L'ONG All For Peace and Dignity (APADE) a initié le jeudi 30 mars 2023 à Ouahigouya, un atelier de formation pour le personnel de santé des Centres de santé et de promotion sociale (CSPS ) de la commune de Thiou, province du Yatenga, région du Nord. Cette activité rentre dans le cadre de la mise en œuvre du ‘'Projet de réponse à l'urgence nutritionnelle dans les zones à accès difficile dans la région du Nord''.
Réunis pour l'occasion, ce sont plusieurs agents de santé de la commune de Thiou qui sont formés sur le protocole national de la Prise en charge intégrée de la malnutrition aiguë (PCIMA), la gestion des intrants nutritionnels et médicaments, l'Alimentation du nourrisson et du jeune enfant (ANJE) dans le cadre dudit projet. Selon APADE, l'ONG chargée d'exécuter le projet, ce renforcement de capacités va contribuer à réduire la morbi-mortalité liée à la malnutrition des enfants de moins de 5 ans et des femmes enceintes et allaitantes dans la commune de Thiou.
Pour Célestin Iregue chef de projet, les enquêtes au niveau national révèlent que le taux de malnutrition dans la région du Nord est élevé. C'est pourquoi il salue la mise en œuvre du projet qui débute par la formation des premiers acteurs. Il est convaincu que cette initiative va permettre sans doute de réduire ce fléau dans la région. Avant de clore son propos, il a précisé que le même projet va être exécuté dans trois autres communes des trois autres provinces de la région du Nord.
Point focal nutrition dans le district de Thiou, Moumouni Yaméogo ainsi que les autres formateurs ont mis l'accent sur la prise en charge de la malnutrition aigüe, l'alimentation du nourrisson et du jeune enfant (ANJE) en situation d'urgence etc. Au nom de ses co-formateurs, il a indiqué avoir partagé le nécessaire avec les participants pour la prise en charge de la malnutrition aigüe et surtout pour sa prévention.
‘'Le renforcement des compétences est un élément très capital pour l'amélioration du niveau de santé'', a affirmé Issouf Gassambe, infirmier chef de poste au CSPS de Nondin dans le district de Thiou. Il poursuit en tant que participant en disant que ce projet va améliorer la prise en charge des enfants malnutris surtout dans ce contexte d'insécurité.
En rappel, c'est l'ONG Fonds humanitaire régional pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre (FHRAOC) qui est le partenaire financier du projet.
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Le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) au Burkina Faso a initié, dans la soirée du mercredi 29 mars 2023, à Ouagadougou, une soirée dénommée « Barka ». Ces retrouvailles ont été placées sous le thème : « Comme une histoire ». Une halte pour non seulement témoigner sa reconnaissance à ses partenaires pour les résultats engrangés mais aussi pour présenter ses deux nouveaux ambassadeurs de bonne volonté.
La reconnaissance silencieuse ne sert à personne, dit-on. Cette soirée du PNUD dénommée « Barka », merci en langue locale « dioula », vient donc briser un silence pour réparer un tort pour témoigner de vive voix, sa gratitude à l'ensemble de ses partenaires pour les résultats engrangés dans l'atteinte des objectifs de développement durable au Burkina Faso. Placée sous le sceau : « Comme une histoire », cette cérémonie a connu la présence des présidents d'institutions, de plusieurs membres du gouvernement, des partenaires bilatéraux et multilatéraux et des agences sœurs du PNUD. Des bénéficiaires des différents projets développés par le PNUD de plusieurs localités du pays ne se sont pas également fait conter cette cérémonie. Ils ont témoigné leur gratitude au PNUD et l'ont invité à poursuivre ses œuvres.
Pour la représentante résidente du PNUD, Dr Elise Laurence-Chounoune, cette cérémonie est aussi pour eux, une occasion de contredire un proverbe selon lequel : « La demande est chaude, le merci est froid ». Elle a soutenu que la mission du PNUD ne peut être réalisée que grâce à des actions concertées avec toutes les parties prenantes. Dr Chounoune s'est donc réjouie de la forte mobilisation des parties prenantes. Elle a pris un moment pour remercier le gouvernement et les populations du pays hôte pour les facilités dont le PNUD a bénéficié.
