You are here

Lefaso.net (Burkina Faso)

Subscribe to Lefaso.net (Burkina Faso) feed Lefaso.net (Burkina Faso)
L'information en temps réel du Burkina, Médias, journaux, infos, direct, les dernières nouvelles, politiques.
Updated: 2 months 2 weeks ago

Musique traditionnelle burkinabè : Les mélodies et styles dagara et lobiri enseignés à des acteurs du secteur artistique

Mon, 23/08/2021 - 17:30

L'Association « Mouvement Arts-Force » initie du 23 au 28 août 2021, à Ouagadougou, un stage pour renforcer la capacité des instrumentistes, des arrangeurs et des professionnels de musique sur les techniques d'acquisition des mélodies et styles de musique traditionnelle. Pour cette première session, la musique traditionnelle dagara et lobiri sera à l'honneur.

L'occasion est donnée à des professionnels de la musique, à des arrangeurs surtout à des instrumentistes de se familiariser avec les techniques d'acquisition des mélodies et styles de musique traditionnelles dagara et lobiri. Un stage a été initié à leur endroit par l'Association « Mouvement Arts-Forces » qui se tient du 23 au 28 août 2021, à Ouagadougou. Le président de l'Association « Mouvement Arts-Forces », Basile Ollo Dah est confiant que ce sont ces creusets de formations qui permettront, au bout d'une dizaine d'années, à nos arrangeurs et à nos artistes, de maîtriser leur musique et de l'exporter.

Le promoteur de cette session de formation, Basile Ollo Dah, est confiant qu'au bout de quelques années, nos artistes ne seront plus obligés de « singer » la musique d'ailleurs

« Cet apprentissage sera soldé par un mémoire de fin de stage matérialisé par des enregistrements de créations en studio. Ces enregistrements serviront de repère pour les stagiaires mais aussi pour les professionnels », a-t-il argumenté. Le stage proprement parlé, sera consacré au décorticage et à l'explication des mélodies et des styles de musique qui existent dans le terroir lobiri et dagara, foi du président de « Mouvement Arts-Forces ».

Les deux derniers jours de stage, a-t-il poursuivi, seront mis à profit par les instrumentistes et les arrangeurs pour faire une création artistique qui sera enregistrée en studio. A en croire M. Dah, 20 personnes participeront à cette première session. « Ce sont des guitaristes, des batteurs, des pianistes, des percussionnistes, des arrangeurs », a-t-il énuméré.

Une vingtaine de participants prendront part au stage de l'Association « Mouvement Arts-Forces »

Ce stage de renforcement de capacités des acteurs culturels ne serait possible sans la contribution financière du Fonds de développement culturel et touristique (DFCT). A l'occasion, il a offert des bourses aux professionnels de la musique pour cette formation.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : Du matériel pour les forces de sécurité intérieure

Mon, 23/08/2021 - 17:20

Le ministre de la sécurité, Maxime Koné, a procédé, ce lundi 23 août 2021 à Ouagadougou, à la remise officielle d'un lot de matériel destiné aux Forces de Sécurité Intérieure (Police, Gendarmerie).

Le matériel est composé, entre autres, de kits solaires, de drones, de lunettes de vision nocturne, d'ordinateurs portables et de bureaux, et de téléphones portables.

En remettant le matériel aux bénéficiaires, le ministre de la Sécurité s'est voulu réactif : « désormais, nous n'allons plus traîner avec du matériel destiné à des unités opérationnelles sur le terrain. Nous allons aussi nous donner les moyens de vérifier que le matériel remis est allé là où il est destiné ». Tout en demandant aux bénéficiaires d'en faire bon usage.

Le matériel remis aux forces de sécurité intérieure est d'une valeur de 27 300 000 francs CFA. Un don du ministère en charge de l'Energie et de l'Ambassade de France au Burkina Faso.

La cérémonie s'est déroulée en présence du secrétaire sénéral du ministère de la sécurité, du directeur général de la police nationale, du Chef d'Etat-major adjoint de la gendarmerie nationale et des responsables des structures bénéficiaires.

Source : Direction de la communication et de la presse ministérielle/ MSECU

Lefaso.net

Categories: Afrique

Réconciliation nationale au Burkina Faso : La contribution de la jeunesse musulmane au cœur d'un séminaire à Dédougou

Mon, 23/08/2021 - 17:14

L'Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) organise, du 21 au 29 août 2021 à Dédougou, dans la région de la Boucle du Mouhoun, la 17e édition du Séminaire national de formation islamique et de développement (SENAFID). L'édition de cette année se penche sur la contribution de la jeunesse musulmane à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale au Burkina Faso.

Placée sous le thème « Contribution de la jeunesse musulmane à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale », cette édition se tient sous l'autorité spirituelle de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB). A travers ce thème, la jeunesse musulmane veut réfléchir sur son rôle et sa contribution dans la consolidation de la paix au Burkina. Durant plus d'une semaine, les participants à ce séminaire seront non seulement outillés sur diverses thématiques en lien avec la religion musulmane mais aussi sur l'entrepreneuriat, le leadership, le développement personnel, etc.

Selon le président du comité exécutif national de l'AEEMB, Adama Sawadogo, cette édition de 2021 rompt avec la monotonie. Car elle apporte des innovations majeures tant dans sa dénomination devenue Séminaire national de formation islamique et de développement et par son programme enrichi par des formations de « haut-niveau ».

Le président du comité exécutif national de l'AEEMB, Adama Sawadogo

« Auparavant le séminaire était appelé le SENAFI, aujourd'hui c'est devenu le SENAFID pour ajouter le développement. Cette année, en termes d'innovations, nous parlerons des questions de l'entrepreneuriat, de citoyenneté sur la sécurité routière et il y aura un cross populaire également pour appeler les uns et les autres à la paix, à la cohésion sociale et à la réconciliation nationale ; parce que c'est avec l'ensemble des fils et filles du pays que nous pourrons construire un Burkina Faso de paix et prospère », a-t-il dit.

