You are here

Lefaso.net (Burkina Faso)

Subscribe to Lefaso.net (Burkina Faso) feed Lefaso.net (Burkina Faso)
L'information en temps réel du Burkina, Médias, journaux, infos, direct, les dernières nouvelles, politiques.
Updated: 2 months 2 weeks ago

The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Shipping Assistant in the General Services Office

Tue, 24/08/2021 - 11:00

U.S. EMBASSY OUAGADOUGOU

VACANCY ANNOUNCEMENT # 2021-025

SHIPPING ASSISTANT
The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Shipping Assistant in the General Services Office.
Opening Date : August 25, 2021
Closing Date : September 08, 2021
Open to : All interested candidates/ All sources
Work Schedule : Full-time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 9,820,600 p.a. (Starting Salary)
(Position Grade : FSN-07)

ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.

BASIC FUNCTION OF POSITION :

Located in the General Services Office, this position has complete responsibility for arranging and facilitating incoming and outgoing shipments and customs clearances for an Embassy/post, including privately owned vehicles (POV), and other property of U.S. citizen personnel and of U.S. Government equipment and supplies. Also handles customs clearance for inbound government shipments/procurements. Position is supervised by the Shipping Supervisor FSN 08.

QUALIFICATIONS REQUIRED :

1. EDUCATION : Completion of secondary school is required.

2. EXPERIENCE : Two years of progressively responsible experience in the transportation, shipping and customs or a logistics required.

3. LANGUAGE : English - (Good working knowledge) Reading/Writing/Speaking is required. French- (Fluency) Reading/Writing/Speaking is required. This may be tested.

4. SKILLS AND ABILITIES : Must be able to work in a fast-paced environment at multiple locations (airport, gov. offices, Embassy residences, chancery, etc.). Job requires the ability to multi-task and prioritize work and operate with minimal direct supervision. Must have problem solving skills to resolve technical and bureaucratic delays and be able to think creatively for solutions when needed. Must be able to read complex laws and regulation for detail and be detail-oriented in general. Incumbent needs a driver's license to drive a government vehicle around town and will occasionally need to lift heavy items up to 22 kilograms. This may be tested.

5. JOB KNOWLEDGE : Knowledge of Burkina Faso customs regulations and procedures. Knowledge of vehicles registration process and tax exemptions process in Burkina Faso.

HOW TO APPLY : Applicants must complete the following application process to be considered :
• To apply, click on the "Apply to This Vacancy" tab at the top of the announcement, create an account, Select the Announcement Number Ouaga-2021-025 Shipping Assistant FSN-07 and complete the online application. Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g., cover letter, degrees certificates, wok permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system.

Required Documents : Please provide the required documentation listed below with your application :
• Completion of secondary school is required
• Residency and/or Work Permit (If applicable)
• DD-214 - Member Copy 4, Letter from Veterans' Affairs, or other supporting documentation (if applicable)
• SF-50 (if applicable)
• Relevant Work attestations and Certificates.
• Others

What to Expect Next : Applicants who are invited to take a language or skills test or who are selected for an interview will be contacted via telephone calls and email.
FOR FURTHER INFORMATION : The complete position description listing all the duties and responsibilities may be obtained by contacting the Human Resources Office at HROOuaga@state.gov

Note :
• All applications received after the deadline will not be considered.
• All applications must be for an open/advertised position.
• Only shortlisted applicants will be contacted.

EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation. The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs. The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation. Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.

Categories: Afrique

Test d'entrée à la filière cadastre de l'ENAREF le 18 septembre, comment et où se #préparer ?

Tue, 24/08/2021 - 10:30

#Préparez vous #gratuitement avec GENITOPO, Cabinet de Géomètre Expert agréé.

Intéressés , laissez nous votre contact en commentaire ou à l'adresse :
Mail : genitopo.sa@gmail.com
Whatsapp :0022653114242.

Localisation GPS :
https://maps.google.com/?q=12.343167,-1.498749

A bientôt !!!

Categories: Afrique

Education : Ouargaye se prépare à célébrer les 75 ans de son école

Tue, 24/08/2021 - 10:30

1945-2020, l'école primaire publique de Ouargaye a 75 ans d'existence. En effet, les sources histo-riques indiquent que c'est en novembre 1945 que l'école de Ouargaye a ouvert ses portes. Cette école fait partie des soixante premières écoles que comptait le Burkina Faso, à la reconstitution de la Haute Volta, en 1947. L'école de Ouargaye a enregistré, depuis son existence, des milliers d'élèves devenus des acteurs solides, dans plusieurs secteurs, du développement au Burkina Faso et à l'extérieur.

Pour magnifier les vertus de l'éducation, rendre hommage aux pionniers (enseignants et écoliers) et ancrer la charge historique de l'école au Koulpélogo, il a été décidé de la commémoration des 75 ans de l'école primaire publique de Ouargaye.

L'initiative est portée par un comité élargi d'anciens élèves, d'amis et de partenaires de l'école de Ouargaye. Le dispositif organisationnel du 75è anniversaire de l'école intègre un comité national d'organisation chargé de la mise en œuvre pratique de l'évènement et d'un Haut conseil comprenant des personnes de ressources en appui-conseil.

La commémoration des 75 ans de l'école de Ouargaye est prévue à partir du mois d'octobre 2021 avec la cérémonie de lancement dans la commune de Ouargaye. Cette commémoration qui va s'étendre sur plusieurs mois, vise surtout à souligner l'apport de l'éducation au développement de la province du Koulpélogo en particulier et du Burkina Faso, en général.

Elle sert de circonstance pour d'une part, renforcer les liens de solidarité entre les générations d'enseignants et d'élèves depuis 1945, et instituer une journée d'excellence à même de créer une saine émulation entre les écoliers et entre les enseignants, d'autre part.

Après la rénovation de l'école en 2020 par les bons soins de sa Majesté Naaba Sanem, Dima de Ouargaye, il est envisagé également, avec la contribution de toutes et de tous, la réalisation de projets infrastructurels et environnementaux, à court et long terme au profit de l'école primaire “A'' de Ouargaye et des autres établissements d'enseignement dans la province.

Pour la mise en œuvre effec-tive des différentes activités entrant dans le cadre de la commémoration des 75 ans de l'école de Ouargaye, il est requis l'investissement personnel et la contribution financière des anciens élèves, des amis, des partenaires de l'école de Ouargaye, des fils et filles du Koulpélogo.

Pour concrétiser vos soutiens financiers à la commémoration des 75 ans de l'école de Ouargaye, vous pouvez envoyer vot-re contribution financière aux numéros Moov Money 71 09 65 74, Orange Money 06 39 43 63. Un registre est ouvert pour l'enregistrement de contributeurs. Contact utile : 70 20 02 50. Bonne célébrati-on de noces d'albâtre à l'école de Ouargaye !

Pour le Comité national d'organisation,
Le Coordonnateur

Joachim BAGGNAN
Officier de l'Ordre national

Categories: Afrique

Doua du 40ème jour de COULIBALY Yacouba

Tue, 24/08/2021 - 10:00

Les Grandes Familles COULIBALY, SANON et BARRO à Orodara, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Desso, Ouahigouya, Ghana, Mali, Canada, France, Belgique et Etats-Unis d'Amérique ;

Les Familles alliées SANON, SANOU, IDO, OUILY, KEITA, TRAORE, OUATTARA, GUINDO, SENE, SARE, OUOBA, TOURE, SANOGO et ZAMPALIGRE à Orodara, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Dédougou ;
La veuve, Madame COULIBALY née SANON Bintou, à la Chambre de Commerce de Ouagadougou ;

Les enfants Fadhel, Moncef et Salim ;
vous informent que la cérémonie de Doua du quarantième (40ème) jour de leur fils, frère, époux, oncle, père et grand-père COULIBALY Yacouba, précédemment Directeur Financier à VIVO ENERGY Mali, décédé le 17 juillet 2021, à Ouagadougou, se déroulera à Orodara, le dimanche 29 août 2021, à partir de 08 heures.

