S'il y a une intervention des députés, lors de la déclaration de politique générale du Premier ministre Lassina Zerbo (vendredi, 7 janvier 2022) qui a aussi retenu l'attention, c'est bien celle relative à la « journée continue » au Burkina, soulevée par le groupe parlementaire NTD. Cette question au gouvernement pose le suivi même de certaines décisions à fort impact, et dont on ne parle pas souvent. Evaluer donc la mise en œuvre d'une telle grande décision pourrait contribuer non seulement à la lisibilité, mais également à une meilleure appropriation de son enjeu par ses destinataires.
C'est sous la transition, en 2015, que le Burkina a basculé dans la « journée continue ». Sept ans se sont écoulés…et une évaluation pourrait effectivement être judicieuse pour toutes les populations, notamment les agents, les usagers et pour la politique globale même du gouvernement. Certes, un léger réaménagement a été opéré en décembre 2017, mais la réalité également est que la journée continue (voir détails ci-dessous) ne paraît pas pertinente aux yeux de tous, surtout d'agents publics eux-mêmes.
Des usagers, raison d'être de l'administration publique, semblent jusque-là également, n'en être pas satisfaits. Certains fonctionnaires proposent même que la journée continue ne soit de mise qu'à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso (les deux capitales) ; la situation n'étant pas, selon eux, adaptée à leurs conditions de travail à l'intérieur du pays.
En soulevant cette question, que partagent certainement, et en silence, de nombreux agents ainsi que des usagers, le groupe parlementaire NTD (Nouveau Temps pour la démocratie) met le doigt sur une question réelle. Le gouvernement doit se donner les moyens de peser cette mesure, née sous le feu de l'insurrection et qui voulait que « plus rien ne soit comme avant ».
On parle et prône une administration moderne, efficace, au service des usagers. Il sied donc d'évaluer la journée continue au Burkina (le monde de l'éducation a, par exemple, éprouvé des difficultés ; temps de pause, 12h30-13h, jugé insuffisant pour se restaurer, récupérer et reprendre efficacement…).
Si l'état des lieux donne satisfaction, l'évaluation aurait au moins le mérite de convaincre davantage les sceptiques (agents et usagers) à plutôt s'adapter. Dans le cas contraire, il faut trouver une formule plus adéquate (pour la majorité et pour l'intérêt de l'administration). Cela est d'autant nécessaire que l'administration publique est le pilier sur lequel, reposent tous les autres pans de la vie nationale (secteur privé, investissements, autorité de l'Etat, etc.).
Cela devra se faire dans une vision globale des efforts de minimisation des insuffisances internes à certaines administrations/départements ministériels.
Un tel acte du gouvernement sera important pour accompagner le vaste travail de modernisation et d'innovation qui est en train de s'observer avec le ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale.
Innovation technologique : Le ministre Séni Ouédraogo distingué en Côte d'Ivoire
Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net
- Du lundi au jeudi :
Matin : 7 heures 30 minutes à 12 heures 30 minutes
Pause : 12 heures 30 minutes à 13 heures
Après-midi : 13 heures à 16 heures
- Le vendredi :
Matin : 7 heures 30 minutes à 12 heures 30 minutes
Pause : 12 heures 30 minutes à 13 heures 30 minutes
Après-midi : 13 heures 30 minutes à 16 heures 30 minutes.
Le monument représentant le silure sacré de la cité de Dafra, érigé au niveau du « rond-point Daniel Ouézzin Coulibaly » à Bobo-Dioulasso, fait couler beaucoup d'encre et de salive depuis quelques jours déjà. La qualité de l'œuvre est critiquée par les populations qui estiment qu'elle ressemble à « tout autre chose sauf un silure », pourtant symbole de la ville. Ce vendredi 7 janvier 2022, l'autorité communale a décidé de briser le silence face à cette polémique.
La réalisation du « rond-point Daniel Ouézzin Coulibaly », juste en face de l'hôtel de ville, a coûté à la commune de Bobo-Dioulasso, environ 80 millions de FCFA. Selon le maire de la commune, Bourahima Sanou, ce rond-point a été construit au profit des populations pour non seulement donner de la joie, mais aussi pour rendre la ville belle et surtout montrer un « Bobo émergent ». Le monument qui représente normalement un silure qui se dresse au niveau de ce rond-point ne requiert pas l'unanimité. L'objet d'art prête plutôt à toutes les interprétations.
