Orange Burkina Faso a lancé le jeudi 23 février 2023 à Ouagadougou, son programme dénommé Hello Women à travers le financement du projet « Yidgri ». Initiative du groupe Orange, le lancement de ce programme visant à favoriser l'intérêt des femmes pour les métiers de la technique et du digital, a vu la participation de Elisabeth Medou Badang, directrice des ressources humaines de Orange Afrique-Moyen Orient, de Mamadou Coulibaly, directeur général de Orange Burkina Faso, de Gisèle Gumedzoé / Ouédraogo, directrice générale de Coris Bank International SA et marraine du projet « Yidgri ».
Orange à travers son programme Hello Women s'est résolument engagé à faciliter l'accès aux métiers du numérique et de la technique à la gente féminine. « En tant qu'acteur majeur du numérique, Orange a une immense responsabilité : celle de donner aux femmes le pouvoir d'être créatrices de valeur par et pour le numérique. Nous avons la conviction que la mixité, dans toutes les fonctions et à tous les niveaux, est un gage de succès pour la performance économique de l'entreprise, d'innovation, et de bien-être des salariés ». C'est en ces termes que Mme la directrice des ressources humaines Afrique-Moyen Orient de Orange a lors de son allocution présenté ce programme.
Au Burkina Faso, c'est le projet « YIDGRI » qui a eu la chance de bénéficier d'un financement du programme Hello Women. Un projet présenté par les Ladies (femmes) de Orange Burkina et l'ONG ASMAD.
« Nous avons saisi une opportunité du groupe Orange, qui a lancé un appel à projets pour la formation de jeunes filles aux métiers de la technique et du digital. Nous avons créé un projet, le projet « Yidgri » d'Appui à l'insertion professionnelle des jeunes filles dans les métiers du technique et du digital au Burkina Faso et avons identifié l'ONG ASMADE, qui œuvre depuis 29 ans à la promotion des jeunes filles pour le porter. C'est un financement d'environ 29 millions de francs CFA qui nous a été octroyé pour identifier, former, encadrer nos sœurs, nos filles et les conduire vers les métiers techniques et du digital », a expliqué la présidente des ladies de Orange Burkina, Zara Bationo.
Elle a indiqué que le pilotage du projet « Yidgri » sera assuré par l'ONG ASMADE. Et son rôle sera de renforcer l'employabilité de 60 femmes et jeunes filles diplômées dans les métiers techniques et numériques de la ville de Ouagadougou de 2023-2024 et de faire recruter 50% de ces femmes et filles dans les métiers techniques et numériques au Burkina Faso.
Pour Apolline Kalga, chargée de communication de l'ONG ASMADE, Orange Burkina et son institution partagent la même vision, celle de l'autonomisation de la femme. « Le numérique est devenu est un outil incontournable et nous voulons accompagner l'employabilité des femmes dans ce domaine », a-t-elle révélé.
La marraine du projet Yidgri, directrice générale de Coris Bank International Gisèle Gumedzoe / Ouédraogo a commencé son propos par cette citation : « Vous ne pouvez pas espérer construire un monde meilleur sans éduquer la femme ». Selon la marraine du projet, il est nécessaire de mettre en place des mesures ou initiatives qui encouragent fortement la jeune fille à s'engager dans les filières techniques et scientifiques porteuses d'opportunités d'emplois.
Mamadou Coulibaly, directeur général de Orange Burkina, a pour sa part informé que même au sein de Orange Burkina Faso, cette question du manque de la gente féminine dans les domaines techniques et numériques est reluisante. Il a révélé que seulement 12 % de femmes travaillent à la direction technique et du système informatique de Orange Burkina Faso. « Soit 14 femmes sur 111 personnes », a-t-il soutenu en affirmant que le projet « YIDGRI » est le bienvenu parce qu'il permettra d'accompagner des jeunes filles dans les métiers techniques et numériques afin de leur donner la chance de se réaliser et d'être potentiellement de futures employées de Orange Burkina Faso dans les domaines techniques bien entendu ».
