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Afrique

ENAM : Voici les dates de la rentrée académique 2022-2023 pour les candidats nouvellement admis

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/02/2023 - 09:30

COMMUNIQUE

Le Directeur général de l'Ecole nationale d'administration et de magistrature (ENAM), a le plaisir d'informer les candidats nouvellement admis aux concours d'entrée à l'ENAM et les inscrits sur titre de la session 2022 tous cycles confondus, que la rentrée académique 2022-2023 se tiendra à Ouagadougou et dans les Instituts régionaux d'Administration (IRA) des Hauts-Bassins (Bobo-Dioulasso) et de l'Est (Fada N'Gourma) conformément au programme ci-après :

1) Jeudi 9 mars 2023

• Montée des couleurs nationales à 7 heures ;
• Vérification des présences ;
• Informations administratives et pédagogiques ;
• Informations sur le règlement intérieur ;
• Information sur les enseignements ;
• Informations sur le régime des stages.

2) Vendredi 10 mars 2023

• Montée des couleurs nationales à 7 heures ;
• Vérification des présences ;
• Échanges avec les Ministres (45 minutes avec mon Ministre) ;
• Conférence inaugurale avec le Pr Laurent BADO sur le thème : « L'engagement dans un contexte de crise des valeurs ».

3) Lundi 13 mars 2023 début des cours à 7h30mn

Le Directeur général invite l'ensemble des élèves admis à prendre les dispositions nécessaires pour prendre part à cette importante rencontre et souhaite à toutes et à tous une bonne et fructueuse année académique.

Pour le Directeur général et P/O
Le Secrétaire général

Salif OUEDRAOGO
Chevalier de l'Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

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CAF-C2 : FC Lupopo bat Al Akhdar et se relance dans la course

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 27/02/2023 - 08:43


Le FC Lupopo a battu, dimanche 26 février, la formation d’Al Akhdar sur le score étriqué d’un but à zéro.


Ce match de la 3è journée du groupe A de la Coupe de la Confédération de la CAF s’est joué au stade Levy Mwanawasa de Ndola, en Zambie.


L’unique réalisation de cette rencontre a été l’œuvre du joueur Bola Lobota à la 45è minute de jeu.


Et ce score est resté inchangé jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre.

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Décès de Diallo Moussa : Remerciements

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/02/2023 - 07:30

Le chef de Barkoundouba

La grande famille DIALLO à Barkoundouba, Ziniaré, Ouaga, Bobo, en côte D'ivoire, aux Etats Unis

Les grandes familles : koita, Bousoum à Dori, Ouaga et en Côte d'ivoire
Le grande famille Sinaré à Silmiougou, Ziniaré, et Ouaga

Le veuve DIALLO Penda à Ouagadougou, DIALLO Abdoulaye millitaire à la retraite à Somgandé,

El Hadji DIALLO Amadou Baba à Dapoya, Mme Somé Fati à Ouaga remercient du fond du cœur tous ceux qui les ont soutenus lors de la maladie, du décès de leur grand-père, père, frère, fils l'Adjudant- chef Major à la Retraite Diallo Moussa le 18 février suivi de l'inhumation et du Doa le 19 février à Ouagadougou.

Les remerciements vont également aux familles alliées : Nikiema, Békoené, Dikoelé, Mékoilé, Kantiono, Tall, Barry Koné, Ouédraogo, Carama, Evans, Zongo, Diallo ……

Aux amis de la famille : M. Waré Boureima, Hadja Diallo Fatoumata, M. Somé Goumon.

La famille remercie L'iman EL hadji Congo et toute la communauté musulmane et les jeunes de Palagalayiri, les voisins, les anonymes.

Puisse Dieu vous le rendre au centuple !

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Décès de TAPSOBA François Xavier alias Epervier noir : Remerciements

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/02/2023 - 07:30

"Heureux celui qui se sait aimé de Dieu"

Le Naaba de Baguemnini
Le Naaba de Guiennesse
La grande famille COMPAORE à Baguemnini, Nagbangré, Widtenga, Saponé et Ouagadougou

Le Naaba SONRE TANSOBA de Zamnogho(Armand Roland Pierre BEOUINDE)
Les grandes familles GHILAT, PARE, REMEN, DEME à Lilles, Abidjan et Ouagadougou.
Paul Bazzo et Marie Dominique VANDENDAELE à Bordeaux

La famille DUVAL à Paris et en France
La famille DAMIBA à Ouagadougou et Koupéla
La famille OUEDDOUDA à Kaya et Ouagadougou
La famille KUDAWOO à Ouaga, Abidjan, Bobo et Bamako
La famille BASSOLE à Ouaga et Abidjan
Les familles alliées TRAORE, YAMEOGO, TAMBIRE, NIKIEMA, YAGUIBOU, KANKOU, DUVAL, TOURE, KABORE.

La veuve Mme Tapsoba née Ghilat Lucienne Joseph à la patte d'oie
Les enfants, petits enfants et arrières petits enfants neveux et nièces.
M. Alidou Zoungrana à Cotonou
M. David Barry et famille à Ouagadougou et Bruxelles
La famille de feu Bonaventure OUEDRAOGO et frères

Expriment leurs sincères remerciements pour les nombreuses marques d'amitié, de sympathie, de compassion, de soutien spirituel, moral, matériel et financier lors du décès et des obsèques de leur frère, cousin, oncle, époux, père, grand-père, arrière-grand-père et ami TAPSOBA François Xavier alias ‘'l'Epervier noir'' précédemment agent commercial à la SOCIBE (ex SOVOLCI), chroniqueur sportif à la RNB, ancien footballeur international et de l'ASFA YENNENGA, PDG de POOL TANSOBA

Rappelé à Dieu le mercredi 1er février 2023 à Ouagadougou et inhumé le mardi 7 février 2023 à Ouagadougou au domicile familial.

Les remerciements vont particulièrement à :
Son Excellence M. Rock Marc Christian KABORE et son épouse ;
Son Excellence M. Djibrina BARRY
M. Seydou DIAKITE
M. Yacouba BARRY
Honorable Abdoulaye MOSSE
M. Moise SANDWIDI

Abbés : Cyril Sam , Bernard Yanogo et Jules Simporé ;
M. le Directeur General de la SONAR et son personnel ;
M. le Directeur de la police Municipale de Ouagadougou ;
M. Thomas VIO PDG de la société TOVIO équipementier ;
La CCB Saint Hyacinthe de la patte d'oie ;

La Chorale Notre Dame des Apôtres de la patte d'oie ;
Anciennes gloires du football ;
Le comité central, l'équipe de l'ASFA YENNENGA et tous les acteurs du football burkinabè

L'AJSB (Association des journalistes sportifs du Burkina) ;
Aux journalistes de la RTB radio ;
La télévision BF1 ;
Voisins, voisines des quartiers patte d'oie, Kossodo, cité AN III, Bilbalgo, kologh naaba, samandin, saint-Léon, ouidi et tanghin.

