Les députés nationaux du Nord-Kivu, réunis ce mardi 28 février à Goma pour analyser les causes profondes de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, caractérisée notamment par la guerre du M23 et les déplacements des milliers des populations, proposent le règlement pacifique de la crise entre le gouvernement et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda.
Ils l’ont signifié dans une lettre ouverte adressée ce même jour, au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi.
Ces députés proposent entre autres :
Le sénateur Augustin Matata Ponyo Mapon qui s'est enrôlé ce mardi 28 février à Kindu, au Maniema, déplore le fait d’avoir été interdit d’être par ses sympathisants, pendant que les candidats aux prochaines élections de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) se font enrôler accompagnés de leurs sympathisants.
Bien avant son enrôlement, les dispositifs sécuritaires étaient observés au centre de Mikelenge où il devrait se faire enrôler.
A Lubumbashi, dans l’autre match de la poule D, le TP Mazembe est tombé de haut lorsqu’il s’est incliné sur ses terres 2-0 face à l’US Monastir. L’attaquant malien Boubacar Traoré ouvre la marque pour les Tunisiens juste après la pause (51è min) alors que Zyed Aloui double la marque à la 90è minute.
Les Tunisiens de Monastir prennent la tête du groupe avec 7 points alors que Young Africans occupe le deuxième rang avec 4 points devant le TP Mazembe (3 points) et le Réal de Bamako (2 points) se classe 4è.
Mathématiquement les Scorpions restent dans la course, mais il est très difficile de parier sur l’équipe de Djicoroni-Para qui affiche un niveau moyen dans la compétition. Pour espérer se qualifier pour les quarts de finale, l’équipe de Nouhoum Diané doit gagner les trois prochains matches. La mission semble impossible surtout que les Réalistes vont disputer deux matches à l’extérieur contre Young Africans, le 8 mars en Tanzanie et l’US Monastir, 1er avril en Tunisie. Entre-temps, les Scorpions recevront le TP Mazembe, le 19 mars au stade du 26 Mars.
Le FC St Eloi Lupopo de notre compatriote Mohamed Magassouba a glané ses trois premiers points en phase de poules après sa victoire (1-0) face aux Libyens d’Al Akhdar.
Dans un match délocalisé à Ndola dans la capitale zambienne, l’unique but de la partie a été inscrit par Emmanuel Bola Lobota dans les arrêts de jeu de la première période (45è min +2). Avec 4 points, le FC Saint Éloi Lupopo sort de la zone rouge du groupe A après deux défaites consécutives face aux Gallants d’Afrique du Sud et les algériens de l’USMA.
Ousmane CAMARA
Le Témoin
La session va durer 3 jours. Elle est organisée par le gouvernorat de San et financée par la MINUSMA.
Studio Tamani
Selon le donateur, l’objectif est de venir en aide à ces personnes dont la vulnérabilité a été accentuée suite à cette attaque. Rappelons que cette attaque a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi dernier faisant au moins 12 morts et plusieurs blessés.
Studio Tamani
Vingt-cinq personnes dont l’âge varie entre 10 et 18 ans ont été kidnappées lors d’une incursion des hommes armés vers 4 heures du matin ce mardi 28 février.
Cet incident malheureux a eu lieu dans trois villages de la localité Banda, chefferie Mopoyi, territoire d’Ango (Bas-Uélé), à plus de 800 kilomètres au nord de Kisangani, a témoigné le président de la société civile locale, Théophile Zagbina.
Le président du parlement des jeunes de la localité d’Eringeti, dans le territoire de Beni, déplore la lenteur des opérations d’enrôlement et d’identifications des électeurs, même s’il s’observe un engouement des requérants des cartes d’électeur dans les centres d’enrôlement.
La représentante spéciale du secrétaire générale des Nations unies en RDC, Mme Bintou Keita, a échangé lundi 27 février avec le gouverneur de la province du Nord-Kivu, le lieutenant général Constant Ndima, sur la sécurisation de l’espace aérien de Goma.