L'œuvre qui a été dévoilée au grand public en fin décembre 2021, à travers des images qui ont circulé sur les réseaux sociaux, a provoqué un véritable tollé. Car sa représentation telle que faite par certains sur les réseaux sociaux a heurté la sensibilité des populations de la ville. En effet, cette représentation donne lieu à des « interprétations perverses ». C'est ainsi que, face aux « critiques acerbes » émises sur la qualité de l'œuvre, le bourgmestre a décidé de briser le silence ce vendredi 7 janvier 2022.
« Le rond-point Daniel Ouézzin Coulibaly a été rénové par la commune de Bobo-Dioulasso. Et nous avons voulu réaliser un monument qui représente le silure, emblème de la ville de Sya et qui sort de l'eau. Le silure, tel que présenté est un silure émergent qui symbolise la ville de Bobo-Dioulasso qui émerge, qui sort la tête de l'eau. Il se trouve que le silure a sa queue dans l'eau, c'est pourquoi on ne la voit pas. Malheureusement, sa représentation telle que faite par certains sur les réseaux sociaux a heurté la sensibilité des Bobolais », a déploré le maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Bourahima Sanou.
« L'œuvre des manipulateurs politiques »
Le premier responsable de la commune de Bobo-Dioulasso dit être surpris par la polémique autour de ce monument car, dit-il, « cela fait pratiquement une année que le monument a été réceptionné et nous avions reçu des félicitations des Bobolais de l'intérieur et de l'extérieur qui ont trouvé que nous avons réalisé une infrastructure très représentative de la ville ». A l'en croire, ces images qui circulent sur les réseaux sociaux sont l'œuvre de personnes qui veulent saboter l'œuvre de développement de la ville de Bobo-Dioulasso.
« Le monument a été réalisé ainsi compte tenu de l'enveloppe. Et je pense que ces personnes sont venues de façon intentionnée, prendre la photo de profil et la travailler, afin de présenter autre chose à la population. On ne sait pas quel est leur objectif, mais en même temps nous les comprenons. Car nous sommes dans un milieu politique, donc cela se comprend », a-t-il laissé entendre.
Toutefois, il rassure que des mesures seront prises pour reprendre le monument, si tel est le souhait des populations pour lesquelles la collectivité travaille. « Nous sommes en démocratie et nous ne sommes que des représentants de la population. Si nous réalisons une œuvre pour la population et que cette population, par des interprétations que je me garde de juger, trouve que cela peut gêner certaines personnes, je pense que nous allons travailler à revoir cela, et à enlever ce monument pour le remplacer par le silure emblème de la ville », a-t-il rassuré.
Romuald Dofini
Lefaso.net
Le Premier ministre Lassina Zerbo a livré sa Déclaration de politique générale (DPG) à l'Assemblée nationale ce vendredi 7 janvier 2022. Il s'est appesanti sur l'état de la défense et de la sécurité du pays. Halte sur certaines mesures annoncées pour faire face aux défis sécuritaires.
« Malgré les efforts déployés jusque-là, l'intégrité de notre territoire est mise à mal », a constaté le chef du gouvernement. Devant les élus du peuple, le Premier ministre a rappelé que le rétablissement de la sécurité et de la paix constitue le vœu ardent des Burkinabè.
En dépit « des succès qui peuvent être comptabilisés », Lassina Zerbo a affirmé que cette crise a aussi mis en lumière les difficultés et les défaillances à plusieurs niveaux de l'Etat. « L'état de la défense et de la sécurité réclame des gestes audacieux et rapides », a-t-il indiqué, en réponse à cette situation.
Retour des déplacés internes
Comme l'avait annoncé le président du Faso dans son message du 31 décembre 2021, le Premier ministre a également évoqué le retour des Personnes déplacées internes (PDI) dans leurs localités d'origine. A l'en croire, ce sera aussi un retour à une vie économique et sociale dans ces localités en vue d'en faire des zones d'opportunités et d'espérance.
Taxé de « gouvernement de combat/de guerre », l'équipe de Lassina Zerbo compte s'attaquer aux causes immédiates et profondes de l'insécurité. « Les départements en charge des armées et de la sécurité intérieure ont reçu les instructions pour dérouler les mesures d'urgence issues de la stratégie nationale de défense », a-t-il ajouté.
Renforcer l'efficacité de l'action militaire
Dans son discours d'une durée de 45 minutes, le chef du gouvernement a annoncé des mesures d'ordre stratégique et opérationnel pour renforcer l'efficacité de l'action militaire sur le terrain, améliorer la collaboration entre les renseignements, les FDS (Forces de défense et de sécurité), les VDP (Volontaires pour la défense de la patrie) et les populations. La nouvelle équipe gouvernementale va proposer des prises en charge psychologique des FDS.
