(Ouagadougou, 6 janvier 2022). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience ce matin, la Commissaire à la Santé, aux Affaires humanitaires et au Développement social de l'Union africaine, Minata Samaté/Cessouma. Elue en octobre dernier, Madame Samaté a témoigné sa reconnaissance au président du Faso pour sa confiance, et sollicité des conseils et orientations pour réussir sa mission.
« C'est un grand honneur pour moi de venir voir le président du Faso et d'échanger avec lui sur les questions d'actualité au niveau du continent et particulièrement dire merci à son Excellence monsieur le président du Faso pour la confiance qui a été placée en moi », a déclaré Minata Samaté/Cessouma.
En charge de l'un des grands départements de la commission de l'Union africaine, Mme Minata Samaté/Cessouma a saisi l'occasion pour évoquer la question de la COVID-19 avec le président Kaboré.
« Nous sommes éprouvés aujourd'hui en tant que continent et bien entendu le Burkina Faso, par la pandémie du coronavirus avec ses variants. C'était tout à fait normal qu'on puisse échanger pour savoir ce que nous pourrions faire », a-t-elle expliqué.
Selon elle, il s'agit « de voir avec lui, tous ces dossiers qui relèvent de notre département ; ce que nous pouvons faire avec le Burkina Faso, ce que nous pouvons faire avec la CEDEAO qui a soutenu ma candidature, pour le continent africain ».
Concernant le volet humanitaire, Minata Samaté/Cessouma entend travailler de concert avec le département en charge des questions de paix et de sécurité de la CEDEAO.
Direction de la communication de la présidence du Faso
Soutenir les Étalons du Burkina Faso à la CAN 2021 au Cameroun et raffermir les liens entre les Burkinabè, voici les maîtres mots de la conférence de presse organisée ce jeudi 6 janvier 2022 à Ouagadougou pour annoncer un festival placé sous le thème : « Le village foot, un cadre convivial dans un esprit de cohésion et promotion sociale ».
Les initiateurs entendent promouvoir la cohésion sociale tout en apportant leur soutien indéfectible aux Étalons, à travers la mise en place d'un cadre d'ambiance et d'affaires, et ce, du 9 janvier au 7 février 2022.
Pour ce faire, le “Village foot spécial soutien aux Étalons” qui se veut être un centre de divertissement et de business, est ouvert à toutes les structures commerciales dans les villes de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou au sein de quartiers comme celui de l'arrondissement n°3.
Les objectifs spécifiques recherchés par les organisateurs sont notamment de créer un climat de cohésion et de paix à travers des prestations artistiques, d'offrir une visibilité aux partenaires et sponsors, mais aussi de faire découvrir le potentiel de jeunes talents.
Déroulement du festival
« Durant toute la CAN, le Village foot spécial soutien aux Étalons sera en place. Les jours de matchs, nous aurons en amont comme en aval, des prestations d'artistes, des conteurs et des slameurs qui viendront nous édifier par de très beaux messages de soutien aux Étalons mais aussi dans le cadre de la cohésion sociale et du vivre ensemble », a indiqué Madina Zangré, promotrice du festival Village foot.
Plusieurs jeux sont prévus pour faire de ce festival un “espace de loisir”. Ainsi, sont au programme les jeux de pétanque, de tir au penalty, des séances d'aérobic et un espace art culinaire.
Sollicité pour parrainer l'évènement, Jérôme Tiendrébéogo, président de l'AJSB, a trouvé louable l'initiative qui permettra un tant soit peu de redonner le sourire et la joie aux populations durement éprouvées par la crise sécuritaire et sanitaire.
« Suivre un match de football dans son salon est différent de le faire en compagnie d'autres fans du foot. Et ce cadre est propice pour ceux qui entendent vivre pleinement la CAN sans être au Cameroun. », a-t-il souligné.
M. Tiendrébéogo a encouragé les organisateurs du festival et a invité ceux qui peuvent les accompagner à le faire, car il s'agit pour lui, d'une représentation de cette jeunesse qui ose prendre des initiatives dans un contexte assez difficile pour l'animation de la vie sociale au Burkina Faso.
Dix mille personnes sont attendues durant toute la CAN à ce festival.
Lefaso.net
Le Directeur général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) porte à la connaissance des employeurs que les dates limites de paiement des cotisations sociales et de production des déclarations récapitulatives des salaires des périodes de décembre 2021 et du 4ème trimestre 2021 s'établissent comme suit :
• 15 janvier 2022 pour les cotisants mensuels,
• 31 janvier 2022 pour les cotisants trimestriels.
Par conséquent, il les invite au respect de ces dates afin d'éviter tout désagrément que constituent les majorations de retard.
Il sait compter sur les uns et les autres pour l'accomplissement de leurs obligations sociales vis-à-vis de leurs travailleurs.
La Caisse Nationale de Sécurité Sociale, les vertus de la solidarité
Lassané SAVADOGO
- La grande famille PALE sise GAOUA
Les familles alliées : DAH, NOUFE, YOUL, HIEN, DJIBO ET SOME sise à Gaoua, Malaba, Nako, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, en Côte d'Ivoire, au Gahana, Canada et en France
PALE Ernest instituteur à la retraite au secteur no 1 de Gaoua
PALENFO Sanlé Kor au secteur N0 1 de Gaoua
PALENFO Sesséré Natacha secrétaire à la retraite à Bobo Dioulasso
KAMBOU Naba à Nako,
KAMBOU Malé à Gaoua
La veuve PALENFO/Da Diofa Fatoumata
Les enfants : PALENFO Tamba Adama instituteur certifié en service à Gbomblora, PALENFO Ditil Moussa Directeur Pays de Nantou Mining à Ouagadougou, PALENFO Ismaël Assistant logisticien à Nantou Mining à Ouagadougou, Yéri Awa professeur de français à Tiébélé, PALENFO Mariétou, PALENFO T. Aboubacar, PALENFO Souleymane et Daouda (jumeaux), PALENFO Karim
Les Petits enfants
ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur grand-père, frère et oncle
El Hadj PALENFO Kodjo Abdoulaye, Adjudant de Gendarmerie à la retraite au secteur No1 de Gaoua, décès survenu le jeudi 06 janvier 2022, aux environs de 15H à Gaoua
L'inhumation est prévue pour ce vendredi 07 janvier 2022 à 14H à son domicile sise au secteur NO1 de Gaoua.
Que par la miséricorde de Dieu, l'âme de notre très cher El Hadj PALENFO Kodjo Abdoulaye puisse reposer en paix et qu'Allah l'accueille dans sa bonté infinie.
