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Updated: 6 days 10 hours ago

Lutte contre les pires formes de travail des enfants : Le plan d'action communal de Ouarkoye validé

Tue, 23/11/2021 - 12:00

La coordination nationale des Associations d'enfants et jeunes travailleurs du Burkina (CN/AEJTB), en collaboration avec le ministère en charge de la protection sociale, a organisé un atelier de validation du Plan d'action communal de lutte contre les pires formes de travail des enfants (PAC/PFTE) le lundi 22 novembre 2021 à Ouarkoye. Élaboré au profit de la commune de Ouarkoye (province du Mouhoun), le plan va couvrir la période de 2021 à 2023.

Le Plan d'action communal 2021-2023 de lutte contre les pires formes de travail des enfants (PAC/PFTE) au profit de la commune de Ouarkoye a été validé le lundi 22 novembre 2021. L'objectif recherché par ce plan est de protéger les enfants de la violence, de l'exploitation et de l'abus dans ladite commune. En effet, la déscolarisation, les sévices physiques, psychologiques ou sexuels, les longues heures de travail, constituent le quotidien des enfants victimes de pires formes de travail des enfants (PFTE) que l'on peut observer dans la région de la Boucle du Mouhoun en général et dans la commune de Ouarkoye en particulier.

Le directeur de la lutte contre le travail des enfants, représentant le ministre en charge du travail et de la protection sociale, Isso Bazié

Pour le directeur de la lutte contre le travail des enfants, représentant le ministre en charge du travail et de la protection sociale, Isso Bazié, cet atelier s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre les PFTE adoptée en 2019. En effet cette stratégie impose l'élaboration des plans locaux de lutte contre ce phénomène. A l'en croire, ce plan d'action communal comporte une partie théorique qui retrace le contexte du travail des enfants dans la localité. Ce contexte est lié à la culture du coton, à l'orpaillage et l'emploi des enfants dans les travaux domestiques. Ce plan est composé d'un ensemble d'activités qui seront mises en œuvre par les acteurs de la dite commune. Pour lui, la phase préparatoire de ce plan a permis de savoir que le phénomène est persistant dans la Boucle du Mouhoun, notamment dans la commune de Ouarkoye.

Le coordonnateur national des Associations d'enfants et jeunes travailleurs du Burkina, Claude François Ouédraogo

De ce fait, il a invité les responsables de la commune à s'approprier le plan et à mettre en œuvre les actions qui ont été proposées dans le document. Avant de clore son discours, il a tenu à remercier la CN/ AEJTB pour sa franche collaboration ainsi que le projet CLEAR Cotton, cofinancé par l'Union européenne et mis en œuvre par le Bureau internationale du travail (BIT) et l'Organisation des nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO).

Quant au coordonnateur national des Associations d'enfants et jeunes travailleurs du Burkina, Claude François Ouédraogo, il affirme que l'élaboration de ce plan communal est en droite ligne avec la vision de son association qui va contribuer à éradiquer le phénomène dans la région de la Boucle du Mouhoun et, partant, au Burkina Faso. « C'est ainsi que nous avons organisé l'atelier de Ouarkoye pour valider le plan d'action communal afin de contribuer à la lutte contre le travail des enfants », a-t-il affirmé.

Le maire de la commune de Ouarkoye, Samadinian Tamini

Selon le maire de la commune de Ouarkoye, Samadinian Tamini, l'atelier de validation du plan d'action de lutte contre les PFTE arrive au moment où les crises sécuritaire et sanitaires sapent les acquis déjà engrangés par l'ensemble des acteurs. C'est pourquoi, « les actions en faveur de la lutte doivent être renforcées et, si possible, de nouvelles techniques doivent être expérimentées afin de s'adapter aux contraintes qui s'imposent à la nation », a-t-il ajouté.

Yipénè NEBIE
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Categories: Afrique

Inata ! : La grande honte de la grande muette !

Tue, 23/11/2021 - 10:22

On avait voulu croire jusqu'au bout qu'il s'agissait d'une fake news comme on en trouve tant sur les réseaux sociaux aujourd'hui. Les sources militaires contactées ne voulaient pas se prononcer clairement, se contentant de commentaires sibyllins quand ce n'était pas le mutisme tout simplement.

Vu le contenu du document, l'on se disait que c'était trop gros pour être vrai. Inimaginable en effet que des soldats burkinabè envoyés au front en soient réduits à faire la chasse aux animaux errants pour se nourrir. Et cela pendant plusieurs semaines. Car c'est ce que relatait ce télex à scandale. Pour l'histoire, reprenons l'essentiel du message qui a pour référence le 008/4 du 12 novembre 2021 et qui cite en référence un précédent message No 013/2TO du 27 octobre 2021 et dit ceci :

«
SUITE MESSAGE RADIO CITE EN REFERENCE STOP RELATIF BESOIN URGENT RAVITAILLEMENT EN VIVRES DÉTACHEMENT INATA STOP HONNEUR VOUS RENDRE COMPTE STOP DÉTACHEMENT EN RUPTURE TOTAL PROVISION ALIMENTAIRE STOP PAR MESURE CONSERVATOIRE VIE DES HOMMES STOP OBLIGATION DE QUITTER SA POSITION DANS PROCHAINES HEURES STOP EN EFFET STOP DEPUIS 02 SEMAINES DÉTACHEMENT S'ALIMENTAIT GRÂCE ABATTAGES ANIMAUX ALENTOUR CASERNE STOP DÉTACHEMENT INATA POURRA EMPORTER MATÉRIELS STRICTEMENT MILITAIRES STOP ET FIN.
»

Les premiers indices de confirmation sont venus de la présidence, précisément du plus proche collaborateur du chef de l'Etat. Dans un post rageur sur sa page Facebook, Seydou Zagré, le directeur de cabinet du président Roch Kaboré, condamnait sans ambages la diffusion de ce document insoutenable. Le ver est dans le fruit, assenait-il, s'indignant que « Les informations militaires sur la situation sur le terrain qui ne doivent pas filtrer sont relayées sur les réseaux sociaux, fragilisant ainsi l'action de nos forces, tout en démoralisant soldats et populations. » Car, explique-t-il « la lutte implacable que le Président du Faso mène contre le terrorisme a certes produit des résultats, mais force est de reconnaître que tout porte à croire que la quasi-totalité des revers subis par nos Forces de défense et de sécurité s'expliquent par le fait que le ver est dans le fruit. »

Ensuite, c'est le président Roch Kaboré lui-même qui a levé tout doute sur la véracité de ce scandale à travers une déclaration solennelle au sortir de la séance ordinaire du conseil des ministres du 17 novembre 2021. Son gouvernement en colonnes couvrées derrière lui, avec un air grave qu'on lui connaît peu et qui se voulait sans doute aussi menaçant, le chef de l'Etat a dénoncé de graves dysfonctionnements au sein de l'armée : « Il ne peut pas être normal en ce moment, que l'Armée qui doit être la structure la mieux organisée, que dans cette armée, nous ayions des dysfonctionnements à un niveau si important ; des dysfonctionnements concernant les questions de l'alimentation, des dysfonctionnements concernant les questions logistiques et autres. Cela est inacceptable et c'est pourquoi je comprends fort bien les différentes réactions de colère qui sont exprimées çà et là. »

Ce qu'on trouvait impensable n'était donc que triste et révoltante réalité ! C'est dont avec justesse que monte de la foule des citoyens colère, rage, honte. Une honte qui, au-delà de la grande muette recouvre tout le pays. Car aucun Burkinabè ne peut ne pas éprouver ce sentiment en entendant clamer à la face du monde que plusieurs dizaines de ses soldats ont été massacrés, le ventre vide, après avoir vainement résisté à des terroristes sans foi ni loi. On en a vus même dans certaines vidéos sur les réseaux sociaux se désaltérant avec l'eau d'une mare ! Des images qu'on aurait immédiatement classées dans la rubrique des fausses informations ; mais avec ce qui s'est passé à Inata, on en vient à dire que tout est possible !

Où vont donc nos impôts ?

Notre armée manque-t-elle de moyens ? Plus du tout, disent certaines sources informées. Car le budget du ministère de la défense a été conséquemment revu en hausse au cours de ces dernières années. Selon notre confrère Jeune Afrique, dès le début du mandat de Roch Kaboré en 2016, de gros efforts ont été faits pour augmenter le budget des forces de défense et de sécurité. « Le montant alloué au ministère de la Défense est ainsi en constante augmentation depuis cinq ans : 95 milliards de francs CFA en 2016, 170 milliards en 2018, 222 milliards en 2020 » rapporte l'hebdomadaire dans une édition du 18 novembre 2021. Selon certains spécialistes, les forces de défense et de sécurité n'arriveraient même pas à consommer les montants mis à leur disposition. Et pendant ce temps, les soldats au front n'ont rien à consommer, jusqu'à se rabattre sur des animaux errants. Où vont donc nos impôts ?

Alors qu'on n'a pas fini de parler des questions alimentaires d'Inata, un groupe de gendarmes jette un autre pavé dans la mare. Dans une lettre ouverte non datée, mais manifestement publiée au lendemain du drame auquel ils font allusion, ils réclament au chef suprême des armées qu'est le président du Faso des primes d'alimentation et des frais de mission.