Rama Diallo
Lefaso.net
Le président de la République a nommé, par ordonnance présidentielle, un nouveau comité de gestion à la Générale des carrières et des mines, (GECAMINES). Cette ordonnance, signée samedi dernier, a été rendue publique lundi 28 février.
Ainsi, le nouveau comité de gestion de la GECAMINES est constitué des personnalités suivantes:
Guy Robert Lukama Nkuzi, président du conseil d’administration
Placide Kala Basidiwa, directeur général(DG)
Déja 10 ans !
28/02/2013 - 28/02/2023
« Oui, pour moi vivre c'est le Christ et si je dois mourir, j'y gagne » (Phil 1,21)
Le Sergent SAMBOHOUN Alain Tia, Précédemment en service au Bataillon des Transmissions des Armées
ALAIN REPOSE EN PAIX
AUPRÈS DE TON CRÉATEUR
MESSES À LA PAROISSE SAINT PIERRE DE GOUNGHIN
* le Mardi 28 février 2023 à 18h30
* le Dimanche 12 Mars 2023 à 9h
Le parti politique Mouvement de solidarité pour le changement (MSC) s’est dit profondément préoccupé, lundi 27 février, par l'insécurité dans la ville de Kindu (Maniema). Au cours d’un point de presse, le président interfédéral du MSC, Radjabu Amisi Bin Musazi, a regretté que cette insécurité s’installe aussi dans la sphère politique.
Le gouverneur du Kasaï-Central, John Kabeya, a lancé, lundi 27 février à Kananga, la construction de la morgue de l’hôpital provincial aux normes modernes.
Les travaux seront exécutés par l’entreprise SAFRIMEX pour une durée ne dépassant pas six mois.
Les agents de différents services de la mairie Beni (Nord-Kivu) ont été sensibilisés, lundi 27 février, sur le danger que représentent les mines et engins explosifs improvisés.
N° BFVK-001-DAO-SNV-2023-ECDD
SNV est une organisation partenaire du développement global investie d'une mission, qui est ancrée dans les contextes et les sociétés où nous travaillons. En nous inspirant des principes transformationnels et des objectifs fixés par les ODD, nous nous engageons à développer des systèmes agroalimentaires résilients qui garantissent la sécurité alimentaire et une nutrition appropriée ; à accroître la fiabilité et la disponibilité des systèmes d'approvisionnement en eau et d'assainissement pour atteindre une quantité et une qualité acceptables ; et à améliorer l'accès aux énergies durables et d'un coût abordable pour tou∙te∙s.
Actifs au Burkina Faso depuis 1970, nos projets couvrent l'ensemble du pays. Nous avons des bureaux à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou, Ouahigouya, Fada N'Gourma et Dédougou avec des équipes résilientes et pluridisciplinaires composées à plus de 90% de personnel national.
Le consortium SNV Organisation Néerlandaise de Développement et World Waternet (WWn), a acquis un financement de l'Ambassade du Royaume des Pays-Bas (EKN) pour la mise en œuvre du projet de gestion intégrée des ressources en eau intitulé Eau, CLE du Développement Durable (ECDD). Le projet a une durée de quatre ans et couvre la période de décembre 2020 à décembre 2024. Il renforcera différentes institutions et organisations, chacune dans son rôle et dans son mandat, ainsi que leur capacité de collaborer et de faire participer la population.
Il a pour objectif global de contribuer à la résilience des populations dans les territoires cibles par l'accroissement des moyens de subsistance et l'accès aux services de l'eau, l'hygiène et l'assainissement et comme impact indirect de contribuer à la gestion durable des ressources en eau et à leur utilisation domestique et productive dans des zones fragiles des bassins versants du Burkina Faso.