Un pan de l'histoire du PNUD conté
« Nous sommes réunis ce soir pour conter un pan de l'histoire entre le PNUD, le gouvernement et les partenaires techniques et financiers. Cette histoire, comme nous la découvrirons tout au long de cette soirée, toute modestie gardée, est celle d'un partenariat qui est riche, fructueux, au regard des acquis enregistrés et porteurs d'espoir », a-t-elle déclaré. L'occasion est donc belle pour célébrer ensemble les progrès réalisés, le travail en faveur de l'atteinte des objectifs de développement durable. Cette soirée a été également l'occasion pour le PNUD de présenter les deux nouveaux ambassadeurs de bonne volonté du PNUD, à savoir Alif Naba et Malika la slamazone.
Pour le coordonnateur par intérim du système des nations unies, Abdouraouf Gnon-Kondé, cette rencontre rappelle l'histoire d'une famille dont les enfants s'invitent, se rendent visite les uns, les autres en compagnie de leurs amis. « C'est en félicitant le PNUD pour cette belle initiative que je voudrais saisir l'opportunité pour vous rappeler que c'est ensemble, dans la coordination, la complémentarité et la synergie d'actions, que nous sommes plus forts et davantage efficaces au service du peuple du Burkina Faso », a-t-il recommandé. Avec une présence marquée au Burkina Faso par 33 agences dont 25 résidentes, la famille des nations unies est multiple et plurielle.
De la bonne volonté du gouvernement burkinabè
Cela témoigne, a-t-il déduit, de l'ouverture et de la bonne volonté du gouvernement du Burkina Faso à travailler avec la communauté internationale en général, et en particulier avec le système des nations unies. A l'en croire, la flexibilité du système des nations unies et sa capacité à s'adapter ont permis d'ajuster leurs programmes afin de les aligner sur les priorités de la transition. C'est pourquoi cette soirée est importante pour le PNUD et l'ensemble du système des nations unies. Elle est une opportunité pour lui, a-t-il ajouté, au nom de l'ensemble du système, d'exprimer toute sa reconnaissance et sa gratitude au gouvernement du Burkina Faso, aux partenaires techniques et financiers (PTF), au secteur privé et aux populations qu'ils servent.
A écouter le ministre en charge de l'économie, Dr Aboubacar Nacanabo, l'histoire du PNUD est une histoire qui s'est écrite sur plusieurs années et s'est matérialisée par le changement de la situation de plusieurs personnes au Burkina Faso. Parce que, a-t-il soutenu, quand on parle de cette histoire, il faut penser à cette femme qui parcourait des distances pour avoir accès à l'eau potable mais qui grâce au soutien des partenaires, arrive à avoir l'eau potable à sa portée ; à cet enfant qui grâce à l'appui des partenaires, arrive à avoir accès à une éducation de qualité ; à ce Burkinabè qui avec l'appui des partenaires arrive à avoir accès à des soins de santé et à proximité ; à cet agriculteur qui arrive à avoir tout ce qu'il faut pour améliorer sa subsistance grâce à l'appui des partenaires. « Comme une histoire, cette histoire est une belle histoire qui a été forgée dans le temps grâce aux partenaires, grâce à l'appui du PNUD et à l'appui de tous ceux qui aiment le Burkina Faso. L'occasion est belle pour célébrer cette histoire, une occasion pour dire merci au PNUD et ses partenaires », a-t-il signifié.
Obissa Juste MIEN
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L'ONG Wateraid a organisé un atelier de formation au profit des parlementaires membres du Réseau parlementaire pour l'eau potable, l'hygiène et l'assainissement au Burkina Faso (REPHA-BF) sur les enjeux et les défis de ce secteur. Tenue le vendredi 24 mars 2023 à Ouagadougou, cette rencontre a consisté à informer davantage et orienter les parlementaires de l'Assemblée législative de transition (ALT) sur leur contribution à la réalisation de l'accès universel à l'eau, l'hygiène et l'assainissement au Burkina Faso.