Sur le plan stratégique, le gouvernement compte proposer « la relecture des textes relatifs à l'emploi des VDP pour une meilleure structuration et une mobilisation efficiente des ressources, afin qu'ils contribuent plus efficacement à la lutte contre le terrorisme ».
Sur le plan organisationnel, Lassina Zerbo a indiqué que les départements en charge de la sécurité et des armées ont reçu pour mission de procéder à une coordination plus efficiente des dispositifs de renseignements, des actions des différentes unités combattantes ainsi que le renforcement de la veille stratégique au sein du commandement.
Quant au plan opérationnel, le gouvernement va travailler au renforcement des effectifs, des moyens logistiques et matériels des FDS dans le cadre de l'opérationnalisation de la Stratégie de défense nationale et de ses instruments de mise en œuvre compris dans la loi de programmation militaire 2018-2022.
Allocation et paiement des primes
Pour le gouvernement, « le succès des opérations militaires est aussi fortement dépendant du moral des combattants engagés dans la défense de notre pays ». Ainsi, Lassina Zerbo dit avoir chargé les ministres en charge des armées et de la sécurité intérieure d'engager les mesures nécessaires pour améliorer et rendre infaillibles les dispositifs d'allocation et de paiement des primes et indemnités aux soldats, de soutien aux supplétifs des FDS ainsi que de prise en charge des victimes et ayant-droits. « Très prochainement, le gouvernement engagera une relecture de la loi sur les pupilles de la nation », a-t-il déclaré.
Quant aux députés, le chef du gouvernement a rappelé leur responsabilité d'évaluer la mise en œuvre de la loi de programmation militaire et des ressources allouées aux départements des armées et de la sécurité intérieure.
Synthèse de Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Le chef de file de l'opposition politique annonce son retour à la table de discussion du Conseil National d'Orientation et de Suivi et au Comité de Suivi et de la mise en œuvre des recommandations du dialogue politique. L'opposition a également fait savoir, à travers la déclaration ci-après, qu'elle entamera des rencontres d'échanges avec plusieurs institutions dont le ministère des armées afin "d'avoir une juste appréciation des moyens mis en œuvre par le gouvernement dans la lutte contre le terrorisme et la mal gouvernance".
Le 9 novembre 2021, les partis politiques membres du cadre de concertation, réunis autour du chef de file de l'opposition politique (CFOP) avaient, après un triste constat de la grave dégradation de la sécurité avec en prime un désespoir généralisé au sein des masses populaires, invité le président Rock Marc Christian KABORE à prendre des mesures idoines et fortes pour maîtriser la situation dans un délai d'un mois.
A l'expiration du délai imparti, le constat sur le terrain pour le seul mois, reste encore plus sombre.
241 FDS tombés dont 54 rien qu'à Inata ;
Au moins 70 VDP tombés dont 42 à Titao ;
Plus de 32 FDS blessés ;
Plus de 40 personnes enlevées ou portées disparues ;
Des écoles et des commissariats fermés ;
Des Contrôles de CNIB par les terroristes sur les axes routiers ;
Des interceptions de camions destinés à ravitailler les populations en vivres et en carburant ;
Des racketages dans certaines localités ;
Des implantations de drapeau noir dans certains commissariats.
Au regard du monitoring ci-dessus, nous pouvons affirmer que le Burkina a enregistré en moins de deux (02) mois une recrudescence des attaques terroristes, avec son corollaire de massacres, de populations traumatisées, déplacées, assoiffées, affamées et parquées dans des espaces inappropriés. Des villes et villages vidés, des écoles fermées …
Ces drames ont été perpétrés sans réactions appropriées et efficaces, ce qui a fini par précipiter notre nation dans une situation infernale inacceptable. L'attaque d'Inata est venue subitement nous rappeler de graves dysfonctionnements inimaginables dans un pays censé être en guerre contre le mal terroriste depuis plus de six années.
Dans l'optique de ne pas en rajouter au désespoir du peuple et d'avoir une juste appréciation des moyens mis en œuvre par le gouvernement dans la lutte contre le terrorisme et la mal gouvernance, le cadre de concertation de l'opposition, réuni en ses séances des 10 et 22 décembre 2021, s'est engagé à rencontrer les institutions suivantes :
le ministère des armées et des anciens combattants ;
le ministère de l'administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité ;
le ministère de l'économie, des finances et du plan ;
le ministère du développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises ;
le ministère de l'éducation nationale de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales ;
le ministère du genre, de la solidarité nationale, de la famille et de l'action humanitaire ;
le REN LAC ;
l'ASCE- LC ;
Free Afrik.