Aux collègues, anciens collègues de service aux amis de la famille du défunt ;
Aux différentes délégations qui ont effectuées le déplacement à Ouagadougou ;
La famille se garde de citer des noms de peur d'en oublier.
Que le Seigneur dans son infini miséricorde, leur rende au centuple leurs bienfaits.
Des messes seront dites pour le repos de l'âme du défunt aux lieux et heures ci-après :

Paroisse Notre-Dame des Apôtres
Jeu. 23/02/2023 à 5h45
Ven. 24/02/2022 à 5h45
Sam. 25/02/2023 à 18h30
Dim. 26/02/2023 à 7h & 9h
Lun. 27/02/2023 à 5h45
Mar. 28/02/2023 à 5h45

Mer. 01/03/2023 à 5h45
Jeu. 02/03/2023 à 5h45
Sam. 04/03/2023 à 18h30
Dim. 05/03/2023 à 7h & 9h

Saint Jean Paul II
Dim. 26/02/2023 à 11h
Dim. 05/03/2023 à 11h
Dim. 12/03/2023 à 11h

Paroisse Saint Albert le Grand Rotonde
Jeu. 23/02/2023 à 13h
Dim. 26/02/2022 à 8h30
Lun. 27/02/2023 à 13h
Mer. 01/03/2023 à 13h
Jeu. 02/03/2023 à 13h

Paroisse Jean XXIII
Ven. 03/03/23 à 18h30
Dim. 19/03/23 à 9h
Dim. 26/03/23 à 9h

Union de Prières.

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ECONEWS: « La CENI ne rassure pas, alertent les catholiques et les protestants »

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 27/02/2023 - 06:10


Revue de presse kinoise du 27 février 2023.

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Secteur agro-sylvo-pastoral : Le président décline sa vision de permettre à chaque Burkinabè de bien manger et à sa faim

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/02/2023 - 00:47

Le président de la transition, capitaine Ibrahim Traoré, a échangé ce vendredi 24 février 2023 à Ouagadougou avec les acteurs du monde rural. Il s'est agi pour le chef de l'État de décliner sa vision pour le secteur et, en retour, recueillir les préoccupations de ses animateurs.

Dans son compte-rendu de la rencontre à huis clos d'un peu moins de deux heures, le ministre de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques, Dr Dénis Ouédraogo, a confié que ce dialogue direct a permis au président de clarifier sa vision pour le secteur. Le président veut que les Burkinabè puissent transformer fondamentalement le secteur agro-sylvo-pastoral, de sorte à permettre à chaque Burkinabè de manger à sa faim, d'avoir de la nourriture de qualité et de produire diversifié pour répondre aux besoins nutritionnels.

« Il a donc donné des orientations en réponses aux questions des acteurs. Globalement, il s'agit des questions de productivité, en utilisant les possibilités offertes par la recherche ; parce qu'il y a beaucoup de résultats de recherches adaptés à notre contexte, que nous n'utilisons pas suffisamment. Donc, nous allons œuvrer à valoriser les résultats de la recherche pour ce qui concerne le domaine agro-sylvo-pastoral », relaie le ministre Dénis Ouédraogo.

Le ministre Dénis Ouédraogo (aux micros) et celui délégué chargé des ressources animales, Dr Amadou Dicko.

Selon le chef du département de tutelle, les questions du financement et du foncier ont également été posées. « Nous avons aujourd'hui deux principaux instruments pour le financement, à savoir la banque agricole du Faso et le Fonds de développement agricole. Mais à ce niveau, il y a quelques difficultés et le président a promis que des mesures fortes seront engagées, en plus de ce qui est fait déjà, pour permettre à la banque agricole de répondre véritablement aux besoins de financement des acteurs et également de renforcer le Fonds de développement agricole », détaille le ministre Ouédraogo, avec à ses côtés, le ministre délégué chargé des ressources animales, Dr Amadou Dicko.

Au niveau du foncier, les échanges ont mis en exergue la thésaurisation des terres et l'action des sociétés immobilières. « Plusieurs personnes ont pris des terres, qu'elles ont juste clôturées et c'est vacant. Les sociétés immobilières, lorsque la ville s'étend, on ne considère plus les terres agricoles, on rase et on continue », déplore le porte-à-porte de la rencontre.

En lien avec la situation sécuritaire, le ministre Dénis Ouédraogo a expliqué l'impact de l'action terroriste sur la production et l'écoulement dans certaines localités. Il a, sur ce point également, noté que des opérations sont, selon le président de la transition, en cours pour libérer les zones, de sorte à pouvoir produire la prochaine saison des pluies. D'où l'appel aux personnes qui se trouvent dans les forêts, à les libérer pour permettre les opérations et ensuite leur retour serein, une fois les actions terminées.

O.L.O.
Lefaso.net

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Burkina Faso : « Il faut bouter hors de nos palais, les présidents au service de la France-Afrique », lance Trait d'union des leaders africains

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/02/2023 - 00:45

L'organisation de la société civile Trait d'union des leaders africains (TULA) était face à la presse ce vendredi 24 février 2023 pour évoquer les défis actuels des peuples africains en général et ceux du Sahel en particulier. Nouvellement créée, cette OSC se veut panafricaniste et tournée vers la fédération des peuples africains.

Face à la presse, l'OSC Trait d'union des leaders africains (TULA) s'est principalement attelée sur trois points. Selon les responsables de TULA, il s'agit de mener des combats pour l'indépendance véritable et pour la dignité des peuples africains. « Nous n'allons pas nous décourager et nous n'allons plus laisser nos leaders à la merci, ni de l'impérialisme blanc, ni de l'impérialisme noir au service de la France-Afrique », a lancé Moumouni Boly, président de ce mouvement de la société civile.

Moumouni Boly, président de l'organisation TULA

Les trois points abordés par les conférenciers du jour sont d'ordre politique, économique et sur le plan de la sécurité et de la cohésion sociale. Sur le plan politique, TULA a tout d'abord encouragé les dirigeants du Burkina Faso, du Mali et de la Guinée à accélérer leur coopération afin d'aboutir à une fédération. Il demande aussi de transmettre les accords coloniaux aux parlements respectifs des pays africains afin que les peuples soient informés sur ces accords qui selon eux, sont toujours fonctionnels et contraires aux intérêts des peuples africains, etc.

Le présidium lors de ce point de presse

Sur le plan économique, Moumouni Boly, président de TULA et ses camarades ont invité les pays de l'Afrique de l'Ouest à envisager la création d'une monnaie sous-régionale en remplacement du franc CFA. Trait d'union des leaders africains a également exigé le rapatriement des devises africaines logées au Trésor français et la revue des accords avec les multinationales « qui écument nos pays au détriment de nos entreprises nationales qui, pourtant sont plus bénéfiques pour nos Etats ». « Il faut bouter hors de nos palais les présidents au service de la France-Afrique », lancent-ils.

Les membres et sympathisants du mouvement, présents à cette conférence de presse

Sur le plan sécuritaire, cette nouvelle organisation de la société civile créée en février 2023 soutient que la transition dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré est sur la bonne voie avec notamment le recrutement et la formation des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), l'acquisition de nouveaux matériels militaires, etc. Par conséquent, elle appelle tous les Burkinabè « à se départir des accointances avec ces ennemis du Burkina Faso et de l'Afrique qui sèment partout, terreur et désolation ». Elle adresse ses félicitations aux FDS et VDP engagés dans la reconquête du territoire national.