L'AS Poste a remporté, dans la soirée du lundi 3 janvier 2022, la quatrième édition de la Coupe Buayaba. Pour le promoteur, Mathias Tankoano, nouveau ministre des sports, de l'autonomisation des jeunes et de l'emploi, la compétition a été d'un très bon niveau. L'équipe victorieuse est repartie avec un trophée, des médailles et une enveloppe financière de 500 000 francs CFA.
C'est maintenant une tradition. Le premier week-end du mois de janvier de chaque année, les boulistes se retrouvent pour la coupe Buayaba dont le promoteur est Mathias Tankoano.
Les 2 et 3 janvier derniers, ils étaient à nouveau dans l'enceinte de l'école Sanyiri A de Ouagadougou pour la quatrième édition. Ce sont 220 triplettes, soit 660 boulistes, hommes et dames, qui se sont retrouvés pour l'occasion. Après les éliminatoires, les finales se sont disputées dans la soirée du lundi 3 janvier devant un parterre d'invités et d'amoureux de la pétanque.
Chez les dames, le club Buayaba s'est imposé devant Espoir et a remporté la somme de 50 000. Les clubs masculins éliminés très tôt de la compétition ont joué dans la consolante. Le premier est reparti avec la somme de 150 000 francs CFA, le deuxième a été récompensé à 100 000 FCFA. Le troisième et le quatrième ont reçu chacun une enveloppe de 50 000 francs CFA.
Dans la finale des hommes, l'AS Poste était opposée à Nebnoma 14. Dès l'entame de la partie, les postiers ont affiché leur volonté en remportant la première Mène par deux points à zéro. Les succès vont s'enchaîner pour les hommes de la Poste. Les boulistes de Nebnoma 14 n'auront pu inscrire que quatre points contre 13 pour leurs adversaires. A l'issue de la rencontre, l'AS Poste a remporté la quatrième édition de la Coupe Buayaba.
Un tremplin pour la promotion de la pétanque
Le promoteur de la compétition est un passionné de la pétanque. Il la pratique à ses heures perdues. La coupe Buayaba est selon lui un tremplin pour la promotion de la discipline et un canal de sensibilisation sur la lutte contre le coronavirus. « La compétition est devenue un grand rendez-vous annuel pour l'ensemble des boulistes du Burkina Faso. Nous avons eu 220 triplettes et en deux jours, nous avons eu une compétition très relevée. Il était aussi important pour nous d'associer à cette compétition une campagne de sensibilisation sur l'engagement des jeunes et des boulistes à aider, dans le contexte actuel, les FDS par les moyens que nous avons. Pour cela, nous avons organisé le don de sang, le port de masque pour interpeller les uns et les autres sur la réalité de la maladie à coronavirus », a indiqué Mathias Tankoano.
Progressivement le Burkina Faso est devenu un pays de pétanque. En effet, il a accueilli du 5 au 7 novembre 2021, le huitième Championnat d'Afrique de la discipline. A l'issue de la compétition, le Burkina a été classé et va jouer le championnat mondial qui aura lieu cette année. Le ministre des sports a bon espoir que les boulistes burkinabè ramèneront un laurier de ces joutes internationales de la pétanque. « Avec ce que nous avons vu, nous savons que nos vaillants boulistes iront nous représenter en 2022 et s'il plaît à Dieu ils reviendront avec un laurier », espère Mathias Tankoano.
Nouvellement nommé au poste de ministre des sports, de l'autonomisation des jeunes et de l'emploi, Mathias Tankoano a hérité du dossier de la participation des Etalons à la CAN 2021 qui va se joueur du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun. Profitant de l'occasion, il a appelé les Burkinabè à l'union au tour des Etalons. « C'est l'occasion pour nous d'appeler au rassemblement autour des Etalons qui vont bientôt débuter la CAN 2021 au Cameroun. Cette campagne sportive que nos Etalons mèneront sera un supplément pour nos forces de défense et de sécurité ainsi que nos VDP. Je lance pour cela, un appel, conformément aux vœux des plus hautes autorités de ce pays à ce que l'ensemble des Burkinabè unisse ses forces, ses prières autour de notre équipe nationale et qu'au lendemain de la finale nous puissions ramener la coupe au Burkina Faso », a-t-il ajouté.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
« Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi, même s'il meurt vivra » Jean 11 :25
Le Responsable coutumier de Silemba - Rakaye du département de Doulougou ;
Le SILIMB KAMB NAABA KOUDOUGOU à Samsongo ;
Les grandes familles COMPAORE, GASBEOGO, OUEDRAOGO, ROUAMBA à Ouagadougou, en suisse, France, Etats Unis et Cote d'Ivoire ;
La famille ILBOUDO à Samsongo ;
La veuve Marie Yvonne COMPAORE née SAWADOGO, ménagère à Kamsonghin (Ouagadougou) ;
Madame OUEDRAOGO Bernadette et enfants à la patte d'oie ;
La famille de Feu El Hadj DERRA Salifou à Larlé ;
Monsieur BAYIRI Sibri Sylvain et famille à Wayalghin ;
Les enfants : Désiré, Dieudonné, Adèle, Hélène, Pierre et Lucienne ;
Les petits enfants et les arrières petits-enfants ;
Les familles alliées ZIRZIGA, SAWADOGO, BAYIRI, COMPAORE, TIENDREBEOGO, DABRE, SOW, CONGO, PAGBÉ, OUEDRAOGO, SAM, TAPSOBA, ILBOUDO et COULIBALY.
Renouvellent leurs sincères remerciements pour les nombreuses marques de sympathie, d'affection, de compassion et de solidarité multiformes lors du rappel à Dieu le 01/11/2020 et de l'inhumation le 03/11/2020 à Ouagadougou de leur fils, époux, père, grand-père, arrière-grand-père, oncle et beau-frère
Gomkouliga Salifou François COMPAORÉ,
Retraité résidant à Kamsonghin.
1931-01/11/2020
Ils vous invitent à la grande messe de requiem tenant lieu de funérailles chrétiennes le Samedi 15 Janvier 2022 à partir de 7h30 minutes à l'Eglise Cathédrale de l'Immaculée Conception précédée de la veillée de prière vendredi 14 janvier 2022 à l'Eglise Cathédrale de l'Immaculée Conception.
Que son âme repose en paix
Union de prière !
Recrutement d'un ou deux cabinets de consultance pour la réalisation de deux études sur les créneaux porteurs d'emplois dans les régions du Centre-Sud et du Plateau Central dans le cadre du projet Jeunesse emploi et migration (JEM) II
INFORMATIONS GENERALES SUR LE PROJET ET LA MISSION
I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) est l'organisme des Nations Unies en charge des questions liées aux migrations est de ce fait attachée au principe selon lequel des migrations qui s'effectuent en bon ordre et dans le respect de la dignité humaine sont bénéfiques aux migrants et à la société.