Par ailleurs, elles vous réitèrent leurs sincères remerciements pour vos différentes marques de soutiens (moral, matériel et financier) dont vous avez fait preuve lors de cette douloureuse épreuve.
Que Dieu vous rende au centuple vos bienfaits !

UNION DE PRIERES !

Categories: Afrique

Les talibans reprennent l'Afghanistan : Les terroristes du Sahel se sentent pousser des ailes

Tue, 24/08/2021 - 01:00

Les images de chaos à Kaboul font rêver les djihadistes au Sahel. La victoire sans presque coup férir et la chute de Kaboul sans combat, abandonné par les Américains et le pouvoir afghan qui a pris la poudre d'escampette donne des espoirs aux groupes terroristes qui ont le cœur vaillant et attaquent tout azimut au Burkina, au Mali et au Niger, dans la fameuse bande des trois frontières.

Le Burkina, qui est au centre de cette zone, est visé pour sa position géographique au cœur de l'Afrique de l'ouest et ses frontières avec quatre pays du littoral atlantique. La guerre du Sahel est-elle à un tournant important ? Que reste-t-il des alliés et des soutiens dans cette lutte où nous avons tout à perdre si nous ne sommes pas résilients et courageux ? Le chaos de Kaboul ne devrait-il pas nous inspirer aussi quelque chose comme, pas comme eux, pas de ça chez nous, un plus jamais ça et nous aider à nous battre ?

Voilà une semaine que les talibans sont de retour à Kaboul, et ont repris le pouvoir, paradant dans le palais présidentiel abandonné par le président Ashraf Ghani qui a fui le pays trois jours avant l'arrivée des talibans. Au Sahel, cette situation ne laisse personne indifférent et fait réfléchir sur la fiabilité du soutien occidental. Peut-on compter sur l'Amérique qui prétendait il y a peu, être le gendarme du monde ?

Visiblement non, Trump et Biden ont abandonné, sans remords, leurs alliés qu'ils avaient soutenus pendant vingt ans. Ils ont repris leurs billes pour aller jouer ailleurs. « América first ! », a dit Donald Trump. Joe Biden a répondu « Yes we can », et l'Afghanistan est aux mains des talibans. Ce qui est clair, le shérif est mort, et le monde entier peut se le dire.

Si l'Amérique fuit l'Afghanistan, la France mourra-t-elle pour des dunes de sable au Mali ? Macron avait annoncé bien avant ces évènements le « retrait » réduction de Barkhane. Les trois pays de la ligne de front : Mali, Burkina, Niger, leurs dirigeants sont désormais édifiés sur ce qui peut leur arriver, s'ils ne prennent pas leurs responsabilités et ne chassent pas eux-mêmes les djihadistes de leurs pays. La France, comme les États-Unis, partira un jour en leur balançant à la figure, comme Biden, leur incapacité à défendre leur pays, leur corruption, et d'autres amabilités du même cru.

Les terroristes mettent le turbo dans les attaques

Après la victoire des talibans, les groupes terroristes sont à la joie et ont repris leurs attaques de plus belle. En une semaine, ils ont attaqué le Burkina le 18 août 2021 par une embuscade sur l'axe Gorgadji-Arbinda faisant 86 morts. On a en mémoire l'attaque de Solhan avec ses 160 victimes, du mois de juin 2021. L'attaque contre un convoi mixte de gendarmes, civils et volontaires pour la défense de la patrie sur l'axe Gorgadji-Arbinda montre leur volonté de contrôler le territoire et d'être les maîtres des routes et des voies de communication.

La sécurisation du convoi par une escorte avec des hommes armés devant et derrière a montré ses limites, si le convoi est long. Les terroristes, en attaquant au milieu, ont montré qu'ils pouvaient faire beaucoup de victimes. C'est un procédé différent qui a été utilisé dans l'attaque du convoi des travailleurs de la mine d'or de Bongou en 2018, appartenant à l'entreprise canadienne Semafo, avec utilisation d'engins explosifs improvisés.

C'est le véhicule de tête qui explose et déclenche la sortie de la forêt des terroristes qui attaquent les autres véhicules. Nous sommes en guerre, mais notre culture sécuritaire est embryonnaire et relève de l'amateurisme, les terroristes étant toujours en avance sur nous.

Au Mali, c'est encore une embuscade contre des militaires le samedi 21 août 2021 qui a fait 17 morts et 10 pick-up emportés qui a suscité un mouvement d'humeur des soldats contre la hiérarchie. Ces soldats ont pris en otages des officiers venus les voir après l'attaque. Cela devrait faire réfléchir le colonel Assimi Goïta qui était au front avec ses hommes et les a laissé pour prendre le pouvoir à Bamako. Un an après son premier coup d'État, les soldats disent qu'il ne fait rien pour les aider à se battre pour la sécurité du pays.

Au Niger, c'est une attaque le vendredi 21 août dans la nuit contre des villageois qui cause 19 victimes civiles.

Les groupes terroristes pensent que la victoire est à leur portée, que leur califat verra bientôt le jour après celui d'Afghanistan. Ne nous y trompons pas, ce sont leurs frères qui viennent de s'emparer de l'Afghanistan. Ben Laden, le président fondateur d'Al Qaéda était avec les talibans, et le mollah Omar. Le JNIM, groupe de soutien à l'islam et aux musulmans de Iyag Ag Ghali, la franchise sahélienne de la multinationale terroriste, avait déjà fait allégeance à l'un des mollahs qui prennent le pouvoir à Kaboul, Haibatullah Akhundzada, l'émir des talibans.

Les mauvaises nouvelles ne sont pas finies. Le Tchad rapatrie la moitié de son contingent du G5 Sahel, soit 600 soldats. L'alliance des cinq pays du Sahel a du plomb dans l'aile à cause des nombreux différents entre les sahéliens et la France et des stratégies nationales différentes. On ne peut pas reprocher aux Tchadiens de n'avoir pas mouillé le maillot pour le Sahel.

Mais s'ils ont des difficultés chez eux, ils doivent partir. La France, en ne finissant pas le travail entamé et en laissant les groupes terroristes à Kidal en 2013, peut apprécier comment le Rwanda a réussi à les chasser du Mozambique, notamment de la ville de Mocimboa da Praia où la société française Total a ses installations.

Le président français a hérité de cet engagement de la France, mais le gère très mal. Il traite très mal les dirigeants africains de façon générale et se comporte en distributeur de bons points pour ses petits chouchous. Le maréchal tchadien qu'il a intégré à l'alliance sahélienne pour la combativité de ses troupes était son préféré.

Après sa mort, c'est le président nigérien Mohamed Bazoum qu'il chérit et son irascibilité envers le président burkinabè est à peine dissimulée. Ce qui est sûr, Barkhane et le G5 Sahel ont une espérance de vie qui se raccourcit de jour en jour. Le président Roch Marc Christian Kaboré n'a pas le choix, la lutte contre le terrorisme est le combat de sa vie. C'est pourquoi il a pris les pleins pouvoirs de la défense, le peuple veut des résultats.

Sana Guy
Lefaso.net

Categories: Afrique

SAHEL : Crises et Crises

Tue, 24/08/2021 - 00:59
Categories: Afrique

Dernier gouvernement de Blaise Compaoré : « Des personnes veulent que le dossier soit vidé », déclare Zéphirin Diabré

Tue, 24/08/2021 - 00:55

Le ministre d'Etat, ministre de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, Zéphirin Diabré, s'est rendu à la Haute Cour de justice, ce lundi 23 août 2021, pour une visite de courtoisie et de travail.