La jeunesse musulmane engagée dans la lutte contre le terrorisme

Le Burkina Faso connaît depuis quelques années déjà, des attaques terroristes qui endeuillent de nombreuses familles et multiplient le nombre de déplacés internes sur son territoire. A cela s'ajoute la pandémie du Covid-19 qui paralyse les activités économiques et sociales. Pour les jeunes musulmans du Burkina Faso, cette situation a détérioré le tissu social. C'est pourquoi, ils ont jugé nécessaire de réfléchir également sur la question afin de participer à la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso. Selon le président du comité exécutif national de l'AEEMB, c'est une manière pour la jeunesse musulmane, de contribuer à la stabilité et à la prospérité du pays.

Les participants au SENAFID édition 2021 à Dédougou

Il a par ailleurs annoncé que le choix de la ville de Dédougou pour abriter cette 17e édition n'est pas fortuit. « Nous sommes très ravis d'organiser ce séminaire à Dédougou. C'est depuis 1995 qu'un séminaire national s'est tenu à Dédougou. Il était donc opportun de revenir à Dédougou cette année et c'est un lieu idéal de renouer avec nos devanciers et nos représentations locales qui sont ici. Nous voulons aussi lancer un cri de cœur dans cette partie du pays pour qu'ensemble, nous puissions bâtir le Burkina Faso », a-t-il laissé entendre.

L'initiative est saluée par le gouvernement burkinabè

La cérémonie officielle d'ouverture des travaux qui a eu lieu, le dimanche 22 août 2021, a été présidée par le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura. Ce dernier n'a pas manqué de saluer cette initiative de la jeunesse scolaire et estudiantine des musulmans du Burkina Faso. « Cette activité mérite l'attention du gouvernement non seulement en raison de la nature du séminaire, mais aussi en raison des objectifs visés. C'est un cadre qui réunit chaque année, la jeunesse afin de renforcer les capacités de ces enfants », s'est-il réjouit.

Le ministre en charge de la Communication, Ousséni Tamboura

Cette cérémonie a été une occasion pour le ministre de la communication, de rappeler à cette jeunesse, l'importance de la réconciliation nationale dans le processus de développement du pays. Il a par ailleurs saisi cette occasion pour appeler les Burkinabè à une réconciliation, à la paix et surtout à une franche collaboration avec les forces de défense et de sécurité, pour lutter contre le terrorisme. Toutefois, il a réitéré sa disponibilité à accompagner cette structure pour les prochaines éditions.

Le séminaire de cette année est placé sous le patronage du ministre d'Etat auprès de la présidence du Faso, chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, Zéphirin Diabré. Il a été représenté à cette cérémonie d'ouverture par le conseiller technique en charge de la réconciliation, Aminata Ouattara/Cissé. Face à cette jeunesse, elle a décliné la vision de réconciliation du chef de l'Etat qui, selon elle, nécessite l'implication de tous les acteurs.

Aminata Ouattara/Cissé, représentant le patron de l'édition, Zéphirin Diabré

« Le message du ministère, lors de ce séminaire qui porte sur la réconciliation, c'est de traduire aux jeunes, la vision de réconciliation du chef de l'Etat qui nécessite l'implication de tous les acteurs. Et la contribution de cette jeunesse est vraiment attendue pour l'identification des besoins de réconciliation dans chaque commune, mais aussi à l'identification des mécanismes endogènes. Ces mécanismes nous les tirons de notre culture et de nos différentes religions », a martelé Aminata Ouattara/Cissé. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

Augustin Wanéweogo à propos des reboisements au Burkina : « Les plantes, c'est comme les animaux. Elles ont besoin de boire et de se nourrir »

Mon, 23/08/2021 - 15:12

La saison des pluies rime avec reboisements au Burkina Faso. Des particuliers et des organisations profitent de la régularité des pluies pour planter des arbres. Augustin Wanéweogo, technicien du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST), pépiniériste et aménagiste à Ouagadougou, donne des conseils pour mieux boiser et entretenir les plantes aux lecteurs de Lefaso.net.

Lefaso.net : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Augustin Wanéweogo : Je suis un technicien du CNRST depuis 1994. Je produis les plantes et je suis formateur des groupements et associations. J'encadre aussi des étudiants et des élèves forestiers avec qui je profite pour améliorer mes connaissances. Nous réalisons aussi des études de terrain pour ceux qui ont des projets de vergers. Je suis donc pépiniériste, aménagiste et paysagiste.

Est-ce qu'il y a de l'engouement autour de l'achat des plantes en ce moment ? Qui sont vos meilleurs clients ?

Il n'y a pas assez d'engouement. Mais nous recevons des commandes de grandes quantités avant la saison des pluies.

Quels sont les types de plantes les plus demandés ?

Les gens préfèrent beaucoup les manguiers, surtout les manguiers gouverneurs, les goyaviers, les tangélos, les citronniers, les mandarines, les clémentines, les tangors (couramment appelé 4 saisons), les papayers. Ceux qui ont des vergers s'intéressent aux lianes pour faire des haies-vives. Certains préfèrent les acacias nilotica. Les choix se font en fonction des terrains et des préférences des clients. D'autres préfèrent des manguiers ordinaires pour bénéficier de ses fruits et de son ombre. En plus, ces dernières années, plusieurs personnes s'intéressent au baobab.