Dans le cadre de la coopération et de la collaboration entre la MONUSCO et les services de sécurité de la République, les deux personnalités ont également parlé de la mise en œuvre du communiqué de Luanda du 23 novembre 2022.
Le coordonnateur de l’ONG Congo action pour la diplomatie agissante (CADA), Eric Kamba, a préconisé, mardi 28 février, que tout rebelle soit interdit d’accéder aux fonctions publiques.
Il l’a dit dans un communiqué exploité par Radio Okapi.
Dans ce document, Eric Kamba a également proposé que tout Congolais qui prend les armes soit définitivement exclu des FARDC, de la Police nationale congolaise ou de services de sécurité du pays.
Les acteurs en charge de l'état civil se sont réunis ce mardi 28 février 2023 à Ouagadougou dans le cadre du programme d'appui à la modernisation du système de l'état civil (PAMEC). La cérémonie d'ouverture de l'atelier a été présidée par le secrétaire général du ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité.
Le Programme d'appui à la modernisation du système de l'état civil (PAMEC) a été conçu et mis en œuvre pour soutenir l'application de la Stratégie nationale de l'état civil (SNEC) au Burkina Faso. Les trois composantes principales du PAMEC sont l'amélioration de l'environnement et la gouvernance, le renforcement des capacités des services y compris l'interopérabilité et le soutien à la demande de services.
Cet atelier national de capitalisation et de partage d'expériences constitue un cadre de réflexion afin d'améliorer davantage le système de l'état civil au Burkina Faso. Il s'agit de présenter les acquis, partager les bonnes pratiques, prendre en compte les nouveaux défis dont l'enregistrement des naissances au sein des personnes déplacées internes (PDI).
Le partage de ces expériences, approches ou démarches méthodologiques permettrait d'apprécier les bonnes pratiques qui sont des expériences réussies, capitalisables, duplicables dans une perspective de durabilité, pour contribuer à renforcer le système de l'état civil notamment l'enregistrement des naissances.
Comme acquis, le projet a permis le renforcement de la collaboration entre les services de santé et les services d'état civil, le renforcement des capacités de 934 acteurs de l'état civil, l'amélioration des coûts d'accès aux services d'état civil, l'amélioration de l'enregistrement des naissances dans les délais légaux, l'amélioration de l'accès plus large aux services d'état civil par les populations les plus éloignées.
Il y a aussi l'érection de 199 formations sanitaires en Centres secondaires d'état civil (CSEC) dans les districts sanitaires de la région du Nord, l'appui des tribunaux départementaux pour la tenue d'audiences foraines ayant permis de délivrer 14 512 jugements déclaratifs d'actes de naissance chez les enfants de moins de 5 ans, l'implication des leaders communautaires dans la mobilisation sociale pour l'enregistrement des naissances, la mise en place de cellules communautaires de protection de l'enfance, la mise en place des équipes mobiles afin de faciliter l'enregistrement des naissances dans les délais légaux, etc.
Pour Sié Edgar Sou, secrétaire général du ministère en charge de l'administration territoriale, les déclarations des naissances et les difficultés rencontrées varient d'une région à une autre. Par conséquent, cet atelier permettra aux différents acteurs de partager leurs expériences afin d'améliorer le taux des déclarations des naissances. Dans le contexte actuel marqué par la crise sécuritaire et son lot de déplacés internes, Sié Edgar Sou ajoute que cet atelier permettra de prendre en compte les enfants déplacés internes qui risquent de ne pas avoir d'actes de naissance.
Sam Joseph Dabiré est le directeur pays de l'ONG EDUCO Burkina-Niger, partenaire de mise en œuvre de ce programme. Pour lui, il s'agit de mettre en commun les différentes expériences, voir les acquis, les insuffisances et déterminer les différentes perspectives afin d'atteindre les objectifs fixés. Selon lui, malgré les difficultés rencontrées, de belles réalisations ont pu être faites. « Les indicateurs en matière d'état civil notamment l'enregistrement des naissances dans les délais légaux se sont améliorés significativement, atteignant un bond de 50% dans la région du Nord », soutient-il.