Photo de famille avec Yéli Monique Kam venue apporter son soutien au mouvement

Tout en invitant les partis politiques à soutenir la transition, TULA se réjouit de l'adhésion des Burkinabè de tous bords à l'effort de guerre sollicité par le gouvernement.
Trait d'union des leaders africains a pour vocation la veille citoyenne, la sensibilisation. Elle dit vouloir faire ce que les devanciers n'ont pas pu faire, arriver à une indépendance véritable des Etats africains, aller vers les fédérations, etc.
Pour ce faire, TULA entend travailler en tandem avec tout regroupement panafricain qui partage sa vision, qui est principalement celle de l'indépendance politique, économique et culturelle du continent africain.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

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Celebrities Days : Le Fespaco déroule le tapis rouge aux actrices et figures de l'ombre du cinéma

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/02/2023 - 00:44

Tapis rouge, projecteurs, costumes et robes sur-mesure, séances photos… Le Fespaco a célébré, ce dimanche 26 février 2023, à l'hôtel de ville de Ouagadougou, les professionnelles qui font la fierté du cinéma africain. Plusieurs trophées de mérite ont été décernés à des actrices, mais aussi à des figures de l'ombre qu'on ne voit pas toujours à l'écran. C'était en présence de l'invitée spéciale, la Malienne Aïchata Haïdara /Cissé et sa compatriote, l'artiste musicienne et comédienne Fatoumata Diawara.

Organisées pour la première fois en 2017, les « Celebrities Days » ou les journées des célébrités se sont imposées au fil du temps comme l'une des articulations majeures du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou. Ce dimanche 26 février, les professionnelles du cinéma, ces héroïnes du 7e art étaient à l'honneur. Une belle brochette de stars du cinéma, de la musique, du théâtre, de l'humour, de la mode… se sont réunies à la mairie centrale de Ouagadougou.

Georgette Paré, coordonnatrice des "Celebrities Days" a salué le professionnalisme des femmes du cinéma africain

Selon la coordonnatrice Georgette Paré, les « Celebrities Days » ont été pensées et conçues pour le FESPACO et visent à reconnaître le mérite des têtes d'affiche du cinéma africain. Parlant des professionnelles du cinéma, elle a lancé ceci : « Elles sont de tout âge et de toutes nationalités. Elles sont belles, compétentes, volontaires et déterminées. Elles sont de tous les combats, elles animent les plateaux de tournage de leur savoir-faire. Elles sont productrices, scénaristes, réalisatrices, monteuses, camera women, scripts, costumières, maquilleuses… Elles sont actrices comédiennes, jouent et incarnent des personnages qui pour la plupart travestissent leurs images à jamais »

(De la gauche vers la droite) Augusta Palenfo, Delphine Ouattara et Afia Mala posant avec le représentant-résident du HCR au Burkina

Deux trophées d'honneur pour le Mali

Respectivement invitée spéciale et invitée d'honneur, l'Honorable Aïchata Haïdara/Cissé et l'artiste musicienne et comédienne, Fatoumata Diawara ont reçu des trophées d'honneur et d'engagement, des mains du ministre en charge de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo et son homologue malien, Guindo Andogoly.

Si Fatoumata Diawara a témoigné sa gratitude à Cheick Oumar Sissoko et Dani Kouyaté pour lui avoir permis de mettre le pied à l'étrier, l'honorable Aïchata Haïdara /Cissé, elle, a lancé un appel à l'engagement de la femme africaine et l'union des cinéastes et peuples africains.

L'Honorable Aïchata Haïdara Cissé a reçu un trophée d'honneur et d'engagement

« Personne ne viendra faire notre culture à notre place »

« J'ai toujours été là pour les plus faibles, les peuples africains, les femmes. Je suis une femme très engagée. C'est à travers la culture et les femmes que nous aurons cette paix tant recherchée. Avec la culture, nous pouvons parler à nos enfants engagés dans le terrorisme. Nous les femmes, nous avons un grand rôle », a-t-elle lancé.

« Personne ne viendra faire notre culture à notre place. Si nous avons des problèmes, c'est parce que nous sommes riches. Si les femmes sont unies et solidaires, elles pourront ramener la paix en Afrique. Nos dirigeants sont sur la bonne voie. Ils nous montrent le chemin de l'honneur, de la dignité et de la paix. C'est bien de pleurnicher, mais c'est encore mieux de nous donner la main. C'est quand le mur est fissuré que les lézards arrivent à passer », a-t-elle ajouté.

Aminata Glez Diallo a dédié son trophée du mérite au regretté Idrissa Ouédraogo

Une vingtaine de trophées de mérite décernés

Plusieurs célébrités de diverses nationalités ont également reçu des trophées de mérite, à ces « Celebrities Days », parrainées par Alimata Salembéré, l'une des figures de proue du FESPACO et première présidente du comité d'organisation du festival.

Il s'agit des Maliennes Assétou Koné, Fatoumata Tioye Coulibaly, Salimata Tapily, des Burkinabè Aminata Ouédraogo/Bakayoko, Martine Somé, Delphine Ouattara, Augusta Palenfo, Valérie Kaboré, Fanta Régina Nacro, Mouna N'diaye, Mamounata Nikièma, Apolline Traoré, Aminata Glez/Diallo dite « Kadi Jolie », la Franco-burkinabè Claire Diao, Carine Bado, de la Togolaise Afia Mala, de l'Ivoirienne Salimata Kamaté, de la Béninoise Kismath Baguiri, de la Gabonaise, Samantha Biffot, de la journaliste nigérienne Rahmatou Keïta, de l'Egyptienne Jihan El-Tahri, Kalista Sy Diop, de la scénariste de la série à succès « Maîtresse d'un homme marié » » et sa compatriote Angèle Diabang.

Un hommage a été rendu à Sembène Ousmane

Au cours de la cérémonie, les organisateurs ont eu une pensée pour « l'aîné des anciens », le réalisateur Ousmane Sembène, qui aurait eu 100 ans en 2023. Le Secrétariat technique du Centre national de la cinématographie et de l'Audiovisuel (ST/CNCA), lui, s'est vu décerné le trophée de la reconnaissance et de l'engagement.

Trois artistes ont agrémenté la soirée de par leur prestance scénique et vocale. Il s'agit de Nabalüm, Kandy Guira et Fatoumata Diawara.

HFB
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Sanctions de la CEDEAO contre le Burkina : Les Patriotes du Nord s'insurgent contre les « attitudes néocolonialistes »

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/02/2023 - 00:41

Le samedi 25 février 2023 s'est tenue, à Ouahigouya, dans la région du Nord, une conférence de presse du mouvement « Les patriotes du Nord ». Ce face-à-face avec les journalistes visait à donner la lecture et la posture du mouvement sur la situation sécuritaire de notre pays et sur les sanctions que subissent le Burkina Faso, le Mali et la Guinée Conakry.

Le samedi 25 février 2023 dans la matinée, journalistes et sympathisants du mouvement ont pris d'assaut la salle de conférence des groupements « Naam », située dans les locaux de la radio « La voix du paysan » de Ouahigouya, à l'invitation des Patriotes du Nord. L'ordre du jour était le suivant : « donner une lecture de la situation nationale sur le plan sécuritaire et protester vigoureusement contre les sanctions illégales, illégitimes et inhumaines infligées à notre pays ».

Dès l'entame, Ali Badra, secrétaire général du mouvement, a livré à l'assistance une lecture de la déclaration liminaire des Patriotes du Nord, avant la série de questions des journalistes. Dans cette déclaration, le mouvement s'est voulu clair et intransigeant sur ses objectifs de façon globale. Ainsi pouvait-on noter, entre autres, la lutte pour la restauration intégrale du territoire, la sauvegarde des acquis populaires, la promotion de la bonne gouvernance, l'éradication de la corruption sous toutes ses formes, l'émancipation de la femme burkinabè, la culture de l'intégrité et de la dignité.