SNV, agissant en qualité de Maitre d'Ouvrage lance le présent Avis d'Appel d'Offre pour la réalisation de magasin de stockage et de conservation des produits agricoles. Les réalisations sont réparties par les lots suivants. Les entreprises soumissionnaires ne peuvent postuler qu'à un seul lot :
1. La participation à la concurrence est ouverte à toute entreprise pour autant qu'il ne soit pas sous le coup d'interdiction ou de suspension et en règle vis-à-vis de l'administration du Burkina Faso ;
2. La durée de la réalisation est de 06 mois pour l'ensemble des ouvrages allant de mi-avril 2023 à mi-septembre 2023. La durée pour chaque lot sera préciser à la rencontre de cadrage avec chaque entreprise. SNV se réserve le droit de revoir la durée d'exécution de façon unilatérale à tout moment de l'exécution ;
3. Les soumissionnaires éligibles, intéressées sont invitées à télécharger le DAO et Annexes en suivant le lien https://urlz.fr/kX7W ou à le retirer au secrétariat de SNV, sise à Ouaga 2000, Sect. 54, Av. SARE Elie, Porte 437 01 BP 625 Ouagadougou 01- Burkina Faso, Tel : 25409263 ;
4. Les offres techniques et financières doivent être rédigées en français et présentées en un (01) original et deux (02) copies dans une enveloppe avec mention « REPONSE A L'APPEL D'OFFRE POUR LA REALISATION DE MAGASIN DE STOCKAGE ET DE CONSERVATIONS DE PRODUITS AGRILE DE 100T, 50T, 25T (PRECISER LE LOT ET L'INTTUTILE DU LOT) », conformément aux instructions aux soumissionnaires, et devront parvenir au secrétariat de SNV, au plus tard le 17 mars 2023 à 12HOO. En cas d'envoi par la poste ou autre mode de courrier, la SNV ne peut être responsable de la non réception de l'offre du soumissionnaire ;
5. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pour un délai de 120 jours, à compter de la date de remise des offres ;
6. Les soumissionnaires ne prennent pas prendre part au processus de dépouillement, et le ou les entreprises retenues seront contactées directement pour la suite du processus ;
7. La SNV se réserve le droit de ne donner aucune suite à tout ou partie du présent Appel d'offres.
La deuxième phase du projet Travaux à haute intensité des mains d’œuvre (THIMO), du Fonds social pour la République, a été lancée, lundi 27 février à Beni (Nord-Kivu) par le maire de cette ville.
Les travaux de cette deuxième phase du projet THIMO concernent la réhabilitation des rues et des avenues, le gravelage ainsi que l’entretien de certains caniveaux de Beni.
La Grande famille OUEDRAOGO, les familles alliées SOULAMA, HEMA, OUATTARA, SIRIMA
Monsieur OUEDRAOGO PEGWENDE CHEICK KADER
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fille, belle fille, Épouse, sœur
Mme OUEDRAOGO née SOULAMA ARAMATOU
survenu le 25 Février 2023 à Rabat au Maroc
Arrivée du corps le 1er Mars 2023 à 1h30 du matin à l'aéroport international de Ouagadougou.
Levée du corps et recueillement à partir de 9h au domicile familial à Tanghin le mercredi 1er Mars 2023 suivi de l'inhumation au cimetière Route de Kamboinsin à partir de 10h.
Union de Prière
Revue de presse du mardi 28 février 2023
La visite annoncée à Kinshasa du président français, Emmanuel Macron, est largement commentée par les journaux parus mardi 28 février.
« Nul ne meurt si son souvenir demeure intact dans la mémoire des siens »
1er mars 2017 – 1er mars 2023
Voilà six (6) ans qu'il a plu au Seigneur de rappeler à lui sa servante :
Madame GUERANDI née MAIWORE Elisabeth
A l'occasion de ce triste anniversaire,
Les grandes familles SALKREO, GUERANDI au Cameroun ;
Les familles KOWE, DOUBOU, et CISSE au Burkina Faso ;
Prient ceux qui l'ont connue et aimée à s'unir à elles dans la prière et/ou en pensée pour le repos de son âme.