Les plus demandées sont les plantes fruitières. Quand les gens vont demander des fleurs pour l'embellissement ou mettre du gazon, c'est généralement pendant les périodes des fêtes, en décembre. Chaque pépiniériste a sa particularité. Moi par exemple, je m'intéresse aux plantes locales et aux plantes en voie de disparition. Je ne produis pas beaucoup de fleurs. Je produis beaucoup le karité, le moringa, le tamarinier, le néré, le baobab,...

Comment faut-il planter ?

Il faut respecter l'écartement des plantes selon les espèces. Par exemple, les manguiers doivent avoir 10 mètres d'écart pour une bonne croissance. Les trous doivent avoir une profondeur de 60 cm et un diamètre de 60 cm ou 80cm sur 80cm. Si le terrain est caillouteux, il faut aller à un mètre de profondeur sur un mètre de diamètre et remettre la première couche de terre à l'intérieur du trou avant de planter.

Après la plantation, comment entretenir les plantes ?

Les plantes c'est comme les animaux. Quand tu les oublies, elles meurent. Elles ont besoin de boire et de se nourrir. Elles ont également besoin de traitements. Il est possible de faire un traitement biologique ou un traitement chimique. Il y a des plantes dont le traitement se fait avant la floraison et d'autres, pendant la floraison. Il faut toujours s'adresser aux pépiniéristes ou aux forestiers pour avoir des conseils.

Souvent, on constate des insectes à l'intérieur des fruits. Et beaucoup pensent que ces insectes ont percé les fruits pour y entrer. Non, ce n'est pas le cas. Quand la plante commence à fleurir, c'est en ce moment que les insectes pollinisateurs viennent pondre dans les fleurs. Les fleurs vont se refermer sur ces œufs jusqu'à leur maturation qui va coïncider avec la maturation des fruits de l'arbre. Les petits insectes vont éclore et chercher à respirer en sortant des fruits. En ce moment, on ne peut plus rien faire. Pour ces types de plantes, il faut commencer le traitement pendant la floraison.

Des deux traitements -biologique et chimique- évoqués, lequel préférez-vous et pourquoi ?

Je préfère le traitement biologique, parce que ce type de traitement protège le sol. Les herbicides détruisent le sol. J'avais conseillé d'utiliser la première couche de terre pour remplir le sol avant de planter. Mais si vous le faites alors que ce sol a déjà reçu de l'herbicide chimique, l'arbre va mourir.

Quels conseils pouvez-vous donner à nos lecteurs en matière de plantation ?

Nous conseillons de consulter les pépiniéristes avant de planter. Ils savent comment apporter des conseils. Il ne suffit pas seulement de planter beaucoup d'arbres et de donner dos. Il est préférable de planter par exemple 200 ou 300 plantes que l'on peut bien entretenir au lieu d'en planter 3 000 qui vont échouer. J'insiste également sur la manière de creuser les trous. Que les gens fassent de bons trous avant de planter.

Il y a des personnes qui, dès qu'elles achètent un terrain, coupent tous les arbres qui s'y trouvent. L'idéal, c'est de se faire accompagner par des forestiers, parce qu'il y a des espèces protégées. Le constat est déplorable. Prenons l'exemple du karité, c'est une espèce qui prend plusieurs années avant de produire. Mais, les gens les abattent en disant qu'ils vont replanter d'autres arbres sans une assurance d'entretien. Pourtant ceux abattus s'étaient débrouillés avec la nature pour survivre.

Nous les adultes, nous sommes irrécupérables en matière d'environnement. Donc, ce que j'ai envie de demander, c'est d'insérer la plantation des arbres dans l'éducation des enfants. Que les enfants puissent savoir comment faire des pépinières. Que les enfants fassent des sorties de terrain pour apprendre sur l'arbre. Quand les enfants apprennent, ils comprennent vite et ils appliquent.

Yidalawala Isaac Ki-Zerbo (Stagiaire)
Lefaso.net

Categories: Afrique

Covid-19 au Burkina : Deux nouveaux cas enregistrés à la date du 21 août 2021

Mon, 23/08/2021 - 15:06

Le bilan du covid-19 à la date du 21 août 2021 fait état de deux nouveaux cas enregistrés. Tous transmis communautairement à Ouagadougou.

A la même date, aucune guérisons n'a été enregistrée, 13 461.

Au niveau des cas de décès, le nombre reste également inchangé, 171.

Depuis le 09 mars 2020, le Burkina Faso enregistre au total 13 715 cas dont 5 105 femmes et 8 610 hommes.

Concernant le nombre de personnes vaccinées contre le Covid-19 au Burkina, il s'élève à 77 486 à nos jours.

Pour ce faire, le gouvernement invite les populations a recevoir gratuitement le vaccin contre la maladie à coronavirus sur les sites de vaccination afin de se protéger et protéger les autres.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Sauvegarde du patrimoine culturel immatériel du Burkina : Les formateurs renforcent leurs compétences

Mon, 23/08/2021 - 14:45

Le lancement des sessions de formation des formateurs sur la sauvegarde du Patrimoine culturel immatériel (PCI) a eu lieu ce lundi 23 août 2021 à Ouagadougou. L'un des objectifs de ces formations est de diffuser des outils de communication et d'information. Ceci, pour une meilleure appropriation du patrimoine culturel immatériel. Ce qui permettra sa prise en compte dans les politiques locales.

C'est la secrétaire générale du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme, Alizeta Dabiré /Sawadogo, qui a présidé la cérémonie d'ouverture. Au nom du ministre en charge de la Culture, elle a indiqué que la dimension immatérielle du patrimoine culturel est fortement menacée d'altération par des facteurs de toutes sortes. Selon elle, l'une des menaces est celle liée à la diminution de plus en plus drastique du nombre de détenteurs des savoirs traditionnels. Pour elle, c'est la conséquence de la mondialisation.