Par ailleurs, une sortie de terrain sera organisée en vue d'apporter un soutien moral et matériel aux déplacés internes et toucher du doigt leur réalité. La province du Sanmatenga a été désignée en vue de la sortie du CFOP.
Suite à la suspension de sa participation aux instances gouvernementales, notamment le Conseil National d'Orientation et de Suivi ( CNOS) mis en place pour la réconciliation nationale, le Comité de Suivi et de la mise en œuvre des recommandations du dialogue politique, le cadre de concertation de l'opposition et le Chef de File de l'Opposition (CFOP) ont été approchés par les autorités religieuses et coutumières, le Ministre d'Etat en charge de la Réconciliation Nationale ,et le Médiateur du Faso pour solliciter la levée de la suspension.
En considération de la qualité et de l'insistance des requérants et dans le but de donner plus de chance au processus de réconciliation nationale, le cadre de concertation de l'opposition politique, réuni en sa séance du 5 janvier 2022 a décidé de lever la suspension de sa participation au Conseil National d'Orientation et de Suivi et au Comité de Suivi et de la mise en œuvre des recommandations du dialogue politique.
Toutefois, le CFOP garde pour priorité la recherche urgente de la paix et la sécurité réclamées par les populations meurtries.
Le CFOP prend acte de la nomination de Mr Zerbo Lassina au poste de Premier Ministre et la composition du Gouvernement resserré. Il les jugera sur leur capacité à relever les multiples défis auxquels le pays fait face.
Au demeurant, le CFOP appelle les populations soucieuses de l'avenir de notre pays, à rester à l'écoute de tout mot d'ordre, qui interviendra en fonction de l'évolution de la situation nationale, après une évaluation objective et précise de la situation sécuritaire notamment.
Enfin, le cadre de concertation réuni autour du chef de file de l'opposition politique Eddie Komboïgo réitère ses vœux de bonne et heureuse année 2022 au peuple Burkinabé. Que l'année 2022 soit une année de paix, de stabilité et de cohésion pour le Burkina Faso.
Que Dieu bénisse le Burkina Faso !
Le CFOP
Eddie Komboïgo
Aller vers un partage de connaissances et d'innovations pour une meilleure qualité de l'éducation au Burkina Faso, c'est l'objet de l'atelier de lancement du programme “KIX”, qui s'est ouvert dans la matinée de ce vendredi 7 janvier 2022 à Ouagadougou. Présidé par le représentant du ministre en charge de l'éducation nationale, Adama Bologo, le présent atelier vise à présenter ce nouveau programme éducatif à l'ensemble des parties prenantes.
En vue d'atteindre les principaux indicateurs des objectifs de développement durable (ODD 4) à l'horizon 2030, la quasi-totalité des pays, notamment ceux d'Afrique ont entrepris des réformes ou des adaptations de leurs systèmes d'éducation et de formation. Cela, pour aboutir à un système éducatif plus performant, conforme aux exigences d'une éducation inclusive et de qualité.
C'est donc dans cette dynamique qu'intervient le lancement du programme “KIX” au Burkina Faso, pour des échanges d'expériences réussies et d'initiatives porteuses, adaptées aux besoins, aux fins de formuler des politiques éducatives pertinentes et susciter des prises de décisions éclairées.
Constitué de quatre pôles régionaux, le programme “KIX” couvre 21 pays d'Afrique centrale et occidentale dont le Burkina Faso mais également des pays de l'Afrique australe, orientale et du Nord, de l'Europe, de l'Asie, de l'Amérique latine ainsi que des Caraïbes.
« La mise en place de ces pôles va permettre aux pays membres du programme d'échanger des connaissances, des innovations et des pratiques prometteuses pour l'élaboration de politiques et de programmes pertinents en matière d'éducation », a affirmé Adama Bologo, directeur de cabinet du ministère de l'Éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENA/PLN).
Dans cette vision, le ministère de l'Éducation avait d'ores et déjà anticipé avec l'appui de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), en lançant le 24 décembre 2021, un appel à communication sur les innovations porteuses implémentées dans le secteur éducatif.
Et c'est l'occasion pour le représentant du ministre de l'éducation de lancer un appel. « J'exhorte donc, les structures ou organisations ayant mis en œuvre ou expérimenté des innovations de pointe à manifester leur intérêt », a lancé Adama Bologo.
Le programme “KIX”, initié par le Partenariat mondial de l'éducation (PME) est piloté par le Centre de recherches pour le développement international (CRDI).
« Le KIX met l'accent sur le partage de connaissances et d'innovations ainsi que leur production de données probantes. Ceci, pour contribuer à combler les lacunes en matière de connaissances en améliorant l'accès aux données factuelles », a expliqué Dr Maïmouna Sissoko/Touré, coordonnatrice de KIX Afrique 21.