Pour Christian Solofo, représentant de l'UNICEF à l'ouverture de cet atelier, le soutien de l'organisme onusien à ce programme répond aux principes et valeurs qu'il défend. Il s'agit notamment de la question des enfants, le droit à l'identité, etc. Il rassure que l'UNICEF s'engage à accompagner le gouvernement burkinabè pour l'amélioration de l'enregistrement des naissances.
Ce programme qui couvre les 13 régions du pays a été cofinancé par l'Union européenne et l'UNICEF.
Mamadou ZONGO
Lefaso.net
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a appelé, lundi 27 février, les Congolais vivant au Canada, en âge de voter, à se rendre tous dans la ville d’Ottawa pour se faire enrôlés sur la liste des électeurs.
Cette opération a démarré lundi dans l’ambassade de la RDC se trouvant dans cette ville canadienne.
L'ambassadeur du Japon au Burkina, Kato Masaaki, a visité, dans la matinée de ce mardi 28 février 2023 à Ouagadougou, deux collèges d'enseignement généraux (CEG) construits par son pays. La visite de ces deux établissements scolaires s'est faite avec le premier responsable du département, Joseph André Ouédraogo, et son équipe.
Ces deux collèges d'enseignement généraux (CEG) sont situés aux quartiers Bendogo (arr.4) et Wayalghin (arr.10) de la ville de Ouagadougou.
Ils ont été construits dans le cadre de la mise en œuvre de la phase 2 du projet de construction d'infrastructures éducatives en appui au post primaire, symbole de l'amitié et de la coopération entre le Burkina Faso et le Japon.
Au cours de cette visite guidée de ces deux établissements, le diplomate a exprimé sa satisfaction de savoir que ces salles de classe vont bénéficier à des centaines d'élèves. Tout en précisant que cette visite réaffirme ainsi l'engagement de son pays à accompagner le Burkina Faso, avec un accent sur la formation des ressources humaines.
Par ailleurs, les CEG de Bendogo et de Wayalghin ont été construits grâce à la coopération japonaise. Au total, une soixantaine de CEG ont été construits dans les régions du Centre, du Centre-nord, du Centre-sud et du Plateau central par le Japon pour un montant de plus de 13 milliards de FCFA, a noté Kato Masaaki. Et d'ajouter que son objectif, c'est de pouvoir accueillir le maximum d'élèves qui viennent de l'école primaire.
En s'adressant à cette occasion à ses hôtes, le premier responsable du département en charge de la question, Joseph André Ouédraogo, a salué la coopération japonaise qui a beaucoup fait pour ce pays. « Vous contribuez ainsi à la résistance et à la résilience du Burkina Faso », leur a-t-il lancé.
Quant aux deux principaux de ces CEG, ils ont exprimé également leur satisfaction de la construction de ces établissements qui ont amélioré leurs conditions de travail. Une occasion pour eux de faire des doléances à leur ministre de tutelle. C'est ainsi que le principal du CEG de Bendogo, Jules Zongo, a d'abord rappelé les bienfaits de la construction de ces salles pour les enseignants et les élèves.
Par la suite, il a fait savoir au ministre que la construction de ces salles est une bonne chose, mais il souhaiterait qu'ils ajoutent une classe de terminale pour faciliter le cursus des élèves, une salle d'enseignants, un laboratoire, une salle de lecture et une bibliothèque. Des doléances qui ne sont pas tombées dans l'oreille d'un sourd. Car le ministre les a rassurés que leurs doléances seront prises en compte, tout en les encourageant à être résilients, résistants, ainsi qu'avoir le moral haut, parce que le jour va se lever bientôt sur la terre du Burkina.