Cependant, le mouvement se dit conscient de la dégradation de la sécurité, de la légitimité et de l'importance des décisions prises par les autorités de la transition dans le sens de la restauration du territoire national. Les Patriotes du Nord ont également salué l'engagement affirmé des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) dans la reconquête du territoire national.

Ali Badra ne manquera pas de féliciter les autorités pour les efforts de ravitaillement en vue de sauver les populations en détresse. Par ailleurs, le mouvement se dit satisfait du nouveau statut adopté au profit des VDP et appelle à un enrôlement massif dans leurs rangs. Aussi, les Patriotes appellent à combattre le néocolonianisme et l'impérialisme, sources de guerre et de conflits dans le monde, selon eux.

Néocolonialisme et impérialisme, voilà le rôle que joue la CEDEAO dans la sous-région, estime ce mouvement. C'est pourquoi, il appelle les pays sous sanction que sont le Burkina Faso, le Mali et la Guinée à fédérer leurs énergies afin de faire obstacle aux « attitudes incongrues et néocolonialistes » de la CEDEAO et de l'UEMOA.

Selon les conférenciers du jour, les autorités de la transition ont refusé de servir les intérêts de la France, et les « sanctions barbares » que vit le pays en sont les implications. En plus de ces « valets de la France et de l'impérialisme capitaliste », Les Patriotes invitent les « journalistes et activistes nostalgiques des régimes déchus, les OSC et activistes de mauvais augure à se départir de la danse de la sorcellerie et à se mettre en situation de guerre pour accompagner l'élan national à dégager l'ennemi hors des frontières du Burkina Faso ».

Au sujet des rumeurs et intentions de fédération des trois pays sous sanction de la CEDEAO, le mouvement invite les autorités à accélérer le pas, car ce n'est que dans l'union des forces que les trois pays pourront combattre l'impérialisme et amorcer un développement digne et durable. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Abdou-Azize TAO
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Enterrement des restes de Thomas Sankara et ses douze camarades au conseil de l'entente : De la gratitude aux héros, et de l'ingratitude à leurs familles

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/02/2023 - 00:35

Le 23 février 2023, ont eu lieu les obsèques de Thomas Sankara et ses douze autres compagnons d'infortune, sous la présidence du Premier ministre Me Apollinaire Kyelem de Tambèla, contre l'avis d'au moins trois familles qui n'ont pas assisté à ces inhumations sur le lieu des crimes. Pour les besoins de l'enquête judiciaire, les 13 corps qui reposaient au cimetière de Dagnoën avaient été exhumés. Après le procès, la question de donner une sépulture digne aux martyrs de la révolution s'était posée et les familles avaient été invitées à faire des propositions de lieux pour les sépultures.

Cette concertation voulue avec les familles, reconnaissait la propriété, l'appartenance des dépouilles mortelles aux familles. Chose admirable, les treize familles avaient trouvé qu'il ne fallait pas séparer ceux que la haine et la cruauté des assassins avaient réuni. Elles ne voulaient pas de ce lieu-dit de l'entente qui est la scène du crime, là où le bain de sang s'est fait un 15 octobre 1987 pour donner le pouvoir au capitaine Blaise Compaoré. Mais la recherche d'un lieu apaisant, ne réveillant pas les anciennes plaies et douleurs était en cours.

A la dernière minute, faute de trouver le site idéal, la famille Sankara avait proposé de repartir au cimetière de Dagnoën où les corps avaient été exhumés ou au jardin de l'Amitié au bout de l'avenue Thomas Sankara. Mais ces propositions et l'appel en larmes de Blandine Sankara, la sœur cadette du président Thomas Sankara, au président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, restera lettres mortes, paroles emportées par le vent. Le sort était jeté depuis longtemps, ceux qui ont décidé de la création du mémorial Thomas Sankara avaient fait une préemption sur les corps des suppliciés pour leur entreprise, ce serait un manque à gagner au fonds de commerce.

La tradition pour justifier le refus

Avec l'arrivée du MPSR1 au pouvoir, une volonté d'aller rapidement à des obsèques se fait jour. Pour des raisons que beaucoup n'ont pas le courage de dire publiquement. Une certaine opinion a vite fait de mettre nos déboires militaires sur le dos de ces « morts rouges » qui ne sont pas enterrés sur les lieux du crime. Et pourtant, les suppliciés du 15 octobre 1987 ne sont pas une exception et les exemples sont nombreux de personnes assassinées qui ont eu une sépulture ailleurs que sur le lieu du crime.

Jusqu'aujourd'hui, l'armée ramène les corps des soldats morts à la guerre à Ouagadougou. Mais il semble qu'après avoir donné sa vie pour le pays, certains demanderaient encore quelque chose aux restes de Thomas Sankara : mettre fin à la guerre contre le terrorisme, en reposant là où il a été assassiné. Et pour cela on convoque la tradition, les règlements de l'armée alors que les exemples foisonnent où la tradition, notre culture et les règles de l'armée ne sont pas respectées.

Lire aussi Burkina : Les restes de Thomas Sankara et ses compagnons d'infortune ré-inhumés à huis clos au Conseil de l'entente

Manque d'empathie

La tournure prise par ces évènements dramatiques montre comment avec cette guerre nous manquons d'empathie même quand nous voulons afficher à la face du monde que nous sommes reconnaissants à des héros, nous montrons le contraire en infligeant par la même occasion douleurs et souffrances aux proches de ses défunts que nous disons aimer.

Est-ce vraiment aimer Thomas Sankara et ses compagnons en allant contre la volonté de leurs enfants, épouses, frères et sœurs ? Le vrai amour serait de l'aimer avec ses parents, ou tout au moins de reconnaître que c'est d'abord grâce à eux que nous avons le héros et que leurs peines et douleurs comptent pour nous, et que nous sommes à leurs côtés dans cette perte immense.

Mais non, on les a rejetés, on ne les a pas écoutés, aucune sympathie, pas un seul geste de reconnaissance envers eux. Qu'est-ce que ces familles n'ont pas enduré toutes ces années ? Elles n'ont rien demandé à l'Etat pour les dommages subis. Et l'Etat, implacable, soutenu par tous ceux qui ont vécu ces dernières années sur le nom, l'image et l'aura du premier des martyrs Thomas Sankara, n'a pas jeté un œil sur la douleur et la souffrance des veuves et des orphelins.

C'est bien la première fois qu'un pays retire à une famille ses droits les plus élémentaires sur les restes de son époux, de son père et de son frère. Partout dans le monde, on n'honore pas une personnalité contre le désir de la famille. La famille, à moins d'une volonté écrite par le défunt, est celle qui décide du lieu de la sépulture et des cérémonies.

On ne comprend pas pourquoi ces politiciens qui étaient à cette cérémonie ne se contentent pas de l'action politique, de l'héritage idéologique et social, de l'aura et du charisme de Thomas Sankara qui subsisteront après tout, mais veulent tout, prennent tout et s'accaparent des restes au prétexte que l'homme par son action dépassait une famille, un pays, un continent.