Elle œuvre de concert avec ses partenaires de la communauté internationale pour aider à relever les défis opérationnels croissants de la migration, améliorer la compréhension des questions migratoires, encourager le développement économique et social par la migration et préserver le bien-être et les droits humains des migrants.
Installée au Burkina Faso en 2003, l'OIM travaille de concert avec le gouvernement afin d'assurer une meilleure réponse aux défis de la gouvernance migratoire. En étroite collaboration avec les autorités burkinabè, les partenaires locaux et internationaux et la société civile, l'action de l'OIM se matérialise à travers différents programmes concernant principalement la protection et l'assistance aux migrants en situation de vulnérabilité, l'assistance au retour volontaire et la réintégration socioéconomique des migrants de retour, le renforcement de capacités techniques et opérationnelles en matière de sécurité et de gestion des frontières, la cohésion sociale et la consolidation de la paix, les campagnes d'information et de sensibilisation sur les risques et les alternatives à la migration irrégulière, l'appui dans la formulation des politiques migratoires, la lutte contre la traite des êtres humains, la migration et le développement.
En lien avec la migration et le développement, la mission pays de l'OIM au Burkina a bénéficié d'un financement de l'Italie à travers l'Agence italienne pour la coopération au développement (AICS) pour mettre en œuvre une seconde phase du projet de « renforcement de l'employabilité et de l'entreprenariat des jeunes pour réduire les risques de migration irrégulière » Cette phase se veut une consolidations des acquis de la première et une mise à l'échelle à travers l'augmentation du nombre de bénéficiaires du centre-Est et la couverture de deux nouvelle régions à savoir les régions du Centre-Sud et Plateau Central du Burkina Faso.
Ce projet, aussi appelé « Jeunesse Emploi et Migration (JEM) » a pour objectif de renforcer les compétences professionnelles et l'employabilité des jeunes y compris les groupes vulnérables tels que les femmes et les personnes handicapées résidant dans les régions du Centre-est, du Centre-sud et du Plateau central à travers la formation et la création d'activités génératrices de revenus. Il vise contribuer à terme à réduire la migration irrégulière en améliorant la situation socio-économique des jeunes qui par manque d'opportunités d'emplois dans leurs localités s'adonnent à la migration irrégulière. Le projet JEM II s'aligne sur les axes 3 et 4 du PNDES consacrés au développement du capital humain et la dynamisation des secteurs porteurs pour l'économie et les emplois. Aussi il contribue à l'atteinte des objectifs de développement durable (ODD) principalement les objectifs 4.4, 5.4 et 8.5 sur les aspects liés à l'autonomisation, l'emploi des jeunes y compris les femmes et les personnes vivant avec un handicap.
Le projet, est structuré en quatre composantes à savoir la sensibilisation, l'étude sur les créneaux porteurs la formations et l'octroi du financement. Afin d'assurer une mise en œuvre efficace des composantes du projet, il s'avère nécessaire de conduire l'étude sur les créneaux porteurs d'emploi dans les deux nouvelles régions afin d'orienter les activités des jeunes bénéficiaires sur les secteurs à fort potentiel économique et pourvoyeurs d'emplois dans leurs régions.
Pour ce faire, les présents TdR sont élaborés en vue de sélectionner un ou deux cabinets de consultance pour réaliser les deux études évoquées ci-dessus qui sont reparties en deux lots à savoir la région du Centre Sud (lot 1) et la région du Plateur Central (lot 2).
II. OBJECTIFS DE L'ETUDE
L'objectif principal des deux études est d'identifier les créneaux porteurs d'emplois afin de déceler les secteurs de développement d'activités génératrices de revenus (AGR) les plus prometteurs en vue de l'orientation et l'insertion économique rapide et durable des jeunes (y compris les femmes et les personnes handicapées) dans l'élaboration de leurs AGR dans les régions du Centre-Sud et du Plateau Central.
L'étude vise les objectifs spécifiques suivants :
• Identifier les filières économiques (et y faire ressortir les spécificités au niveau provincial et communal si possible) susceptibles de permettre la création d'emplois durables pour les jeunes dans les zones d'intervention du projet (sous forme d'emploi formel, auto-emploi, coopératives ou autres formes associatives), en tenant compte de la structure du marché local, de la sensibilité au genre et handicap.
• Décrire les secteurs d'activités économiques ainsi que les contraintes et potentialités afférentes.
• Identifier les besoins des jeunes/femmes et faire un croisement avec les métiers retenus par les autres acteurs afin de présenter la synthèse des métiers porteurs.
• Elaborer des fiches de projet faisant ressortir la rentabilité économique pour les métiers à fort potentiels retenus tout en faisant ressortir les conditions préalables et les risques pour chaque métier selon qu'ils soient mis en oeuvre individuellement ou par des coopératives.
• Analyser et identifier les domaines de formation pertinents pour le marché de l'emploi local en vue d'une meilleure adéquation formation professionnelle et emploi des jeunes notamment pour les bénéficiaires du projet JEM (femmes et personnes handicapées) en intégrant la dimension entrepreneuriale et l'accompagnement en vue de leur insertion en adéquation avec les métiers porteurs identifiés.
• Identifier des structures existantes de formations technique et professionnelle (formelle ou informelle) y compris les partenaires de développement et les domaines potentiels de collaboration dans le cadre de ce projet, pour renforcer l'économie locale et promouvoir l'emploi des jeunes et des femmes en vue de consolider les efforts du nexus humanitaire développement et paix.
• Faire la cartographie des initiatives de promotions de l'entrepreneuriat des jeunes et des coopératives de jeunes (18 à 35 ans) dans les deux régions concernées et la contribution de ces actions dans la lutte contre la migration irrégulière, le chômage et le sous-emploi des jeunes dans les régions du Centre Sud et du Plateau Central.
• Faire une cartographie des mécanismes de financement existants pour l'accompagnement des jeunes dans la mise en œuvre de leur projet.
• Faire des recommandations à l'endroit des IMF afin de proposer un taux dégressif pour faciliter l'accès des jeunes au financement.
• Faire toutes les recommandations d'actions pertinentes en lien avec les objectifs du projet JEM II.
III. LES RESULTATS ATTENDUS DE LA MISSION
Il est attendu de l'étude la rédaction de deux documents de référence sur les créneaux porteurs d'emplois dont un pour la région du centre sud et l'autre pour le plateau central afin de permettre à l'équipe projet JEM II et l'ensemble des acteurs intervenant dans ces régions d'orienter les jeunes sur les meilleurs secteurs porteurs d'opportunités d'emplois et de leur fournir un soutien adapté.
