De l’avis des opposants au projet, l’espace serait destiné à l’élargissement du CSCOM et à rien d’autre.
À ce jour, plusieurs manifestations violentes ont été enregistrées dans le cadre du rejet du projet de construction du centre de formation.
Les jeunes de Medina Coura sont en effet en conflit avec le Maire de Mopti M. Issa Kansaye qu’ils accusent de vouloir octroyer un espace dédié à l’agrandissement du centre de santé de Medina Coura à un groupe de femmes transformatrices de produits alimentaires. Cette jeunesse affirme que l’endroit en question serait destiné à l’élargissement du CSCOM et que le groupe de femmes bénéficiaires ne serait qu’une association de soutien aux actions du maire.
« Le centre de santé est appelé à s’agrandir un jour. Tout le monde savait que l’endroit est destiné pour ça car même lors de l’accouchement on entend des cris des femmes derrière le centre. Par le passé, la vente de la parcelle a été interdite à tous ceux qui ont voulu le vendre, ce n’est donc pas maintenant que le Maire va changer la donne » a indiqué un jeune leader de Mopti.
Plusieurs autres membres des associations de jeunes de Mopti se sont engagés dans le combat. Des anciens collaborateurs du Maire se sont également rangés du côté des jeunes pour mettre fin à ce projet.
Plusieurs tentatives de construction du centre ont été des échecs en raison de la manifestation des jeunes qui s’est traduite par des brulures de pneus et des barricades de certaines rues. Une quinzaine de jeunes a déjà été convoquée à la Gendarmerie dans le cadre de la tension qui tourne autour du projet.
Le collectif a d’ailleurs saisi le Premier ministre Dr Choguel Kokalla MAIGA afin qu’il s’occupe de la question. Selon certaines sources, les jeunes qui ont reçu les convocations depuis novembre dernier n’auraient pas voulu répondre par peur se voir emprisonnés.
À l’inverse, les forces de l’ordre également n’auraient pas effectué le déplacement pour les cueillir en raison de la tension qui existe au sein du quartier.
B.T
Source: L’Observatoire
En Côte d’Ivoire, l’Unité spéciale d’enquête sur les violences liées à la présidentielle de 2020 a rendu ses conclusions. Cette unité composée de 40 policiers et gendarmes placés sous la houlette du procureur d’Abidjan a enquêté pendant 6 mois sur les violences politico-ethniques qui ont fait 85 morts entre août et novembre 2020. À l’époque l’opposition rejetait la candidature d’Alassane Ouattara à un troisième mandat puis avait contesté sa réélection. Selon le procureur, plus de 270 personnes sont impliquées à des degrés divers. Il revient maintenant aux juges d’instruction de choisir qui poursuivre.
Depuis 2020, 233 suspects ont été interpellés. La plupart a été libérée et placée sous contrôle judiciaire, mais 11 sont toujours en détention préventive pour leur implication présumée dans les crimes les plus graves, comme la décapitation de Toussaint N’guessan Koffi à Daoukro. 40 autres personnes sont par ailleurs activement recherchées, ajoute le procureur Richard Adou.
« La manipulation des sentiments d’appartenance ethnique, politique et religieuse, ainsi que l’impunité demeure un ressort important de l’escalade de le violence , y compris politique. La jeunesse a été instrumentalisée comme un bras exécuteur par les leaders politiques. Tous ceux qui de près ou de loin auront permis, incité, instrumentalisé, armé ou financé vont répondre de leurs actes. »
Pascal Affi N’guessan, Simone Gbagbo, Maurice Kakou Guikahué, Assoa Adou, Toikeusse Mabri, Guillaume Soro entre autres… Le rapport désigne de nombreux responsables politiques d’opposition comme « auteurs moraux », c’est-à-dire commanditaires ou financiers.
Même l’ancien chef de l’État Henri Konan Bédié, qui a appelé à la désobéissance civile, peut être poursuivi, estime le procureur. Il n’est pas protégé par la loi de 2005 sur le statut des anciens présidents, assure le procureur Richard Adou. ” Tous ceux qui ont commandité, qui ont incité, qui ont financé cette désobéissance civile qui a entraîné des drames, toutes ces personnes=là ne sont pas exemptes de poursuites. C’est vrai qu’il existe une loi, celle de 2005 sur les anciens présidents de la République, des anciens présidents des institutions, d’anciens ministres. Mais l’article 54 de cette loi dit bien que toutes les infractions commises par ces personnalités en période électorale échappent à la procédure spéciale.
SOURCE RFI AFRIQUE
Le procureur Richard Adou explique la procédure concernant des anciens présidents, qui «ne sont pas exemptes de poursuites»
Le procureur Richard Adou assure par ailleurs qu’il n’y a aucun lien entre la sortie de ce rapport et la reprise du dialogue politique :
« C’est une coïncidence que cela intervienne en ce moment. Le procureur n’est pas un acteur politique, et cela n’a aucune conséquence sur le dialogue politique. »
La balle est maintenant dans le camp des trois juges d’instruction nommés, à qui il revient maintenant de diligenter ou non les poursuites.
L’alerte est venue récemment de sa famille et de ses avocats qui ont dénoncé les dures conditions de détention de l’ancien Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga (SBM), ayant dangereusement affecté sa santé, au point de le faire immédiatement évacuer à l’extérieur. Avant que l’irréparable ne se produise.