L'ancien chef de file de l'opposition politique du Burkina Faso, Zéphirin Diabré, est passé dans l'ancien siège du chef de file de l'opposition politique, désormais Haute Cour de justice. Après un tête-à-tête d'une heure, le patron de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale a félicité le nouveau président de la Haute Cour de justice, Boukari Khalil Barra, et son équipe.

Cette visite, à en croire le ministre d'Etat, ministre de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, Zéphirin Diabré, s'inscrit dans le cadre de la conduite du processus de la réconciliation nationale. Pour lui, ce processus s'appuie sur « un principe incontournable de vérité, justice et réconciliation ». Ainsi, une relation de travail s'impose entre son département et l'ensemble des organes chargés de dire le droit et la justice. C'est le mobile de la visite du jour.

Le ministre d'Etat, Zéphirin Diabré, veut travailler avec toutes les structures judiciaires, pour la réussite de sa mission.

Par cette même occasion, Zéphirin Diabré a également demandé l'état d'avancement d'un certain nombre de dossiers qui rentrent dans le cadre de « la réconciliation socio-politique ». Le dossier du dernier gouvernement du président Blaise Compaoré en fait partie. « Je suis venu m'enquérir de l'état d'avancement de ce dossier qui, de notre point de vue, doit être traité par la justice afin que les responsabilités soient situées », a-t-il indiqué.

« Toutes les personnes qui sont concernées doivent se présenter »

A sa sortie d'audience, Zéphirin Diabré a laissé entendre qu'il y a des inculpés qui souhaiteraient que l'affaire soit évacuée. « D'ailleurs, les personnes accusées étaient venues voir le ministre de la Réconciliation [nationale] pour faire état de leur souci que le dossier soit vidé parce que pendant qu'il n'est pas vidé, ces personnes sont soumises à des entraves diverses qui les empêchent de vaquer à leurs occupations. »

Le procureur général de la Haute Cour de justice, Dama Ouali.

Est-ce que Zéphirin Diabré a plaidé pour l'extradition de Blaise Compaoré ? A cette question, le ministre s'est voulu on ne peut plus clair : « La justice fait son travail et dès lors qu'elle fait son travail, toutes les personnes qui sont concernées doivent se présenter auprès des autorités judiciaires ».

Dans la faisabilité, le président de la Haute Cour de justice, Boukari Khalil Barra, a préféré que ce soit le procureur général, Dama Ouali, qui donne les informations. Et selon ce dernier, « le dossier est en état d'être jugé, il n'y a plus d'acte judiciaire à poser. Il reste à se préparer et fixer la date ».

En ce qui concerne la date, Dama Ouali a souligné qu'il faut que toutes les conditions soient d'abord réunies. Ces conditions sont d'ordre organisationnel : trouver une salle, assurer la sécurité, beaucoup de prise en charge à faire, les questions financières, etc.

Séance tenante, le ministre d'Etat, Zéphirin Diabré, a laissé entendre que dans quelques jours, il se peut que son département soit fixé sur la date du forum national de la réconciliation.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Après Dieu, la famille : Leçons de vie à la suite d'une agression

Tue, 24/08/2021 - 00:53

Dans les lignes qui suivent, l'auteur de cet écrit relate l'agression dont il a été victime le 16 août 2021 à Dakar. Loin de penser que Dieu l'a abandonné, il se range à l'idée que le pire aurait pu arriver et que la main du divin a dû s'opposer. Il en tire donc bien des leçons.

Cette journée du 16 août 2021 avait quelque chose d'exceptionnel voire d'infernal que j'ignorais. Et pourtant, ce troisième lundi du mois d'août aurait pu être semblable à tous les autres que j'ai vécus ces dix derniers mois à Dakar, au Sénégal. Mais non, les pièges de la vie, l'incapacité à lire au-delà des apparences, l'inaptitude à sonder les desseins parfois lugubres de l'esprit humain, le caractère insaisissable du plan divin m'ont projeté dans une aventure tragique.

J'arrive en effet en fin de séjour et comme cela est devenu classique par ces temps de pandémie, un test Covid négatif est requis pour voyager. J'intègre cette disposition à mon agenda et prends rendez-vous avec un taximan logeant dans le même immeuble que moi.

Puisque Dakar vit depuis quelques temps une période de rebonds de la pandémie et qu'il est de notoriété publique que la demande est forte en matière de dépistage, il fallait se rendre très tôt à l'Institut Pasteur, l'un des sites dédiés à la réalisation des tests pour voyageur. Ne me doutant de rien, je propose 5h du matin comme heure de départ de la résidence.

Le rendez-vous est respecté à la lettre ce lundi à l'heure convenue avec le taximan déjà sur les lieux, faisant les derniers réglages sur son véhicule. Il est 5h du matin, une petite pénombre subsiste encore et entre-temps, mon compagnon (taximan) me fait part de son intention de remonter à l'immeuble pour récupérer un objet.

A peine disparait-il dans les escaliers que, brutalement, je sens une présence humaine dans mon dos et je n'eus pas le temps de réaliser le manège que déjà je suis étranglé, étouffé et brutalisé. Les agresseurs qui étaient en embuscade ont eu le champ libre pour opérer, emportant avec eux mon sac contenant mon passeport, mon billet d'avion, deux (2) téléphones portables et un ouvrage.

Quand je reprends mes esprits, c'est pour découvrir que j'avais l'œil gauche en feu, sanguinolent et le corps endolori par endroits. Mes appels au secours n'ont pas vraiment prospéré, sauf la promptitude d'un jeune cohabitant (M.C) qui vole à mon secours. Commence alors une folle journée traumatisante partagée entre l'Institut Pasteur au centre-ville, un cabinet de soins ophtalmologiques de la place et le commissariat d'arrondissement.

L'Homme, le remède de l'Homme

Dans ma mémoire résonne encore le diagnostic du médecin ophtalmo qui, par deux ou trois fois, s'est exclamé : « Vous avez eu beaucoup de chance, je m'occupe de vous en espérant que vous allez pouvoir voyager malgré la perte de vos titres de voyage ». Et oui, sa prière a été entendue ; j'ai pu voyager et regagner Ouagadougou assez mal en point, mais vivant ! A vrai dire, j'aurais tout imaginé sauf une fin de séjour aussi chaotique qu'affligeante.

Le plus désarmant est bien cette indifférence du temps, ce statut de pèlerin ignorant/aveugle dans lequel nous maintient l'opacité de l'avenir qui, finalement, sait si bien garder ses secrets envers et contre nous. On en arrive justement là au chapitre des regrets ; notamment celui de voir ce triste évènement contribuer à effilocher la belle toile que je me suis appliqué à tisser durant mes dix mois de mission professionnelle à Dakar.

Mon meilleur témoignage, je le rendrai à ce jeune (M.C) qui m'a assisté mieux que le ferait un frère jumeau. Sa présence, au-delà du soulagement, ma apporté un profond réconfort au milieu de la détresse. M.C a vraiment fait œuvre de fraternité agissante que je considère après toute analyse comme un « secours divin offert dans la détresse ».

Des provisions alimentaires à l'organisation sécurisée de mon départ de Dakar deux jours plus tard aux achats en pharmacie, il a tout assuré avec esprit de détachement et beaucoup d'humanisme. Mais j'aurai surtout éprouvé combien le sage africain avait eu raison d'enseigner et de prévenir que l'Homme est le remède de l'Homme.

Troublante volonté permissive du Père

Avec un peu de recul, que de questionnements fourmillent dans mon esprit au lendemain de cette agression. Le premier est en lien avec la volonté permissive de Dieu (Créateur). Je m'y attarde pour la simple raison que le croyant que je suis a mis ce lundi matin (jour de l'agression) un point d'honneur à prier et à implorer la protection du Tout-Puissant.