Spécifiquement les résultats suivants sont attendus de l'étude :
• Les filières économiques (faisant ressortir les spécificités au niveau provincial et communal) susceptibles de permettre la création d'emplois durables pour les jeunes dans les zones d'intervention du projet (sous forme d'emploi formel, auto-emploi, coopératives ou autres formes associatives), en tenant compte de la structure du marché local, de la sensibilité au genre et handicap sont identifiées.
• Les secteurs d'activités économiques ainsi que les contraintes et potentialités afférentes sont décrites.
• Les besoins des jeunes/femmes sont identifiés et un croisement est fait avec les métiers retenus par les autres acteurs afin de présenter la synthèse des métiers porteurs.
• Des fiches de projet faisant ressortir la rentabilité économique pour les métiers à fort potentiels retenus tout en faisant ressortir les conditions préalables et les risques pour chaque métier selon qu'ils soient mis en œuvre individuellement ou par des coopératives sont élaborées.
• Les domaines de formation pertinents pour le marché de l'emploi local en vue d'une meilleure adéquation formation professionnelle et emploi des jeunes notamment pour les bénéficiaires du projet JEM (femmes et personnes handicapées) en intégrant la dimension entrepreneuriale et l'accompagnement en vue de leur insertion en adéquation avec les métiers porteurs retenus sont analysés et identifiés.
• Des structures existantes de formations technique et professionnelle (formelle ou informelle) y compris les partenaires de développement et les domaines potentiels de collaboration dans le cadre de ce projet, pour renforcer l'économie locale et promouvoir l'emploi des jeunes et des femmes en vue de consolider les efforts du nexus humanitaire développement et paix sont identifiées.
• La cartographie des initiatives de promotions de l'entrepreneuriat des jeunes et des coopératives de jeunes (18 à 35 ans) dans les deux régions concernées et la contribution de ces actions dans la lutte contre la migration irrégulière, le chômage et le sous-emploi des jeunes dans les deux régions concernées.
• Une cartographie des mécanismes de financement existants pour l'accompagnement des jeunes dans la mise en œuvre de leur projet est faite.
• Des recommandations à l'endroit des IMF afin de proposer un taux dégressif pour faciliter l'accès des jeunes au financement sont faites.
• Des recommandations d'actions pertinentes en lien avec les objectifs du projet JEM II sont faites.
IV. RESPONSABILITES DU CABINET DE CONSULTANTS
Sous la supervision directe de l'équipe de gestion du projet JEM et en collaboration étroite avec le Ministère des sports de l'autonomisation de jeunes et de l'emploi (MSAJE), le ou les cabinets de consultance retenu(s) auront pour responsabilités de :
• Constituer une équipe aux profils pertinents et coordonner les études en cohérence avec les objectifs assignés,
• Proposer une méthodologie de travail et un plan d'élaboration du rapport conforment aux objectifs de l'étude.
• Élaborer les outils de collecte de données et collecter les données de terrain (primaires et secondaires) pour la conduite de la mission.
• Traiter et analyser les données collectées.
• Déterminer les groupes cibles et les échantillons des différentes populations à enquêter.
• Utiliser les statistiques récentes dans le cadre de l'étude.
• Rédiger un rapport provisoire en tenant compte des objectifs de l'étude.
• Faire un débriefing chaque deux semaines et à la fin de la mission, exposer les résultats obtenus, les difficultés rencontrées et les solutions envisagées.
• Restituer les résultats du rapport provisoire lors d'un atelier de validation et intégrer les amendements des parties prenantes.
• Produire la version définitive du rapport de l'étude en deux versions (numérique et physique) à mettre à la disposition de l'OIM.
V. LES LIVRABLES
Les livrables suivants sont attendus du consultant :
• Une méthodologie assortie d'un calendrier de conduite intégrale de l'étude avec les outils de collecte des données y relatifs.
• Un rapport d'étape à mi-parcours de la conduite de l'étude.
• Un rapport provisoire de l'étude.
• Un rapport définitif de l'étude en deux version (physique et numérique).
VI. QUALIFICATIONS COMPETENCES ET EXPERIENCES
Les compétences suivantes sont requises pour la conduite de la mission :
• Avoir au moins un master (BAC + 5) ou tout autre diplôme équivalent dans l'un ou l'autre des domaines suivants : en économie, en socio-économie, en démographie, en science sociale et développement, en gestion de projet avec des connaissances avérées en analyse des chaînes de valeur.
• Avoir des connaissances et de l'expérience dans la conduite des études sur les chaines de valeurs et de même que sur les politiques d'emploi et formation professionnelle des jeunes.
• Avoir une bonne maitrise des questions de migration du Burkina Faso.
• Avoir réaliser au moins trois (3) missions d'études dans l'un ou plusieurs des des domaines tels que de l'emploi des jeunes, la formation professionnelle des jeunes, les chaines de valeurs et sur les initiatives de promotion de l'entrepreneuriat local.
• Une maitrise des langues locales des zones d'interventions du projet et une expérience de travail avec des agences du système des Nations Unies (SNU) seront un avantage.
VII. CRITERES D'ELIGIBILITE
Sont considérés éligibles à la présente offre, le ou les cabinets de consultance répondant aux profils recherchés. Il faut noter que la soumission pour un ou deux lots est possible cependant, chaque lot doit faire l'objet d'une offre séparée.
Processus d'approbation requis pour certifier l'atteinte des résultats et les paiements
Le paiement sera effectué au nom du ou des cabinet retenu(s) de la façon suivante : 30% des honoraires à la signature du contrat, 30% à la réception et l'approbation par l'OIM du rapport intérimaire et 40% des honoraires après la réception et la validation par l'OIM du rapport final.
Critères de sélection :
La sélection sera faite sur la base des critères suivants notés sur 100 comme suit :
• Expertise de l'équipe de consultants affectée à la tâche : 35%
• Méthodologie, adéquation aux objectifs et au calendrier du plan d'exécution : 25%
• Connaissance du contexte et de la zone d'intervention : 10%
• Offre financière 30%.
Méthode d'évaluation des offres :
Seules les candidatures ayant obtenu pour l'analyse technique une note au moins égale à 70 points sur le total des 100 points seront retenus.
La méthode d'évaluation qui sera utilisée pour l'analyse financière est celle du meilleur rapport qualité/prix (offre la moins disante techniquement qualifiée).
Autres informations utiles :
• Processus d'approbation requis pour certifier l'atteinte des résultats et les paiements ;
• Le paiement sera effectué à la fin de chaque prestation après certification faite sur la base de la satisfaction des services fournis par le consultant.