Le groupe qui se présente comme les « gendarmes de la mission Dablo/Foubé » révèlent qu' « avant le mois de mars 2021, tous ceux qui ont effectué des missions dans ces deux zones n'ont reçu que la moitié des primes. Aucune prise en charge sanitaire ». « Pourquoi ? » exclame le groupe qui dit n'avoir eu que des promesses de la part de ses supérieurs qui sont responsables de ces coupures. En prenant au mot la déclaration du chef de l'Etat qui a averti qu'il ne doit plus y avoir de problèmes de primes d'alimentation dans notre armée, ils l'invitent à faire la lumière sur cette autre affaire. Une deuxième affaire qui vient souligner que les langues commencent à se délier et que la boîte de Pandore (il faut le dire ici !) est désormais ouverte.

Des galons vont-ils tomber ?

Des voix dénoncent depuis longtemps l'absence des galonnés burkinabè sur le front des opérations. Une absence qui peut sans doute se justifier par les stratégies militaires que les citoyens lambdas ne maîtrisent pas. Mais une stratégie de moins en moins justifiable aux yeux de l'opinion publique. Surtout, si en plus, les rumeurs se font récurrentes et assourdissantes sur les pratiques peu martiales des galonnés qui, en plus de se cantonner dans des bureaux climatisés à Ouagadougou, auraient comme sport favori, derrière les portes capitonnées, des soustractions sur les primes des soldats au front et autres pratiques mafieuses.

Dans sa déclaration du 17 novembre, le président Roch Kaboré, chef suprême des armées a annoncé que des sanctions vont tomber à la suite des enquêtes qui ont été diligentées. « D'ores et déjà, nous avons pris un certain nombre de mesures, et je dis et je répète, qu'au terme de l'enquête, l'ensemble des personnes qui seront concernées dans cette question relative à Inata feront l'objet de sanctions disciplinaires sans exception. Je le précise très bien, sans exception », retient-on de ses propos comminatoires. Peut-on le croire ?

Il y a eu tant de scandales dénoncés dans son entourage et qui sont restés sans suite que l'opinion a de la peine à prendre ses menaces au sérieux. Des éléments de la sécurité présidentielle ont été accusés de trafic dans la gestion des ordres de mission à des fins d'enrichissements illicites ; on n'a pas entendu qu'il y a eu sanction. Pire, il a été reproché à son cabinet de monnayer les demandes d'audiences présidentielles. Sans suite. Que peut produire une telle tradition d'impunité si ce n'est des scandales à répétition ? Peut-on croire que cette fois-ci il en sera autrement ?

L'Assemblée nationale s'est rapidement saisie du dossier et après une visite d'une délégation conduite par son président aux malades, il est annoncé une interpellation du gouvernement dès ce mardi 23 novembre 2021, voire une mission parlementaire. L'activisme parfois débordant de Bala Sakandé en tant que président de l'Assemblée nationale est à saluer. Mais s'il en reste aux débats stériles et missions parlementaires sans suite, il pourra difficilement faire oublier qu'il reste « le bon petit » de Roch Kaboré et que ses initiatives ne visent simplement qu'à désamorcer la bombe sociale ou à noyer le poisson…

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Internet au Burkina : Le Gouvernement admet officiellement avoir fait suspendre la connexion sur mobile

Tue, 23/11/2021 - 10:21

Depuis le samedi 20 novembre 2021, les populations burkinabè sont privées de connexion sur mobile sur toute l'étendue du territoire national.

Dans un communiqué datant du 22 novembre 2021, signé du ministre de la communication et des relations avec le parlement, l'État reconnaît être le commanditaire de cette suspension.

Cette suspension qui s'étale sur 96 heures, soit quatre jours a été initiée, selon le ministre, pour '' la qualité et sécurité des réseaux et des services et respect des obligations de défense nationale et de sécurité publique''.

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Categories: Afrique

Côte d'Ivoire : 10 000 soldats seront recrutés d'ici 2024

Tue, 23/11/2021 - 10:15

Le ministère de la Défense ivoirienne va procéder au recrutement de 3000 soldats d'ici 2022.

Cette augmentation est le début d'une vague d'enrôlement qui compte ajouter 10 000 nouveaux éléments au niveau des rangs de l'armée d'ici 2024.

Ce recrutement vise à rajeunir l'armée ivoirienne et aussi à sécuriser son territoire contre les attaques terroristes.

Notons que la Côte d'Ivoire, pays frontalier au Burkina est dorénavant la cible des groupes terroristes.

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Source :RFI

Categories: Afrique

Burkina Faso : Un forum national pour trouver une solution aux crises dans les universités publiques

Tue, 23/11/2021 - 10:10

Le Conseil économique et social (CES) a organisé à Ouahigouya, au nord du pays, un forum national sur les crises que traversent les universités publiques burkinabè. Du 15 au 17 novembre 2021, les participants ont échangé sur le thème : « Crises universitaires du Burkina Faso : causes, impact, gestion et prévention ».

Les universités publiques burkinabè connaissent un certain nombre de problèmes, notamment le chevauchement des années académiques, des problèmes d'ordre infrastructurels, entre autres. Malgré des efforts qui sont fait ça et là, l'amélioration de l'offre infrastructurelle, des conditions de vie et de travail des enseignants-chercheurs et la déconcentration de l'université dans les régions, les crises persistent dans les universités publiques du Burkina. C'est au regard de cette situation que le Conseil économique et social (CES) a organisé ce forum pour se pencher sur la question.

Pour le président du CES, Bonaventure Dim-Songdo Ouédraogo, ce forum est un cadre de réflexion afin de trouver des solutions pour faire face aux crises qui minent les universités. « Par ce forum, le CES a créé un cadre de réflexions et d'échanges avec tous les acteurs du monde universitaire. Ceci a permis de dégager des pistes de solutions à même de redonner à ces temples du savoir leur lustre d'antan », a-t-il expliqué, tout en saluant l'engagement des acteurs. Pour lui, l'enseignement est le creuset de tout et la force d'une nation repose sur la qualité de ses ressources humaines. De ce point de vue, dit-il, il est nécessaire de poser le débat afin de trouver des solutions idoines.

« Les questions de nos universités ne doivent pas être au second plan »
Selon le président du CES, il urge que des solutions soient apportées à ces difficultés que vivent les universités. « Nous pensons que les questions de nos universités et des enseignements ne sont pas des questions de second plan. Si nous voulons que le pays progresse, alors il faut investir dans les universités, dans les ressources humaines » a-t-il laissé entendre.

« Ce sont ces universités, a-t-il poursuivi, qui vont nous permettre d'avoir toutes les compétences pour faire face à toutes les questions récurrentes et actuelles parce qu'en toute chose, on a besoin d'hommes formés et compétents ».

Quinze recommandations ont été formulées par les participants à l'issue du forum. Il s'agit, entre autres, d'augmenter le budget de l'enseignement supérieur et de la recherche à la hauteur des ambitions politiques et pédagogiques, de dynamiser les cadres de dialogue existants au sein des universités et des institutions supérieures de recherche, de renforcer le contrôle de l'exécution des marchés publics et sanctionner en cas de mauvaise exécution, de former les enseignants-chercheurs aux nouvelles méthodes pédagogiques d'enseignement et d'évaluation des connaissances et de prendre en compte les personnes handicapées dans les offres de services universitaires...

Le président du CES a assuré que sa structure va veiller à la mise en œuvre effective de ces recommandations.

Pr Abdoulaye Ouédraogo est l'un des participants à ce forum. Il s'est réjoui de ce cadre d'échange et de réflexion. « Ce forum a été d'un grand apport pour nous, car il a permis non seulement d'échanger entre les acteurs concernés, de se comprendre, mais surtout d'exposer les véritables problèmes qui minent les universités ». Il a aussi exprimé son souhait de voir la mise en œuvre des différentes recommandations.

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Burkina Faso : L'institut Goethe ouvre le bal de la 7e édition du festival de films scientifiques

Tue, 23/11/2021 - 10:00

La science et la recherche sont des piliers essentiels de tout développement qui se veut durable. L'institut Goethe, en partenariat avec l'Institut de recherche pour le développement (IRD), a lancé les activités de la 7e édition du festival des films scientifiques le vendredi 18 novembre 2021 à Ouagadougou, en présence de plusieurs acteurs de la science, de la recherche et de la santé.

C'est sous le thème « une meilleure santé grâce à une meilleure communication » que le voile a été levé sur les activités de la 7e édition à l'institut Goethe de Ouagadougou. Il se déroulera du 16 au 27 novembre 2021. Il a connu la participation des acteurs du domaine de la santé et de la recherche.

Ce festival, initié par l'institut Goethe de Thaïlande en 2005, vise à promouvoir davantage l'universalité de la science et de la recherche. En 2015, l'Institut de recherche pour le développement a noué un partenaire avec l'institut Goethe afin d'accompagner l'initiative et de renforcer l'existant.

Le Burkina Faso est le premier pays de l'Afrique subsaharienne à abriter ce festival qui doit faire le tour d'une trentaine de pays environ à travers le monde entier.

Martin Pockrandt, directeur de l'Institut Goethe au Burkina Faso

Au cours de ce festival, plusieurs projections de films sur les maladies de diverses pathologies notamment celles du sommeil et la maladie à coronavirus qui minent actuellement la société sont prévues. Ils seront projetés à la cité universitaire de Kossodo ainsi que dans les lycées et collèges de la capitale. A la projection inaugurale, c'est le film ‘'Le sursis'' qui a fait l'objet d'une brève projection.