Alizéta Dabiré/Sawadogo, secrétaire générale du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme

A l'en croire, cette situation rend difficile la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI) et sa transmission devient aléatoire. C'est pourquoi, elle croit savoir que la seule alternative reste le renforcement des capacités des acteurs qui y interviennent de sorte qu'ils soient avertis des enjeux et de disposer d'outils nécessaires. Ce qui permettra d'accompagner l'Etat dans sa mission régalienne de sauvegarde du patrimoine culturel.

Ces sessions de formations visent plusieurs objectifs. D'abord il s'agit de mettre en œuvre un programme en matière de formation du PCI. Ensuite, diffuser des outils de communication et d'information pour une meilleure appropriation du PCI et sa prise en compte dans les politiques locales. Enfin, créer un réseau professionnel pour accompagner la mise en œuvre de la convention de 2003 au niveau local.

Les participants à la cérémonie d'ouverture

Pour cela, les participants auront droit à quatre modules, selon le directeur général du patrimoine culturel, Sanfo Moctar. Le premier porte sur la mise en œuvre de la convention de 2003 portant pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Le deuxième parlera des inventaires participatifs avec la participation des communautés. Le troisième module traitera de la question de l'élaboration des plans de gestion. Le quatrième module se penchera sur l'élaboration des dossiers d'inscription des éléments culturels sur les listes de l'UNESCO dans le cadre de la convention de 2003.

Moctar Sanfo, directeur général du patrimoine culturel

Une session synthèse sera également faite. Les formations se déroulement du 23 août au 8 octobre 2021. Elles seront assurées par les experts Dr Ki Léonce et Jean Paul Koudougou. Au total, ce sont 225 acteurs issus de diverses appartenances socio-professionnelles qui bénéficieront d'un renforcement de leurs capacités. La mise en œuvre de cette activité est rendue possible grâce au soutien de l'UNESCO.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Categories: Afrique

Mali : La population de Djenné sonne la mobilisation pour soutenir les forces de l'ordre

Mon, 23/08/2021 - 13:25

Fatiguées des attaques djadhistes et le vol de leurs bétails, les populations de Djenné, dans la région du Mopti au Mali ont manifesté ce lundi 23 août 2021. Objectif, apporter leur soutien aux forces de l'ordre.

selon les organisateurs de la manifestation, plus de 3000 personnes venant de la circonscription ont répondu à l'appel des autorités coutumières et administratives pour dénoncer la crise sécuritaire à laquelle elles font face.

En rappel, cette crise a fait plus d' une centaine de morts et de vols de milliers de têtes de bétails depuis le mois d'avril. Et les populations disent être très inquiètes de cette crise sécuritaire qui a connu une recrudescence exécrable ces derniers temps.

Selon les autorités locales, les combats entre djadhistes et groupes de chasseurs dozos ont, en plus d'une centaine de morts, fait fuir plus de 270 ménages de leurs champs et pâturages.

C'est pourquoi les populations ont sonné la mobilisation ce lundi, afin d'apporter leur soutien aux forces de l'ordre, tout en réclamant la sécurisation des personnes et des biens.

Source : RFI

Lefaso.net

Categories: Afrique

Musique : Greby, l'enfant de la rue qui sublime par sa voix au profit de l'orphelin

Mon, 23/08/2021 - 11:30

Greby, c'est Grégoire Sawadogo à l'état civil. Il est natif de la province du Bam, dans la région du Centre-Nord. Très jeune, il perd sa mère. Il sera élevé par son oncle. Il se retrouve avec lui en Côte d'Ivoire. Comme si le malheur le hantait, à la suite de problèmes de santé, son oncle est obligé de revenir au pays. Greby à un moment ne se retrouve plus. Il est abandonné à lui-même. Il prend le chemin de retour, Ouagadougou.

Une fois dans la capitale burkinabè, il se lie d'amitié avec une boite de tomate. C'est avec elle qu'il mendie dans la ville pour survivre. Il vivra ainsi la vie du ghetto pendant un bout de temps. Après, il lui est apparu une lueur d'espoir. Il est accueilli au centre de l'Association Managré nooma pour la Protection des Orphelins (AMPO). Il y apprend la menuiserie. Les compétences acquises, le jeune sort et tente de voler de ses propres ailes. Bosseur, il refuse de se limiter seulement à ce seul métier. Il s'attaque à la musique. Avec une voix plutôt bonne, il produit un maxi de quatre titres. Il est passé nous le présenter le vendredi 13 août 2021. Entretien !

Dimitri OUEDRAOGO
Auguste Paré (réalisation vidéo)
Lefaso.net

Categories: Afrique

CNSS : Les pensionnés et rentiers ou leurs ayants-droit sont invités à se faire contrôler du 1er septembre au 15 octobre 2021

Mon, 23/08/2021 - 10:30

La Directrice régionale de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale informe les pensionnés et rentiers ou leurs ayants-droit de son ressort territorial qui perçoivent leurs prestations par virement bancaire, qu'en lieu et place de la production du certificat de vie, un contrôle physique sera organisé à leur intention du 1er septembre au 15 octobre 2021.

A cet effet, ils sont invités à se présenter au siège de la direction sis « place Naaba-Koom », à l'agence de Kilwin sise « en face du marché de bétail », ou à l'agence de Dassasgho sise « en face du CSPS », pour se faire contrôler conformément au calendrier de passage ci-après :

Par ailleurs, ils doivent obligatoirement se munir :
du code dossier ;
de la carte nationale d'identité ou du passeport en cours de validité ;
de l'extrait de naissance pour les orphelins mineurs qui doivent en outre être accompagnés par leur tuteur.

Le respect des termes du présent communiqué évitera tout éventuel désagrément, notamment, la suspension des prestations.