Pour une meilleure compréhension des problématiques et enjeux du secteur de l'eau et de l'assainissement, le parlement burkinabè en collaboration avec WaterAid Burkina Faso a décidé de mettre les bouchées doubles pour relever les défis de ce domaine. Ainsi, à travers cet atelier, WaterAid a outillé les députés de l'Assemblée législative de transition (ALT) afin qu'ils puissent défendre efficacement les politiques en faveur de la promotion de l'eau, de l'hygiène et de l'assainissement.
« Il s'agira de les outiller pour pouvoir comprendre les enjeux du positionnement de l'eau, de l'hygiène, de l'assainissement dans le développement » a expliqué le directeur pays de WaterAid, Eric Mamboué. Ce cadre d'échanges, a-t-il poursuivi, a pour but de susciter en eux une « réelle implication dans les politiques à venir ou les votes des lois, notamment le vote du budget alloué à l'eau, l'hygiène et l'assainissement ».
« Dans nos actions quotidiennes, nous essayons d'informer et de sensibiliser les populations sur l'hygiène et faisons des plaidoyers pour impacter au niveau du budget pour la prise en compte de la situation de la population », a laissé entendre Brigitte Zoungrana, coordonnatrice du REPHA-BF. Au cours de cette rencontre, WaterAid souhaité une augmentation ‘'conséquente'' du budget alloué à ce secteur qui est d'un peu plus de 63 milliards de francs CFA en 2023. Tout en saluant déjà cet effort consenti, WaterAid a souhaité que ce budget soit revu à la hausse dans la dynamique de relever les défis du secteur. Qui de mieux pour porter cette requête à travers le vote des lois que les parlementaires ?
En rappel, Le réseau parlementaire pour l'eau potable, l'hygiène et l'assainissement au Burkina Faso (REPHA-BF) a été mis en place par l'assemblée nationale en janvier. Il regroupe en son sein environ 30 membres.
S.I.K
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Le ministre provincial des Transports du Kongo-Central, Mak Matondo Kwa Nzambi, rassure la population de la ville portuaire de Boma que le bateau de Lignes maritimes congolaises (LMC SA) en provenance de l'Europe accostera au port de Boma et non à Matadi.
Mak Matondo Kwa Nzambi précise que seul le port de Boma dispose du matériel adéquat pour le contrôle des véhicules et autres engins.
Le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Eddie Komboïgo, à la tête d'une délégation de son parti, a, ce vendredi 31 mars 2023, rendu une visite de solidarité à deux organisations islamiques : la communauté musulmane du Burkina Faso et le mouvement sunnite. Cette approche, qui se veut une tradition du parti à chaque mois de Ramadan, a permis à M. Komboïgo de faire don de plusieurs cartons de sucre, de militer pour une implication plus forte des autorités religieuses aux côtés des dirigeants de la transition pour un retour rapide à la paix.
« C'est toujours un véritable plaisir pour nous, au CDP, d'être auprès de vous. Nous sommes venus en cette matinée pour vous saluer et apporter notre contribution pour le mois de jeûne. Merci pour tout ce que vous faites pour notre pays à travers vos prières pour la paix, la cohésion sociale et la réconciliation nationale. Nous sommes de tout cœur avec vous et nous voulons vous demander d'intensifier les prières pour le retour réel et définitif de la paix dans notre pays, le Burkina Faso », a situé le président du CDP, Eddie Komboïgo, à chacune des destinations de sa délégation.
Le donateur justifie également sa démarche par la volonté de raffermir les liens de fraternité entre les populations burkinabè et la nécessité de se focaliser sur les actions qui unissent.
« C'est chaque année pour nous, un plaisir et un honneur d'apporter une modeste contribution de sucre pour soulager un peu tous ceux qui sont dans le jeûne. Nous sommes venus aujourd'hui avec une demande spéciale, compte-tenu de la situation sécuritaire de notre pays et des incompréhensions dans la communication ; nous avons demandé aux leaders religieux qu'ils sont, de s'impliquer davantage, et fortement, pour appuyer les autorités et demander aux uns et aux autres d'apaiser dans le langage. (…). Cette année, nous avons la chance que la période du carême (chrétien) coïncide avec le mois de Ramadan. Alors, nous leur avons demandé de prier pour la nation, pour les autorités de ce pays ; pour qu'il y ait la tempérance, la tolérance et qu'elles aient le réflexe de travailler à l'unité de la nation afin que nous puissions vaincre les ennemis. Nous avons également demandé de prier pour les personnes démunies ; celles qui sont dans le besoin, pour qu'elles puissent avoir de quoi manger, de quoi se nourrir et où habiter. Nous avons enfin demandé de prier pour l'unité ; l'unité à travers les confessions religieuses (nous en avons plusieurs), y compris les traditions culturelles, les animistes, qu'ensemble, nous puissions évoquer nos prières envers Dieu et travailler à ce que la paix revienne au Burkina Faso », a traduit Eddie Komboïgo à l'issue de ces visites.