Le Centre régional KIX Afrique 21 fait partie des quatre pôles du programme KIX au niveau mondial et travaille en étroite collaboration avec des équipes de coordination nationale, dont les membres sont des experts en éducation, désignés par les ministères de tutelle des différents pays partenaires.
L'équipe du Burkina Faso participe activement aux travaux avec ses pairs au niveau continental avec notamment pour mission de faire remonter les innovations au niveau du Centre.
« Cette équipe est un noyau essentiel, qui nous aide à faire remonter les innovations porteuses de changements qualitatifs dans le domaine de l'éducation, les ressources, les productions du niveau national vers le Centre KIX Afrique 21, de manière à ce que les autres pays puissent bénéficier des expériences des uns et des autres », a indiqué la coordonnatrice de KIX Afrique 21.
Le directeur de cabinet du MENA, a annoncé qu'un atelier de partage de ces bonnes pratiques entrant dans le cadre de l'amélioration du système éducatif au Burkina Faso, sera ouvert au mois de février 2022.
Hamed NANEMA
Lefaso.net
Recherche pour la santé et le développement (RESADE) a organisé un atelier de présentation des résultats des activités menées dans le cadre du projet Centre de ressources pour les achats stratégiques en Afrique (SPARC), ce vendredi 7 janvier 2022, à Ouagadougou. La cérémonie a été placée sous la présidence de Dr Pierre Yaméogo, le président de l'équipe fonctionnelle II.
Les résultats de la cartographie des progrès en matière d'achats stratégiques dans le secteur de la santé sont disponibles. RESADE, qui a conduit l'étude avec l'appui financier de la Fondation Bill et Melinda Gates, les a rendus publics au cours d'un atelier de restitution organisé le vendredi 7 janvier 2022 à Ouagadougou. Cette rencontre a regroupé les membres de l'équipe fonctionnelle II, un organe chargé du suivi de la gestion intégrée des ressources financières et de la qualité des soins ainsi que les partenaires techniques et financiers.
De la présentation faite par le principal investigateur de l'étude, on retient que le projet SPARC vise à générer des preuves et à renforcer les achats stratégiques en matière de santé en Afrique subsaharienne pour une meilleure utilisation des ressources pour la santé. Au plan national, il a été mené en trois étapes. La première étape a consisté à faire la cartographie des progrès en matière d'achats stratégiques dans le secteur de la santé. A en croire Dr Joël Arthur Tiendrébéogo, il s'agit d'une description de base pour savoir ou est-ce qu'ils en sont pour permettre de suivre plus tard les différents progrès. La deuxième étape, quant à elle, a porté sur l'exploitation des résultats de cette cartographie pour produire un certain nombre de documents. Au total, quatre blogs ; un article scientifique et une note de politique à l'intention des décideurs ont été produits.
Dans la pratique, l'étude s'est focalisée sur cinq politiques. Entre autres, la politique de gratuité des soins pour les femmes et les enfants de moins de cinq ans ; les crédits transférés aux collectivités territoriales ; les mutuelles de santé à base communautaire, et les mutuelles de santé à base professionnelle. « Nous avons utilisé une grille de l'achat stratégique qui permet de savoir selon différents éléments est-ce qu'on fait bien ou est-ce qu'on fait moins bien en terme d'achats stratégiques ? Nous avons analysé chacune des cinq politiques sur la base de cette grille qui est très technique qu'il est difficile d'expliquer en termes relativement simples. On a abouti à un certain nombre de résultats qui permettent de dire que, sur tel aspect, on fait relativement bien. Sur d'autres aspects, il y a des insuffisances », résume Dr Tiendrébéogo.
A titre illustratif, dans le cadre de la lutte contre le covid-19, le ministère de la Santé s'est doté d'une cartographie dynamique des ressources mobilisées pour la lutte contre cette pandémie. L'ONG internationale Clinton Health Access Initiative a décidé d'accompagner le département de la santé dans le développement de cet outil, avec l'appui de la Fondation Bill et Melinda Gates.
Les résultats de cette cartographie montrent que, pour un besoin de financement de 178 milliards de FCFA du plan national de riposte sanitaire, l'ensemble des financements et dons en matériels reçus à la date du 5 juin 2020 s'élevait à près de 67 milliards de FCFA, dont 98 % étaient ciblés. Les résultats de cette cartographie dynamique montrent des disparités dans le financement des neuf rubriques du plan national de riposte sanitaire. En effet, comparativement aux besoins, seul le volet logistique avait un surplus de financement : près de 44, 7 milliards de FCFA budgétisés contre plus de 53, 2 milliards de FCFA mobilisés, soit 119% de ressources mobilisées.