NB : Les pièces à présenter doivent obligatoirement être accompagnées d'une photocopie simple.

Habibata BAMOGO/OUEDRAOGO

Categories: Afrique

Bourses de doctorat du Fonds régional d'innovation et de bourses d'études (RSIF) du PASET

Mon, 23/08/2021 - 10:30

Bourses de doctorat disponibles pour soutenir des bourses de formation doctorale de 3 à 4 ans dans les domaines thématiques prioritaires du RSIF du PASET

Le quatrième appel à candidatures est désormais ouvert.
Date limite de soumission : 30 septembre 2021 à 17h00 (heure d'Afrique de l'Est ; UTC+3)

Le Partenariat pour les compétences en sciences appliquées, en ingénierie et en technologie (PASET) est une initiative africaine dont l'objectif est de renforcer les compétences en sciences appliquées, en ingénierie et en technologie ayant pour but de favoriser la transformation socio-économique en Afrique subsaharienne (ASS). Le Fonds régional de bourses d'études et d'innovation (RSIF) est le programme phare du PASET.

Le RSIF se concentre sur les technologies transformatrices qui ont un impact positif de grande envergure sur la société. Il est financé grâce aux cotisations des gouvernements africains, de la Banque mondiale et du gouvernement coréen et facilité par le Centre international de physiologie et d'écologie des insectes (icipe) à Nairobi, au Kenya.

Le RSIF vise à former des doctorants et des chercheurs postdoctoraux de qualité afin de répondre au manque de ressources humaines en spécialistes hautement qualifiés dans les domaines des sciences appliquées, de l'ingénierie et de la technologie (ASET) et de contribuer à l'amélioration des capacités de recherche et d'innovation dans ces domaines en Afrique subsaharienne.

Le RSIF soutient la formation, la recherche et l'innovation dans cinq domaines thématiques prioritaires : (1) les TIC, y compris big data et l'intelligence artificielle ; (2) la sécurité alimentaire et le secteur agroalimentaire ; (3) les minéraux, les mines et le génie des matériaux ; (4) l'énergie, y compris les énergies renouvelables ; et (5) le changement climatique.

Pour être admissible aux bourses de doctorat du RSIF, les candidats doivent :
• être titulaire d'un diplôme de maîtrise pertinent ;
• satisfaire aux conditions d'admission spécifiques de l'Université hôte africaine du RSIF où ils souhaitent poursuivre leur doctorat (voir les liens vers les programmes de doctorat des UHA ci-dessous ; ou consulter le site Web du RSIF sur https://app.rsif-paset.org/rcu/forms/2021_phd_application.php/).

• être citoyen d'un pays d'Afrique subsaharienne ;
• avoir 35 ans ou moins, la préférence étant accordée aux candidats de cette tranche d'âge ;

• être prêt à s'inscrire à temps plein dans un programme de doctorat au sein d'une Université hôte africaine du RSIF au cours de l'année universitaire 2021-2022 ;
• ne pas être titulaire d'une autre bourse de doctorat, ou inscrit à un tout autre programme de doctorat au moment de la candidature à la bourse de doctorat du RSIF ;

• être prêt à passer 6 à 24 mois en stage de recherche « en alternance » dans une institution partenaire internationale ; et
• démontrer que leurs objectifs de recherche sont bien alignés sur les domaines thématiques prioritaires et contribuent au développement de l'Afrique.

AVANTAGES :
• Les bourses de doctorat du RSIF couvrent les frais d'inscription à l'université et les coûts connexes, une allocation compétitive pour couvrir les frais de subsistance, les déplacements, l'assurance maladie et les frais de recherche.
• Les boursiers du RSIF auront accès aux subventions de recherche compétitives du RSIF à l'issue de leurs études doctorales.

PROCÉDURE DE DEMANDE
Les candidatures sont acceptées via la plateforme de candidature en ligne d'icipe. Les candidatures soumises par e-mail ou sur papier ne seront pas acceptées.

Veuillez adresser vos questions au Responsable de l'Unité de coordination régionale (UCR), de l'icipe : rsifscholarships@icipe.org.

---------------------------------------------

1 Les avantages de la bourse sont susceptibles d'être modifiés à la discrétion du Conseil exécutif du PASET.

Categories: Afrique

Appel à candidatures pour le recrutement d'étudiants pour la préparation à l'Expertise Comptable

Mon, 23/08/2021 - 10:30

Session 2021-2022

Le Président du conseil scientifique du Centre agréé de Formation à l'Expertise Comptable du Burkina Faso porte à la connaissance des étudiants et des travailleurs qu'il est ouvert dans le Centre agréé de Formation à l'Expertise Comptable et Financière du Burkina Faso (CFECF-BFA) :

la préparation aux diplômes DECOGEF (BAC+3) – DESCOGEF (BAC+5) -DECOFI (BAC+8) conformément à l'article 2 du règlement No 3 /2020/CM/UEMOA,

le recrutement de cinquante (50) étudiants en première année pour une formation au Diplôme d'Etudes de Comptabilité et Gestion Financière (DECOGEF) de l'UEMOA. Le diplôme est de niveau licence (BAC+3).

1- Conditions d'admission
Peuvent faire acte de candidature :
Les titulaires du diplôme de baccalauréat (toutes séries) conformément aux articles 4 ; 5 et 6 du Règlement N°03_2020_CM_UEMOA instituant le Diplôme d'Etudes de Comptabilité et Gestion Financière (DECOGEF) commun aux Etats de l'Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA).

2- Admission
Les candidats présélectionnés à l'issue d'un examen de leur dossier seront soumis à un entretien avec le jury de sélection qui retiendra la liste finale des candidats admis.