Un geste bien accueilli par les bénéficiaires, mettant en avant la valeur de partage que représente ce mois de pénitence.
« Traditionnellement, ils ont l'habitude, dans le mois de Ramadan, de faire un geste à l'endroit des musulmans. Ils ont obéi ce matin à cette tradition, et nous en sommes très heureux, nous les remercions pour ce geste. Cela montre encore que même si vous êtes un leader politique, vous devez travailler dans la société à tisser des relations de fraternité entre les gens. Je crois que c'est cette tradition qui a été respectée. Nous savons qu'au Burkina Faso, nous sommes dans une société multi-confessionnelle, où vous avez plusieurs religions ; dans une même famille, vous allez trouver des adeptes de plusieurs religions. Nous sommes tous des frères et sœurs au Burkina. Il est venu soutenir ses frères et sœurs avec ces cartons de sucre, pour les aider à faire face à ce mois de jeûne », a apprécié le secrétaire général de la communauté musulmane du Burkina Faso, El Hadj Hatimi Démé.
Même accueil au siège du mouvement sunnite. « Nous sommes dans le mois béni de Ramadan, donc ils ont apporté du sucre pour qu'on puisse prendre pour donner aux personnes nécessiteuses. Vous savez que notre pays traverse une période difficile, ces gestes nous aident beaucoup. Ce n'est pas leur première fois, je peux dire que chaque année, le parti CDP vient nous donner un coup de main, pour que les frères aussi puissent avoir quelque chose pour rompre leurs jeûnes. C'est un geste noble que nous apprécions beaucoup », a approuvé le président national du mouvement sunnite du Burkina, El hadj Oumarou Zoungrana.
La visite du parti va se poursuivre avec les autres organisations islamiques, selon le président Eddie Komboïgo.
O.L.
Lefaso.net
Le mercredi 29 mars 2023 marque une date qui restera dans les annales au Burkina Faso. En effet, pour la première fois dans le pays, a débuté la première édition du Festival Féministe. Il est organisé par l'Initiative Pananetugri pour le bien-être de la femme (IPBF) et le collectif des féministes. Il se déroule au Palais des sports de Ouaga 2000 et va s'étaler jusqu'au 31 mars 2023.
Le thème retenu pour cette édition est : « Bienveillance et sororité ». Cela s'explique par le fait que les initiatrices souhaitent rassembler les énergies locales et les différentes associations de droits des femmes et/ou groupes féministes qui luttent contre toutes les formes de discriminations et d'oppressions. Aussi, de faire des rencontres , de mutualiser les forces, et de faire connaître le mouvement féministe auprès du plus grand nombre, de célébrer les luttes féministes.
Au programme de ce festival, on peut citer entre autres : des ateliers, des forums , des sessions de bien-être, des activités culturelles, une campagne digitale et un gala qui va honorer des personnes ou des organisations qui œuvrent pour plus de droits des femmes et des filles.
Au regard du contexte sécuritaire, il a été rappelé que les femmes et les enfants constituent la majorité des personnes déplacées internes, d'où l'intérêt de mener la réflexion pour faire des femmes, des actrices de paix. « Nous sommes ici toutes conscientes de la crise actuelle que traverse notre pays.
Pour rappel : depuis 2015, donc maintenant plus de 8 ans, le pays fait face à une crise sécuritaire doublée depuis 2020 d'une crise sanitaire. Les jeunes filles et les femmes sont beaucoup plus vulnérables et exposées.