Que le Dieu tout puissant vous bénisse et vous récompense au Centuple de vos bienfaits.
UNION DE PRIERES !!!
Le tribunal de grande instance de Bandundu a débuté lundi 27 février ses audiences foraines, opposant le ministère public au prévenu Tamuzi Gloria, alias « Serpent ». Le ministère public a requis la peine de mort contre ce jeune de vingt-cinq ans, accusé de plusieurs griefs dont les meurtres.
Le miel du Nord-Kivu est un aliment simple, riche, qui ne subit aucune transformation chimique. Sa consommation régulière peut permettre de réduire le taux de malnutrition actuellement élevé dans la province, recommande l’Ingénieur Alphonse Paluku Kighoma, au terme d’une enquête de onze mois portant sur la qualité du miel consommé à Goma et son rôle dans l’alimentation.
La réunion des chefs d'état-major des forces de défense de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), tenue à Nairobi le 9 février 2023, avait décidé que le retrait du M23 s'échelonnerait sur une période de 30 jours. C’est ce mardi 28 février que le mouvement de retrait des rebelles du M23 devrait débuter. Mais, sur le terrain, c’est tout le contraire qui s’observe.
En effet, au lieu de quitter les espaces occupés, les rebelles du M23 et l’armée rwandaise poursuivent plutôt l’occupation de nouvelles entités.
Présente à Ouagadougou dans le cadre du 28e FESPACO, le commissaire en charge du développement humain et des affaires sociales de la Commission de la CEDEAO, Pr Fatou Sow Sarr, a été reçue en audience, dans la soirée de ce dimanche 26 février 2023 par le ministre des affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur, Olivia Rouamba. Au menu, l'actualité culturelle certes, mais également des questions politiques de l'espace communautaire CEDEAO.
La délégation dit être venue pour manifester la solidarité de l'institution communautaire, CEDEAO, au peuple burkinabè et à son gouvernement à cette période de FESPACO. « Cela traduit la résilience du pays qui a su, malgré toutes les difficultés, tenir cette manifestation importante pour l'Afrique ; parce qu'aujourd'hui, le FESPACO n'est plus une propriété du Burkina, il appartient à notre sous-région, il appartient à notre continent. Le FESPACO nous élève au niveau international et permet à l'Afrique d'être à la table des plus grands de ce monde dans le domaine du cinéma », a exprimé Pr Fatou Sow Sarr à sa sortie d'audience.
De l'avis de l'hôte, le cinéma, la culture d'une manière générale, est importante dans la marche du monde. « L'Afrique est l'avenir du monde, c'est l'Afrique qui doit définir le futur de la culture. Pour cela, nous attachons une importance capitale au FESPACO pour qu'il continue à exister et pour qu'il aille encore plus et beaucoup plus haut. Le FESPACO aidera nos pays à avoir la place qui leur revient sur la scène internationale ; parce que d'abord, c'est une question économique, mais en même temps une question politique. (…). Il n'est pas question qu'on laisse notre culture entre les mains des autres, qui vont l'exploiter comme ils ont exploité nos ressources. La culture est aujourd'hui un bien économique. C'est ce que le Burkina est en train de faire. Le Burkina est un pays qui nous est tous cher dans cette sous-région ; parce que Thomas Sankara, comme Kwamé Nkrumah, Cheick Anta Diop, continuent aujourd'hui d'être la boussole pour notre jeunesse. Pour cela, ce que le Burkina a produit nous appartient tous », a brandi le commissaire en charge du développement humain et des affaires sociales de la Commission de la CEDEAO.
« Il faut que nous ayons une communauté forte »
Pr Fatou Sow Sarr qualifie donc cette présence à Ouagadougou d'obligation, car convaincue que l'intégration doit être une réalité dans la sous-région. « Nous n'avons pas de choix que d'être unis, pour pouvoir vaincre les difficultés qui vont se présenter à nous. Nous avons un même destin, nous sommes une communauté de destin et la CEDAO travaille à cela. Ce qui touche un de nos pays membres ébranle l'ensemble des autres pays », déclare-t-elle.