3- Frais d'inscription et de formation
Les frais d'inscription annuelle s'élèvent à cinquante mille (50 000) Francs CFA.
Les frais de formation par an s'élèvent à un million (1 000 000) FCFA payables en trois (03) tranches dont 50% à l'inscription.

4- Composition du dossier
Une demande manuscrite non timbrée, adressée au Président du Conseil Scientifique du centre ;
Une photocopie certifiée conforme à l'original (par la Mairie ou le Commissariat de police) du diplôme de Bac ;
Quatre (4) photographies récentes portant au verso votre nom, prénoms et votre signature ;

Une pièce d'état civil ou tout document permettant d'établir votre filiation ;
Les relevés de notes des années de seconde à la terminale ;
Le relevé de notes du BAC ;
Une photocopie de la quittance de paiement des frais de dépôt des dossiers.

5- Dépôt des dossiers de candidatures :
Dépôt des dossiers de candidatures : du 23 Août au 30 Septembre 2021 ;
Présélection : 09 octobre 2021 ;
Entretiens : 16 octobre 2021 ;
Résultats : 23 octobre 2021 ;
Réunion avec l'administration : 30 octobre 2021 ;
Début des cours : 08 novembre 2021.

Le dépôt des dossiers a lieu du lundi au vendredi, de 8 heures à 12 heures 30 minutes et de 13 heures 30 minutes à 15 heures 30 minutes
Au Centre agréé de Formation à l'Expertise Comptable et Financière (sise à l'Université de Technologie et de Management (UTM) / Tel. 25 48 37 01
Pour toute autre information complémentaire, contacter le Centre à l'adresse suivante : consortiumburkina@gmail.com, tél. : 25 48 37 01.

NB : Les frais de dépôt des dossiers s'élèvent à vingt-cinq mille (25 000) francs CFA. Payable auprès de la comptabilité du Centre.
La formation est dispensée en présentiel et en cours du jour. La présence aux cours est obligatoire.

Le Président du Conseil Scientifique

Pr Rabiou CISSE
Chevalier de l'Ordre national
Officier de l'Ordre des Palmes académiques

Ampliations :
DAOI
IBAM
IUFIC
ONECCA
APIST
DGESUP

Categories: Afrique

Décès de DIASSO née NIANGAO Kakora Véronique : Faire part

Mon, 23/08/2021 - 08:30

Les grandes familles DIASSO à Cassou, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Abidjan, Abuja, Accra, Libreville, Londres, Paris,
Sa majesté le Chef du Canton de Cassou
La famille de feu DIASSO Goliou Alphonse
La famille NIANGAO à Lué

La famille BIYEN à Ya
Les familles Alliées
Le colonel DIASSO Yacouba Pierre à Ouagadougou

DIASSO Madeleine épouse Sankara, ses Frères et ses Sœurs
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leurs épouse, fille, mère, grande mère et arrière grande mère, Madame DIASSO née NIANGAO Kakora Véronique.

Le décès est survenu le 20 Août 2021 à Ouagadougou des suites de maladie.
Le programme des obsèques se présente comme suit :

Jeudi 26 août 2021
• 16 h 00 : levée du corps à la morgue du CHU de Bogodogo suivie du transfert de la dépouille au Domicile familiale à Dapoya
• 20 h 00 veillée de prière

Vendredi 27 août 2021
• 08 h 00 : levée du corps au Domicile familiale à Dapoya
• 09 h 00 : Absoute à la Paroisse Sacré Cœur de Dapoya suivi du transfert de la dépouille à Cassou.

Samedi 28 août
• 8 h00 : Levée du corps au domicile au domicile familiale à Cassou
• 10 h 00 : Inhumation à Cassou

Categories: Afrique

Lutte contre le terrorisme : « Il y a une grande majorité des citoyens qui se contentent de juger l'action des combattants », constate l'UPR

Mon, 23/08/2021 - 01:14

L'Union pour la république (UPR) a animé une conférence de presse, ce samedi 21 août 2021 à Ouagadougou, pour donner sa lecture sur la situation nationale et la vie du parti.

L'UPR sort de son silence. Créé en 2004, ce parti est à sa troisième conférence de presse. N'ayant obtenu aucun siège suite aux législatives de novembre 2020, le parti de Me Toussaint Abel Coulibaly annonce son prochain congrès extraordinaire pour le samedi 11 septembre 2021 à Dédougou.

Me Toussaint Abel Coulibaly et ses camarades vont se retrouver dans leur fief pour parler de la « renaissance », car, au cours de cette conférence de presse, le président a reconnu que le parti est à son déclin. « Il faut faire un bilan sans complaisance, en tirer des enseignements afin de mieux poursuivre notre contribution au développement national », a-t-il indiqué.

Situation nationale oblige, l'UPR s'est prononcée sur l'insécurité que connaît le Burkina Faso. Pour le président, Me Toussaint Abel Coulibaly, le changement de membres de gouvernement seul ne suffit pas, il faut le soutien de toute la population. « Il y a une grande majorité des citoyens qui se contentent de juger l'action des combattants », constate l'UPR.

« Les défis qui nous sont imposés ne sont pas insurmontables », a affirmé Me Toussaint Abel Coulibaly.

« Certes, le gouvernement doit être en première ligne de ces différentes luttes mais devons-nous pour autant nous contenter de juger l'action du gouvernement sans y apporter concrètement notre contribution patriotique », s'interroge le président du parti, le seul à prendre la prendre la parole durant la conférence de presse. Il prône une solidarité de toutes les couches qui va galvaniser les combattants au front.
Au cours de ce tête-à-tête avec les hommes de médias, l'UPR a suggéré un forum national exclusivement sur la sécurité.