Il est vivement recommandé aux postulants de remplir aussi les conditions ci-dessous :
• Ne pas être interdit pour les financements de l'OIM,
• Accepter de se soumettre aux procédures (financières, code d'éthique, et autres) de l'OIM,
• Adhérer aux principes humanitaires,
• Respecter scrupuleusement la politique de la prévention de l'exploitation et des abus sexuels en vigueur à l'OIM
VIII. PROCEDURES DE SOUMISSION
Le/les cabinet(s) de consultance intéressé(s) sont invités à soumettre un dossier comprenant obligatoirement les éléments suivants :
i. Lettre de soumission des offres adressée à madame la Chef de Mission de l'OIM au Burkina.
ii. Une offre technique portant sur le contexte et la compréhension des TDRs et décrivant en détail les modalités de réalisation de la mission ; notamment la méthodologie proposée, les étapes et la durée de réalisation et livrables attendus.
iii. Une offre financière (en Francs CFA, HT et TTC) indiquant tous les coûts de mise en œuvre, honoraires de consultants, des membres de l'équipe frais de déplacements, indemnité journalière de subsistance (DSA) et autres frais requis. La proposition financière doit être soumise dans un dossier séparé, clairement nommée proposition financière. Aucune information financière ne doit figurer dans la proposition technique.
iv. Les CV doivent mettre en évidence les qualifications et expériences pertinentes dans les champs couverts par la mission et les références professionnelles pour des missions similaires.
v. Lettre de motivation : les consultants doivent indiquer leur date de début disponible
Les dossiers devront être envoyés sous plis fermé (version physique) au siège de l'OIM sis à Ouaga 2000 avec la mention « Recrutement d'un ou deux cabinets de consultance pour la réalisation de deux études sur les créneaux porteurs d'emploi dans les régions du Centre-Sud et du Plateau Central dans le cadre du projet Jeunesse emploi et migration phase II (JEM II) » ou en version numérique à l'adresse : burkinavacancies@iom.int au plus tard le 20 Janvier 2022 à 17h00.
Veuillez noter que :
• Les dossiers envoyés après la date limite ne seront pas acceptés ;
• Seuls les dossiers complets comportant les documents authentiques seront pris en considération ;
• Seules les candidatures retenues seront contactées pour la suite de la procédure.
L'Institut International d'Ingénierie de l'Eau et de l'Environnement (2iE) recrute des auditeurs en Bachelor Technologie Topographie – SIG – Télédétection (BT-TST) pour le compte de la rentrée de février 2022.
Formation adaptée au contexte africain
Le BT-TST est conçu pour répondre aux besoins des entreprises africaines en ressources humaines compétentes et opérationnelles dans les domaines de la géomatique. Il permet d'acquérir les connaissances liées aux métiers de la topographie, des systèmes d'Information Géographique et de la Télédétection.
Débouchés
Les diplômés de ce programme sont destinés à occuper des postes de Géomètre Topographe et de Responsable SIG dans des entreprises de BTP, de cartographie dans des cabinets de Géomètre Expert, dans les collectivités territoriales et dans les ONG.
Conditions d'admissibilité
Sur étude du dossier de candidature, en fonction du niveau de la formation initiale et de la pertinence du projet professionnel.
Niveaux d'entrée : - BTS, DUT ou équivalent en Topographie, Génie Civil, SIG ou équivalent
DEUG 2 ou DEUG 3 des départements de Géographie
Durée des études : 9 mois répartis comme suit :
Cours présentiel à l'Institut 2iE Ouagadougou : 5 mois
Projet tutoré : 1 mois,
Stage en entreprise suivi de soutenance (obligatoire) : 3 mois
Inscriptions et début des cours
Les inscriptions se poursuivent pour la rentrée de février 2022 https://academie.2ie-edu.org/kairos_2ie/candidat/accueil .
Date de début des cours : 14 février 2022
Contacts pour informations complémentaires :
https://www.2ie-edu.org/bachelor-technologique-topographie-systemes-dinformation-geographique-teledetection/ ou appeler le (+226) 78 75 81 02 ou 68 76 88 23.
Appel à candidatures pour le recrutement d'auditeurs aux Certificats professionnels en Commande publique en partenariat avec l'Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP)
Le Président de l'Université Thomas SANKARA (UTS) informe le public de l'ouverture pour la rentrée 2021-2022, d'une procédure de recrutement d'auditeurs pour les Certificats Professionnels en Commande Publique délivrés en partenariat avec l'Autorité de Régulation de la Commande Publique.
Trois niveaux de certification sont proposés :
1. Certificat en gestion des marchés publics (CGMP)-niveau 1
2. Certificat en Contrôle des marchés publics (CCMP)- niveau 2
3. Certificat en Régulation des marchés publics (CReMP)-niveau 3
Ces certificats ont pour objectifs d'outiller les participants pour une meilleure maîtrise du cycle de gestion des marchés publics afin de réduire les coûts et les délais de passation des Marchés financés sur fonds propres ou sur emprunts auprès des Bailleurs de fonds internationaux.
Le Certificat professionnel de la commande publique est prévu pour des effectifs de 30 étudiants maximum, titulaires d'au moins d'une licence ou équivalent et justifiant d'une expérience professionnelle de 2 ans dans les marchés publics ou d'un baccalauréat et justifiant d'une expérience professionnelle de 5 ans dont deux ans dans les marchés publics. L'inscription au Certificat CCMP est conditionnée à l'obtention du certificat CGMP. Il en est de même pour le certificat CReMP dont l'inscription est conditionnée à l'obtention du certificat CCMP.
Procédure d'inscription
Les candidats doivent déposer au Secrétariat de l'IUFIC un dossier de candidature, comprenant :
• Une demande de candidature manuscrite et timbrée à 200FCFA adressée à Monsieur le Président de l'UTS ;
• Une lettre de motivation exprimant clairement les objectifs ;
• Un Curriculum Vitae daté et signé du candidat ;
• Une copie certifiée conforme des diplôme(s) ;
• Une copie légalisée d'un document officiel d'identité (Passeport, CNIB,) ;
• Un extrait d'acte de naissance.
Les candidats présélectionnés subiront un entretien devant un jury.
Lieu de dépôt des dossiers : Les dossiers sont recevables les jours ouvrables de 08 heures à 16 heures au secrétariat de l'IUFIC, sis à Ouaga 2000, 4ème rue à droite après l'échangeur route de pô, à 300 mètres environ et en face de la Clinique Edgard OUEDRAOGO.
Frais de dossier : 15 000 F CFA
Cout de la formation : 400 000 F CFA ;
Calendrier de recrutement :
• Période de dépôt des dossiers : 15 décembre 2021 au 15 janvier 2022
• Résultats de la présélection des dossiers : 27 janvier 2022 (Affichage à l'IUFIC)
• Début des cours : mi-février 2022.