Cette crise humanitaire que connaît le pays est venue exacerber la situation déjà difficile des femmes sous le joug du patriarcat. Actuellement plus de 3 millions de personnes ont besoin d'une aide humanitaire. Les femmes et les enfants représentent 84% des personnes qui ont été forcées de fuir face au conflit. En ces moments de crise sécuritaire et humanitaire que traverse notre pays, nous portons dans nos cœurs et avons une pensée pour ces filles et femmes déplacées internes en détresse qui sont victimes de toutes sortes d'inégalités, de discriminations et d'agressions et qui luttent pour leur dignité et leur survie » a déclaré dans son allocation , la présidente de l'IPBF , Juliette Bakyono .
En outre, elle a abordé un autre sujet d'actualité. Celui en rapport avec la décision des responsables de l'université Norbert Zongo de Koudougou, qui ont souhaité que les étudiantes mères ne viennent plus avec leurs enfants dans les amphithéâtres pour cause de sécurité. « La présence de ces enfants et nourrissons au sein de l'université Norbert Zongo est loin d'être un cas isolé dans notre pays. Notons ici qu'il n'existe aucune incompatibilité entre l'exercice par les femmes et les filles de leur droit au travail ou à l'éducation et la protection des droits des enfants. Voici aussi un nouveau chantier dans lequel nous devons nous investir et accompagner l'Etat à prendre toutes les mesures afin de rendre effectifs les droits des femmes et également des enfants selon les instruments juridiques régionaux et internationaux ratifiés », a-t-elle affirmé.
Il a été rappelé que cette rencontre, première du genre vise également à permettre aux populations de mieux se cultiver sur l'idéologie féministe qui est victime de préjugés. Des dires de la directrice exécutive de l'IPBF, Micheline Kaboré, « Dans cet espace (cours du palais des sports), on a pris le soin d'imprimer des visages de femmes burkinabè qui ont défendu et ont fait un travail considérable en faveur des droits des filles et des femmes dans notre pays. C'est pour dire que le féminisme a toujours existé. On se contente du terme en ignorant le fond. Dans le fond, c'est un mouvement pour les droits des femmes et des filles. Dans ce mouvement, il y a des questions qui sont abordées et qui prennent en compte les besoins des filles et des femmes. Il ne s'agit pas d'un mouvement contre les hommes. C'est le manque d'information et de compréhension qui amène la confusion » a-t-elle signifié.
Des militantes du Burkina, du Congo , du Sénégal, etc sont venues pour l'occasion. Selon l'une des festivalières, Pouitimba Edith Koira, c'est une occasion pour « que des aînées puissent retrouver leurs filles et sœurs afin d'échanger autour du féminisme. Il y a des aînées qui se sont battues bien avant, qui ont posé des actes et défendu le droit des femmes et des hommes. Ce qui me touche le plus, c'est cette idée de déconstruire le féminisme. Dans la pensée populaire, quand les femmes se retrouvent, c'est pour se bagarrer. Mais cet espace va démontrer que des femmes peuvent se retrouver autour de la solidarité, des idées constructrices et qui rassemblent. Il faut enlever de la tête des gens que les femmes ne peuvent rien faire ensemble » a-t-elle confié. Lors de l'ouverture de ce Festival, des responsables de l'Etat étaient présents.
SB
Lefaso.net
En effet, après l'acquisition des activités logistiques du groupe Bolloré en Afrique par MSC, le nouvel acquéreur a procédé, ce jeudi 30 mars 2023, au lancement de sa nouvelle marque (identité) qui remplace l'ex Bolloré Africa Logistics aux commandes des activités logistiques, dont 20 concessions portuaires et 2 concessions ferroviaires (CAMRAIL au Cameroun et SITARAIL en Côte d'Ivoire et au Burkina Faso), en Afrique.
Pour rappel, le processus de cette cession avait été entamé en mars 2022 et conclu le 21 décembre dernier.
SITARAIL commence donc une nouvelle aventure dans un réseau intercontinental, leader africain de la logistique multimodale et présent dans 49 pays africains.
Vivement que ce changement insuffle un nouveau dynamisme dans le développement et la modernisation du réseau ferroviaire Ouagadougou - Abidjan pour le renforcement de l'impact socio-économique du rail dans nos pays.