M.L.C
Lefaso.net

Categories: Afrique

Réforme de la loi portant sur la promotion immobilière : Plusieurs dispositions décriées par les promoteurs immobiliers

Mon, 23/08/2021 - 01:10

Les promoteurs immobiliers estiment que plusieurs dispositions de la nouvelle loi affecteront considérablement leurs activités. Ils l'ont fait savoir aux hommes et femmes de médias ce samedi 21 août 2021 au cours d'un déjeuner de presse. Estimant avoir épuisé tous les recours auprès du ministère de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Ville (MUHV) pour que soient prises en compte leurs préoccupations, ils espèrent que leur ministère de tutelle reverra sa position avant que la loi ne passe à l'Assemblée nationale.

Les promoteurs immobiliers voient en de nombreux points de l'avant-projet de loi portant révision de la loi n°057-2008/AN du 20 novembre 2008 portant sur la promotion immobilière au Burkina Faso, une remise en cause de plusieurs de leurs acquis. En effet, ils estiment que le projet de loi remet en cause le droit du propriétaire terrien de céder librement ses terres et apparait comme un moyen pour l'Etat de récupérer les terres des particuliers.

De plus, arguent-ils, le projet de loi remet en cause tous les engagements c'est-à-dire les protocoles d'accord notariés, les contrats d'engagements sociaux et les délibérations des conseils municipaux conclus entre les collectivités territoriales, les promoteurs immobiliers et les propriétaires terriens et particuliers. En retirant aux sociétés de promotion immobilière privées le droit de mobiliser des terres, de lotir, de restructurer et de commercialiser les produits fonciers pour octroyer ces droits exclusivement aux sociétés de promotion immobilière d'Etat (SONATUR, CEGECI), la nouvelle loi va, selon les promoteurs immobiliers, créer une discrimination négative.

Face à ce qu'ils qualifient d'incohérences et de violations contenues dans le projet de loi, les promoteurs immobiliers ont fait un ensemble de propositions pour "une réforme juste et équitable" lors de l'atelier de relecture de la loi tenu du 31 mai au 05 juin 2021 à Manga, dans le Centre-Sud. Il s'agit du maintien de la possibilité du promoteur de pouvoir accéder à la terre afin de pouvoir tenir compte du faible pouvoir d'achat de la population tel que prévu par la loi présente.

Une vue des journalistes présents

Pour ce faire, ils proposent une clé de répartition qui va consacrer 60% de la superficie totale du proiet destiné à la réalisation des logements socio-économiques et 40% à la promotion foncière. Aussi, la possibilité pour les promoteurs de pouvoir toujours mobiliser le foncier auprès des propriétaires terriens en partenariat avec l'Etat et les collectivités territoriales ainsi que la cession à l'Etat contre déduction des taxes sur le titre foncier de 25% des terres mobilisées en milieu rural, afin d'apurer le passif foncier urbain et résorber les zones d'habitations spontanées (non-loties).

Ayant constaté dans le document final de l'avant-projet de loi, qu'aucune de leurs propositions n'a été considérée, les promoteurs immobiliers ont saisi la Chambre de commerce. Celle-ci a adressé au MUHV, une correspondance demandant le report de l'atelier devant valider l'avant-projet de loi, pour pouvoir approfondir la réflexion et élargir les consultations pour une réforme juste et équitable. Aucune suite favorable n'ayant été donnée à ce courrier, les promoteurs ont refusé de prendre part à l'atelier d'élaboration des décrets d'application de la loi, estimant que la démarche du MUHV de les inclure n'était pas sincère.

La coordination des associations des promoteurs immobiliers invite les plus hautes autorités à se saisir de la question afin, disent-ils, d'éviter que la bombe à retardement tant redoutée n'explose.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Vacances scolaires au Burkina : Quand les élèves mènent de petits boulots pour assurer leur rentrée

Mon, 23/08/2021 - 01:05

Certains écoliers, élèves ou étudiants du Burkina profitent des vacances pour préparer l'année scolaire à venir. Au lieu de se reposer et de se distraire comme les autres, des élèves de familles désargentées mènent des activités commerciales pour engranger un peu d'argent afin d'assurer la prochaine rentrée scolaire. Pour écouler leurs marchandises, ils écument les artères des grandes villes et les lieux fréquentés.

Ils sont dans la vente de crédit de recharge de téléphones, d'effets d'habillement, de fruits, de maïs ou de poissons frais, etc. Ils doivent parfois déjouer des tentatives d'escroquerie, de vol et faire face à des clients malveillants.

S'ils arrivent à surmonter ces difficultés, ils deviennent des soutiens pour leurs parents en contribuant aux dépenses quotidiennes de la famille. Ils leur offrent également un peu de répit en assurant eux-mêmes une bonne partie des dépenses de l'année scolaire.

C'est le cas de D.I, un élève en classe de 6e. Depuis maintenant trois ans, chaque vacance il aide son papa en faisant le vendeur ambulant dans les maquis et autres lieux pour proposer ses services.
« Mon papa possède une boutique. Pendant les vacances, comme que je n'ai pas les moyens de m'offrir un voyage comme mes autres camarades, j'aide mon papa dans sa boutique. Je prends des cigarettes que je vends dans les maquis et autres lieux de rassemblement. Il y a 200 FCFA qui me reviennent sur chaque paquet de cigarettes que j'arrive à vendre. Je peux vendre par jour 10 paquets et même plus souvent », nous a dit le jeune garçon.

D.I, vendeur ambulant et apprenti mécanicien pendant les vacances

Il ajoute : « J'aide mon papa dans sa boutique du lundi au vendredi. Et le weekend, je suis apprenti dans un garage de voitures. Là-bas, je peux avoir 500 francs par jour. Grâce à tout cet argent que je me fais pendant les vacances, j'arrive à payer des fournitures scolaires. »

« Pendant les vacances, nous aidons notre tante à vendre du charbon et des épis de maïs. Par jour, on peut gagner 500 FCFA, voire plus si le marché est bon. Grâce à cet argent, nous arrivons à payer nos scolarités », nous ont confié A.O et S.O, tous en classe de CM1.