Le Président,
Pr Adjima THIOMBIANO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Chevalier de l'OIPA/CAMES
Les grandes familles BANAO à Tissé, Bobo Dioulasso, Ouagadougou, Dédougou, Boromo, Côte d'Ivoire, France,
Les familles NAON à Bobo Dioulasso, Ouagadougou, Tissé,
Les familles YARO et GUEL à Koudougou, Ouagadougou, Poussouma, Oury,
La famille OUATTARA à Ouagadougou, Noumoudara,
Les familles ELOLA et BATIENE à Bobo Dioulasso,
La famille AMOUSSOU à Bobo Dioulasso,
Les familles alliées BADO, BAYOULOU, GANOU, GNANOU, KO, BERTHE, ZAONGO, pare
Les enfants Eveline, Bakary Guy (Bouba), Chahide, Fawzi, Hamed ;
Les petits enfants Loris et Adora AMOUSSOU
Remercient tous ceux qui de près ou de loin les ont soutenus moralement, financièrement et matériellement lors du déçès et de l'inhumation de leur fils, époux, frère, père, grand père à Bobo Dioulasso
BANAO KOKOU ERNEST, Précédemment cheminot à la retraite. Déçès survenu le 01er Janvier 2022 des suites de courte maladie à l'âge de 70 ans. L'inhumation a eu lieu le 03 Janvier 2022 à Bobo Dioulasso.
Ils informent par la même occasion que le Doua du 7ème jour aura lieu le Dimanche 09 janvier 2022 à 10 heures au domicile familial sis au secteur 29 de Bobo Dioulasso (quartier Belle ville).
Que son âme repose en Paix
6 Janvier 2021 – 6 Janvier 2022
Les grandes familles DAMIBA, KIBA, TOUBR OUMYAN, BALMA, ZOUNGRANA
Les familles alliées ZOMA, ZONGO, BAMBARA, SOME, ZOUGMORE, KONSEIBO, WOUAGRANWA, HORVAIS, ZERBO, KAGAMBEGA, BADO, KY, OUEDRAOGO, HETIE à Ouagadougou, Koudougou, Côte d'Ivoire, Sénégal, France, Belgique, USA.
La Famille de feu Jean DAMIBA
Leurs enfants : Hervé, Aline, Francis, Gustave, Hortense, Virginie, Nathalie, Séraphine, Eugène.
Leurs épouses et époux : Henriette, Olivier, Sylvie, Jeanine, Claude Edgard, Apollinaire, Phylis et les petits enfants.
Très touchées par les nombreuses marques de solidarité, réitèrent leurs sincères remerciements à toutes celles et ceux qui ont partagé leur douleur, lors du décès le 06 janvier 2021 à Ouagadougou, de leur sœur, cousine, tante, épouse, mère, belle-sœur, belle-mère, grand-mère,
MADAME DAMIBA Née ZOMA Catherine, Infirmière d'Etat à la retraite
La famille vous informe par ailleurs de la célébration de messes en sa mémoire selon le programme suivant :
Que le Seigneur vous rende au centuple vos bienfaits et qu'Il accorde à notre maman le repos éternel.
« Je ne meure pas j'entre dans la Vie » Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.
- La grande famille YO à Tiyéllé, Koudougou, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Leo, Garango, Boromo, Siby, Dédougou, Cote d'Ivoire,
La famille Zongo à Koloudié, Tiyéllé, Koudougou, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Léo, Côte-d'Ivoire,
La veuve Madame YO née BENAO Kaboubié Hortense à Koudougou,
Les enfants, petits fils et arrières petits-fils
Les familles alliées
très touchés par les nombreuses marques de sympathie et de compassion, expriment leurs profonde gratitude à tous ceux qui dans un élan de solidarité leurs ont apporté un soutien morale, spirituel, matériel et financier lors de la maladie, du rappel à Dieu le 28 Décembre 2021 et de l'inhumation le 30 Décembre 2021 à Koudougou de leur fils, frère, Oncle, cousin, neveux, époux, père, grand-père, arrière-grand-père et beau-père
Monsieur YO Balama Lucien
Précédemment Instituteur à la retraite au Secteur N°8 de Koudougou.
Ils remercient
La CCB Notre Dame perpétuel secours du secteur 8 de Koudougou,
Les voisins du quartier,
Les anciens collègues du défunt,
Les élèves du défunt,
Les différentes délégations venues de Partout
Les parents, amis, connaissances et tous ceux dont les noms n'ont pu être cités.
Que le tout puissant vous rende vos bienfaits au centuple et que le seigneur lui accorde le repos éternel, ils vous informent par ailleurs que des messes pour le repos de son âme seront dites dans des églises selon le programme ci-après :
Union de prière
Les services de renseignements ont arrêté, jeudi 6 janvier, deux personnes accusées d’avoir posé un engin qui a explosé la veille dans un marché d’Oicha. Selon le porte-parole de l’armée à Beni, le capitaine Antony Mwalushay, l’explosion de cet engin a fait deux blessés.
Ces personnes seraient actuellement interrogées par les services de renseignements, assure la même source.
Les activités ont repris jeudi 6 janvier 2022 à l’aéroport international de Bangboka, dans la ville de Kisangani (Tshopo). Après plusieurs heures d’incertitude, les passagers en attente de voyage ont finalement quitté Kisangani pour leurs diverses destinations, notamment Goma et Kinshasa.
Les agents de la Régie des voies aériennes qui ont manifesté l’avant-midi ont bloqué l’enregistrement des passagers pour leur embarquement sont revenus aux bons sentiments.
Vingt-neuf personnes ont été tuées dans cent quatre-vingt-dix accidents de la route enregistrés en 2021, indique jeudi 6 janvier le rapport de la police de circulation routière (PCR) de la ville de Beni au Nord-Kivu.
Un chiffre élevé, déplore la police, qui indique que pour limiter le nombre de morts sur les routes de la ville, la PCR a lancé des séries de séances de recyclages obligatoires pour les conducteurs des véhicules et motos.
Deux professeurs d’université, membres de la communauté Bira sont aux arrêts depuis mercredi 5 janvier à l’auditorat supérieur près la cour militaire de l’Ituri. Selon cette juridiction, ils sont accusés d’être de connivence avec le groupe armé Force patriotique et intégrationniste du Congo (FPIC).
Remise à plat des salaires. Cette réforme recommandée par le président du Faso, Roch Kaboré, dans son message à la nation à l'occasion du nouvel an, pour assurer « l'équité dans le traitement des salaires des agents de l'Etat » provoque des interrogations au sein de la population burkinabè qui, en plus des effets néfastes de l'insécurité couplée à la pandémie de la maladie à coronavirus, est frappée de plein fouet par la cherté de la vie. Le chef de l'Etat pousse-t-il le bouchon un peu loin ? Le nouveau secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), Moussa Diallo, à qui nous avons tendu notre micro dans l'après-midi du mardi 4 janvier 2022, estime que cette intervention du président Kaboré est une provocation. Une provocation à laquelle la CGT-B compte réagir pour sauvegarder les intérêts des travailleurs si toutefois cette réforme venait à être adoptée, prévient M. Diallo.