A noter que ce changement d'actionnaire au sommet du groupe (holding) n'impacte pas l'organisation actuelle et les statuts des filiales, dont SITARAIL, qui préservent leurs équipes et emplois.
Josué Bonkoungou
La coopérative d'épargne et de crédit "Grace divine Luzingu" a fermé ses portes dans le territoire de Lukula (Kongo-Central); les responsables ayant pris la fuite avec l'argent de des membres. Ces derniers ont menacé jeudi 30 mars de saccager les deux sièges de cette coopérative. Ils demandent aux autorités d’arrêter les présumés escrocs et de les traduire en justice.
Les élèves du primaire clôturent, cette semaine, le deuxième trimestre de cette année scolaire 2022-2023, nonobstant l’incertitude et le climat d’insécurité qui ont marqué le déroulement des activités scolaires. Parents, enseignants et élèves se disent satisfaits, tout de même, de terminer cette étape.
Le Groupe de réflexion et d’action pour la protection des droits des femmes et des filles (GRAPDEFF) a annoncé, jeudi 30 mars à Kisangani, sa détermination à combattre le harcèlement sexuel, une réalité dans les milieux universitaires dans la province de la Tshopo. Cette annonce a été faite à l’Institut supérieur de commerce (ISC) de Kisangani.
Des affrontements entre les rebelles du M23 et certains groupes armés locaux sont signalés ce vendredi 31 mars au groupement de Tongo dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Selon plusieurs sources contactées par Radio Okapi dans la zone, cette situation sème encore la panique au sein de la population.
Le colonel FARDC, Laurent Kapopo Alunda, ainsi que l’ancien seigneur de guerre, Le Pouce Takungomo, sont jugés depuis mardi 28 mars par la cour militaire du Sud-Kivu, siégeant en audience foraine à Kitutu, dans le territoire de Mwenga (Sud-Kivu). Tous deux sont poursuivis pour crimes de guerre et crime contre l’humanité.
Dans un communiqué en date du 30 mars 2023, le gouverneur de la région du Centre-ouest a fortement déconseillé aux populations la consommation du poisson provenant du barrage de Yaoghin dans la commune rurale de Poa, en raison de la forte mortalité observée sur les lieux.
« Le Gouverneur de la Région du Centre-Ouest informe les populations qu'il a été donné de constater une forte mortalité de poissons au niveau du barrage de Yaoghin, dans la Commune de Poa, depuis la matinée du jeudi 30 mars 2023.
Les services techniques compétents sont à pied d'œuvre pour déterminer les causes de cette forte mortalité. Par conséquent, et en attendant les résultats des investigations, il est fortement conseillé d'éviter la consommation du poisson provenant du barrage de Poa.
Monsieur le Gouverneur sait compter sur la bonne compréhension et la collaboration de tous pour une meilleure garantie de la santé des populations », peut-on lire dans le communiqué.
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Image d'illustration : AIB
Selon l'Agence d'Information du Burkina (AIB), plusieurs dizaines de terroristes ont été neutralisés, dans les environs de Kossouka dans la province du Yatenga, région du Nord, de Taparko dans le Namentenga, région du Centre-nord et de Mangodara dans la Comoé, région des Cascades.
Des armes, des motos et divers autres matériels ont été récupérés à l'issue de ces assauts contre les groupes armés terroristes. Bon nombre des terroristes qui ont attaqué le village de Kossouka dans le Yatenga le mercredi 29 mars 2023, causant la perte de quatre VDP et de deux civils ont payé de leurs vies, cette forfaiture, rapporte l'AIB.
Selon des sources sécuritaires citées par l'Agence d'Information du Burkina, plus d'une centaine de motos en colonne sur plus de 2 km, ont été rattrapées dans la soirée du même jour vers le village de Vato. Plusieurs dizaines de terroristes ont été neutralisés, des moyens roulants et de combat détruits. Le ratissage effectué par les FDS et les VDP au sol ont permis de récupérer des armes, 24 motos, des postes radio, des portables, des bouteilles de gaz et d'autres matériels.
Près de Taparko dans la province du Namentenga régions du Centre-nord, des terroristes qui avaient érigé un poste de contrôle routier ce jeudi 30 mars 2023, ont été neutralisés dans des frappes aériennes. Les combats menés par les unités au sol ont permis également de neutraliser les terroristes rescapés des frappes aériennes.