Mais sans sa famille, serait-il devenu ce qu'il a été ? S'il n'avait pas eu une certaine éducation familiale, un environnement familial donné, aurait-il été le héros qu'il a été ? Ce qui s'est passé est d'une violence inouïe pour les familles. De quel droit prive-t-on des enfants, des conjointes, des frères et sœurs de pouvoir avoir un lieu de recueillement pour leur père, époux et frère ? Pourquoi devraient-ils avoir à vivre le souvenir de la personne aimée que dans le sang et la violence ? Le procès avec son verdict devrait permettre à ces familles de se reconstruire, mais une épée vient de nouveau d'être plantée violemment dans la plaie par ceux qu'elles estimaient être de leur côté.

Quand est-ce que ces familles quitteront-elles les ténèbres du deuil pour la lumière du jour et se reconstruire, si tout un gouvernement et certaines des élites du pays leur retirent avec brutalité les restes et le souvenir de l'être aimé au prétexte qu'il serait trop grand pour elles ?

Le MPSR2 vient de commettre ainsi une faute politique par ce geste. Rien de grand ne se construit sur les larmes et les douleurs des veuves et des orphelins. Si on est convaincu de la justesse de ses idées, il faut prendre le temps de les partager, les expliquer pour convaincre les autres. Aller vite donne l'illusion d'avancer. Si les bases de l'édifice ne sont pas solides, il s'écroulera et on devra recommencer.

Sana Guy
Lefaso.net

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Burkina : Cérémonie d'ouverture de la 28eme édition du FESPACO en images et en vidéo

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/02/2023 - 00:30

Arrivée des officiels








La communauté malienne fortement représentée













La cérémonie d'ouverture
















Prestation de Floby








Après l'hymne national burkinabè, c'est au tour du Mali que l'artiste Sidiki Diabaté fait jouer avec sa Kora. il a ensuite demandé aux autorités des deux pays de ne pas échouer dans leurs missions




Les Premiers ministres du Burkina et du Mali ont donné le clap d'ouverture



Vidéo de la cérémonie d'ouverture

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FESPACO 2023 : Choguel Kokalla Maïga appelle les cinéastes à recréer les liens à partir des valeurs africaines

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/02/2023 - 00:26

Les Premiers ministres du Burkina Faso, Me Apollinaire Kyèlem de Tambela, et du Mali, Choguel Kokalla Maïga, ont donné le clap d'ouverture de la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), le samedi 25 février 2023. Placée sous le thème « Cinémas d'Afrique et culture de la paix », cette édition se veut celle de la résilience.

A l'instar du Burkina Faso, plusieurs pays africains font face aux défis sécuritaires. Selon le président du comité d'organisation, Fidèle Tamini, la 28e édition du FESPACO est celle de tous les enjeux, au regard de ces défis.

Une photo de groupe des officiels après avoir donné le top départ du FESPACO 2023.

Selon le ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, le thème de cette édition est une interpellation. « La paix est menacée quand l'ordre des valeurs est bouleversé comme disent les sociologues de la paix. Cette thématique ne concerne pas que le Burkina Faso, qui vit une situation particulièrement difficile. Les pays du Sahel sont concernés dans leur ensemble. Et de plus en plus, certains pays voisins du littoral », a-t-il indiqué.

« Renforcer notre capacité de résilience »

C'est en terre conquise que le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, a prononcé son discours, à l'occasion de la cérémonie d'ouverture. Ovationné tout le long de sa marche vers le pupitre pour son discours, le chef du gouvernement de la transition malienne a plusieurs fois insisté sur les liens entre le Burkina Faso et le Mali. Ce sont deux pays frères par l'histoire, la géographie et la culture, a-t-il précisé.

Pour le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, les hommes de culture et les journalistes aussi doivent apporter leur contribution pour renforcer les liens fondés sur les valeurs africaines.

Dans son chapeau de Saponé, Choguel Kokalla Maïga a prononcé un discours d'une vingtaine de minutes. « Je suis très heureux et fier d'être sur la terre libre du Burkina Faso ». Ce sont ses premiers mots prononcés. Des applaudissements nourris ont marqué plusieurs parties de son discours.

Selon le Premier ministre malien, le choix du thème du FESPACO de cette année n'est pas fortuit. « Cette thématique est de nature à renforcer notre capacité de résilience forcée par nos valeurs ancestrales », a-t-il affirmé. Ainsi, il a appelé les cinéastes à recréer les liens africains à partir des valeurs endogènes.

Avec sa Kora, Sidiki Diabaté a marqué d'une pierre blanche la cérémonie d'ouverture.

« I have a dream »

Doué avec la Kora, Sidiki Diabaté a fait entonner les hymnes nationaux du Burkina Faso et du Mali avec cet instrument. Louant la beauté de la culture africaine, l'artiste a indiqué qu'il est de la 72e génération de sa lignée à jouer à la Kora. Avant de quitter la scène, il a demandé aux autorités de ne pas échouer. « On compte sur vous », a-t-il conclu.

Pour la chorégraphie de l'ouverture, le chorégraphe burkinabè, Serge Aimé Coulibaly, propose « I have a dream ». Un rêve de voir le Burkina Faso triompher du mal qui le tourmente depuis plusieurs années. C'est un spectacle de sons et lumières qui regroupe 150 enfants ; 10 acrobates et 60 danseurs. Plusieurs artistes burkinabè notamment Floby et Marie Gayeri ont presté durant la cérémonie.

Selon le président du comité d'organisation, le Mali, pays d'honneur de cette édition, a offert le podium de la cérémonie d'ouverture, la sonorisation et d'autres surprises.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

[direct] Cérémonie d'ouverture 28eme édition Fespaco

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Fespaco 2023 : La seule réalisatrice burkinabè en compétition pour l'Etalon d'or de Yennega est soutenue par la population

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/02/2023 - 00:25

En tant que Burkinabè, Apolline Traoré se dit extrêmement fière que le Fespaco puisse se tenir cette année malgré ce que le pays vit au plan sécuritaire. Pour la réalisatrice, c'est un signe de résilience comme ce dont parle son film "Sira", en compétition pour l'Etalon d'or de Yennega.

Le film "Sira", d'après son synopsis, relate l'histoire d'une « jeune fille peule, Sira, et de sa tribu qui traversent le désert pour se réfugier au village de son fiancé. En pleine traversée, les hommes sont violemment massacrés. Yéré, le chef du groupe, décide d'amener Sira pour se faire humilier par elle. Violée et abandonnée dans le désert, Sira se retrouve seule et découvre le camp des terroristes dirigé par Moustapha, le meilleur ami à son père, et Yéré, son violeur. Entre amertume, désolation et désir de vengeance, Sira décide de tout donner pour déjouer les plans macabres des terroristes ».

Lire aussi Festival du film de Berlin : « Sira » d'Appoline Traoré remporte le prix du public

Plusieurs Burkinabè souhaitent que cette année, l'Etalon d'or de Yennega reste au Burkina Faso. « Cette année, c'est ma deuxième participation au Fespaco. J'y suis venue il y a deux ans de cela et j'ai aimé l'organisation et les films en compétition. Cette année, je soutiens le film Sira d'Apolline Traoré et j'ai la certitude qu'il va remporter le trophée », explique Larissa Somda, étudiante en communication.
Pour Ornella Nacro, actrice et comédienne qui a joué dans le film "Le testament" d'Apolline Traoré, "Sira" a toutes les chances de remporter l'Etalon d'or de Yennega à cette 28e édition du Fespaco.