‘'La science est un sujet d'importance mondiale et, pour nous, il est toujours important de partager des expériences et connaissances'' explique Martin Pockrandt, directeur de l'Institut Goethe au Burkina Faso. ‘'Cette année, le festival met l'accent sur le covid-19'', renchérit-il.

Aussi, le festival a donné lieu à un appel à projet pour la réalisation de films scientifiques. Pour l'année 2021, c'est le journal scientifique de Karim Namoano dénommé ‘'Le Sursis'' qui a été retenu. C'est un court-métrage qui traite de l'utilisation des pesticides dans l'agriculture.

Fabrice Courtin, directeur de l'Institut de recherche pour le développement

Fabrice Courtin, directeur de l'Institut de recherche pour le développement, se dit ‘'satisfait'' de la collaboration. ‘'Nous avons la conviction qu'aboutir à une meilleure santé des populations passe nécessairement par la connaissance et l'appropriation citoyenne des défis sanitaires'', rassure-t-il

En marge à la promotion de la bonne santé humaine et des plantes, la projection de ces films visent à rapprocher la science de la société.

Inocent H. Alloukoutoui (Stagiaire)
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Burkina Faso : Une formation au profit des nouveaux chefs de juridictions

Tue, 23/11/2021 - 10:00

L'ouverture de la première session de l'atelier de formation des nouveaux chefs de juridiction et de parquet au management des juridictions a eu lieu ce lundi 22 novembre 2021 à Ouagadougou. L'atelier se tient jusqu'au 25 novembre 2021.

L'Agence belge de développement (Enabel) au Burkina Faso a organisé un atelier de formation au profit des 27 nouveaux chefs de juridictions et de parquet au management des juridictions.

Cette formation s'inscrit dans le cadre du projet d'appui au renforcement de la justice pour lutter contre l'impunité, renforcer l'accès à la justice à travers le renforcement des capacités des acteurs judiciaires. Elle vise à leur permettre d'exercer au mieux la mission qui leur a été confiée.

Financée par l'Union européenne, la formation a pour objectif de doter les nouveaux chefs de juridictions et de parquet de connaissances et de compétences nécessaires en matières de management, de leadership et en évaluation des performances.

« Chaque mois de juin, de nouveaux chefs de juridictions sont nommés pour gérer les juridictions sur le plan national et ils prennent service à partir de la rentrée judiciaire qui a lieu chaque 1er octobre. Il s'agit donc de former ces personnes nommées nouvellement aux fonctions de chefs de juridictions sur le management des juridictions de sorte à les outiller pour les missions qui seront désormais les leurs », a précisé le secrétaire permanent par intérim du Conseil supérieur de la magistrature (CMS), Paulin Bambara.

Paulin Bambara, secrétaire permanent par intérim du Conseil supérieur de magistrature

A travers l'appui technique et financier d'Enabel, en collaboration étroite avec les acteurs judiciaires, le projet met en œuvre un certain nombre d'initiatives afin d'améliorer le fonctionnement de la chaîne pénale et en particulier la communication entre ces acteurs.

Selon le représentant résident d'Enabel, Olivier Krins, c'est vu l'importance de renforcer les nouveaux chefs de juridictions et de parquet dans ces domaines, qu'Enabel a répondu favorablement à la demande du Conseil supérieur de la magistrature afin que se tienne rapidement cette première session de formation sur le management des juridictions.

Yoann Thines, chargé de projet de l'Enabel

« A l'issue de ce projet, on vise avant tout à renforcer l'accessibilité de la justice à la fois en renforçant les capacités des interprètes judiciaires qui sont les premiers à traduire le langage complexe de la justice en langues locales et en renforçant également les services de médecine légale équitable qui sont indispensables à la révélation de la vérité dans le service des enquêtes », a ajouté le chargé de projet de l'Enabel, Yoann Thines.

Une deuxième session est prévue pour mi-janvier 2022 pour permettre à l'autre moitié des 27 nouveaux chefs de juridictions de bénéficier de la même formation.

Hanifa Koussoubé (Stagiaire)
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Filets sociaux : Les pays de la CEDEAO partagent et capitalisent leurs expériences

Tue, 23/11/2021 - 10:00

La crise sécuritaire engendre d'énormes situations de déplacés mais aussi de destructions et d'abandon des travaux champêtres. Pour soulager les populations qui en sont victimes dans l'espace de la Communauté économique CEDEAO, les pays de ladite organisation se sont retrouvés du 19 au 23 novembre 2021 à Ouagadougou afin de partager leurs expériences et capitaliser les acquis.

Dans le cadre de la mise en œuvre de son Programme régional d'appui aux filets sociaux, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a organisé, du 19 au 23 novembre 2021 à Ouagadougou, un séminaire international de partage d'expériences sur les filets sociaux de sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l'Ouest. Les filets sociaux contribuent à lutter contre la pauvreté à travers la redistribution des richesses et l'appui aux ménages les plus vulnérables.

En six ans, 19 projets de filets sociaux ont été mis en œuvre dans les 15 pays membres par le programme, des acquis ont été engrangés et des actions innovantes entreprises par les pays membres de la CEDEAO.

Cela a permis d'impacter positivement la vie de plus de 53 350 bénéficiaires directs, dont 62% de femmes.

En organisant ce séminaire de Ouagadougou en présentiel et en virtuel, l'objectif était de capitaliser ces acquis. Il s'agit notamment, du renforcement des moyens d'existence et de la résilience des ménages ruraux vulnérables, la prévention des chocs et des crises alimentaires et des aléas climatiques ainsi que de la prise en compte du genre, la distribution alimentaire, le développement de l'enfance et l'accès aux services sociaux de base.

La capitalisation de ces acquis va permettre de rompre avec le cycle vicieux de la pauvreté intergénérationnelle, le développement de la source principale de revenus et de la sécurité alimentaire des ménages vulnérables.

Pour Sékou Sangaré, le commissaire en charge de l'agriculture, de l'environnement et des ressources en eau de la CEDEAO, "ces acquis vont contribuer à renforcer les capacités des Etats membres sur les instruments des filets sociaux de sécurité ainsi que l'ingénierie et la coordination des projets, à capitaliser sur les bonnes pratiques, les leçons apprises et les questions transversales comme le genre et les changements climatiques".

Le gouvernement burkinabè, rappelle de son côté Yassia Kindo, le secrétaire général du ministère de l'Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation, a mis en place un ensemble de filets sociaux, à travers le Programme de prévention et de gestion des crises alimentaires et nutritionnelles.

Ces filets sociaux sont, entre autres, l'appui à la production agricole dans les zones structurellement déficitaires au profit des groupes vulnérables afin de renforcer les moyens d'existence de la population et de contribuer à l'augmentation de la production agricole, le soutien à la mise en œuvre des activités à Haute intensité de main-d'œuvre (HIMO) et des transferts monétaires au profit des populations vulnérables.

Pour rappel, 19 porteurs de projets ont pris part à la cérémonie d'ouverture. Ces porteurs ont été retenus lors des appels à projets de l'Agence régionale pour l'agriculture et l'alimentation (ARAA) lancés en 2015 et 2021. En plus, d'autres acteurs y ont participé par visioconférence. Le présent séminaire a été financé par la commission CEDEAO et la coopération espagnole.


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AVIS DE RECRUTEMENT d'un (e) ADMINISTRATION FINANCE OFFICER CENTRE NORD

Tue, 23/11/2021 - 09:30

N° 14-21/OXFAM/BF
INTERNE - EXTERNE

CONDITIONS GENERALES DU POSTE

Nouveau poste / remplacement : Remplacement
Niveau : D2
Type de contrat : Contrat de droit burkinabé
Début du contrat : Janvier 2022
Durée initiale : 6 mois renouvelable
Pays et lieu de travail : Burkina Faso / Kaya
Date de clôture de l'offre : 01 décembre 2021

Oxfam est un mouvement citoyen mondial qui vise à mettre fin à l'injustice de la pauvreté.
Cela signifie que nous luttons contre les inégalités qui perpétuent la pauvreté. Ensemble, nous sauvons, protégeons et reconstruisons des vies. En cas de catastrophe, nous aidons les populations à améliorer leur vie et celle des autres.

Nous intervenons dans des domaines comme les droits fonciers, le changement climatique et la discrimination à l'égard des femmes. Nous poursuivrons notre action jusqu'à ce que chaque être humain puisse vivre à l'abri de la pauvreté.

Nous sommes une confédération internationale de 20 organisations (les affiliés) qui, en collaboration avec des partenaires et les communautés locales, mènent un travail humanitaire, de développement et de campagne dans plus de 90 pays.
Toutes nos activités sont guidées par trois valeurs fondamentales : l'autonomisation, la redevabilité et l'inclusivité. Pour en savoir plus sur nos valeurs, cliquez ici.

Oxfam entend prévenir tout type de comportement importun au travail, notamment le harcèlement, l'exploitation et les abus sexuels, le manque d'intégrité et les infractions financières, et s'attache à promouvoir le bien-être des enfants, des jeunes et des adultes. Oxfam attend de tous les membres de son personnel et ses bénévoles qu'elles et ils partagent cet engagement en souscrivant à son code de conduite. Nous tenons à ne recruter que des personnes qui partagent et véhiculent nos valeurs.