Yvette Zongo
Lefaso.net
La composante 4 du projet de renforcement de la résilience pour l'avenir (PREVENIR), intitulée plaidoyer et communication stratégique, a été officiellement lancée ce 28 février 2023. L'atelier a été présidé par la ministre de la solidarité, de l'action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille, Nandy Somé.
Porté par le Conseil danois pour les réfugiés et mis en œuvre par la Women's international league for peace and freedoom (WILPF), le projet "PREVENIR" vise à atténuer les conflits, la violence et leurs impacts sur la vie des communautés de la région du Liptako Gourma. Il intervient dans les régions à forts défis sécuritaires que sont le Nord, le Sahel, l'Est, le Centre-nord, la Boucle du Mouhoun ainsi que le Centre. PREVENIR couvre la période de janvier 2023 à mars 2025, et est mis en œuvre à travers une plateforme d'organisations de la société civile locales.
Ce qui selon Nandy Somé, ministre de l'action humanitaire, est salutaire puisque les OSC locales ont l'avantage d'être proches des communautés et donc peuvent échanger facilement avec elles pour simuler leur libre expression et porter leurs attentes aux autorités locales, régionales et nationales. Elle a exhorté la WILPF, partenaire national de mise en œuvre de PREVENIR, à mettre un accent particulier dans l'analyse de la situation, la collecte et le traitement des informations, mais aussi d'opter pour des canaux de communication appropriés, afin de faire entendre la voix des communautés aux autorités.
A en croire Régina Ouattara, présidente de la WILPF, sa structure aura un rôle de facilitateur à jouer dans cette composante dénommée plaidoyer et communication stratégique. ''Les communautés ont besoin de renforcer leur résilience. Elles ont aussi des besoins et très peu de possibilités de se faire entendre par les autorités. La WILPF est chargée de stimuler la communication entre les communautés et les décideurs. Avec les organisations locales de la société civile, nous irons écouter et transmettre aux autorités les besoins des communautés'', a-t-elle expliqué.
Le présent atelier de lancement, devrait permettre de présenter aux autorités ainsi qu'aux différentes parties prenantes, les objectifs, les résultats attendus ainsi que les activités planifiées, sans oublier les stratégies d'intervention qui seront utilisées.
Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net
Ce mardi 28 février 2023 se tient à Ouagadougou la première session 2023 du cadre sectoriel de dialogue "santé". Ce cadre sectoriel comprend outre le ministère de la Santé, le ministère de la Solidarité, de l'action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille et le ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques. L'ouverture de la cérémonie a été présidée par le ministre de la santé et de l'hygiène publique, Dr Robert Kargougou.
Selon le ministre de la santé et de l'hygiène publique, malgré un contexte national difficile marqué par la crise sécuritaire et sanitaire, le cadre sectoriel de dialogue santé a enregistré des résultats satisfaisants au cours de l'année 2022. Ainsi au cours de cette année, de nouvelles infrastructures sanitaires ont été construites, ce qui a permis de réduire la distance moyenne à parcourir pour accéder à un centre de santé à 5,3km. Dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, plus de 3,5 millions de personnes ont été complètement vaccinées. De nouveaux vaccins ont aussi été introduits dans le programme élargi de vaccination. Les enfants bénéficient désormais du vaccin contre l'hépatite B et dès l'âge de 9 ans, les filles sont vaccinées contre le HPV, virus responsable du cancer du col de l'utérus.
Le ministre a indiqué aussi que le Burkina Faso a atteint la norme minimale en personnel de santé notamment pour les médecins et les sages-femmes et maïeuticiens d'État. Afin de réduire les évacuations sanitaires hors du pays, des structures spécialisées sont en construction et seront bientôt fonctionnelles. Il s'agit du centre de gériatrie de Ouagadougou, du centre de cancérologie de Ouagadougou, du centre de neurochirurgie du CHU de Tengandogo, du CHU de Bobo-Dioulasso, etc. Pour ce qui est de la réponse à la crise humanitaire que connaît le pays, le cadre sectoriel santé a débloqué plus de 160 millions pour la prise en charge des indigents et 200 communes urbaines et rurales ont bénéficié de points de vente de vivres à prix subventionné.