Présidant la cérémonie, le président de l'équipe fonctionnelle II, le Dr Pierre Yaméogo, a salué les participants pour leur présence effective à cette rencontre et indiqué qu'au cours des travaux, « nous allons discuter sur le contenu des résultats de l'équipe fonctionnelle II afin d'en tirer des conclusions et formuler des recommandations. C'est important que nous puissions regarder le contenu de cette revue documentaire pour pouvoir encore mieux affiner l'architecture de l'achat stratégique que nous sommes en train de construire au sein de la direction générale des études et des statistiques sectorielles ».
Les recommandations de cette revue documentaire, si elles sont adoptées, seront adressées aux différentes directions techniques et opérationnelles. Parmi lesquelles la direction en charge du partenariat pour le financement de la santé, qui pourra s'intéresser surtout dans la construction actuelle de l'achat stratégique à travers la gratuité des soins et le financement PRSS de la banque mondiale.
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net bien
Le procès des militants de la LUCHA interpellés le 11 novembre dernier lors d’une manifestation dans la ville de Beni a débuté ce vendredi 7 janvier devant le tribunal militaire de garnison de Beni-Butembo. Douze des treize accusés étaient présents dans la salle d’audience. Ils sont tous poursuivis pour troubles à l’ordre public pendant cet état de siège alors que certaines libertés individuelles devraient être restreintes.
De nouveaux combats sont signalés entre les milices NDC/Rénové de Guidon et FPP/AP de Kabido dans le territoire de Walikale au Nord Kivu. Le bilan de ces affrontements ne reste jusque-là pas connu.
Des nombreux habitants de la zone ont commencé à quitter leurs localités pour trouver refuge dans la partie sud du territoire de Lubero, qui partage la limite avec Walikale.
La maladie à Covid-19 est en forte progression au Burkina Faso. Les 3 et 4 janvier 2022, ce sont 1145 échantillons qui ont été analysés.
Le nombre de nouveaux cas positifs confirmés est de 241. Durant la même période, 146 patients sont guéris de la maladie.
À ce jour, 1249 cas sont actifs.
Le nombre de décès se maintient à 333.
Le nombre de personnes vaccinées contre la maladie à coronavirus au Burkina s'élève à 1 161 484.
Lefaso.net
Cinq personnes sont mortes et cinq autres ont été enlevées dont trois femmes et deux orpailleurs à Mongwalu, en Ituri. Selon les autorités coutumières, plusieurs biens de la population ont été également pillés.
Le commissaire provincial adjoint chargé des opérations de la police du Kongo-Central, Blaise Kilimba Limba, a annoncé jeudi 6 janvier avoir mis en place les mécanismes pour mettre fin au règne des coupeurs de route sur la nationale numéro 1 grâce au moyen que sa hiérarchie vient de mettre à sa disposition.
Il indique que les éléments de la police sont implantés dans tous les endroits où ces malfrats opèrent.
En prévision du tournoi footballistique africain tant attendu, la Coupe d’Afrique des Nations, le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, s’est rendu à Yaoundé, au Cameroun afin d’y assister à ladite compétition qui donnera son coup d’envoi bientôt.
Évidemment, la presse algérienne est fortement présente au Cameroun, à quelques jours du lancement officiel de cette importante compétition.
À cet effet, nos confrères présents sur les lieux n’ont pas manqué l’occasion de prendre les déclarations du premier responsable du football africain, Patrice Motsepe.
En fait, le Sud-africain a exprimé son admiration pour l’Algérie, mais aussi pour la sélection nationale, lançant : »
un beau pays et une forte sélection. Les Fennecs ont rendu tout le continent africain fiers. On leur souhaite tout le succès « .
» Bonne chance pour l’Algérie et pour toutes les équipes participantes. J’espère que la sélection algérienne gagnera la Coupe du Monde, pas seulement la Coupe d’Afrique, » a-t-il ajouté.
» On devrait être fier de l’Algérie » (Motsepe)Dans le même sillage, Patrice Motsepe a fait savoir : « le peuple algérien et africain devraient être fiers de l’Algérie parce qu’ils font partie des meilleures équipes du monde. »
Pour rappel, la sélection algérienne est désormais sur une sacrée série d’invincibilité, avec un score de 34 matchs sans défaite. Avec cet incroyable résultat, les Fennecs ne sont qu’à 3 matchs du record mondial détenu par l’Italie, avec 37 matchs invaincus.