Dans la région des Cascades, les Forces combattantes ont démantelé une base terroriste à Mangodara. Plusieurs assaillants ont été neutralisés et des vivres, des armes et des motos ont été saisis.
Selon l'AIB qui cite ses sources, les Forces combattantes continueront leurs missions de reconquête et de sécurisation sur l'ensemble du territoire et les terroristes devront déposer les armes ou mourir.
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Dans un communiqué publié ce vendredi 31 mars 2023 sur sa page Facebook, la Police Nationale annonce avoir mis fin aux activités d'un réseau de malfrats dans la ville de Ouagadougou.
Dans sa mission régalienne de protection des personnes et de leurs biens, la Police Nationale, à travers le Commissariat de Police de l'Arrondissement N°2 de la ville de Ouagadougou, vient de démanteler un réseau de présumés malfrats dans la ville de Ouagadougou.
Fort de cinq (05) membres avec certains en cavale, ce gang s'était spécialisé dans le vol, le recel et la falsification de numéros de séries d'engins dans les villes de Ouagadougou et de Yako.
Pour parvenir à ses fins, le groupe avait mis en place une organisation qui lui permettait de mener tranquillement ses activités illicites. En effet, il s'était subdivisé en trois (03) sous-groupes avec des rôles bien définis.
Les membres du premier sous-groupe étaient chargés de voler les engins. Pour ce faire, ils sillonnaient les artères de la ville en passant notamment devant les restaurants ou maquis et dès qu'ils repéraient un engin abandonné dont le propriétaire ne prêtait pas attention, ils s'en accaparaient et disparaissaient dans la nature.
A l'issue de leur opération, ils passaient la main aux membres du second sous-groupe qui excellaient en mécanique. Ceux-ci étaient à leur tour chargés de récupérer les engins volés, de les déposer dans leurs ateliers pour ensuite procéder à la modification des numéros de séries, au changement des cadres, blocs-moteur et couleurs des engins.
Une fois terminé, le troisième sous-groupe entrait en action. Ses membres étaient chargés d'écouler les engins « retapés » à un prix variant entre 150.000 et 200.000 FCFA selon la qualité. Ils procédaient alors à leur vente en prenant soin d'établir de faux certificats de mise en circulation. Certaines motos étaient convoyées en province dans les sites aurifères ou dans certains pays voisins. D'autres par contre étaient à nouveau utilisées par eux-mêmes pour leurs opérations.
Grâce à la collaboration de la population, les investigations ont permis d'interpeller cinq membres de ce réseau. Les enquêteurs ont également saisi plusieurs objets entre leurs mains, notamment une dizaine de motos, des blocs de motos, des tuyaux d'échappement, des réservoirs, des coffres et plusieurs autres pièces détachées de motos.
La Police Nationale réitère ses remerciements à la population pour sa collaboration dans l'accomplissement de ses missions. Elle saisit également l'occasion pour l'inviter, encore une fois, à rester vigilante et à poursuivre la dynamique de la dénonciation en signalant tout cas suspect aux numéros verts que sont les 17, 16 et 1010.
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Source et photos : La Police Nationale
CONDITIONS GENERALES :
• Être de nationalité Burkinabé
• Lieu d'affectation : Ouagadougou
• Etre âgé de 30 ans au plus le 31 décembre 2023 pour le poste de caissier et 35 ans au plus le 31 décembre 2023 pour les autres postes.
NATURE DU CONTRAT : CDD
COMPOSITION DU DOSSIER : Les candidats intéressés doivent joindre la version PDF des documents ci-après :
Une lettre de motivation datée, signée et adressée à la Directrice Générale du Cabinet Compétences Recrutement Intérim ;
Un curriculum vitae (CV) sincère avec le contact de trois (03) personnes de références ;
Une copie du diplôme exigé ;
Une copie de la carte nationale d'identité Burkinabé ;
Une copie des certificats ou attestations de travail relatif aux postes de travail mentionnés dans le CV.
COMMENT POSTULER : Les candidats (tes) intéressés(es) sont priés(es) de créer leur compte candidat et postuler via la plateforme www.criburkina.com en cliquant sur le poste concerné et joindre tous les documents exigés en version PDF.