Réagissant à une question sur les sanctions de la CEDEAO contre les dirigeants de la transition, elle a expliqué qu'elles procèdent des décisions de la Conférence des Chefs d'Etat, qui répond à une logique à son niveau. « Mais nous, pour le mandat que nous avons, c'est de nous activer dans le champ du développement, et c'est ce que nous faisons, par des bourses que nous octroyons, des appuis en cas de situations de catastrophe, les soutiens humanitaires, etc. », évoque le commissaire Fatou Sow Sarr, avant de confier qu'à son arrivée en août, le premier acte qu'elle a signé, a consisté en une aide financière à l'éducation au Burkina Faso.
Le chef de délégation dit avoir également échangé avec le ministre en charge de la famille sur des sujets liés à la cellule familiale. « Aujourd'hui, le problème de notre sous-région, c'est celui de la jeunesse. Or, la jeunesse, c'est d'abord la famille », pose-t-elle avant de relever la nécessité de travailler à recoudre les familles et à assurer la cohésion au sein d'elles, de sorte à donner de l'espoir à la jeunesse qu'il y a un avenir meilleur. « Nous avons les ressources, nous avons les compétences, il nous reste à faire un petit effort pour comprendre tout cela, pour l'internaliser et travailler de manière intelligente sur nos relations avec l'extérieur. Pour pouvoir le faire, il faut que nous ayons une communauté forte », étale Pr Sow Sarr, pour qui, il faut se battre, chacun, à l'intérieur de son propre espace pour cette vision commune. Mais c'est en se donnant la main, en se serrant les coudes, que cet objectif sera atteint, convainc Pr Fatou Sow Sarr.
Tout n'est donc pas peint en noir quand on évoque la question CEDEAO
Pour le ministre des affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur, Olivia Rouamba, cette démarche « vient du coup rassurer » non seulement les populations burkinabè, mais aussi les autorités dans ce contexte de l'élargissement des sanctions de la CEDEAO contre les trois pays (Burkina, Guinée, Mali). « Cette présence rassure à plus d'un titre ; quand vous entendez le discours que madame le commissaire a tenu, qui est qu'elle va transmettre fidèlement le plaidoyer qui a été fait lors de nos échanges, et qui vise à rassurer nos peuples et à mettre en exergue l'aspect CEDEAO des peuples que l'aspect sanctions. Et elle l'a si bien relevé, c'est la Conférence des chefs d'Etat qui a justement pris cette décision de renforcement des sanctions. Encore qu'à ce niveau (et c'est une analyse que je mène de façon objective), elle ne fait pas l'unanimité », accueille le ministre Rouamba.
Elle apprend également qu'au cours des échanges, il a été question de LGBT, qui, de son avis, tend à brader les valeurs culturelles, « alors que la culture, c'est tout ce qui doit nous rester, même quand on a tout perdu ».
Elle loue aussi les échanges sur la question de la famille et des femmes qui, selon elle, constitue un pan très important au Burkina, surtout dans ce contexte sécuritaire difficile. « Je profite adresser des mots de remerciements …, parce qu'on a reçu une note du président de la Commission de la CEDEAO, qui a répondu favorablement à une requête qu'on avait envoyée et qui demandait un soutien pour les personnes déplacées internes (soutien humanitaire, sécuritaire…) », informe le ministre Olivia Rouamba, faisant observer que tout n'est donc pas peint en noir quand on évoque la question CEDEAO.
O. L
Lefaso.net
Les ressortissants de la commune de Partiaga, dans la province de la Tapoa, ont convoqué la presse dans l'après-midi de ce lundi 27 février 2023 pour parler d'une attaque terroriste qui a eu lieu le dimanche 26 février 2023 dans cette commune de la région de l'Est. Ils dénoncent le « silence des autorités » face à ce qu'ils qualifient « d'horreur ».