Ces derniers s’apprêtent à quitter Doha, en direction du Cameroun, et ce, en prévision de leur premier match dans la Coupe d’Afrique contre la Sierra Leone, prévu le 11 janvier en cours.
L’article CAN 2022 : le président de la CAF encense l’équipe d’Algérie est apparu en premier sur .
L’Algérie vient d’enregistrer une hausse alarmante du nombre de variant de coronavirus Omicron, dont le total des cas de cette souche est passé de 2 à 63 contaminations, en seulement quatre semaines.
Selon un communiqué de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) rendu public, ce vendredi 7 janvier, l’Algérie a enregistré 47 nouveaux cas de variant Omicron ; une hausse importante qui intervient avec la quatrième vague de covid-19.
En effet, il s’agit de 29 cas de la wilaya d’Alger, 06 cas de la wilaya de Bejaïa, 01 cas de la wilaya de Bouira, représentant des personnes ayant été en contact avec des cas confirmés précédemment et 11 cas de la wilaya de Constantine, représentant des retours de voyages de France, de Turquie et du Royaume Uni.
Le bilan total des variants passe à 63 casAvec ce nouveau bilan de l’IPA, le total des cas de variant Omicron de Coronavirus en Algérie passe à 63 contaminations, dont 47 ont été détectées ces derniers jours.
Dans son communiqué, l’institut pasteur d’Algérie a lancé un message à la population. » Rester vigilant, se faire vacciner et respecter de la manière la plus stricte les règles sanitaires de base (…) restent les seuls moyens pour faire face à l’évolution du nombre de contaminations « , a lancé l’IPA.
L’article Variant Omicron en Algérie : bilan alarmant de l’institut pasteur est apparu en premier sur .
Les pluies, les neiges et le mauvais temps ne semblent pas prêts pour s’arrêter bientôt, notamment pour les wilayas de l’Est du pays, qui connaissent une vraie perturbation météorologique.
Ce vendredi 7 janvier, une nouvelle prévision météorologique a averti d’une chute de neige sur les hauts plateaux de l’Est de plus de 1 000 mètres, ainsi que de fortes pluies et de vents forts dans plusieurs régions de l’Est et du Sud du pays.
En effet, dans une alerte de second niveau, les services météorologiques ont prédit, aujourd’hui à partir de 18 heures jusqu’au samedi l’après-midi, des chutes de neige sur les hauts plateaux de l’Est, atteignant une altitude allant jusqu’à 1 000 mètres.
Le mauvais temps règne sur l’Est du paysLes wilayas de l’Est concernées par ladite alerte météo sont à savoir, Bejaia ; Jijel ; Sétif ; Mila ; Constantine : Guelma ; Souk Ahras ; Oum El Bouaghi ; Tébessa ; Khenchela et Batna.
Ces régions du pays verront des pluies orageuses, surtout froides, à partir de la soirée de ce vendredi 7 janvier jusqu’à samedi à 15 heures.
Par ailleurs, lesdits services ont également signalé aux habitants des wilayas de Taref, Annaba, Skikda, Jijel, Adrar et Bordj Badji Mokhtar des vents forts, à partir de samedi matin aux environs de 09 heures jusqu’à l’après-midi de la même journée.
Il est également utile de rappeler que certaines routes dans les wilayas de Tizi-Ouzou, Bejaia, mais aussi Blida ont été fermées aujourd’hui, et ce, à cause du mauvais temps.
L’article Alerte météo : chutes de neige dans 11 wilayas est apparu en premier sur .
La cérémonie de rapatriement des reliques de Patrice-Emery Lumumba est reportée au mois de juin 2022. La décision a été prise par le Président la RDC en accord avec la famille du héros national.
L’annonce a été faite par le directeur de cabinet du Président de la république, Guylain Nyembo, dans un communiqué publié jeudi 6 janvier.
Nombreux sont les Algériens à l’étranger à avoir honoré le pays et la population hissant haut le drapeau national, et ce, dans les différents domaines. Toutefois, cela n’empêche pas de trouver certaines personnes de notre communauté à l’étranger qui font absolument le contraire.
C’est d’ailleurs le cas d’un certain quinquagénaire algérien, récemment arrêté par la police espagnole à Alicante. En effet, ce dernier a fait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités algériennes, pour avoir tenté d’apporter plus de 1 300 kilogrammes de cocaïne en Algérie par le port.
Selon le site espagnol levante-emv, l’Algérien mis en cause est accusé pour trafic de drogue et d’appartenance à un groupe criminel.
Les événements de l’histoire remontent à décembre 2019, lorsque plus de 1 300 kilogrammes de cocaïne ont été trouvés dans le port d’Alger. Les enquêtes menées par la police ont révélé que l’un des auteurs présumés est bel et bien le quinquagénaire en question.