Ce même geste a été reproduit dès que j'ai franchi le pas de la porte. Cette dévotion n'a pas empêché que je sois la cible d'une agression dans les cinq minutes d'après. Mais, loin de penser que Dieu m'a abandonné, je me range à l'idée que le pire aurait pu arriver et que la main du divin a dû s'opposer au courroux et à la cupidité de mes assaillants. Tel un passereau, je n'ai pas pu échapper, dans l'absolu, au piège de l'oiseleur, mais le bilan aurait pu dépasser en gravité les blessures reçues. J'ai alors de bonnes raisons de proclamer que mon âme est reconnaissante à l'Eternel pour Sa miséricorde.

La sagesse africaine couplée à un certain esprit de fatalisme très prégnant dans notre rapport au divin, m'ont incliné à adhérer au discours de l'ensemble de mes parents, amis et consolateurs plutôt convaincus que « si ce qui est arrivé, arriva, c'est qu'il devait arriver ». Nombreux sont ceux et celles qui y ont ajouté ce grain de sel : « ça aurait pu être pire ». Mais oui, et c'est peu dire dès lors que l'on s'avise à donner un contenu à cette notion du « pire ».

L'essentiel : Dieu et les siens

Sans fioritures et pour tout dire, cette agression qui m'a infligé tant de douleur physique que psychologique était censée compromettre mon voyage-retour voire générer un handicap ou des préjudices sur la durée. Du coup, je mesure maintenant plus qu'avant, combien les « choses » sont fragiles, fugaces ; combien nos luttes pour l'accomplissement social et professionnel sont sujettes à la loi de l'inconnu et que même nos plus grandes fiertés et acquis n'ont pas plus de valeur que la grâce d'exister, d'être là avec ceux qui nous aiment, qui tiennent à nous et pour qui nous comptons.

Les sacrifices les plus lourds consentis dans une quête de mieux-être et de prospérité peuvent basculer ou s'effriter en une fraction de secondes. Tout peut devenir rien aux détours d'une agression, d'un péril. Rien n'a autant de valeur que la vie si tant est que le risque est partout et hélas susceptible d'inhiber le goût d'une aventure professionnelle pourtant utile.

En effet, l'enjeu c'est aussi là ; dans la quête de l'utile et de l'essentiel pour peu que l'on sache où ils se logent et en quoi ils consistent. C'est là une part de la terrible expérience que j'ai endurée durant les deux (02) minutes qu'a duré mon supplice sous la terreur de mes agresseurs.

Dans cet intervalle de temps si court, j'ai eu juste deux pensées, juste deux inspirations ; disons deux flashes qui m'ont traversé l'esprit : Dieu et ma famille. De façon instinctive j'ai sollicité le secours du Père et j'ai imaginé ma famille sans moi, soit une fin de parcours à mille lieux des miens. Pour de bon, j'ai été instruit et retenu la leçon : après Dieu, la famille !

Anicet Laurent QUENUM

Categories: Afrique

Mauvais état des voies : Des habitants de l'arrondissement 9 de Ouagadougou dénoncent leur calvaire quotidien

Tue, 24/08/2021 - 00:50

Les routes de l'arrondissement 9 de la capitale sont en très mauvais état. Et cela, depuis près de cinq ans. Cette situation suscite la colère des habitants qui avaient déjà manifesté il y a deux semaines. Ce lundi 23 aout 2021, ils se sont encore résolus à manifester. Face à la situation, la mairie semble décidée à agir.

Ce lundi, des habitants de l'arrondissement 9 de Ouagadougou ont exprimé une fois de plus leur ras-le-bol sur le mauvais état des routes, notamment celle qui passe devant la mairie. Cette manifestation intervient après un premier mouvement d'humeur, le jeudi 12 août 2021. Ce jour-là en effet, pour exprimer leur mécontentement, une centaine de résidents avaient barré la grande voie, empêchant motos et voitures de circuler.

Le maire de l'arrondissement 9 de Ouagadougou, Albert Bamogo leur aurait promis que des travaux seraient entamés à partir du jeudi 19 août 2021 pour améliorer l'état de la voie. C'est en vain que les habitants de l'arrondissement disent avoir attendu les engins devant réparer la route. Las donc de patienter, l'association « Tout pour l'intérêt du 9 », initiatrice de ces différents mouvements, est revenue à la charge en annonçant une nouvelle manifestation pour ce lundi 23 août 2021.

« Dès 6h30, à l'appel de l'association, une cinquantaine de personnes se sont réunies en face de la mairie pour bloquer le passage. Elles ont été stoppées dans leur lancée par des loubards qui ont usé de la force pour les empêcher de bloquer le chemin », assure un manifestant. Alors que les mécontents attendaient la venue du maire, trois ouvriers, avec un engin de chantier et mandatés par la mairie sont venus constater les dégâts. Ce qui a contribué à calmer les ardeurs.

Le deuxième adjoint au maire, Amadé Sawadogo, que nous avons interrogé, dit comprendre la réaction des habitants de l'arrondissement. Mais il confie que la responsabilité ne se situe pas à leur niveau. « Il faut savoir que la mairie de l'arrondissement 9 ne dispose pas de ses propres machines. Nous dépendons de la mairie de Ouagadougou. Aujourd'hui, le maire peut bien promettre que des travaux seront faits la semaine prochaine, et puis nous allons trouver que les machines, qui je le répète, ne nous appartiennent pas, sont employés dans d'autres arrondissements. Nous sommes obligés d'attendre ».

Le deuxième adjoint au maire, Amadé Sawadogo, estime que la responsabilité ne se situe pas niveau de ma mairie de l'arrondissement 9

Dommages collatéraux

Malgré les difficultés, la mairie affirme que des travaux ont été entamés et que le problème de voirie sera bientôt résolu. Néanmoins, les riverains de l'arrondissement 9 ainsi que l'association « Tout pour le 9 » n'estiment pas avoir obtenu gain de cause. Ils dénoncent notamment l'attitude du maire qui « n'a pas daigné les recevoir ».

Et même si les travaux de la route ont été entamés, l'association rappelle que ses préoccupations n'étaient pas uniquement orientées vers le mauvais état des voies. En effet, elle déplore également « l'absence d'une maison des jeunes et de terrains de sport ». Pour cela, elle annonce la tenue d'une autre marche pacifique le jeudi 2 septembre 2021, en espérant que, cette fois-ci, ses membres pourront directement exposer leurs préoccupations au maire lui-même.

Le mauvais état des routes a de nombreux impacts négatifs sur la vie des riverains. Karim Zida, un propriétaire de kiosque, et Adelphe Sawadogo, vendeur de vêtements, confient que la situation impacte négativement leurs affaires. Et cela, depuis cinq ans. A les entendre, le mauvais état de la voie chasse les clients. « Les gens ne passent plus sur la route. Donc, nous n'avons plus de marchés », se plaignent-ils, tout en fustigeant le fait que la mairie leur fasse payer des taxes de résidence alors qu'elle est à l'origine du manque d'affluence de clients.

Nado Ariane Paré
Yidalawala Isaac Ki-Zerbo ( Stagiaires)
Lefaso.net

Quand des gamins profitent de la situation

D'autres, par contre, ont su tirer profit de cette malheureuse situation. C'est le cas de ces quatre enfants, tous inscrits au primaire, qui jouent le rôle de « passeurs ». Ces gamins aident les usagers de la route à traverser ce parcours quelque peu glissant, en échange de « quelque chose pour boire de l'eau ».
Ils pratiquent cette activité depuis l'aggravation des dégâts de la route du fait de la saison pluvieuse. Et même si cette situation leur est profitable, ils espèrent quand même que la voie sera rénovée, et cela le plus vite possible.

