un contexte sécuritaire difficile. Il vise par ailleurs à inciter les participants à se référer aux textes juridiques internationaux et nationaux régissant les réfugiés, dans l'exercice de leurs fonctions ; les encourager à appliquer les principales mesures sécuritaires dans le respect des engagements internationaux du Burkina Faso relatifs à la gestion des réfugiés ; veiller à l'application des droits et des devoirs des réfugiés et demandeurs d'asile sur le territoire national burkinabè.

Les participants

En effet, le Burkina accueille un nombre important de réfugiés et demandeurs d'asile obligés de fuir leur pays d'origine pour diverses raisons, abandonnant souvent tout. Au niveau des frontières, les premiers contacts sont les forces de défense et de sécurité (FDS) pour ces personnes en quête de protection internationale, conformément à la convention de Genève de 1951, son protocole additionnel de 1967 relatif au statut des réfugiés et la loi n° 042-2008 du 23 octobre 2008 portant statut des réfugiés au Burkina Faso, ainsi que ses décrets d'application.

C'est dans l'optique de vulgariser les textes qui encadrent la gestion de la protection internationale que le Secrétariat permanent de la Commission nationale pour les réfugiés (SP/CONAREF) a organisé cette session de formation en l'endroit des forces de défense et de sécurité de Bobo-Dioulasso.

Photo de famille

FDS, la porte d'entrée

Pour Zakaria Ouédraogo, Lieutenant de police au commissariat central de police de Bobo-Dioulasso, cette formation est la bienvenue, parce qu'effectivement le Burkina Faso est un pays qui reçoit des réfugiés avec l'appui des gens au niveau des frontières qui assurent la sécurité des personnes et des biens. Il est donc important pour eux en tant que FDS de renforcer leurs compétences pour mieux respecter les droits de ces demandeurs d'asile et réfugiés, qui souvent sont difficilement identifiables faute de papiers.

Zakaria Ouédraogo, Lieutenant de police au commissariat central de police de Bobo-Dioulasso

Comme le souligne Maxime Bengaly, secrétaire permanent de la CONAREF, au Burkina, par les temps qui courent, il y a un certain nombre de difficultés dans les frontières qui ont amené les gens à se déplacer notamment ceux qui ont quitté le Mali, qui viennent se retrouver au Burkina Faso, ou à l'inverse des Burkinabè qui se retrouvent aussi au Mali. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Haoua Touré
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Un rêve d'enfant devenu réalité / Dori

Tue, 24/08/2021 - 16:30

« L'entrepreneuriat n'empêche pas de prier ou de respecter son mari. L'entrepreneuriat, c'est juste un engagement » - Fatimata SABA, promotrice de l'entreprise SAFAS.

#CLEbf #Commerce #Lwili

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Terrorisme dans le Sahel : Les groupes djihadistes utilisent des armes de fabrication européenne, selon Amnesty international

Tue, 24/08/2021 - 16:04

L'ONG Amnesty international a mené une enquête sur les origines des armes utilisées par les groupes djihadistes dans le Sahel. La branche sahélienne du groupe État islamique ainsi que le JNIM lié à Al-Qaïda utilisent des armes de fabrication européenne et notamment serbe, peut-on lire sur les conclusions rendues publiques ce mardi 24 août 2021.

D'où viennent les armes utilisées par les groupes armés au Sahel ? C'est l'interrogation qui a poussé Amnesty international a analysé plus de 400 photos et vidéos diffusées par la branche sahélienne du groupe État islamique et par le JNIM (Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans) lié à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), mais aussi par des milices locales d'auto-défense - Dan na Ambassagou au Mali ou les VDP (Volontaires pour la défense de la patrie) au Burkina - entre janvier 2018 et mai 2021.

Selon les résultats de l'enquête, la plupart des armes que l'on peut y voir sont de vieilles Kalachnikovs datant de l'ère soviétique. Toutefois, l'ONG a également identifié douze cas dans lesquels les combattants avaient des armes plus récentes fabriquées par une entreprise serbe, Zastava.

Pour Ousmane Diallo, chercheur spécialisé sur le Sahel à Amnesty International, il s'agit des M70AB2, des M92 et des M05. « Ce sont des fusils mitrailleurs qui sont assez présents dans les arsenaux des groupes armés, que ce soit les groupes extrémistes violents ou bien les groupes d'auto-défense. C'est pour cela que cette entreprise a été signalée en particulier », précise-t-il.

Des milliers d'armes serbes envoyées au Burkina

L'enquête révèle qu'entre 2015 et 2020, la Serbie a indiqué dans ses rapports annuels au TCA (Traité sur le commerce des armes) avoir transféré au total 20 811 fusils et carabines, 4 000 fusils d'assaut, 600 revolvers et pistolets à chargement automatique, et 290 mitrailleuses au Burkina Faso.

Pourtant, le TCA exige des États parties qu'ils évaluent le risque de détournement des armes couvertes par le Traité ; particulièrement les armes légères et de petit calibre, qui sont faciles à cacher et à transporter. S'il existe un risque considérable que celles-ci soient détournées vers des utilisateurs finaux qui s'en serviront pour commettre ou favoriser des violations des droits humains, les exportations ne doivent pas être autorisées.