B.S, une élève en classe de 6e, elle écume les lieux fréquentés comme les gares routières, pour écouler son stock de biscuits et de mouchoirs. « Moi je vends du biscuits et des « lotus » à la gare d'une compagnie de transport de la place. Par jour je peux me faire mille francs ou plus. Mes journées s'étendent de 8h à 17h. Je ne suis pas la seule à la maison qui travaille pendant les vacances. J'ai deux frères aussi qui le font. L'un est apprenti maçon et l'autre est cireur de chaussures. Celui qui fait la maçonnerie, le fait avec mes cousins venus passer leurs vacances chez nous », témoigne-t-elle. D'après elle, les bénéfices engendrés par ce petit commerce serviront à l'achat de fournitures scolaires.

T.T, aide à la poissonnerie de son oncle

Elève en classe de 5e dans un lycée situé en province, T.T a l'habitude de "monter" à Ouagadougou pendant les vacances pour aider son oncle dans ses activités. Et à l'en croire, il s'en sort assez-bien. « Pendant les vacances, je viens en ville pour aider mon oncle dans sa poissonnerie. J'arrive à gagner cinq milles francs par jour grâce à la vente du poisson. Mon oncle nous traite très bien et j'adore travailler avec lui. A la fin des vacances je retourne dans mon village aider mes parents à payer mes frais de scolarité », confie-t-il.

Patricia COULIBALY (stagiaire)
Lefaso.net

Categories: Afrique

Photographie : Ussen Nachire, un prodige révélé par l'insurrection populaire

Mon, 23/08/2021 - 01:00

Dans le milieu de la photographie, il fait partie de ces jeunes qui ont appris sur le tas. En 2007, un appareil photo en main, il immortalise tout ce qu'il lui tombe sous les yeux jusqu'en 2014 où il décide, après l'obtention du baccalauréat, de vivre pleinement son rêve d'enfant. Aujourd'hui, propriétaire de Vision Associée, l'une des plus importantes structures spécialisées dans la photo et la vidéo, Abdoul Nachire Ussen Sawadogo a le vent en poupe. A l'occasion de la journée mondiale de la photographie célébrée chaque 19 août, nous sommes allés à sa rencontre. Découvrons l'homme. En images.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Attaque sur l'axe Arbinda-Gorgadji : Les évêques de la conférence épiscopale Burkina-Niger expriment leur compassion

Mon, 23/08/2021 - 00:59

Dans un message signé par son président Laurent Dabiré, la conférence épiscopale Burkina-Niger a présenté ses condoléances aux familles éplorées au Burkina Faso tout entier pour les pertes en vies humaines engendrées par l'attaque survenue le 18 août 2021 sur l'axe Arbinda-Gorgadji.

Laurent Dabiré a invité tous les fidèles catholiques à intensifier la prière, pour que règne à nouveau la paix au Burkina Faso.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Musique : Owéna, une nouvelle voix pour magnifier le seigneur

Mon, 23/08/2021 - 00:55

Owena, c'est Ouédraogo Wend-kuni Natacha à l'état civil. En 2014, elle est élue Miss Université. C'est l'un des plus importants concours de beauté au Burkina. Après, elle décide de vivre pleinement son rêve d'enfance, celui de la musique. En fait, la musique et elle, c'est une histoire de passion. Elle est membre de la chorale de son église depuis son bas âge. Dans la foulée, elle a produit plusieurs singles à succès dont M'mawa et ma liberté.

Après ces grandes réussites, Owena a disparu des radars. Mais en réalité, ce n'est qu'un répit. De l'afro pop, elle est sur la voie de changer de genre musical. Désormais, il faudra compter avec elle dans la musique religieuse. Elle prépare un album dédié uniquement au seigneur. C'est du gospel. Owena nous l'a dit au cours d'une visite qu'elle nous a rendue. Entretien !

Dimitri OUEDRAOGO
Auguste Paré (Vidéo)
Lefaso.net

Categories: Afrique

Cas suspect de fièvre hémorragique au Burkina Faso : Un patient de 22 ans admis aux urgences du CHU-Bogodogo

Mon, 23/08/2021 - 00:25

Le ministère de la Santé a fait, dimanche 22 aoùt 2021, le point d'un cas suspect de fièvre hémorragique au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bogodogo, peut-on lire dans un communiqué dudit ministère publié sur sa page Facebook. Il s'agit d'un patient de 22 ans qui a été admis aux urgences médicales dudit CHU.

Selon le ministère de la Santé, le patient en question est arrivé au Burkina Faso, il y a deux jours en provenance de Niancarré / Kadiolo dans la République de Côte d'Ivoire (RCI). Après un parcours dans deux formations sanitaires du district sanitaire de Ziniaré (Région du Plateau central), il a été reçu aux urgences médicales (UM) du CHU-Bogodogo, dimanche.

Au regard de la situation sanitaire qui prévaut en ce moment dans la sous-région, une enquête étiologique s'impose, selon le ministère de la Santé. « Le patient a été immédiatement isolé par l'équipe du CHU-B conformément aux normes recommandées, une démarche diagnostique et de prise en charge sont en cours », peut-on lire dans le communiqué.

Toutefois, le ministère tient à informer le public que le Burkina Faso a renforcé son système de surveillance épidémiologique afin de faire face aux différentes menaces sanitaires.

Source : Page Facebook du ministère de la santé

Lefaso.net

Categories: Afrique

Pages