Carine DARAMKOUM
Lefaso.net

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FESPACO 2023 : Ousmane Sembène et Oumarou Ganda immortalisés à la 28e édition

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/02/2023 - 00:20

A l'occasion de la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), une cérémonie d'hommage a été rendue aux cinéastes Ousmane Sembène et Oumarou Ganda.

C'est une tradition qui a été respectée. A chaque FESPACO, un hommage est rendu aux cinéastes panafricains. Les acteurs du 7e art se sont retrouvé à l'espace à eux dédié, le Rond-point des cinéastes de Ouagadougou.

Pour cette 28e édition, c'est le visage de Oumarou Ganda qui a été présenté. Ce cinéaste nigérien était le premier lauréat de l'Etalon d'or de Yennenga, en 1972. C'est avec son film « Le Wazzou polygame », sur le thème de la polygamie, réalisé en 1970, qu'il a remporté le trophée le plus convoité de ce festival.

Festivaliers et autorités de plusieurs pays africains ont rendu hommage aux cinéastes disparus en faisant le tour du rond-point

Désormais, Oumarou Ganda figure sur l'aller des monstres sacrés du cinéma africain. « Oumarou Ganda est l'un des grands, l'un des pionniers, l'un des compagnons de Sembène Ousmane. C'est un grand bonheur aujourd'hui d'avoir sa statue. Enfin ! », a confié le secrétaire général de la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI).
La cérémonie de libation a été présidée par le ministre burkinabè en charge des arts, Jean Emmanuel Ouédraogo. « C'est un moment important pour rendre hommage aux aînés et aux anciens qui nous ont quittés mais qui continuent toujours de nous inspirer », a-t-il affirmé.

La statue d'Oumarou Ganda figure désormais parmi les siens

Centenaire d'Ousmane Sembène

Après la cérémonie du Rond-point des cinéastes, festivaliers et autorités se sont déportés au siège du FESPACO. « Cette année, la cérémonie de libation a une symbolique particulière parce qu'elle coïncide avec le centenaire de l'un des pères fondateurs du FESPACO et du cinéma africain, à savoir Ousmane Sembène », a confié le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo.
C'est ainsi que le buste du cinéaste a été dévoilé par Jean Emmanuel Ouédraogo, l'ambassadeur du Sénégal au Burkina, le ministre malien de la culture et la FEPACI.

Alain Sembène a signifié que l'héritage de son père est immense et qu'il n'appartient pas qu'au Sénégal, son pays natal

« C'est une cérémonie traditionnelle que Sembène [Ousmane] voulait coûte que coûte. En ce jour de célébration de son centenaire, je pense que le monde qui est venu montre à souhait qu'on aimait beaucoup Sembène et que le cinéma a une grande place dans notre société », a indiqué Cheick Oumar Sissoko.
Présent à cette cérémonie, Alain Sembène, le fils aîné d'Ousmane Sembène, a salué l'acte. « Cela représente sa vie, son combat. Il a fait une œuvre qui va continuer à vivre pour toujours. Cela représente également la culture africaine », a-t-il précisé.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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28e édition du FESPACO : « Bravo Burkina » ouvre le bal

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/02/2023 - 00:15

Après la cérémonie d'ouverture du FESPACO, la première projection cinématographique a eu lieu à Canal Olympia Yennega sis à Ouaga 2000. C'était le samedi 25 février 2023. Le film, sorti en 2023, s'intitule « Bravo Burkina » et a été réalisé par le Nigérian Walé Oyéjidé.

Ce long métrage fiction « Bravo Burkina » aborde une thématique qui est d'actualité à savoir l'immigration. Un jeune garçon fuit son village natal pour l'Italie. Très vite, la désillusion le rattrape. Il se retrouve submergé par les souvenirs de son enfance. Il se remémore sans cesse ses plus beaux instants vécus auprès de ses parents. Et pourtant, le déni lui donne l'impression que l'herbe est plus verte ailleurs. Jusqu'au jour où il prend conscience que revenir aux sources est la meilleure décision. Son passage entre son Burkina natal et l'Italie se fait de manière paranormale. Cette traversée se passe à travers des points d'eaux.

Walé Oyéjidé est à son premier long métrage

L'amour est également présent dans le scénario, qu'il s'agisse de celui maternel, paternel et relationnel. Les transitions entre les jeux de rôles des acteurs mettent en lumière la nature et l'architecture des bâtiments.
Walé Oyéjidé a plusieurs cordes à son arc dont celle de styliste. Ses créations ont même été portées dans le film à succès « Black Panther ». Ce côté de sa personnalité se fait donc ressentir dans le style vestimentaire des acteurs principaux lorsqu'ils se retrouvent en Italie.

Walé Oyéjidé en train d'être félicité par des membres du gouvernement burkinabè

Un film de reconnaissance au peuple burkinabè

« Les gens pensent que le Burkina Faso est un petit pays, mais moi en y venant j'ai réalisé que c'était une très grande nation. La raison pour laquelle le film s'appelle Bravo Burkina, c'est pour que quand les gens vont prononcer le mot Burkina, on va les forcer à dire bravo d'abord. Pour votre générosité envers moi, voici mon humble générosité envers vous », s'est exprimé Walé Oyéjidé.

Les cinéphiles ont apprécié favorablement « Bravo Burkina »

L'acteur burkinabè Alidou Sawadogo a participé au casting du film en jouant le rôle du père. Il a confié que cette œuvre donne une leçon aux jeunes, celle de leur rappeler que l'herbe n'est pas plus verte ailleurs. « Avec ce qui se passe en Tunisie, est ce que quelqu'un qui va mettre un enfant au monde serait content d'entendre que son fils a été maltraité et mit en prison parce qu'il a une peau noire ? Faisons en sorte que chez nous, l'on puisse vivre décemment ».

Alidou Sawadogo dit Pagnagdé a confié qu'il a été enchanté de jouer dans ce film

Le ministre de la culture, Emmanuel Ouédraogo, a apprécié positivement ce film. Il a notifié que Walé Oyéjidé a su montrer la force du cinéma. « Partir c'est perdre quelque chose, la plupart du temps, ce qu'on perd est plus important que ce qu'on a la chance de gagner. C'est un film intéressant avec beaucoup de philosophie. Le thème concerne la jeunesse burkinabè et africaine en général » a-t-il argumenté. Il faut préciser que « Bravo Burkina » est hors compétition au FESPACO.

SB
Lefaso.net

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FESPACO 2023 : Le Marché international du cinéma et de l'audiovisuel africains est lancé

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/02/2023 - 00:10

Le Marché international du cinéma et de l'audiovisuel africains (MICA) a débuté ce dimanche 26 février 2023, au sein du siège du FESPACO. Le MICA s'inscrit dans le cadre du FESPACO Pro, qui est une branche du festival dont l'objectif est de contribuer au développement industriel de la chaîne cinématographique.

Le FESPACO Pro donne lieu à des ateliers, des masterclass, des tables rondes sur la coproduction et l'émergence des nouveaux talents. Ce MICA représente une vitrine pour établir un réseautage entre les initiateurs de projets ou d'œuvres cinématographes, comme les distributeurs et les producteurs de film. Il y a également les acheteurs professionnels tels que les représentants de festivals, des télévisions et des plateformes de streaming. Cette 21e édition du MICA va se tenir durant cinq jours (du 26 février au 3 mars 2023).

Les autorités en pleine visite des stands.