Lefaso.net : Dans son message de nouvel an, le chef de l'Etat a exprimé son désir de soumettre le projet de remise à plat des salaires de la Fonction publique à l'Assemblée nationale. Comment est-ce que vous avez accueilli la nouvelle ?
Moussa Diallo : Avant tout propos, je voudrais souhaiter une bonne et heureuse année 2022 à l'ensemble des travailleurs et travailleuses du Burkina Faso. Je leur souhaite du courage, de la combativité, la solidarité et l'unité dans l'action parce que les défis de 2022 recommandent d'aller dans l'unité d'action pour pouvoir conquérir des espaces de liberté, améliorer le pouvoir d'achat des travailleurs et des populations. Pour ce qui est de votre question, au niveau de la CGT-B, nous avons estimé que cette intervention du chef de l'Etat est incohérente et même paradoxale.
Et pour cause, le gouvernement, depuis un certain temps, appelle le peuple à l'union sacrée autour de lui pour pouvoir mener la lutte efficacement contre le terrorisme. Dans la même logique, le pouvoir demande depuis un certain temps une trêve sociale pour pouvoir se consacrer aux actions de développement de notre pays. Enfin, le Premier ministre qui vient d'être nommé, Lassina Zerbo, avait annoncé qu'il prendrait langue avec les organisations syndicales dans le sens de les consulter sur un certain nombre de questions.
Dans cette logique, nous nous attendions d'abord à ce qu'une rencontre ait lieu entre les organisations syndicales, notamment l'Unité d'action syndicale, et le gouvernement pour que nous puissions nous situer sur les quarante priorités du nouveau gouvernement. Comme vous l'avez constaté, cette intervention du chef de l'État, pour nous, annonce les couleurs de l'année 2022, puisqu'il s'agit d'une pure provocation. C'est une provocation pour nous parce qu'à l'époque (en 2018, Ndlr), nous avions recommandé au gouvernement que, s'il s'agissait des reformes du système de rémunération des agents du public, il fallait discuter avec les syndicats qui sont les représentants légaux et légitimes des travailleurs.
Convoquer toutes les forces vives à une conférence nationale pour discuter de la réforme du système de rémunération des agents du public, de l'État, nous n'étions pas d'accords parce que cela était une démarche incohérente. Il fallait plutôt, dans ce format, envisager de discuter de la richesse nationale et de sa gestion. C'étaient les suggestions qu'on avait faites au gouvernement pour pouvoir aller dans le sens d'une discussion pour trouver des solutions à ce qu'on a appelé des iniquités de traitement entre les agents publics de l'Etat. Le gouvernement a fait un forcing ; ce qui a fait qu'un certain nombre de syndicats, dont la CGT-B, n'ont pas pris part à « ce forum ». Nous avons trouvé que c'était une rencontre de trop sur la réforme du système de rémunération.
Des années se sont écoulées depuis la conférence nationale. Est-ce que, aujourd'hui, vous êtes prêts à aller dans le processus de remise à plat des salaires quand on sait qu'en 2014, la relecture du régime indemnitaire qui a coûté 54 milliards de FCFA a été entachée d'insuffisances ?
Notre position ne change pas. Il n'est pas question pour nous d'accepter que l'on ramène des salaires vers le bas pour, soit disant, permettre aux citadins les plus faibles d'avoir aussi une amélioration. Si le gouvernement veut traiter de façon équitable les agents publics de l'Etat, qu'il fasse des propositions. A l'époque nous leur en avons fait. Il s'agit notamment des niches fiscales qui ne sont jamais explorées suffisamment. Il s'agit aussi du train de vie de l'Etat qu'il fallait suffisamment réduire ; les faveurs fiscales accordées à certaines entreprises privées, notamment les entreprises minières. Sur une chaîne de télévision nationale, un technicien disait que par an, c'est plus de 100 milliards de FCFA que l'Etat perd dans ses faveurs fiscales sans qu'il n'y ait de retour sur investissement. Il y a des solutions qu'on peut envisager pour améliorer l'assiette fiscale et même les recettes de l'Etat. C'est pourquoi nous ne sommes pas partants pour une quelconque remise à plat des salaires des agents de l'Etat.
Quels pourraient être les enjeux d'une remise à plat des salaires ?
Cette question me permet de revenir sur l'inflation qui est galopante aujourd'hui, non seulement dans la sous-région mais particulièrement dans notre pays. Les prix des produits de grande nécessité ont flambé. Nous assistons aussi à des projections qui prédisent une aggravation de cette inflation. Dans un contexte pareil, un gouvernement devrait voir comment améliorer le pouvoir d'achat des travailleurs et des populations. Malheureusement, nous sommes dans une logique de baisser le pouvoir d'achat des travailleurs, puisque la réforme vise aussi à mettre de côtés des recettes pour l'Etat.
La diminution du pouvoir d'achat des travailleurs va avoir des impacts sur les travailleurs, et leurs familles. Quand un agent public a son salaire, ce n'est pas pour sa seule famille et lui, au sens strict du terme. C'est toute une grande famille au sens africain qui se trouve derrière la personne. Les cousins, cousines, tantes, et oncles ; tout ce beau monde compte sur le salaire des agents publics. Et bien plus, avec la crise céréalière due d'une part à l'impact de la crise sécuritaire. Parce qu'il y a des régions où les gens n'ont pas pu cultiver ; dans d'autres localités, les gens ont pu cultiver mais n'ont pas pu récolter. Il y en aussi qui ont pu récolter mais les terroristes sont venus brûler leurs greniers.
Tous ces gens comptent sur leurs enfants qui ont un salaire. Il est évident que si on procède à cette diminution déguisée des salaires, cela va impacter beaucoup de personnes et ça sera regrettable parce que ça peut même engendrer des émeutes de la faim comme ce fut le cas en 2008. Cette diminution de salaires va aussi entraîner des mouvements au niveau des travailleurs. Si le gouvernement force sans passer par une recherche de solutions consensuelles à la crise, cela va nous amener à sortir pour sauvegarder nos intérêts.
Ne pensez-vous pas que la réforme pourrait avoir des avantages, surtout qu'elle recherche un juste milieu entre ceux qui bénéficient de grosses indemnités et ceux qui bénéficient des petites indemnités ?
Cela participe de la logique du diviser pour mieux régner. Le pouvoir d'achat est tellement érodé que même ceux qu'on dit qu'ils touchent les meilleurs salaires ne sont pas forcément ceux qui arrivent à tenir bon. C'est vrai, il y a des salaires qui sont faibles. On peut travailler à les relever mais pas en allant dans la logique de tirer ceux qui sont hauts vers le bas. Autrement dit, on va faire un nivellement par le bas. Et tout le monde va être dans une logique de paupérisation.