Remarque : Toutes les offres d'emploi sont subordonnées à l'obtention de références satisfaisantes et pourront faire l'objet de vérifications, notamment des antécédents judiciaires et de toute activité de financement du terrorisme.
LA FONCTION
Oxfam Intermon recherche un/e Administration Finance Officer dont la mission se portera sur quatre (04) aspects principaux :

Assurer le suivi de la gestion financière en tenant compte des frais engagés, des obligations contractuelles envers les bailleurs de fonds (demandes d'information, modifications), du chronogramme de dépenses en accord avec les activités prévues, et du suivi et accompagnement des partenaires de mise en œuvre en collaboration avec le/la Field Manager de la base de Kaya et le Coordinateur/rice Fin AH

Assurer la mise à jour de la comptabilité (SAP) des projets/programmes et assurer le respect des chronogrammes fixés pour les finances et aux différents rapports mensuels à envoyer à la coordination
Assurer la gestion administrative de la base de Kaya en collaboration avec le Field Manager
Veiller au renforcement des capacités du personnel et au respect des procédures financière d´OXFAM

PRINCIPALES TACHES ET RESPONSABILITES (pour le détail, consulter notre site https://burkinafaso.oxfam.org)
a) Finances :

Pour les projets sous sa responsabilité, l'Admin Fin Officer :

• Responsable du suivi de la gestion financière en tenant compte des frais engagés, des obligations contractuelles envers les bailleurs de fonds (demandes d'information, modifications), du chronogramme de dépenses en accord avec les activités prévues, et du suivi et accompagnement des partenaires de mise en œuvre en collaboration avec le Field Manager de la base de Kaya et le/la Coordinateur/trice Finance AH

• Responsable d'informer/alerter le/la Coordinateur/trice Finance AH de tout incident pouvant affecter l'exécution correcte des contrats de cofinancement (retards d'échéance, sous-utilisassions ou dépassement de certaines parties budgétaires...).
• Elaborer les budgets annuels (Oxfam et bailleurs) de la base Kaya
• Elaborer les rapports financiers aux bailleurs de fonds qui financent les projets/programmes de la base

• Garantir la bonne gestion des ressources financières des programmes de la base, dans le respect des budgets, des procédures bailleur et d'Oxfam
• Responsables d'assurer la préparation et l'organisation des audits avec la supervision du Coordinateur Fin AH et en collaboration avec les différents responsables des projets de la base

• Veiller à ce que les procédures d'achats de matériel destiné aux différents projets de la base respectent les directives bailleurs et d'Oxfam
• Garantir le bon suivi de contrats (dépenses et autres) exécuté en consortium avec d'autres ONG Internationales

• S'assurer de la couverture financière des coûts fixes de la base
• Responsable de la mise à jour et de la diffusion mensuelle du BFU de sa base
• Assurer le suivi et l'accompagnement des partenaires de mise en œuvre des projets exécutés depuis Kaya/ Dori

b) Comptabilité et trésorerie du projet

• Assurer la mise à jour de la comptabilité (SAP) des projets/programmes et assurer le respect des chronogrammes fixés pour les finances et pour les rapports mensuels à envoyer à la coordination
• Assurer que les documents de clôture mensuelle de chaque mois sont complets et signés avant de procéder à la révision comptable et analytique de la comptabilité de la base de Kaya

• S'il existe, veiller à ce que les partenaires locaux respectent les délais prévus pour la justification financière (1 mois/3 mois) et charger les dépenses des partenaires dans SAP après vérifications des pièces justificatives
• Réviser les pièces justificatives en tenant compte des informations analytiques et comptables,

• Responsable d'assurer l'envoi des pièces originales de sa base la semaine suivant la clôture mensuelle comptable,
• Responsable de l'archivage Box des justificatifs de dépenses
• Assurer, participer et compiler la demande de trésorerie mensuelle de la base de Kaya en collaboration avec l'équipe de Kaya en respectant les délais impartis
• Assurer le respect des libellés, des codes comptables et des allocations sur les pièces justificatives

• S'assurer du bon encodage des transferts, taxes, virements et descriptifs et détailler le libellé avec la référence de la pièce afin de permettre le rapprochement entre l'écriture et sa contrepartie
• S'assurer que la masse salariale de chaque mois pour toute la base de Kaya est correcte et vérifier la charge massive des écritures dans SAP
c) Gestion

• Responsable de former les référents des partenaires locaux en collaboration avec les officiers de projet aux procédures d'Oxfam, afin d'avoir un contrôle plus rigoureux de la reddition des comptes des partenaires
• Responsable direct des Assistant/es Admin Fin : supervision de leurs travail, orientations et support
d) Gestion administrative

• Coordonner avec les assistant(es) sur la gestion des courriers entrants
• Assurer le suivi et s'assurer de l'archivage des courriers au niveau de la base
• Assurer le suivi des obligations contractuelles de la base avec les prestataires de service (téléphone, bail maison I bureau, eau et électricité, assurances)
• Garder une confidentialité totale en ce qui concerne les informations financières et de la gestion du personnel.

e) Autres

• Remplir toutes les autres fonctions déléguées par son superviseur hiérarchique ;

• Vérifier et évaluer, avec l'équipe technique et ressources humaines, la structure organisationnelle, les capacités financières et administratives et les systèmes de gestion des partenaires. Définir et mettre en place des actions de renforcement des capacités des partenaires sur les aspects financiers et de gestion ;

• Rapporter périodiquement au Field Manager Base, les incidences, les nécessités et les progrès sur les thèmes sous sa responsabilité ;
• Participer et contribuer à d'autres projets transversaux dans le pays et la région ou dans des institutions considérées pertinentes par le/la Directeur Pays ;

Garder une confidentialité totale en ce qui concerne les informations financières

Autres
• A le souci d'adhérer aux principes et valeurs d'Oxfam (cliquez ici), les respecte et promeut la justice de genre et les droits des femmes (cliquez ici).
• Comprend les principes de l'équité, de la diversité, de l'égalité des genres, de la sécurité des enfants et de la santé et du bien-être du personnel, et a à cœur de les respecter.

EXPERIENCES ET COMPETENCES REQUISES
Qualifications requises

 Formation universitaire de niveau minimum BAC+3 en Finances et/ou Comptabilité ou disciplines apparentées ;
 Autre qualification en gestion budgétaire
Essentielles

 Expérience professionnelle de trois (03) ans minimum à un poste similaire dans le secteur des ONG et/ou la Coopération Internationale
 Capacité d'élaboration et production d'outils de gestion financière
 Au moins une (01) année d'expérience de la gestion financière multi bailleurs et gestion budgétaire

 Bonne connaissance de la fiscalité burkinabé
 Bonne connaissance en gestion administrative
 Expérience en matière de renforcement de capacités avec des organisations partenaires
 D'excellentes compétences et une maitrise parfaite des technologies de l'information et des outils informatiques, surtout MS Office (Word, Excel, Powerpoint, etc.)

 Connaissance et maniement d'un logiciel comptable approprié à la comptabilité des ONG
 Une maîtrise parfaite du français et une connaissance de base en anglais
 Flexibilité et capacité d'adaptation
 Diplomatie, patience

 Sens élevé de la discrétion et de la confidentialité
 Capacité de planification, d'organisation and capable de prioriser
 Initiative : volonté / capacité d'apprendre et faire apprendre
 Expérience à travailler dans des contextes d'urgence rapides et difficiles
 Adaptable et capable de travailler sous pression dans un environnement exigeant et en évolution rapide ;

 Capacité de travail en équipe : travailler avec les membres d'une équipe et manifester une volonté de coopération avec les membres d'autres équipes, répondant rapidement et avec précisions aux questions et problèmes
 Disponibilité pour se rendre sur le terrain

 Engagement dans une approche basée sur les droits, y compris engagement actif pour mettre les droits des femmes au cœur de tout ce que nous faisons ainsi que les droits des personnes marginalisées dans tous les aspects du travail de l'organisation.

Souhaitables
 Connaissance du logiciel SAP, expérience dans l´utilisation de système comptable à partie double,
 La connaissance de l'espagnol est un atout.

COMMENT POSTULER
• Une lettre de motivation adressée au Directeur Pays ;
• Un CV actualisé ;
• Les photocopies des diplômes et attestations.

Le dossier de candidature devra être transmis à l'adresse email recrutement.burkina@oxfam.org
Téléphone : 25 36 20 68
Veuillez intituler l'objet de votre courriel comme suit : « Recrutement Administration Finance Officer Centre Nord ».

Seuls les candidats présélectionnés seront contactés.
Pour consulter la description complète du poste, veuillez-vous connecter sur notre site https://burkinafaso.oxfam.org/
Remarque
Oxfam rappelle qu'aucun frais n'est exigé pour le traitement des offres d'emploi et qu'aucun frais n'est perçu aux différents stades du recrutement (candidature, entretien, traitement ou autre).

Categories: Afrique

Burkina : Les hôteliers et restaurateurs invités à respecter la TVA à taux réduit à 10 % sur leurs prestations

Tue, 23/11/2021 - 09:00

Communiqué de Monsieur le Directeur général des impôts relatif à l'application du nouveau tarif de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) sur les prestations d'hébergement et de restauration (article 317 du CGI)

Le Directeur général des impôts rappelle à l'attention des hôteliers et restaurateurs que la loi n°31-2020/AN du 9 juillet 2020, portant loi de finances rectificative de la loi de finances pour l'exécution du budget de l'Etat, exercice 2020, a réduit à 10% pour compter du 1re avril 2020, le taux de la TVA applicable aux prestations d'hébergement et de restauration fournies par les hôtels, les restaurants et organismes assimilés agréés.