Le ministre du Développement industriel, du Commerce, de l'Artisanat et des Petites et moyennes entreprises, Serge Poda, a été le patron de la cérémonie. A la fin de la cérémonie d'ouverture, lui, le ministre de la Culture, Emmanuel Ouédraogo, et des autorités d'autres pays ont visité les stands du MICA. Plusieurs pays d'Afrique ont loué des stands à cet effet.

Serge Poda (à droite) s'est dit honoré d'être le patron de la cérémonie.

« Nous souhaitons qu'au sortir du FESPACO Pro, il y ait des résolutions qui soient prises en faveur du professionnalisme et du développement industriel cinématographique africain dans son ensemble. Après la visite des stands, nous sommes heureux de voir qu'il y a beaucoup de stands pays et des maisons de production », a félicité Serge Poda.

Le ministre malien de la Culture, Andogoly Guindo, a remercié les autorités burkinabè qui ont choisi le Mali comme pays invité d'honneur.

Le ministre a souligné que le FESPACO Pro va permettre de faire des propositions concrètes pour un cinéma africain plus radieux.
Le pays invité d'honneur à ce FESPACO est le Mali. Son ministre en charge de la Culture, Andogoly Guindo, s'est dit impressionné par la mobilisation des pays à la 28e édition du FESPACO. « A travers la visite des stands, nous avons pu mesurer toute la richesse et la créativité des cinéastes africains. Nous avons pu découvrir une industrie cinématographique africaine en plein essor. Cela nous donne l'espoir qu'il y a un bel avenir pour le cinéma africain. Nous avons pu découvrir une jeunesse de cinéastes très engagée sur des thématiques d'importance particulière ; et qui traitent des préoccupations des peuples africains », a déclaré Andogoly Guindo. Il faut noter que les stands du MICA sont ouverts au public. Les visiteurs peuvent y rencontrer des stars du cinéma.

SB
Lefaso.net

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« Le Mandat » : « Chaque fois que je vois ce film, je frissonne », confie Alain, fils aîné de Sembène Ousmane

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 27/02/2023 - 00:00

Le réalisateur Sembène Ousmane aurait eu 100 ans le 1er janvier 2023. Affectueusement appelé « l'aîné des anciens », il laisse derrière lui un riche répertoire littéraire et cinématographique. « Le mandat », son premier long métrage, a été projeté le samedi 25 février 2023 au ciné Burkina, dans le cadre d'une soirée organisée par la Fédération panafricaine cinéastes (FEPACI) en hommage aux cinéastes disparus.

« Le Mandat », sorti en 1968, raconte l'histoire d'Ibrahima Dieng (rôle incarné par le regretté Makhourédia Guèye), un musulman, polygame qui reçoit un mandat de 25 000 francs de son neveu immigré, balayeur de rues à Paris, en France. Sans carte d'identité, la poste refuse de lui remettre l'argent. Ainsi, commence la si longue marche d'Ibrahima Dieng. Naïf, il sera seul face à la cupidité de certains membres de son entourage et la corruption qui sévit au sein de l'administration sénégalaise.

La soirée d'hommage a été organisée par la Fédération panafricaine des cinéastes

« C'était un visionnaire »

« Chaque fois que je vois ce film, je frissonne. Les livres et les films de Sembène Ousmane ne meurent jamais. Ils sont toujours d'actualité et on découvre toujours quelque chose en suivant ce film. Je ne sais pas comment, mais il arrivait à capter l'âme d'un peuple », a témoigné Alain Sembène, le fils aîné du réalisateur.

Il a confié que son père a essuyé beaucoup de critiques de la part des journalistes et reçu plusieurs menaces à la sortie du film. « Aujourd'hui, le film est toujours là et je me rends compte à quel point c'était un visionnaire », a-t-il ajouté, fier du génie de son paternel.

Alain, fils aîné de Ousmane Sembène

« Le Mandat » n'a pas pris une ride »

« On célèbre Sembène Ousmane, mais j'ai le sentiment qu'on ne met pas suffisamment l'accent sur ce qui a provoqué chez lui le besoin de se servir du cinéma, en dehors de la littérature, pour porter un message très fort par rapport à la situation que vivent les pays africains », a indiqué le Pr Maguèye Kassé, critique de cinéma et écrivain.

Pour lui, « Le Mandat » n'a pas pris une ride par rapport aux problèmes qui se posent : mendicité, corruption, bourgeoisie parasitaire, etc. « C'est comme s'il avait fait ce film pour aujourd'hui. La critique devrait mettre davantage l'accent sur le projet de Sembène Ousmane : la transformation sociale. Son projet est qu'on aille plus loin que ce que les indépendances nous ont donnés. De tous les films de Sembène, c'est ce leitmotiv qui circule », analysé le Pr Maguèye Kassé.

Pr Maguèye Kassé, critique de cinéma et écrivain

Une série d'hommages à « l'aîné des anciens »

Notons que cette soirée d'hommage en mémoire de Sembène n'est pas la première. La Cinémathèque de Paris a rendu hommage à l'homme, du 5 au 15 janvier 2023, à travers une rétrospective de tous ses films. Selon Alain Sembène, d'autres hommages auront lieu, notamment à l'université de Saint Louis au Sénégal, en Inde, au Brésil, à Cannes, à Marseille, etc.

En attendant, il est prévu, ce dimanche 26 février, une procession en hommage à Sembène Ousmane de la Place des cinéastes au siège du FESPACO, suivie du dévoilement de son buste.

Le président de la Fepaci, Cheick Oumar Sissoko a salué le génie de Sembène Ousmane qui était pour lui une source de motivation

Disparition de deux réalisateurs

Avant la projection du Mandat, une minute de silence a été observée en mémoire de ces hommes et femmes qui se sont battus pour que rayonne et s'impose le cinéma africain. La Fédération panafricaine des cinéastes, présidée par l'immense Cheick Oumar Sissoko, a eu une pensée particulière pour deux réalisateurs qui ont récemment fait le grand voyage : Safi Faye et Idrissa Diabaté.

La première, Sénégalaise, est décédée à Paris, le 22 février, à l'âge de 80 ans. Réalisatrice de documentaires, elle a remporté avec son deuxième long métrage, « Fad'ja », qui traite de l'opposition entre tradition et modernité, le prix George Sadoul en 1975. En 1997, elle a présenté « Mossane » au Fespaco et au Festival de Cannes, un an plus tôt.

Le second est un réalisateur ivoirien. Il s'agit d'Idrissa Diabaté, mort également à Paris, le 23 février 2023. Il a notamment réalisé « Murmure dans la forêt » en 2012 et « Bois sacré du professeur Aké Assi » en 2011.

Fredo Bassolé
LeFaso.net

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Vatican : Un nouvel appel du pape François pour la paix en Terre sainte et au Burkina Faso

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 26/02/2023 - 22:46

Au cours de la prière de l'angélus du dimanche 26 février 2023, le Pape François a porté le Burkina Faso ainsi que la Terre Sainte au cœur de sa prière.

Ainsi, depuis la fenêtre du palais apostolique le Saint Père s'exprimait ainsi au sujet du Burkina Faso, lors de la prière de l'ange :
« Je suis également très préoccupé par la situation au Burkina Faso, où les attaques terroristes se poursuivent » faisant ainsi allusion à l'attaque revendiquée le vendredi 24 février par le groupe jihadiste État islamique (EI) ; embuscade dans laquelle 51 soldats de l'armée burkinabé sont tombés.