D'aucuns disent que cette réforme pourrait permettre au gouvernement d'engranger des ressources substantielles. Quelle est votre opinion sur la question ?
On gagnerait peu dans la reforme que le gouvernement a entreprise. Dans la logique adoptée par le gouvernement, il est dit qu'il s'agissait d'un ajustement de salaires. C'est-à-dire, selon leurs termes, ceux qui gagnent plus on prend un peu chez eux pour redistribuer à ceux qui sont au bas de l'échelle. Dans cette logique, je ne vois pas comment on va économiser de l'argent. Je me convaincs qu'à la sortie de leur rencontre sur la réforme du système de rémunération, des gens avaient annoncé, si mes souvenirs sont bons, que chaque travailleur aura 29 000 FCFA de plus sur son salaire. Il y a eu des titres comme ça dans la presse, notamment L'Economiste du Faso et L'Observateur Paalga. A moins de tromper les gens pour leur faire avaler une pilule amère pour qu'ils se réveillent et constatent que ce qui était annoncé n'était pas la vérité. Sinon dans la démarche actuelle, cette réforme ne peut pas permettre au gouvernement d'engranger des ressources substantielles.
Vous-même vous avez parlé de 54 milliards de FCFA qui ont été octroyés aux agents publics de l'Etat par rapport à 100 milliards de FCFA qu'on octroie par an aux entreprises minières. N'oublions pas aussi qu'il y a la fraude qui fait perdre des milliards à l'Etat burkinabè. Comme je l'ai dit, il y a des niches fiscales. Un fiscaliste disait sur une chaîne de télévision, qu'un agent des impôts ne pouvait pas entrer au grand marché de Ouagadougou pour demander des impôts. Si je prends notre cas, c'est comme si on s'acharnait sur un groupe vulnérable où il est plus facile à prélever et on laisse l'argent là où on peut le trouver. Dans cette logique, nous nous estimons que l'Etat doit revoir sa copie.
Quelle lecture faites-vous de la situation sécuritaire au Burkina Faso ?
Nous sommes pratiquement dans une guerre civile. Aujourd'hui, avec tout ce qu'on a comme information sur le comportement des terroristes qui occupent des villages entiers voir des provinces, on ne peut plus parler de guerre asymétrique. Puisqu'ils ne frappent plus et disparaissent dans la nature. Ils conquièrent du terrain ; ils sont là et tout le monde sait qu'ils sont là. Pour ce qui est de l'appréciation de façon plus détaillée, on peut penser que le gouvernement a fait suffisamment d'efforts mais qu'il n'arrive pas à juguler la crise. Dans ce cas, on va conclure que le gouvernement est incapable de vaincre les terroristes. De ce point de vue, il revient au citoyen de tirer toutes les conséquences de cet état de fait. On pourrait aussi penser que le gouvernement n'en fait pas suffisamment ; qu'il reste beaucoup à faire. Ce qu'il a fait ressemblerait à une gouttelette d'eau et ce qui reste à faire à un océan.
Dans cette perspective, nous, nous pensons qu'on pourrait demander au gouvernement de revoir sa copie, par exemple, sur les accords secrets qui lient notre pays à l'Etat français. Le gouvernement devrait avoir le courage de les dénoncer. C'est ce que notre confédération demande depuis un certain temps. Je prends un exemple pratique : quand on veut acheter des armes sur le marché international, nous ne le pouvons pas sans l'avis de la France. La raison est que le F CFA que nous utilisons pour payer les armes est arrimé à l'Euro et c'est la France qui garantit la convertibilité de notre monnaie sur le marché international.
Il suffit tout simplement que la France dise que nos réserves qui sont dans son trésor ne sont pas suffisantes pour acquérir des armes, et nous sommes bloqués. C'est pourquoi, il faut dénoncer ces accords secrets léonins. Nous disons aussi que depuis un certain temps, il y a des forces militaires françaises chez nous qui traversent le pays. Ce qui est paradoxal, ces troupes ne sont pas attaquées comme on attaque nos forces de l'ordre. Ce qui veut dire que la France a des moyens pour sécuriser ses troupes qui traversent notre pays. Mais quand il s'agit des Burkinabè, ces colonnes de motos qui se déplacent pour attaquer nos FDS, on a l'impression que la France ne voit pas cela.
Cette situation remet en doute sa sincérité dans la coopération militaire avec notre pays. Et pour nous (CGT-B), l'armée française n'est pas là pour défendre notre territoire. Au contraire, elle est certainement là pour défendre les intérêts de la France. Si ça doit se poursuivre ainsi, nous estimons au niveau de la confédération qu'il faut leur dire tout simplement de plier bagage. C'est ce que la population a commencé à faire depuis un certain temps contre leur présence dans notre pays. Mais qu'est-ce que le pouvoir a fait ? Il réprime ceux qui sont contre la présence de l'armée française chez nous. Il faut que le pouvoir revoit sa copie à ce niveau, parce que si en tant que gouvernement il n'a pas le courage de dénoncer ses accords, au moins qu'il laisse les populations agir selon les intérêts de notre peuple et de notre pays.
Vous venez d'occuper nouvellement le fauteuil de SG de la CGT-B. Quels sont vos chantiers pour cette nouvelle année ?
Pour le moment, il s'agit de faire le point des recommandations qui ont été faites au dernier congrès et de nous atteler à mettre en œuvre ces recommandations. L'un des aspects le plus important concerne les dossiers des travailleurs qui sont restés en souffrance. Je pense notamment à la question de la liberté démocratique et syndicale. Depuis un certain temps, le gouvernement s'attaque de façon frontale aux acquis démocratiques des populations de façon générale et des syndicats en particulier. Je pense notamment à l'interdiction des meetings, sit-in. Et dernièrement, la répression de la marche du 27 novembre 2021. Ça ce sont des reculs démocratiques que nous sommes prêts à défendre pour que cela ne se perpétue pas.
Deuxièmement, ce sont les acquis économiques et sociaux des travailleurs et des populations qui sont remis en cause. Nous pensons qu'il faut que les travailleurs puissent consentir des sacrifices en s'organisant davantage à l'unité d'action, pour pouvoir refuser ces remises en cause. Enfin, nous voudrions lancer un appel solennel aux autres secrétaires généraux, centrales syndicales et syndicats autonomes du Burkina Faso : il est temps pour nous, comme nous avons su le faire à divers moment, de nous unir dans une large unité d'action pour pouvoir faire face à ces reculs graves que nous impose le gouvernement du MPP et de ses alliés.
Interview réalisée par Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net