Categories: Afrique

Procès assassinat Thomas Sankara : Un réseau international « regrette que l'enquête sur le complot international n'ait pu être menée à terme »

Tue, 24/08/2021 - 00:45

L'ouverture du procès de l'assassinant de Thomas Sankara et de ses compagnons est une victoire, mais le complot international reste à élucider, selon le Réseau International Justice pour Sankara et ses compagnons, justice pour l'Afrique.

C'est officiel, le procès de l'assassinat du président Thomas Sankara et de ses compagnons va s'ouvrir le 11 octobre 2021.

Après des années de lutte des familles des victimes, de leurs avocats, du peuple burkinabè dont l'insurrection de 2014 a été déterminante pour l'ouverture d'une enquête, et de mouvements citoyens internationaux, parmi lesquels notre réseau, la tenue de ce procès constitue une grande victoire : les organisateurs burkinabè de ces assassinats vont enfin pouvoir être jugés.

Pour autant nous exprimons notre réprobation des tentatives des autorités burkinabè de négocier avec Blaise Compaoré son retour. Ce dernier est sous le coup d'un mandat d'arrêt international et il appartient à la Côté d'Ivoire de l'extrader sans condition.

Nous regrettons de même que l'enquête sur le complot international n'ait pu être menée à terme, faute d'une franche collaboration des autorités des pays soupçonnés être [1] .
Nous réitérons ainsi notre demande aux autorités françaises de respecter la promesse d'Emmanuel Macron de fournir à la justice burkinabè tous les documents classés secret défense, concernant l'assassinat de Thomas Sankara et de ses compagnons.

Jusqu'ici, les autorités des États-Unis n'ont semble-t-il pas collaboré avec la justice burkinabè. Nous les exhortons à entamer cette collaboration. Certains témoins, notamment libériens, affirment en effet avoir été en contact avec certains services secrets des [2].

Enfin, nous demandons aux autorités de Côte d'Ivoire, du Libéria, du Mali et du Togo de fournir tout document permettant de faire avancer l'enquête sur le rôle respectif de ces différents États, et aux défenseurs des droits de l'Homme d'œuvrer pour obtenir de leurs gouvernements une collaboration avec la justice burkinabè.

Seule une partie du chemin vers la vérité et la justice a été parcourue. C'est pourquoi nous appelons toutes les personnes et structures à continuer de se mobiliser dans leurs pays respectifs.
A Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Dakar, Bamako, Paris, Barcelone, Las Palmas, Ottawa, Turin, Albany (USA), Marseille, Montpellier, Nîmes, Toulouse, Grenoble, Sabadell (Catalogne), le 20 août 2021

Le Réseau International Justice pour Sankara et ses compagnons, justice pour l'Afrique

Contact : contactjusticepoursankara@gmail.com

1 ; C'est ainsi par exemple que ce sont des témoignages de soldats burkinabè qui font état de la présence de Français venus s'emparer d'écoutes téléphoniques pour faire disparaître les preuves d'implications de Blaise Compaoré et de Jean Pierre Palm, et non des documents fournis par les autorités françaises

2 ; RAI Ombre Africane (2009) de Silvestro Montanaro Italie, RAI3, 15 juillet 2009

[1] impliqués

[2] États-Unis

Categories: Afrique

Ouagadougou/Yagma : Quand circuler devient une corvée pour la population (Vidéo)

Tue, 24/08/2021 - 00:35

Il est 10 heures 10 mn lorsque nous quittons la rédaction pour Yagma, un quartier périphérique situé dans la partie Nord de Ouagadougou. Que de péripéties sur notre trajet. En cette période des pluies, rallier Tampouy (lieu où se trouve notre rédaction) à cette localité, plus précisément derrière le sanctuaire marial, est un parcours de combattant. Déterminés, c'est finalement à 11 heures 15 mn que nous sommes arrivés à destination. Sur place, les riverains à qui nous avons tendu notre micro, nous exposent leur misère.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Operations de sécurisation du 16 au 22 août 2021 : Plusieurs dizaines d'assaillants neutralisés et du matériel saisi

Tue, 24/08/2021 - 00:30

Le point hebdomadaire (du 16 au 22 août 2021) de la situation séciritaire fait état de plusieurs assaillants neutralisés et du matériel saisi.

La neutralisation de ces assaillants est intervenue lors de l'attaque du convoi de la gendarmerie sur l'axe Dori-Arbinda qui avait fait 84 victimes ( 65 civils, 15 gendarmes et 4 VDP).

Outre cette intervention, le communiqué précise également que des unités ont assuré la sécurisation de travaux champètres au profit des populations dans plusieurs localités.

Les forces armées nationales ont sécurisé par ailleurs des marchés, des lieux de cultes, des travaux de butimage et escorté des structures étatiques et privées dans les différents groupements de force, etc.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Affaire Thomas Sankara : La requête d'un « citoyen lambda » aux président et procureur du tribunal militaire

Tue, 24/08/2021 - 00:00

Le procès des personnes mises en accusation dans l'assassinat de Thomas Sankara s'ouvre le 11 octobre 2021. Ainsi, l'auteur de cette tribune espère que le jugement puisse se dérouler comme un procès équilibré et à double sens, c'est-à-dire offrant la possibilité pour des témoins à charge d'être auditionnés ; ouvrant droit à tous ceux dont le cœur reste meurtri par le silence entourant tous les crimes de sang non élucidés et commis sous le système nébuleux du CNR de s'exprimer publiquement et de formuler librement leurs griefs éventuels incriminant la personne du président assassiné. D'où sa requête !

Me référant à la parution dans le journal en ligne Lefaso.net du communiqué du parquet du Procureur Militaire en date du 17 août 2021 informant l'opinion de l'ouverture du procès de l'assassinat du Président Thomas SANKARA et de ses douze compagnons le 11 octobre 2021, je voudrais vous soumettre la présente requête avec l'espoir qu'elle rentre dans le champ de compétence du Tribunal Militaire, qu'elle relève de son pouvoir de décision et soit compatible avec les contraintes de temps et de ressources de celui-ci.

Vivement que ce procès de l'assassinat du Président Thomas SANKARA puisse se dérouler comme un procès équilibré et à double sens, c'est à dire :

 Offrant la possibilité pour des témoins à charge d'être auditionnés ;
 Ouvrant droit à tous ceux dont le cœur reste meurtri par le silence entourant tous les crimes de sang non élucidés et commis sous le système nébuleux du CNR de s'exprimer publiquement et de formuler librement leurs griefs éventuels incriminant la personne du président assassiné.

Pourquoi une telle requête ?

Elle se fonde sur le principe de l'égalité des droits et des devoirs des citoyens, les plus illustres comme les plus anonymes, ceux exemplaires comme ceux vils à leurs propres yeux.
Elle répond aux critiques de tous ceux pour qui aucune vie humaine n'en vaut plus qu'une autre.

Elle est certainement conforme aux valeurs et convictions du président assassiné qui ne s'autorisait pas de passe-droit pour lui-même ni pour ses proches.
Lui qui n'a pas reculé devant le sacrilège outrageant pour ses prédécesseurs de les traduire en justice pourrait-il être dispensé de s'aligner comme eux pour rendre compte de sa gestion du pouvoir ? Assurément non, il doit en répondre par raison d'amour et de respect du peuple qui a droit à connaître la vérité sur sa gouvernance de la sécurité, même si tout le monde s'accorde sur son intégrité en matière d'argent.

Accomplir cette quête de vérité et de justice mettrait fin au supplice de sa famille et apaiserait les cœurs de tous ses admirateurs et partisans qui aspirent à le voir réhabilité. Car, opérer dans les esprits la mutation d'une opinion populaire favorable en sanction judiciaire vaut plus, et de loin, que l'octroi spécieux du titre de héros national initié par son présumé assassin.

Comment y procéder ?