Le mis en cause vis illégalement en EspagneL’homme de 52 ans a été arrêté à la suite d’une patrouille de la police, qui ont remarqué un individu tentant de se cacher dès qu’il les a aperçu. Une réaction qui a soulevé des doutes auprès des éléments de la police, qui ont procédé tout de suite à son arrestation.
Lors de son arrestation, le mis en cause était avec son père. Après identification, il a été constaté qu’il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international d’extradition vers Interpol, pour son accusation de trafic de drogue et d’appartenance à un groupe criminel.
Par ailleurs, il est utile de rappeler que l’Algérien, qui se trouvait illégalement sur le territoire espagnol, a été remis au tribunal d’instruction de la Garde d’Alicante. Il comparaîtra devant la Cour centrale d’instruction de la Cour nationale de Madrid. En attente d’extradition vers les autorités algériennes.
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Avec le nouveau bilan Covid-19 de ce vendredi 7 janvier 2022, la quatrième vague de coronavirus se précise en Algérie. Elle est moins virulente que la précédente, mais le danger est toujours présent, surtout avec la propagation du variant Omicron.
En effet, les contaminations s’approchent petit à petit de la barre des 500 cas/jour. Selon le dernier bilan du Ministère de la Santé, l’Algérie enregistré 491 nouvelles contaminations contre 410 cas confirmés recensés dans le bilan d’hier jeudi. Une nouvelle hausse après une semaine marquée par un bilan instable.
D’un autre côté, le bilan des morts au covid-19 fait état de 7 cas de décès, contre les 8 morts recensés dans le bilan d’hier. Quant au bilan des guérisons, il fait état de 294 nouveaux cas de patients rétablis.
Les admissions aux hôpitaux en légère baissePar ailleurs, la même source a fait état d’une légère baisse des admissions en soins intensifs ; un nombre qui est passé aujourd’hui à 31 patients en réanimation.
Avec le bilan d’aujourd’hui, le total des contaminations de coronavirus s’élève à 221.316 cas confirmés ; Celui des morts à 6325 décès, alors que le nombre de patients guéris est passé à 151.898 cas.
Face à la détection du variant Omicron en Algérie, le ministère a rappelé une nouvelle fois que la vaccination anti-covid est la seule solution pour faire face au danger de ce virus mortel.
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Djamel Belmadi et ses talentueux jeunes footballeurs, sont désormais sur une série d’invincibilité de 34 matchs d’affilée sans défaite, et ce, après leur sacrée victoire contre le Ghana (3-0), ce mercredi 5 janvier à Doha au Qatar.
Avec cet incroyable score, Youcef Belaili et ses coéquipiers ne sont qu’à 3 matchs seulement du record d’invincibilité mondial détenu par l’équipe italienne (37 matchs sans défaite), mais aussi qu’un seul match du record des deux grandes équipes, à savoir l’Espagne et le Brésil (35 matchs invaincus).
À cet effet, le sélectionneur national de la Tunisie, Mondher Kebaier, a commenté cet exploit et cette haute performance présentée par les Verts, lançant : « l’Algérie profite actuellement d’une bonne période qui n’est pas venue de nulle part ou de hasard. Les joueurs de cette sélection possèdent un haut niveau avec un état d’esprit parfait, et surtout un grand jeu d’équipe ».
Kebaier estime que les Verts sont un adversaire sérieux pour le titre continental« Ils méritent les résultats qu’ils ont accomplis, ce n’est pas du hasard, mais le fruit de beaucoup de sacrifices. Maintenant, le plus dur, ce n’est pas d’arriver au sommet, c’est d’y rester, » ajoute-t-il au micro de la chaine AL24news.
Dans le même sillage, l’entraineur des Aigles de Carthage n’a pas caché que les Fennecs seront certainement un adversaire sérieux pour le prestigieux titre africain.
Par ailleurs, il convient de préciser que la sélection tunisienne, sous la supervision de l’entraineur Mondher Kebaier est également participante à la Coupe d’Afrique des Nations au Cameroun, et est désormais dans le groupe F, où elle affrontera en phase de groupes le Mali en 12 janvier, la Mauritanie le 16 janvier et enfin la Gambie le 20 janvier en cours.
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Dans ce communiqué, le gouverneur de la région du Nord liste les établissements de santé privés qui n'ont pas respecté les dispositions d'autorisation d'ouverture dans sa région et sont donc considérés illégaux. Par conséquent, ces formations sanitaires sont fermées jusqu'à nouvel ordre.