Qui bloque l’évacuation sanitaire de l’ancien Premier ministre SBM, détenu à la Maison centrale d’arrêt de Bamako depuis plusieurs mois, dans des conditions des plus déplorables ? Au cœur de ce dossier judiciaire, l’interrogation est prise très au sérieux, notamment du côté de la famille et des avocats de l’intéressé ; eux qui ne cessent, selon des sources proches du dossier, depuis plus d’un mois, à attirer l’attention des autorités de la transition sur la nette dégradation de la santé du détenu.
En fait, ce sont, toujours selon les mêmes sources, les conditions inhumaines de détention de l’ancien Premier ministre, SBM, maintenu, contre toute attente, dans une cellule de 90 personnes, qui ont provoqué cette soudaine et brutale détérioration de sa santé. Quand on sait que l’intéressé lui-même présentait des antécédents sanitaires, on se rend absolument compte de la nécessité qu’il y a lieu de prendre très au sérieux les préoccupations de sa famille.
A l’évidence, le cas de SBM est devenu plus préoccupant pour ses médecins traitants qui ont conclu en ce moment précis que l’état de santé du détenu, de plus en plus dégradant, nécessite une évacuation en bonne et due forme vers des plateaux techniques plus adaptés pour une prise en charge efficace.
En dehors de pareille évacuation sanitaire, il est clair, notent les rapports médicaux, que le pronostic vital de l’intéressé est bien engagé. Dès lors qu’un tel signal médical est avancé par les spécialistes, et en tenant compte que l’intéressé bénéficie, jusqu’à preuve du contraire, de la présomption d’innocence, tel qu’il est préconisé dans tous les pays de droit, il est évident que l’évacuation sanitaire ne devra poser aucun problème. Et surtout qu’en la matière, ce qui est recherché en définitive, c’est la manifestation de la vérité.
Autour de cette affaire, où certains membres de la famille de SBM n’hésitent plus à parler d’un otage politique, sur fond d’habillage juridique, en raison du fait que l’homme fait peur, on redoute de plus en plus une volonté délibérée d’humilier un homme.
Un sentiment de plus en plus dominant au sein de l’opinion publique. Ce dossier judiciaire prend désormais les allures d’une véritable machine de répression judiciaire, à partir du moment où il a été refusé à Mme Bouaré Fily Sissoko, ex-ministre de l’Economie et des Finances, également poursuivie dans ce dossier, et qui a toujours clamé son innocence, de participer aux obsèques de sa défunte maman, presque centenaire.
Dans un pays de civilisation comme le Mali, voilà un état de fait qui a heurté les sensibilités, comme étant la marque la plus saisissante d’une justice déshumanisée.
Madou COULOU
Source : La Preuve
Une mission des FAMa escortant une quarantaine de véhicules civils en provenance du Niger pour Gao a été “la cible d’une embuscade d’un Groupe armé terroriste (GAT)” à 20 km d’Ansongo (au sud-est de Gao). “Une course poursuite a permis de neutraliser (tuer) deux assaillants, de détruire une moto”, ont indiqué les FAMa qui déploraient quatre blessés légers. “L’escorte a été réorganisée et a pu regagner Gao en toute sécurité”, ont-elles assuré.
Par ailleurs, dimanche en fin d’après-midi, ont précisé les FAMa, “une patrouille est tombée dans une embuscade ayant coûté la vie à un militaire et blessé cinq autres” non loin de Diabaly (Niono/Ségou), dans le centre du pays.
Depuis 2012, le Mali est confronté à une profonde crise multiforme aux niveaux sécuritaire, politique et économique, rappellent des observateurs locaux, indiquant que les insurrections indépendantistes, les incursions djihadistes et les violences intercommunautaires ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés, malgré la présence des forces onusiennes (MINUSMA), françaises (Barkhane) et européennes (Takuba). Fin
BAMAKO, 27 décembre (Xinhua) —
Au niveau des dames, le District 4 jouait contre le District 5 et chez les hommes le District 4 était aussi opposé à la première équipe régionale de Kayes. Ces finales étaient placées sous la présidence du Ministre de la jeunesse et des Sports, Mossa Ag Attaher.
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Selon la cellule communication de la police Nationale, les opérations de descente de police dans les nids criminogènes se poursuivent. Pour elle, cette opération visait à arrêter les malfrats et créer dans leur (…)
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Pour rappel, notre pays avait enregistré son premier cas officiel de Covid-19 le 25 mars 2020. Presque neuf mois plus tard, le 15 décembre 2020, la pandémie avait provoqué la mort de 201 personnes. Alors que les mesures de sensibilisation au lavage des mains, au port du masque et aux gestes- barrières, ainsi que celles plus contraignantes comme le couvre-feu et la fermeture des lieux publics avaient permis de limiter la propagation du virus.
Cette année encore, le pays fait face à une augmentation des cas ces dernières semaines.
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Le représentant du Groupe AIRNESS, Hamidou Guèye a remercié pour la confiance placée à la marque AINESS . « Ce maillot : il est très important que le Mali soit représenté de la meilleure façon… » a t il déclaré.
Concernant le (…)
ALPHA C. SOW
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