Un appel à témoins à charge contre Thomas SANKARA pourrait être lancé en référence aux déclarations publiques du journaliste Issiaka LINGANI. Lors d'une récente émission de Presse échos du 8/8/21 de BF1, il affirmait détenir des éléments concrets et être prêt à citer des témoins vivants de cas réels de nombreuses tentatives d'assassinat de Blaise COMPAORE par Thomas SANKARA.

Ces révélations ainsi que les preuves du supposé complot éventé du 15 octobre 1987 à 20h ayant motivé son anticipation par des éléments de la garde rapprochée du principal accusé dans cette affaire pourraient lui faire reconnaître le droit de légitime défense et ainsi corriger la tournure du procès.

Nonobstant l'acte déjà posé le 30 mars 2001 par le président Blaise COMPAORE, au nom de la continuité de l'Etat (et les sept mesures d'accompagnement y relatifs) en ces termes : « … nous demandons pardon et exprimons nos profonds regrets pour les tortures, les crimes, les injustices, les brimades et tous les autres torts commis sur des Burkinabè par d'autres Burkinabè, agissant au nom et sous le couvert de l'Etat, de 1960 à nos jours », et concomitamment au jugement de l'assassinat, tous ceux qui nourrissent de fortes présomptions de culpabilité personnelle contre le président défunt concernant la fin de vie de leurs proches dans des conditions extra judiciaires devraient pouvoir déposer contre lui et formuler leurs doléances éventuelles à l'endroit des ayants cause.

Il importe, en effet, que les familles de victimes de violence en politique du fait du défunt président se voient faciliter à leur tour la célébration du deuil des leurs.

Que peut-il en résulter ?

L'image de notre justice dont l'indépendance, la dépolitisation et l'impartialité sont de fortes attentes citoyennes de toujours s'en trouvera revalorisée. Organiser avec succès un tel procès, de surcroît après l'ère des juges acquis, serait une grande avancée pour notre Nation en soif de réconciliation entre le peuple et sa Justice. Son coût, certes plus élevé, sera moindre que celui de deux procès disjoints de Thomas SANKARA comme victime puis comme auteur de crimes de sang.

Le réussir permettrait de panser les douloureuses fractures sociales aux causes multiples, aux racines profondes, aux conséquences incalculables qui plombent toutes nos stratégies opportunistes de réconciliation nationale. Quel que soit le verdict qui en sera rendu, que nul ne prenne le risque de saboter la portée pédagogique de cette démarche dont des leçons seront tirées pour le traitement équitable et accéléré des autres dossiers en souffrance du régime du CNR, puis de la longue ère du président Blaise COMPAORE durant laquelle certains se vantaient de pouvoir ôter des vies innocentes en toute impunité.

Qui sait si, dans le cadre d'un bilan des crimes de sang enregistrés sous le CNR, le phénomène imprévisible observé lors du TPR du Président LAMIZANA ne va pas se reproduire en faveur du bouc émissaire qu'incarne Thomas SANKARA !

En soutien au premier accusé des TPR qui déclarait avec sincérité : « Je n'ai pas volé un franc », des témoins par centaines se sont manifestés pour reconnaître avoir bénéficié de sa générosité pleine d'humanisme et de compassion dans des situations difficiles. Il en sortit totalement acquitté et grandi, même aux yeux de ses ennemis.
Thomas SANKARA ne sera pas présent physiquement à ce procès, il ne pourra donc pas plaider pour lui-même : « Voici mes mains, dites de quel sang innocent elles sont tachées » pour paraphraser l'intrépide Black So Man.

Le principal accusé ne sera pas présent non plus, sauf tremblement de terre à Cocody ou miraculeux sursaut de dignité patriotique pour le décider à rentrer de son exil volontaire. Seuls leurs affidés respectifs pourraient, dans le cas de l'élargissement proposé du procès annoncé, aider à la manifestation de la vérité. Leur honnêteté et leur loyauté seront déterminantes pour poser un diagnostic national fiable de la vertu d'intégrité des Burkinabè d'aujourd'hui.

Nous verrions tous qui nous étions, qui nous sommes devenus, pour enfin choisir qui nous décidons d'être. Puisse ce miroir nous interpeler chacun mieux que les diverses instances de recours que nous avons expérimentées depuis le Conseil des sages sans y adhérer du fond du cœur.

Oui, comme l'affirmait avec justesse le président de cette institution, Mgr Anselme SANOU : « Nous sommes tous coupables pour ce que nous n'avons pas fait, mal fait, omis de faire ou laissé faire. Responsables, intellectuels, chefs coutumiers, communautés religieuses, qu'avons-nous fait pour être utiles ou nuisibles pour ce pays ? Combien de personnes au pouvoir comme à l'opposition, n'ont pas contribué à tuer, à spolier, à exiler, à juger et condamner, à réduire à la misère morale et matérielle d'honnêtes concitoyens et leurs familles dans ce pays ? »
Veuillez agréer, Honorables Président et Procureur Militaire du Tribunal militaire, les assurances anticipées de ma déférente gratitude.

Mwinsoma. JC. Somda

Categories: Afrique

Ebola en Côte d'Ivoire : Comme en 2014, le Burkina doit rester sur ses gardes

Mon, 23/08/2021 - 23:59

La maladie à virus Ebola est aux portes du Burkina après l'annonce d'un cas déclaré positif en Côte d'Ivoire, le 12 août dernier. Même si un cas suspect de fièvre hémorragique a été admis dimanche dernier aux urgences médicales du centre hospitalier universitaire de Bogodogo, notre pays doit rester sur ses gardes. Comme en 2014. Lorsque la maladie sévissait au Libéria, en Sierra Leone et en Guinée. Dans cette vidéo, nous vous expliquons ce que c'est que Ebola. Suivez.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : Vingt-cinq élèves-inspecteurs des douanes soutiennent leurs mémoires de fin de cycle

Mon, 23/08/2021 - 19:30

Le secrétaire général du ministère de l'Economie, des Finances et du Développement, Seglaro Abel Somé, a présidé, ce lundi 23 août 2021, la cérémonie officielle d'ouverture de soutenances de mémoires de fin de cycle de formation de à l'Ecole nationale des douanes. Au total, 25 élèves inspecteurs des douanes, dont dix du Burkina et quinze venus du Tchad, de la Centrafrique et du Congo, vont présenter les résultats de leurs recherches.

« Le contrôle de la qualité des produits alimentaires importés au Burkina Faso. » C'est le thème inaugural de cette session de soutenance de l'élève-inspecteur des douanes, Mohamadi Congo. « Trois raisons principales justifient le choix de notre thème. Tout d'abord, les médias ne cessent de rapporter des nouvelles sur les saisies de produits alimentaires impropres à la consommation à travers le monde. Au Burkina Faso, c'est parfois avec impuissance que l'on constate sur notre marché intérieur des produits déclarés impropres à la consommation dans leurs pays de provenance ou encore fabriqués dans des usines échappant à tout contrôle. Cette triste réalité fait que nous nous posons constamment des questions sur l'efficacité des structures de contrôle », a situé l'impétrant.

Mohamadi Congo, élève-inspecteur des douanes en fin de formation

Il précisera qu'un certain nombre de structures interviennent dans la chaîne de contrôle de la qualité des produits alimentaires importés au Burkina Faso pour palier ce phénomène. « Les normes édictées par l'Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) sont mises à la disposition des services d'inspection et de contrôle qui doivent fonder leurs contrôles et analyses sur le respect desdites normes. Plusieurs administrations selon leurs domaines de compétences interviennent dans le contrôle des données alimentaires depuis leur entrée sur le territoire national. Nous pouvons citer entre autres le Laboratoire national de santé publique, la Direction générale des douanes, la Direction générale des services vétérinaires et la Direction de la protection des végétaux et du conditionnement », a-t-il expliqué.