Renforcer la santé communautaire
En plus de passer en revue les performances du cadre sectoriel de dialogue santé au cours de l'année 2022, les participants vont se pencher sur les perspectives pour le deuxième semestre de l'année 2023 et examiner et valider le plan d'action pour la stabilisation et le développement du secteur de la santé 2023-2025 qui est l'instrument de programmation opérationnelle des réformes et des investissements. Ce plan devrait prendre en compte des perspectives comme la création de postes de santé avancés et cliniques mobiles dans les zones touchées par l'insécurité, la poursuite de la gratuité des soins au profit des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans et son extension aux personnes âgées et personnes vivant avec le VIH, le lancement de la vaccination contre le paludisme au profit des enfants de moins de 5 ans, la mise en place de mesures incitatives au profit des agents vivant en zone d'insécurité, la poursuite de l'opération de vente de vivres à prix subventionné, la mise en fonction du SAMU (Service d'aide médicale d'urgence) à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso, etc.
" Les perspectives, c'est déjà de renforcer l'approche communautaire des soins de santé primaires pour faire en sorte que les services de santé et de nutrition soient disponibles sur l'ensemble du territoire burkinabè au profit de toutes les braves et résilientes populations. Une autre perspective est en rapport avec le renforcement des plateaux techniques des hôpitaux pour faire en sorte que les évacuations à l'extérieur se fassent rares. Nous voulons aussi renforcer le processus de certification des formations sanitaires et nous allons aussi travailler à ce que la mise à disposition des vivres au profit des populations vulnérables de notre pays soit une réalité. Nous avons aussi en perspective de travailler à ce que le centre hospitalier de Manga soit fonctionnel ", a confié le ministre de la santé, Dr Robert Kargougou.
Justine Bonkoungou
Lefaso.net
Le sélectionneur de Léopards séniors A de la RDC, Sébastien Desabre, a publié, ce mardi 28 février, la liste des joueurs présélectionnés pour la double confrontation face à la Mauritanie, comptant pour les 3ème et 4ème journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023.
Au total, le technicien français convoque 42 joueurs:
Une accalmie relative s’observait ce mardi matin, mercredi 28 février, sur différentes lignes de front dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu). C’est notamment à Luhonga et Malehe près de Sake au groupement Kamurhoza mais aussi à Rubaya, une cité minière où les combattants du groupe armé local Mai-Mai Nyatura ont chassé les rebelles du M23 depuis lundi dernier après d’intenses combats, affirment plusieurs sources.
La commune de Partiaga, dans la province de la Tapoa, région de l'Est, a subi une attaque le 26 février 2023. Les terroristes s'en sont pris aux populations et ont saccagé et incendié des biens matériels.
Dans un communiqué en date du 27 février, le gouverneur de la région le colonel Hubert Yaméogo informe les populations que des actions de sécurisation de la commune sont en cours.
Le premier responsable de la région a invité à « garder confiance en notre force de résilience et à notre détermination sans faille à mener le combat jusqu'à la victoire contre tous les ennemis de notre nation ».
Le colonel a également présenté au nom du gouvernement de la transition ses condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Lefaso.net
La pluie torrentielle de lundi 17 février a fait des dégâts humains dans le territoire de Kabare (Sud-Kivu). Trois enseignants d’une même école ont été foudroyés en pleine réunion de service.
Les victimes ont reçu la décharge et deux d'entre eux sont morts sur place, tandis que la troisième est admis aux soins.
Les témoins affirment que les victimes sont des enseignants de l’Institut Mushosho de Birava de Kabare.
Ce drame relance la question de l'absence du dispositif anti-foudre dans la plupart des établissements d’enseignement.