« En 2020, lorsque la Serbie a effectué son dernier transfert d'armes déclaré vers le Burkina Faso, les violences entre les groupes armés étaient déjà constatées. Si la Serbie avait mené une réelle évaluation des risques, elle aurait conclu que les ventes d'armes au Burkina Faso risquaient fort de contribuer à des violations des droits humains », a déclaré Patrick Wilcken, chercheur sur le contrôle des armes, la sécurité et les droits humains à Amnesty.

Même si les groupes armés récupèrent des munitions des militaires au cours des attaques, Amnesty n'exclut pas non plus d'autres canaux. Ousmane Diallo présente des hypothèses. « Cela peut être par le trafic d'armes et la faiblesse du contrôle des inventaires militaires au sein des pays sahéliens.

Et en même temps, une dernière hypothèse que l'on ne peut pas négliger, c'est la possibilité que certains des membres de ces Forces armées-là vendent ou bien donnent certains de ces fusils à des membres de groupes armés, en particulier des groupes d'auto-défense pro-gouvernementaux. »

Le rapport : https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2021/08/sahel-amnesty-identifies-serbian-weapons-in-stockpiles-of-brutal-armed-groups/

Une synthèse de Cryspin Laoundiki
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Tchad : Décès au Sénégal de l'ex président Hissène Habré du Covid-19

Tue, 24/08/2021 - 13:27

L'ex président tchadien Hissène Habré est décédé ce mardi 24 août 2021, des suites du Covid-19, à l'âge de 79 ans. Il était hospitalisé à Dakar où il purgeait sa peine de prison.

Hissène Habré est membre de l'ethnie pastorale "touboue". Il a grandi dans le désert du Djourab. Après un long parcours scolaire en France, il rentre au pays en 1972 et forme une rébellion. Il se fera connaître par l'enlèvement des occidentaux. L'ancien chef-d'état tchadien se pose en défenseur de l'intégrité du Tchad.

En 1978, il est nommé Premier ministre. Très vite, les luttes inter-tchadiennes reprennent de plus belle. Hissène Habré renverse le président d'alors, Goukouni Oueddei, le 7 juin 1982. Il restera à la tête du Tchad jusqu'en 1990, où il est débarqué à son tour par Idriss Deby.

Sa gouvernance a été marquée par de nombreux crimes, d'où sa condamnation en 2016, à Dakar, par les Chambres africaines extraordinaires, à perpétuité. Il a été reconnu coupable de crime contre l'humanité, de viols, d'exécutions, d'esclaves et d'enlèvements.

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Source : RFI

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Hugues Fabrice Zango présente sa médaille à Canal+ Burkina

Tue, 24/08/2021 - 12:30

Hugues Fabrice Zango était de visite cet après-midi 18 août 2021 dans les locaux de Canal+ Burkina pour présenter sa médaille au directeur général de Canal+, Jonathan Lett. Au terme de sa rencontre, il a profité pour aborder les projets qu'il envisage pour le Burkina Faso.

Le médaillé de Bronze aux JO 2020 s'est rendu à Canal+ pour exprimer sa gratitude envers l'institution qui l'a accompagné financièrement avant et tout au long de la compétition olympique. « Ce n'est pas une récompense mais un accompagnement car Canal+ Burkina et moi sommes en collaboration et cela bien avant mon échéance olympique. Alors je tenais à les remercier de vive voix et à leur présenter la médaille car c'est une contribution de tous. »

Il a été reçu par Jonathan Lett, Directeur général de Canal+ Burkina qui lui a adressé de vives félicitations. Le Directeur général s'est dit très fier du champion national mais aussi de tous les athlètes qui ont participer aux JO. « On est extrêmement fier et extrêmement admiratif de son parcours. Canal+ accompagne de nombreux sportifs burkinabè et on est très content que l'un d'entre eux ait pu gagner une médaille. »

« Il y a des projets en perspective et vous en serez informés en temps voulu »

Et pour matérialisé cette fierté, Hugues Fabrice Zango a été gratifié d'un abonnement tout Canal d'une durée de quatre ans. C'est à dire jusqu'au prochain Jeux olympiques en 2024.
L'institution a également offert un abonnement tout canal d'une durée d'un an aux autres athlètes notamment Paul Daumont et Marthe Koala. Car pour eux, même si ces athlètes n'ont pas ramené de médaille, il est important de leur montrer qu'on pense à eux »

L'athlète en a profité pour annoncer une collaboration prochaine entre lui et Canal+ Burkina qui aura pour but de mener des actions en faveur de la jeunesse burkinabè.

Après avoir passé approximativement deux semaines sur le territoire burkinabè, c'est un séjour bien rempli qui s'achève pour Hugues Fabrice Zango qui s'envole demain 19 août 2021 vers les États-Unis d'Amérique où un nouveau défi attends le champion national.

Nado Ariane Paré ( Stagiaire)
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