Les ressortissants de la commune de Partiaga à Ouagadougou montent au créneau contre les autorités, vingt-quatre heures après « l'attaque » survenue dans cette commune. Au moment où nous écrivions ces lignes, aucune autorité administrative, ni militaire n'a fait cas de ces attaques. Un silence qui agace les ressortissants de cette commune, sans nouvelles de leurs proches. « Que devons-nous faire, si nos parents ont été sauvagement assassinés dans la matinée de ce dimanche 26 février 2023 et que l'autorité s'est murée dans un silence des plus sordides », lancent-ils d'entrée.
Selon les conférenciers, le départ du détachement militaire et de la brigade territoriale de la gendarmerie de Partiaga a précipité cette attaque. Une attaque survenue malgré les différentes alertes adressées aux autorités administratives et militaires à travers les réseaux sociaux et les médias, disent-ils.
« Comme s'ils savaient ce qui allait arriver, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ne reviendront plus jamais jusqu'à ce que le pire survienne, c'est-à-dire l'attaque barbare du dimanche matin. Les terroristes ont donc profité de cette absence des hommes qui sont payés pour assurer la sécurité des populations pour se mobiliser et encercler la commune durant plus de quatre jours avant de lancer l'attaque finale », explique Saïdou Sinini, porte-parole des ressortissants de Partiaga.
Ils reconnaissent tout de même que des frappes aériennes ont très souvent été menées par les forces armées nationales en réaction aux mouvements des groupes armés terroristes. « La veille du drame, des frappes aériennes ont été enclenchées sur quelques bases terroristes aux alentours de la ville », reconnaissent-ils.
Selon eux, les Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP) sont restés pour protéger la ville. Mais par manque de renforts, cela n'a pas été suffisant. « La mobilisation des VDP ne fera pas le poids face à ces groupes armés terroristes que même les professionnels du métier des armes redoutent et craignent », assure Saïdou Sinini, porte-parole des ressortissants de la commune de Partiaga à Ouagadougou.
C'est ainsi qu'au petit matin de ce dimanche 26 février 2023, aux environs de 5h30 s'est produit l'attaque. Ils assurent que les terroristes ont détruit tout sur leur passage, du massacre des populations civiles aux destructions des biens immobiliers et des vivres. « Une histoire que seuls les films d'horreur peuvent réaliser. Les forces terroristes ont détruit la plupart des bâtiments administratifs de la ville et ont sillonné les concessions pour y mettre le feu. Les hommes qui se sont retrouvés sur leurs chemins ont été tout simplement abattus. Même les fidèles chrétiens qui étaient à l'office religieux du dimanche n'ont pas eu la compassion de nos tueurs du jour », décrivent-ils.
« Une commune qui a demandé de l'aide depuis plus de deux semaines. Nous sommes déçus de cette façon de faire de nos autorités qui font la sourde oreille quand il s'agit de la vie des habitants de la région de l'Est et particulièrement de la commune de Partiaga. Nous sommes déçus des nouveaux dirigeants qui ont pourtant donné de l'espoir aux populations mais qui nous laissent mourir comme des animaux dans l'ignorance totale. Pendant que le FESPACO bat son plein à Ouagadougou, un film d'horreur s'est passé dans notre ville, Partiaga. Impossible de compter le nombre de morts et de faire un bilan des dégâts », regrettent-ils.
« Si vous ne souhaitez pas que nos populations pactisent avec l'ennemi pour vivre en paix, il est temps que vous nous considérez aussi comme les autres Burkinabè qui arrivent à vaquer à leurs occupations. Nous sommes aussi des Burkinabè », ont-ils prévenu.
Les ressortissants de Partiaga demandent aux autorités d'établir un bilan exact de l'attaque, de faciliter l'enlèvement des différents corps abandonnés afin de procéder à leur enterrement et d'organiser des funérailles, d'établir des couloirs humanitaires pour aider les rescapés, etc.
Mamadou ZONGO
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