Les failles de la plateforme “Sylvie” soulignées par Mohamadi Congo

Mohamadi Congo décrit la plateforme dénommée “Sylvie” implémentée au Burkina Faso pour faciliter les opérations d'importations et d'exportations des marchandises. « Créée pour permettre l'interfaçage sur sa plateforme de toutes les structures en matière de contrôle de qualité des produits alimentaires importés, la plateforme “Sylvie” n'arrive pas à ce jour à atteindre son objectif initial et ne comble pas les espoirs qui avaient été placés en elle. Ce dysfonctionnement est à l'origine de l'absence incontestable d'une réelle collaboration entre les structures de contrôle […] », a-t-il dénoncé.

Vingt-cinq élèves-inspecteurs des douanes en fin de formation

Il ajoute que cette situation ne permet guère à la Douane de vérifier l'authenticité des divers documents de qualité délivrés, en concluant que de façon optimale, ladite plateforme n'est pas opérationnelle.

Des difficultés freinent l'érection d'un système de contrôle efficace

L'impétrant ne manquera pas de déceler les difficultés constituant un obstacle à la mise en place d'un système de contrôle efficace des produits alimentaires importés. « Nonobstant les résultats visibles dans les contrôles alimentaires, force est de constater que des difficultés entravent la mise en place d'un système de contrôle efficace des produits alimentaires importés. Il s'agit notamment de l'insuffisance du matériel et des infrastructures adéquats, ainsi que du personnel technique, des insuffisances et incohérences juridiques liées à la délivrance de certificats de contrôles provisoires de qualité en lieu et place de certificats de qualité sanitaire, des disproportionnalités et du coût élevé d'analyse […] », a-t-il exposé.

Pr Elie Kabré, directeur général du laboratoire national de santé publique, membre du jury

De ce fait, il suggère pour le renforcement du système de contrôle des produits alimentaires, une franche collaboration entre les structures de contrôle de qualité et leur interfaçage effectif sur la plateforme “Sylvie” ; la qualification, le perfectionnement professionnel et la motivation des agents en charge de contrôle ; la règlementation de la délivrance de certificats de qualité, l'acquisition de matériels et d'infrastructures adéquats fonctionnels sur l'ensemble du territoire national.

Travail sanctionné par la note de 16,50 sur 20

Au bout de deux heures environ consacrées à l'appréciation du travail de l'élève sortant, le jury a félicité l'impétrant aussi bien pour la qualité de la présentation du mémoire que de son contenu tout en relevant quelques insuffisances tant dans la forme que dans le fond du présent document.

« C'est un très bon travail. L'impétrant est vraiment allé en profondeur du sujet et a fait des recommandations pertinentes que nous pourrons prendre en compte dans les politiques et les conventions que nous avons signées avec l'Administration douanière afin de pouvoir améliorer les produits qui rentrent dans notre pays », a dit Pr Elie Kabré, membre du jury, directeur général du laboratoire national de santé publique.

Adama Nana, inspecteur technique principal, rapporteur de la soutenance

Adama Nana, inspecteur principal des douanes et rapporteur de la présente soutenance a, quant à lui, félicité Mohamadi Congo pour son courage. « C'est un mémoire agréable à lire et pour cela je pense qu'un effort a été fait à ce niveau. Je le félicite aussi pour les suggestions courageuses mais également pour avoir abordé certaines pratiques comme le fait que le laboratoire national de santé publique délivre un certificat de qualité provisoire au lieu de délivrer le certificat de qualité sanitaire », a-t-il apprécié.

Ainsi, Mohamadi Congo obtient à l'issue de la délibération du jury, la note de 16,50 sur 20 avec la mention “Très bien”.
Le ministère de l'Economie, des Finances et du Développement, à travers son secrétaire général Seglaro Abel Somé, a demandé aux élèves en fin de formation de se mettre à la tâche de sorte à fournir plus de recettes intérieures pour soutenir la politique nationale de développement.
La présente session de soutenances des mémoires de fin de cycle des élèves inspecteurs des douanes se poursuivra jusqu'au mercredi 25 août 2021.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

Categories: Afrique

Santé mentale au Burkina : Le ministère de la Santé adapte le plan stratégique 2020-2024

Mon, 23/08/2021 - 19:11

Le gouverneur de la région du Centre-Est, Antoine Ouédraogo, représenté par la secrétaire générale de la région, Seni Kabou, a présidé, le lundi 23 aout 2021 à Tenkodogo, l'atelier du projet « Adaptation du plan stratégique santé mentale 2020-2024 ». Initié par le ministère de la Santé à travers la direction de la prévention et du contrôle des maladies non transmissibles (DPCM) en consortium avec l'Organisation internationale de la migration (OIM), ce projet vise à soutenir les personnes atteintes de troubles mentaux.

Selon les termes de références de l'atelier d'adaptation du plan stratégique santé mentale 2020-2024, au Burkina Faso, une étude épidémiologique en population générale réalisée en 2015 montre que 41% de la population âgée de 18 ans et plus a souffert d'au moins un trouble mental. Et cela traduit l'importance de cette pathologie dans le pays.

Les participants

C'est dans l'optique d'appuyer à la protection des personnes atteintes de troubles mentaux, que le ministère de la Santé, à travers la direction de la prévention et du contrôle des maladies non transmissibles (DPCM) en partenariat avec l'OIM, a mis en place ce projet en vue de soutenir les personnes atteintes de troubles mentaux.
Selon Dr Firmin Ouédraogo, spécialiste en santé mentale à l'OIM, ce plan va permettre de prendre en compte les urgences sanitaires. Il va également permettre d'inventorier les besoins actuels en santé mentale, de répertorier les ressources disponibles et les gaps en santé mentale afin de déterminer les stratégies et les activités à prendre en compte dans le plan.

Dr Firmin Ouédraogo, spécialiste en santé mentale à OIM

Pour la directrice de la prévention et du contrôle des maladies non transmissibles, Dr Marie Emmanuelle Zouré, cet atelier s'est beaucoup intéressé à la santé mentale parce que pour elle, la santé mentale a été pendant longtemps négligée au Burkina Faso, et il faut apporter des soins de qualité et de soutien psychosocial aux personnes affectées par la crise humanitaire que vit le pays depuis des années maintenant. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Ben Benito BONKOUNGOU
Lefaso.net

Categories: Afrique

Nécrologie : Dr Bakary G. SANON de l'INSSA n'est plus

Mon, 23/08/2021 - 19:09

Le président de l'Université Nazi Boni ( UNB) a le profond regret d'annoncer le décès de Dr Bakary Gustave SANON, enseignant à l'Institut des sciences de la santé (INSSA), Ex DG du CHUSS.

Le décès est survenu ce dimanche 22 août dans la soirée par suite d'un accident de la circulation. Au nom de la communauté universitaire, il présente ses condoléances à la famille explorée.

Le programme des obsèques se présente comme suit :

Mardi 24 août 2021
9h 00 : levée du corps à la morgue du CHU de Bogodogo suivie du transfert de la dépouille à Bobo-Dioulasso

Mercredi 25 août 2021
9 h 00 : levée du corps à la morgue du CHU Souro Sanou, suivie du transfert de la dépouille à l'Université Nazi Boni pour les hommages du monde universitaire

11 h00 : transfert de la dépouille au domicile du défunt à Ouézzinville

19 h00 : Veillée de prière au domicile du défunt

Jeudi 26 août

8 h00 : Levée du corps au domicile du défunt, suivie du transfert de la dépouille à Koumi

11 h 00 : Inhumation au domicile du défunt à Koumi

Lefaso.net

Categories: Afrique

Année académique 2021-2022 : L'Institut Supérieur de la Communication et du Multimédia (ISCOM) recrute

Mon, 23/08/2021 - 19:00

L'Institut Supérieur de la Communication et du Multimédia (ISCOM) porte à la connaissance des nouveaux bacheliers et nouvelles bachelières et des parents d'élèves que les inscriptions sont ouvertes au sein de son établissement.