Ce taux de 10% s'applique exclusivement sur les prestations d'hébergement et de restauration fournies par les hôtels, les restaurants et organismes assimilés agréés (auberge, résidence, motel…).

En dépit de cette disposition, il a été donné de constater que certains gérants d'hôtels et de restaurants continuent d'appliquer le tarif de 18% sur les prestations d'hébergement et de restauration fournies par leurs établissements.

Le Directeur général des impôts invite donc les personnes concernées à prendre toutes les dispositions en vue de l'application rigoureuse de la loi.

Pour toutes informations complémentaires, les contribuables sont invités à prendre attache avec les services de la Direction Générale des Impôts.

La Direction Générale des Impôts, au service du développement économique et social du Burkina Faso.

Moumouni LOUGUE

Chevalier de l'Ordre de l'Etalon

Categories: Afrique

Recrutement de personnel au profit d'une filiale de CORIS INVEST GROUP

Tue, 23/11/2021 - 09:00

FASO EXPERTS (Société de Services en Ingénierie Informatique, SS2I) recherche, pour le compte d'une filiale de Coris Invest Group (CIG), les profils suivants : un (01) Responsable Déploiement et Support d'applications, un (01) Ingénieur chargé de la conception d'applications, un (01) Ingénieur chargé du support des applications.

A. PROCEDURE DE RECRUTEMENT

1. Phase n°1 : présélection des candidats

Tout candidat intéressé par l'un des profils recherchés est invité à envoyer son dossier à l'adresse rfcig@faso-experts.pro. Ledit dossier, constitué des éléments ci-dessous listés, devra être paraphé sur toutes les pages, scanné en un (01) seul fichier PDF et envoyé le 03 décembre 2021 au plus tard :

une demande manuscrite précisant le poste souhaité (1 page maximum)

un curriculum vitae à jour, daté et certifié sincère par le candidat (5 pages maximum)

une lettre de motivation précisant notamment les aptitudes, les motivations, les prétentions salariales et au moins deux (02) personnes de référence (2 pages maximum)

Pour chaque courriel reçu (avec un dossier complet respectant les spécifications ci-dessous), un accusé de réception sera donné dans les 24h avec un numéro de dossier.

NB : les candidats retenus pour la phase n°2 seront informés par courriel le 08 décembre 2021 au plus tard.

2. Phase n°2 : organisation d'un test écrit

Le 18 décembre 2021 au plus tard, les candidats présélectionnés seront invités à passer un test écrit.

3. Phase n°3 : entretien et sélection finale

A l'issue du test écrit, des entretiens seront organisés en collaboration avec la filiale de Coris Invest Group.

NB : les candidats retenus pour la phase n°3 seront invités à compléter leur dossier (avec les copies légalisées d'une pièce d'identité, des diplômes obtenus, des certifications professionnelles, des attestations de stage et/ou de travail).

B. PROFILS RECHERCHES PAR CORIS INVEST GROUP

1. Profil n°1 : Responsable Déploiement et Support d'applications (RDSA)

Etre titulaire d'un diplôme de niveau Bac +4/5 en ingénierie informatique
Avoir une expérience professionnelle avérée de 3 à 5 ans en matière de déploiement et de support

Etre capable de coordonner des activités de tests, de recette et de mise en production d'applications
Etre capable de coordonner des activités de support/maintenance post-production et de formations
Etre capable d'assurer toute autre activité relative au déploiement et au support applicatif

Avoir une bonne connaissance des environnements Unix/Linux, des SGBD Oracle/PostgreSQL/MySQL/SQL Server
Avoir de bonnes capacités d'analyse, de synthèse, de rédaction et d'écoute des utilisateurs/clients
Avoir une expérience dans la mise en œuvre ou l'utilisation d'API/Web Services serait un atout
Avoir une expérience dans l'utilisation de frameworks de tests serait un atout

2. Profil n°2 : Ingénieur chargé de la conception d'applications (ICCA)

Etre titulaire d'un diplôme de niveau Bac +4/5 en ingénierie informatique
Avoir une expérience professionnelle avérée d'au moins 5 ans en matière de conception d'applications
Avoir une maitrise des standards liés aux architectures orientées services (SOA) ou données/ressources (REST)
Avoir une bonne maitrise des outils de génie logiciel et la modélisation de données avec UML

Avoir des expériences avérées en matière de conception/développement orienté objet
Avoir de bonnes capacités d'analyse, de conception, de programmation objet, de prototypage et de tests
Avoir des capacités en matière d'innovation et de créativité serait un atout

3. Profil n°3 : Ingénieur chargé du support des applications (ICSA)

Etre titulaire d'un diplôme de niveau Bac +3/4 en analyse et programmation
Avoir une expérience professionnelle avérée de 3 à 5 ans en matière de déploiement et de support
Etre capable d'assurer des activités de tests, de recette et de mise en production d'applications
Etre capable d'assurer des activités de support/maintenance post-production et de formations
Avoir une bonne connaissance des environnements Unix/Linux, des SGBD Oracle/PostgreSQL/MySQL/SQL Server
Avoir de bonnes capacités d'analyse, de synthèse, de rédaction et d'écoute des utilisateurs/clients
Avoir une expérience dans la mise en œuvre ou l'utilisation d'API/Web Services serait un atout
Avoir une expérience dans l'utilisation de frameworks de tests serait un atout

Categories: Afrique

The U.S. Mission in Ouagadougou is seeking eligible and qualified applicants for the position of Bodyguard Shift Lead

Tue, 23/11/2021 - 09:00

The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Bodyguard Shift Lead in the Regional Security Office.

Opening Date : November 17, 2021
Closing Date : December 01, 2021
Open to : All interested candidates/ All Sources
Work Schedule : Full-time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 8,824,957 p.a. (Starting Salary)
(Position Grade : FSN-06)

ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS (See Appendix for definition) MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.

BASIC FUNCTION OF POSITION :

Serves as the Bodyguard (BG) Shift Lead (SL) and/or Agent In Charge (AIC) for the Protective Security Unit in the execution of protective security operations for the U.S. Ambassador/ Chief of Mission (COM), and other designated or visiting U.S. government officials as directed. Under the supervision of the Bodyguard Supervisor and managed by the Regional Security Officer (RSO) to US Embassy Ouagadougou in order to protect him/her from harm and embarrassment.

QUALIFICATIONS REQUIRED :

1. EDUCATION : Completion of high/secondary school (BAC) is required. Host government Driver's License to operate up to Sport Utility Vehicle is required.
2. EXPERIENCE : A minimum of four (4) years of experience as a commercial bodyguard, civilian or host government police or military is required.

3. LANGUAGE English (Good Working Knowledge) Reading/Writing/Speaking is required.

French (Fluency) Reading/Writing/Speaking is required. These may be tested.

4. SKILLS AND ABILITIES : Ability to take initiative and show resourcefulness in accomplishing tasks. Ability to deal effectively with people of other cultures to obtain cooperation and reach common goals. Ability in leadership and interpersonal relations. Skill in safely operating an armored vehicle. Ability to work on a computer. Ability to work variable shifts, 24 hour on-call schedule. Ability to travel outside capital city on an as needed basis. Ability to administer emergency first aid and be qualified in AES/CPR.

Ability to be alert, exercise fast reflexes and active thinking, implement excellent observational skills, adaptation, take decisive. Actions and stay calm in dangerous situations. Ability to communicate effectively orally and in writing. Ability to operate on a team. Skill in the use of a firearm. Ability to maintain physical fitness and endure frequent travel, long working hours in a stressful working environment while maintaining the above standards. These may be tested.

5. JOB KNOWLEDGE : A thorough knowledge of defense measures to be used in the event of a terrorist attack, such as that learned in the military or law enforcement training. Knowledge in medical, fire, hostile attack, defensive and emergency driving procedures. Must be familiar with Burkinabe police services, military, security and other government offices to ensure effective liaison and to facilitate effective protective operations including advance and motorcade operations.

HOW TO APPLY : Applicants must complete the following application process to be considered :

• Create an account on the Electronic Recruitment Application (ERA) Website at https://erajobs.state.gov/dos-era/bfa/vacancysearch/searchVacancies.hms

• Choose Announcement Number Ouaga-2020-44 Bodyguard Shift Lead and complete the online application.

• Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g. Copies of Attestations/Certificates of Work, degrees certificates, wok permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system. click on the "Apply to This Vacancy" to submit your application.

• For more information on how to apply, visit the Mission internet site : https://bf.usembassy.gov/embassy/jobs/

Required Documents : Please provide the required documentation listed below with your application :

• Residency and/or Work Permit (If applicable)
• Completion of high/secondary school (BAC) is required Driver's License
• DD-214 - Member Copy 4, Letter from Veterans' Affairs, or other supporting documentation (if applicable)
• SF-50 (if applicable)
• Copies of Relevant Work Attestations/Certificates.

What to Expect Next : Applicants who are invited to take a language or skills test, or who are selected for an interview will be contacted via telephone calls and email.

FOR FURTHER INFORMATION : The complete position description listing all of the duties and responsibilities may be obtained by contacting the Human Resources Office at HROOuaga@state.gov

Note :

• All Application must be made in English.
• All applications received after the deadline will not be considered.
• All applications must be for an open/advertised position.
• Only shortlisted applicants will be contacted.

EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation.