« Je vous invite à prier pour le peuple de ce cher pays, afin que la violence qu'il a subie ne lui fasse pas perdre la foi dans le chemin de la démocratie, de la justice et de la paix. », a dit le Pape François.

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Centre-nord : L'école supérieure polytechnique de Kaya devient Université privée Catholique Saint Joseph (UCSJ)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 26/02/2023 - 22:30

Après seize années d'existence, l'école supérieure polytechnique passe à un niveau supérieur, en devenant Université privée Catholique Saint Joseph (UCSJ) de Kaya, à compter de la rentrée 2022-2023. Cette mutation a été officialisée ce samedi 25 février 2023 à travers une cérémonie dédiée. La cérémonie, qui a mobilisé plusieurs invités, a été placée sous le patronage du gouverneur de la région du Centre-nord ; présidée par l'évêque du diocèse de Kaya et co-parrainée par le directeur général de GTAH IC et le directeur général de AC Concept.

L'Université privée Catholique Saint Joseph (UCSJ) de Kaya offre une formation en cycles Licence et Master professionnels de la conception de projets, de l'étude d'ingénierie et de l'exécution des travaux à travers plusieurs filières (https://espkaya.com/) : génie civil, génie électrique et informatique industrielle, génie hydraulique rural, Finance comptabilité, Marketing et gestion commerciale.
Avec à ce jour plus de 300 étudiants de quatorze nationalités, l'UCSJ ambitionne de toujours offrir "une formation solide afin que tous ceux qui s'y forment puissent être utiles à leurs communautés et à leurs pays".
Pour cela, elle se donne pour mission d'assurer aux futurs cadres africains, une formation complète, aussi bien humaine, scientifique que technique.

« Durant ces années, notre établissement a, comme il pouvait, contribué au développement de notre cher pays et ceux de la sous-région à travers la formation des techniciens supérieurs et des ingénieurs de travaux dans les filières techniques industrielles et commerciales », résume le président du Conseil de direction de l'Université, monseigneur Théophile Naré, évêque du diocèse de Kaya, président de la cérémonie.

Un mérite magnifié également par le patron de la journée, le gouverneur du Centre-nord, colonel-major Blaise Ouédraogo, qui, dans le livre d'or, présente cette évolution comme non seulement une résilience, mais également un espoir dans la construction de la paix.

« Nous avons compris aussi que la qualité de la formation est très bien appréciée par de nombreuses nombreux entreprises et services publics qui, en partenariat avec l'ex-ESPK (Ecole supérieure polytechnique de Kaya), accueillant chaque année des stagiaires ou envoyant des agents en formation après recrutement sur concours directs. Nous pouvons l'attester, pour avoir accueilli à plusieurs reprises des stagiaires de l'établissement au sein de nos deux entreprises », ont, dans un message conjoint livré les parrains de la cérémonie, le directeur général de GTAH IC et le directeur général de AC Concept.

Le recteur de l'UCSJ, Pr François de Charles Ouédraogo.

Ils ont ainsi adressé des félicitations à l'équipe de l'UCSJ pour les sacrifices consentis dans l'encadrement des jeunes, futurs bâtisseurs du Burkina et de l'Afrique avant de galvaniser les étudiants à la persévérance et à profiter des formations qu'offre l'université.

L'occasion fut propice pour les étudiants, à travers leur délégué général, Urielle Steve Nikiéma, de témoigner leurs reconnaissances aux premiers responsables de l'université, aux enseignants et personnel de l'administration.

Fondée par monseigneur Thomas Kaboré, évêque émérite de Kaya, la création de ce qu'est aujourd'hui l'UCSJ s'inscrit dans le grand projet de l'Université Catholique de l'Afrique de l'Ouest (UCAO), décidée par les évêques de la Conférence épiscopale régionale de l'Afrique de l'Ouest (CERAO), en janvier 2000 à Conakry, en Guinée.

Située à l'entrée de la ville de Kaya (venant de Ouagadougou, 110 kilomètres, par la route nationale N°3), chef-lieu de la région du Centre-nord, l'UCSJ (https://espkaya.com/) offre également aux étudiants, l'option d'un régime internat dans un cadre propice aux études.

O.H.L
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Burkina : “Les archives ont un pouvoir de contribution à la stabilité d'une nation” (Youssouf Sawadogo, écrivain)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 26/02/2023 - 22:00

L'archiviste Wendémagdé Youssouf Sawadogo vient de renforcer les rayons des librairies et bibliothèques par la sortie officielle de son œuvre : « Le pouvoir des archives ». Sa parution, ce jeudi 23 février 2023 à Ouagadougou, a été présidée par une des figures marquantes de l'administration publique burkinabè, Soungalo Apollinaire Ouattara, ancien ministre en charge de la fonction publique, ancien Président de l'Assemblée nationale, et parrainée par le directeur général des archives nationales, Kouna Jean Bertin Kamboulé.

Par cette œuvre, Wendémagdé Youssouf Sawadogo porte le rêve de promouvoir les archives pour la préservation de la mémoire institutionnelle et du patrimoine culturel et national. De 117 pages, « Le pouvoir des archives » est composé de deux grandes parties à savoir, l'archivistique contemporaine et le développement personnel.

« Je suis fier d'être archiviste. Je dois le présenter au grand public, je dois prévaloir mes connaissances en archivistique. Je dois aussi emmener les non-initiés à comprendre les thermes archivistiques parce que sans archives toutes les possibilités de développement sont vaines. (…). L'exigence de la transparence dans les affaires aussi bien que dans le domaine public que privé devient de plus en plus une condition sine qua non pour les populations. Toute entreprise ou institution a absolument besoin de consulter des documents qu'elle a générés ou reçus par le passé, dans l'optique de comprendre des décisions prises antérieurement », présente l'auteur, Wendémagdé Youssouf Sawadogo.

L'auteur, dédicaçant un livre pour un lecteur '

Plusieurs facettes de l'archivage sont mises en exergue, dont l'apport des archives dans la réconciliation nationale et l'avantage de la mise en place d'un système d'archivage efficace et efficient pour une entreprise ou une société.
Aussi, les archives demeurent un outil pour le manager, conscient que son entreprise doit engranger des résultats et celui du leader épris du développement socio-politique et économique de son pays, explique l'auteur.

Vue partielle du public venu à la cérémonie de dédicace.

« La vision d'entreprise au 21e siècle exige une planification efficace et efficiente, en ce sens que les défis du moment exigent également de tous, un plan d'affaire, un programme de développement, une planification budgétaire à court, moyen et à long terme. (…). Les archives ont un pouvoir de contribution à la stabilité de notre nation. Notre pays est en crise, et les archives peuvent apporter beaucoup de choses en matière de construction, de stabilité socio-politique et économique. (…). Les archives participent au rayonnement des institutions et des entreprises, elles sont le moteur d'une cohésion sociale pour une meilleure gouvernance », convainc Wendémagdé Youssouf Sawadogo, par ailleurs coach et formateur en développement personnel.
Cette troisième œuvre se veut donc une contribution, certes modeste, mais importante, à la promotion d'une gouvernance vertueuse à travers le livre.

« Le pouvoir des archives », édité par les éditions IKS (Imprimerie Koama service), peut être acquis à 5 000 FCFA à Mercury Librairie et à la librairie Jeunesse d'Afrique

O.H.L
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