L'ISCOM, ce sont des formations théoriques et pratiques aux métiers du numérique assurées par des professionnels expérimentés et des enseignants aguerris dans des filières innovantes :
le journalisme numérique
la communication numérique des organisations
la création publicitaire numérique

Conditions d'admission :
Journalisme numérique, communication numérique des organisations, création publicitaire numérique : Bac A, D, G

Débouchés professionnels :
En journalisme numérique : Journaliste, Web-journaliste, Rédacteur Web, Bloggeur professionnel, Content manager
En communication numérique des organisations : Chargé de communication, Attaché de presse, chargé de relations publiques, Community manager, etc.
En création publicitaire numérique : Web-marketeur, Concepteur-rédacteur, Média-planneur, Responsable marketing digital, Chef de publicité, Chargé de création publicitaire, infographiste, etc.

Modalités d'inscription :
L'admission se fait après un dépôt de dossier et un entretien de motivation.
NB : effectif limité à 20 par promotion

Plus de renseignements au :
72 83 05 05
56 91 75 75
Ou consultez notre site web : www.iscom-bf.net

ISCOM : Les métiers du numérique, les clés de l'avenir !

Categories: Afrique

Commerce transfrontalier : La CEDEAO veut simplifier les procédures douanières en faveur des femmes commerçantes à petite échelle

Mon, 23/08/2021 - 18:20

En vue de soutenir les femmes entrepreneures aux frontières, la Commission de la CEDEAO avec l'appui de la GIZ a réalisé une étude pour mieux cerner leur différents besoins et demandes. Pour permettre la validation de cette étude par les Etats membres de la CEDEAO, un atelier régional est organisé les 23 et 24 août 2021 à Ouagadougou. Cette session entend aboutir à l'adoption d'un plan d'action sur le programme de renforcement des capacités de femmes exerçant dans le commerce transfrontalier en Afrique de l'Ouest.

L'Afrique de l'Ouest est connue pour son fort pourcentage du commerce informel transfrontalier. Parmi les acteurs qui exercent dans ce milieu figurent des femmes qui traversent les frontières pour vendre leurs marchandises avec une valeur marchande très souvent faible. Elles constituent ainsi une couche vulnérable qui, en plus, doit subir les procédures douanières souvent très lourdes ou inadaptées.

La Banque mondiale chiffre entre 70 à 80% le pourcentage des femmes de petits commerces transfrontaliers. D'où l'intérêt de la Commission de la CEDEAO pour cette couche qui joue un rôle prépondérant dans le développement économique des pays. Ainsi avec l'appui de la GIZ, elle a réalisé une étude de terrain sur certains corridors pour mieux connaître les besoins de ces femmes. Il s'agit des postes frontaliers du couloir Lagos-Abidjan ainsi que celui du Sénégal et de la Gambie.

Les participants à l'atelier régional

A en croire le directeur de l'Union Douanière et de la Fiscalité de la CEDEAO, Salifou Tiemtoré, représentant le président de la Commission de la CEDEAO, ces femmes sont contraintes de suivre le même couloir pour la déclaration douanière de leurs marchandises et subissent d'autres harcèlements et violations des droits et atteinte à l'intégrité de la femme.

A cela s'ajoute le fait que les marchandises exportées sont, pour la majorité, des produits issus de l'agriculture, de l'élevage et des produits artisanaux faits à la main et en quantité moins importante, comparée à d'autres couches du secteur informel et formel. De ce fait, l'atelier de ce jour entend réfléchir sur un plan d'action efficace pour remédier à cette situation et mettre en place un système pour simplifier le mouvement de ces femmes d'une frontière à une autre.

Le directeur de l'Union Douanière et de la Fiscalité de la CEDEAO, Salifou Tiemtoré

Des procédures douanières simplifiées au profit des femmes commerçantes transfrontalières

Durant ces 48 heures il s'agira, entre autres, d'examiner la faisabilité des projets proposés et de mettre en place un mécanisme de procédures douanières et de paiements simplifiés spécifiquement pour les femmes entrepreneures transfrontalières à petite échelle. Pour la directrice résidente de la GIZ au Burkina Faso, représentée par Aja Diggelmann, malgré les défis sécuritaires, l'Afrique de l'Ouest regorge d'énormes potentialités en matière d'échanges économiques.

« En effet, elle affiche 25% de son territoire situé à moins de 50 km d'une frontière, 21% de la population totale y vit, 460 villes de plus de 10 000 habitants s'y développent », a-t-elle indiqué. Ainsi dit-elle être confiante que cette initiative de la CEDEAO va baliser la voie vers une simplification harmonisée des procédures douanières qui, à terme, boostera le volume des échanges et par conséquent la suppression des entraves à la libre circulation des personnes et des biens.

La représentante de la directrice résidente de la GIZ au Burkina Faso, Aja Diggelmann,

De son côté, le directeur de la règlementation, de la facilitation et de la coopération douanière, Victorien Zoungrana, représentant le directeur général des douanes burkinabè, a salué le choix du Burkina Faso pour abriter cette rencontre. Selon lui, la contribution de ces femmes commerçantes dans le développement des différents pays devrait être plus significative si elles bénéficiaient de conditions idoines pour exercer leurs professions.

A l'en croire, la non-maîtrise des procédures douanières constitue un handicap sérieux pour ces femmes. De ce fait, il s'est réjoui de cette initiative de la Commission de la CEDEAO qui envisage proposer un plan de renforcement de capacités de ces dernières, notamment celles qui exercent dans le petit commerce.

Le directeur de la règlementation, de la facilitation et de la coopération douanière, Victorien Zoungrana, représentant le directeur général des douanes du Burkina Faso

Pour l'occasion, Victorien Zoungrana a exhorté les participants à analyser les propositions qui seront faites par les consultants commis à l'étude et à produire des recommandations qui contribueront à la facilitation du commerce des femmes entrepreneures transfrontalières. Toutefois, il a rassuré que la Direction générale des douanes restera très attentive aux résultats des discussions qui sortiront de cette rencontre.

Judith SANOU
Lefaso.net

Categories: Afrique

DIAFASO rend hommage à Boubacar Sidiki Ouédraogo

Mon, 23/08/2021 - 17:30

DIAFASO rend hommage à Boubacar Sidiki OUEDRAOGO, l'un de ses membres fondateurs, décédé à Dakar le 12 Août 2021 à la suite d'une courte maladie.
Tonton Boubacar comme nous l'appelons affectueusement a été d'un soutien inébranlable à la fondation et au développement de l'association des burkinabè de la diaspora (DIAFASO).

Pour preuve, il a participé à la rédaction de nos textes, contribuer financièrement aux activités de lancement, à la réalisation du reportage Diaspo226 diffusé sur Burkina infos, à la réalisation des 02 premiers forages remis aux populations de Dorokuy (BEREBA) et Tobinkora (KAMPTI).

Indépendamment de DIAFASO, il était un homme disponible pour la communauté burkinabè au Sénégal. Gérer les affaires de la communauté était pour lui, une passion.
Trois mots pour le qualifier. Il était simple, doux et facile à vivre. Il restera à jamais gravé dans nos cœurs.

Puisse Dieu Miséricordieux lui faire grâce dans l'au-delà et veiller sur ses proches. Nous lui sommes reconnaissants à vie.
Boubakar Sidiki OUEDRAOGO était un musulman. Il repose désormais au cimetière municipal de Gounghin. Vous qui l'avez connu et aimé, priez pour lui.
(Fatiha + 11 IKHLAS)

Le bureau exécutif DIAFASO

Categories: Afrique

Pages