The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs. The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation. Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.

Categories: Afrique

Ecole Burkinabè des Affaires : Recrutement de candidats pour le cycle de Masters spécialisés en Supply chain et achats

Tue, 23/11/2021 - 09:00

La Chambre de Commerce et d'Industrie du Burkina Faso (CCI-BF), en partenariat avec Toulouse Business School (TBS), recrute pour le compte de l'Ecole Burkinabè des Affaires des candidats pour le cycle de Masters spécialisés en Supply chain et achats.

Peuvent faire acte de candidature :

Les étudiants,
Les salariés,
Toutes personnes en quête de formation diplômante dans les filières ci-dessus citées.

Composition du dossier de candidature :

Une demande manuscrite adressée au Directeur Général de la Chambre de Commerce et d'industrie du Burkina Faso,
Une copie légalisée du diplôme de niveau BAC+3 (Licence ou équivalent)
Un extrait d'acte de naissance,
Une photocopie non légalisée de la CNIB,
Un CV mis à jour et signé,
Une fiche d'identification à remplir au dépôt du dossier.

Dépôt des dossiers :

Les candidats titulaires de la licence ou d'un niveau d'études équivalent sont informés que les dossiers de candidatures seront reçus jusqu'au 23 décembre 2021 à 15 Heures au secrétariat de la Direction de la Formation Professionnelle de la CCI-BF sise à Ouagarinter.

NB : Les cours débuteront le Dimanche 16 Janvier 2021 et se feront en alternance : 1 semaine /mois

Infoline : +226 54 45 62 90 / 70 81 89 62

La CCI-BF, l'excellence au service d'un secteur privé prospère !

Categories: Afrique

Décès de KONSEIGA TELESPHORE : Remerciements et Faire-part

Tue, 23/11/2021 - 07:30

La grande famille KONSEIGA à Saponé Baguemnini ; Toundou ; Ouagadougou ; Italie ;

Sa Majesté le Naaba Karfo de Baguemnini (Canton) ;
Sa Majesté le Naaba Sinbdo de Toundou ;

Sa Majesté le Naaba Boulga 2 de Komsilga ;
La famille OUEDRAOGO à Bilbalogo ;

La famille COMPAORE à Ouagadougou et Toudoubweogoc
La famille YANOGO à Ouagadougou et au Canada

La veuve Thérèse Marie Désirée NONGUEGNAGHMA

LES ENFANTS DU DEFUNT

Madame ZANGRE née KONSEIGA Romaine ;
Père Ludovic KONSEIGA ;
Monsieur KONSEIGA Elvis ;
Monsieur KONSEIGA Maxence.

LES FRERES ET SŒURS DU DEFUNT

Madame OUEDRAOGO née KONSEIGA Bernadette et époux Paul ;
Feue NACOULMA née KONSEIGA Thérèse ;
Madame BONKOUNGOU née KONSEIGA Bibiane ;
Feue OUEDRAOGO née KONSEIGA Denise ;
Monsieur KONSEIGA Romuald ;
Madame KONSEIGA Cathérine.

LES FAMILLES ALLIÉES
NONGUEGNAGHMA ; ZANGRE ; TASSEMBEDO ; GUISSOU ; KANGOYE ; OUEDRAOGO ; NACOULMA ; BONKOUNGOU ; YEMTIM ; LES RELIGIEUX CAMILLIENS.

Vous adressent leurs sincères remerciements pour vos nombreuses marques de compassion de solidarité et de soutiens multiformes lors du rappel à Dieu le samedi 16 octobre 2021 et de l'inhumation le jeudi 21 octobre 2021 de leur fils ; frère ; époux ; père ; beau-fils ; beau-frère ; beau-père ; grand-père, KONSEIGA Télesphore.
Que Dieu bénisse et rende à chacun au centuple ses bienfaits.

" Donne lui Seigneur, le repos éternel et fait briller sur lui la lumière de ta face"

Union de prières !

Categories: Afrique

Funérailles chrétiennes de COMPAORE / OUEDRAOGO Tibo Anne : Remerciements

Tue, 23/11/2021 - 07:00

Les familles alliées : OUEDRAOGO, KOGNOUDOU, BONKOUNGOU, DA, KAMBIRE, DABIRE, GAGRE, NANDKARGA, COMPAORE, NIKIEMA, TOGUYENI, ILBOUDO, TIENDREBEOGO, KABORE, ZONGO, BAYI, BAMBARA, BAFO, GONSOGO, SANGARE, NANEMA, ZOUNGRANA, DAKISSAGA, KI, BASSONO, BATIONO, ZANTEA, OUBDA, TVEITO, KOBANKA, KALGA, KONKOBO, YERBANGA, ROUAMBA, SAMANDOULGOU, LINGANI, KAFANDO, SOUBEIGA à Koassinga, Kulkinka, Ouagadougou, Gaoua, Bobo-Dioulasso, Ziniaré, Zitenga, Donsin, Barkuitenga, Sideradougou, Fada-N'Gourma, Yako, Diébougou, Koupèla, Toma, Zorgo, Poura, Saponé, Oslo ;

Expriment leur profonde gratitude et adressent leurs sincères remerciements à tous ceux et toutes celles qui, dans un élan de solidarité leur ont apporté un soutien moral, financier, spirituel, et matériel lors des funérailles chrétiennes, de leur épouse, mère, sœur, tante, grand-mère, arrière-grand-mère COMPAORE / OUEDRAOGO Tibo Anne,

Les remerciements s'adressent en particulier aux autorités politiques et administratives, religieuses et coutumières venues de divers horizons dont :
Monsieur le Ministre de la Communication, des relations avec le parlement
Madame le Gouverneur de la Région du Plateau Central ;
Monsieur le Gouverneur de la Région du Centre-Nord ;

Madame le Haut-Commissaire de la Province du Namentenga ;
Monsieur le Chef d'Etat-major Particulier de la Présidence du Faso ;
Monsieur le Maire de la Commune de Ziniaré ;
Monsieur le secrétaire général du Ministère de la santé ;
Madame la Directrice Générale de la Femme et du Genre ;
Monsieur le Curé les prêtres, les Catéchistes et les régleuses de la Paroisse Saint Paul de Guilongou ;

Monsieur le curé, les prêtres et les religieuses de la paroisse Saint André de Saaba
Monsieur le curé de la paroisse Notre dame du Rosaire de Kolg-Naaba
Monsieur le Curé de la Paroisse Sacré Cœur de Donsin
Les religieux caméliens, les prêtres du diocèse de Kongousi

Les membres du Conseil d'administration et le personnel de l'ONG ASMADE ;
Le Président du Conseil et les opérateurs économiques Burkinabè de Côte d'Ivoire ;
Le SPONG ; Le PADS, l'association AMMIE, l'UMUSAC, le CARTPL
Les parents, les amis et connaissances, la population de Guilongou, de Koassinga, de Kuilkinka et des villages environnants ;
Tous ceux et toutes celles dont les noms n'ont pu être cités ;

Que DIEU, le Tout-Puissant vous le rende au centuple !

PAIX A SON AME ET UNION DE PRIERE

Categories: Afrique

In memoriam : Emmanuel Balima

Tue, 23/11/2021 - 07:00

Categories: Afrique

Rupture d'internet mobile au Burkina : Des citoyens racontent leur "galère"

Mon, 22/11/2021 - 23:45

Depuis la nuit du samedi 20 novembre 2021, la population est privée de l'internet mobile au Burkina Faso. Au moment où nous traçons ces lignes, toutes les trois téléphonies du pays ne fonctionnent pas. Ce qui paraissait une simple perturbation au départ a perduré. L'indignation se multiplie dans la matinée du lundi 22 novembre. Ceux qui ont pu se connecter grâce au wifi s'indignent et racontent leurs désagréments.

Hadepté Da, communicateur : « D'habitude, quand je me réveille chaque matin, l'une des premières choses que je fais, c'est de me connecter pour m'informer sur ce qui se passe dans le monde et dans mon pays. Quand je me suis réveillé le dimanche matin, j'ai tout de suite activité ma connexion mobile afin de d'avoir des informations sur mon pays par ces temps d'incertitudes. Surprise. Pas de notifications Faceboook ni WhatsApp. Croyant que c'est ma 3G qui n'est pas fluide, je balance sur la 4G. Rien. Je redémarre le téléphone, toujours rien. Je ne savais pas que c'était une ''privation délibérée'' des opérateurs. C'est écœurant de ne pas pouvoir s'informer instantanément par ces temps difficiles ».