PROCEDURE DE SELECTION : Présélection sur dossier et phase de sélection.
DATE LIMITE DE DEPOT : lundi 10 avril 2023
INFO : +226 25 47 64 01/ 51 22 46 39 HORAIRE 07h30 à 12h30 et 15h30 à 17h30 (GMT)
04 avril 2022-04 avril 2023, voilà un an qu'il a plu au tout puissant de rappeler à lui sa fidèle servante
Hadja OUASSIN Fatimata épouse DIAKITE.
A l'occasion de ce douloureux anniversaire, les grandes familles DIAKITE à Tougan, Dédougou, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Kougni, Tenkodogo, Abidjan, Conakry, Etats Unis d'Amérique,
Les grandes familles OUASSIN à Tougan, Nassan, Ouagadougou, Bobo Dioulasso ;
Les grandes familles SANOGO à Lanfiéra, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso ;
Les familles alliées et amies, SAWADOGO, FAYAMA, LOUAMBA, DIAWARA, BANCE,PAGBELGUEM, OUATTARA, SALAMATAO, TRAORE, MALO, SEMDE, PAMOUSSO, KI, KOUANDA, COULIBALY, TAMINI, ZONOU, KOMI, TASSEMBEDO, ZAPRE,
Les frères et sœurs : OUASSIN Hamidou, Sidiki, Bakary, Aminata, Maïmouna, Assétou ;
Les enfants : DIAKITE Sidiki dit Moghoba, Mme FAYAMA/DIAKITE Haoua, Mme LOUAMBA/DIAKITE Aminata, DIAKITE Moctar Dédougou à la BANK OF AFRICA, DIAKITE Mori, PAGBELGUEM/DIAKITE Saran ;
Les petits enfants et arrières petits enfants,
Vous renouvellent leurs remerciements pour vos soutiens multiformes lors du décès à Ouagadougou le 04 avril 2022, du tranfert du corps le 07 avril 2022 et de l'inhumation le 08 avril 2022 à Dédougou, de leur épouse, belle-sœur, sœur, mère, belle-mère, grand-mère, arrière grand-mère, précédemment domiciliée à Dédougou, au secteur n° 03.
Ils vous prient d'avoir une pensée pieuse pour elle et vous informent qu'une lecture de coran aura lieu en sa mémoire le samedi 1er avril 2023 à 21h, au domicile familial à Dédougou, secteur N°03.
Union de prières
Nous appartenons à Dieu, et c'est à lui que nous retournons
La grande famille YEDAN à Kona, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Djibouti, Etats-Unis et Côte d'Ivoire ;
La grande famille KONATE à Lah, Safané, Abidjan et Ouagadougou,
Les familles DEMBELE, SIDIBE, SERE, SAKO à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Safané ;
Les familles alliées TRAORE, DAO, OUOBA, SANGARE, SOMA, SORY, ZERBO, KABORE, OUATTARA ; THIOMBIANO ;
Les frères et sœurs ;
Les enfants :
Monsieur Siaka YEDAN à UBA,
Madame YEDAN Djeneba, épouse OUATTARA aux USA,
Monsieur Ousmane YEDAN en Côte d'Ivoire,
Les petits-enfants et arrières petits-enfants ;
Profondément touchés par les nombreuses marques de compassion que vous leur avez témoignées de diverses manières lors du rappel à Dieu et de l'inhumation de leur épouse, fille, sœur, belle-fille, tante, mère, belle-mère, grand-mère et arrière-grand-mère, YEDAN Méma née KONATE à Ouaga 2000 Précédemment commerçante
Décès survenu le 27 mars 2023 à Ouagadougou dans sa 75ème année.
Ils vous renouvellent leur profonde gratitude et sincères reconnaissances pour les soutiens multiformes dont ils ont été l'objet ; et vous convient par ailleurs au Doua qui sera dit à son intention le dimanche 02 avril 2023 au domicile familial à Ouaga 2000 à partir de 8 h.
Que Dieu fasse miséricorde à notre chère regrettée, lui accorde son pardon et allège la douleur des familles éprouvées !
Union de prières.