Assanatou Traoré, journaliste-présentatrice radio : « J'ai d'abord pensé que j'avais plus de connexion, mais après vérification ce n'était pas le cas... Je me suis renseignée auprès d'autres personnes qui m'ont dit être dans le même pétrin. Donc je n'avais pas le choix vu que je n'ai pas le wifi. D'ailleurs je ne savais pas que le wifi marchait. Je me suis rabattu sur les messages simples et les appels. Pour dire vrai, je la vis péniblement et le souci, c'est qu'il n'y a aucune communication, pas d'explications. »

Balaam Konamadji, enseignant-chercheur : « Les étudiants qui devraient m'envoyer par mail leurs mémoires ont dû m'apporter simplement la version papier. Aucune autre alternative… »

Rita, étudiante : « C'était hier matin que j'ai constaté ce problème de connexion grâce à l'appel d'un ami qui voulait savoir la cause. C'est à ce moment que j'ai désactivé le wifi pour voir et je m'en suis rendu compte. Personnellement, c'était bizarre car il n'y avait qu'un certain nombre personnes connectées (ceux qui possèdent le wifi et autres). Cela m'a un peu déçu car je devrais faire un live pour un concert. Mais à part l'épisode du live du concert, ça va. Cette coupure a rétabli un peu les liens sociaux entre les personnes. »

Elysée Bationo, chargé de communication d'une institution : « J'étais en mission et hier, étant toujours là-bas, j'ai voulu envoyer un message sur WhatsApp à un collègue de service. C'est là que j'ai constaté que les réseaux sociaux sont inaccessibles. Quelque temps après, une partenaire m'a joint également pour savoir si j'ai la connexion car elle rencontrait aussi les mêmes difficultés. J'ai compris que c'était général. Dans nos activités de communication, on travaille beaucoup plus avec la connexion mais hier dimanche je n'ai pas pu faire quelque chose. Désagréable vraiment. Mais le vrai problème même a commencé le samedi nuit je crois. Tous les réseaux de téléphonie mobile avaient un souci. Tu appelles sans succès et d'autres me l'ont également confirmé. »

Idrissa Koumbem, journaliste : « Pour notre part, c'était difficile parce que je travaille et je m'informe à l'aide de l'internet et c'est difficile. J'ai assisté hier à des refus de candidats aux concours de recrutement sur mesures nouvelles des enseignants des lycées et collèges parce qu'ils n'arrivaient pas à télécharger leurs récépissés. Il faut une mobilisation des populations pour contraindre l'autorité à régler au plus vite cette situation. Par ailleurs, des plaintes doivent être portées contre les opérateurs de téléphonie mobile pour les préjudices subis. »

Farida Tiemtoré, une bloggeuse : « Depuis hier, je suis à la maison. Je ne suis pas sortie parce que je travaille avec internet. On avait prévu un atelier débat hier mais on n'a pas pu le tenir parce que la mobilisation était difficile sans internet. Aujourd'hui encore, je suis chez moi. Notre cri de cœur c'est qu'on nous donne au moins une explication. Actuellement, il y a des spéculations de gauche à droite. Tout ce que je veux savoir : pourquoi internet mobile a été coupé et quelle sera l'issue de tout cela ».

Succès Belemodel, gestionnaire : « J'ai suspendu mes activités en ligne. J'ai organisé une formation sur les monnaies virtuelles de deux heures. Tout le monde n'est pas connecté parce que tout le monde n'a pas de wifi chez lui donc je suis obligé de reporter la formation ».

Propos recueillis par Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Rupture de l'internet mobile : Le Collectif pour un peuple uni compte déposer une plainte contre les fournisseurs mobile

Mon, 22/11/2021 - 23:40

Depuis 72 heures, les utilisateurs de l'internet mobile des différents opérateurs de téléphonie n'ont plus accès au réseau. Le Collectif pour un peuple uni (CPPU) a animé une conférence de presse ce lundi 22 novembre 2021 à Ouagadougou pour dénoncer le silence du gouvernement et des différents opérateurs (Orange, Moov et Telecel) face aux questionnements des consommateurs.

En effet, les réseaux sociaux ont permis jusque-là, aux populations, d'accéder à l'information en temps réel. Sa détérioration ces derniers jours, semble être incomprise pour les membres du Collectif.
"Pourquoi cette interruption intervient au moment où le besoin en information est plus fort ?", s'interroge le CPPU.

Pour le conférencier, c'est une honte de voir que le gouvernement agit de la sorte pour empêcher la diffusion et la réception de l'information.
C'est pourquoi, prévient-il, "cette situation ne restera pas impunie, le CPPU compte déposer une plainte au niveau de la justice contre les sociétés qui fournissent l'internet mobile pour manquement grave à leurs obligations."

Vue partielle des journalistes

Le CPPU, par la voix de Abdallah Ben Aziz Ouattara, a rappelé que le peuple burkinabè n'a pas fait recours aux réseaux sociaux ni en 1966 ni en 2014 pour faire partir Maurice Yaméogo et Blaise Compaoré. Puis, d'ajouter, sur un ton d'humour, que cela fait trois jours qu'il n'arrive pas à vendre ses billets d'avion.
"Aujourd'hui, le régime Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) nous terrorise plus que les terroristes", regrette le CPPU.

La dégradation du climat sécuritaire au Burkina Faso a aussi fait l'objet d'échanges entre animateurs de la conférence de presse et journalistes. De l'avis du collectif, la sécurité se dégrade à un rythme inquiétant au point que, ni les forces de défense et de sécurité, ni le gouvernement n'a le contrôle du territoire. Conséquence, des deuils et des déplacées internes à n'en point finir.

Abdallah Ben Aziz Ouattara, coordonnateur général du Collectif pour un peuple uni (CPPU)

Pour le coordonnateur général du collectif, M. Ouattara, le président Roch Kaboré n'est pas l'homme de la situation. "Roch Kaboré n'a pas la carrure d'un Chef d'Etat qui puisse nous sortir de l'ornière", s'indigne-t-il.
En plus, il a révélé que depuis son accession au pouvoir en 2014, le Collectif pour un peuple uni avait prédit que rien de bon ne sortira de son gouvernement et lui. "Le régime de Roch Kaboré est un régime de copinage", a-t-il déclaré, avant de proposer des pistes pour sortir de cet "obscurantisme béant".

Une refondation de l'armée

Une sortie de crise sécuritaire, selon le porte-parole du CPPU, passe par un remaniement complet de l'armée. Il s'agira, dit-il, "d'admettre certains chefs militaires bourgeois à une retraite anticipée, de mener une enquête pour déceler les chefs militaires qui sont à la base du retard du paiement des primes des soldats et du manque de provisions alimentaires pour leur survie au front, etc."

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : « Personne n'est indispensable…, pourvu que notre pays soit sauvé », lance Fadèle Sérémé du PDC

Mon, 22/11/2021 - 23:35

Le Parti pour le développement et le changement (PDC), qui a claqué la porte de la majorité présidentielle, il y a quelques semaines, a animé une conférence de presse dans la matinée de ce lundi 22 novembre 2021 à Ouagadougou sur la situation nationale. Fadel Abdel Aziz Sérémé, président du parti, et ses camarades appellent « le peuple burkinabè à un éveil patriotique et un sursaut salvateur face à son destin à même de le sortir des inconséquences, des insouciances et des incompétences constatées ».

Pour cette première sortie du genre, plusieurs responsables du parti se sont mobilisés à son siège national sis à l'arrondissement N°6 de Ouagadougou. Après avoir observé une minute en la mémoire des victimes des dernières attaques enregistrées à travers le territoire national, campant ainsi le décor de la gravité de la situation, Fadel Abdel Aziz Sérémé et son bureau ont d'abord assumé avoir accompagné le pouvoir avant de revenir sur les raisons de leur départ de la majorité présidentielle. Les responsables du parti se disent ahuris par le manque de stratégie globale et holistique en matière de lutte contre le terrorisme, malgré les propositions et la politique sécuritaire de lutte contre le terrorisme assortis de « fortes recommandations ».

« Face à la désastreuse situation sécuritaire, l'augmentation des prix des produits de premières nécessités, la paupérisation et la vulnérabilité des populations inhérentes à la précarité des conditions de vie, la violation flagrante du droit à la dignité humaine des PDI (Personnes déplacées internes) voire, leur clochardisation, plus grave la légèreté et l'indécence dans le traitement de nos FDS (Forces de défense et de sécurité) livrées ainsi à l'ennemi sur le champ de bataille, le PDC dénonce une inertie inconcevable qui frise une profonde léthargie insouciante dans la gouvernance sécuritaire et socio-économique », a, après un diagnostic, tiré le président du PDC, Fadel Abdel Aziz Sérémé.

« Le PDC exhorte nos braves et dignes FDS (Forces de défense et de sécurité) et VDP (volontaires de défense pour la patrie) à faire preuve d'abnégation, de courage et de détermination dans ces moments difficiles. Nous exprimons toute notre solidarité et notre compassion aux veuves et orphelins, aux familles déplacées, aux personnes affectées du fait du terrorisme. Aussi, le PDC appelle le peuple burkinabè, dans toutes ses composantes, sans distinction aucune, à un éveil patriotique et un sursaut salvateur face à son destin à même de nous sortir des inconséquences, des insouciances et des incompétences constatées. (…). Quand on parle de l'incompétence, de l'insouciance, vous me direz que peut-être les mots sont forts. Mais la question n'est pas là, l'heure est grave. Si des soldats peuvent se retrouver des jours sans manger, je pense vraiment qu'il y a de l'inconséquence et de l'insouciance dans la gouvernance sécuritaire. Les mots reflètent la réalité. N'est aveugle que celui qui refuse de voir. N'est sourd que celui qui refuse d'entendre », exprime le député Sérémé.

Des propositions restées dans les tiroirs du pouvoir

« Nous avons battu campagne pour Roch Kaboré, avec sincérité et conviction. Mais, notre compagnonnage s'arrête, lorsque l'intérêt supérieur de la nation est menacé. Lorsque nous n'adhérons plus aux politiques publiques qui sont développées, je pense qu'il est mieux de se mettre en retrait et de les dénoncer. Il est incohérent de rester à l'intérieur et dire qu'on dénonce ; parce que-là, du point de vue de la collégialité gouvernementale, cela n'est pas logique. Et c'est en toute responsabilité que nous avons pris cette décision », justifie Fadel Abdel Aziz Sérémé, pour qui, la survie du pays implique cette optique du PDC.

D.g.à d. : Wahab Drabo, Viviane Kambiré, Fadel Abdel Aziz Sérémé, Poubéré Sougrinoma et Harouna Sandwidi

Les trois députés du parti ont également quitté le groupe parlementaire RDJ (majorité parlementaire, y compris la présidence de la Commission de défense qui était dévolue à Fadel Abdel Aziz Sérémé). « En tant que président de la CODES (Commission de la défense et de la sécurité), nous avons fait des propositions que nous jugeons conséquentes, au regard des missions qui sont attribuées par la Constitution en ce qui concerne le contrôle de l'action gouvernementale. Nous avons eu à proposer des missions d'informations, qui relèvent de nos prérogatives. Maintenant, si ces propositions dorment dans les tiroirs, je pense que cela ne relève pas de la responsabilité de la commission. En tout état de cause, j'aimerais dire que notre souci premier a été avant tout de contribuer avec les moyens qui sont mis à notre disposition, à relever les défis du moment, notamment les questions sécuritaires. (…). Notre parti a fait des propositions... Mais, lorsqu'on ne vous écoute pas, lorsque vous êtes confrontés, parfois, à une gestion clanique, lorsque les germes mêmes de la division sont semés en votre sein, vous en tirer les conséquences et vous vous assumez en toute responsabilité. Si ça ne marche pas de l'intérieur, il faut faire bouger les choses de l'extérieur ; parce que le peuple burkinabè ne se soucie pas mal (je vous parle en toute sincérité, pas en tant qu'homme politique, mais en tant que citoyen) actuellement de qui va lui ramener la paix et la sécurité ; le peuple burkinabè demande tout simplement de vivre dans la décence, dans la paix, à retrouver sa demeure sur l'ensemble du territoire, et c'est à cela que nous espérons répondre », présente M. Sérémé.

« Mais nous avons des dirigeants qui préfèrent regarder leurs petits avantages »

« Nous jugeons que ce ne sont pas des strapontins qui peuvent remettre en cause l'intérêt supérieur de la nation. Nous allons nous assumer devant l'histoire. (…). La survie du pays est engagée, il ne s'agit plus pour un Burkinabè, qui qu'il soit, de faire des calculs de postes ou de quelques intérêts individuels. En ce moment, se passent des rencontres entre l'armée et les familles des martyrs identifiés. Comprenez la peine de ceux qui n'ont pas encore identifié le corps de leur proche. Voyez-vous toute cette douleur ? Aujourd'hui, le territoire est grignoté, l'heure est à ce que chacun se lève pour qu'on récupère chaque mètre carré de notre territoire. L'heure n'est plus à s'asseoir pour se demander s'il faut enlever quelqu'un de son poste ou pas. Il n'y a pas de calculs à faire. Nous sommes en périls (famine due au déficit céréalier, flambée des prix des produits de première nécessité, insécurité, etc.). Le pays est en danger, chacun doit se lever et faire quelque chose, maintenant. On devait depuis longtemps avoir déclaré l'état de guerre. Mettre tous les moyens qu'il faut pour récupérer notre territoire, mètre carré par mètre carré, dans un délai précis. Les soldats le peuvent, le peuple est prêt pour ça. Mais nous avons des dirigeants qui préfèrent regarder leurs petits avantages. Est-ce que nous méritons ces dirigeants ? Les dirigeants doivent être au service du peuple, et non l'inverse. S'ils ne peuvent pas nous permettre de vivre en sécurité, qu'ils laissent la place à ceux qui le peuvent. C'est l'intérêt national qui est en jeu ici, ce ne sont plus des états d'âme. Dès demain, cela doit commencer », clarifient les responsables du parti.

Le PDC dit encourager « pleinement » toute personne qui se sent capable de relever le défi. « Par contre, toute personne qui devient un problème, doit s'assumer pleinement en toute responsabilité, vis-à-vis du peuple qui l'a élu. Personne n'est indispensable…, pourvu que notre pays soit sauvé. Si demain, Dieu l'aide à sauver le pays, Dieu merci ! Mais si c'est une autre personne, Dieu merci ! En tant que citoyen, je me soucie de mes concitoyens », réagit le président du parti sur les demandes de démission du président Roch Kaboré. Le PDC est solidaire des décisions que le CFOP-BF (chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso) viendrait à prendre, déclarent les responsables du parti.

Pour Wahab Drabo, au regard de la perte de contrôle d'une partie du territoire, et ayant lui-même relevé de l'incohérence au niveau de la sécurité, Roch Kaboré doit tirer toutes les conséquences de la situation.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Les agents de renseignements traités de « Mounafica »

Mon, 22/11/2021 - 23:30

Sous la révolution burkinabè, Victor Zongo était membre des services de renseignement, affecté au contre-espionnage. Aujourd'hui, adjudant-chef major à la retraite, il est chef d'un village de la commune de Loumbila, à une vingtaine de kilomètres de Ouagadougou. Avec pour nom de règne Naaba Sida (la vérité), il a été entendu au procès de l'assassinat de Thomas Sankara et de ses compagnons en qualité de témoin.

« Le 15 octobre 1987, je suis arrivé au service de renseignement de la gendarmerie. J'ai constaté l'absence du chef de service Tinga Boubacar Kola. Mon collègue Romuald Douamba m'a dit qu'il est allé à la présidence avec une enveloppe sous pli fermé », a déclaré Victor Zongo. Discret en raison de la présence d'autres éléments plus jeunes, son collègue n'en dira pas plus.

Ce n'est que plus tard qu'il lui confiera que Tinga Boubacar Kola devait remettre l'enveloppe en main propre au président Sankara Et celle-ci portait la mention « Dénouement sanglant de la crise ce soir à 15h ». Selon toujours le témoin qui relate les propos de son collègue Romuald Douamba, il y avait, en plus de l'enveloppe, la cassette d'une conversation entre Jean-Pierre Palm et une autre personne.

Lors que les coups de feu ont retenti en ville, le témoin affirme avoir demandé à son collègue de retrouver leur chef et de le mettre en lieu sûr. Rentré chez lui au quartier Dagnoen Victor Zongo dit avoir appris la mort du capitaine Sankara à travers les ondes de Radio France internationale. Ce n'est que le lendemain qu'il s'est rendu au cimetière de Dagnoen avec Romuald Douamba. Là, les deux hommes ont trouvé des buttes de terre, des tiges et des bouts de papiers avec les noms des défunts : Thomas Sankara, Paténéma Soré, etc.

Par la suite, ils iront au service des renseignements où se trouvaient des groupes de personnes. S'ensuivra une rencontre organisée par Jean-Pierre Palm (accusé dans ce procès) et les éléments du renseignement. « À cette réunion, Jean-Pierre Palm a dit “C'est vous les Mounafica (Mauvaises langues, NDLR). C'est à cause de vous que tout cela est arrivé ». Il a dit qu'il va demander à la police d'arrêter un élément et qu'il se trouvait vers l'hôtel Azalai en train de discuter avec des journalistes. Nous avons tous ri dans la salle, car l'élément en question était absent du pays et était en stage à Moscou depuis six mois », a raconté le témoin.

Une deuxième rencontre a été organisée cette fois-ci par le lieutenant Djibril Bassolé. Ce dernier a demandé aux éléments du renseignement, qui avaient cessé toute activité, de reprendre le travail au nom du caractère républicain de la gendarmerie.

Au cours de sa déposition, le témoin a déclaré que Thomas Sankara galvanisait le travail des agents de renseignements qui avaient des conditions de travail difficiles ? « On avait 1 000 Francs de carburant par personne tous les trois mois alors qu'on devait collecter et traiter des informations (...) On a posé les jalons d'un grand service de renseignement. Rien ne pouvait se passer à Ouagadougou à Bobo-Dioulasso sans qu'on soit au courant », a clamé haut et fort Victor Zongo.

Il dit avoir appris plus tard que le président Sankara avait remis un chèque à son chef Tibo Georges Kaboré lorsque celui-ci est allé lui remettre l'enveloppe sous plis fermée pour l'avertir de l'imminence du danger. Ce chèque était destiné au service de renseignement en guise d'encouragement pour le travail abattu. Mais c'est lorsque Tibo Georges Kaboré se rendait au Trésor pour toucher le chèque que les tirs ont retenti en ville.

Le témoin a relaté également à la barre le déroulement d'une mission qu'il a effectué en juin 1987 avec un civil du ministère du Commerce en Côte d'Ivoire. Ils devaient recouper le maximum de renseignements sur la situation au Burkina dans ce pays voisin. Les deux hommes habitaient dans des villes différentes.

Et c'est lors d'une rencontre, qu'ils ont décidé d'infiltrer une mission angolaise à Abidjan. Et selon le témoin, il ressortait des discussions de cette mission que Boukary Kaboré dit le Lion (Commandant du Bataillon d'intervention aéroporté) était capable de faire un coup d'État. « Après le coup d'État, Tibo a dit que ces gens-là nous ont mené en bateau. Au contraire, c'était « Le lion » qui défendait Thomas Sankara », a laissé entendre le témoin.

L'audience a été suspendue et reprendra le mercredi 24 novembre 2021, avec la suite de l'audition de l'accusé.

HFB
Lefaso.net

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